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  • DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens inchangés, les investisseurs en attente des décisions des banques centrales

    DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens inchangés, les investisseurs en attente des décisions des banques centrales

    Les actions européennes ont évolué prudemment mardi, les grands indices peinant à trouver une direction claire alors que les investisseurs attendent une série de décisions importantes de politique monétaire au cours du dernier mois de l’année.

    À 03h05 ET (08h05 GMT), le DAX allemand et le FTSE 100 britannique gagnaient chacun 0,1%, tandis que le CAC 40 français reculait de 0,1%.

    La politique monétaire mondiale au centre de l’attention

    Les places européennes ont débuté décembre en territoire négatif lundi. Pourtant, les indices de la région restent bien orientés pour réaliser de solides performances annuelles, soutenus par la montée des anticipations d’une baisse des taux de la Fed dès la semaine prochaine.

    Le DAX et le FTSE 100 devraient terminer 2025 avec des hausses supérieures à 18%, tandis que le CAC 40, freiné par l’incertitude politique, s’achemine vers une progression plus modeste d’environ 10%.

    Les marchés évaluent désormais à 87,2% la probabilité d’une réduction de 25 points de base des taux américains, selon le CME FedWatch Tool. La Bank of England devrait également abaisser ses taux ce mois-ci compte tenu du ralentissement de l’inflation et de la faiblesse de la croissance, surtout après les hausses d’impôts annoncées lors du dernier Autumn Budget.

    Plus tard dans la journée, les investisseurs analyseront aussi les estimations rapides de l’inflation de la zone euro. La hausse annuelle est attendue légèrement au-dessus de l’objectif de la BCE, sans pour autant modifier les attentes d’un statu quo jusqu’en 2026.

    Les rachats d’actions devraient soutenir les marchés européens en 2026

    Outre la politique monétaire, les analystes de Barclays anticipent une dynamique solide du côté des entreprises l’année prochaine.

    Les sociétés européennes ont racheté pour 19,3 milliards d’euros de titres propres en novembre 2025 — un niveau proche des plus hauts depuis 2017 — selon une note publiée mardi. Les buybacks ont représenté 2,3% du volume total échangé, les entreprises du secteur énergétique et financier dépassant les 2,5% à elles seules.

    Les programmes du quatrième trimestre dépassent déjà les tendances historiques, et les perspectives pour 2026 sont importantes : près de 70% des autorisations de rachat pour l’année prochaine n’ont pas encore été utilisées. Barclays anticipe également environ 50 milliards d’euros de nouvelles annonces au premier trimestre.

    La banque prévoit une croissance de 8% du bénéfice par action pour les actions européennes en 2026, les secteurs automobile, télécoms et énergie affichant les meilleurs rendements de flux de trésorerie disponibles.

    Légère hausse des prix du pétrole

    Les prix du pétrole ont prolongé leurs gains de lundi, soutenus par les tensions géopolitiques et par l’incertitude quant à l’équilibre futur entre l’offre et la demande.

    Le Brent progressait de 0,1% à 63,20 $ le baril, tandis que le WTI gagnait 0,2% à 59,41 $. Les deux contrats avaient grimpé de plus de 1% lundi, le WTI revenant à un sommet de deux semaines.

    Les espoirs d’avancées dans les discussions sur l’Ukraine restent fragiles. Le président Volodymyr Zelenskiy a réaffirmé que les priorités de Kyiv sont la protection de la souveraineté et de solides garanties de sécurité, tout en reconnaissant que les différends territoriaux demeurent le principal obstacle. L’envoyé américain Steve Witkoff doit rencontrer les autorités russes mardi, même si une fin rapide d’un conflit qui approche ses quatre ans semble peu probable.

    Parallèlement, les tensions se sont ravivées entre Washington et Caracas après des signaux indiquant que les États-Unis pourraient durcir leurs restrictions envers le Venezuela, notamment via une fermeture potentielle de l’espace aérien, dans un pays considéré comme détenteur des plus grandes réserves mondiales de pétrole.

    Ce week-end, l’OPEP+ a confirmé une légère augmentation de la production pour décembre mais a décidé de suspendre tout nouveau relèvement au premier trimestre 2026 face aux risques croissants de surabondance de l’offre.

  • JPMorgan prévoit que les banques européennes continueront de surperformer en 2026 grâce à des fondamentaux solides et à une revalorisation du secteur

    JPMorgan prévoit que les banques européennes continueront de surperformer en 2026 grâce à des fondamentaux solides et à une revalorisation du secteur

    Selon les dernières prévisions sectorielles de JPMorgan, les banques européennes devraient prolonger leur surperformance en 2026, soutenues par un environnement macroéconomique stable, une forte génération interne de capital et une nouvelle amélioration des valorisations.

    La banque souligne que les établissements évoluent dans un contexte particulièrement favorable, marqué par une croissance robuste du PIB, une volatilité modérée et des taux directeurs de la BCE stables — un cadre propice à une croissance régulière du crédit et à une qualité d’actifs saine.

    “Nous abordons 2026 avec une vision positive, maintenue et reconfirmée, sur les banques européennes opérant dans un environnement ‘parfait’”, ont déclaré les analystes de JPMorgan dirigés par Kian Abouhossein.

    Les deux principaux moteurs cités sont un contexte macroéconomique porteur, avec une croissance du PIB en amélioration et des taux, une inflation et un chômage stables, ainsi qu’une forte dynamique opérationnelle, avec une hausse attendue de 5,5% par an des bénéfices avant provisions et une croissance des bénéfices de 9,7% jusqu’en 2027, soutenue notamment par les rachats d’actions.

    Les valorisations constituent également un élément clé de l’argument haussier. Le secteur se négocie à 8,9 fois les bénéfices 2027, un niveau jugé attractif au regard d’un RoTE attendu de 16,2%, qui implique un coût des fonds propres proche de 11%. JPMorgan s’attend à ce que ce coût tombe vers 10% en 2026, générant “au moins 12% de potentiel de hausse sur un an”.

    À plus long terme, la banque estime que le discount du secteur par rapport au marché européen devrait continuer à se réduire au fur et à mesure que les fondamentaux se renforcent.

    Le rapport note également que les banques bénéficient d’une levée opérationnelle positive, limitant la croissance des coûts à 1,7% par an, contre 3,6% pour les revenus. Les coussins de capital restent importants : le secteur peut absorber environ 268 points de base de provisions avant que les profits ne deviennent négatifs. Les rendements totaux pour les actionnaires — dividendes et rachats — devraient rester proches de 8% par an.

    Côté sélection de titres, JPMorgan privilégie toujours la solidité du capital et des valorisations attractives. Sa liste de valeurs préférées continue d’inclure Barclays (LSE:BARC), NatWest (LSE:NWG), Deutsche Bank (TG:DBK) et Société Générale (EU:GLE), auxquelles viennent s’ajouter Caixabank (TG:48CA), Standard Chartered (LSE:STAN) et Erste (TG:EBO).

    Les analystes indiquent qu’ils “continuent de préférer les banques européennes aux banques américaines”, bien que l’indice européen Stoxx 600 Banks ait surperformé l’indice américain KBW Nasdaq Bank Index de 40% depuis le début de l’année.

    Ils estiment en outre que le discount de 17% du P/E à deux ans par rapport aux banques américaines “est trop important”, soulignant que cet écart correspond davantage aux banques régionales américaines de moindre qualité, tandis que les grandes banques américaines se négocient autour de 11,7 fois les bénéfices 2027.

    Les risques potentiels mentionnés incluent des taux d’intérêt plus faibles que prévu, l’incertitude politique en France et une intensification de la concurrence pour les dépôts.

  • Le PDG de Louis Vuitton, Pietro Beccari, prendra la tête de la division mode de LVMH

    Le PDG de Louis Vuitton, Pietro Beccari, prendra la tête de la division mode de LVMH

    LVMH (EU:MC) a annoncé mardi que Pietro Beccari, actuellement directeur général de Louis Vuitton, dirigera désormais la division mode du groupe. À partir du 1er janvier, Beccari supervisera l’ensemble du portefeuille mode tout en conservant ses fonctions actuelles chez Louis Vuitton, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.

    Le conglomérat du luxe a également confirmé que Sidney Toledano, président-directeur général de LVMH Fashion Group, se retirera de ses responsabilités opérationnelles.

  • Le secteur sidérurgique européen devrait rebondir en 2026 avec une hausse des prix et des taux d’utilisation

    Le secteur sidérurgique européen devrait rebondir en 2026 avec une hausse des prix et des taux d’utilisation

    Selon Jefferies, l’industrie sidérurgique européenne devrait connaître une nette reprise en 2026 après avoir touché un point bas en 2025, avec des prix du hot-rolled coil (HRC) attendus autour de 750 $/t — soit plus de 100 $/t au-dessus du creux du troisième trimestre (650 $/t).

    Les prévisions actualisées du broker sont les suivantes :

    • ArcelorMittal (EU:MT) devrait enregistrer 8,3 milliards d’euros d’EBITDA en 2026, légèrement au-dessus du consensus de 8,2 milliards.
    • SSAB (TG:SKWC) atteindrait 13,2 milliards de SEK, contre un consensus de 13,1 milliards.
    • Voestalpine (TG:VAS) devrait générer 1,7 milliard d’euros, proche des 1,72 milliard du consensus.

    Ces estimations marquent un rebond par rapport aux creux attendus pour 2025 : 6,6 milliards d’euros, 10,2 milliards de SEK et 1,5 milliard d’euros.

    Les moteurs de la reprise

    Le catalyseur principal est la proposition de la Commission européenne du 7 octobre visant à :

    • réduire de 50% les quotas d’importation d’acier à 18,3 millions de tonnes ;
    • doubler les droits de douane sur les volumes hors quotas, les faisant passer de 25% à 50%.

    Ces mesures, applicables en juillet 2026, devraient réduire la part des importations de 25% à 15%, augmenter la production domestique de 10 millions de tonnes et relever les taux d’utilisation de 65–67% vers 80–85%.

    ArcelorMittal prévoit une diminution de 8 millions de tonnes des importations d’aciers plats et de 2 millions de tonnes des aciers longs.

    Autres facteurs favorables :

    • le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF/CBAM), opérationnel en janvier 2026, ajoutera 40–70 €/t au prix de l’acier importé ;
    • le programme d’investissement allemand de 500 milliards d’euros, susceptible d’augmenter la demande de 1–2% par an à partir de 2027.

    Sensibilité des résultats

    Selon Jefferies, une hausse de 50 €/t des prix pourrait accroître l’EBITDA 2026 de :

    • 20% pour ArcelorMittal
    • 13% pour SSAB
    • 15% pour Voestalpine
    • 57% pour Salzgitter (TG:SZG)
    • 24% pour ThyssenKrupp (BIT:1TKA)

    Un gain de 5% des volumes augmenterait l’EBITDA de 5% à 18%, Salzgitter étant le plus sensible.

    Situation du marché

    Au 1er décembre :

    • HRC US : 981,1 $/t
    • HRC Europe : 712,7 $/t
    • HRC export Chine : 457 $/t

    Le minerai de fer se négociait à 90,6 $/t, et le charbon coke premium à 172,6 $/t.

    ArcelorMittal a déjà relevé ses prix de livraison de décembre à 630 €/t, contre 560 €/t en juillet.

    Valorisation et dynamique boursière

    Les actions sidérurgiques européennes ont fortement progressé en 2025 :

    • ArcelorMittal : +41,3% YTD
    • SSAB : +50,7% YTD
    • Salzgitter : +65,2% YTD
    • Voestalpine : +58,5% YTD

    (à comparer à +14% pour le STOXX 600)

    Les multiples EV/EBITDA sont passés d’environ 3,5x à 5x, au-dessus de la moyenne décennale de 4,5x. Jefferies avertit que le marché valorise déjà un scénario de reprise en 2026 basé sur une hausse des prix supérieure à 100 $/t et une croissance des volumes de 3–5%.

    Pour que les actions continuent de progresser, de véritables révisions en hausse de l’EBITDA seront nécessaires.

    Pour 2026, Jefferies recommande SSAB dans l’acier carbone et Acerinox (BIT:1ACX) dans l’inox.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent après un solide mois de novembre

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent après un solide mois de novembre

    Les marchés européens ont ouvert en baisse lundi, reculant après une fin de mois de novembre dynamisée par l’optimisme autour de possibles réductions des taux d’intérêt aux États-Unis.

    En milieu de matinée, l’indice DAX allemand reculait de 1,3 %, le CAC 40 français baissait de 0,7 % et le FTSE 100 britannique cédait 0,2 %. Les investisseurs restaient prudents avant la publication de données économiques américaines importantes et des premiers indicateurs de dépenses du Black Friday et du Cyber Monday.

    Côté entreprises, Airbus (EU:AIR) a chuté à Paris après avoir confirmé le rappel de milliers d’avions de la famille A320 en raison de possibles défaillances du système de contrôle ELAC provoquées par de puissantes éruptions solaires.

    EasyJet (LSE:EZJ) a également évolué dans le rouge après avoir annoncé avoir finalisé les mises à jour logicielles de sa flotte A320 pendant le week-end.

    Melrose Industries (LSE:MRO), acteur clé de l’aéronautique et de la défense, a vu son titre reculer nettement à Londres après avoir nommé Ross McCluskey au poste de nouveau directeur financier.

    Le secteur de la défense a également subi des pressions, après que le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu’il existait une “good chance” de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street se dirige vers une ouverture en baisse alors que les investisseurs prennent leurs bénéfices après une solide semaine

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street se dirige vers une ouverture en baisse alors que les investisseurs prennent leurs bénéfices après une solide semaine

    Les contrats à terme sur actions américaines indiquaient une ouverture en retrait lundi, suggérant que les marchés pourraient céder une partie de la forte progression enregistrée la semaine dernière.

    Après un net rebond qui a compensé une grande partie du recul marqué au début du mois de novembre, certains investisseurs semblent prêts à sécuriser leurs gains, d’autant plus que les trois grands indices ont enchaîné cinq séances consécutives de hausse et se rapprochent de leurs sommets historiques.

    L’optimisme récent a été alimenté par la conviction croissante que la Réserve fédérale s’apprête à réduire ses taux d’intérêt. Les commentaires accommodants de hauts responsables de la Fed ont renforcé les attentes d’un nouveau recul d’un quart de point lors de la réunion prévue la semaine prochaine. L’outil FedWatch de CME Group évalue désormais cette probabilité à 87,4 %.

    Cependant, la publication d’indicateurs économiques importants dans les prochains jours pourrait influencer l’opinion des décideurs et maintenir un climat de prudence sur les marchés.

    Résumé de la séance de vendredi

    Après la pause de Thanksgiving, les investisseurs ont retrouvé les marchés pour une séance écourtée vendredi, prolongeant le rallye observé avant les fêtes. Les trois principaux indices ont clôturé en hausse pour la cinquième journée consécutive, terminant tout près de leurs sommets du jour.

    • Dow Jones Industrial Average : +289,30 points (+0,6 %) à 47 716,42
    • Nasdaq Composite : +151,00 points (+0,7 %) à 23 365,69
    • S&P 500 : +36,48 points (+0,5 %) à 6 849,09

    Pour la semaine raccourcie :

    • Nasdaq : +4,9 %
    • S&P 500 : +3,7 %
    • Dow : +3,2 %

    Malgré ce rebond, le Nasdaq a terminé novembre en baisse de 1,5 %, un net redressement par rapport à la chute maximale de 7,7 % observée début novembre. Le Dow et le S&P 500 ont enregistré des gains mensuels modestes de 0,3 % et 0,1 %.

    La progression récente a permis aux indices de s’éloigner nettement de leurs récents creux, les investisseurs semblant mettre de côté leurs inquiétudes sur les valorisations élevées. Les attentes d’une politique monétaire plus accommodante ont soutenu cette reprise, après un changement de ton plus « dovish » de la Fed par rapport aux craintes qui dominaient plus tôt dans le mois.

    Les volumes de vendredi sont restés relativement faibles, en partie en raison du long week-end. Une fermeture anticipée de Wall Street et une brève interruption au Chicago Mercantile Exchange ont également freiné l’activité, tout comme l’absence de données économiques majeures.

    Performances sectorielles

    Les valeurs du matériel informatique ont figuré parmi les plus fortes hausses, avec l’indice NYSE Arca Computer Hardware en progression de 2,5 %. SanDisk (NASDAQ:SNDK) a gagné 3,8 % après son entrée dans le S&P 500.

    Les sociétés aurifères ont également progressé, soutenues par une forte hausse du prix de l’or, ce qui a fait grimper l’indice NYSE Arca Gold Bugs de 2,1 %.

    Les actions de secteurs tels que les semi-conducteurs, l’énergie et les logiciels ont enregistré de solides performances, tandis que les valeurs pharmaceutiques ont sous-performé.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent alors que les investisseurs analysent de nouveaux indicateurs économiques

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent alors que les investisseurs analysent de nouveaux indicateurs économiques

    Les actions européennes ont légèrement reculé lundi, le sentiment s’affaiblissant à l’ouverture du dernier mois de l’année tandis que les investisseurs examinaient une série dense de données économiques régionales.

    À 09h17 GMT, le Stoxx 600 perdait 0,1 % à 575,62. Le DAX allemand reculait de 0,6 %, le CAC 40 français baissait de 0,2 % et le FTSE 100 britannique diminuait de 0,1 %.

    Une vague de statistiques attendues cette semaine devrait guider les attentes concernant la trajectoire de l’économie européenne à l’approche de 2026. Les indicateurs manufacturiers de la zone euro sont repassés en contraction en novembre, et l’Allemagne comme la France ont également signalé une baisse de l’activité industrielle.

    Les inquiétudes liées au secteur de l’intelligence artificielle—en particulier le risque d’une bulle spéculative—demeurent au centre des préoccupations, même si une partie de cette nervosité s’est apaisée en fin de mois.

    Dans le même temps, les performances du Black Friday et du Cyber Monday aux États-Unis et ailleurs ont continué d’influencer le sentiment général des marchés.

    Le titre Airbus (EU:AIR) a figuré parmi les principales baisses après l’annonce que le constructeur aéronautique avait rappelé 6 000 appareils pour des réparations logicielles immédiates, une mesure touchant plus de la moitié de sa flotte mondiale.

    Les valeurs de la défense ont également subi une pression accrue après des informations indiquant que des responsables américains et ukrainiens avaient tenu des discussions « productives » au sujet d’un possible accord de paix dans le conflit opposant l’Ukraine à la Russie. L’indice européen de la défense a chuté de plus de 2 %, entraîné par des reculs chez Hensoldt (TG:HAG), Rheinmetall (TG:RHM) et Leonardo (BIT:LDO).

    Le pétrole progresse alors que l’OPEP+ maintient ses niveaux de production

    Les prix du pétrole ont gagné plus de 1 % lundi, soutenus par la décision de l’OPEP+ de maintenir sa production stable au premier trimestre et par de nouveaux risques d’approvisionnement liés aux tensions géopolitiques.

    À 04h12 ET, les contrats à terme sur le Brent pour février montaient de 1,92 % à 63,57 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) progressait de 2,12 % à 59,76 dollars.

    L’OPEP+ a réaffirmé dimanche qu’elle prolongerait la suspension des hausses de production jusqu’au début de l’année prochaine, conservant des réductions volontaires d’environ 3,24 millions de barils par jour. Le groupe a indiqué qu’il adoptait une approche prudente face à une demande fluctuante et au risque potentiel de surabondance en 2026.

    Le marché pétrolier a également été soutenu par des attaques survenues ce week-end contre des infrastructures énergétiques russes, perturbant les exportations. Le Caspian Pipeline Consortium—un corridor clé pour les exportations de pétrole kazakh et russe via la mer Noire—a interrompu les chargements après qu’un drone naval a gravement endommagé un point d’amarrage à son terminal de Novorossiïsk.

  • L’or reste proche d’un sommet de six semaines alors que le dollar s’affaiblit et que les marchés anticipent une possible baisse des taux de la Fed

    L’or reste proche d’un sommet de six semaines alors que le dollar s’affaiblit et que les marchés anticipent une possible baisse des taux de la Fed

    Les prix de l’or sont restés proches d’un sommet de six semaines lundi, soutenus par un dollar plus faible et par l’anticipation croissante d’une réduction des taux d’intérêt par la Réserve fédérale plus tard ce mois-ci.

    L’or au comptant progressait de 0,2 % à 4 240,55 $ l’once à 02h32 ET (06h32 GMT), après avoir atteint un pic de six semaines à 4 256,2 $. Les contrats à terme américains sur l’or pour février gagnaient 0,5 % à 4 274,55 $.

    Le métal jaune avait bondi de plus de 4 % la semaine dernière.

    Un dollar en repli et les attentes de baisse de taux soutiennent l’or

    L’indice du dollar américain est tombé à un plus bas de deux semaines, améliorant l’attrait du métal pour les acheteurs étrangers. L’aversion au risque sur les marchés mondiaux a également stimulé la demande d’actifs refuges.

    Le marché intègre désormais une probabilité de 87 % d’une baisse de taux de 25 points de base en décembre, à la lumière d’une série de données américaines plus faibles et de signes d’un affaiblissement des pressions inflationnistes.

    Ces anticipations se sont renforcées récemment, mais les investisseurs restent prudents en raison du manque de nouvelles statistiques officielles après la longue fermeture du gouvernement, ainsi que des messages contradictoires émis par les responsables de la Fed.

    Sur le plan politique, le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu’il savait déjà qui il comptait nommer comme prochain président de la Réserve fédérale, sans toutefois révéler son choix.

    Ses propos ont ravivé les spéculations autour de plusieurs noms potentiels, dont Kevin Hassett, l’ancien gouverneur Kevin Warsh et l’actuel gouverneur Christopher Waller.

    Le choix final pourrait influencer les attentes concernant le rythme et l’ampleur des baisses de taux en 2026.

    Dans ce contexte d’incertitude, la dynamique haussière de l’or sur le court terme est restée solide, les investisseurs cherchant à se protéger de la volatilité des marchés d’actions et de devises.

    L’argent atteint un nouveau sommet ; le cuivre reste stable

    Les autres métaux précieux et industriels ont affiché des tendances mitigées lundi.

    Les contrats à terme sur l’argent ont progressé de 0,4 % à 56,65 $ l’once après avoir atteint un record de 57,815 $. Le platine a gagné 0,7 % à 1 700,60 $.

    Le cuivre de référence au London Metal Exchange est resté stable à 11 207,20 $ la tonne, tandis que le cuivre américain est demeuré inchangé à 5,30 $ la livre.

    De nouvelles données ont montré que l’activité manufacturière en Chine s’est contractée pour le huitième mois d’affilée, les PMI publics et privés confirmant la faiblesse persistante de la demande domestique et internationale.

  • Les prix du pétrole grimpent de plus de 1 % après la confirmation de la pause de l’OPEP+, alors que les risques d’approvisionnement se renforcent

    Les prix du pétrole grimpent de plus de 1 % après la confirmation de la pause de l’OPEP+, alors que les risques d’approvisionnement se renforcent

    Les prix du pétrole ont progressé de plus de 1 % lors des échanges asiatiques de lundi, soutenus par la décision de l’OPEP+ de maintenir sa production inchangée au cours du premier trimestre et par un regain d’inquiétudes concernant de possibles perturbations liées aux tensions géopolitiques.

    À 20h52 ET (01h52 GMT), les contrats à terme sur le Brent pour février gagnaient 1,2 % à 63,13 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) avançait de 1,2 % à 59,27 dollars.

    L’OPEP+ maintient sa stratégie de production

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) a réaffirmé dimanche qu’elle n’augmenterait pas sa production au moins jusqu’à la fin du premier trimestre de l’an prochain, maintenant des réductions volontaires d’environ 3,24 millions de barils par jour.

    Le groupe a indiqué adopter une approche prudente face à une demande irrégulière et à un risque potentiel de surabondance en 2026.

    Le cartel a également convenu d’un mécanisme pour évaluer la capacité maximale de production des membres entre janvier et septembre 2026, ouvrant la voie à l’établissement des quotas de référence pour 2027.

    « Cela pourrait certainement entraîner des désaccords entre les membres, les pays cherchant à obtenir des niveaux de référence plus élevés », ont déclaré les analystes d’ING dans une note.

    Les acteurs du marché évaluent les risques sur l’offre

    Les traders ont aussi pris en compte les nouveaux risques liés aux déclarations du président américain Donald Trump au sujet du Venezuela, notamment l’éventualité de fermer l’espace aérien américain au pays.

    « Cette escalade entre les États-Unis et le Venezuela a conduit les États-Unis à mener des frappes contre des bateaux qu’ils affirment transporter de la drogue, tout en renforçant leur présence militaire dans la région », ont expliqué les analystes d’ING.

    « Le Venezuela exporte environ 800.000 barils par jour, dont la majorité est destinée à la Chine. De toute évidence, toute escalade supplémentaire met cette offre en danger. »

    Le brut a également été soutenu par une série d’attaques au cours du week-end contre des infrastructures énergétiques russes, qui ont perturbé les flux d’exportation.

    Le Caspian Pipeline Consortium (CPC), un conduit majeur pour les exportations de pétrole kazakh et russe via la mer Noire, a suspendu les chargements après qu’une attaque au drone naval a fortement endommagé un point d’amarrage à son terminal de Novorossiïsk.

    « Les expéditions depuis le terminal du CPC ont atteint en moyenne environ 1,48 million de barils par jour cette année, soit environ 200.000 barils par jour de plus que l’an dernier, grâce à l’expansion du champ de Tengiz au Kazakhstan », ont ajouté les analystes d’ING.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains reculent alors que les inquiétudes liées à l’IA persistent et que les dépenses du Black Friday explosent : Les facteurs qui animent les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains reculent alors que les inquiétudes liées à l’IA persistent et que les dépenses du Black Friday explosent : Les facteurs qui animent les marchés

    Les futures américains ont légèrement reculé lundi à l’ouverture du mois de décembre, les investisseurs surveillant un possible affaiblissement de l’appétit pour le risque provoqué par les inquiétudes autour du secteur de l’intelligence artificielle. Malgré cela, le S&P 500 affiche encore un gain d’environ 16 % depuis le début de l’année, et décembre reste historiquement un mois solide pour l’indice. Les dépenses en ligne du Black Friday ont bondi malgré la baisse de confiance des consommateurs américains, tandis que les prix du pétrole ont progressé après que l’OPEP+ a confirmé qu’elle maintiendrait sa production stable au premier trimestre 2026.

    Les futures américains en baisse

    Les contrats à terme américains évoluaient en territoire négatif, les investisseurs gardant un œil sur les bénéfices du secteur de l’IA et les chances d’une baisse des taux aux États-Unis plus tard ce mois-ci.

    À 03h16 ET, le Dow perdait 234 points (0,5 %), le S&P 500 reculait de 41 points (0,6 %) et le Nasdaq 100 cédait 189 points (0,7 %).

    Wall Street a terminé la séance écourtée de vendredi en hausse, malgré des volumes réduits. Sur la semaine, les trois principaux indices ont gagné plus de 3 %. Le S&P 500 et le Dow ont clos novembre en hausse, mais le Nasdaq Composite a chuté de 1,51 %, reflétant les doutes persistants sur la durabilité des valorisations technologiques élevées et des dépenses liées à l’IA — souvent financées par la dette.

    CME Group a légèrement progressé après une panne technique ayant temporairement interrompu les échanges sur plusieurs contrats à terme avant l’ouverture de vendredi.

    Black Friday : les dépenses s’envolent

    La confiance des consommateurs américains est tombée à un creux de sept mois, sous l’effet d’un marché du travail plus faible et d’une conjoncture incertaine. Pourtant, les Américains ont dépensé un montant record en ligne pour le Black Friday, utilisant des outils dopés à l’IA pour comparer les prix et repérer les promotions.

    Selon Adobe Analytics, ils ont dépensé 11,8 milliards de dollars en ligne, soit une hausse de 9,1 % sur un an. L’entreprise a indiqué que le trafic généré par l’IA a grimpé de plus de 800 %.

    Mastercard SpendingPulse a fait état d’une hausse de 10,4 % des ventes en ligne.

    Le pétrole monte alors que l’OPEP+ maintient le cap

    Les prix du pétrole ont progressé d’un peu plus de 1 % après la confirmation de l’OPEP+ de maintenir inchangée sa production au premier trimestre 2026, tandis que des tensions géopolitiques ravivaient les inquiétudes sur l’offre.

    À 20h52 ET (01h52 GMT), le Brent de février montait de 1,2 % à 63,13 $, et le WTI gagnait 1,2 % à 59,27 $.

    L’OPEP+ maintiendra les réductions volontaires d’environ 3,24 millions de barils par jour, privilégiant la prudence face à une demande irrégulière et au risque de surabondance.

    Le brut a aussi été soutenu par des attaques contre des infrastructures russes qui ont perturbé les exportations. La Caspian Pipeline Consortium a interrompu les chargements après qu’une attaque de drone a endommagé un point d’amarrage à Novorossiïsk.

    Ueda de la BOJ évoque un possible relèvement des taux

    Le yen s’est renforcé après que le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a déclaré que les responsables envisageraient les “avantages et inconvénients” d’une hausse de taux lors de la réunion des 18–19 décembre.

    Selon ING, il a également laissé entendre que la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi — connue pour soutenir une politique très accommodante — ne s’opposerait pas à un durcissement.

    “Ils ont écrit : ‘Ce second facteur était crucial pour les marchés, qui pensaient jusque-là que Takaichi représentait une influence accommodante.’”

    Les investisseurs ont perçu les propos d’Ueda comme hawkish, renforçant les attentes d’une première hausse des taux depuis la sortie des taux négatifs. La hausse des rendements obligataires japonais a soutenu davantage le yen.

    L’Asie et ses données manufacturières

    En Asie, les opérateurs ont examiné une série d’indicateurs manufacturiers. L’activité chinoise s’est contractée pour le huitième mois consécutif, freinée par une demande intérieure faible et des commandes à l’exportation affectées par les tarifs américains.

    Au Japon, le secteur s’est contracté pour le cinquième mois, bien que plus lentement qu’en août. La Corée du Sud a également vu son PMI reculer une nouvelle fois en raison de la faiblesse de la demande et d’un ralentissement des exportations.