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  • Ayvens publie de solides résultats au troisième trimestre et annonce un retour de capital de 700 millions d’euros

    Ayvens publie de solides résultats au troisième trimestre et annonce un retour de capital de 700 millions d’euros

    Ayvens SA (EU:AYV) a publié jeudi des résultats solides pour le troisième trimestre, avec un résultat avant impôts supérieur de 11 % au consensus, porté par la bonne performance de son activité principale de location et de services.

    L’entreprise a annoncé un programme de rachat d’actions de 360 millions d’euros et le versement d’un dividende exceptionnel de 0,42 € par action le 18 décembre, portant le montant total des distributions aux actionnaires à 700 millions d’euros. Après ces opérations, le ratio CET1 d’Ayvens s’établit à 12,8 %.

    La division principale de location et services a dépassé les prévisions de 7 %, tandis que les charges d’exploitation ont diminué, entraînant une baisse du ratio coûts/revenus ajusté à 52,8 %, soit 4,7 points de pourcentage de moins que le trimestre précédent. Le rendement des actifs propres a progressé à 5,93 %, en hausse de 0,43 point de pourcentage d’un trimestre à l’autre.

    Les ventes de véhicules d’occasion (UCS) se sont normalisées un peu plus rapidement que prévu, en baisse de 23 % par rapport au consensus, mais sont restées élevées à 1 110 € par unité (hors ajustements de dépréciation), soit le haut de la fourchette de prévisions. La société a toutefois noté que les prix des véhicules électriques à batterie au Royaume-Uni restent faibles.

    La croissance du parc automobile a reculé de 0,3 % sur un trimestre, encore impactée par la revue du portefeuille et un environnement jugé « morose » par la direction.

    Ayvens a confirmé ses objectifs pour 2025, incluant un ratio coûts/revenus entre 57 et 59 % (hors UCS et éléments exceptionnels), des coûts liés à la réalisation des synergies entre 115 et 125 millions d’euros, et des synergies brutes annuelles avant impôts de 350 millions d’euros. Les UCS par unité sont attendues entre 700 € et 1 100 €, hors ajustements de dépréciation.

    Le rendement des capitaux propres tangibles a atteint 14,3 %, contre 7,2 % un an plus tôt, et Ayvens prévoit que cet indicateur continuera de progresser vers son objectif PowerUP 2026, fixé entre 13 et 15 %.

    Les éléments non récurrents sont restés limités à -5 millions d’euros, tandis que les synergies sur neuf mois ont atteint 251 millions d’euros, soit 57 % de l’objectif total. Ayvens a confirmé être en bonne voie pour atteindre 80 % de son objectif d’ici la fin de l’année.

  • Rémy Cointreau révise à la baisse ses prévisions pour l’exercice 2026 après une forte baisse des ventes au deuxième trimestre

    Rémy Cointreau révise à la baisse ses prévisions pour l’exercice 2026 après une forte baisse des ventes au deuxième trimestre

    Rémy Cointreau (EU:RCO) SA a abaissé ses prévisions pour l’exercice 2026, après avoir enregistré une chute des ventes au deuxième trimestre plus marquée que prévu, en raison du ralentissement des marchés aux États-Unis et en Chine.

    Le producteur français de spiritueux haut de gamme a indiqué que les ventes organiques avaient reculé de 11 % au deuxième trimestre, un résultat inférieur au consensus interne qui anticipait une baisse de 9,5 %. Les analystes de Morgan Stanley ont souligné que « l’ampleur des révisions annoncées aujourd’hui est nettement supérieure aux attentes », le groupe ayant revu à la baisse ses prévisions de croissance et de rentabilité.

    Rémy Cointreau prévoit désormais une croissance organique annuelle comprise entre stable et faible chiffre à un chiffre, contre une croissance à un chiffre moyen précédemment attendue. Le groupe anticipe également une baisse organique de l’EBIT comprise entre basse double chiffre et milieu de la fourchette des adolescents, contre une baisse à un chiffre moyen dans ses anciennes prévisions. Selon Morgan Stanley, la nouvelle guidance « implique des réductions de l’EBIT 2026 d’environ 15 % à mi-fourchette. »

    Les effets de change devraient également peser sur les résultats, avec un impact négatif estimé à 50–60 millions d’euros sur les ventes et 25–30 millions d’euros sur l’EBIT, contre une estimation précédente de 15–20 millions d’euros. L’impact attendu des droits de douane a été réduit à 25 millions d’euros, dont 5 millions en Chine et 20 millions aux États-Unis.

    Dans le cœur de métier du groupe, le segment du cognac aux États-Unis, les ventes ont progressé d’un taux à deux chiffres moyen, tandis que les volumes de déstockage ont reculé de 3,5 % sur les trois derniers mois — une amélioration par rapport à la baisse de 8,5 % du trimestre précédent. Les stocks totaux sur le marché américain sont restés stables, à « environ 4M » mois d’approvisionnement.

    En Chine continentale, les ventes de cognac ont chuté de 25 %, affectées par « une discipline plus stricte et des mesures d’austérité qui pèsent sur la confiance des consommateurs », selon Morgan Stanley. En Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, les ventes ont reculé d’un taux à deux chiffres moyen, en raison de « fortes pressions concurrentielles et promotionnelles sur la plupart des marchés et d’une demande faible. »

    La division liqueurs et spiritueux a enregistré une baisse organique de 5,3 % des ventes au cours du trimestre, les régions États-Unis et EMEA affichant toutes deux un recul à un chiffre moyen, en partie dû à « un effet de calendrier défavorable après un premier trimestre solide. » Les volumes de déstockage en valeur pour Cointreau et The Botanist sont restés stables aux États-Unis, tandis qu’ils ont légèrement progressé en EMEA au premier semestre.

    Sur l’ensemble du premier semestre de l’exercice 2026, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 490 millions d’euros, en baisse de 8,3 % sur un an, pour un EBIT de 117 millions d’euros, soit un recul organique de 14,3 %. La marge d’EBIT s’est établie à 23,7 %, en baisse de 390 points de base par rapport à l’an dernier. Le résultat net ajusté a atteint 67 millions d’euros, en recul de 27,2 % sur un an.

    Morgan Stanley a indiqué que cette révision à la baisse reflète « la détérioration des conditions de marché en Chine et le rebond plus faible que prévu des ventes aux États-Unis », tout en notant que les perspectives de change continuent de se dégrader.

  • Les actions Crédit Agricole reculent de 2 % après des résultats du troisième trimestre inférieurs aux attentes, pénalisés par la hausse des coûts

    Les actions Crédit Agricole reculent de 2 % après des résultats du troisième trimestre inférieurs aux attentes, pénalisés par la hausse des coûts

    Les actions de Crédit Agricole S.A. (EU:ACA) ont reculé de plus de 2 % jeudi après la publication de résultats du troisième trimestre inférieurs aux prévisions de bénéfices, en raison de coûts en hausse et de performances plus faibles dans les divisions Banque de détail en France et Gestion d’actifs et d’assurance.

    Le chiffre d’affaires du groupe a dépassé le consensus de 1 %, mais les charges d’exploitation ont augmenté de 2 % par rapport aux attentes, entraînant un résultat avant impôt inférieur de 2 % aux estimations du marché, à la fois sur une base publiée et sous-jacente.

    Le ratio Common Equity Tier 1 (CET1) est resté stable à 11,7 %, conforme aux prévisions mais en baisse d’environ 20 points de base par rapport au trimestre précédent. Cette diminution reflète les bénéfices non distribués et l’augmentation de capital réservée aux employés, partiellement compensés par la croissance des actifs pondérés par le risque et le rachat des participations minoritaires de CACEIS.

    La performance du groupe a été contrastée selon les divisions. La Banque de détail internationale et le Centre corporatif ont dépassé les prévisions, tandis que la Banque de détail en France et la Gestion d’actifs et d’assurance ont déçu. Les gains du Centre corporatif proviennent principalement de la revalorisation de la participation dans Banco BPM, une évolution que Morgan Stanley a indiqué que « les analystes n’avaient pas pleinement intégrée. »

    La Banque de détail en France a manqué les attentes en raison d’une hausse des coûts de 4 % supérieure aux estimations, liée à une augmentation des investissements. Les coûts de la division Gestion d’actifs et d’assurance ont dépassé les prévisions de 9 %, en raison notamment de 80 millions d’euros de frais de restructuration comptabilisés intégralement sur le trimestre.

    Dans la gestion d’actifs, Amundi a enregistré une baisse de 28 % sur un an du résultat brut d’exploitation, à 267 millions d’euros, tandis que les revenus ont reculé de 5 %, à 797 millions d’euros. La Banque privée a vu son résultat brut d’exploitation chuter de 27 %, à 58 millions d’euros, tandis que la division Assurance a progressé de 4 % sur un an, à 572 millions d’euros.

    Les provisions pour pertes sur prêts se sont révélées 2 % supérieures aux prévisions, le coût du risque augmentant légèrement à 35 points de base, contre le trimestre précédent. Morgan Stanley a précisé que « les provisions de niveaux 1 et 2 ont connu de légères reprises, tandis que le niveau 3 est resté globalement stable. »

    Le résultat net du groupe s’est établi à 1,84 milliard d’euros, en hausse de 10 % sur un an, mais en baisse de 23 % par rapport au deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires a atteint 6,85 milliards d’euros, tandis que les charges d’exploitation ont augmenté à 3,84 milliards d’euros. Le résultat brut d’exploitation s’est élevé à 3,01 milliards d’euros, en baisse de 9 % par rapport au trimestre précédent.

    Par division, la Banque de détail en France a dégagé 345 millions d’euros de résultat brut d’exploitation (-7 % sur un an), la Banque de détail internationale a progressé de 1 % à 493 millions d’euros, et la division Grands clients a généré 853 millions d’euros, soit 12 % de moins que le trimestre précédent. La Gestion d’actifs et d’assurance a reculé de 10 % à 897 millions d’euros, tandis que le Centre corporatif a enregistré une perte brute d’exploitation de 11 millions d’euros.

    Le capital CET1 du groupe s’élevait à 48,2 milliards d’euros, pour des actifs pondérés par le risque de 413,6 milliards d’euros. Les dépôts ont progressé de 0,9 % par rapport au trimestre précédent, à 877 milliards d’euros, et les encours de prêts bruts ont atteint 559,8 milliards d’euros.

  • Les actions Getlink progressent après l’autorisation accordée à Virgin Trains Europe pour accéder au dépôt de Temple Mills

    Les actions Getlink progressent après l’autorisation accordée à Virgin Trains Europe pour accéder au dépôt de Temple Mills

    Le titre Getlink (EU:GET) a gagné 2 % après que l’Office of Rail and Road (ORR) britannique a approuvé la demande d’accès de Virgin Trains Europe (VTE) au Temple Mills International Depot (TMI).

    L’ORR a examiné les candidatures de quatre entreprises — Virgin, Evolyn, Gemini et Trenitalia — ainsi qu’une proposition du propriétaire actuel de l’installation, Eurostar. L’organisme de régulation a rejeté les autres demandes, estimant qu’il n’y avait pas assez de capacité disponible au TMI pour accueillir d’autres opérateurs en plus de VTE.

    Les analystes de Jefferies ont qualifié cette décision de « étape positive vers une augmentation du trafic passagers à travers le tunnel », en précisant que Virgin prévoit de transporter environ 6 millions de passagers par an à partir de 2030.

    Cette approbation constitue une avancée majeure pour Virgin Trains Europe, qui poursuit son projet d’expansion sur le marché européen du rail à grande vitesse.

  • TotalEnergies atteint les prévisions du troisième trimestre grâce à la hausse de la production malgré la baisse des prix du pétrole

    TotalEnergies atteint les prévisions du troisième trimestre grâce à la hausse de la production malgré la baisse des prix du pétrole

    TotalEnergies (EU:TTE) a publié des résultats conformes aux attentes du marché pour le troisième trimestre, la hausse de la production et l’amélioration des marges de raffinage ayant permis de compenser l’impact de la baisse des prix du pétrole. Malgré cette performance solide, l’action a reculé de 1,2 % lors des échanges de jeudi matin, après la publication des résultats.

    Le groupe énergétique français a enregistré un résultat net ajusté de 4,0 milliards de dollars, en léger repli par rapport aux 4,1 milliards de dollars du même trimestre de l’année précédente, et globalement conforme aux estimations compilées par LSEG. Le flux de trésorerie a progressé de 4 % sur un an, atteignant 7,1 milliards de dollars, soutenu par la stabilité des activités amont et aval. La production amont moyenne s’est établie à 2,5 millions de barils équivalent pétrole par jour.

    Le directeur général Patrick Pouyanné a déclaré : « Les solides résultats financiers du groupe reposent sur une croissance de la production d’hydrocarbures de plus de 4 % sur un an et sur l’amélioration des performances de l’aval. »

    Les prix du pétrole sont restés inférieurs à ceux de 2024, l’augmentation de l’offre des membres de l’OPEP+ et d’autres producteurs ravivant les craintes de surproduction. Dans ce contexte de marché plus faible, conjugué à une demande atone pour la pétrochimie européenne, TotalEnergies a annoncé le mois dernier une réduction de ses dépenses et de ses programmes de rachat d’actions afin de préserver la solidité de son bilan.

    Le taux d’endettement du groupe (gearing) — rapport dette/capitaux propres — a diminué à 17,3 % contre 17,9 % au trimestre précédent, tandis que la dette nette a reculé de 5 % sur un trimestre pour s’établir à 24,6 milliards de dollars.

    Commentant les résultats, Mark Wilson, analyste chez Jefferies, a indiqué que les performances avaient été soutenues par « la croissance de l’amont et le fonds de roulement », ajoutant que la baisse de la dette nette avait été « aidée par un bénéfice de 1,6 milliard de dollars lié au fonds de roulement. »

  • Wall Street prête à poursuivre sa progression, Nvidia en tête avant la décision de la Fed

    Wall Street prête à poursuivre sa progression, Nvidia en tête avant la décision de la Fed

    Les contrats à terme sur les indices américains annoncent une ouverture en hausse mercredi, Wall Street semblant prête à prolonger sa dynamique positive, soutenue par les espoirs d’un nouveau recul des taux de la Réserve fédérale et la vigueur persistante du secteur technologique.

    Nvidia (NASDAQ:NVDA) reste au cœur de l’attention. Le fabricant de puces spécialisées dans l’intelligence artificielle a gagné 3,6 % avant l’ouverture, prolongeant le bond de 5 % enregistré mardi après l’annonce de plusieurs partenariats majeurs, dont un investissement d’un milliard de dollars dans Nokia (NYSE:NOK) dans le cadre d’une collaboration stratégique sur les infrastructures de réseau et l’IA. Ce rallye rapproche Nvidia d’un record historique : une valorisation boursière de 5 000 milliards de dollars, qu’aucune entreprise n’a encore atteinte.

    L’optimisme est également alimenté par l’attente de la décision de politique monétaire de la Fed, attendue plus tard dans la journée. La banque centrale devrait abaisser ses taux d’un quart de point supplémentaire, tandis que les investisseurs scruteront la déclaration et les commentaires du président Jerome Powell pour déceler des indices sur d’éventuelles nouvelles baisses d’ici la fin de l’année.

    D’après le FedWatch Tool du CME Group, les marchés évaluent à 87 % la probabilité d’une nouvelle réduction des taux en décembre, bien que les opinions sur d’autres baisses au début de 2026 demeurent partagées.

    Mardi, les actions américaines ont conservé un biais haussier malgré quelques fluctuations au cours de la séance. Le Nasdaq Composite a progressé de 0,8 % à 23 827,49 points, le Dow Jones Industrial Average a gagné 0,3 % à 47 706,37 points et le S&P 500 a avancé de 0,2 % à 6 890,89 points, atteignant de nouveaux records de clôture.

    Le marché reste porté par l’optimisme entourant les discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine, renforcé par l’annonce d’un accord sur les métaux rares entre les États-Unis et le Japon, avant la rencontre prévue cette semaine entre le président Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.

    Beaucoup d’investisseurs demeurent néanmoins prudents avant la décision de la Fed, préférant attendre davantage de clarté sur la trajectoire future des taux d’intérêt.

    Les opérateurs se préparent également à une série de résultats trimestriels majeurs dans le secteur technologique, avec Alphabet (NASDAQ:GOOGL), Apple (NASDAQ:AAPL), Meta Platforms (NASDAQ:META), Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Amazon (NASDAQ:AMZN) qui publieront leurs chiffres dans les prochains jours.

    Sur le plan économique, le Conference Board a indiqué une légère baisse de la confiance des consommateurs américains en octobre, son indice reculant à 94,6 contre 95,6 en septembre, un repli légèrement meilleur qu’attendu.

    Au niveau sectoriel, les valeurs du networking et de l’acier ont mené les hausses, avec l’indice NYSE Arca Networking et l’indice NYSE Arca Steel en progression de 1,6 % à des sommets historiques. À l’inverse, les valeurs aériennes ont chuté de 4,1 %, tandis que les services publics, l’immobilier commercial et l’énergie ont affiché une faiblesse notable.

    Avec l’enthousiasme autour de l’IA et un élan toujours solide, Wall Street semble prête à prolonger sa série gagnante, même si le message de la Fed aujourd’hui pourrait mettre cette confiance à l’épreuve.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en hausse grâce aux résultats d’entreprises et aux attentes liées à la décision de la Fed

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en hausse grâce aux résultats d’entreprises et aux attentes liées à la décision de la Fed

    Les marchés boursiers européens ont progressé mercredi, soutenus par une série de résultats d’entreprises solides et par l’attente des investisseurs avant la décision de la Réserve fédérale américaine sur les taux d’intérêt, attendue plus tard dans la journée, un abaissement d’un quart de point étant déjà largement anticipé.

    À Londres, le FTSE 100 a mené les gains régionaux avec une hausse de 0,9 %, tandis que le DAX allemand et le CAC 40 français ont chacun avancé d’environ 0,1 %, traduisant un climat positif mais prudent sur les principales places européennes.

    La société suisse Logitech International (BIT:1LOGN) s’est distinguée après avoir publié des résultats du deuxième trimestre fiscal 2026 supérieurs aux attentes des analystes.

    Le fabricant néerlandais d’équipements pour la production de semi-conducteurs ASM International (EU:ASM) a également progressé, malgré des réservations du troisième trimestre inférieures aux prévisions, démontrant une certaine résistance face aux vents contraires du secteur.

    Le titre Mercedes-Benz (TG:MBG) a grimpé après que le constructeur allemand a confirmé ses prévisions annuelles et annoncé un programme de rachat d’actions de 2 milliards d’euros (2,3 milliards de dollars). Ses résultats du troisième trimestre ont dépassé les attentes, soutenus par une forte demande pour ses véhicules haut de gamme.

    Deutsche Bank (TG:DBK) a également avancé après avoir annoncé une hausse surprise de 7 % de son bénéfice trimestriel, contredisant les prévisions d’un recul et mettant en évidence la solidité de ses activités principales.

    Le géant de la chimie BASF (TG:BAS) a poursuivi la tendance positive, ses bénéfices opérationnels ajustés ayant légèrement dépassé les attentes du marché.

    À l’inverse, le fabricant suédois de roulements industriels SKF (BIT:1SKFB) a reculé après avoir publié des ventes et un bénéfice opérationnel ajusté du troisième trimestre globalement conformes aux estimations des analystes, ce qui a laissé les investisseurs sur leur réserve.

    Dans l’ensemble, le sentiment sur les marchés européens est resté prudemment optimiste, les investisseurs équilibrant de bons résultats d’entreprises avec les attentes liées à la prochaine orientation de la politique monétaire de la Fed.

  • Le dollar se renforce avant la décision de la Fed, porté par les espoirs d’une percée commerciale entre les États-Unis et la Chine

    Le dollar se renforce avant la décision de la Fed, porté par les espoirs d’une percée commerciale entre les États-Unis et la Chine

    Le dollar américain s’est raffermi mercredi, soutenu par un regain d’optimisme concernant un possible accord commercial entre les États-Unis et la Chine, ainsi que par une attitude prudente des investisseurs avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale attendue plus tard dans la journée.

    À 05h20 ET, l’indice du dollar, qui mesure la devise américaine face à six grandes devises, a progressé de 0,3 % à 98,787, après deux séances consécutives de baisse.

    L’optimisme commercial soutient le marché

    Le voyage asiatique du président américain Donald Trump s’est tourné vers la Corée du Sud, où il doit rencontrer jeudi le président chinois Xi Jinping.

    Les marchés ont été encouragés après que Trump a déclaré qu’il croyait que les deux parties parviendraient à un “excellent accord”, renforçant l’espoir qu’un compromis puisse apaiser des années de tensions commerciales entre Washington et Pékin.

    Selon Trump, l’accord potentiel pourrait inclure une réduction des droits de douane sur les importations chinoises en échange de l’engagement de Pékin de cesser d’exporter des précurseurs chimiques du fentanyl. Il a également mentionné son intention d’aborder avec Xi la question des puces d’intelligence artificielle Blackwell de Nvidia (NASDAQ : NVDA), un sujet de tension persistante en raison des restrictions américaines sur les semi-conducteurs avancés.

    Cependant, les traders sont restés prudents avant la réduction de 25 points de base largement anticipée par la Fed. Les investisseurs attendent des indices du président Jerome Powell pour savoir si les décideurs continueront à baisser les taux d’ici la fin de l’année face aux signes d’un marché du travail en ralentissement.

    “Tous les ingrédients pour un nouveau rallye du dollar ‘acheter la rumeur, vendre le fait’ sont réunis”, ont déclaré les analystes d’ING. “Ainsi, même si les risques penchent légèrement à la hausse pour le dollar aujourd’hui, tout rebond devrait être plus faible et plus bref qu’en septembre. L’annonce probable de la fin du QT pourrait également limiter la hausse du dollar.”

    Euro et livre en repli alors que les marchés se tournent vers les banques centrales

    L’euro a reculé, avec l’EUR/USD en baisse de 0,2 % à 1,1623, avant la réunion de la Banque centrale européenne prévue jeudi, qui devrait maintenir ses taux inchangés.

    “Les implications pour l’EUR/USD devraient rester limitées, et la réunion du FOMC aujourd’hui devrait être le seul facteur de direction pour la paire”, a noté ING. “Nous voyons un léger risque haussier pour le dollar, mais probablement pas suffisant pour faire passer durablement l’EUR/USD sous 1,160 ; la perspective à court terme reste neutre.”

    La livre sterling s’est également affaiblie, avec la paire GBP/USD en baisse de 0,5 % à 1,3202, tandis que l’USD/CAD est resté stable à 1,3947 dans l’attente de la décision de la Banque du Canada.

    “Les marchés anticipent largement une baisse des taux, mais il sera difficile pour la BoC de fermer la porte à de nouveaux assouplissements compte tenu de la détérioration du commerce mondial”, a ajouté ING.

    Yen stable à l’approche de la réunion de la BOJ

    En Asie, le yen est resté proche de ses plus bas niveaux en huit mois, avec l’USD/JPY en légère hausse de 0,1 % à 152,24, les opérateurs pariant que la Banque du Japon maintiendra sa politique monétaire ultra-accommodante lors de sa réunion de jeudi.

    La BOJ devrait laisser ses taux inchangés, tandis que la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi devrait annoncer des mesures budgétaires expansives et s’opposer à un resserrement de la politique monétaire. Son élection plus tôt ce mois-ci a accru la pression sur le yen, les investisseurs anticipant une augmentation des dépenses publiques.

    Le yuan chinois (USD/CNY) est resté quasi inchangé à 7,0995 avant le sommet Trump-Xi de jeudi, où les deux dirigeants devraient discuter de la désescalade des tensions commerciales. Trump a déclaré qu’il était ouvert à une réduction des tarifs liés aux exportations de fentanyl et qu’il aborderait des sujets tels que les matériaux rares et les puces d’IA, en particulier celles produites par Nvidia.

    Pendant ce temps, le dollar australien a grimpé de 0,4 % à 0,6611, atteignant un sommet de trois semaines après des données d’inflation plus fortes que prévu, réduisant les attentes d’autres baisses de taux de la Banque de réserve d’Australie.

    Dans l’ensemble, la progression du dollar reflète un mélange d’optimisme commercial et de prudence liée à la Fed, les marchés se préparant à l’une des réunions de banques centrales les plus surveillées de l’année.

  • Emeis s’envole de 6,7 % en Bourse après une croissance organique de 7 % au troisième trimestre

    Emeis s’envole de 6,7 % en Bourse après une croissance organique de 7 % au troisième trimestre

    Emeis (EU:EMEIS) a publié un chiffre d’affaires de 1,48 milliard d’euros pour le troisième trimestre 2025, en hausse de 5,6 % en données publiées et de 7 % à périmètre comparable, confirmant une légère accélération par rapport à la première moitié de l’année.

    À la suite de cette annonce, le titre a bondi de 6,7 %, soutenu par une hausse du taux d’occupation et une progression des tarifs dans l’ensemble des activités du groupe.

    Le secteur des maisons de retraite, qui représente 65 % des ventes, a affiché une croissance organique de 8,4 %, poursuivant la dynamique du premier semestre (+8,6 %).
    Ce segment a atteint un taux d’occupation de 88 %, soit une amélioration de 200 points de base, bénéficiant également des hausses tarifaires liées à la réglementation.

    Le pôle cliniques, représentant 35 % du chiffre d’affaires, a enregistré une accélération de la croissance à 4,4 % en organique, contre 1,8 % au premier semestre, portée par la hausse des volumes et l’effet prix.

    Sur le plan géographique, l’Europe du Nord et l’Europe centrale ont enregistré une croissance organique soutenue de 10,9 %, tandis que la France, premier marché du groupe (41 % des ventes), a progressé de 4 %, contre seulement 1 % au premier semestre.
    L’Europe du Sud et l’Amérique latine ont également connu une solide performance, avec une croissance organique de 9,7 %.

    Emeis a confirmé ses objectifs pour 2025, prévoyant une hausse de 15 à 18 % de son EBITDAR à périmètre constant.
    Depuis mi-2022, le groupe a réalisé 2,1 milliards d’euros de cessions d’actifs, dont 1,1 milliard déjà sécurisé.

    À moyen terme, Emeis vise une croissance annuelle moyenne du chiffre d’affaires de 4 à 5 % et une hausse de l’EBITDAR de 12 à 16 % entre 2024 et 2028, soutenues par la poursuite de l’amélioration des taux d’occupation et une maîtrise rigoureuse des coûts d’exploitation.

  • Assystem progresse en Bourse après un chiffre d’affaires T3 supérieur aux attentes, porté par la croissance internationale

    Assystem progresse en Bourse après un chiffre d’affaires T3 supérieur aux attentes, porté par la croissance internationale

    Les actions d’Assystem (EU:ASY) ont grimpé de 3,1 % mercredi, après la publication d’un chiffre d’affaires du troisième trimestre supérieur aux estimations du marché, soutenu par la forte dynamique des activités internationales.

    Le groupe d’ingénierie a enregistré une croissance organique de 6,8 % sur la période, une performance tirée par l’accélération des projets à l’international, tandis que les activités en France sont restées conformes aux prévisions.

    La progression à l’étranger a été principalement alimentée par les projets menés au Royaume-Uni et par l’intégration réussie de Mactech. En France, la performance a été soutenue par les secteurs du cycle du combustible et de la défense, qui ont compensé la faiblesse persistante des nouveaux projets nucléaires.

    Assystem a confirmé ses objectifs pour 2025, anticipant une croissance organique d’environ 5 % et des marges stables.
    La société a toutefois souligné qu’il existait un potentiel de dépassement de ces prévisions, porté par la solidité continue de ses activités internationales.