Author: Fiona Craig

  • Le dollar recule légèrement avant la publication du rapport ADP sur l’emploi

    Le dollar recule légèrement avant la publication du rapport ADP sur l’emploi

    Le dollar américain a légèrement reculé mercredi, restant proche de ses plus hauts niveaux depuis plusieurs mois, alors que les investisseurs attendent les nouveaux chiffres du marché du travail. La devise reste soutenue par la demande d’actifs refuges et par l’atténuation des attentes de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale cette année.

    À 04h25 ET (09h25 GMT), l’indice du dollar — qui mesure la devise face à six grandes monnaies — perdait 0,1% à 100,002, après avoir atteint mardi son plus haut niveau depuis le 1er avril.

    Les marchés tournent leur attention vers le rapport ADP

    Le dollar a bénéficié d’un regain de demande défensive après la forte correction des valeurs technologiques à Wall Street, alimentée par les inquiétudes concernant des valorisations excessives. Le mouvement s’est amplifié après la récente baisse des taux de la Fed, que le président Jerome Powell a décrite comme « probablement la dernière de l’année ».

    « Une humeur plus défensive s’est emparée des marchés mondiaux et des changes cette semaine », ont déclaré les analystes d’ING. « Les marchés des devises reflètent cette nervosité, les monnaies à haut bêta étant sous pression et le dollar restant recherché. »

    L’incertitude est accentuée par la fermeture prolongée du gouvernement américain, qui bloque la publication de nombreux indicateurs économiques. Les opérateurs se concentrent donc sur le rapport ADP sur l’emploi privé pour évaluer la santé du marché du travail américain.

    « Une publication conforme aux attentes maintiendrait probablement le dollar soutenu, car elle entretiendrait les doutes quant à une nouvelle baisse des taux de la Fed en décembre », a ajouté ING.

    L’euro progresse grâce à de bons chiffres allemands

    L’euro a légèrement progressé, l’EUR/USD gagnant 0,1% à 1,1488, après avoir touché mardi un plus bas de trois mois. Les données économiques allemandes se sont révélées meilleures que prévu : les commandes industrielles ont augmenté de 1,1% en septembre, tandis que le secteur des services a affiché sa plus forte expansion en plus de deux ans. L’indice PMI services HCOB final s’est établi à 54,6 en octobre contre 51,5 en septembre.

    « L’EUR/USD trouve un certain soutien à 1,1450 ; voyons ce que les données ADP apporteront aujourd’hui », a commenté ING.

    La livre sterling a également légèrement augmenté, avec un GBP/USD en hausse de 0,2% à 1,3041. La devise reste toutefois proche d’un plus bas de sept mois après que la ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, a laissé entendre qu’elle envisagerait des hausses d’impôts généralisées dans son prochain budget.

    Le yen se renforce, la BoJ envisage une hausse des taux

    En Asie, le yen s’est légèrement apprécié, avec un USD/JPY en baisse de 0,1% à 153,54, à la suite de la publication des minutes de la réunion de septembre de la Banque du Japon. Celles-ci ont révélé que plusieurs responsables considéraient que les conditions « se mettaient en place » pour une hausse des taux, deux membres ayant voté pour un relèvement immédiat — une position qu’ils ont réitérée lors de la réunion d’octobre.

    Bien que la BoJ ait maintenu ses taux inchangés lors des réunions de septembre et d’octobre, elle a répété s’attendre à un resserrement progressif de la politique monétaire à mesure que l’inflation et la croissance économique s’accélèrent.

    Par ailleurs, l’USD/CNY a reculé de 0,1% à 7,1254 après la publication d’un indice PMI privé montrant une croissance légèrement plus forte que prévu du secteur des services chinois en octobre. Le dollar australien est resté stable, l’AUD/USD s’échangeant à 0,6492 malgré des données PMI légèrement inférieures aux prévisions.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les marchés se calment après la chute : AMD, Novo Nordisk et Bitcoin à surveiller

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les marchés se calment après la chute : AMD, Novo Nordisk et Bitcoin à surveiller

    Les contrats à terme américains évoluent sans direction claire mercredi, après une forte correction mardi liée aux inquiétudes sur des valorisations jugées excessives. Les investisseurs se concentrent désormais sur les résultats d’entreprises, les risques politiques et l’audience de la Cour suprême concernant l’usage des pouvoirs d’urgence par Donald Trump pour imposer des droits de douane.

    Futures mitigés après la baisse du secteur technologique

    À 02h39 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones gagnaient 29 points (+0,1%), ceux sur le S&P 500 reculaient de 13 points (-0,2%) et ceux sur le Nasdaq 100 perdaient 89 points (-0,4%). Mardi, les prises de bénéfices ont touché les valeurs technologiques et liées à l’intelligence artificielle, moteurs de la hausse boursière de 2025.

    « [Les] actions ont subi des ventes généralisées […] alors que le sentiment envers la tech s’est détérioré à un moment où les investisseurs n’ont guère envie de se tourner vers d’autres secteurs du marché », ont expliqué les analystes de Vital Knowledge, ajoutant que la baisse était « largement motivée par des “vibrations” […] plutôt que par de véritables nouvelles ».

    La faiblesse s’est propagée en Asie : le Nikkei japonais est retombé de ses sommets historiques et le KOSPI sud-coréen a plongé jusqu’à 6% avant de se redresser partiellement. « L’appétit pour le risque s’est légèrement assombri cette semaine, avec des corrections marquées sur plusieurs marchés », ont déclaré Chris Turner et Francesco Pesole d’ING.

    Le climat d’incertitude est accentué par la fermeture du gouvernement américain, qui retarde la publication de statistiques économiques. Les marchés attendent le rapport privé sur l’emploi d’ADP pour octobre afin d’évaluer la santé du marché du travail.

    La Cour suprême examine les droits de douane de Trump

    La Cour suprême entendra mercredi les arguments sur la légalité des droits de douane imposés par Donald Trump via des pouvoirs économiques d’urgence. Les tribunaux inférieurs avaient jugé que ces mesures dépassaient les limites fixées par la loi de 1977, International Emergency Economic Powers Act (IEEPA).

    Trump a défendu sa décision, affirmant que le déficit commercial de 1,2 billion de dollars et la crise des opioïdes justifiaient l’usage de pouvoirs d’urgence. Une décision défavorable pourrait lui retirer un outil clé de négociation, mais le secrétaire au Trésor Scott Bessent reste confiant que la Cour « confirmera les droits de douane », ajoutant que « la Maison Blanche pourrait recourir à d’autres pouvoirs tarifaires », notamment des droits de 15% pour 150 jours afin de corriger les déséquilibres commerciaux.

    Résultats d’AMD : croissance solide mais marges sous pression

    Les actions d’Advanced Micro Devices (NASDAQ:AMD) ont reculé après la clôture malgré des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Le chiffre d’affaires a progressé de 9% à 9,25 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net a atteint 1,96 milliard de dollars, soit 1,20 dollar par action.

    Les ventes du segment des centres de données ont bondi de 22% à 4,3 milliards de dollars, et AMD prévoit des revenus d’environ 9,6 milliards de dollars pour le trimestre en cours. La PDG Lisa Su a déclaré que l’entreprise connaissait « des opportunités de croissance sans précédent » grâce à l’essor de l’intelligence artificielle. Néanmoins, le bénéfice de la division data center a chuté de 14%, les coûts de production ayant augmenté pour répondre à la demande.

    Novo Nordisk abaisse ses prévisions de bénéfices

    Novo Nordisk (NYSE:NVO) a réduit ses prévisions annuelles de bénéfices et de ventes, posant un défi précoce pour son nouveau PDG Mike Doustdar. Le groupe prévoit désormais une croissance du bénéfice opérationnel comprise entre 4% et 7%, contre 4% à 10% précédemment.

    Doustdar a expliqué que la baisse des prévisions découlait de « attentes de croissance plus faibles » pour les traitements GLP-1 et a ajouté que Novo cherchait à « accélérer sur tous les fronts » pour rester compétitif sur un marché « dynamique » et « concurrentiel ». Les actions du groupe ont chuté de 50% cette année après l’envolée due au succès de son médicament anti-obésité Wegovy.

    Le Bitcoin passe brièvement sous les 100 000 dollars

    Le Bitcoin (COIN:BTCUSD) a poursuivi sa baisse mercredi, tombant brièvement sous la barre des 100 000 dollars avant de remonter légèrement. À 03h55 ET, il reculait de 2,2% à 101 770 dollars, après avoir atteint un creux intrajournalier de 99 010 dollars, son plus bas niveau depuis juin.

    La chute a fait entrer le Bitcoin en marché baissier, avec une perte de plus de 20% depuis son sommet d’octobre à 126 186 dollars. Selon CoinGlass, plus de 1,27 milliard de dollars de positions à effet de levier ont été liquidées cette semaine, principalement des positions longues, amplifiant la baisse sur le marché des cryptomonnaies.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les bourses européennes reculent dans un contexte de ventes mondiales; Novo Nordisk annonce 9 000 suppressions d’emplois

    DAX, CAC, FTSE100, Les bourses européennes reculent dans un contexte de ventes mondiales; Novo Nordisk annonce 9 000 suppressions d’emplois

    Les marchés européens ont ouvert en baisse mercredi, suivant la tendance mondiale alors que les investisseurs digèrent une nouvelle vague de résultats d’entreprises.

    À 08h15 GMT, le DAX allemand perdait 0,6%, le CAC 40 français reculait de 0,4% et le FTSE 100 britannique cédait 0,2%.

    Les valeurs technologiques sous pression

    Le repli en Europe fait écho aux pertes enregistrées aux États-Unis et en Asie, les investisseurs s’inquiétant des valorisations élevées des actions liées à l’intelligence artificielle et au secteur technologique. Le Nasdaq a chuté de 2% mardi, tandis que le Nikkei japonais a reculé de plus de 2% et le KOSPI sud-coréen a plongé jusqu’à 6% avant de se redresser. Les ventes se sont intensifiées après que les dirigeants de Morgan Stanley (NYSE:MS) et Goldman Sachs (NYSE:GS) ont mis en doute la durabilité des valorisations actuelles des valeurs technologiques.

    Novo Nordisk annonce des suppressions massives d’emplois

    La saison des résultats se poursuit à un rythme soutenu en Europe.

    Novo Nordisk (NYSE:NVO), fabricant du médicament anti-obésité Wegovy, a abaissé ses prévisions de bénéfices annuels dans le cadre d’une vaste restructuration visant à renforcer sa position dans un marché de plus en plus concurrentiel. Le groupe danois a également annoncé la suppression d’environ 9 000 postes dans le monde afin de simplifier ses opérations et de rediriger ses investissements vers les segments du diabète et de l’obésité.

    Dans l’automobile, BMW (TG:BMW) a amélioré sa marge opérationnelle au troisième trimestre après avoir réduit ses dépenses de R&D pour les véhicules électriques, misant sur sa nouvelle gamme 100% électrique pour stimuler la croissance, notamment en Chine.

    Le groupe allemand Fresenius (BIT:1FME) a relevé ses prévisions de croissance de l’EBIT pour l’exercice en cours, soutenu par la solidité de son activité pharmaceutique et les bons résultats de son réseau hospitalier Fresenius Helios.

    À l’inverse, Siemens Healthineers (BIT:1SHL) a abaissé ses prévisions de bénéfices pour l’exercice 2026, invoquant les effets des tarifs douaniers et des devises, bien qu’il anticipe toujours une hausse du chiffre d’affaires comprise entre 5% et 6%.

    Marks & Spencer (LSE:MKS) a vu son bénéfice semestriel chuter fortement après une cyberattaque majeure survenue plus tôt cette année, qui a paralysé son site en ligne pendant plusieurs semaines et affecté lourdement ses marges.

    Les commandes industrielles allemandes repartent à la hausse

    Les données publiées mercredi matin montrent que les commandes industrielles en Allemagne ont augmenté de 1,1% en septembre par rapport au mois précédent, après un recul de 0,4% en août. Plus tard dans la journée, les investisseurs attendent les chiffres du secteur des services dans la zone euro, mais ils devraient avoir peu d’influence sur la politique de la BCE, les taux d’intérêt devant rester stables encore plusieurs mois.

    Le pétrole se stabilise après la hausse des stocks américains

    Les prix du pétrole se sont stabilisés mercredi après leur baisse de la veille, provoquée par une forte augmentation des stocks américains, signe d’une demande atone.

    Le Brent a perdu 0,1% à 64,40 dollars le baril, tandis que le WTI américain a reculé de 0,1% à 60,50 dollars.

    Selon les données de l’American Petroleum Institute, les stocks de pétrole américains ont grimpé de 6,5 millions de barils au cours de la semaine se terminant le 1er novembre, bien au-dessus des prévisions d’une baisse de 2,4 millions. Cette hausse suscite des inquiétudes quant à la faiblesse de la demande, d’autant plus que la fermeture partielle du gouvernement américain perturbe le trafic aérien dans tout le pays.

  • Barclays adopte un ton prudemment optimiste alors que le luxe européen montre des signes de reprise

    Barclays adopte un ton prudemment optimiste alors que le luxe européen montre des signes de reprise

    Barclays Research a adopté une position plus positive sur le secteur européen du luxe après une saison de résultats du troisième trimestre meilleure que prévu, qui semble marquer la fin du cycle de révisions à la baisse.

    La banque a indiqué que « les estimations pour 2026 sont à un niveau approprié », soutenues par une demande solide des consommateurs américains fortunés et des signes montrant que « le marché chinois ne semble pas se détériorer. »

    Dans son analyse, Barclays a relevé Moncler (BIT:MONC) à “overweight” et abaissé Hermès (EU:RMS) à “equal weight,” tout en maintenant LVMH (EU:MC) à “equal weight” et Kering (EU:KER) et Ferragamo (BIT:SFER) à “underweight.” La banque conserve une opinion “neutre” sur l’ensemble du secteur européen du luxe et de la distribution spécialisée.

    Moncler a été relevée en raison d’un « profil risque/rendement attrayant », avec un objectif de cours de 61 €. Barclays a noté que le groupe italien « a moins profité que ses pairs du rebond du secteur » et pourrait enregistrer une croissance séquentielle au quatrième trimestre malgré une base de comparaison difficile.

    Les indicateurs d’engagement, tels que Google Trends, ont été décrits comme « positifs », tandis que les premiers commentaires de la direction — « Octobre a bien commencé et les résultats sont positifs » — ont renforcé la confiance.

    L’expansion de Moncler aux États-Unis reste un moteur clé, avec une croissance de 4 à 5 % du nombre de magasins prévue sur trois ans. Le titre se négocie à un P/E prévisionnel à deux ans de 20,7x, soit une décote de 5 % par rapport à sa moyenne historique.

    En revanche, Hermès a été abaissée à “equal weight” avec un objectif de 2 310 €, Barclays évoquant « moins de catalyseurs à court terme pour soutenir le titre. » La maison française, réputée pour son profil défensif, affiche une croissance organique à un chiffre depuis le début de l’année, que la banque prévoit de voir se poursuivre au quatrième trimestre.

    Les analystes ont souligné qu’Hermès « se négocie toujours sur un P/E prévisionnel à deux ans de 40,0x, soit 1 % au-dessus de sa moyenne historique », jugeant la valorisation élevée alors que la surperformance du chiffre d’affaires s’atténue. Les marges EBIT devraient rester autour de 40 %, car « l’effet de levier opérationnel de la marque est relativement faible. »

    Pour LVMH, Barclays a maintenu son objectif de 560 € et sa recommandation Equal Weight. La division Mode et Maroquinerie devrait baisser de 5 % au quatrième trimestre, mais les gains d’efficacité pourraient atténuer la pression sur les marges. La banque a également intégré un taux d’imposition français plus élevé, réduisant ses prévisions de BPA 2026 de 3 %.

    Les prévisions de Kering pour les exercices 2025 et 2026 ont été revues à la hausse de 18 % et 10 %, respectivement, avec un objectif de 245 €, mais la recommandation “underweight” a été conservée. Barclays a noté que la hausse de 51 % du cours de Gucci « n’a pas été accompagnée de révisions à la hausse des bénéfices », tandis que son P/E prévisionnel de 27,5x est près du double de sa moyenne décennale.

    Barclays a également relevé des signaux positifs en provenance de Chine, citant LVMH, qui a indiqué que « la Chine continentale [était] redevenue positive au T3 », Hermès, qui a évoqué « une activité assez forte et dynamique » pendant la Golden Week, et Ferragamo, qui a mentionné « une amélioration encourageante en Chine. »

    Enfin, la banque estime que Richemont (BIT:1CFR) et Burberry (LSE:BRBY), qui publieront leurs résultats à la mi-novembre, pourraient profiter de « lectures positives » des performances de leurs pairs.

    Malgré ce regain d’optimisme, Barclays a averti que le secteur « n’est pas encore sorti d’affaire. » La croissance des ventes du troisième trimestre reste négative pour la plupart des marques, et les problèmes de fréquentation persistent. La banque voit un potentiel de reprise en 2026, tout en prévenant que « un véritable retournement de la dynamique des bénéfices n’est pas garanti. »

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, La forte baisse de Palantir devrait peser sur Wall Street

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, La forte baisse de Palantir devrait peser sur Wall Street

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains annoncent une ouverture nettement en baisse mardi, les marchés semblant prêts à subir de nouvelles pressions après une séance mitigée la veille.

    La faiblesse est dominée par Palantir Technologies (NASDAQ:PLTR), dont les actions ont chuté de 8,2% dans les échanges avant l’ouverture, exerçant une pression sur le secteur technologique.

    Cette chute intervient malgré des résultats supérieurs aux attentes et une hausse des prévisions de revenus, alors que les investisseurs continuent de remettre en cause la valorisation élevée du titre.

    “Cela montre à quel point le cours de Palantir a été suralimenté en 2025, au point que même des chiffres aussi impressionnants que ceux du troisième trimestre n’ont pas suffi à maintenir la dynamique,” a déclaré Dan Coatsworth, responsable des marchés chez AJ Bell.

    Il a ajouté : “Même dans le contexte du boom de l’intelligence artificielle, la valorisation de la société a atteint des niveaux très élevés, les investisseurs misant sur ses liens perçus avec l’administration Trump et sur sa croissance alimentée par l’IA.”

    Uber Technologies (NYSE:UBER) a également reculé avant l’ouverture, malgré des revenus trimestriels supérieurs aux attentes, tandis que Spotify Technology (NYSE:SPOT) progressait après avoir dépassé les prévisions des analystes.

    Le climat de marché s’est assombri à la suite des déclarations du PDG de Goldman Sachs (NYSE:GS), David Solomon, qui a averti d’une possible correction majeure des marchés boursiers au cours des prochaines années.

    “Il est probable qu’il y ait une baisse de 10 à 20 % des marchés boursiers dans les 12 à 24 prochains mois,” a déclaré Solomon au Global Financial Leaders’ Investment Summit de Hong Kong. “Les marchés montent, puis reculent pour permettre une réévaluation.”

    Lundi, les indices américains ont terminé la séance en ordre dispersé : le Nasdaq et le S&P 500 ont progressé, tandis que le Dow Jones a reculé.

    Le Nasdaq a été soutenu par Amazon (NASDAQ:AMZN), en hausse de 4% à un plus haut historique, après l’annonce d’un accord de 38 milliards de dollars avec OpenAI pour fournir l’infrastructure cloud d’Amazon Web Services.

    Nvidia (NASDAQ:NVDA) a également gagné 2,2%, après que Microsoft (NASDAQ:MSFT) a obtenu des licences d’exportation de l’administration Trump pour expédier des puces Nvidia vers les Émirats arabes unis.

    En revanche, Merck (NYSE:MRK) a perdu 4,1%, entraînant le Dow à la baisse avec Nike (NYSE:NKE), 3M (NYSE:MMM) et Chevron (NYSE:CVX).

    Les investisseurs restent prudents avant la publication du rapport ADP sur l’emploi privé, attendue mercredi, qui pourrait donner des indications sur la solidité du marché du travail dans un contexte de fermeture du gouvernement et d’incertitude sur les taux d’intérêt.

    Selon l’Institute for Supply Management (ISM), l’activité manufacturière américaine s’est contractée plus rapidement que prévu en octobre, avec un indice PMI à 48,7, contre 49,1 en septembre.

    Les valeurs des services pétroliers ont progressé grâce à la hausse du prix du brut, tandis que les valeurs de la distribution ont été soutenues par la hausse d’Amazon. En revanche, les valeurs immobilières ont reculé.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les Bourses Européennes Baissent face à des Résultats Mixtes et aux Commentaires Prudents de la Fed

    DAX, CAC, FTSE100, Les Bourses Européennes Baissent face à des Résultats Mixtes et aux Commentaires Prudents de la Fed

    Les marchés boursiers européens ont reculé nettement mardi, pénalisés par des résultats d’entreprises contrastés, des données manufacturières américaines décevantes et des commentaires prudents de la Réserve fédérale concernant l’évolution future des taux d’intérêt, ce qui a refroidi l’appétit des investisseurs pour les actifs risqués.

    En milieu de matinée, le FTSE 100 à Londres perdait 0,4%, le CAC 40 à Paris chutait de 1,0%, tandis que le DAX allemand reculait de 1,2%.

    Parmi les valeurs en forte baisse, Telefónica (BIT:1TEF) a plongé après que le géant espagnol des télécoms a annoncé qu’il diviserait par deux son dividende en 2026, dans le cadre d’un nouveau plan stratégique visant à réduire la dette et améliorer l’efficacité.

    Fresenius Medical Care (BIT:1FME) a également reculé, malgré des résultats trimestriels supérieurs aux prévisions, le spécialiste allemand de la dialyse ayant confirmé ses objectifs 2025, soutenus par des mesures d’économies de coûts.

    Les actions d’Edenred (EU:EDEN) ont chuté fortement, le groupe français de solutions d’avantages aux salariés ayant abaissé ses objectifs de croissance à moyen terme, invoquant un environnement macroéconomique difficile et une demande plus faible.

    En Suède, Skanska (BIT:1SKAB) a baissé après l’annonce d’un investissement d’environ 820 millions de couronnes suédoises dans la cinquième phase du complexe de bureaux Nowy Rynek à Poznań, en Pologne.

    À l’inverse, Geberit (BIT:1GEBN) a progressé, le fabricant suisse de matériaux sanitaires ayant relevé ses prévisions de ventes pour 2025 grâce à une demande en hausse.

    Philips (EU:PHIA) a également avancé, le groupe néerlandais de technologie médicale ayant augmenté la borne supérieure de sa prévision de marge annuelle, après avoir publié un chiffre d’affaires du troisième trimestre conforme aux attentes.

  • L’or recule alors que le dollar se renforce et que l’incertitude de la Fed persiste

    L’or recule alors que le dollar se renforce et que l’incertitude de la Fed persiste

    Les prix de l’or ont légèrement reculé lors des échanges asiatiques mardi, pénalisés par un dollar américain plus fort et par l’incertitude persistante des investisseurs quant à la prochaine décision de politique monétaire de la Réserve fédérale, après les propos fermes du président Jerome Powell la semaine dernière.

    À 01h58 ET (06h58 GMT), l’or au comptant a baissé de 0,4 % à 3 986,10 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or américain ont reculé de 0,5 % à 3 994,30 dollars. Le métal précieux a de nouveau eu du mal à se maintenir au-dessus du seuil symbolique des 4 000 dollars, un dollar fort rendant l’or plus cher pour les acheteurs étrangers.

    Le dollar gagne du terrain, l’avenir de la Fed reste incertain

    Le dollar est resté solide, atteignant un plus haut de trois mois face aux principales devises lundi, soutenu par la baisse des attentes d’une nouvelle réduction des taux cette année.

    La semaine dernière, Powell a indiqué que la Fed n’était pas encore engagée dans un nouvel assouplissement, déclarant qu’une baisse des taux en décembre « n’est pas une conclusion acquise ». Ses propos ont conduit les marchés à revoir à la baisse les paris sur de prochaines réductions.

    Lundi, plusieurs responsables de la Fed ont envoyé des signaux contradictoires : certains ont insisté sur la vigilance nécessaire face à l’inflation, tandis que d’autres ont souligné un ralentissement du marché du travail. Ces divergences ont accru l’incertitude sur le calendrier des futures baisses de taux, soutenant ainsi le dollar.

    L’or, qui ne génère pas de rendement, tend à perdre de son attrait lorsque les taux restent élevés ou que le dollar se renforce. La perspective de moins de baisses de taux et de rendements réels plus élevés a pesé sur la demande du métal précieux.

    Cependant, les analystes estiment que le risque baissier reste limité, les relations commerciales fragiles entre les États-Unis et la Chine continuant à favoriser la demande d’actifs refuges. Si le dialogue récent entre Washington et Pékin a rassuré les marchés, les nouvelles tensions autour des exportations de technologies avancées ont atténué l’optimisme.

    Les autres métaux suivent la tendance baissière

    Les autres métaux précieux et industriels ont également reculé sous la pression du dollar fort.

    Les contrats à terme sur l’argent ont chuté de 1,5 % à 47,315 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur le platine ont reculé de 1,3 % à 1 557,85 dollars l’once.

    Sur le London Metal Exchange, les contrats à terme sur le cuivre ont baissé de 1,3 % à 10 705,20 dollars la tonne, tandis que les contrats à terme sur le cuivre américain ont également perdu 1,3 % à 4,99 dollars la livre.

  • Le prix du pétrole recule alors que la décision de l’OPEP+ alimente les craintes de surproduction

    Le prix du pétrole recule alors que la décision de l’OPEP+ alimente les craintes de surproduction

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé mardi après que la décision de l’OPEP+ de suspendre les hausses de production au premier trimestre a ravivé les inquiétudes concernant un excès d’offre sur le marché mondial.

    À 07h00 GMT, les contrats à terme sur le Brent ont perdu 37 cents, soit 0,6 %, à 64,52 dollars le baril, tandis que le pétrole américain West Texas Intermediate (WTI) reculait également de 0,6 %, à 60,68 dollars.

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) a convenu dimanche d’une légère augmentation de la production en décembre, suivie d’une pause au début de 2026. Depuis avril, le groupe a relevé ses objectifs de production d’environ 2,9 millions de barils par jour, soit environ 2,7 % de l’offre mondiale, mais a ralenti le rythme le mois dernier face aux prévisions de surproduction.

    « Le marché peut voir cela comme le premier signe de reconnaissance d’une situation potentielle de surabondance de l’offre de la part de l’OPEP+, qui jusqu’à présent est restée très optimiste sur la demande et la capacité du marché à absorber les barils supplémentaires », a déclaré Suvro Sarkar, responsable du secteur énergétique chez DBS Bank.

    Malgré ces inquiétudes, plusieurs dirigeants de grandes compagnies pétrolières européennes ont minimisé les risques de surplus, citant une demande mondiale solide et une production plus modérée. De son côté, James Danly, secrétaire adjoint du département américain de l’Énergie, a déclaré qu’il ne s’attendait pas à une surabondance de pétrole en 2026.

    Selon quatre sources proches de l’OPEP+, la Russie a plaidé pour cette pause, car les sanctions occidentales compliquent ses efforts d’exportation. En octobre, les États-Unis et le Royaume-Uni ont imposé de nouvelles sanctions à Rosneft et Lukoil, les deux principales compagnies pétrolières russes.

    Dans une note, JP Morgan a indiqué : « Nos stratégistes pétroliers maintiennent leur opinion selon laquelle, bien que le risque de perturbations ait augmenté, les mesures américaines, associées aux actions complémentaires du Royaume-Uni et de l’Union européenne, ne devraient pas empêcher les producteurs de pétrole russes de poursuivre leurs activités. »

    L’analyste indépendante Tina Teng a ajouté que, malgré la récente baisse des prix, les sanctions pourraient encore offrir un soutien à court terme en limitant l’offre disponible.

    Les investisseurs attendent désormais les derniers chiffres des stocks de brut américains publiés par l’American Petroleum Institute (API). Un sondage préliminaire de Reuters montre que les réserves de pétrole brut aux États-Unis auraient augmenté la semaine dernière, fournissant de nouvelles indications sur l’évolution du marché à court terme.

  • Le dollar reste proche de son plus haut de trois mois alors que les marchés réduisent leurs paris sur de nouvelles baisses de taux ; la livre recule sous la pression politique au Royaume-Uni

    Le dollar reste proche de son plus haut de trois mois alors que les marchés réduisent leurs paris sur de nouvelles baisses de taux ; la livre recule sous la pression politique au Royaume-Uni

    Le dollar américain est resté proche de son plus haut niveau en trois mois mardi, soutenu par la réduction des attentes de nouvelles baisses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale, tandis que la livre sterling a reculé sous la pression politique qui pèse sur la ministre britannique des Finances Rachel Reeves.

    À 04h35 ET (09h35 GMT), l’indice du dollar – qui mesure la valeur du billet vert face à six devises majeures – gagnait 0,1 % à 99,770, proche de son plus haut niveau depuis août.

    Le dollar reste fort dans un contexte d’incertitude

    Le dollar s’est maintenu alors que les investisseurs tentaient d’anticiper la prochaine décision de la Fed, la fermeture du gouvernement américain privant les marchés de données économiques essentielles.

    La Fed a abaissé ses taux la semaine dernière, mais le président Jerome Powell a indiqué qu’il pourrait s’agir du dernier ajustement de l’année. Cependant, Mary Daly, présidente de la Fed de San Francisco, a déclaré qu’elle garderait « l’esprit ouvert “ quant à la réunion de décembre, tandis que la gouverneure Lisa Cook a qualifié celle-ci de « réunion ouverte », laissant entendre qu’une nouvelle baisse restait possible.

    « Cette semaine consiste à réévaluer les attentes de baisse des taux de la Fed en décembre », ont écrit les analystes d’ING. « Les récents commentaires de la Fed ont clairement montré une moindre confiance dans un cycle d’assouplissement prédéterminé, ce qui implique une plus grande dépendance aux données. »

    Cependant, la fermeture du gouvernement a entraîné le report de certaines publications clés, comme le rapport JOLTS sur les offres d’emploi.

    « Par conséquent, les rares données disponibles – notamment le rapport ADP attendu demain – pourraient avoir un impact disproportionné sur les marchés, tandis que le manque général d’informations pourrait provoquer des périodes d’échanges sans direction claire sur le marché des changes », a ajouté ING.

    La livre recule face à la pression politique

    En Europe, la paire GBP/USD reculait de 0,4 % à 1,3088, après que Rachel Reeves, ministre britannique des Finances, a affirmé qu’elle ferait ce qui est « nécessaire – pas populaire – pour protéger le pays contre l’inflation élevée et les taux d’intérêt élevés ».

    Reeves devrait annoncer des hausses d’impôts lors du budget du 26 novembre, rompant ainsi sa promesse électorale de ne pas augmenter les impôts pour les « travailleurs ». Bien que politiquement risquée, une telle décision pourrait être nécessaire pour respecter ses objectifs budgétaires, un élément crucial pour les marchés obligataires.

    L’euro a légèrement reculé, avec EUR/USD en baisse de 0,1 % à 1,1509, après avoir brièvement atteint un plus bas de trois mois à la suite de données montrant la stagnation de l’activité manufacturière dans la zone euro.

    « La série d’interventions post-réunion de la BCE a peu ajouté à la discussion sur la politique monétaire. Le Conseil des gouverneurs partage globalement la même vision sur les taux, et il faudrait désormais des surprises importantes dans les données pour créer de nouvelles divisions entre les décideurs », a noté ING.

    « Si nous devions nous prononcer, nous pensons que la BCE pourrait baisser ses taux une fois encore, mais les risques restent faibles, et nous estimons que le cycle d’assouplissement est terminé. »

    La BCE a maintenu ses taux inchangés à 2 % pour la troisième réunion consécutive.

    Le yen rebondit après sa récente faiblesse

    En Asie, USD/JPY a reculé de 0,5 % à 153,51, le yen se redressant après avoir touché un plus bas de huit mois et demi. Le ministre japonais des Finances Satsuki Katayama a réaffirmé que le gouvernement continuerait à surveiller les mouvements du marché des changes « avec un grand sentiment d’urgence ».

    Le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a récemment laissé entendre qu’une hausse des taux pourrait intervenir dès décembre, bien que les marchés restent prudents face à l’approche graduelle de la banque centrale.

    Ailleurs, USD/CNY a progressé de 0,1 % à 7,1237, tandis que AUD/USD a reculé de 0,3 % à 0,6517 après que la Banque de réserve d’Australie a maintenu son taux directeur à 3,60 %, comme prévu.

    La banque centrale australienne a indiqué que l’inflation restait « sensiblement plus élevée que prévu » et qu’il faudrait du temps pour la ramener à son objectif, ce qui suggère qu’aucune modification de politique monétaire n’est imminente.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains reculent sous la pression des valeurs technologiques; Palantir chute, AMD sur le point de publier ses résultats

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains reculent sous la pression des valeurs technologiques; Palantir chute, AMD sur le point de publier ses résultats

    Les contrats à terme sur les indices américains ont reculé mardi matin, les investisseurs digérant de nouveaux commentaires de la Réserve fédérale et une vague de résultats d’entreprises, tout en prenant des bénéfices après un début de mois de novembre volatil.

    Les marchés à la baisse

    À 02h58 (ET), les futures sur le Dow Jones perdaient 0,7 % (313 points), ceux sur le S&P 500 reculaient de 0,9 % (61 points), et les futures sur le Nasdaq 100 baissaient de 1,2 % (311 points). Ce repli fait suite à une séance mitigée lundi :le Dow Jones Industrial Average a terminé en baisse, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont progressé légèrement.

    Les marchés restent prudents alors que les investisseurs surveillent l’activité de fusions-acquisitions et les données économiques. Kimberly-Clark (NASDAQ:KMB) a annoncé l’acquisition du fabricant de pansements Kenvue (NYSE:KVUE) dans une transaction de 40 milliards de dollars, bien que certains analystes aient mis en garde contre des risques juridiques. De son côté, OpenAI a dévoilé un partenariat de 38 milliards de dollars avec Amazon (NASDAQ:AMZN) pour les services cloud, marquant la première grande initiative stratégique du créateur de ChatGPT depuis sa récente restructuration.

    Les déclarations de la Fed entretiennent l’incertitude

    Les récents commentaires des responsables de la Réserve fédérale ont accru l’indécision du marché. Lisa Cook, gouverneure de la Fed, s’exprimant pour la première fois depuis la tentative ratée de l’ancien président Donald Trump de la destituer, a déclaré que le débat se poursuivait au sein de la banque centrale sur la façon “d’équilibrer les objectifs d’emploi et d’inflation.” Cook a qualifié la réunion de décembre de “réunion vivante,” indiquant que la décision sur les taux d’intérêt reste ouverte.

    La présidente de la Fed de San Francisco, Mary Daly, a qualifié la baisse des taux de la semaine dernière d’“assurance” contre un affaiblissement supplémentaire du marché du travail, mais a précisé qu’elle garderait “l’esprit ouvert” à l’approche de la prochaine réunion.

    Palantir recule malgré des résultats supérieurs aux attentes

    Les actions de Palantir Technologies (NASDAQ:PLTR) ont chuté dans les échanges après la clôture, malgré un nouveau trimestre record. L’entreprise d’analyse de données et de logiciels de défense a enregistré un bénéfice net de 475,6 millions de dollars pour un chiffre d’affaires de 1,18 milliard, dépassant les prévisions des analystes.

    Le PDG Alex Karp a déclaré que la société “génère désormais plus de bénéfices en un seul trimestre qu’elle ne réalisait de revenus il n’y a pas si longtemps.” Palantir a également prévu une hausse des ventes au quatrième trimestre, stimulée par la forte demande pour ses outils d’analyse alimentés par l’IA.

    Malgré des fondamentaux solides, l’action Palantir — en hausse de 175 % depuis le début de l’année — a subi des pressions face aux inquiétudes concernant les valorisations excessives du secteur de l’intelligence artificielle.

    AMD publiera ses résultats

    Advanced Micro Devices (NASDAQ:AMD) doit publier ses résultats trimestriels après la clôture des marchés. Selon Reuters, le département américain de l’Énergie a établi un partenariat d’un milliard de dollars avec AMD pour la construction de superordinateurs dédiés à la recherche contre le cancer et à la sécurité nationale.

    AMD a également signé un accord pluriannuel avec OpenAI pour la fourniture de puces AI, qui devrait générer des milliards de dollars de revenus annuels et accorder à la startup une participation de 10 % dans AMD. Les dirigeants ont qualifié cet accord de “véritablement transformateur” pour les deux entreprises et pour l’ensemble du secteur. Les actions AMD ont grimpé de plus de 115 % depuis janvier.

    BP dépasse les attentes

    BP (NYSE:BP) a publié un bénéfice net ajusté de 2,21 milliards de dollars au troisième trimestre, supérieur aux 2,02 milliards attendus, soutenu par de meilleures marges de raffinage. L’entreprise a maintenu son rachat d’actions de 750 millions de dollars et confirmé son objectif de 5 milliards de dollars de cessions d’actifs cette année.

    “Nous avons livré un autre trimestre de bonnes performances dans l’ensemble de l’entreprise, avec des opérations qui continuent de bien fonctionner,” a déclaré le PDG Murray Auchincloss.
    “Nous cherchons à accélérer la mise en œuvre de nos plans, y compris un examen approfondi de notre portefeuille pour simplifier et améliorer encore l’efficacité des coûts,” a-t-il ajouté.

    BP a terminé le trimestre avec une dette nette de 26,05 milliards de dollars, contre 24,27 milliards un an plus tôt.

    Le fonds norvégien rejette le plan de rémunération de Musk

    Le fonds souverain norvégien, le plus grand investisseur au monde, a annoncé qu’il voterait contre le plan de rémunération de 1 000 milliards de dollars proposé par Tesla (NASDAQ:TSLA) pour son PDG Elon Musk, invoquant des préoccupations de gouvernance.

    Le fonds a déclaré que, tout en “reconnaissant la valeur significative créée sous le leadership visionnaire de M. Musk,” il reste “préoccupé par la taille totale de la prime, la dilution et l’absence de mécanismes pour atténuer le risque lié à une personne clé.”

    Détenant 1,2 % du capital de Tesla, le fonds est le sixième plus grand actionnaire institutionnel de la société. D’autres grands investisseurs — BlackRock, Vanguard, State Street — n’ont pas encore révélé leurs intentions de vote.

    Tesla présentera les résultats du vote lors de son assemblée annuelle des actionnaires cette semaine, où le plan de rémunération record sera au centre des discussions. Selon la proposition, Musk recevrait une participation supplémentaire de 12 % s’il parvient à faire grimper la valorisation de Tesla à 8 500 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, conformément à son ambition de transformer Tesla en un leader mondial de l’IA et de la robotique.