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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Les données d’inflation pourraient provoquer une séance agitée à Wall Street

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Les données d’inflation pourraient provoquer une séance agitée à Wall Street

    Les contrats à terme sur actions américaines laissent entrevoir une ouverture largement stable vendredi, suggérant que les marchés pourraient prolonger la faible dynamique observée jeudi, alors que les investisseurs attendent des données cruciales sur l’inflation.

    Les opérateurs semblent hésiter à prendre des positions importantes avant la publication des chiffres de l’inflation des prix à la consommation, un indicateur clé pour les prochaines décisions de la Réserve fédérale, attendu peu après l’ouverture.

    Ces données, intégrées au rapport sur les revenus et dépenses des ménages, constituent l’indicateur d’inflation préféré de la Fed et pourraient influencer les attentes pour la réunion de politique monétaire de la semaine prochaine.

    Les économistes prévoient une hausse de 0,3 % en septembre pour l’inflation globale, identique à celle d’août. L’inflation sous-jacente, excluant alimentation et énergie, devrait progresser de 0,2 %.

    « Une lecture plus élevée que prévu pourrait amener la Fed à réfléchir à deux fois avant une baisse de taux avant Noël, tandis qu’un chiffre conforme ou inférieur renforcerait probablement la confiance des marchés quant à une telle décision », a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell.

    Cependant, étant donné que le rapport très retardé porte sur le mois de septembre, son influence immédiate sur les anticipations de taux pourrait rester limitée.

    Selon le FedWatch Tool du CME Group, les marchés estiment actuellement à 87,2 % la probabilité que la Fed réduise ses taux de 25 points de base la semaine prochaine.

    Plus tard dans la séance, les investisseurs analyseront également la lecture préliminaire de l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan pour décembre. Le consensus prévoit un rebond à 52,0, contre 51,0 en novembre.

    Jeudi, les actions ont eu du mal à trouver une direction claire. Les principaux indices ont fluctué autour de l’équilibre avant de clôturer en ordre dispersé : le Nasdaq a gagné 0,2 %, le S&P 500 0,1 %, tandis que le Dow Jones a reculé de 0,1 %.

    Cette hésitation a suivi un début de semaine volatile, marqué par un repli après le fort rallye de la semaine précédente, puis par des séances irrégulières mardi et mercredi. L’optimisme lié à une nouvelle baisse des taux a toutefois permis d’effacer les pertes de lundi.

    Les marchés ont également ignoré un rapport du département du Travail montrant que les nouvelles demandes d’allocations chômage ont chuté de manière inattendue à un plus bas de trois ans, tombant à 191 000, soit une baisse de 27 000 par rapport au chiffre révisé de la semaine précédente. Les économistes anticipaient une hausse à 220 000.

    Malgré la surprise, certains spécialistes ont appelé à la prudence. Comme l’a souligné Nancy Vanden Houten d’Oxford Economics : « Les demandes initiales peuvent connaître de fortes variations à cette période de l’année, donc nous ne tirerons pas trop de conclusions à partir d’un seul chiffre. » Elle ajoute que les données restent compatibles « avec un rythme relativement faible de pertes d’emplois malgré les récentes annonces de licenciements ».

    Au niveau sectoriel, la performance a été contrastée jeudi. Les valeurs du matériel informatique ont fortement rebondi, l’indice NYSE Arca progressant de 3,0 % après un recul de 1,7 % mercredi. Les courtiers ont également avancé (+1,8 %). En revanche, les sociétés immobilières ont reculé, entraînant une baisse de 1,6 % de l’indice du secteur logement de Philadelphie.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent grâce à de solides données industrielles allemandes

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent grâce à de solides données industrielles allemandes

    Les actions européennes ont poursuivi leur hausse pour une quatrième séance consécutive vendredi, soutenues par des chiffres industriels allemands meilleurs que prévu, indiquant un renforcement de la demande intérieure.

    L’office fédéral de la statistique d’Allemagne a annoncé que les commandes industrielles avaient augmenté de 1,5 % en octobre, dépassant largement les prévisions d’un modeste gain de 0,3 %. Bien que la progression soit plus faible que la hausse révisée de 2,0 % enregistrée en septembre, elle représente malgré tout une performance mensuelle solide. Sur un an, les commandes ont reculé de 0,7 %, mieux que la baisse de 3,4 % enregistrée en septembre.

    Les données révisées d’Eurostat ont également apporté une note positive. Elles montrent que l’économie de la zone euro a connu une croissance plus robuste que prévu au troisième trimestre, soutenue par des dépenses publiques plus fortes et une progression des investissements. Le PIB a augmenté de 0,3 % d’un trimestre à l’autre, contre 0,1 % au trimestre précédent et une première estimation de 0,2 %.

    Les investisseurs attendent désormais les données clés sur l’inflation américaine attendues plus tard dans la journée, susceptibles d’influencer la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale la semaine prochaine.

    En fin de matinée, le DAX allemand gagnait 0,9 %, le CAC 40 français avançait de 0,3 % et le FTSE 100 britannique progressait de 0,1 %.

    Du côté des entreprises, Ocado (LSE:OCDO) a bondi après avoir annoncé qu’elle recevrait un paiement unique de 350 millions de dollars de Kroger, suite à la décision du groupe américain de fermer trois centres de distribution automatisés et d’abandonner un projet à Charlotte, en Caroline du Nord.

    À Paris, Airbus (EU:AIR) a également progressé après avoir indiqué avoir livré 72 appareils en novembre.

    En revanche, Swiss Re (TG:SR9) a nettement reculé, le réassureur étant sous pression après la présentation de ses objectifs financiers pour 2026.

  • Tesla lance en Europe une version moins chère de la Model 3 afin de stimuler la demande

    Tesla lance en Europe une version moins chère de la Model 3 afin de stimuler la demande

    Tesla (NASDAQ:TSLA) a dévoilé vendredi une nouvelle version à prix réduit de sa Model 3 en Europe, plusieurs mois après son lancement aux États-Unis, selon les informations publiées sur le site de l’entreprise.

    Le constructeur de véhicules électriques indique que cette nouvelle Model 3 Standard vise à renforcer la demande sur le marché européen.

    Cette initiative suit le lancement, en octobre, d’une version moins coûteuse du crossover Model Y en Europe. Tesla cherche à préserver sa position alors que les concurrents européens et chinois multiplient les offres de véhicules électriques plus abordables sur le continent.

    D’après les prix affichés sur le site de Tesla, la nouvelle Model 3 Standard est proposée à 37.970 € (44.299,60 $) en Allemagne, à 330.056 couronnes norvégiennes (32.698 $) en Norvège et à 449.990 couronnes suédoises (47.820 $) en Suède.

  • Le WTI se dirige vers des gains hebdomadaires, soutenu par les attentes de baisse des taux de la Fed et les tensions croissantes avec le Venezuela

    Le WTI se dirige vers des gains hebdomadaires, soutenu par les attentes de baisse des taux de la Fed et les tensions croissantes avec le Venezuela

    Le West Texas Intermediate semblait en bonne voie pour terminer la semaine en hausse vendredi, porté par l’anticipation d’une réduction des taux par la Réserve fédérale, par la montée des tensions entre les États-Unis et le Venezuela, ainsi que par l’absence d’avancées dans les discussions de paix à Moscou. Malgré cela, les deux principaux contrats pétroliers ont légèrement reculé par rapport à la veille.

    À 07h45 GMT, le Brent reculait de 3 cents, soit 0,05%, à 63,23 dollars le baril, restant pratiquement inchangé sur la semaine. Le WTI américain cédait 10 cents, ou 0,17%, à 59,57 dollars, tout en affichant un gain hebdomadaire d’environ 1,7% — son deuxième gain hebdomadaire consécutif.

    «Le marché évalue l’impact de la baisse des exportations du CPC et quelques nouvelles positives du côté de la demande, avec une possible baisse des taux de la Fed», a déclaré Anh Pham, spécialiste senior de la recherche chez LSEG, évoquant la réduction des flux pétroliers du Kazakhstan après une attaque ukrainienne de drones contre l’installation de chargement en mer Noire du Caspian Pipeline Consortium.

    Les deux contrats avaient terminé la séance précédente en hausse d’environ 1%.

    Selon un sondage Reuters réalisé du 28 novembre au 4 décembre, 82% des économistes interrogés anticipent une réduction de 25 points de base lors de la réunion de la Fed la semaine prochaine — une décision qui pourrait soutenir la croissance économique et renforcer la demande de pétrole.

    «À l’avenir, les facteurs liés à l’offre restent importants. Un accord de paix avec la Russie apporterait davantage de barils sur le marché et ferait probablement baisser les prix», a indiqué Pham.
    «En revanche, toute escalade géopolitique fera monter les prix. L’OPEP+ a accepté de maintenir la production stable jusqu’au début de l’année prochaine, ce qui apporte également un soutien aux prix», a-t-il ajouté.

    Les marchés se préparent également à une éventuelle opération militaire américaine au Venezuela, après que le président Donald Trump a déclaré à la fin de la semaine dernière que les États-Unis commenceraient à agir contre les trafiquants de drogue vénézuéliens «très bientôt».

    Rystad Energy a indiqué dans une note qu’une telle intervention pourrait mettre en péril les 1,1 million de barils par jour de production pétrolière du Venezuela, qui approvisionnent principalement la Chine.

    Les prix ont aussi été soutenus cette semaine par l’échec des discussions à Moscou entre les États-Unis et la Russie, qui n’ont abouti à aucun progrès susceptible de permettre le retour du pétrole russe sur le marché mondial.

    Ces éléments ont compensé l’effet d’un surplus croissant. Selon un document consulté jeudi par Reuters, l’Arabie saoudite a réduit ses prix de vente du brut Arab Light pour l’Asie à leur plus bas niveau en cinq ans.

  • L’or progresse alors que le dollar s’affaiblit et que les marchés anticipent un assouplissement de la Fed

    L’or progresse alors que le dollar s’affaiblit et que les marchés anticipent un assouplissement de la Fed

    Les prix de l’or ont augmenté lors des échanges asiatiques vendredi, soutenus par un dollar plus faible et par des attentes solides selon lesquelles la Réserve fédérale pourrait réduire les taux d’intérêt la semaine prochaine. Les investisseurs attendent également la publication d’un indicateur clé de l’inflation plus tard dans la journée.

    L’or au comptant gagnait 0,5% à 4 227,88 $ l’once à 02h28 ET (07h28 GMT), tandis que les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en février reculaient de 0,3% à 4 256,95 $.

    L’or se renforce avec les paris sur un assouplissement ; le PCE en ligne de mire

    L’indice du dollar évoluait près d’un creux de cinq semaines après de nouveaux replis, les marchés évaluant à 88% la probabilité d’une baisse de 25 points de base lors de la réunion de la Fed des 9–10 décembre, avec des réductions supplémentaires envisagées début 2025.

    La faiblesse du billet vert a soutenu la demande d’or, le rendant moins coûteux pour les acheteurs étrangers.

    Les données économiques récentes ont renforcé le scénario d’une politique monétaire plus souple, révélant des signes d’affaiblissement du marché du travail américain. Les demandes hebdomadaires d’indemnités chômage ont chuté de 27 000 à 191 000 — leur plus bas niveau depuis septembre 2022 — et le rapport ADP publié mercredi a montré une baisse de 32 000 emplois, la plus importante en plus de deux ans.

    Les regards se tournent maintenant vers l’indice des prix PCE, la mesure de l’inflation privilégiée par la Fed. Une lecture modérée pourrait soutenir non seulement un assouplissement en décembre, mais aussi potentiellement davantage de réductions en 2025.

    Toutefois, la hausse des rendements des bons du Trésor américain agit comme un contrepoids, augmentant le coût d’opportunité de la détention d’or, qui ne rapporte pas d’intérêt.

    Les métaux industriels montent ; le cuivre bondit de 2%

    Le dollar plus faible a également stimulé les autres métaux précieux et industriels.

    Les contrats à terme sur l’argent ont progressé de 2,2% à 58,77 $ l’once, tandis que le platine a augmenté de 0,8% à 1 673,60 $.

    Le cuivre a mené les gains : les contrats de référence sur le LME ont grimpé de 2,1% à 11 675,20 $ la tonne, et les contrats américains ont dépassé les +2% à 5,47 $ la livre.

  • Le dollar recule avant la publication du PCE ; l’euro s’approche d’un sommet de trois semaines

    Le dollar recule avant la publication du PCE ; l’euro s’approche d’un sommet de trois semaines

    Le dollar américain s’est légèrement affaibli vendredi, poursuivant sa récente baisse alors que les marchés attendent un rapport majeur sur l’inflation susceptible de renforcer les attentes d’une baisse des taux par la Réserve fédérale la semaine prochaine.

    À 04h10 ET (09h10 GMT), l’indice du dollar — qui mesure le billet vert face à six grandes devises — reculait de 0,1% à 98,872, se dirigeant vers une perte hebdomadaire d’environ 0,5% et flirtant avec un creux de cinq semaines.

    Le marché se tourne vers le PCE

    Le dollar a été mis sous pression ces derniers jours alors que les investisseurs se positionnent pour un éventuel assouplissement monétaire de la Fed, notamment après des signes de faiblesse sur le marché de l’emploi. Mais l’image reste floue après le long shutdown du gouvernement américain, qui a repoussé la publication du rapport mensuel sur l’emploi. Les opérateurs se concentrent donc sur le déflateur PCE — un indicateur d’inflation privilégié par la Fed — même si les données datent de septembre.

    Les marchés attribuent environ 86% de probabilité à une baisse des taux mercredi prochain, avec éventuellement d’autres réductions en 2025, selon LSEG.

    Les traders surveillent aussi la possibilité que le président Donald Trump nomme le conseiller économique Kevin Hassett pour remplacer Jerome Powell l’année prochaine.

    Dans une note, ING a déclaré : « Pour le big dollar, il reste légèrement sous pression en raison de l’idée que la Fed baissera les taux la semaine prochaine et que l’arrivée de Kevin Hassett en tant que président de la Fed rendra d’une certaine manière la Fed plus dovish ».

    L’euro progresse avant les chiffres de croissance de la zone euro

    La paire EUR/USD a gagné 0,1% à 1,1654, se rapprochant du pic de trois semaines de 1,1682 observé jeudi.

    Les commandes industrielles allemandes ont fortement augmenté en octobre, progressant de 1,5% sur un mois, bien au-dessus des attentes de +0,4%.

    La publication finale du PIB du troisième trimestre de la zone euro est attendue plus tard dans la journée, avec une confirmation prévue d’une croissance annuelle de 1,4% et trimestrielle de 0,2%.

    ING a ajouté : « Nous avons un léger biais selon lequel EUR/USD pourrait évoluer vers 1,1700/1730 et continuer à trouver du soutien dans la zone 1,1630/40 ».

    La paire GBP/USD a augmenté de 0,1% à 1,3348, se rapprochant du sommet de six semaines de 1,3385. La livre sterling bénéficie encore d’une certaine demande après le budget de la semaine dernière malgré un contexte économique difficile.

    Selon Halifax, les prix immobiliers britanniques sont restés stables en novembre après une hausse de 0,5% en octobre.

    ING a commenté : « La livre continue de bien se comporter. Nous doutons que cela reflète une réévaluation majeure du risque souverain britannique, bien que nous notons que le spread swap des Gilts à 10 ans a conservé son léger resserrement et s’établit désormais à 48 pb. Il était à 58 pb fin septembre. Nous préférons voir le rally actuel de la livre comme un short squeeze ».

    La Banque du Japon sous les projecteurs

    En Asie, USD/JPY a reculé de 0,2% à 154,74, alors que les anticipations d’une hausse des taux par la Banque du Japon en décembre se renforcent. Selon Reuters, le gouvernement serait davantage disposé à envisager une telle décision, tandis que les récents commentaires du gouverneur Kazuo Ueda ont été perçus comme moins accommodants.

    USD/CNY est resté stable à 7,0704, tandis que AUD/USD a progressé de 0,3% à 0,6634, le dollar australien se dirigeant vers un gain hebdomadaire d’environ 1,3%.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les marchés se renforcent avant des données clés aux États-Unis ; Netflix et Warner Bros en discussions exclusives

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les marchés se renforcent avant des données clés aux États-Unis ; Netflix et Warner Bros en discussions exclusives

    Les contrats à terme sur les indices américains étaient orientés à la hausse vendredi, les investisseurs se positionnant avant la publication — retardée mais très attendue — d’un indicateur majeur d’inflation. Parallèlement, un nouvel indice sur la confiance des consommateurs sera scruté de près. Selon plusieurs médias, Netflix (NASDAQ:NFLX) serait par ailleurs engagé dans des négociations exclusives pour racheter des actifs clés de Warner Bros Discovery (NASDAQ:WBD), une transaction qui pourrait bouleverser le paysage hollywoodien.

    Les futures progressent légèrement

    Les futures américains ont avancé modestement alors que les opérateurs attendaient un rapport d’inflation crucial susceptible d’influencer la décision de la Fed la semaine prochaine.

    À 03h03 ET, les futures du Dow gagnaient 27 points (+0,1%), ceux du S&P 500 grimpaient de 17 points (+0,2%), et le Nasdaq 100 progressait de 116 points (+0,5%).

    Jeudi, le S&P 500 et le Nasdaq Composite avaient terminé en hausse, tandis que le Dow Jones avait sous-performé.

    Les marchés ont également analysé le recul des nouvelles demandes d’allocations chômage à leur plus bas niveau depuis 2022, ainsi qu’une estimation du Chicago Fed plaçant le taux de chômage autour de 4,4% en novembre.

    Avec le récent shutdown ayant retardé plusieurs publications, investisseurs et décideurs s’appuient davantage sur des données secondaires pour évaluer la situation du marché du travail — un élément central pour la trajectoire des taux de la Fed.

    Le rapport PCE attendu

    Même si le débat s’est récemment concentré sur l’affaiblissement de l’emploi, l’inflation revient sur le devant de la scène avec la publication de l’indice des prix PCE. Cet indicateur est régulièrement utilisé par la Fed pour analyser les pressions inflationnistes.

    Excluant l’alimentation et l’énergie, l’indice PCE « de base » devrait rester à 2,9% sur un an et 0,2% sur un mois en septembre. Cependant, les chiffres étant datés — en raison du shutdown — leur actualité est réduite.

    Le report du rapport mensuel sur l’emploi signifie que les données PCE, ainsi que les chiffres du revenu et de la consommation, feront partie des dernières informations majeures avant la réunion cruciale des 9–10 décembre. Les attentes restent fortes pour une nouvelle baisse des taux de 25 points de base.

    Indicateur de confiance de l’Université du Michigan

    L’enquête de l’Université du Michigan sera également publiée. Les analystes d’ING ont déclaré qu’elle serait « plus opportune » que le PCE et anticipent une légère amélioration du moral des ménages.

    L’indicateur avait chuté début novembre à un creux de trois ans et demi, les consommateurs étant préoccupés par l’impact du shutdown. L’université a également noté que les ménages les plus aisés avaient une vision plus positive grâce à la « vigueur des marchés boursiers ».

    Netflix en discussions exclusives avec Warner Bros Discovery

    Selon des informations médiatiques, Netflix aurait engagé des discussions exclusives pour acquérir les studios de cinéma et de télévision de Warner Bros Discovery ainsi que ses principaux actifs de streaming. L’entreprise aurait proposé 28 dollars par action pour ces divisions, qui incluent HBO et DC Comics.

    Une telle opération ferait de Netflix un acteur dominant, avec un accès à des franchises comme « Game of Thrones » et « Harry Potter ».

    Warner Bros aurait reçu de nouvelles offres de Netflix, Paramount Skydance et Comcast après une première série de propositions. Le Wall Street Journal estime qu’un accord pourrait être annoncé sous peu.

    En post-séance, le titre Warner Bros progressait, tandis que Netflix reculait légèrement.

    Le pétrole se stabilise

    Les prix du pétrole se sont stabilisés vendredi après leur hausse de la veille, portés par le manque d’avancées diplomatiques concernant la guerre en Ukraine et par les attentes d’une baisse des taux américains.

    Le Brent évoluait autour de 63,25 dollars le baril, tandis que le WTI reculait de 0,1% à 59,59 dollars.

    Les deux contrats ont gagné près de 1% jeudi. Le Brent reste stable sur la semaine, mais le WTI s’achemine vers une hausse d’environ 1,5%.

    L’absence de progrès dans les discussions États-Unis–Russie réduit l’espoir d’un assouplissement proche des sanctions sur le pétrole russe, maintenant une prime de risque dans les prix.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent légèrement avant la publication des données d’inflation américaines

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent légèrement avant la publication des données d’inflation américaines

    Les marchés européens ont affiché de petites hausses vendredi, portés par un sentiment globalement positif alors que les investisseurs attendent la publication différée de l’indicateur d’inflation privilégié par la Réserve fédérale — un élément clé avant la réunion de politique monétaire prévue la semaine prochaine.

    À 08h10 GMT, le DAX allemand gagnait 0,2%, le CAC 40 français avançait de 0,2% et le FTSE 100 britannique progressait de 0,1%.

    L’attention se tourne vers l’inflation américaine avant la Fed

    La Fed se réunira la semaine prochaine, et les anticipations d’une baisse des taux restent solides, soutenant l’appétit pour le risque au niveau mondial. Cela malgré une chute inattendue des demandes d’allocations chômage américaines jeudi, tombées à leur plus bas niveau en trois ans — un phénomène que les économistes attribuent surtout aux effets saisonniers de Thanksgiving.

    L’état du marché du travail demeure un enjeu central pour les responsables de la Fed, d’autant plus que le rapport ADP a révélé un recul inattendu des emplois privés en novembre. Plus tard dans la journée, la publication retardée du déflateur PCE — même s’il s’agit des données de septembre — apportera des informations supplémentaires sur la dynamique de l’inflation.

    Les attentes d’une baisse de 25 points de base ont grimpé rapidement ces deux dernières semaines : les marchés intègrent désormais une probabilité de 88%, selon l’outil FedWatch du CME.

    Les commandes industrielles allemandes dépassent les attentes

    En Europe, les commandes industrielles allemandes ont augmenté plus fortement que prévu en octobre, progressant de 1,5 % sur un mois, alors que le consensus visait +0,4 %, selon les données de l’office fédéral de la statistique.

    Malgré ce chiffre encourageant, la reprise économique de l’Allemagne devrait rester modérée en 2026 face au ralentissement du commerce mondial, selon une prévision publiée vendredi par l’Institut économique allemand (IW). L’organisation table sur une croissance du PIB réel de 0,1 % en 2025 après deux années de contraction, puis sur un rebond plus marqué de 0,9 % en 2026.

    La zone euro publiera plus tard dans la journée la lecture finale du PIB du troisième trimestre, censée confirmer une croissance annuelle de 1,4 % et une hausse trimestrielle de 0,2 %.

    La Banque centrale européenne se réunira également ce mois-ci, mais contrairement à la Fed, elle devrait maintenir ses taux inchangés lors de sa dernière réunion de l’année.

    Swiss Re prévoit un bénéfice plus élevé en 2026

    Côté entreprises, Swiss Re (TG:SR9) a annoncé viser un bénéfice net plus important en 2026 et a lancé un programme de rachat d’actions de 500 millions de dollars. Le réassureur zurichois prévoit environ 4,5 milliards de dollars de bénéfice net en 2026, légèrement au-dessus des plus de 4,4 milliards attendus pour l’exercice en cours.

    Le pétrole reste ferme grâce aux tensions géopolitiques et aux attentes liées à la Fed

    Les cours du pétrole se sont stabilisés vendredi, préservant les gains de la veille alors que l’absence de progrès dans les discussions États-Unis–Russie sur la guerre en Ukraine et les perspectives de baisse des taux américains renforcent le sentiment du marché.

    Le Brent avançait de 0,1 % à 63,34 dollars le baril, tandis que le WTI progressait de 0,1 % à 57,69 dollars.

    Les deux indices avaient gagné près de 1 % jeudi. Sur la semaine, le Brent devrait clôturer quasi stable, tandis que le WTI s’oriente vers une hausse de 1,5 %, sa deuxième consécutive.

    Le manque d’avancées diplomatiques concernant la guerre en Ukraine réduit la probabilité d’un assouplissement prochain des sanctions contre le pétrole russe, maintenant un premium de risque dans les prix.

  • Getlink enregistre une nouvelle baisse du trafic en novembre

    Getlink enregistre une nouvelle baisse du trafic en novembre

    Getlink SE (EU:GET) a indiqué que ses chiffres de trafic pour novembre restent en repli, les volumes de camions ayant reculé de 7 % sur un an — un taux identique à celui observé en octobre. Depuis le début de l’année, le trafic de poids lourds demeure inférieur de 3 %.

    L’entreprise a précisé qu’une partie de cette baisse provient de « la faiblesse prolongée du secteur automobile », reconnaissant explicitement les difficultés propres à cette industrie.

    L’activité des navettes passagers a également diminué, reculant de 3 % par rapport à l’an dernier. Ce repli constitue un renversement par rapport à la hausse de 4 % observée en octobre et contraste avec la progression de 2 % enregistrée depuis le début de l’année.

    La mise à jour de novembre met en évidence un affaiblissement plus large des conditions économiques, qui continue de peser sur la demande pour les services de transport transmanche de Getlink.

  • Airbus livre 72 avions en novembre et fait face à un objectif ambitieux pour décembre

    Airbus livre 72 avions en novembre et fait face à un objectif ambitieux pour décembre

    Airbus (EU:AIR) a annoncé vendredi avoir livré 72 appareils en novembre, portant le total des livraisons en 2025 à 657 avions. Ce volume mensuel intervient après ce que le PDG Guillaume Faury a décrit comme une période faible en raison d’un problème industriel ayant temporairement perturbé les opérations.

    Alors qu’il ne reste plus qu’un mois avant la fin de l’année, Airbus doit désormais livrer 133 appareils en décembre pour atteindre son objectif annuel révisé de 790 avions. Réaliser un tel volume représenterait l’un des taux de livraison mensuels les plus élevés de l’histoire du constructeur, qui s’efforce encore de surmonter les difficultés de production ayant pesé sur son calendrier de livraisons tout au long de 2025.