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  • La division horlogère de LVMH prend une participation minoritaire dans le fabricant suisse La Joux-Perret

    La division horlogère de LVMH prend une participation minoritaire dans le fabricant suisse La Joux-Perret

    La division horlogère de LVMH (EU:MC) a acquis une participation minoritaire dans le fabricant suisse de montres La Joux-Perret, ont annoncé les deux entreprises mercredi.

    La branche horlogère du groupe de luxe — qui regroupe notamment les marques Hublot, TAG Heuer et Zenith — a réalisé cet investissement dans le cadre de sa stratégie à long terme visant à renforcer ses partenariats et à consolider sa position au sein de l’écosystème de la haute horlogerie.

    Les parties n’ont pas divulgué les détails financiers ni la taille exacte de la participation. Cette opération renforce encore la présence de LVMH dans l’industrie horlogère suisse, où le groupe exploite déjà 16 sites de production.

    Selon le communiqué conjoint, La Joux-Perret continuera à fonctionner de manière totalement indépendante malgré cette nouvelle prise de participation. Le Citizen Group, propriétaire de La Joux-Perret et gestionnaire d’autres marques horlogères, conservera également l’autonomie complète de l’ensemble de son portefeuille.

    LVMH a salué les compétences de son nouveau partenaire, déclarant : « Leur maîtrise technique, leur excellence industrielle et leurs profondes racines dans le paysage horloger suisse en font un partenaire idéal pour nos Maisons horlogères. »

  • Les actions d’Edenred chutent alors que les nouvelles règles brésiliennes sur les chèques-repas menacent la rentabilité

    Les actions d’Edenred chutent alors que les nouvelles règles brésiliennes sur les chèques-repas menacent la rentabilité

    Edenred SA (EU:EDEN) a vu son cours chuter de 9 % mercredi, après que le Brésil a approuvé une vaste réforme réglementaire de son industrie des chèques-repas. Cette décision pourrait réduire les bénéfices du groupe en 2026 de près de 200 millions d’euros.

    Le décret, signé mardi soir par le gouvernement brésilien, établit le tout premier cadre réglementaire complet pour le Programme d’Alimentation des Travailleurs (PAT), qui encadre le marché national des chèques-repas et d’alimentation, estimé à plus de 150 milliards de reals par an.

    Selon les nouvelles règles, le taux total de remise commerçant est plafonné à 3,6 %, dont un maximum de 2 % pour les frais d’interchange. Les paiements issus des transactions de chèques-repas devront désormais être transférés aux restaurants et aux détaillants dans un délai de 15 jours, contre environ 30 jours auparavant. Le texte impose également une interopérabilité totale entre les réseaux de cartes dans un délai de 360 jours, garantissant que toute carte certifiée soit acceptée sur l’ensemble des terminaux de paiement agréés.

    Le décret interdit en outre les accords d’exclusivité, les remises et les incitations financières indirectes entre employeurs et émetteurs, tout en limitant les systèmes fermés — ceux ne pouvant être utilisés que dans un réseau unique — aux entreprises desservant moins de 500 000 travailleurs. Le gouvernement affirme que ce nouveau cadre vise à instaurer plus de transparence et d’uniformité dans un marché jusqu’ici fragmenté.

    Kepler Cheuvreux a averti que ces changements pourraient avoir un impact financier significatif sur les principaux émetteurs de chèques-repas au Brésil, dont Edenred, Pluxee et Alelo. « Selon le décret, les barrières à l’entrée pour les émetteurs brésiliens (Edenred, Pluxee, Alelo) — à savoir les réseaux d’acceptation propriétaires et fermés — s’éroderont à mesure que l’interopérabilité deviendra obligatoire et que de nouveaux entrants auront accès à l’infrastructure commerçante existante », a déclaré la société de courtage.

    Elle a ajouté que le plafonnement des frais à 3,6 % et la réduction du délai de règlement « comprimeront les marges », tandis que le délai de paiement plus court « réduit la trésorerie flottante qui générait historiquement des revenus supplémentaires ».

    Edenred, groupe parisien spécialisé dans les avantages salariés et les solutions de paiement, a indiqué que si le décret était appliqué tel qu’il est rédigé, il anticiperait un impact négatif de 10 % à 16 % sur la croissance de son EBITDA en 2026, soit entre 150 et 200 millions d’euros. En conséquence, la société a révisé à la baisse sa prévision de croissance organique de l’EBITDA pour 2026, désormais comprise entre -8 % et -12 %, contre une estimation précédente de +2 % à +4 %.

    Les activités liées aux chèques-repas au Brésil représentent environ 9 % du chiffre d’affaires total du groupe. La capitalisation boursière d’Edenred s’élève à 5,1 milliards d’euros, ses actions clôturant à 21,19 € le 11 novembre, soit une baisse de 33,3 % depuis le début de l’année. Kepler Cheuvreux a maintenu sa recommandation d’achat avec un objectif de cours fixé à 40 €.

    Pour son concurrent Pluxee, la société de courtage estime l’impact entre 120 et 150 millions d’euros, soit environ 20 % à 25 % de l’EBITDA consolidé. Pluxee a généré 372 millions d’euros de revenus au Brésil au cours des douze derniers mois, représentant 29 % de son chiffre d’affaires total.

    Kepler Cheuvreux a conclu que le nouveau cadre réglementaire transforme « un écosystème auparavant fragmenté et fermé en un réseau semi-ouvert et régulé, conçu pour réduire les coûts des commerçants, favoriser la concurrence et garantir que les avantages des chèques-repas soient utilisés exclusivement pour l’achat de nourriture ».

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les actions américaines reculent alors que le marché fait une pause avant la réouverture du gouvernement

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les actions américaines reculent alors que le marché fait une pause avant la réouverture du gouvernement

    Les actions américaines ont légèrement reculé mardi, les investisseurs marquant une pause après le fort rebond des valeurs technologiques et dans un climat d’optimisme croissant quant à la fin imminente du plus long shutdown gouvernemental de l’histoire des États-Unis.

    À 09h35 ET, le Dow Jones Industrial Average gagnait environ 80 points (+0,2%), tandis que le S&P 500 perdait 10 points (-0,2%), et le NASDAQ Composite reculait de 102 points (-0,4%).

    Les législateurs avancent vers la réouverture du gouvernement

    Le Sénat américain a adopté lundi soir un projet de loi budgétaire pour rouvrir le gouvernement fédéral, l’envoyant à la Chambre des représentants pour approbation finale, après que huit démocrates ont voté avec les républicains pour briser l’impasse.

    La mesure devrait être approuvée par la Chambre puis transmise au président Donald Trump pour promulgation, mettant ainsi fin au shutdown historique de 41 jours, qui a provoqué de nombreuses perturbations et probablement freiné la croissance du PIB au quatrième trimestre.

    « La résolution du shutdown (même si le gouvernement ne rouvrira pas avant plusieurs jours) est clairement un signal positif, et beaucoup estiment qu’elle donne le feu vert au tant attendu rallye de fin d’année, » ont écrit les analystes de Vital Knowledge dans une note.

    Cette perspective a contribué à prolonger le rebond de Wall Street lundi, soutenu par les gains des géants de l’intelligence artificielle Nvidia (NASDAQ:NVDA) et Palantir (NASDAQ:PLTR).

    UBS prévoit un S&P 500 à 7 500 points en 2026

    Alors que la saison des résultats du troisième trimestre touche à sa fin, les investisseurs se tournent vers les perspectives de croissance pour 2026.

    Selon UBS, l’indice S&P 500 pourrait atteindre 7 500 points d’ici la fin de l’année prochaine, contre environ 5 830 actuellement, soutenu par « une croissance des bénéfices d’environ 14 % », dont près de la moitié provenant du secteur technologique.

    Dans une note publiée lundi, les analystes d’UBS ont écrit que « l’économie mondiale est prête à accélérer en 2026 », avec un regain de confiance et la mise en œuvre de mesures de relance budgétaire.

    Ils ont toutefois averti que les principales économies devront « naviguer dans une phase de ralentissement, avec les droits de douane qui continuent d’influencer les prix et les exportations ».

    UBS anticipe un rendement global d’environ 10 % en 2026, principalement porté par la croissance des bénéfices plutôt que par une expansion des valorisations.

    CoreWeave, Paramount, Rocket Lab et TheRealReal en mouvement

    CoreWeave (NASDAQ:CRWV) a reculé après avoir signalé un retard chez un partenaire de centre de données, éclipsant des résultats trimestriels solides. Soutenue par Nvidia, la société d’infrastructure d’IA a récemment signé des accords de plusieurs milliards de dollars avec OpenAI et Meta Platforms (NASDAQ:META) pour renforcer sa présence dans le cloud de l’intelligence artificielle.

    Paramount Skydance (NASDAQ:PSKY) a progressé après avoir annoncé son intention de réduire ses coûts de 1 milliard de dollars supplémentaires, s’ajoutant aux 2 milliards d’économies initialement prévus lors de la fusion d’août.

    Rocket Lab (NASDAQ:RKLB) a gagné du terrain après avoir publié une perte trimestrielle inférieure aux attentes, tandis que TheRealReal (NASDAQ:REAL) a bondi de 15 % après avoir relevé ses prévisions de revenus annuels et publié des résultats trimestriels supérieurs aux estimations.

    Les prix du pétrole en hausse

    Les prix du pétrole ont progressé, portés par les signes d’une réouverture du gouvernement américain, susceptible de stimuler la demande d’énergie.

    Le Brent a gagné 1,1 % à 64,78 dollars le baril, tandis que le WTI américain a augmenté de 1,2 % à 60,85 dollars.

    Malgré cette hausse, les opérateurs restent prudents face au risque de surabondance d’offre l’année prochaine. L’OPEP+ a récemment convenu d’augmenter la production de décembre de 137 000 barils par jour, comme en octobre et novembre, avant de suspendre les hausses au début de 2026.

  • Le pétrole recule alors que les inquiétudes sur l’excès d’offre éclipsent les sanctions et les développements américains

    Le pétrole recule alors que les inquiétudes sur l’excès d’offre éclipsent les sanctions et les développements américains

    Les prix du pétrole ont reculé mardi lors des échanges asiatiques, pénalisés par les craintes persistantes d’un excès d’offre mondiale, qui ont éclipsé à la fois l’optimisme entourant la possible résolution du shutdown du gouvernement américain et l’incertitude liée aux nouvelles sanctions américaines visant les compagnies pétrolières russes Rosneft et Lukoil.

    À 07h17 GMT, les futures sur le Brent ont chuté de 27 cents, soit 0,4 %, à 63,79 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain a reculé de 27 cents, ou 0,5 %, à 59,86 dollars. Les deux indices de référence avaient gagné environ 40 cents lors de la séance précédente.

    Les marchés ont salué les signes de progrès à Washington, où le Sénat a approuvé un projet de loi de compromis pour rouvrir le gouvernement — mettant ainsi fin au shutdown le plus long de l’histoire des États-Unis. Le texte doit maintenant être examiné par la Chambre des représentants, où Mike Johnson, le président, a déclaré vouloir le faire adopter “dès mercredi”.

    Cependant, le sentiment positif a été éclipsé par la montée des inquiétudes concernant une offre mondiale excédentaire.

    “Alors que la production de l’OPEP continue d’augmenter, les équilibres mondiaux du pétrole prennent une tournure de plus en plus baissière du côté de l’offre, la demande restant en baisse parallèlement au ralentissement de la croissance économique dans les principaux pays consommateurs de pétrole,” ont écrit les analystes de Ritterbusch and Associates dans une note.

    Au début du mois, l’OPEP+ a décidé d’augmenter sa production de décembre de 137 000 barils par jour, conformément au rythme d’octobre et de novembre, et a convenu de suspendre les hausses au premier trimestre de l’année prochaine.

    L’augmentation continue de l’offre a accentué la pression sur les prix ces dernières semaines, même si les marchés restent attentifs aux conséquences potentielles des sanctions américaines contre les géants pétroliers russes. Les analystes d’ANZ ont souligné que les dernières mesures de l’administration Trump pourraient accroître la volatilité du marché.

    D’après Reuters, Lukoil a déclaré la force majeure sur le champ pétrolier West Qurna-2 en Irak, tandis que la Bulgarie s’apprête à saisir la raffinerie de Burgas appartenant à la société — la plus importante conséquence des sanctions imposées le mois dernier.

    Par ailleurs, les analystes ont noté que le volume de pétrole stocké sur des navires dans les eaux asiatiques a doublé ces dernières semaines, à la suite du durcissement des sanctions occidentales réduisant les exportations vers la Chine et l’Inde, ainsi que des quotas d’importation limitant la demande chinoise. Certaines raffineries chinoises et indiennes se tournent désormais vers des fournisseurs du Moyen-Orient et d’autres régions.

    Une incertitude majeure pour les perspectives du pétrole, a ajouté Ritterbusch, “est de savoir dans quelle mesure la Chine continuera à intégrer les approvisionnements russes dans ses réserves stratégiques et si l’Inde finira par céder aux suggestions de Trump de reporter de nouveaux achats auprès de la Russie.”

  • L’or atteint un pic de près de trois semaines alors que la fin du shutdown américain se rapproche et que les incertitudes commerciales persistent

    L’or atteint un pic de près de trois semaines alors que la fin du shutdown américain se rapproche et que les incertitudes commerciales persistent

    Les prix de l’or ont progressé mardi lors des échanges asiatiques, atteignant un plus haut de trois semaines, alors que les investisseurs se tournaient vers le métal précieux malgré la vigueur du dollar américain et un regain modéré d’appétit pour le risque. Les avancées vers la fin du shutdown du gouvernement américain n’ont pas freiné la demande d’or, les inquiétudes persistantes autour de la politique commerciale américaine et des taux d’intérêt continuant de peser sur le sentiment du marché.

    L’or au comptant a gagné 0,6 % à 4 142,14 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or de décembre ont augmenté de 0,7 % à 4 148,92 dollars l’once à 23h57 ET (04h57 GMT).

    L’or conserve sa vigueur malgré un regain d’optimisme

    Même si les marchés se réjouissent des signes montrant que le shutdown le plus long de l’histoire des États-Unis, désormais à son 41e jour, touche à sa fin, les investisseurs continuent de privilégier l’or comme valeur refuge face à la volatilité.

    Le Sénat américain a voté lundi soir l’adoption d’un projet de loi budgétaire visant à rouvrir le gouvernement et à rétablir le financement, envoyé à la Chambre des représentants pour approbation. La Chambre, contrôlée par les républicains, devrait appuyer la mesure.

    Le métal jaune a retrouvé avec fermeté le seuil symbolique des 4 000 dollars l’once, démontrant sa résilience malgré la récente appréciation du dollar. Les analystes estiment que cette solidité reflète une prudence persistante sur les perspectives économiques mondiales.

    Les autres métaux précieux ont également suivi la tendance haussière : le platine au comptant a progressé de 0,7 % à 1 587,48 dollars l’once, tandis que l’argent au comptant a gagné 0,9 % à 50,97 dollars l’once.

    Les incertitudes commerciales et économiques soutiennent l’or

    D’après les analystes d’ANZ, le récent rebond de l’or s’explique par une demande de valeur refuge alimentée par les incertitudes croissantes entourant les tarifs douaniers américains et les éventuelles contestations juridiques de la politique commerciale du gouvernement.

    Ils ont souligné que la Cour suprême des États-Unis avait récemment interrogé l’administration Trump sur l’usage d’une loi d’urgence pour imposer ses tarifs dans le cadre de la loi de 1977 sur les pouvoirs économiques d’urgence internationale, une mesure potentiellement jugée inconstitutionnelle.

    Trump a averti lundi soir qu’une annulation de ses tarifs pourrait coûter au gouvernement plus de 2 000 milliards de dollars en remboursements de droits de douane.

    “Que la Cour décide ou non que Trump a imposé illégalement les tarifs en invoquant la loi de 1977 sur les pouvoirs économiques d’urgence internationale, il est probable qu’il puisse s’appuyer sur d’autres lois si nécessaire. En attendant, le marché devrait faire face à plusieurs mois d’incertitude, la décision n’étant pas attendue avant la fin de l’année,” ont écrit les analystes d’ANZ dans une note.

    Le shutdown prolongé a retardé la publication de plusieurs indicateurs économiques clés, accentuant l’incertitude sur la santé de l’économie américaine. Parallèlement, les traders ont réduit leurs attentes quant à de nouvelles baisses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale en décembre, maintenant l’attrait de l’or comme valeur refuge malgré un léger apaisement des marchés mondiaux.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Le Sénat américain adopte une loi pour mettre fin au shutdown ; CoreWeave révise ses prévisions et SoftBank dépasse les attentes: les marchés en mouvement

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Le Sénat américain adopte une loi pour mettre fin au shutdown ; CoreWeave révise ses prévisions et SoftBank dépasse les attentes: les marchés en mouvement

    Les contrats à terme américains ont reculé mardi, les investisseurs réagissant aux développements à Washington, où le Sénat a approuvé un projet de loi pour rouvrir le gouvernement fédéral, mettant fin au plus long blocage gouvernemental de l’histoire des États-Unis. Parallèlement, CoreWeave (NASDAQ:CRWV) a réduit ses prévisions de revenus, tandis que SoftBank Group (USOTC:SFTBY) a annoncé un bénéfice trimestriel largement supérieur aux attentes grâce à ses investissements dans l’intelligence artificielle.

    Les marchés à terme américains en baisse alors que la fin du shutdown se profile

    Les contrats à terme sur actions américaines étaient en légère baisse mardi matin, les marchés évaluant les implications économiques et politiques du vote du Sénat.

    À 02h42 ET, les futures du Dow Jones étaient stables, les futures du S&P 500 reculaient de 0,1% (-7 points) et les futures du Nasdaq 100 perdaient 0,2% (-42 points).

    Lundi, Wall Street avait terminé en hausse, encouragée par l’espoir d’un accord bipartisan pour rouvrir le gouvernement.

    Les analystes de Vital Knowledge ont indiqué que le sentiment sur le secteur de l’IA reste positif, citant des “attentes haussières” concernant les résultats de sociétés comme Nvidia (NASDAQ:NVDA).

    Cependant, des doutes persistent quant aux prochaines décisions de la Réserve fédérale, après qu’un responsable a déclaré lundi que “la marge pour de nouvelles baisses de taux est désormais limitée.”

    Le Sénat adopte un projet de loi pour mettre fin au plus long shutdown de l’histoire

    Le Sénat américain a adopté lundi soir un projet de loi de financement transmis à la Chambre des représentants, marquant une étape clé vers la fin du shutdown record, après que huit démocrates ont rompu les rangs pour soutenir la mesure.

    Les républicains, majoritaires dans les deux chambres, devraient également approuver le texte, qui a reçu l’appui de la Maison-Blanche.

    Le projet prolonge le financement jusqu’au 30 janvier, accorde une année budgétaire complète au ministère de l’Agriculture, au pouvoir législatif et à la construction militaire, et prévoit la réintégration des fonctionnaires mis au chômage.

    Certains démocrates ont critiqué leurs collègues favorables à la loi, estimant qu’elle manquait de garanties sur la protection de la santé pour des millions d’Américains. Les dirigeants républicains ont promis un vote sur cette question d’ici mi-décembre.

    Les démocrates ont également accusé le président Donald Trump d’avoir tenté de “refuser l’aide alimentaire et de perturber le trafic aérien” pour faire pression sur le Congrès. Les responsables de l’administration ont répondu que la réduction des dépenses visait à “réduire les coûts et garantir la sécurité des vols.”

    CoreWeave revoit ses prévisions à la baisse après des retards dans ses centres de données

    Les actions de CoreWeave ont chuté après la clôture, la société soutenue par Nvidia ayant signalé un retard avec un partenaire externe, entraînant une baisse de ses prévisions de revenus.

    L’entreprise prévoit désormais des revenus 2025 compris entre 5,05 et 5,15 milliards de dollars, contre 5,15–5,35 milliards auparavant. Les estimations de LSEG, citées par Reuters, tablaient sur 5,29 milliards.

    Malgré cela, CoreWeave a enregistré 1,36 milliard de dollars de revenus trimestriels, dépassant les attentes, avec une marge opérationnelle ajustée tombant à 16%, contre 21% un an plus tôt.

    Le directeur financier Nitin Agrawal a confirmé que la société prévoyait d’augmenter ses investissements à 12–14 milliards de dollars en 2025.

    “Nous restons concentrés sur la montée en puissance de nos opérations pour répondre à une demande en forte croissance,” a déclaré Agrawal, soulignant les partenariats avec OpenAI et Meta Platforms.

    SoftBank affiche un bénéfice record et confirme la vente de ses actions Nvidia

    SoftBank Group Corp. a annoncé des résultats du deuxième trimestre fiscal largement supérieurs aux prévisions, soutenus par les gains de ses Vision Funds et ses investissements dans l’intelligence artificielle.

    Le groupe japonais a déclaré un bénéfice net de 2 502 milliards de yens (16,3 milliards de dollars) pour la période juillet–septembre, bien au-dessus des estimations de Bloomberg à 418,23 milliards de yens, et plus du double du 1 179 milliard de yens réalisé un an plus tôt.

    SoftBank a confirmé la vente de l’ensemble de sa participation de 32,1 millions d’actions Nvidia en octobre pour un montant de 5,83 milliards de dollars, précisant que cette transaction ne figurait pas encore dans ses résultats trimestriels et sans fournir de justification spécifique.

    La Chine prévoit de restreindre les exportations de terres rares à l’armée américaine — WSJ

    Selon le Wall Street Journal, la Chine prépare un nouveau système de “utilisateur final validé” destiné à restreindre les exportations de terres rares aux entreprises ayant des liens avec l’armée américaine, tout en accélérant les livraisons aux sociétés civiles.

    Cette mesure s’inscrit dans la continuité de la promesse du président Xi Jinping faite au président Donald Trump de reprendre les exportations de terres rares vers les États-Unis, bien qu’elle risque de compliquer davantage l’approvisionnement pour les entreprises américaines opérant à la fois dans les secteurs civil et militaire.

    Les terres rares, essentielles à la fabrication d’équipements électroniques et de défense, constituent un levier stratégique pour Pékin, qui domine la production mondiale et continue d’utiliser cette position comme un outil d’influence dans ses relations commerciales avec Washington.

  • Le dollar progresse légèrement alors que la fin du shutdown américain se profile ; la livre recule après le ralentissement des salaires au Royaume-Uni

    Le dollar progresse légèrement alors que la fin du shutdown américain se profile ; la livre recule après le ralentissement des salaires au Royaume-Uni

    Le dollar américain a légèrement progressé mardi, porté par l’espoir de la fin imminente du plus long blocage gouvernemental de l’histoire des États-Unis, tandis que la livre sterling s’est affaiblie après un ralentissement de la croissance salariale qui a renforcé les anticipations d’une baisse des taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre en décembre.

    À 04h10 ET (09h10 GMT), l’indice du dollar, qui compare le billet vert à un panier de six grandes devises, gagnait 0,1% à 99,580.

    Le dollar reste ferme grâce aux progrès sur le financement du gouvernement américain

    Le dollar a légèrement progressé après que le Sénat américain a adopté mardi soir un projet de loi rétablissant le financement fédéral et mettant fin au shutdown prolongé. Le texte doit maintenant être examiné par la Chambre des représentants, où le président Mike Johnson souhaite le faire adopter dès mercredi avant de l’envoyer au président Donald Trump pour signature.

    « Le commerce lié à la réouverture du gouvernement a pris la forme de mouvements “risk-on” classiques sur le marché des changes. Les devises les plus sensibles aux actions (AUD et NZD en tête) suivent la hausse des marchés boursiers, tandis que le yen est sous pression », a déclaré une analyse d’ING dans une note.

    « Dans l’ensemble, l’impact sur le dollar est resté neutre, ce qui correspond à la réaction observée au début du shutdown en octobre. »

    La fin du blocage permettrait au gouvernement américain de reprendre la publication de données économiques clés, offrant ainsi aux investisseurs de nouveaux repères sur la santé de l’économie. Vendredi, l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan est tombé à son plus bas niveau depuis trois ans et demi, alimentant les attentes d’une nouvelle baisse des taux de la Réserve fédérale en décembre.

    La livre recule face au ralentissement du marché du travail britannique

    En Europe, la paire GBP/USD a reculé de 0,4% à 1,3124 après des données montrant un net affaiblissement du marché du travail britannique. Le taux de chômage est passé de 4,8% à 5,0%, son plus haut niveau depuis février 2021, tandis que la croissance des salaires hors primes a ralenti à 4,6% sur les trois mois se terminant en septembre, contre 4,7% auparavant.

    « Ces chiffres ne sont pas franchement accommodants, mais ils confirment dans une certaine mesure la réévaluation baissière en cours des anticipations de taux de la Banque d’Angleterre », a déclaré ING. « Les données sur l’inflation et l’emploi commencent à s’affaiblir, et nous pensons que les hausses d’impôts prévues dans le budget d’automne fourniront l’argument final pour une baisse en décembre. »

    L’euro est resté stable, avec EUR/USD autour de 1,1556, les investisseurs attendant la publication de l’indice ZEW de confiance économique.

    « Nous continuons à considérer 1,150 comme un plancher et voyons un potentiel de stabilisation autour de 1,160 sur la base de nos indicateurs de valorisation à court terme, mais la probabilité d’un regain marqué de volatilité du taux EUR/USD reste faible cette semaine », a ajouté ING.

    Le yen recule à un creux de neuf mois dans un climat de prise de risque

    En Asie, la paire USD/JPY a progressé de 0,1% à 154,30, le yen se maintenant près de son plus bas niveau en neuf mois alors que l’optimisme concernant la reprise du financement américain a stimulé l’appétit pour le risque. La devise a également reculé après que la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi a exhorté les responsables politiques à avancer prudemment sur les futures hausses de taux.

    Par ailleurs, le yuan chinois s’est légèrement affaibli, avec USD/CNY à 7,1207, les inquiétudes persistantes concernant le ralentissement économique chinois pesant toujours. Les données d’inflation d’octobre, légèrement meilleures que prévu, n’ont pas suffi à soutenir la monnaie.

    Le dollar australien a également reculé, AUD/USD perdant 0,2% à 0,6524, effaçant une partie de ses gains récents après le vote du Sénat américain ce week-end.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent grâce à l’optimisme entourant la fin du shutdown américain ; le ralentissement des salaires au Royaume-Uni soutient les attentes de baisse des taux

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent grâce à l’optimisme entourant la fin du shutdown américain ; le ralentissement des salaires au Royaume-Uni soutient les attentes de baisse des taux

    Les bourses européennes ont poursuivi leur progression mardi, soutenues par l’optimisme croissant concernant la fin du plus long blocage gouvernemental de l’histoire des États-Unis.

    À 08h10 GMT, l’indice DAX en Allemagne gagnait 0,3%, le CAC 40 en France progressait de 0,6%, et le FTSE 100 britannique avançait de 1%. Ces hausses prolongent la tendance positive de lundi, où les trois indices avaient enregistré plus de 1% de gains sur fond d’espoir d’un accord budgétaire à Washington.

    Le Sénat américain adopte un projet de loi de financement

    Lundi soir, le Sénat des États-Unis a adopté un projet de loi bipartite finançant le gouvernement fédéral jusqu’en janvier, mettant ainsi fin au shutdown historique. Le texte, approuvé à 60 voix contre 40, a bénéficié du soutien de la majorité républicaine et de plusieurs démocrates. Il doit maintenant être soumis à la Chambre des représentants, où le président Mike Johnson souhaite le faire adopter d’ici mercredi avant de l’envoyer au président Donald Trump pour promulgation.

    La perspective d’une réouverture du gouvernement américain a soutenu la confiance des investisseurs mondiaux. Le blocage avait provoqué des perturbations dans plusieurs secteurs, notamment le transport aérien, et pesait sur la première économie mondiale, moteur essentiel de la croissance planétaire.

    Ralentissement des salaires au Royaume-Uni, attentes accrues de baisse des taux

    Au Royaume-Uni, les chiffres publiés mardi montrent une hausse du chômage et un léger ralentissement de la croissance salariale, renforçant les anticipations d’une réduction des taux d’intérêt par la Banque d’Angleterre le mois prochain.

    Selon l’Office for National Statistics (ONS), le taux de chômage a atteint 5,0% sur les trois mois achevés en septembre, contre 4,8% précédemment. La croissance des salaires hors primes a légèrement ralenti à 4,6%, après 4,7% au trimestre précédent.

    La banque centrale, qui a maintenu ses taux à 4% la semaine dernière, a indiqué qu’elle pourrait envisager un assouplissement monétaire si les pressions inflationnistes domestiques continuent de se modérer.

    À la une des entreprises : Vodafone, Munich Re, SoftBank

    Sur le plan des entreprises, Vodafone Group (LSE:VOD) a relevé ses prévisions annuelles après avoir annoncé une hausse de ses revenus et de ses bénéfices au premier semestre de l’exercice 2026, soutenue par la croissance au Royaume-Uni, en Turquie et en Afrique, ainsi que par la finalisation de sa fusion avec Three UK.

    Le réassureur allemand Munich Re (TG:A289EQ) a publié un bénéfice trimestriel de 2 milliards d’euros, en forte hausse grâce à la baisse des coûts liés aux grands sinistres. Son bénéfice cumulé sur neuf mois atteint 5,2 milliards d’euros, confirmant la solidité de ses résultats.

    De son côté, SoftBank (USOTC:SFTBF) a annoncé un résultat trimestriel supérieur aux attentes, profitant des bons rendements de ses investissements dans l’intelligence artificielle, signe d’une nette amélioration de sa performance après la volatilité des années précédentes.

    Le pétrole recule légèrement

    Les prix du pétrole ont reculé mardi, effaçant les gains de la veille, les marchés restant préoccupés par un risque de surabondance de l’offre mondiale.

    Le Brent a perdu 0,4% à 63,83 dollars le baril, tandis que le WTI américain a cédé 0,5% à 59,86 dollars. Les deux références avaient progressé la veille grâce aux avancées du dossier budgétaire américain, mais les opérateurs demeurent prudents face à la hausse prévue de la production.

    Au début du mois, l’OPEP+ a décidé d’augmenter ses objectifs de production de décembre de 137 000 barils par jour, conformément au rythme d’octobre et de novembre, tout en prévoyant une pause des hausses de production au premier trimestre de l’année prochaine.

    Dans l’ensemble, l’optimisme suscité par la résolution imminente du shutdown américain et les signes de stabilisation économique en Europe ont soutenu les marchés, malgré la persistance des tensions inflationnistes et des incertitudes sur les prix de l’énergie.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent alors que la fin du shutdown américain se profile

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent alors que la fin du shutdown américain se profile

    Les actions européennes ont fortement progressé lundi, stimulées par l’optimisme croissant selon lequel les États-Unis sont sur le point de mettre fin au plus long shutdown gouvernemental de leur histoire.

    L’enthousiasme s’est propagé sur les marchés mondiaux après que le Sénat américain a voté à 60 voix contre 40 en faveur d’un projet de loi bipartite visant à rouvrir les agences fédérales et à mettre fin à 40 jours de paralysie gouvernementale. Ce texte prévoit un financement du gouvernement jusqu’en janvier ainsi que le rétablissement du salaire des employés fédéraux mis en congé forcé.

    En milieu de séance, les principaux indices européens étaient nettement dans le vert : le DAX allemand gagnait 1,8 %, le CAC 40 français avançait de 1,5 %, et le FTSE 100 britannique progressait de 0,9 %, reflétant l’amélioration du sentiment global.

    Côté entreprises, Stabilus (TG:STM) s’est envolé malgré une forte baisse de son bénéfice net annuel préliminaire, attribuée à des éléments exceptionnels, un environnement de marché incertain et la politique tarifaire américaine.

    De son côté, le sidérurgiste Salzgitter (TG:SZG) a reculé après avoir abaissé pour la deuxième fois cette année ses prévisions annuelles, illustrant la pression persistante sur le secteur de l’acier.

    Le réassureur Hannover Re (TG:HNR1) a bondi après avoir relevé ses prévisions de bénéfices pour l’ensemble de l’année, soutenu par de solides performances dans son activité de réassurance.

    À Londres, le géant des spiritueux Diageo (LSE:DGE) a grimpé après avoir annoncé la nomination de Sir Dave Lewis, ancien directeur général de Tesco, au poste de nouveau PDG à compter de janvier 2026. Les investisseurs ont salué cette nomination comme un signe de renforcement du leadership et de la stratégie du groupe.

    Dans l’ensemble, les marchés européens ont débuté la semaine sur une note résolument positive, soutenus par un regain d’appétit pour le risque et par l’espoir que la fin imminente du shutdown américain dissipe l’une des principales incertitudes pesant sur les investisseurs.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street s’apprête à rebondir alors que les progrès sur la fin du shutdown ravivent l’optimisme

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street s’apprête à rebondir alors que les progrès sur la fin du shutdown ravivent l’optimisme

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains indiquent une ouverture en forte hausse lundi, les investisseurs semblant prêts à revenir sur le marché après les pertes de la semaine précédente, portés par l’espoir d’une issue imminente au plus long shutdown gouvernemental de l’histoire des États-Unis.

    L’enthousiasme s’est renforcé après le vote du Sénat (60-40) en faveur d’un financement temporaire destiné à rouvrir les agences fédérales et à rétablir le salaire des employés mis au chômage technique. Le projet de loi, encore en attente de validation par la Chambre des représentants contrôlée par les Républicains, a reçu le soutien de huit sénateurs démocrates en échange d’un futur vote sur la prolongation des crédits d’impôt liés à l’Obamacare.

    Même si des retards procéduraux restent possibles, les marchés ont salué cette avancée comme un pas majeur vers la résolution de l’impasse, qui paralyse depuis plus d’un mois l’économie et les institutions fédérales.

    Bien que Wall Street ait fait preuve de résilience durant la crise, la perspective d’une réouverture prochaine du gouvernement a donné un élan clair au rebond de lundi, alors que les investisseurs cherchent des signaux positifs après des inquiétudes sur les valorisations élevées du secteur technologique.

    La fin du shutdown permettrait aussi la publication de données économiques clés, suspendues ces dernières semaines, apportant plus de clarté aux investisseurs et à la Réserve fédérale.

    « L’un des effets majeurs de cette impasse, au-delà du choc économique, a été l’absence de données, notamment sur l’emploi », a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell. « Cela a généré une incertitude considérable que les marchés détestent, et cela a limité la capacité de la Fed à prendre des décisions éclairées sur les taux d’intérêt. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant de voir les investisseurs réagir positivement aux signes de progrès. »

    Vendredi, les marchés ont rebondi en fin de séance, avec le Dow Jones et le S&P 500 légèrement en hausse, tandis que le Nasdaq Composite a reculé de 0,2 % à 23 004,54 points. Sur la semaine, le Nasdaq a chuté de 3 %, le S&P 500 de 1,7 % et le Dow de 1,2 %.

    Ce redressement a coïncidé avec les informations selon lesquelles le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a proposé un soutien démocrate à un financement temporaire en échange d’un accord républicain sur certaines mesures de santé publique.

    Auparavant, les marchés avaient été ébranlés par des inquiétudes sur les valorisations, notamment dans le secteur de l’intelligence artificielle. Palantir Technologies (NYSE : PLTR) a chuté malgré de bons résultats, tandis que les PDG de Goldman Sachs (NYSE : GS) et de Morgan Stanley (NYSE : MS) ont averti d’une possible correction majeure dans les un à deux ans.

    Selon une enquête de l’Université du Michigan, la confiance des consommateurs est tombée à 50,3 en novembre, son plus bas niveau depuis juin 2022, en raison de l’inquiétude croissante liée au shutdown.

    Malgré la volatilité, certains secteurs se sont distingués. Les valeurs technologiques liées au matériel ont bondi de 3,2 %, tandis que les producteurs d’or ont progressé de 2,3 % grâce au retour de l’or au-dessus des 4 000 dollars l’once. Les titres du gaz naturel, de l’aviation et de l’immobilier commercial ont aussi bien performé, alors que les semi-conducteurs et les réseaux sont restés faibles.

    Les analystes estiment que la semaine pourrait marquer un tournant pour Wall Street, soutenu par la dissipation de l’incertitude et le retour de données économiques essentielles.