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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en légère hausse ; la présidente de la BCE Lagarde doit s’exprimer

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en légère hausse ; la présidente de la BCE Lagarde doit s’exprimer

    Les marchés boursiers européens ont évolué en légère hausse mercredi, alors que les investisseurs analysaient les derniers indicateurs d’activité en attendant un discours de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, prévu plus tard dans la journée.

    À 08h05 GMT, l’indice DAX en Allemagne progressait de 0,4 % et le CAC 40 en France gagnait 0,1 %, tandis que le FTSE 100 au Royaume-Uni reculait de 0,1 %.

    Tonalité positive durant la nuit

    Les marchés européens ont bénéficié mercredi d’un soutien globalement positif des places asiatiques, les investisseurs continuant d’intégrer la probabilité croissante d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine la semaine prochaine.

    Wall Street a également terminé sur une légère hausse, portée par le secteur technologique.

    Décembre est historiquement un mois favorable pour les actions, et de nouveaux gains sont possibles alors que les investisseurs se tournent vers la réunion de la Fed, où une baisse de 25 points de base est désormais anticipée à 85 %.

    La présidente de la BCE doit parler plus tard

    En Europe, Christine Lagarde prononcera un discours dans la journée, et les investisseurs examineront attentivement ses propos pour déceler des indices sur l’orientation future des taux d’intérêt.

    L’inflation de la zone euro a légèrement accéléré à 2,2 % le mois dernier, contre 2,1 % en octobre, une hausse modérée qui reste proche de la cible de 2 % de la BCE.

    «We have practically achieved (our goal), and the inflation rate will continue to fluctuate around this value in the near future», a déclaré Joachim Nagel, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE et président de la Bundesbank, au magazine allemand Stern mardi.

    Les indices PMI composites de la zone euro pour novembre doivent également être publiés dans la journée et devraient indiquer une amélioration progressive de la conjoncture.

    Inditex annonce une hausse de son chiffre d’affaires

    Dans le secteur européen des entreprises, Inditex, le plus grand détaillant de vêtements coté au monde, a annoncé une hausse de 10,6 % de son chiffre d’affaires sur les quatre semaines jusqu’au 1er décembre, démontrant sa résilience face au ralentissement de la demande qui touche une grande partie du secteur de la mode.

    Le groupe allemand Hugo Boss (TG:BOSS) a indiqué viser une marge opérationnelle d’environ 12 % à moyen-long terme dans le cadre de sa réorganisation stratégique.

    Airbus (EU:AIR) a abaissé son objectif de livraisons d’avions commerciaux pour 2025 à environ 790 appareils, en raison d’un problème de qualité sur les panneaux de fuselage affectant la ligne A320.

    Les prix du pétrole légèrement en hausse

    Les prix du pétrole ont augmenté mercredi, un accord immédiat pour mettre fin à la guerre en Ukraine semblant peu probable, ce qui maintient des risques persistants sur l’offre.

    Le Brent a progressé de 0,5 % à 62,74 dollars le baril, tandis que le brut américain WTI a augmenté de 0,5 % à 58,94 dollars.

    La Russie et les États-Unis n’ont trouvé aucun terrain d’entente sur un éventuel accord de paix après une longue réunion mardi soir entre le président russe Vladimir Poutine et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner.

    Les marchés pétroliers attendent l’issue de ces discussions pour savoir si un accord pourrait entraîner la levée des sanctions sur les entreprises russes et libérer une partie de l’offre actuellement restreinte.

    La hausse des stocks américains a également accentué les inquiétudes sur un excédent de brut, après que l’API a signalé mardi une augmentation de 2,48 millions de barils pour la semaine du 28 novembre.

    Les données officielles de l’EIA sont attendues plus tard dans la journée.

  • Airbus attribue à Senior un contrat pluriannuel pour des composants aéronautiques

    Airbus attribue à Senior un contrat pluriannuel pour des composants aéronautiques

    Senior plc (LSE:SNR) a décroché un nouveau contrat pluriannuel avec Airbus (EU:AIR) pour la fourniture de pièces standards aéronautiques, a confirmé l’entreprise mercredi.

    L’accord couvre la conception, la qualification et la fabrication de composants standards destinés aux systèmes de transport de fluides. Ces pièces équiperont les programmes d’avions commerciaux monocouloirs et bicouloirs d’Airbus, avec en plus un potentiel significatif sur le marché des pièces de rechange et des opérations de maintenance.

    Les premières livraisons devraient débuter au premier trimestre 2026 depuis les sites européens de Senior. Les nouvelles gammes de produits renforceront les capacités du groupe dans les composants standards emboutis, formés et hautement techniques.

    Ce contrat représente une étape importante pour Senior et s’aligne avec la stratégie de « standard parts » mise en avant par la direction ces dernières années. L’accord fait suite à un travail préparatoire mené sur plusieurs années, et les analystes estiment qu’il existe encore un potentiel significatif de développement avec Airbus dans ce domaine.

    La montée en cadence complète de la production est prévue pour 2027. Le cours de l’action Senior se situe actuellement à 182,60 pence, et certains analystes maintiennent une recommandation d’achat assortie d’un objectif de cours de 230,00 pence, soit un potentiel de hausse d’environ 26 %.

  • American Express condamnée à une amende de 1,5 million d’euros par le régulateur français pour violations liées aux cookies

    American Express condamnée à une amende de 1,5 million d’euros par le régulateur français pour violations liées aux cookies

    American Express (NYSE:AXP) a écopé d’une amende de 1,5 million d’euros infligée par la CNIL, l’autorité française de protection des données, pour non-respect des règles encadrant l’utilisation des cookies.

    La sanction fait suite à des contrôles menés en janvier 2023, au cours desquels le régulateur a identifié plusieurs manquements dans les pratiques de gestion des données de l’entreprise. Selon la CNIL, American Express a déposé des cookies sur les appareils des utilisateurs sans recueillir au préalable un consentement valide.

    L’autorité a également constaté que l’entreprise continuait d’installer des cookies même lorsque les utilisateurs les avaient explicitement refusés. Les enquêteurs ont en outre relevé qu’American Express poursuivait la lecture des données issues des cookies malgré le retrait du consentement initial par certains utilisateurs.

    La CNIL a conclu que ces pratiques étaient contraires aux exigences françaises en matière de consentement aux cookies, ce qui a conduit à la sanction financière.

  • Le secteur privé de la zone euro atteint son rythme de croissance le plus rapide en deux ans et demi

    Le secteur privé de la zone euro atteint son rythme de croissance le plus rapide en deux ans et demi

    L’économie du secteur privé de la zone euro s’est renforcée en novembre, enregistrant son rythme d’expansion le plus élevé depuis le milieu de l’année 2023, selon les dernières données PMI publiées mercredi par HCOB.

    L’indice HCOB Eurozone Composite PMI Output est monté à 52,8 en novembre, contre 52,5 le mois précédent, marquant un sixième mois consécutif de progression et son niveau le plus haut depuis mai 2023. L’indicateur a également dépassé sa moyenne de long terme de 52,4.

    Les deux grands secteurs ont contribué à l’amélioration, même si les services ont nettement surperformé l’industrie manufacturière. L’indice d’activité du secteur des services a progressé à 53,6 contre 53,0 en octobre, atteignant un sommet de 30 mois. À l’inverse, la croissance de la production manufacturière a ralenti pour atteindre son niveau le plus faible en neuf mois.

    Les cinq pays disposant de données composites ont tous signalé une expansion. L’Irlande a enregistré sa plus forte croissance en trois ans et demi, tandis que l’Espagne a affiché la deuxième meilleure performance, bien qu’en léger recul par rapport au pic d’octobre 2025. L’Italie a connu sa croissance d’activité la plus forte depuis avril 2023, et la France a renoué avec l’expansion pour la première fois en 15 mois. En Allemagne, la croissance s’est poursuivie mais à un rythme plus mesuré qu’au sommet de 29 mois observé en octobre.

    Les nouvelles commandes ont continué d’augmenter pour le quatrième mois consécutif, atteignant de nouveau le pic de deux ans et demi observé en octobre. Cette hausse a été entièrement portée par les services, alors que les commandes manufacturières ont légèrement reculé.

    L’emploi a progressé pour la huitième fois en neuf mois, mais à un rythme très modéré. Les créations de postes sont venues uniquement des entreprises de services, tandis que l’industrie a réduit ses effectifs au rythme le plus rapide depuis avril.

    La confiance des entreprises s’est améliorée dans les deux secteurs, bien qu’elle demeure inférieure à la tendance de long terme. L’inflation des coûts d’input a accéléré pour atteindre un sommet de huit mois, tirée par la hausse des coûts des services et par une reprise des prix d’achat dans l’industrie. En revanche, l’inflation des prix de vente est tombée à un creux de six mois.

    Le chef économiste de Hamburg Commercial Bank, Dr Cyrus de la Rubia, a déclaré :
    « Le secteur des services dans la zone euro montre des signes clairs de reprise. La solide performance du secteur des services a même suffi à compenser la faiblesse du secteur manufacturier, ce qui signifie que la production économique dans la zone euro a augmenté légèrement plus vite en novembre que le mois précédent. »

    Il a ajouté que le secteur des services est désormais en croissance depuis six mois consécutifs et que l’ampleur géographique de la reprise soutient une performance globalement robuste. Pour l’année à venir, il anticipe un soutien provenant de la politique budgétaire expansionniste de l’Allemagne ainsi que de la croissance économique soutenue de l’Espagne.

  • Le secteur français des services renoue avec la croissance après 14 mois de repli

    Le secteur français des services renoue avec la croissance après 14 mois de repli

    L’économie des services en France est repassée en zone de croissance en novembre, mettant fin à une période de baisse continue depuis août 2024, selon les dernières données PMI de l’HCOB.

    L’indice HCOB France Services PMI Business Activity est monté à 51,4 en novembre, contre 48,0 en octobre, atteignant ainsi son niveau le plus élevé depuis 15 mois et dépassant le seuil de 50,0 qui sépare croissance et contraction.

    Ce retournement met fin à quatorze mois consécutifs de recul de l’activité dans les services. L’amélioration a été soutenue par un regain des nouvelles commandes — la première hausse depuis août 2024 — grâce à une demande plus forte provenant aussi bien de nouveaux clients que de la clientèle existante.

    L’activité à l’export s’est également améliorée, les commandes internationales se stabilisant après plusieurs mois de fortes contractions.

    Cependant, certains indicateurs sont restés en demi-teinte. L’emploi dans les services a reculé pour la première fois depuis juillet, bien que légèrement, les entreprises évoquant des démissions et une baisse du nombre de contrats à durée déterminée.

    Le climat des affaires est resté faible par rapport aux standards historiques. Malgré un certain optimisme lié à de potentiels gains de clientèle, au lancement de nouveaux produits et à des projets de recrutement, la confiance globale est demeurée modérée.

    Les pressions concurrentielles ont limité la capacité des entreprises à augmenter leurs prix. Les prix de vente sont restés quasi inchangés, alors même que les coûts d’entrée accéléraient, notamment pour les salaires, l’énergie et les matières premières.

    À l’échelle nationale, la tendance générale a suivi le même schéma : l’indice HCOB France Composite PMI Output — qui regroupe services et industrie — est passé de 47,7 en octobre à 50,4 en novembre, indiquant la première expansion du secteur privé depuis août 2024. L’industrie, toutefois, a continué de peser sur l’ensemble, avec une production en baisse au rythme le plus rapide depuis neuf mois.

    « L’amélioration des services est encourageante, mais il reste à savoir s’il s’agit d’un simple sursaut ponctuel ou du début d’un redressement durable », a déclaré Jonas Feldhusen, économiste junior à Hamburg Commercial Bank.
    « Si le gouvernement parvient à conclure un compromis budgétaire et à réduire l’incertitude politique, la consommation des ménages et l’investissement des entreprises pourraient bénéficier d’un environnement politique plus stable. »

    Les données de l’enquête ont été recueillies entre le 12 et le 25 novembre.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les actions américaines devraient ouvrir en hausse, portées par le rebond du Bitcoin et la vigueur des valeurs technologiques

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les actions américaines devraient ouvrir en hausse, portées par le rebond du Bitcoin et la vigueur des valeurs technologiques

    Les contrats à terme sur indices américains indiquent une ouverture modérément positive mardi, laissant penser que Wall Street pourrait tenter de rebondir après le repli de la veille.

    Le Bitcoin, en hausse de plus de 2 % après sa chute brutale de lundi, renforce l’appétit pour le risque, soutenant en particulier les valeurs technologiques. Oracle (NYSE:ORCL), Nvidia (NASDAQ:NVDA) et Broadcom (NASDAQ:AVGO) affichent une solide progression avant l’ouverture.

    L’activité globale devrait toutefois rester prudente, les investisseurs attendant une série de statistiques économiques importantes au cours de la semaine.

    Mercredi, ADP publiera ses données sur l’emploi privé de novembre. Les économistes anticipent un modeste gain de 10 000 emplois, après +42 000 en octobre. Le rapport arrive juste avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale prévue la semaine prochaine.

    Les attentes d’une baisse des taux continuent d’augmenter : selon l’outil FedWatch du CME, les marchés attribuent désormais une probabilité de 87,4 % à une réduction de 25 points de base, contre 63 % il y a un mois.

    D’autres publications clés—activités du secteur des services, revenus et dépenses des ménages, et confiance des consommateurs—pourraient orienter davantage le marché à l’approche de la mi-décembre.

    Lundi, malgré une tentative de stabilisation en milieu de séance, les principaux indices ont repris leur baisse, terminant nettement dans le rouge :

    • Dow Jones : -427,09 points (-0,9 %) à 47 289,33
    • Nasdaq : -89,76 points (-0,4 %) à 23 275,92
    • S&P 500 : -36,46 points (-0,5 %) à 6 812,63

    Le recul intervient après une semaine très positive, les indices ayant enchaîné cinq séances consécutives de hausse et effacé la correction du début novembre. La séance de lundi a été marquée par des prises de bénéfices.

    L’optimisme récent lié aux taux, nourri par des commentaires accommodants de responsables de la Fed, pourrait être remis en question par les données économiques à venir.

    Lundi, l’enquête de l’ISM a montré un léger recul inattendu de son indice manufacturier, tombé à 48,2 contre 48,7. Le consensus attendait une hausse à 49,0.

    Les performances sectorielles ont été contrastées. Les services publics ont mené le repli, l’indice Dow Jones Utility Average chutant de 2,3 % à un plus bas de deux mois. Les valeurs biotech ont également souffert (-2,1 %). Les secteurs networking, santé et matériel informatique ont reculé, tandis que les valeurs énergétiques ont progressé dans le sillage de la hausse du pétrole brut.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent légèrement alors que les efforts de paix en Ukraine gagnent en intensité

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent légèrement alors que les efforts de paix en Ukraine gagnent en intensité

    Les actions européennes ont légèrement progressé mardi, les investisseurs suivant de près les avancées diplomatiques concernant la guerre en Ukraine ainsi que les prochaines données économiques américaines.

    Après des réunions entre responsables américains et une délégation ukrainienne en Floride, le président Volodymyr Zelenskyy a déclaré que la nouvelle proposition américaine pour mettre fin au conflit avec la Russie “semble meilleure.”
    Selon plusieurs médias, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, s’est rendu à Moscou pour présenter directement au président russe Vladimir Poutine une version révisée d’un plan de paix en 19 points.

    Du côté des indices, le DAX allemand a gagné 0,4%, tandis que le FTSE 100 britannique et le CAC 40 français ont chacun progressé de 0,2%.

    Sur le plan macroéconomique, les données préliminaires d’Eurostat ont montré une accélération inattendue de l’inflation en zone euro en novembre. Le taux est monté à 2,2%, alors que les économistes prévoyaient une stabilisation à 2,1%.

    Au Royaume-Uni, la Nationwide Building Society a signalé une hausse des prix de l’immobilier plus forte que prévu. Les prix ont augmenté de 1,8% sur un an en novembre—un ralentissement par rapport aux +2,4% d’octobre, mais néanmoins supérieur à la prévision de 1,4%.

    Parmi les valeurs en mouvement, Bayer (TG:BAYN) a bondi après que l’administration Trump a soutenu la tentative du groupe allemand de convaincre la Cour suprême américaine de limiter les litiges liés aux accusations selon lesquelles son herbicide Roundup provoquerait le cancer.

    Victrex (LSE:VCT) s’est également envolé après avoir dévoilé une croissance de 12% de ses volumes en 2025, renforçant sa position dans le domaine des polymères haute performance.

    Le groupe suisse Holcim (BIT:1HOLM) a progressé après avoir annoncé l’acquisition de trois entreprises au Royaume-Uni, en France et en Allemagne spécialisées dans le recyclage de matériaux issus de la démolition.

    Enfin, la société technologique ABB (BIT:1ABB) a grimpé après avoir finalisé l’achat de l’activité électronique de puissance de Gamesa Electric auprès de Siemens Gamesa en Espagne.

  • Apple pourrait faire face à des actions collectives dans l’UE concernant les frais de l’App Store après une décision clé de la Cour

    Apple pourrait faire face à des actions collectives dans l’UE concernant les frais de l’App Store après une décision clé de la Cour

    Apple Inc. (NASDAQ:AAPL) pourrait être confrontée à une vague de recours indemnitaires de type action collective dans toute l’Union européenne, après que la plus haute juridiction du bloc a statué que les utilisateurs peuvent engager des actions collectives aux Pays-Bas, quel que soit leur pays de résidence.

    Dans une décision rendue mardi, la Cour de justice de l’Union européenne a estimé qu’un tribunal d’Amsterdam est compétent pour examiner les plaintes déposées par les fondations Stichting Right to Consumer Justice et Stichting App Stores. Les groupes affirment que le système de commissions de l’App Store d’Apple — pouvant atteindre jusqu’à 30% par transaction — enfreint les règles de concurrence.

    Dans sa déclaration accompagnant la décision préliminaire, la Cour européenne a indiqué : “Les juridictions néerlandaises sont compétentes pour connaître d’une action représentative concernant la conduite présumée anticoncurrentielle d’Apple en relation avec son App Store destiné au marché néerlandais.”

    Cette décision pourrait ouvrir la voie à un plus vaste ensemble de poursuites coordonnées visant les politiques de l’App Store d’Apple dans l’UE.

  • Le pétrole reste stable alors que le marché évalue les risques géopolitiques sur l’offre

    Le pétrole reste stable alors que le marché évalue les risques géopolitiques sur l’offre

    Les prix du pétrole sont restés globalement inchangés mardi, les investisseurs évaluant les risques potentiels issus des frappes de drones ukrainiens contre des infrastructures énergétiques russes et de la montée des tensions entre les États-Unis et le Venezuela.

    À 09h03 GMT, les futures Brent reculaient de 19 cents (0,3%) à 62,98 $ le baril, tandis que le WTI américain perdait 12 cents (0,2%) pour s’établir à 20 $ le baril.
    Les deux références avaient progressé de plus de 1% lundi, le WTI flirtant avec un sommet de deux semaines.

    Ole Hansen, responsable de la stratégie sur les matières premières chez Saxo Bank, a indiqué que même si les prix à court terme restent confinés dans une fourchette étroite, la prime de risque géopolitique recommence à augmenter, notamment autour de la mer Noire et du Venezuela.
    Il a ajouté : “À part cela, la surabondance d’offre attendue mais toujours insaisissable reste un point clé qui empêche pour l’instant tout rebond significatif.”

    La perspective d’approvisionnement s’est compliquée lundi après que le Caspian Pipeline Consortium a annoncé avoir repris les expéditions depuis l’un de ses points de chargement en mer Noire, après la grave attaque de drones ukrainiens du 29 novembre.

    Les tensions se sont encore accentuées après la déclaration du président américain Donald Trump, affirmant samedi que “l’espace aérien au-dessus et autour du Venezuela” devait être considéré comme fermé, augmentant l’incertitude sur le marché compte tenu du rôle majeur du pays dans la production mondiale.

    Les analystes surveillent également étroitement les avancées diplomatiques.
    Tamas Varga de PVM Oil Associates a déclaré : “L’attention est également portée sur les pourparlers de paix ukrainiens, qui pourraient aboutir à une hausse des exportations de pétrole brut et de produits pétroliers par la Russie, bien que ce processus risque d’être long.”

    Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a réaffirmé lundi que Kyiv privilégiait la souveraineté et de solides garanties de sécurité, soulignant que les questions territoriales restaient le point le plus difficile des discussions.

    Par ailleurs, l’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, accompagné de Jared Kushner, doit rencontrer mardi le président russe Vladimir Poutine afin d’examiner des pistes pour mettre fin au conflit.

    Dimanche, l’OPEP+ a confirmé une légère hausse de la production pour décembre et une pause dans les augmentations au premier trimestre de l’année prochaine, en raison des craintes croissantes d’un surplus mondial de pétrole.

  • L’or recule alors que les rendements américains repartent à la hausse; les investisseurs attendent la décision de la Fed

    L’or recule alors que les rendements américains repartent à la hausse; les investisseurs attendent la décision de la Fed

    Le prix de l’or a légèrement baissé lors des échanges asiatiques de mardi, pénalisé par la reprise des rendements des bons du Trésor américain, tandis que les investisseurs se montrent prudents à l’approche de plusieurs indicateurs économiques majeurs et de la très attendue décision de politique monétaire de la Réserve fédérale.

    L’or au comptant reculait de 0,4% à 4 213,97 $ l’once à 02h41 ET (06h41 GMT), après avoir atteint un sommet de six semaines lors de la séance précédente. Les contrats à terme sur l’or américain perdaient 0,7% à 4 245,55 $.

    L’or baisse avec la remontée des rendements

    Le repli est intervenu alors que les rendements des Treasuries américains à 10 ans se rapprochaient d’un plus haut de deux semaines, réduisant l’attrait pour un actif sans rendement comme l’or et atténuant l’optimisme lié aux attentes d’un prochain assouplissement monétaire de la Fed.

    Malgré ce recul, le sentiment général envers l’or reste constructif.

    Les marchés continuent d’anticiper une forte probabilité d’un nouveau réduction de taux la semaine prochaine, soutenue par un ralentissement de l’inflation et des signes d’affaiblissement du marché du travail.

    Un tel mouvement réduirait le coût d’opportunité lié à la détention de métal précieux, soutenant généralement les cours.

    Les investisseurs restent toutefois prudents avant plusieurs publications importantes.

    Cette semaine seront dévoilés les chiffres de l’emploi privé ADP de novembre ainsi que l’indice PCE de septembre, la mesure d’inflation privilégiée par la Fed — deux données susceptibles d’influer sur les anticipations de politique monétaire.

    L’incertitude liée à la future présidence de la Fed est également un facteur de nervosité.

    Le président Donald Trump a déclaré dimanche avoir choisi un candidat pour remplacer le président de la Fed Jerome Powell, sans divulguer son nom.

    Des articles de presse indiquent que Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison-Blanche, figurerait parmi les favoris.

    Métaux en baisse; l’argent recule après un record

    Les autres métaux précieux et industriels ont également évolué en territoire négatif, les marchés adoptant une position plus prudente avant la réunion de la Fed.

    • Les contrats à terme sur l’argent ont reculé de 2,1% à 57,88 $ l’once, après avoir atteint un record historique de 59,44 $ lundi.
    • Les futures sur le platine ont perdu 0,6% à 1 661,60 $.
    • Le cuivre LME a baissé de 0,3% à 11 228,20 $ la tonne.
    • Les futures sur le cuivre américain sont restés stables à 5,27 $ la livre.