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  • Nokia va se retirer de la Bourse de Paris tout en maintenant ses cotations à Helsinki et à New York

    Nokia va se retirer de la Bourse de Paris tout en maintenant ses cotations à Helsinki et à New York

    Nokia Corporation (EU:NOKIA) a annoncé mardi son intention de retirer ses actions de la cote d’Euronext Paris, tout en conservant ses cotations sur le Nasdaq Helsinki et le New York Stock Exchange.

    Cette décision fait suite à un examen approfondi des volumes d’échanges, des coûts administratifs et des obligations réglementaires liés à la cotation parisienne, selon un communiqué publié par le groupe finlandais spécialisé dans les équipements de télécommunications.

    Le Conseil d’administration de Nokia a approuvé le dépôt d’une demande officielle de radiation du marché réglementé d’Euronext Paris. Cette opération reste soumise à l’approbation du conseil d’administration d’Euronext Paris et devrait entrer en vigueur d’ici trois mois.

    L’entreprise prévoit de communiquer ultérieurement les détails du processus de radiation, conformément aux exigences réglementaires applicables. Nokia a par ailleurs conseillé aux actionnaires détenant des titres sur Euronext Paris de consulter leurs conseillers financiers ou leurs dépositaires afin d’évaluer les éventuelles conséquences de cette radiation.

  • Les actions Bénéteau progressent grâce à la hausse des commandes au T3 et à un meilleur horizon

    Les actions Bénéteau progressent grâce à la hausse des commandes au T3 et à un meilleur horizon

    Le titre Bénéteau (EU:BEN) a gagné 2 % après la publication des résultats du troisième trimestre et la mise à jour des perspectives pour la fin de l’exercice. Le constructeur nautique a annoncé un chiffre d’affaires de 171 millions d’euros, en baisse de 5 % sur un an et de 3 % à périmètre comparable.

    Les performances ont été contrastées selon les segments : l’activité Moteur a enregistré une hausse de 23 % à périmètre comparable, compensant en partie le recul de 35 % de la division Voile, toujours pénalisée par une demande plus faible.

    Le carnet de commandes a fortement progressé au troisième trimestre, en hausse de 33 %, porté par le succès des nouveaux modèles. L’entreprise a également indiqué que les stocks des concessionnaires se sont désormais stabilisés, un facteur clé pour soutenir la reprise des ventes dans les prochains trimestres.

    La direction a confirmé que le groupe renouera avec la rentabilité au second semestre. Pour le quatrième trimestre, Bénéteau prévoit un chiffre d’affaires d’environ 300 millions d’euros, et table sur des ventes annuelles 2025 proches de 875 millions d’euros. Cette amélioration des perspectives s’appuie sur la stabilisation des stocks et une forte dynamique des commandes liées aux nouveaux modèles.

    À la suite de ces résultats, les analystes ont ajusté leurs prévisions, réduisant de 2 % les estimations de revenus 2025 et abaissant l’EBIT ajusté attendu de -3 millions à -10 millions d’euros. Les prévisions pour les exercices 2026–2027 demeurent globalement inchangées, avec seulement une réduction de 1 % des prévisions de bénéfice par action ajusté.

  • Vicat enregistre une hausse de son chiffre d’affaires au T3 et confirme ses prévisions pour 2025

    Vicat enregistre une hausse de son chiffre d’affaires au T3 et confirme ses prévisions pour 2025

    Vicat (EU:VCT) a annoncé un chiffre d’affaires de 992 millions d’euros au troisième trimestre, en hausse de 1,4 % sur un an et supérieur de 6 % aux estimations des analystes, qui tablaient sur 935 millions d’euros. Le producteur de ciment a confirmé ses prévisions pour l’exercice 2025, maintenant son objectif de croissance organique du chiffre d’affaires et de l’EBITDA comprise entre 2 % et 5 %.

    Toutefois, le groupe a révisé sa prévision du ratio dette nette/EBITDA, qu’il anticipe désormais au-dessus de 1,3x, contre une estimation précédente de 1,3x. Cette révision s’explique par les effets de change défavorables ayant pesé sur l’EBITDA et le flux de trésorerie disponible.

    À la suite de cette publication, l’action Vicat a progressé de 2 %, portée par des résultats trimestriels supérieurs aux attentes et la confiance renouvelée du groupe dans sa dynamique de croissance.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street devrait ouvrir en hausse portée par Nvidia et le secteur technologique

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street devrait ouvrir en hausse portée par Nvidia et le secteur technologique

    Les contrats à terme américains indiquaient une ouverture en hausse lundi, suggérant que Wall Street pourrait poursuivre sa progression de la semaine dernière, stimulée par la forte performance de Nvidia (NASDAQ:NVDA), qui continue de dominer le secteur technologique.

    Le fabricant de puces d’intelligence artificielle a gagné 2,2 % avant l’ouverture, après que Microsoft (NASDAQ:MSFT) a confirmé avoir obtenu des licences d’exportation de l’administration Trump pour envoyer les puces avancées de Nvidia aux Émirats arabes unis. Cette nouvelle a renforcé la confiance des investisseurs dans le secteur des semi-conducteurs et de l’intelligence artificielle.

    Cependant, les analystes s’attendent à une activité de marché modérée, les investisseurs attendant la publication de données économiques clés plus tard dans la semaine. Le rapport ADP sur l’emploi privé, prévu mercredi, sera particulièrement scruté, car il pourrait offrir un aperçu du marché du travail américain alors que la fermeture du gouvernement fédéral retarde plusieurs statistiques officielles.

    Les investisseurs espèrent y trouver des indices sur la santé du marché du travail et les prochaines décisions de politique monétaire, surtout après que le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a signalé que de nouvelles baisses de taux ne sont pas garanties.

    Vendredi, les marchés ont terminé en hausse après une séance volatile : les indices ont d’abord progressé, puis reculé avant de regagner du terrain en fin de journée. Le Nasdaq a gagné 0,6 % à 23 724,96 points, le S&P 500 a avancé de 0,3 % à 6 840,20, et le Dow Jones a pris 0,1 % à 47 562,87. Sur la semaine, le Nasdaq a progressé de 2,2 %, tandis que le Dow et le S&P 500 ont gagné 0,8 % et 0,7 % respectivement.

    La hausse a été largement portée par Amazon (NASDAQ:AMZN), dont le titre a bondi de 9,6 % après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes et une forte progression des revenus liés au cloud computing.

    “La division e-commerce peut avoir un profil public beaucoup plus visible, mais c’est la division des services cloud AWS qui constitue le véritable moteur de la croissance d’Amazon, et c’est elle qui a ravivé le cours de l’action,” a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell.

    Il a ajouté : “La demande en puissance de calcul liée à l’intelligence artificielle ne montre aucun signe de ralentissement, et cela stimule la croissance d’AWS, les résultats du troisième trimestre aidant à dissiper les craintes que cette activité perde du terrain face aux concurrents.”

    Netflix (NASDAQ:NFLX) a également progressé après l’annonce de la division de ses actions par dix, tandis que Apple (NASDAQ:AAPL) a reculé malgré des résultats solides et des prévisions optimistes pour le trimestre en cours.

    Les commentaires de Powell ont ajouté de l’incertitude, le président de la Fed déclarant qu’une nouvelle baisse des taux en décembre « n’est pas une conclusion acquise » et que les responsables « ont des opinions très divergentes sur la marche à suivre ».

    Les valeurs de la distribution ont mené la hausse, avec l’indice Dow Jones U.S. Retail en progression de 4,0 %, à son plus haut niveau depuis plus d’un mois. Les valeurs aériennes ont aussi rebondi, l’indice NYSE Arca Airline gagnant 2,7 % après un creux de deux mois.

    Enfin, les titres biotechnologiques, matériels informatiques et de courtage ont bien performé, tandis que les valeurs aurifères ont reculé en raison d’une baisse du prix de l’or.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent alors que la confiance revient

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent alors que la confiance revient

    Les actions européennes évoluent en hausse lundi, reprenant du terrain après plusieurs séances de baisse, alors que les investisseurs digèrent des résultats d’entreprise contrastés et des données économiques stables.

    L’indice paneuropéen Stoxx 600 a gagné 0,3%, effaçant une partie de la baisse de 0,5% enregistrée vendredi, marquant ainsi sa quatrième séance consécutive de repli. Le DAX allemand a progressé de 0,8%, tandis que le FTSE 100 britannique est resté quasi inchangé et que le CAC 40 français a reculé de 0,1%.

    Les dernières données ont confirmé que le secteur manufacturier de la zone euro est resté stable en octobre, selon l’indice PMI final de S&P Global, qui s’est établi à 50,0, conforme à l’estimation initiale. En septembre, l’indice s’était fixé à 49,8, indiquant une légère contraction.

    Côté entreprises, BP Plc (LSE:BP.) a progressé après avoir conclu un accord de 1,5 milliard de dollars pour vendre ses actifs américains de schiste à Sixth Street. Renault (EU:RNO) a également bondi après avoir annoncé la vente d’une participation de 26,4% dans sa filiale brésilienne Renault do Brasil au constructeur chinois Geely Automobile.

    En revanche, Ryanair Holdings (LSE:0A2U) a chuté fortement malgré une hausse de 42% de ses bénéfices semestriels, la compagnie ayant averti d’une pression sur les tarifs et de risques externes au cours des prochains mois.

  • Le secteur manufacturier français se contracte de nouveau en octobre dans un climat politique incertain

    Le secteur manufacturier français se contracte de nouveau en octobre dans un climat politique incertain

    L’industrie manufacturière française est restée sous pression en octobre, avec une nouvelle baisse de la production et des nouvelles commandes sur fond d’instabilité politique intérieure. L’indice PMI manufacturier HCOB France est légèrement remonté à 48,8, après 48,2 en septembre, mais reste en dessous du seuil de 50 points qui sépare la croissance de la contraction.

    Les données de l’enquête indiquent des baisses continues de la production et des nouvelles affaires, les commandes enregistrant une chute prolongée depuis près de trois ans et demi. Les analystes soulignent que l’incertitude politique pèse lourdement sur la confiance et les dépenses des clients, la demande intérieure affichant une faiblesse plus marquée que les marchés à l’export.

    La production a diminué à un rythme similaire à celui des nouvelles commandes, tirée vers le bas par un fort ralentissement des biens intermédiaires, tandis que la faiblesse s’est étendue à l’ensemble des principales branches industrielles. Les volumes d’achats ont continué à baisser, prolongeant une tendance négative ininterrompue depuis mi-2022.

    L’emploi demeure l’un des rares points positifs, progressant pour le sixième mois consécutif, même si le rythme de création de postes a légèrement ralenti par rapport à septembre. De nombreuses entreprises ont indiqué recourir à des contrats temporaires pour s’adapter aux variations de la demande.

    Les chaînes d’approvisionnement restent sous tension, avec des délais de livraison qui s’allongent pour le seizième mois consécutif, parallèlement à la plus forte accumulation de retards de production depuis mai 2022.

    Sur le plan des coûts, les pressions inflationnistes se sont encore atténuées, les prix des intrants augmentant au rythme le plus faible depuis un an. Face à une demande en berne et à une concurrence accrue, les industriels ont réduit leurs prix de vente pour le deuxième mois d’affilée.

    Pour les mois à venir, les fabricants français se montrent pessimistes pour la première fois depuis janvier, anticipant une baisse de la production l’an prochain. Ce changement de ton est attribué à la crise politique persistante et à la faiblesse de la demande.

    « La crise politique en cours continue de peser sur l’économie française, créant une incertitude généralisée dans le monde des affaires, » a déclaré Jonas Feldhusen, économiste junior à la Hamburg Commercial Bank. Il a ajouté que « 30 % des participants à l’enquête s’attendent à une baisse de la production au cours de l’année prochaine, invoquant l’instabilité politique et la faiblesse de la demande comme principales préoccupations. »

    L’indice PMI manufacturier HCOB France, compilé par S&P Global, est basé sur les réponses d’environ 400 directeurs d’achat du secteur manufacturier, recueillies entre le 9 et le 24 octobre.

  • Renault vend une participation de 26,4 % dans sa filiale brésilienne à Geely

    Renault vend une participation de 26,4 % dans sa filiale brésilienne à Geely

    Renault Group (EU:RNO) a conclu un accord pour céder une participation de 26,4 % dans sa filiale brésilienne au constructeur chinois Geely Holding Group, renforçant ainsi le partenariat entre les deux entreprises automobiles sur l’un des marchés les plus importants d’Amérique latine.

    Dans le cadre de cet accord, Geely Holding Group et Geely Automobile Holdings auront accès aux ressources industrielles de Renault au Brésil et commenceront à produire des véhicules de marque Geely Auto aux côtés des modèles Renault dans l’usine Ayrton Senna.

    Pour Renault, ce partenariat représente une opportunité d’intégrer la plateforme de véhicules de Geely, conçue pour les motorisations électriques et hybrides, dans ses lignes de production, permettant ainsi au constructeur français d’élargir sa gamme de véhicules à faibles et zéro émissions destinés au marché brésilien.

    Selon l’accord, Renault do Brasil sera également chargée de la distribution de la gamme électrifiée de Geely Auto, incluant les ventes, le financement et les services après-vente, ouvrant de nouvelles perspectives de croissance pour les deux marques.

    Le SUV électrique Geely EX5 est déjà disponible pour les consommateurs brésiliens via le réseau de concessionnaires Renault, marquant la première étape de cette collaboration élargie.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Palantir publie ses résultats ; Trump veut restreindre les exportations de puces Nvidia — Ce qui fait bouger les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Palantir publie ses résultats ; Trump veut restreindre les exportations de puces Nvidia — Ce qui fait bouger les marchés

    Les contrats à terme américains ont évolué sans grand changement lundi, les investisseurs se préparant à une nouvelle vague de résultats d’entreprises et à un manque potentiel de données économiques majeures en raison de la fermeture prolongée du gouvernement. Celle-ci, qui dure depuis plus d’un mois, menace de retarder un autre indicateur essentiel du marché du travail américain. Parallèlement, les marchés surveillent les résultats de Palantir Technologies et les déclarations du président Donald Trump sur le durcissement des restrictions d’exportation concernant les puces d’intelligence artificielle les plus avancées de Nvidia.

    Les futures américains restent stables

    Les contrats à terme de Wall Street ont légèrement progressé en début de semaine, les investisseurs évaluant les perspectives des marchés après une série d’annonces de résultats et de décisions politiques.

    À 03h08 ET, les futures du Dow Jones étaient quasi inchangés, ceux du S&P 500 gagnaient 3 points (0,1 %) et les futures du Nasdaq 100 montaient de 33 points (0,1 %).

    Les principaux indices américains ont terminé la semaine dernière en hausse, portés par les bons résultats des géants technologiques, les décisions de politique monétaire des banques centrales et la reprise des discussions commerciales entre Washington et Pékin.

    Les actions d’Amazon (NASDAQ:AMZN) ont bondi après des ventes trimestrielles supérieures aux prévisions, compensant la prudence d’Apple (NASDAQ:AAPL), qui a averti de tensions sur les chaînes d’approvisionnement avant la période des fêtes. Les commentaires prudents de responsables de la Réserve fédérale ont également tempéré les espoirs d’une nouvelle baisse des taux d’ici fin 2025.

    La fermeture du gouvernement obscurcit la visibilité économique

    Les investisseurs restent attentifs à la fermeture prolongée du gouvernement américain, qui s’apprête à devenir la plus longue de l’histoire du pays et qui retarde la publication de nombreuses statistiques économiques clés.

    Cette situation prive la Réserve fédérale de plusieurs indicateurs cruciaux pour évaluer la santé de l’économie. Si les chiffres de l’inflation de septembre ont été publiés, les principales données sur l’emploi manquent encore à l’appel.

    Le très attendu rapport sur l’emploi non agricole pourrait être repoussé, tout comme l’enquête JOLTS sur les offres d’emploi, laissant les marchés sans boussole claire.

    Les analystes de Vital Knowledge ont noté que “d’une certaine manière, les gens se sentent encore plus confus qu’avant”, expliquant que l’absence de données prive les investisseurs de repères pour la fin de l’année.

    Le Wall Street Journal a indiqué que des progrès avaient été réalisés à Washington vers un accord pour mettre fin à la fermeture, mais la demande du président Donald Trump aux sénateurs républicains d’ignorer les démocrates jette le doute sur les discussions.

    Palantir publiera ses résultats après la clôture

    La société d’analyse de données Palantir Technologies (NASDAQ:PLTR) publiera ses résultats trimestriels lundi après la clôture des marchés.

    En août, l’entreprise avait relevé ses prévisions annuelles pour la deuxième fois en 2025, citant une forte demande pour ses solutions basées sur l’intelligence artificielle, aussi bien du côté des entreprises que des administrations publiques.

    L’accent mis par l’administration Trump sur la sécurité nationale et l’évolution du Pentagone vers des fournisseurs “non traditionnels” ont encore renforcé la position de Palantir.

    L’action de la société a plus que doublé depuis le début de l’année, portée par l’engouement des investisseurs pour l’IA et la hausse des dépenses américaines en technologies de défense.

    Selon le consensus Bloomberg, Palantir devrait enregistrer un résultat d’exploitation de 255,6 millions de dollars pour un chiffre d’affaires de 1,09 milliard de dollars au troisième trimestre.

    Trump veut restreindre les exportations de puces Nvidia

    Le président Donald Trump a déclaré que les processeurs d’intelligence artificielle les plus avancés de Nvidia seraient réservés aux entreprises américaines, excluant les clients chinois et étrangers.

    Dans une interview accordée à 60 Minutes sur CBS et lors de propos tenus à bord d’Air Force One, Trump a affirmé que les puissantes puces Blackwell de Nvidia devaient rester aux États-Unis :
    “Nous ne donnons pas le Blackwell à d’autres,” a-t-il déclaré.

    Il a précisé que lui et le président chinois Xi Jinping n’avaient pas abordé la question lors de leur rencontre en Corée du Sud la semaine dernière, malgré les attentes qu’elle serait discutée.

    Ces déclarations laissent entrevoir une volonté de renforcer les restrictions sur les exportations de technologies d’IA haut de gamme fabriquées aux États-Unis.

    Les prix du pétrole poursuivent leur hausse après la décision de l’OPEP+

    Les prix du pétrole ont continué à grimper lundi après que l’OPEP+ a annoncé une pause dans ses hausses de production prévues pour le premier trimestre 2026, apaisant les craintes d’un excédent mondial.

    Le Brent a gagné 0,7 % à 65,20 dollars le baril, tandis que le WTI américain a progressé de 0,7 % à 61,41 dollars.

    L’alliance des producteurs — qui regroupe l’OPEP et ses partenaires — a confirmé qu’elle augmenterait la production de 137 000 barils par jour en décembre, au même rythme que les mois précédents.

    Cette pause prévue en 2026 reflète les inquiétudes concernant une offre excédentaire et une demande plus faible pendant les mois d’hiver. L’OPEP+ a souligné que la période de janvier à mars est généralement la plus calme pour la consommation mondiale de pétrole.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes stables avant la publication des données manufacturières

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes stables avant la publication des données manufacturières

    Les marchés européens ont évolué prudemment lundi, les investisseurs attendant les nouvelles données régionales sur l’activité manufacturière pour évaluer la santé de ce secteur clé.

    À 08h02 GMT, le DAX allemand progressait de 0,1 %, le FTSE 100 britannique gagnait 0,2 %, tandis que le CAC 40 français reculait de 0,1 %.

    Les données manufacturières sous surveillance

    Le sentiment du marché a été légèrement affecté en début de séance après la publication de données privées montrant que le secteur manufacturier chinois avait progressé plus lentement que prévu en octobre, alors que la deuxième économie mondiale faisait face à un ralentissement des prix et à des perspectives économiques en déclin.

    Cependant, l’indicateur a tout de même montré une légère expansion, contrastant avec le PMI officiel du gouvernement publié la semaine dernière, qui indiquait une contraction.

    Les investisseurs attendent désormais les chiffres équivalents pour les principales économies européennes — notamment l’Allemagne, la France et la zone euro — avant la publication des données américaines plus tard dans la journée.

    La Banque centrale européenne a maintenu ses taux d’intérêt inchangés la semaine dernière pour la troisième réunion consécutive, les responsables ayant estimé que la politique monétaire se trouvait dans une “bonne position.” La dernière réunion de l’année de la BCE aura lieu en décembre, et de nombreux économistes s’attendent à ce que la banque maintienne ses taux stables pendant une grande partie de 2026.

    La Riksbank suédoise annoncera sa décision de politique monétaire mercredi, suivie de la Banque d’Angleterre jeudi.

    Les marchés européens ont surperformé en octobre

    Les actions européennes ont surperformé leurs homologues américaines le mois dernier, portées par les gains enregistrés au Royaume-Uni, en France et en Espagne, selon une note de Barclays publiée lundi.

    La banque a expliqué que la solidité des résultats du troisième trimestre et un regain d’intérêt des investisseurs avaient soutenu les marchés européens malgré la volatilité mondiale.

    À l’échelle mondiale, les actions “ont continué de grimper le mur des inquiétudes, atteignant de nouveaux sommets en octobre”, a écrit Barclays, ajoutant que les inquiétudes concernant “la hausse des défauts de crédit aux États-Unis et la reprise des tensions commerciales entre Washington et Pékin ont fait grimper la volatilité intersectorielle”, mais que “le recul a été de courte durée.”

    Le rebond a été soutenu par “des bénéfices du troisième trimestre résilients” et “les vents favorables de l’intelligence artificielle,” qui “les ont propulsés vers de nouveaux sommets.”

    Actualités d’entreprise : Ryanair, PostNL et Heineken

    La journée de lundi a été relativement calme sur le front des résultats, mais plusieurs grandes entreprises publieront leurs chiffres plus tard dans la semaine.

    Ryanair (NASDAQ:RYAAY) a annoncé une hausse de 42 % de son bénéfice semestriel, mais la compagnie aérienne à bas coût irlandaise a averti que des comparaisons tarifaires plus difficiles et des risques géopolitiques pourraient peser sur sa performance au second semestre.

    PostNL (EU:PNL) a enregistré une perte d’exploitation plus importante au troisième trimestre, les coûts élevés et la baisse des volumes de courrier ayant compensé la légère croissance des colis, maintenant la pression sur les résultats malgré une faible hausse du chiffre d’affaires.

    Heineken (EU:HEIA) a présenté une nouvelle feuille de route à l’horizon 2030, promettant des ventes plus fortes et une réduction des coûts, avec un objectif d’économies annuelles pouvant atteindre 500 millions d’euros d’ici 2030 grâce à une concentration sur 17 marchés clés et quelques marques mondiales stratégiques.

    Le pétrole progresse alors que l’OPEP+ suspend ses hausses de production

    Les prix du pétrole ont augmenté lundi après que l’OPEP+ a confirmé la suspension de ses hausses de production prévues pour le premier trimestre de l’année prochaine, apaisant les craintes d’un excédent d’offre mondiale.

    Les contrats à terme sur le Brent ont progressé de 0,7 % à 65,20 dollars le baril, tandis que le WTI américain a gagné 0,7 % à 61,41 dollars le baril.

    L’alliance des producteurs — qui comprend l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires — a convenu dimanche d’augmenter la production de 137 000 barils par jour en décembre, conformément au rythme fixé pour octobre et novembre.

    Bien que cette décision ait été largement anticipée, le groupe a également confirmé qu’il suspendrait ses hausses de production au cours du premier trimestre 2026, invoquant des préoccupations liées à un excédent d’offre et à une demande plus faible pendant les mois d’hiver, traditionnellement les plus calmes pour la consommation mondiale.

    L’OPEP+ a noté que la période de janvier à mars est généralement le trimestre le plus faible pour la demande mondiale de pétrole.

  • Le dollar progresse légèrement avant la publication de données économiques clés aux États-Unis

    Le dollar progresse légèrement avant la publication de données économiques clés aux États-Unis

    Le dollar américain a légèrement augmenté lundi, se maintenant près de son plus haut niveau en trois mois, alors que les investisseurs attendent les nouvelles données du secteur privé qui devraient offrir des indications sur la santé de l’économie américaine.

    À 04h15 ET (09h15 GMT), l’indice du dollar — qui mesure la valeur du billet vert face à un panier de six principales devises — gagnait 0,1 % à 99,732, proche de son plus haut niveau depuis août.

    Les investisseurs se tournent vers les indicateurs du secteur privé

    Le dollar reste soutenu depuis la réunion de la Réserve fédérale la semaine dernière, où les responsables ont abaissé les taux d’intérêt de 25 points de base, comme prévu, tout en exprimant des doutes sur la possibilité d’une nouvelle baisse cette année.

    Les marchés évaluent désormais à environ 68 % la probabilité d’un nouveau mouvement en décembre, contre des attentes plus élevées auparavant.

    La fermeture du gouvernement américain pourrait retarder la publication de plusieurs statistiques majeures sur l’emploi — y compris le rapport sur les créations de postes non agricoles prévu vendredi — poussant ainsi les investisseurs à se concentrer sur les indicateurs économiques privés.

    “Aujourd’hui sera publiée l’enquête ISM manufacturière de novembre, qui comprend la composante emploi”, ont expliqué les analystes d’ING dans une note. “On ne sait pas si les données JOLTS sur les offres d’emploi seront publiées demain, mais mercredi, le rapport mensuel ADP sur l’emploi sera un moteur clé du marché – et probablement la meilleure occasion de la semaine pour que la tendance baissière du dollar reprenne.”

    L’euro proche de ses plus bas de trois mois

    L’euro a poursuivi sa baisse, l’EUR/USD reculant de 0,2 % à 1,1511, soit son plus bas niveau en près de trois mois. Les dernières données ont montré peu d’amélioration dans le secteur manufacturier allemand, tandis que la production française est restée faible au début du quatrième trimestre.

    La Banque centrale européenne a maintenu ses taux inchangés à 2 % pour la troisième réunion consécutive, estimant que la politique monétaire se trouvait dans une “bonne position” alors que les risques économiques se stabilisent.

    “Nous aurons un calendrier chargé d’interventions de responsables de la BCE”, a noté ING. “Cependant, la rhétorique de la BCE ne devrait guère soutenir l’EUR/USD. Le débat porte davantage sur la possibilité que l’inflation de la zone euro soit inférieure aux prévisions et que la BCE doive envisager une nouvelle baisse des taux.”

    La livre sterling a également reculé de 0,2 % à 1,3123, avant la réunion de la Banque d’Angleterre cette semaine, au cours de laquelle les taux devraient rester inchangés. La monnaie britannique reste sous pression politique alors que la ministre des Finances Rachel Reeves fait face à des tensions croissantes avant la présentation de son budget.

    Asie : le yen et le dollar australien à surveiller

    En Asie, la paire USD/JPY a augmenté de 0,1 % à 154,20, maintenant le yen près de son plus bas niveau depuis février. La Banque du Japon a laissé sa politique inchangée, mais le gouverneur Kazuo Ueda a laissé entendre qu’une hausse de taux pourrait être envisagée si la croissance salariale se poursuit.

    Le yuan chinois s’est légèrement affaibli, la paire USD/CNY gagnant du terrain à 7,1192 après avoir atteint un creux d’un an la semaine dernière. Les données PMI privées ont montré une croissance plus lente du secteur manufacturier chinois en octobre, bien que celui-ci soit resté en zone d’expansion — contrairement à l’enquête officielle du gouvernement, qui montrait une contraction.

    Enfin, la paire AUD/USD a progressé de 0,1 % à 0,6552, alors que les marchés attendent la réunion de la Reserve Bank of Australia mardi. La banque centrale devrait maintenir ses taux inchangés tout en adoptant un ton plus ferme après une inflation du troisième trimestre supérieure aux prévisions.