Blog

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains progressent légèrement alors que la dynamique haussière se poursuit

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains progressent légèrement alors que la dynamique haussière se poursuit

    Les contrats à terme sur les indices américains indiquent une ouverture légèrement en hausse mardi, suggérant que Wall Street pourrait prolonger les gains qui ont propulsé les principaux indices à de nouveaux sommets historiques au début de la semaine.

    Le sentiment reste soutenu par l’optimisme entourant la rencontre à venir entre le président Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping, que les investisseurs espèrent voir déboucher sur un accord commercial entre les deux plus grandes économies mondiales. La confiance a été renforcée par l’annonce d’un accord États-Unis–Japon sur les métaux rares, alimentant les attentes pour le sommet prévu plus tard cette semaine.

    Cependant, cet enthousiasme pourrait être contenu alors que les opérateurs attendent la décision de politique monétaire de la Federal Reserve, prévue mercredi. La Fed devrait abaisser les taux directeurs de 25 points de base, mais les investisseurs suivront attentivement la conférence de presse du président Jerome Powell et le communiqué pour déceler tout indice sur la trajectoire future des taux.

    D’après le FedWatch Tool de CME Group, le marché évalue actuellement à 94,9 % la probabilité d’un nouveau quart de point de baisse en décembre, mais les anticipations au-delà restent plus incertaines.

    La saison des résultats sera également déterminante cette semaine, avec plusieurs géants technologiques sur le point de publier leurs comptes trimestriels : Alphabet Inc. (NASDAQ:GOOGL), Apple Inc. (NASDAQ:AAPL), Meta Platforms Inc. (NASDAQ:META), Microsoft Corporation (NASDAQ:MSFT) et Amazon.com Inc. (NASDAQ:AMZN).

    Lundi, Wall Street a prolongé sa hausse. L’Nasdaq Composite a bondi de 432,59 points (+1,9 %) à 23 637,46, l’S&P 500 a gagné 83,47 points (+1,2 %) à 6 875,16 et l’Dow Jones Industrial Average a progressé de 337,47 points (+0,7 %) à 47 544,59.

    Cette progression a été alimentée par un regain d’optimisme commercial. Ce week-end, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a qualifié les discussions avec les responsables chinois en Malaisie de « cadre très positif » avant la rencontre entre Trump et Xi. Il a également indiqué que la Chine pourrait reprendre ses achats de soja américain et repousser les restrictions sur les exportations de terres rares.

    En route vers le Japon, Trump a exprimé sa confiance dans la conclusion d’un accord avec Pékin après avoir signé des accords séparés sur le commerce et les minerais avec les dirigeants malaisien et cambodgien.

    L’anticipation d’une baisse des coûts d’emprunt renforce également la confiance avant la décision de la Fed.

    Sur le plan sectoriel, les valeurs technologiques liées aux semi-conducteurs ont mené la hausse. L’Philadelphia Semiconductor Index a grimpé de 2,7 % à un nouveau record, porté par une hausse de 11,1 % de Qualcomm (NASDAQ:QCOM) après l’annonce de nouveaux processeurs d’accélération IA destinés à concurrencer NVIDIA Corporation (NASDAQ:NVDA) et Advanced Micro Devices, Inc. (NASDAQ:AMD).

    Le secteur des télécommunications a également progressé, avec l’NYSE Arca North American Telecom Index en hausse de 1,4 %. Les valeurs du transport, de l’acier et des logiciels ont aussi affiché des gains notables, tandis que les titres liés à l’or ont reculé dans le sillage de la baisse du métal précieux.

  • DAX, CAC, FTSE100, Bourses européennes prudentes dans l’attente des décisions des banques centrales

    DAX, CAC, FTSE100, Bourses européennes prudentes dans l’attente des décisions des banques centrales

    Les marchés boursiers européens ont évolué sans direction claire mardi, les investisseurs restant prudents avant plusieurs réunions importantes des banques centrales cette semaine et la rencontre très attendue entre le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping, prévue jeudi en Corée du Sud.

    Le moral des marchés a également été affecté par de mauvaises nouvelles en provenance d’Allemagne : un indicateur clé de la confiance des consommateurs est tombé à son plus bas niveau depuis avril, en raison de l’incertitude géopolitique persistante et de l’inflation élevée.

    L’FTSE 100 au Royaume-Uni a progressé de 0,2 %, tandis que l’DAX en Allemagne est resté légèrement dans le rouge et l’CAC 40 en France a reculé de 0,1 %.

    Les résultats d’entreprises ont largement dicté les variations individuelles. L’action Symrise AG (TG:SY1) a chuté après que le fabricant d’arômes et de parfums a abaissé ses prévisions de croissance organique pour l’année. La banque française BNP Paribas (EU:BNP) a également reculé après des bénéfices du troisième trimestre inférieurs aux attentes.

    Le groupe pharmaceutique Novartis AG (NYSE:NVS) a subi des pressions malgré des résultats trimestriels conformes aux prévisions, tandis que l’opérateur télécom néerlandais KPN (EU:KPN) a perdu du terrain après une hausse limitée de 2 % de son chiffre d’affaires trimestriel.

    Du côté des hausses, HSBC Holdings (LSE:HSBA) a progressé après avoir relevé ses prévisions de bénéfices pour 2025, malgré une baisse de 14 % du bénéfice avant impôts au troisième trimestre. Capgemini (EU:CAP) a également grimpé après avoir relevé sa prévision de chiffre d’affaires annuel grâce à des ventes meilleures que prévu.

    Enfin, Amundi (EU:AMUN), le plus grand gestionnaire d’actifs d’Europe, a avancé après avoir publié un bénéfice avant impôts supérieur aux prévisions pour le troisième trimestre 2025.

  • BYD progresse alors que Tesla enregistre une baisse des ventes en Europe en septembre

    BYD progresse alors que Tesla enregistre une baisse des ventes en Europe en septembre

    Les ventes européennes de Tesla, Inc. (NASDAQ:TSLA) ont chuté en septembre, tandis que son rival chinois BYD Company Limited a affiché une croissance spectaculaire, renforçant sa position sur le marché européen des véhicules électriques.

    D’après les chiffres publiés par la European Automobile Manufacturers’ Association, les immatriculations de Tesla dans l’UE, l’EFTA et le Royaume-Uni ont reculé de 10,5 % sur un an pour atteindre 39 837 unités. La part de marché de Tesla a diminué à 3,2 % contre 4,0 % l’an dernier. Cela dit, les ventes ont fortement rebondi par rapport à août, lorsque 14 831 unités avaient été enregistrées, reflétant une reprise saisonnière de la demande.

    BYD (USOTC:BYDDY), de son côté, a vu ses immatriculations bondir de 398 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 24 963 véhicules. Sa part de marché est ainsi passée de 0,4 % à 2 %. Cette hausse spectaculaire est en partie liée à sa faible présence en Europe l’an dernier, mais traduit également une accélération de sa stratégie d’expansion sur le marché européen. Ses ventes mensuelles ont également progressé nettement par rapport aux 11 455 unités d’août.

    Dans l’ensemble, les immatriculations de voitures neuves en Europe ont augmenté de 10,7 % sur un an pour atteindre 1,24 million d’unités, portées par la montée en puissance des véhicules électriques et hybrides. Les ventes de véhicules essence et diesel ont poursuivi leur déclin.

    Les hybrides dominent désormais le marché avec une part de 34,7 %, suivis par l’essence à 27,7 %. Les véhicules 100 % électriques — segment clé de Tesla — représentent 16,1 % de part de marché.

    Si le recul de Tesla est moins prononcé qu’au cours des mois précédents, la marque doit faire face à une concurrence accrue. Les constructeurs européens multiplient les lancements de nouveaux modèles électriques, tandis que BYD consolide sa présence avec des modèles plus abordables. L’image de Tesla en Europe reste également fragilisée par les critiques croissantes envers son PDG Elon Musk.

    À l’échelle mondiale, Tesla a enregistré des livraisons record au troisième trimestre, stimulées par les achats anticipés avant la fin des incitations fiscales américaines. Cependant, les bénéfices ont déçu en raison de marges sous pression et d’investissements lourds dans l’intelligence artificielle et la robotique.

    BYD, qui a devancé Tesla à plusieurs reprises en 2025, poursuit son offensive internationale. Les deux constructeurs sont également engagés dans une guerre des prix sur le marché chinois, ce qui a fortement pesé sur leurs marges ces derniers trimestres.

  • L’or s’affaiblit davantage sous les 4.000 dollars alors que l’appétit pour le risque progresse grâce aux espoirs liés aux négociations États-Unis–Chine

    L’or s’affaiblit davantage sous les 4.000 dollars alors que l’appétit pour le risque progresse grâce aux espoirs liés aux négociations États-Unis–Chine

    Les cours de l’or ont poursuivi leur baisse sur les marchés asiatiques mardi, reculant encore sous le seuil des 4.000 dollars l’once, l’optimisme entourant les pourparlers commerciaux entre les États-Unis et la Chine ayant réduit l’attrait des valeurs refuges avant la réunion de politique monétaire de la Federal Reserve System.

    À 01 h 58 ET (05 h 58 GMT), l’or au comptant perdait 0,4 % à 3.963,60 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or américain reculaient de 1 % à 3.981,59 dollars l’once. La chute de 3 % enregistrée lundi a conduit le métal jaune à son plus bas niveau en plus de deux semaines, soit environ 10 % en dessous du record de 4.381,29 dollars atteint quelques jours plus tôt.

    Les espoirs d’un accord commercial pèsent sur la demande d’or

    Ce recul a suivi des signes d’apaisement entre Washington et Pékin, après la conclusion d’un accord-cadre préliminaire lors des discussions du week-end à Kuala Lumpur. L’objectif est d’éviter une nouvelle vague de tarifs et de sanctions et de poser les bases d’un accord formel lorsque le président Donald Trump rencontrera le président chinois Xi Jinping plus tard cette semaine.

    L’amélioration du climat commercial a réduit l’attrait de l’or en tant que valeur refuge face aux tensions géopolitiques.

    « Même après la correction de [lundi], l’or reste en hausse de plus de 50 % cette année, soutenu par une forte demande d’ETF et des achats des banques centrales dans le cadre d’une diversification », ont écrit les analystes de ING dans une note.

    « Le récent repli des prix pourrait même être perçu par certaines banques centrales comme une opportunité d’augmenter leurs réserves », ont-ils ajouté.

    Les investisseurs se tournent désormais vers la réunion de deux jours de la Fed, qui débute aujourd’hui et devrait se conclure mercredi par une baisse des taux de 25 points de base. Bien que des taux plus bas soutiennent généralement l’or en réduisant les rendements réels, une grande partie de cette décision semble déjà intégrée dans les prix, limitant le potentiel haussier à court terme.

    Les métaux reculent dans un climat de marché plus confiant

    La baisse de l’or s’est accompagnée de replis sur d’autres métaux précieux et industriels, dans un contexte de confiance accrue des investisseurs.

    Les contrats à terme sur l’argent ont reculé de 0,6 % à 46,49 dollars l’once, tandis que ceux sur le platine ont chuté de 1,6 % à 1.556,60 dollars l’once. Les contrats à terme de référence sur le cuivre à la London Metal Exchange ont baissé de 0,6 % à 10.948,95 dollars la tonne, et les contrats américains ont perdu 0,8 % à 5,12 dollars la livre.

    Lundi, le cuivre LME a atteint un record historique de 11.052 dollars la tonne, soutenu par les inquiétudes sur l’offre et l’amélioration du climat commercial mondial.

    « Avec les perturbations de l’offre qui s’accumulent et l’optimisme commercial qui se renforce, les perspectives pour le cuivre commencent à s’éclaircir », ont déclaré les analystes.

  • Le pétrole baisse pour la troisième séance consécutive alors que les perspectives d’une hausse de production de l’OPEP+ pèsent sur l’optimisme autour des discussions États-Unis–Chine

    Le pétrole baisse pour la troisième séance consécutive alors que les perspectives d’une hausse de production de l’OPEP+ pèsent sur l’optimisme autour des discussions États-Unis–Chine

    Les prix du pétrole ont de nouveau reculé mardi, sous l’effet des attentes d’une hausse de la production de OPEC+ en décembre, un facteur qui a tempéré l’optimisme du marché quant aux discussions commerciales à venir entre Washington et Pékin.

    À 07 h 57 GMT, les contrats à terme sur le Brent Crude perdaient 0,83 dollar (-1,26 %) à 64,79 dollars le baril, tandis que ceux sur le West Texas Intermediate (WTI) reculaient de 0,75 dollar (-1,22 %) à 60,56 dollars.

    « Les opérateurs ont évalué les progrès des discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine ainsi que les perspectives plus larges de l’offre », ont écrit les analystes de Australia and New Zealand Banking Group (ANZ) dans une note.

    Cette baisse intervient après la plus forte progression hebdomadaire depuis juin pour le Brent et le WTI, alimentée par les sanctions imposées par Washington contre la Russie. Les mesures prises par le président Donald Trump ont visé Lukoil et Rosneft, marquant une nouvelle étape dans les tensions géopolitiques. Les investisseurs évaluent encore l’ampleur de l’impact potentiel sur l’offre mondiale.

    Selon des sources proches des négociations, l’OPEP+ envisage une augmentation limitée de la production dès le mois prochain, dans le cadre de son plan de sortie progressive des réductions instaurées ces dernières années. Le groupe a commencé à assouplir ses restrictions en avril.

    Parallèlement, les espoirs d’un accord commercial entre Washington et Pékin soutiennent toujours la demande. Trump et le président chinois Xi Jinping doivent se rencontrer jeudi en Corée du Sud, un rendez-vous scruté de près par les marchés étant donné que les deux pays sont les plus grands consommateurs mondiaux de pétrole.

    Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a indiqué au secrétaire d’État américain Marco Rubio lors d’un appel téléphonique lundi que la Chine espère que Washington pourra faire un pas vers elle « pour préparer des interactions de haut niveau » entre les deux nations.

    En Russie, les effets des sanctions américaines se font déjà sentir : Lukoil a annoncé lundi la vente de ses actifs internationaux — la décision la plus importante prise par une entreprise énergétique russe depuis l’imposition des sanctions occidentales après le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022.

    Pour autant, les experts estiment que l’impact sur les prix restera limité. Fatih Birol, directeur exécutif de la International Energy Agency, a expliqué que la capacité de production disponible sur le marché devrait absorber le choc.

    Un rapport de Haitong Securities abonde dans ce sens, précisant que « les acteurs du marché considèrent largement les sanctions comme un facteur de court terme » et qu’« une surabondance de l’offre exercera probablement une pression sur les prix » à moyen et long terme.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains stagnent avant la Fed ; Trump en visite au Japon, Amazon prévoit des licenciements massifs et l’or recule

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains stagnent avant la Fed ; Trump en visite au Japon, Amazon prévoit des licenciements massifs et l’or recule

    Les contrats à terme sur actions américaines évoluaient sans direction claire mardi, alors que les investisseurs se préparent à une semaine chargée en résultats d’entreprises, décisions de banques centrales et développements géopolitiques. Le président Donald Trump est en visite au Japon dans le cadre de sa tournée asiatique, avec l’espoir que son sommet prévu avec Xi Jinping en Corée du Sud débouche sur un accord commercial entre les États-Unis et la Chine.

    Les marchés surveillent également les résultats de UnitedHealth Group (NYSE:UNH) et les licenciements massifs annoncés par Amazon (NASDAQ:AMZN), tandis que les prix de l’or poursuivent leur repli.

    Les marchés à l’équilibre

    Les contrats à terme sur le Dow Jones et le Nasdaq 100 étaient stables à 03h50 ET, tandis que ceux sur le S&P 500 cédaient 4 points (-0,1 %).

    Lundi, Wall Street a inscrit de nouveaux records pour la deuxième séance consécutive, soutenue par l’optimisme autour d’une possible désescalade tarifaire entre Washington et Pékin. Les marchés espèrent qu’un accord permettra d’éviter de nouveaux droits de douane et d’alléger les restrictions chinoises sur les exportations de terres rares, faisant reculer l’indice de volatilité VIX à un plus bas d’un mois.

    Les actions de Qualcomm (NASDAQ:QCOM) ont bondi de 11 % après que le groupe a annoncé le lancement de deux processeurs d’intelligence artificielle pour centres de données à partir de 2026.

    Trump rencontre Takaichi à Tokyo

    Avant son sommet avec Xi, Trump poursuit une tournée éclair en Asie. Mardi, il a rencontré à Tokyo la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi, protégée de feu Shinzo Abe.

    Les deux dirigeants ont signé un accord-cadre pour sécuriser l’approvisionnement en terres rares, afin de réduire la dépendance mondiale à la Chine pour ces minerais essentiels aux industries des véhicules électriques et des semi-conducteurs. Aucun des deux n’a toutefois mentionné directement la Chine.

    Le Japon a également confirmé son intention d’investir 550 milliards de dollars aux États-Unis, dans le cadre d’un vaste partenariat commercial. Selon Reuters, l’accord comprend des investissements dans la construction navale et des achats de soja, de gaz et de véhicules américains.

    UnitedHealth au centre de l’attention

    La saison des résultats s’intensifie avec la publication attendue de UnitedHealth avant l’ouverture des marchés. Les analystes espèrent des précisions sur la stratégie de redressement du PDG Stephen Hemsley.

    UnitedHealth doit composer avec des coûts médicaux en hausse et une surveillance accrue des régulateurs sur ses pratiques d’autorisation préalable de soins, critiquées après l’assassinat d’un de ses dirigeants l’an dernier.

    Plus tard dans la journée, Visa (NYSE:V) et Booking Holdings (NASDAQ:BKNG) publieront leurs résultats, avant les géants technologiques Alphabet (NASDAQ:GOOG), Meta (NASDAQ:META) et Amazon plus tard dans la semaine.

    Amazon prévoit 30 000 suppressions d’emplois

    D’après Reuters, Amazon s’apprête à supprimer environ 30 000 postes dans ses activités corporate afin de réduire ses coûts après la période de sur-embauche liée à la pandémie. Il s’agirait de la plus importante vague de licenciements depuis 2022, lorsqu’environ 27 000 emplois avaient été supprimés.

    Les divisions concernées incluraient les podcasts, la communication, les appareils et possiblement Amazon Web Services (AWS). Le PDG Andy Jassy a prévenu que “d’autres réductions pourraient suivre en raison de l’intégration croissante des outils d’intelligence artificielle.”

    L’or poursuit son repli

    Les cours de l’or ont poursuivi leur baisse mardi, affectés par la détente des tensions commerciales entre Washington et Pékin. L’or au comptant reculait de 1,6 % à 3 915,67 dollars l’once, tandis que les contrats à terme perdaient 2,3 % à 3 928,26 dollars.

    Le métal jaune a chuté de plus de 3 % lundi, atteignant un creux de deux semaines, et affiche désormais une baisse de 10 % par rapport à son record de 4 381,29 dollars atteint la semaine dernière.

    “Même après la correction de [lundi], l’or reste en hausse de plus de 50 % cette année, soutenu par la forte demande des ETF et les achats des banques centrales dans une logique de diversification,” ont indiqué les analystes d’ING. “Le repli récent des prix pourrait même être considéré par certaines banques centrales comme une occasion d’accroître leurs réserves,” ont-ils ajouté.

    La Réserve fédérale entame aujourd’hui sa réunion de deux jours et devrait annoncer mercredi une baisse de taux de 25 points de base. Cependant, une grande partie de cette décision semble déjà intégrée dans les prix, limitant le potentiel haussier de l’or à court terme.

  • DAX, CAC, FTSE100, Bourses européennes hésitantes avant la Fed ; HSBC plombée par une provision juridique importante

    DAX, CAC, FTSE100, Bourses européennes hésitantes avant la Fed ; HSBC plombée par une provision juridique importante

    Les marchés actions européens ont évolué de manière contrastée mardi, les investisseurs digérant une série de résultats d’entreprises avant la très attendue réunion de politique monétaire de la Federal Reserve System.

    À 08h05 GMT, le DAX allemand reculait de 0,3 %, le CAC 40 français de 0,2 %, tandis que le FTSE 100 britannique progressait de 0,2 %.

    Les marchés tournés vers la Fed

    L’événement clé de la semaine est la réunion de deux jours de la Fed, qui débute aujourd’hui. La banque centrale américaine devrait annoncer demain une baisse des taux de 25 points de base, après une inflation américaine en septembre ressortie à 3 %, en dessous des attentes.

    Selon le CME FedWatch Tool, les marchés anticipent une probabilité de 96 % d’un tel mouvement. Les investisseurs attendent également des indications du président de la Fed Jerome Powell sur un éventuel nouvel assouplissement monétaire en décembre, alors que le marché du travail montre des signes de faiblesse.

    Cette semaine, la Bank of Japan, la Bank of Canada et la European Central Bank tiendront également leurs réunions de politique monétaire. La BCE devrait maintenir ses taux inchangés, l’inflation restant proche de l’objectif de 2 % et la croissance apparaissant stable.

    En Allemagne, la confiance des consommateurs continue de se dégrader : l’indice GfK a reculé à -24,1 points pour novembre contre -22,5 en octobre.

    Le commerce mondial au centre de l’attention

    Les développements commerciaux internationaux occupent également le devant de la scène. Le président américain Donald Trump doit rencontrer le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud jeudi, afin de finaliser un accord commercial. L’optimisme a augmenté après qu’un projet d’accord visant à éviter de nouveaux droits de douane a été conclu à Kuala Lumpur.

    Trump a également rencontré lundi à Tokyo la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi pour discuter de coopération en matière de défense, de commerce et du plan d’investissement américain de 550 milliards de dollars.

    HSBC plombée par une provision légale

    La saison des résultats d’entreprises bat son plein en Europe. HSBC Holdings plc (LSE:HSBA) a enregistré une baisse de 14 % de son bénéfice avant impôts au troisième trimestre, en raison d’une provision juridique de 1,1 milliard de dollars. La banque a toutefois relevé ses prévisions de revenus annuels, anticipant des baisses de taux plus lentes sur ses principaux marchés, comme Hong Kong et le Royaume-Uni.

    BNP Paribas (EU:BNP) a publié une hausse de 6,1 % de son bénéfice, soutenue par de solides gains dans le trading et la première contribution de AXA Investment Managers.

    Novartis AG (BIT:1NOVN) a affiché une hausse de ses ventes et bénéfices au troisième trimestre, confirmant ses objectifs annuels grâce à la demande soutenue pour ses traitements clés et aux avancées dans ses programmes cliniques de phase avancée.

    Amundi S.A. (EU:AMUN) a dépassé les attentes de bénéfices, mais a souligné que son plan stratégique 2028 tiendrait compte de l’incertitude liée à l’expiration de l’accord de distribution avec UniCredit S.p.A. en 2027.

    Anglo American plc (LSE:AAL) a confirmé ses prévisions annuelles malgré des résultats opérationnels mitigés : production de cuivre en hausse, baisse du minerai de fer, mais forte reprise dans le manganèse et les diamants.

    Capgemini SE (EU:CAP) a relevé ses prévisions de croissance 2025 après un trimestre supérieur aux attentes, porté par la demande en Amérique du Nord et l’expansion dans le cloud, la data et l’intelligence artificielle.

    Le pétrole recule sur fond d’anticipations OPEC+

    Les cours du pétrole ont reculé mardi après des informations faisant état d’un nouveau relèvement de la production de OPEC+. Le Brent perdait 1,3 % à 64,03 dollars le baril, tandis que le WTI reculait de 1,5 % à 60,40 dollars.

    D’après Bloomberg, l’OPEP+ envisagerait une augmentation de la production en décembre de 137 000 barils par jour, dans le but de regagner des parts de marché et de compenser la faiblesse persistante des prix du brut.

  • BNP Paribas dépasse les attentes avec une hausse de 6 % du bénéfice trimestriel grâce au trading et à AXA IM

    BNP Paribas dépasse les attentes avec une hausse de 6 % du bénéfice trimestriel grâce au trading et à AXA IM

    BNP Paribas (EU:BNP) a annoncé mardi une augmentation de 6,1 % de son bénéfice net au troisième trimestre 2025, atteignant 3,04 milliards d’euros. Cette progression a été soutenue par de solides gains dans les activités de marché et par la première contribution de AXA Investment Managers, permettant au groupe bancaire français de confirmer sa trajectoire pour dépasser son objectif annuel de 12,2 milliards d’euros de résultat net.

    Le chiffre d’affaires a augmenté de 5,3 % sur un an pour atteindre 12,57 milliards d’euros, porté par la croissance de toutes les grandes divisions. L’activité Corporate and Institutional Banking (CIB) a progressé de 4,5 %, avec une hausse notable de 9,4 % dans Global Markets et de 17,9 % dans Equity and Prime Services. Les revenus de Fixed Income, Currencies and Commodities ont avancé de 3,7 %, tandis que Securities Services a progressé de 5 %. Global Banking a reculé de 2,6 %, pénalisé par les effets de change et le ralentissement du crédit aux entreprises.

    Dans la division Commercial, Personal Banking and Services (CPBS), les revenus ont crû de 3,1 %, stimulés par une hausse de 5,6 % dans la banque commerciale et de détail en zone euro. Personal Finance a progressé de 5 % grâce à l’élargissement des marges de production, Arval a enregistré une croissance organique de 9,3 %, et Leasing Solutions a augmenté de 2 %.

    La division Investment and Protection Services (IPS) a enregistré une hausse de 27,5 % des revenus, incluant une contribution de 367 millions d’euros provenant d’AXA IM. L’assurance a progressé de 7,7 %, tandis que la gestion de patrimoine a gagné 10,4 %.

    Les charges d’exploitation ont augmenté de 5,5 % à 7,61 milliards d’euros, comprenant 154 millions d’euros liés à la restructuration et au renforcement des systèmes informatiques. Le coût du risque s’est établi à 905 millions d’euros, soit 39 points de base des encours de crédit, contre 729 millions un an plus tôt. Le résultat avant impôt a progressé de 5,5 % à 4,28 milliards d’euros.

    Le ratio Common Equity Tier 1 est resté stable à 12,5 % au 30 septembre, au-dessus des exigences réglementaires, tandis que la valeur comptable tangible par action s’élevait à 91,2 euros.

    Le groupe a souligné que l’acquisition d’AXA IM le positionne désormais comme le troisième plus grand gestionnaire d’actifs en Europe, avec plus de 1,6 billion d’euros d’actifs sous gestion. Les synergies de revenus et d’économies sont estimées à 550 millions d’euros d’ici 2029, les économies représentant environ 18 % de la base de coûts combinée.

    Sur les neuf premiers mois de 2025, les revenus du groupe ont atteint 38,11 milliards d’euros, en hausse de 3,9 % sur un an. Le résultat net s’est établi à 9,25 milliards d’euros, contre 9,37 milliards un an auparavant. Le ratio coût/revenu a été de 60,6 %, et le rendement des capitaux propres tangibles a atteint 11,4 %.

    CIB a enregistré une hausse de 9,5 % de son résultat brut d’exploitation au troisième trimestre, à 1,86 milliard d’euros. CPBS a affiché une augmentation de 8,1 % de son résultat avant impôt à 2,18 milliards d’euros, tandis qu’IPS a vu son résultat avant impôt bondir de 26,2 % à 816 millions d’euros, soutenu à la fois par la croissance organique et par la consolidation d’AXA IM.

  • Amundi dépasse les attentes au T3 grâce à la hausse des commissions, tout en préparant son plan 2028 face au risque UniCredit

    Amundi dépasse les attentes au T3 grâce à la hausse des commissions, tout en préparant son plan 2028 face au risque UniCredit

    Amundi S.A. (EU:AMUN) a annoncé des bénéfices supérieurs aux prévisions pour le troisième trimestre 2025, tout en avertissant que son futur plan stratégique 2028 prendra en compte l’incertitude liée à l’échéance de son accord de distribution avec UniCredit S.p.A. (BIT:UCG), prévue pour juin 2027.

    Le bénéfice avant impôt ajusté a atteint 445 millions d’euros, soit environ 3 % au-dessus du consensus établi par la société (432 millions d’euros). Cette performance a été soutenue par des commissions de gestion et de performance plus élevées, bien que partiellement compensée par une hausse des coûts opérationnels.

    La trajectoire financière du groupe tiendra compte de l’incertitude concernant la contribution de l’accord avec UniCredit à partir de 2027, a précisé Amundi.

    Cet accord couvre actuellement 88 milliards d’euros d’actifs distribués, avec une marge moyenne de 40 points de base — supérieure à la moyenne du groupe en raison d’une part plus importante d’actifs actifs. Le contrat pourra être renouvelé ou résilié à son échéance selon de nouvelles modalités.

    Les commissions nettes de gestion ont progressé à 747 millions d’euros contre 717 millions au trimestre précédent, avec une marge de 15,8 points de base, supérieure aux 15,4 attendus. Les commissions de performance se sont élevées à 33 millions d’euros, dépassant le consensus de 22 millions. RBC Capital Markets a indiqué que cette hausse reflétait la solidité des fonds, notant que « nearly three-quarters of AUM in open-ended funds ranked in first or second quartiles over 1-yr/3-yr/5-yr (as of 30 Sep). »

    Les encours sous gestion ont atteint 2,32 billions d’euros à fin septembre, en hausse de 2 % par rapport au trimestre précédent et supérieurs aux 2,28 billions attendus.

    Les flux nets, hors coentreprises et produits de trésorerie, se sont établis à 8,9 milliards d’euros contre 8,1 milliards prévus. Les stratégies passives ont enregistré 10,4 milliards d’euros d’entrées nettes, tandis que les stratégies multi-actifs et les actifs réels et alternatifs ont ajouté respectivement 2,6 milliards et 0,3 milliard d’euros. Les stratégies actions ont en revanche connu des sorties de 2,5 milliards d’euros.

    Le chiffre d’affaires d’Amundi Technology a progressé de 12 % sur un trimestre pour atteindre 29 millions d’euros. Le chiffre d’affaires net de la gestion d’actifs a augmenté de 4 % pour s’élever à 780 millions d’euros.

    RBC a souligné que les moteurs de croissance identifiés dans le plan « Ambitions 2025 » — l’Asie, la distribution tierce et les fonds indiciels — ont chacun généré entre 20 et 30 milliards d’euros d’entrées nettes sur les neuf premiers mois de l’année.

    Les charges d’exploitation se sont élevées à 436 millions d’euros, contre 417 millions au deuxième trimestre, légèrement au-dessus des prévisions. Le ratio coût/revenu ajusté est passé de 52,7 % à 53,5 %. Le résultat net part du groupe a atteint 340 millions d’euros, contre 334 millions précédemment.

    RBC a maintenu sa recommandation « outperform » sur l’action Amundi avec un objectif de cours de 74 €. La société de courtage a indiqué que les résultats trimestriels « delivered good operational performance », tout en soulignant que le futur plan stratégique « will have to consider the uncertainty on financials due to the expiry of UniCredit’s distribution contract in June 2027. »

  • Danone dépasse les attentes au T3 grâce à la forte croissance en Asie-Pacifique

    Danone dépasse les attentes au T3 grâce à la forte croissance en Asie-Pacifique

    Danone S.A. (EU:BN) a publié des résultats supérieurs aux prévisions pour le troisième trimestre 2025, avec une croissance organique des ventes de 4,8 %, soit 50 points de base au-dessus du consensus établi par la société.

    Le géant français de l’alimentation et des boissons a bénéficié d’une performance particulièrement solide en Chine, en Asie du Nord et en Océanie, où les ventes ont bondi de 13,8 %, tirées entièrement par l’augmentation des volumes et de l’effet mix.

    « The beat was driven by China, North Asia & Oceania which once again delivered soaring growth at +13.8%, all driven by volume/ mix », ont écrit les analystes James Edwardes Jones et Wassachon Udomsilpa de RBC Capital Markets dans une note. La société de courtage a également souligné que « momentum in the region seems strong across categories », tout en notant que d’autres régions avaient également contribué à la croissance globale.

    Les ventes en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique ont progressé de 6,8 %, soutenues par la nutrition spécialisée et les produits laitiers, dépassant les attentes. En Europe, les ventes ont augmenté de 2,6 %, tandis qu’en Amérique latine, elles ont enregistré une hausse de 4,3 %. L’Amérique du Nord a été plus faible, avec une croissance de 1,5 % contre 2,5 % attendu, en raison de la faiblesse persistante dans les gammes de crèmes pour café et de produits à base de plantes.

    « Management suggests the coffee creamer business is progressively regaining competitiveness, although we feel this may still take some time », ont ajouté les analystes.

    Par catégorie de produits, la nutrition spécialisée a mené la croissance avec une hausse de 8,3 %, suivie des produits laitiers et à base de plantes à 3,5 %, et de la division Eaux à 2,3 %. RBC a indiqué que ces chiffres mettent en évidence la solidité continue des segments nutritionnels clés, malgré des dynamiques régionales contrastées.

    Danone a réaffirmé ses prévisions pour l’exercice 2025, tablant sur une croissance organique des ventes comprise entre 3 % et 5 %. RBC a noté que le consensus du marché implique une croissance d’environ 3,8 % au quatrième trimestre, avec un résultat opérationnel récurrent attendu en hausse plus rapide que les ventes.

    La société de courtage a maintenu sa recommandation « sector perform » sur Danone, avec un objectif de cours sur 12 mois fixé à 73 €. Le titre a clôturé à 78,04 € lors de la séance précédente. RBC a précisé que sa valorisation repose sur un modèle de flux de trésorerie actualisés (APV), appliquant un coût des capitaux propres de 7,5 % et un coût de la dette de 2,5 %.

    RBC a ajouté qu’une grande partie des investissements prévus pour soutenir la croissance des revenus sera financée par 700 millions d’euros d’économies de productivité issues du programme « local first ». La société de courtage a toutefois averti que « Danone has a patchy history of delivering on productivity plans », ajoutant que des économies non réalisées « could jeopardise the strategy ».

    Les risques potentiels identifiés incluent une exposition à un ralentissement prolongé de la consommation en Europe — le plus grand marché de l’entreprise — tandis que des innovations produits réussies ou des acquisitions pourraient offrir des opportunités de croissance supplémentaires.

    RBC a conclu que les « good Q3 results, with organic sales growth of 4.8% (50bps ahead of company compiled consensus) give us a degree of confidence that the consumer staples model isn’t broken ».