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  • Les actions de Spie reculent après une croissance du T3 inférieure aux attentes, les prévisions restent inchangées

    Les actions de Spie reculent après une croissance du T3 inférieure aux attentes, les prévisions restent inchangées

    Les actions de Spie SA (EU:SPIE) ont chuté de plus de 4 % vendredi après que le groupe français de services techniques a publié des résultats du troisième trimestre inférieurs aux attentes, tout en maintenant ses prévisions pour 2025 inchangées.

    La société a enregistré une croissance organique du chiffre d’affaires de 1,8 % sur le trimestre, en dessous de l’estimation consensuelle de 3,0 %. Le chiffre d’affaires total s’est établi à 2,54 milliards d’euros, soit environ 1 % de moins que les 2,58 milliards d’euros prévus, mais en hausse de 4,7 % sur un an. Spie a indiqué que les fusions, acquisitions et cessions avaient apporté un gain net de 3,2 %, tandis que les effets de change avaient eu un impact négatif limité de 0,2 %.

    La croissance a ralenti dans plusieurs divisions régionales clés, notamment en Allemagne, en Europe du Nord-Ouest et dans la division Global Energy Services, toutes en dessous des attentes. En Allemagne, la croissance organique a atteint 2,1 %, contre 5,0 % attendus et 6,6 % au trimestre précédent. Jefferies a noté que « les tendances sous-jacentes restent positives, mais la planification des déploiements HV et Fibre, ainsi qu’un environnement plus difficile pour les services industriels », ont contribué au ralentissement.

    En Europe du Nord-Ouest, la croissance organique a ralenti à 3,2 %, contre une prévision de 5,8 %, et en baisse par rapport à 8,1 % au deuxième trimestre. Les Pays-Bas sont restés « toujours solides », selon Jefferies. La division Global Energy Services a montré une amélioration séquentielle, limitant son recul à 0,2 % contre une baisse de 6,5 % auparavant, bien qu’elle soit restée inférieure à la hausse de 2 % attendue.

    En France, le marché domestique de Spie, les performances sont restées négatives mais ont montré des signes précoces de stabilisation. Le chiffre d’affaires organique a reculé de 1 %, conformément aux prévisions, s’améliorant par rapport à la baisse de 2 % observée au trimestre précédent. Jefferies a commenté que les résultats étaient « encore impactés par le contexte macroéconomique morose dans le pays, mais aidés par une base de comparaison plus favorable ».

    L’Europe centrale s’est démarquée comme la seule région à dépasser les attentes, enregistrant une croissance organique de 9,9 % contre 6 % attendus, et un rebond après une contraction de 4 % au trimestre précédent. Jefferies a attribué ce résultat à une « inflexion positive en Pologne/Slovaquie due aux projets HV ».

    Malgré un troisième trimestre plus faible, Spie a réaffirmé ses prévisions pour l’exercice 2025. L’entreprise continue de viser un chiffre d’affaires supérieur à 10 milliards d’euros — contre un consensus de 10,5 milliards — et maintient son objectif de marge d’« au moins 7,6 % ». Jefferies a déclaré que, bien que les prévisions « restent atteignables », le ralentissement de la croissance organique « pourrait entraîner un léger ajustement à la baisse des attentes du consensus pour l’exercice 2026 concernant la croissance organique ».

  • Le pétrole recule après la décision de la Fed, la rencontre Trump-Xi et avant la réunion de l’OPEP+

    Le pétrole recule après la décision de la Fed, la rencontre Trump-Xi et avant la réunion de l’OPEP+

    Les prix du pétrole ont reculé jeudi alors que les investisseurs digéraient la réduction des taux d’intérêt de la Réserve fédérale, les résultats de la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping, ainsi que les anticipations entourant la réunion de l’OPEP+ prévue ce week-end.

    À 08h25 ET (12h25 GMT), le Brent pour livraison en décembre chutait de 0,7 % à 63,86 dollars le baril, tandis que le WTI américain reculait également de 0,7 % à 60,06 dollars. Les deux indices de référence s’acheminent vers une baisse mensuelle de plus de 3 %, leur troisième repli consécutif, sur fond d’inquiétudes persistantes liées à la surabondance de l’offre.

    Les espoirs commerciaux s’estompent malgré des discussions “extraordinaires”

    La réunion entre le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping, organisée en Corée du Sud en marge du sommet de l’APEC, avait d’abord suscité un certain optimisme.

    Trump a qualifié les discussions d’“extraordinaires”, annonçant un accord d’un an pour réduire les droits de douane américains sur les produits chinois de 57 % à 47 %. En contrepartie, Pékin reprendra ses achats de soja américain, maintiendra ses exportations de terres rares, et intensifiera la lutte contre le trafic de fentanyl.

    Mais l’absence de détails précis a laissé les marchés prudents. Tamas Varga, analyste chez PVM, a noté que “les investisseurs considèrent l’accord annoncé entre la Chine et les États-Unis davantage comme une désescalade des tensions que comme un changement structurel dans la relation”.

    Cette incertitude a pesé sur le sentiment de marché, ramenant les cours du brut en territoire négatif.

    Le dollar fort et le ton de Powell freinent les prix

    Le dollar américain a bondi de 0,6 % face à un panier de devises après que la Fed a abaissé ses taux de 25 points de base, les situant entre 3,75 % et 4,00 %.

    Cependant, Jerome Powell a adopté un ton prudent, avertissant qu’une nouvelle baisse en décembre était “loin d’être acquise”, soulignant que la fermeture prolongée du gouvernement augmentait les incertitudes économiques.

    Le billet vert a légèrement reculé (-0,2 %) en séance asiatique, mais cela n’a pas suffi à relancer les prix du brut.

    Même si des taux plus faibles soutiennent en principe la demande énergétique, le message prudent de la Fed a limité l’élan haussier du pétrole.

    L’OPEP+ au centre de l’attention

    Les marchés se tournent désormais vers la réunion de l’OPEP+ prévue ce week-end, où le cartel devrait annoncer une hausse de production d’environ 137 000 barils par jour à compter de décembre.

    L’alliance, comprenant les membres de l’OPEP et des partenaires comme la Russie, cherche à renforcer sa part de marché malgré des conditions de demande moroses.

    Les analystes préviennent toutefois qu’une telle décision pourrait aggraver le déséquilibre entre l’offre et la demande.

    Entre incertitudes géopolitiques, politique monétaire plus restrictive et production croissante, les prix du pétrole devraient rester sous pression à court terme.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street attendue en baisse alors que les résultats technologiques et la Fed pèsent sur le moral des investisseurs

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street attendue en baisse alors que les résultats technologiques et la Fed pèsent sur le moral des investisseurs

    Les contrats à terme sur les indices américains s’affichaient en léger repli jeudi, alors que les investisseurs digéraient une série de résultats mitigés des géants de la technologie et les commentaires prudents du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell.

    Les valeurs technologiques en baisse avant l’ouverture

    Les Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq 100 reculaient dans les échanges avant-Bourse, les investisseurs ajustant leurs positions après une vague de publications contrastées.

    Meta Platforms (NASDAQ:META) chutait de près de 10 % après avoir dépassé les prévisions du troisième trimestre, mais averti d’une hausse de ses dépenses liées à l’intelligence artificielle (IA).

    Microsoft (NASDAQ:MSFT) reculait également, bien que la société ait publié des résultats supérieurs aux attentes, indiquant que les investissements en capital s’accéléreront au cours de l’exercice.

    À l’inverse, Alphabet (NASDAQ:GOOGL) grimpait de 7,9 %, sa maison mère Google ayant enregistré des résultats supérieurs aux prévisions sur le chiffre d’affaires et les bénéfices.

    Eli Lilly (NYSE:LLY) progressait également après avoir dépassé les attentes du marché et relevé ses prévisions de chiffre d’affaires annuel.

    L’entretien Trump-Xi apporte un soutien limité

    L’optimisme lié à la politique internationale a apporté un soutien marginal après la rencontre entre le président Donald Trump et le président chinois Xi Jinping, qui s’est soldée par quelques avancées symboliques.

    Trump a qualifié la discussion de “productive”, annonçant que les États-Unis réduiront les droits de douane liés au fentanyl sur les produits chinois de 20 % à 10 %, tandis que la Chine reprendra ses achats de soja américain et suspendra temporairement les nouvelles restrictions sur les terres rares.

    En contrepartie, Washington suspendra sa règle de pénétration de 50 % sur les exportations contrôlées.

    La Fed reste prudente après une nouvelle baisse des taux

    La Fed a réduit son taux directeur de 25 points de base, le situant désormais entre 3,75 % et 4,00 %, conformément aux attentes.

    Powell a toutefois calmé les espoirs d’une nouvelle baisse en décembre, déclarant qu’une autre réduction “n’est pas une conclusion acquise” et que les responsables de la Fed avaient “des opinions fortement divergentes sur la marche à suivre”.
    Il a également évoqué l’impact de la fermeture du gouvernement américain, qui retarde la publication de données économiques essentielles.

    Selon le FedWatch Tool du CME Group, la probabilité que les taux restent inchangés en décembre est montée à 34,1 %, contre 9,1 % la veille.

    Résumé du mercredi : forte volatilité en fin de séance

    L’indice Nasdaq Composite a gagné 0,6 %, atteignant un nouveau record de 23 958,47 points, porté par les valeurs technologiques et les semi-conducteurs.

    Le S&P 500 est resté stable à 6 890,59 points, tandis que le Dow Jones a reculé de 0,2 % à 47 632,00 points.

    Secteurs en vue : la technologie brille, l’immobilier fléchit

    Les valeurs technologiques ont poursuivi leur ascension, l’indice NYSE Arca Computer Hardware bondissant de 6,3 %, soutenu par Seagate Technology (NASDAQ:STX), en hausse de 19 % après des résultats solides.

    Les valeurs énergétiques ont progressé avec la hausse du pétrole, mais les secteurs sensibles aux taux — comme l’immobilier et la construction — ont reculé.

    L’indice immobilier Dow Jones U.S. a chuté de 2,6 %, l’indice du logement de Philadelphie de 2,3 %, tandis que le secteur aérien a perdu 1,4 %.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent après les commentaires de la Fed et des résultats d’entreprises mitigés

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent après les commentaires de la Fed et des résultats d’entreprises mitigés

    Les marchés boursiers européens ont évolué en baisse jeudi, les investisseurs réagissant avec prudence aux déclarations mesurées du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, et à une série de résultats contrastés des géants technologiques américains.

    À la suite d’une réunion très attendue entre le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping, qui s’est achevée sans avancées majeures, l’attention du marché s’est tournée vers la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) attendue dans la journée.

    La BCE devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés pour la troisième fois consécutive, invoquant une inflation modérée et une croissance stable, bien que modeste, dans la zone euro.

    Données économiques dans la zone euro

    De nouveaux chiffres venus de France ont apporté une note d’optimisme, révélant que la deuxième économie de la zone euro a progressé plus rapidement que prévu au troisième trimestre, malgré les incertitudes politiques et les tensions commerciales mondiales.

    Selon l’institut national de la statistique INSEE, le PIB français a progressé de 0,5 % au troisième trimestre, après une hausse de 0,3 % au deuxième, dépassant les prévisions d’un ralentissement à 0,2 %.

    Tendances des marchés

    Vers la mi-journée, le CAC 40 français reculait de 0,9 %, le FTSE 100 britannique perdait 0,7 %, tandis que le DAX allemand cédait 0,2 %.

    Mouvements des principales actions

    • Clariant (BIT:1CLN) gagnait près de 2 % après avoir annoncé une nette amélioration de ses marges bénéficiaires au troisième trimestre.
    • Electrolux (BIT:1ELUX) s’envolait de 18 %, le fabricant suédois d’appareils électroménagers ayant renoué avec les bénéfices au troisième trimestre après une perte l’an dernier.
    • ING (EU:INGA) progressait de 4,3 % après avoir dépassé les attentes sur ses résultats trimestriels et annoncé un rachat d’actions de 1,1 milliard d’euros (1,3 milliard de dollars).
    • Stellantis (BIT:STLAM) chutait de 4,2 % après avoir averti de charges exceptionnelles attendues au second semestre.
    • Volkswagen (BIT:1VOW3) montait de 1 % malgré une perte d’exploitation de 1,3 milliard d’euros (1,52 milliard de dollars) au troisième trimestre.
    • Lufthansa (BIT:1LHA) bondissait de 5 % après avoir publié des résultats opérationnels supérieurs aux prévisions.
    • TotalEnergies (EU:TTE) perdait 1,2 % après avoir signalé une baisse de 2,4 % de son bénéfice trimestriel.
    • Crédit Agricole (EU:ACA) reculait de 2,2 % après avoir raté les attentes du marché.
    • Sa rivale Société Générale (EU:GLE) gagnait 1,6 % grâce à une hausse de 11 % de son bénéfice trimestriel, supérieure aux prévisions.
    • BBVA (NYSE:BBVA) en Espagne chutait de plus de 2 %, son résultat net reculant de 3,7 % sur un an.
    • À Londres, Standard Chartered progressait de plus de 2 % après avoir amélioré ses prévisions de revenus et de rentabilité à la suite de résultats trimestriels solides.
  • L’or rebondit après quatre séances de baisse grâce à la Fed et aux incertitudes commerciales

    L’or rebondit après quatre séances de baisse grâce à la Fed et aux incertitudes commerciales

    Les prix de l’or ont progressé jeudi lors des échanges asiatiques, mettant fin à quatre jours consécutifs de repli, soutenus par le nouveau mouvement d’assouplissement de la Réserve fédérale américaine et par l’incertitude persistante entourant les discussions commerciales entre Washington et Pékin.

    À 02h51 ET (06h51 GMT), l’or au comptant gagnait 1% à 3 967,03 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or américain reculaient de 0,4% à 3 983,10 dollars.

    Le métal précieux avait chuté ces derniers jours, atteignant un plus bas de trois semaines, après avoir touché des sommets historiques au-dessus de 4 300 dollars l’once, les investisseurs ayant pris leurs bénéfices et réduit leurs positions refuge.

    Le geste de la Fed soutient l’or, mais Powell tempère l’enthousiasme

    Comme prévu, la Fed a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base, à une fourchette de 3,75% à 4,00%, marquant son troisième ajustement de l’année.

    Cette décision a brièvement affaibli le dollar américain, soutenant l’or, actif sans rendement. Toutefois, le rebond a été limité après que le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré qu’une nouvelle baisse en décembre était « loin d’être acquise ».

    Ce ton prudent a refroidi les attentes des marchés d’un cycle prolongé d’assouplissement, freinant la progression de l’or malgré le soutien d’une politique plus accommodante.

    L’entretien Trump-Xi apporte un soutien modéré aux marchés

    Les investisseurs ont également réagi à la rencontre entre Donald Trump et le président chinois Xi Jinping, mercredi à Busan, en Corée du Sud. Trump a qualifié les discussions d’« incroyables » et a annoncé que les deux dirigeants avaient convenu de ramener les droits de douane américains sur les produits chinois de 57% à 47%.

    Il a aussi indiqué que la Chine reprendrait ses achats massifs de soja américain et assouplirait les restrictions sur les exportations de terres rares.

    Néanmoins, peu de détails concrets ont été fournis sur des sujets sensibles tels que les semi-conducteurs ou les exportations agricoles, laissant les marchés dans l’attente de précisions. L’incertitude persistante sur la politique commerciale, combinée à l’approche plus prudente de la Fed, a aidé l’or à se redresser au-dessus de 3 900 dollars l’once.

    Métaux industriels : performances contrastées, le cuivre recule après un record

    Les autres métaux ont affiché des performances mitigées alors que les investisseurs évaluaient les perspectives économiques mondiales.

    Les contrats à terme sur l’argent ont reculé de 0,7% à 47,605 dollars l’once, tandis que ceux sur le platine ont progressé de 0,7% à 1 594,80 dollars.

    Sur le London Metal Exchange, les contrats à terme sur le cuivre ont baissé de 1,3% à 11 019,20 dollars la tonne, et aux États-Unis, le cuivre a reculé de 0,7% à 5,17 dollars la livre.

    Le cuivre avait atteint mercredi un record historique de 11 200,40 dollars la tonne avant de corriger.

    «Le cuivre progresse en raison des perturbations croissantes de l’offre, notamment la déclaration de force majeure de Freeport sur sa gigantesque mine de Grasberg en Indonésie, et d’un climat de marché plus favorable au risque avant la rencontre Trump-Xi,» ont écrit les analystes d’ING dans une note.

  • Le dollar recule après la décision de la Fed ; l’euro progresse avant la BCE

    Le dollar recule après la décision de la Fed ; l’euro progresse avant la BCE

    Le dollar américain s’est légèrement affaibli jeudi, abandonnant une partie de ses gains récents alors que les investisseurs digéraient la décision monétaire de la Réserve fédérale et les échanges entre Washington et Pékin.

    À 05h20 ET (09h20 GMT), l’indice du dollar — qui compare le billet vert à un panier de six devises majeures — reculait de 0,1% à 98,950, après avoir atteint un plus haut de deux semaines la veille.

    Des signaux mitigés de la Fed entretiennent l’incertitude

    La Fed a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base, à un intervalle de 3,75% à 4,00%, conformément aux attentes. Toutefois, les perspectives d’un nouveau mouvement d’assouplissement restent floues, la fermeture partielle du gouvernement américain ayant interrompu la publication de nombreux indicateurs économiques.

    Lors de sa conférence de presse, le président de la Fed Jerome Powell a déclaré qu’une nouvelle baisse en décembre est « loin d’être acquise », refroidissant les anticipations des marchés. À la suite de ses propos, la probabilité d’un autre assouplissement a chuté à 71%, contre 90% auparavant.

    « La communication de la Fed hier soir rend plus difficile la vente du dollar maintenant », ont écrit les analystes d’ING. « Nous devrons vraiment voir des chiffres faibles sur l’emploi américain pour confirmer la perspective d’un nouvel assouplissement de 75 points de base d’ici l’été prochain. Sinon, 25 points de base pourraient facilement être retirés de ce cycle. »

    Le dollar a également bénéficié de son statut de valeur refuge, alors que l’incertitude persiste autour des discussions commerciales entre Donald Trump et Xi Jinping.

    Trump a qualifié leur première rencontre en six ans d’« incroyable », précisant que les États-Unis réduiraient immédiatement les droits de douane sur les produits chinois. En échange, il a affirmé que Pékin s’était engagé à lutter contre l’exportation de produits chimiques servant à fabriquer du fentanyl et à suspendre les contrôles sur les exportations de terres rares.

    Cependant, selon Vital Knowledge, « les résultats n’altèrent pas vraiment le statu quo » des relations commerciales sino-américaines « de manière significative ».

    L’euro profite d’une croissance française solide, la BCE en ligne de mire

    En Europe, l’euro a progressé de 0,2% à 1,1618, après la publication de chiffres montrant que le PIB français a augmenté de 0,5% au troisième trimestre, surpassant les prévisions de 0,2%.

    Les données pour la zone euro seront publiées plus tard dans la journée et devraient indiquer une croissance trimestrielle modeste de 0,1%, soit un rythme annuel d’1,2%.

    « N’oublions pas que les enquêtes se sont montrées encourageantes, mais que les données concrètes sont restées faibles cet été », a commenté ING. « À moins d’une forte surprise haussière du PIB de la zone euro – attendu à 0,1% en rythme trimestriel – il est difficile d’imaginer une hausse marquée de l’EUR/USD. »

    La Banque centrale européenne devrait quant à elle laisser ses taux inchangés à 2%.

    « Nous doutons que la présidente Christine Lagarde ressente le besoin de bouleverser les anticipations de marché, qui prévoient à la marge une nouvelle baisse dans les neuf prochains mois », a ajouté ING.

    La livre sterling s’est également raffermie de 0,1% à 1,3199, tout en restant proche de son plus bas de cinq mois et demi.

    Le yen recule après la décision prudente de la Banque du Japon

    En Asie, le yen japonais s’est affaibli après que la Banque du Japon a maintenu ses taux d’intérêt inchangés et réitéré sa prudence face aux perspectives économiques. La paire USD/JPY a grimpé de 0,7% à 153,74.

    La banque a averti que le Japon faisait face à une incertitude économique accrue à court terme, tout en soulignant que des conditions financières accommodantes devraient en atténuer les effets. Elle a également confirmé qu’elle pourrait augmenter les taux si la croissance et l’inflation évoluent conformément à ses prévisions.

    Parallèlement, le yuan chinois a cédé du terrain après avoir atteint un plus haut d’un an, avec la paire USD/CNY en hausse de 0,2% à 7,1089, dans la foulée de la rencontre Trump-Xi. Trump a déclaré aux journalistes qu’il s’attendait à « un accord commercial avec la Chine très bientôt », ajoutant que les deux parties avaient conclu des accords sur les terres rares et les achats agricoles.

    Le dollar australien est resté stable, la paire AUD/USD évoluant à 0,6575.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les marchés américains hésitent après la baisse des taux de la Fed, la rencontre Trump-Xi et les résultats des géants technologiques

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les marchés américains hésitent après la baisse des taux de la Fed, la rencontre Trump-Xi et les résultats des géants technologiques

    Les contrats à terme américains évoluaient sans direction claire jeudi, les investisseurs digérant la nouvelle baisse des taux de la Réserve fédérale, la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping, ainsi qu’une série de résultats majeurs dans la technologie marqués par une frénésie d’investissements dans l’intelligence artificielle.

    Wall Street marque une pause après une séance agitée

    À 03h43 ET, les futures du Dow Jones perdaient 26 points (-0,1%), tandis que les futures du S&P 500 et du Nasdaq 100 reculaient légèrement.
    Mercredi, le Dow Jones Industrial Average a clôturé en baisse de 0,2%, le S&P 500 est resté stable et le Nasdaq Composite a progressé de 0,6%, soutenu par la flambée d’Nvidia (NASDAQ:NVDA), devenue la première entreprise valorisée à 5 000 milliards de dollars.

    Les investisseurs ont également salué les résultats de Caterpillar (NYSE:CAT), dont les actions ont bondi de 11,6% après des bénéfices supérieurs aux attentes.

    La Fed baisse ses taux mais appelle à la prudence

    La Réserve fédérale a réduit son taux directeur de 25 points de base, à 3,75%–4,00%, pour la troisième fois en 2025. Mais l’absence de nouvelles données économiques, en raison de la fermeture partielle du gouvernement fédéral, entretient l’incertitude.

    Le vote du comité a révélé des divergences : Stephen Miran, gouverneur nommé par Trump, a plaidé pour une réduction de 50 points de base, tandis que Jeffery Schmid de la Fed de Kansas City voulait maintenir les taux inchangés.

    Lors de sa conférence de presse, Jerome Powell a déclaré qu’une nouvelle baisse en décembre est « loin d’être acquise », ce qui a ramené la probabilité d’un autre assouplissement à 71%, contre 90% auparavant.

    Powell a aussi annoncé la fin du resserrement quantitatif, en raison de tensions sur les marchés monétaires à court terme.

    La Banque du Japon a, elle aussi, maintenu sa politique inchangée, tandis que la Banque centrale européenne devrait garder ses taux à 2%, après que Christine Lagarde a affirmé que l’institution se trouvait « dans une bonne position ».

    Trump et Xi s’accordent sur une trêve commerciale prudente

    À Busan, en Corée du Sud, Donald Trump et Xi Jinping se sont rencontrés pour la première fois depuis six ans. Trump a qualifié l’entretien d’« incroyable » et a annoncé un accord d’un an sur les terres rares et les minéraux critiques, ainsi qu’une réduction à 10 % des droits de douane liés au fentanyl.

    En retour, Pékin a promis de renforcer la lutte contre les exportations de produits chimiques liés au fentanyl et de suspendre les restrictions sur les terres rares, essentielles pour les véhicules électriques et les semi-conducteurs. Trump a ajouté que la Chine allait acheter « d’énormes quantités » de **soja et de produits agricoles américains « dès maintenant »*.

    Le ministère chinois du Commerce a confirmé une suspension d’un an et un accord sur le fentanyl et l’agriculture.

    Trump a précisé que la question du puce Blackwell de Nvidia n’avait pas été abordée, expliquant que l’avenir de l’entreprise en Chine — un marché de 50 milliards de dollars — dépend « des décisions de la société elle-même ».
    Après cette rencontre de 90 minutes, les analystes de Vital Knowledge ont noté que « les résultats ne changent pas fondamentalement le statu quo » des relations commerciales entre les deux pays.

    Les géants de la tech dopent les marchés, malgré les inquiétudes sur les coûts de l’IA

    Les investisseurs ont également analysé les résultats de Meta Platforms (NASDAQ:META), Alphabet (NASDAQ:GOOG) et Microsoft (NASDAQ:MSFT), avant ceux d’Apple (NASDAQ:AAPL) et Amazon (NASDAQ:AMZN).

    Les actions de Meta ont chuté de plus de 7% après que l’entreprise a déclaré vouloir « augmenter de manière agressive » ses dépenses pour créer une IA capable de dépasser l’intelligence humaine. Malgré un chiffre d’affaires record, le bénéfice net a déçu à cause d’une charge fiscale liée à la loi budgétaire de Trump.

    Alphabet a publié un chiffre d’affaires record et un bénéfice en hausse de 33% à 35 milliards de dollars, soutenu par le cloud et la publicité numérique. Les actions ont gagné 7% après la clôture.

    Microsoft a aussi profité de la demande pour ses services cloud et d’IA, annonçant qu’elle doublera la capacité de ses centres de données dans les deux prochaines années. Mais la société prévoit désormais que les dépenses d’IA dépasseront les estimations, entraînant une baisse de 2% du titre après la séance.

    Les analystes avertissent que cette frénésie d’investissements pourrait créer une bulle technologique sur l’IA, rappelant celle des années dot-com.

    OpenAI prépare une introduction en Bourse historique

    Selon Reuters, OpenAI se prépare à une introduction en Bourse en 2027 qui pourrait la valoriser jusqu’à 1 000 milliards de dollars, soit la plus grande IPO jamais réalisée.

    La société souhaite lever au moins 60 milliards de dollars, avec un dépôt prévu pour la deuxième moitié de 2026. L’opération offrirait au PDG Sam Altman les moyens de poursuivre son objectif d’intelligence artificielle générale.

    Connue pour ChatGPT, OpenAI investit déjà des centaines de milliards de dollars dans des puces et infrastructures d’IA. Un accord récent avec Microsoft, son principal investisseur, lui permettra de devenir une entreprise à but lucratif pour soutenir sa croissance future.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens évoluent sans direction claire, entre publications d’entreprises, apaisement commercial et décision de la BCE

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens évoluent sans direction claire, entre publications d’entreprises, apaisement commercial et décision de la BCE

    Les actions européennes ont évolué de manière contrastée jeudi, alors que les investisseurs digéraient une nouvelle série de résultats d’entreprises, l’atténuation des tensions commerciales mondiales, les données économiques régionales et la décision de politique monétaire attendue de la Banque centrale européenne (BCE).

    À 08h05 GMT, l’indice DAX en Allemagne gagnait 0,1 %, tandis que le CAC 40 en France reculait de 0,5 %, et le FTSE 100 britannique baissait également de 0,5 %.

    Commerce : prudence malgré un climat plus favorable

    Les marchés ont réagi à la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping plus tôt dans la journée en Corée du Sud. Trump a qualifié les discussions d’« incroyables », annonçant un accord d’un an sur les terres rares et les minéraux critiques et une réduction à 10 % des droits de douane liés au fentanyl.

    Néanmoins, le manque de précisions et le ton changeant du président américain sur la Chine ont incité les investisseurs à la prudence quant à la portée réelle de cet accord.

    Les banques centrales sous les projecteurs

    La Réserve fédérale américaine a réduit mercredi ses taux directeurs de 25 points de base, à 3,75 %–4,00 %, pour la troisième fois cette année. Son président Jerome Powell a toutefois déclaré qu’une nouvelle baisse était « loin d’être acquise ».

    En Europe, la BCE devrait maintenir son taux de dépôt à 2 %, après que Christine Lagarde a affirmé le mois dernier que la banque était « dans une bonne position ».

    Les marchés attendent également les chiffres de l’inflation allemande et du PIB de la zone euro, qui devraient confirmer une croissance faible au troisième trimestre.

    Résultats d’entreprises : énergie, automobile et finance

    Plusieurs grands groupes européens ont publié leurs résultats trimestriels :

    • Shell (LSE:SHEL) a vu son bénéfice du T3 grimper à 5,3 milliards de dollars, contre 3,6 milliards au trimestre précédent.
    • Volkswagen (TG:VOW3) a enregistré une perte opérationnelle de 1,3 milliard d’euros, affectée par les droits de douane américains et des coûts de restructuration chez Porsche.
    • Société Générale (EU:GLE) a dépassé les prévisions grâce à des réductions de coûts, sans annoncer de nouveau rachat d’actions.
    • Stellantis (BIT:STLAM) a affiché une hausse de 13 % de ses revenus sur un an, interrompant sept trimestres de baisse.
    • Puma (TG:PUM) a annoncé une réduction de 13 % de ses effectifs mondiaux (900 postes) d’ici 2026.
    • Carlsberg (LSE:0AI3) a publié des ventes légèrement inférieures aux attentes, mais a maintenu ses prévisions annuelles.

    Les investisseurs suivent aussi de près les résultats des géants technologiques américains, notamment Alphabet, Meta et Microsoft.

    Le pétrole reste sous pression

    Les prix du pétrole ont légèrement reculé malgré un climat commercial plus positif. Le Brent a perdu 0,9 % à 63,76 $ le baril, tandis que le WTI a reculé de 0,9 % à 59,93 $. Les deux références devraient enregistrer une baisse mensuelle de plus de 3 %, soit leur troisième mois consécutif de pertes.

    Le marché attend désormais la réunion de l’OPEP+ le 2 novembre, au cours de laquelle le cartel devrait annoncer une augmentation de production de 137 000 barils par jour pour décembre.

  • Les actions Technip chutent de 6 % après des résultats du troisième trimestre inférieurs aux attentes

    Les actions Technip chutent de 6 % après des résultats du troisième trimestre inférieurs aux attentes

    Les actions de Technip (EU:TE) ont reculé de 6 % jeudi, après la publication de résultats du troisième trimestre inférieurs aux prévisions des analystes.

    Le groupe français d’ingénierie et de technologie a enregistré un EBIT ajusté de 125 millions d’euros, en deçà de l’estimation de KECH à 135 millions d’euros et du consensus à 137 millions d’euros.

    Le chiffre d’affaires trimestriel s’est également révélé plus faible que prévu, ressortant 4 % en dessous des estimations des analystes. La division Technology, Products & Services (TPS) a généré 440 millions d’euros, soit une baisse de 16 % sur un an, tandis que la division Projects Delivery (PD) a réalisé 1,33 milliard d’euros, en hausse de 4 % par rapport à la même période de l’an dernier.

    Si les marges par segment sont restées conformes aux attentes, les coûts corporatifs se sont révélés légèrement supérieurs aux prévisions, pesant sur les résultats.

    Les prises de commandes du trimestre se sont établies à 0,7 milliard d’euros, en dessous de l’estimation de KECH à 0,85 milliard d’euros, signalant un ralentissement de la demande par rapport aux trimestres précédents.

  • Société Générale dépasse les prévisions au troisième trimestre grâce aux réductions de coûts, aucun nouveau rachat d’actions annoncé

    Société Générale dépasse les prévisions au troisième trimestre grâce aux réductions de coûts, aucun nouveau rachat d’actions annoncé

    Société Générale (EU:GLE) a publié jeudi des résultats du troisième trimestre supérieurs aux attentes, portés par des économies de coûts et une croissance régulière des revenus dans ses principales divisions. Toutefois, la banque française n’a pas annoncé de nouveau programme de rachat d’actions, malgré un renforcement de son ratio de capital.

    La banque basée à Paris a enregistré un bénéfice net de 1,52 milliard d’euros, supérieur au consensus de 1,30 milliard d’euros. Le chiffre d’affaires trimestriel a atteint 6,66 milliards d’euros, soit 1 % au-dessus des prévisions, tandis que les charges d’exploitation se sont révélées 1 % inférieures aux estimations. Le ratio coûts/revenus s’est ainsi amélioré à 61 %, contre 63 % un an plus tôt, témoignant d’une efficacité opérationnelle accrue.

    Le rendement des capitaux propres tangibles (ROTE) s’est établi à 10,7 %, dépassant l’objectif du groupe pour 2025 fixé à 9 %. Selon Jefferies, « les résultats ont été supérieurs aux attentes dans tous les principaux segments, avec un effet de levier opérationnel positif de 410 points de base, portant le ROTE à 10,7 %. »

    Le ratio Common Equity Tier 1 (CET1) de Société Générale est passé à 13,7 %, contre 13,5 % au trimestre précédent, dépassant légèrement le consensus de 13,6 %. RBC a indiqué que le ratio « a été positivement impacté par la génération de capital de 18 points de base et a subi un léger effet négatif de 4 points lié à la réglementation. » La société de courtage a réaffirmé l’objectif de maintenir un ratio CET1 supérieur à 13 % après la mise en œuvre de Bâle IV.

    Malgré cette solidité financière, la banque n’a pas annoncé de nouveau rachat d’actions, après avoir achevé un programme de 1 milliard d’euros plus tôt cette année. Jefferies a commenté qu’il était « quelque peu décevant qu’il n’y ait pas de nouvelles annonces concernant les distributions », tout en ajoutant que la banque « reste engagée envers un objectif de 13 % pour le ratio CET1. »

    Les trois principales divisions ont toutes dépassé les prévisions. La banque de détail française, la banque privée et l’assurance ont surpassé les attentes de 6 %, grâce à la réduction des coûts. La banque de détail internationale, la mobilité et les services de location ont progressé de 9 % au-dessus des estimations, portées par des gains de marge dans la mobilité. Enfin, la division banque de financement et d’investissement (GBIS) a dépassé le consensus de 6 %, soutenue par une hausse de 11 % des revenus de marché.

    Dans la banque de détail en France, le revenu net d’intérêts a augmenté de 4,7 % sur un an (hors cessions), tandis que les commissions ont progressé de 2 %. La filiale en ligne Boursobank a recruté 400 000 nouveaux clients sur le trimestre, portant son total à 8,3 millions, et la production de prêts immobiliers a bondi de 74 % sur un an.

    Les revenus de marché sont restés stables par rapport à l’année précédente, une hausse de 12 % sur les activités de taux, devises et matières premières (FICC) compensant une baisse de 7 % du trading actions. Les revenus de financement et de conseil ont augmenté de 4 %, tandis que les services de transaction ont reculé de 2,5 %.

    Le coût du risque a légèrement progressé à 26 points de base, contre 25 points au trimestre précédent. Les provisions pour pertes sur prêts se sont élevées à 369 millions d’euros, en deçà du consensus de 379 millions, avec un ratio de stade 3 stable à 2,77 % et un taux de couverture de 82 %.

    La valeur comptable tangible par action a augmenté de 2 % par rapport au trimestre précédent, à 69,50 €. Société Générale a confirmé ses objectifs 2025, notamment une croissance des revenus supérieure à 3 %, une réduction des coûts supérieure à 1 % et un ratio coûts/revenus inférieur à 65 %, tout en maintenant son objectif de ROTE 2026 entre 9 % et 10 %.