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  • Wall Street Prévoit une Ouverture en Baisse Face à l’Incertitude Commerciale et aux Tensions Géopolitiques

    Wall Street Prévoit une Ouverture en Baisse Face à l’Incertitude Commerciale et aux Tensions Géopolitiques

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains indiquaient une ouverture en baisse jeudi matin, alors que les investisseurs restaient prudents face à l’incertitude persistante concernant les relations commerciales mondiales et à la montée des tensions au Moyen-Orient. Les futures sur le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq affichaient des pertes modérées, prolongeant le repli observé lors de la séance précédente.

    L’Accord Commercial avec la Chine Ne Rassure Pas les Marchés

    Malgré l’annonce d’un accord de principe entre les États-Unis et la Chine mercredi, le manque de détails concrets alimente les doutes. Le président Donald Trump a déclaré qu’il enverrait prochainement des lettres à plusieurs partenaires commerciaux pour exposer les nouveaux tarifs douaniers envisagés. Il s’est aussi dit prêt à prolonger la suspension de 90 jours sur certains droits de douane prévue début juillet, tout en estimant que cela ne serait probablement pas nécessaire.

    Le secrétaire au commerce Howard Lutnick a confirmé qu’un cadre d’accord avait été trouvé, incluant des concessions sur les restrictions à l’exportation de technologies sensibles. Trump a ensuite précisé sur Truth Social que la Chine s’était engagée à fournir des terres rares et des aimants industriels en avance, ajoutant que « NOUS OBTENONS UN TAUX DE DROITS DE DOUANE DE 55 %, LA CHINE 10 %. RELATION EXCELLENTE ! »

    Malgré ces déclarations optimistes, l’absence de validation par le président chinois Xi Jinping pousse les investisseurs à privilégier les actifs refuges.

    Montée des Tensions au Moyen-Orient

    Le climat géopolitique s’est encore dégradé après les déclarations d’un haut responsable iranien affirmant que son pays était en état d’alerte militaire maximale. Il a averti que toute agression des États-Unis ou d’Israël serait suivie d’une réponse rapide et inattendue. Trump a réagi en annonçant le retrait d’une partie du personnel américain de la région, invoquant des risques sécuritaires accrus.

    Cette escalade a contribué à une hausse marquée des prix du pétrole, stimulant les valeurs énergétiques mais augmentant la nervosité générale des marchés.

    Retour de la Volatilité : Les Gains Effacés Mercredi

    Mercredi, les marchés ont initialement rebondi grâce à des données d’inflation plus faibles que prévu, mais les gains se sont effacés au fil de la journée. Le Nasdaq a chuté de 99,11 points (-0,5 %) à 19 615,88, le S&P 500 a perdu 16,57 points (-0,3 %) à 6 022,24, et le Dow a légèrement reculé de 1,10 point à 42 865,77.

    Le repli est en grande partie attribué à des prises de bénéfices, alors que les indices avaient atteint leurs plus hauts niveaux intrajournaliers depuis plus de trois mois.

    L’Inflation Plus Faible que Prévu

    Selon le Département du Travail, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,1 % en mai, contre +0,2 % attendu. L’inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) a elle aussi progressé de 0,1 %, en dessous des prévisions.

    Sur un an, l’inflation globale est passée à 2,4 %, contre 2,3 % en avril, tandis que l’inflation sous-jacente est restée stable à 2,8 %, alors que les économistes anticipaient 2,9 %. Ces chiffres pourraient apaiser les craintes d’un resserrement rapide de la politique monétaire de la Fed.

    Secteurs en Mouvement : L’Aérien Sous Pression, L’Énergie Résiste

    Les compagnies aériennes ont été durement touchées, l’indice NYSE Arca Airline chutant de 3,4 %. Les valeurs de l’acier ont également reculé, comme en témoigne la baisse de 1,5 % de l’indice NYSE Arca Steel.

    Les secteurs de la distribution et de l’immobilier ont montré des signes de faiblesse, tandis que les valeurs énergétiques ont profité de la flambée du pétrole pour progresser.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq : Wall Street attendue en baisse face à l’incertitude commerciale et aux données clés sur l’inflation

    Dow Jones, S&P, Nasdaq : Wall Street attendue en baisse face à l’incertitude commerciale et aux données clés sur l’inflation

    Les contrats à terme sur actions américaines ont légèrement reculé jeudi matin, les investisseurs évaluant des signaux contradictoires concernant la politique commerciale, les risques géopolitiques croissants et attendant de nouvelles données sur l’inflation. Le président Donald Trump a laissé entendre qu’il pourrait faire preuve de souplesse sur le calendrier de ses tarifs douaniers prévus, alors que les tensions au Moyen-Orient continuent d’inquiéter.

    Des indices à terme orientés à la baisse

    À 03h37 ET, 07h37 GMT, les contrats à terme sur le Dow Jones perdaient 106 points (-0,3 %), ceux sur le S&P 500 reculaient de 13 points (-0,2 %) et ceux sur le Nasdaq 100 chutaient de 48 points (-0,2 %). Cela fait suite à une séance atone mercredi, au cours de laquelle le Dow est resté stable, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont légèrement reculé.

    Les marchés ont réagi avec prudence à l’indice des prix à la consommation (CPI) de mai, inférieur aux attentes, les investisseurs s’interrogeant sur ses implications pour la politique de la Fed et la dynamique économique.

    Les discussions commerciales restent un facteur de risque clé

    L’optimisme concernant une percée dans les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine est tempéré par l’absence de détails concrets. Bien que Trump ait salué un accord-cadre comme “excellent”, les analystes restent sceptiques sur la durabilité d’une telle trêve, notamment en raison du maintien des restrictions sur les exportations de puces d’IA.

    Ajoutant à l’incertitude, Trump a révélé son intention d’envoyer des lettres à des dizaines de pays pour détailler des projets d’accords commerciaux. Des négociations sont en cours avec 17 pays, mais seul le Royaume-Uni a finalisé un accord à ce jour. Le président a laissé entendre qu’un report du délai actuel de 90 jours sur les tarifs, au-delà du 8 juillet, était possible, mais pas garanti.

    L’inflation au centre de l’attention : publication de l’indice PPI attendue

    Les regards se tournent désormais vers l’indice des prix à la production (PPI) pour mai, attendu plus tard dans la journée. Les économistes prévoient une hausse modérée de 0,2 % sur le mois, inversant le recul de 0,5 % observé en avril. En rythme annuel, le PPI devrait accélérer à 2,6 %, contre 2,4 % le mois précédent.

    La forte baisse des prix de gros dans les services — notamment dans le tourisme et l’hôtellerie — en avril a été la plus importante depuis 2009. Les analystes estiment que ce recul du tourisme reflète une inquiétude croissante concernant l’orientation de la politique étrangère de Trump.

    Étant donné que des composantes telles que l’hébergement, les tarifs aériens et les services financiers sont intégrées dans l’indicateur d’inflation préféré de la Fed, les données publiées aujourd’hui pourraient influencer les anticipations de taux pour le second semestre de l’année.

    Oracle relève ses prévisions et s’envole en séance après-Bourse

    Oracle Corporation (NYSE:ORCL) a bondi après la clôture après avoir relevé ses prévisions de chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’exercice. Le groupe technologique prévoit désormais un chiffre d’affaires supérieur à 67 milliards de dollars pour l’exercice fiscal 2026, en hausse par rapport à une prévision antérieure de croissance annuelle de 15 % portée à près de 17 %.

    La PDG Safra Catz a attribué cette performance à une forte demande pour les services cloud et les solutions d’infrastructure en intelligence artificielle de l’entreprise. Oracle anticipe une croissance de plus de 40 % des revenus liés au cloud (applications et infrastructure) en 2026, contre 24 % l’an dernier.

    Les analystes ont salué ces perspectives optimistes, tout en soulignant que répondre à une telle demande nécessitera des investissements importants, susceptibles de peser sur les flux de trésorerie.

    Repli des prix du pétrole sur fond de tensions géopolitiques

    Les prix du pétrole ont reculé jeudi matin, après avoir enregistré de fortes hausses mercredi. Le Brent a perdu 1,3 % à 68,89 dollars le baril, tandis que le WTI a chuté de 1,2 % à 67,33 dollars.

    La hausse de 4 % la veille avait été alimentée par des avancées dans les discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine et par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les investisseurs restent sur leurs gardes après l’autorisation donnée par les États-Unis au départ volontaire des familles de militaires stationnées dans la région, dans un contexte de craintes croissantes concernant un conflit avec l’Iran.

  • Les marchés européens reculent face à l’incertitude commerciale et aux tensions croissantes au Moyen-Orient

    Les marchés européens reculent face à l’incertitude commerciale et aux tensions croissantes au Moyen-Orient

    Les actions européennes ont légèrement baissé jeudi, les investisseurs étant ébranlés par le regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient et le scepticisme grandissant autour des progrès dans les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine. À 03h05 ET, l’indice DAX en Allemagne avait chuté de 0,9 %, le CAC 40 en France reculait de 0,4 %, et le FTSE 100 à Londres restait quasi stable.

    Le doute plane sur l’accord commercial États-Unis–Chine

    L’optimisme concernant un accord commercial entre les États-Unis et la Chine s’est estompé durant la nuit, malgré l’affirmation du président américain Donald Trump qu’un accord avait été finalisé. Toutefois, l’absence de confirmation publique par le président chinois Xi Jinping et le manque de détails concrets ont fait chuter la confiance. Par ailleurs, les restrictions américaines sur l’exportation de puces d’IA avancées vers la Chine restent en vigueur.

    Aggravant les tensions commerciales, Donald Trump a déclaré mercredi que des notifications formelles concernant de nouveaux droits de douane seraient envoyées à plusieurs grandes économies mondiales dans les semaines à venir. Cette déclaration jette un doute sur la possibilité de conclure d’autres accords commerciaux avant la date butoir du 9 juillet. Un sondage récent de Schroders a identifié les craintes liées au commerce comme la principale source d’inquiétude des investisseurs mondiaux.

    Les tensions croissantes au Moyen-Orient pèsent sur les marchés

    L’instabilité croissante au Moyen-Orient a encore accru la nervosité des marchés. Donald Trump a annoncé le retrait du personnel américain d’Irak et des pays voisins, invoquant une menace sécuritaire accrue. Il a également exprimé un scepticisme croissant quant aux négociations nucléaires avec l’Iran, avertissant que l’enrichissement de l’uranium par Téhéran ne serait pas toléré.

    Selon certains rapports, Israël pourrait préparer une frappe militaire potentielle si les pourparlers entre les États-Unis et l’Iran échouent, alimentant les craintes d’un conflit régional. Des discussions supplémentaires entre responsables américains et iraniens sont prévues ce week-end.

    Contraction inattendue de l’économie britannique

    L’économie britannique s’est contractée de manière inattendue en avril, avec un PIB en baisse de 0,3 % par rapport à mars, bien en deçà des attentes. Il s’agit du plus fort repli mensuel depuis octobre 2023. Selon l’Office for National Statistics (ONS), ce recul a été accentué par une chute marquée des exportations vers les États-Unis, en lien avec la récente mise en place de droits de douane américains.

    Liz McKeown, directrice de l’ONS, a indiqué qu’avril avait enregistré la baisse mensuelle la plus importante des exportations de biens vers les États-Unis de ces dernières années, touchant presque toutes les grandes catégories d’exportation.

    Tesco affiche une solide croissance au premier trimestre

    Le géant de la distribution Tesco PLC (LSE:TSCO) a enregistré une hausse de 5,5 % de ses ventes comparables au premier trimestre de son exercice 2025–2026. La croissance s’est manifestée dans toutes les grandes régions — Royaume-Uni, Irlande, Booker et Europe centrale — consolidant la position dominante de l’entreprise sur le marché.

    Crest Nicholson montre des progrès stratégiques

    Le promoteur immobilier britannique Crest Nicholson (LSE:CRST) a présenté des résultats semestriels stables, suggérant que sa stratégie d’entreprise révisée commence à porter ses fruits malgré les défis persistants dans le secteur immobilier.

    Les prix du pétrole reculent après une flambée géopolitique

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé jeudi matin, après avoir fortement progressé la veille. Le Brent a perdu 0,8 % pour s’établir à 69,20 dollars le baril, tandis que le WTI (West Texas Intermediate) a reculé de 0,7 % à 67,67 dollars.

    La flambée de plus de 4 % observée mercredi avait été alimentée par les craintes d’un conflit au Moyen-Orient, qui pourrait perturber les principales routes et infrastructures pétrolières. Le recul modeste de jeudi reflète une prise de bénéfices prudente alors que les marchés digèrent les derniers développements géopolitiques.

  • L’or dépasse l’euro et devient la deuxième réserve la plus importante des banques centrales

    L’or dépasse l’euro et devient la deuxième réserve la plus importante des banques centrales

    L’or a officiellement dépassé l’euro en tant que deuxième actif le plus détenu par les banques centrales dans le monde, porté par une demande record et la flambée des prix. Selon le dernier rapport de la Banque centrale européenne (BCE) sur le rôle mondial de l’euro, l’or représentait 20 % des réserves de change totales en valeur de marché à la fin de 2024, dépassant la part de l’euro qui s’élevait à 16 %. Le dollar américain, bien que toujours dominant, poursuit son déclin progressif, représentant 46 % des réserves mondiales.

    Cette montée en puissance de l’or a été alimentée par des achats massifs et soutenus des banques centrales. Depuis 2022, les acquisitions annuelles ont constamment dépassé les 1 000 tonnes — plus du double de la moyenne d’avant 2022. Ces niveaux sans précédent ont ramené les réserves d’or à des sommets inégalés depuis la fin des années 1970.

    La BCE souligne que de nombreuses banques centrales se tournent vers l’or comme une protection contre l’instabilité financière et les risques géopolitiques. « L’accumulation d’or reste forte, et plusieurs nations réévaluent activement leur exposition aux systèmes financiers transfrontaliers conventionnels », indique la BCE.

    Changements géopolitiques et répercussions financières

    Ce changement de stratégie de réserve a été en partie provoqué par des évolutions géopolitiques. Le rapport de la BCE met en lumière comment l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, et le gel subséquent des réserves étrangères russes en devises du G7, ont déclenché une réévaluation des dépendances financières occidentales. Les préoccupations inflationnistes et les spéculations sur le traitement des créanciers étrangers par les États-Unis ont intensifié cette tendance.

    La BCE note également une alignement croissant entre affiliations géopolitiques et allocations des réserves en devises. Les pays plus étroitement liés à la Chine et à la Russie ont significativement augmenté la part de l’or dans leurs réserves étrangères depuis la fin 2021.

    L’institution reconnaît qu’il n’y a pas eu de changement immédiat dans l’usage international de l’euro, mais que les menaces émergentes, comme la montée des cryptomonnaies et l’évolution des modes de facturation commerciale, méritent une surveillance attentive.

    Le rallye du marché de l’or se poursuit

    La montée de l’or n’est pas seulement une question de réserves — c’est aussi un phénomène de marché. En 2024, les prix de l’or ont atteint des sommets historiques, avec des cours au comptant approchant les 3 377 dollars l’once et des contrats à terme autour de 3 400 dollars. Cela s’inscrit dans un contexte de demande croissante pour les valeurs refuges, d’affaiblissement du dollar américain, et d’attentes de détente monétaire de la part de la Réserve fédérale.

    « La percée haussière de l’or au-dessus de 3 346 dollars a suscité de nouveaux achats techniques », note Kelvin Wong, analyste senior pour la région Asie-Pacifique chez OANDA. Il ajoute que le recul récent de l’indice dollar, tombé à 98,42, renforce l’attrait de l’or.

    Les tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment le retrait annoncé du personnel américain pour raisons de sécurité, ont également alimenté la dynamique de l’or. Parallèlement, les données d’inflation américaine de mai, inférieures aux attentes, renforcent les spéculations de marché sur des baisses de taux de la Fed. Les marchés anticipent désormais une réduction de 50 points de base des taux d’intérêt d’ici la fin d’année.

    Conclusion

    Le retour en force de l’or comme actif de réserve central illustre un tournant majeur dans la stratégie financière mondiale. Face à l’incertitude géopolitique, aux alliances économiques changeantes et aux politiques monétaires évolutives, les banques centrales se tournent de plus en plus vers l’attrait intemporel de l’or pour se protéger contre les risques systémiques et assurer la stabilité financière.

  • TotalEnergies et Mistral s’associent pour stimuler l’innovation en intelligence artificielle

    TotalEnergies et Mistral s’associent pour stimuler l’innovation en intelligence artificielle

    La compagnie pétrolière française TotalEnergies (EU:TTE) et la startup spécialisée en intelligence artificielle Mistral ont annoncé jeudi un partenariat visant à faire avancer les applications de l’intelligence artificielle.

    Les deux entreprises françaises vont créer un laboratoire d’innovation commun qui réunira des experts des deux sociétés, selon leur communiqué.

    Cette collaboration a pour objectif de renforcer l’application des technologies d’intelligence artificielle, en combinant l’expertise industrielle de TotalEnergies avec les compétences en IA de Mistral.

    Aucun détail financier ni calendrier précis concernant ce laboratoire d’innovation n’a été divulgué dans l’annonce.

  • Airbus reste prudemment optimiste sur son objectif de livraisons 2025 malgré des retards

    Airbus reste prudemment optimiste sur son objectif de livraisons 2025 malgré des retards

    Airbus (EU:AIR) reste « prudemment optimiste » quant à l’atteinte de son objectif de 820 livraisons d’avions en 2025, malgré des problèmes persistants dans la chaîne d’approvisionnement qui ont entraîné la présence de près de 40 fuselages complets dans ses usines en attente de moteurs, a déclaré Christian Scherer, PDG de la division principale de construction d’avions de la société.

    Bien que Scherer ait noté une « amélioration significative » des chaînes d’approvisionnement dans l’ensemble, l’entreprise continue de faire face à des goulets d’étranglement dans certains domaines. Ceux-ci comprennent des retards dans la réception des moteurs CFM pour les avions monocouloirs ainsi que des composants d’aménagement cabine pour les gros-porteurs, les toilettes ayant récemment été ajoutées à la liste des éléments retardés.

    « Nous n’avons pas modifié nos prévisions. Je vous conseille de ne pas trop extrapoler à partir des chiffres mensuels », a déclaré Scherer aux journalistes, faisant référence à la baisse mensuelle récente des livraisons par rapport aux chiffres de l’année dernière.

    Le dirigeant a expliqué que la production des moteurs CFM augmente progressivement, bien qu’elle soit actuellement en retard sur le calendrier. « La raison pour laquelle nous n’avons pas changé nos perspectives pour l’année est que nous pensons qu’entre maintenant et la fin de l’année, nous recevrons les moteurs », a-t-il dit.

    Scherer a décrit la situation comme « une augmentation progressive – un peu en retard sur la courbe pour le moment… mais nous sommes prudemment optimistes quant à la possibilité d’y arriver. »

  • Clôture des marchés : Dow, S&P 500, Nasdaq:La bourse clôture en baisse alors que l’optimisme concernant l’accord commercial entre les États-Unis et la Chine s’estompe

    Clôture des marchés : Dow, S&P 500, Nasdaq:La bourse clôture en baisse alors que l’optimisme concernant l’accord commercial entre les États-Unis et la Chine s’estompe

    Les actions américaines ont légèrement reculé mercredi, mettant fin à une série de trois jours de hausse, alors que l’enthousiasme déclinant autour d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine a éclipsé le soulagement suscité par une inflation en baisse, ce qui avait ravivé les espoirs de baisses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale.

    À 16h00 heure de l’Est, le Dow Jones Industrial Average a perdu seulement 1 point, tandis que le S&P 500 a baissé de 0,2 % et le NASDAQ Composite a reculé de 0,5 %.

    L’engouement pour l’accord commercial s’affaiblit malgré l’annonce de Trump

    Le président Trump a confirmé qu’un accord commercial avec la Chine avait été conclu « en principe » après deux jours de négociations intensives à Londres. Sur sa plateforme Truth Social, Trump a déclaré que l’accord était « fait », sous réserve de l’approbation finale de sa part et de celle du président chinois Xi Jinping.

    « Notre accord avec la Chine est conclu, sous réserve de l’approbation finale du président Xi et de moi-même », a-t-il posté, soulignant les bonnes relations entre les deux dirigeants.

    Les principaux éléments de l’accord incluraient, selon des rapports, l’accès des États-Unis aux terres rares et aimants chinois — des ressources que les négociateurs américains avaient placées en priorité. En échange, les étudiants chinois continueront à avoir accès aux universités américaines.

    Trump a également indiqué que les droits de douane sur les produits chinois atteindraient 55 %, tandis que ceux imposés par la Chine sur les produits américains seraient fixés à 10 %. Cependant, le manque de détails précis rend les investisseurs méfiants, notamment après l’échec à long terme d’accords précédents comme l’accord de Genève.

    Tensions géopolitiques en hausse

    Sur le plan géopolitique, les États-Unis se préparent à évacuer partiellement leur ambassade en Irak et à autoriser les familles de militaires à quitter plusieurs endroits du Moyen-Orient en raison de préoccupations sécuritaires non précisées, selon Reuters.

    Ce développement intervient après de nouvelles menaces américaines de frapper l’Iran si les négociations nucléaires échouent, ajoutant encore à l’incertitude du climat politique mondial.

    L’inflation ralentit en mai

    L’inflation a montré des signes d’accalmie en mai, malgré les préoccupations persistantes concernant les effets inflationnistes des droits de douane. L’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,4 % sur un an, légèrement en dessous des attentes de 2,5 %, et en légère hausse par rapport aux 2,3 % d’avril.

    D’un mois sur l’autre, les prix n’ont progressé que de 0,1 %, contre 0,2 % prévu. L’IPC de base, qui exclut les aliments et l’énergie, est resté stable à 2,8 % sur un an, et a ralenti à 0,1 % sur le mois — deux chiffres inférieurs aux prévisions.

    Ces données modérées ont poussé les traders à augmenter leurs paris sur une baisse des taux de la Fed en septembre, les contrats à terme intégrant désormais une probabilité de près de 70 %, contre 57 % plus tôt dans la semaine. Néanmoins, certains analystes ont averti que l’inflation pourrait rebondir en raison des hausses tarifaires récentes.

    « Malgré les chiffres modérés, nous pensons que l’inflation de base en glissement annuel restera élevée jusqu’à la fin de l’année, et pourrait même augmenter à mesure que les effets des droits de douane récents se répercutent », ont noté les analystes de Macquarie.

    Résultats d’entreprises à surveiller

    Côté résultats :

    • Les actions de Chewy (NYSE : CHWY) ont chuté après que le détaillant en ligne de produits pour animaux a annoncé des ventes du premier trimestre supérieures aux attentes, mais des bénéfices inférieurs aux prévisions.
    • Victoria’s Secret (NYSE : VSCO) a vu son action grimper après avoir confirmé ses prévisions de ventes annuelles et dépassé les attentes de bénéfices, malgré une révision à la baisse de ses prévisions de revenu d’exploitation ajusté pour 2025.

    Toutefois, l’attention reste centrée sur Oracle (NYSE : ORCL), qui doit publier ses résultats après la clôture des marchés. La PDG Safra Catz avait déjà présenté de fortes perspectives de croissance, portées par une demande croissante de services cloud alimentés par l’intelligence artificielle — un pilier de la stratégie d’Oracle.

    Les investisseurs surveilleront également de près la trésorerie d’Oracle. Les analystes de Vital Knowledge s’attendent à environ 3 milliards de dollars de flux de trésorerie disponibles et à 3,8 milliards de dollars de dépenses en capital, dans un contexte de préoccupations concernant les projets d’investissement agressifs de l’entreprise.

  • Le PDG de Nvidia prévoit une explosion des capacités d’IA en Europe

    Le PDG de Nvidia prévoit une explosion des capacités d’IA en Europe

    Jensen Huang, PDG de Nvidia (NASDAQ :NVDA), a déclaré que la puissance de calcul dédiée à l’intelligence artificielle en Europe devrait être multipliée par dix au cours des deux prochaines années. S’exprimant mercredi lors de la conférence VivaTech à Paris, Huang a souligné que le continent connaît une prise de conscience majeure quant à l’importance stratégique des infrastructures d’IA, qu’il a qualifiées de « fabriques d’IA ».

    Le dirigeant a également annoncé que Nvidia étend activement sa présence en Europe en développant des centres technologiques spécialisés dans l’IA dans sept pays européens. Cette initiative témoigne de l’engagement de l’entreprise à accompagner l’adoption rapide de l’intelligence artificielle dans la région.

  • La BCE va simplifier le processus d’approbation des distributions aux actionnaires des banques européennes

    La BCE va simplifier le processus d’approbation des distributions aux actionnaires des banques européennes

    Les banques européennes devraient prochainement bénéficier de décisions réglementaires plus rapides concernant leurs plans de distribution aux actionnaires, alors que la Banque centrale européenne (BCE) s’efforce de moderniser et d’accélérer ses procédures de supervision.

    S’exprimant mercredi à Berlin, Claudia Buch, présidente du Conseil de surveillance de la BCE, a annoncé une refonte du processus d’approbation pour le rendre plus efficace et centré sur les risques. Les améliorations comprennent l’adoption d’outils numériques, la standardisation des documents requis et des directives plus claires — des mesures destinées à réduire significativement les délais de traitement.

    Depuis plusieurs années, les banques à travers l’Europe se plaignent de lenteurs excessives de la part des autorités de supervision. En réponse, les responsables politiques de l’Union européenne appellent de plus en plus à un allègement de la surveillance réglementaire, dans le but de permettre aux banques de mieux soutenir la croissance économique.

    Lors d’une conférence organisée par Goldman Sachs (NYSE:GS), Buch a reconnu que les décisions relatives au capital — telles que les rachats d’actions ou les remboursements de dettes subordonnées — mobilisent des ressources importantes. Elle a toutefois insisté sur leur rôle crucial pour maintenir la stabilité financière et la confiance des investisseurs.

    Elle a souligné que les établissements disposant de solides coussins de capital subissent généralement moins de volatilité boursière et bénéficient de coûts de financement moindres, ce qui leur permet de verser des dividendes plus stables dans le temps. À l’inverse, les banques avec des marges de capital faibles sont souvent confrontées à des risques accrus et à des charges financières plus élevées.

    Enfin, Buch a estimé que le cadre réglementaire de l’Union européenne en matière de capital reste trop complexe et mériterait d’être simplifié. Une telle réforme permettrait, selon elle, d’atteindre l’objectif principal de ces règles — renforcer la résilience du système bancaire — sans nuire à l’offre de crédit ni alourdir les coûts d’emprunt pour les entreprises et les ménages.

  • Les actions de Tesla en hausse après que Musk a exprimé des regrets concernant sa dispute avec Trump

    Les actions de Tesla en hausse après que Musk a exprimé des regrets concernant sa dispute avec Trump

    Tesla (NASDAQ:TSLA) a enregistré une hausse de 1,7 % lors des échanges avant l’ouverture mercredi, après que son PDG Elon Musk a exprimé publiquement des regrets concernant une récente querelle sur les réseaux sociaux avec l’ancien président américain Donald Trump.

    Dans un message publié sur la plateforme X, Musk a reconnu : « Je regrette certains de mes messages à propos du président @realDonaldTrump la semaine dernière. Ils allaient trop loin. » Cette déclaration marque un changement de ton potentiel après une rupture médiatisée qui avait mis fin à ce qui était autrefois considéré comme une alliance solide entre les deux personnalités influentes.

    Ce différend public avait suscité des inquiétudes parmi les investisseurs quant aux possibles répercussions sur les entreprises de Musk, notamment Tesla et SpaceX, alors que les tensions s’intensifiaient sur les réseaux sociaux.

    Le message d’apaisement de Musk est perçu par les observateurs du marché comme une manœuvre stratégique. Avec le lancement très attendu du Robotaxi de Tesla prévu pour le 22 juin, les analystes de Wedbush ont souligné que calmer les tensions pourrait s’avérer essentiel, estimant que Musk et Trump « ont besoin l’un de l’autre » pour exercer une influence mutuelle sur plusieurs dossiers. « C’est une étape importante vers une possible réconciliation de leur relation », ont-ils ajouté.

    La brouille avait commencé après que Musk, ancien conseiller présidentiel éphémère, a critiqué les politiques budgétaires de Trump. En réponse, Trump s’était dit déçu du comportement de Musk. Ce dernier avait alors publié une série de messages incisifs, dont un liant Trump à Jeffrey Epstein — une allégation finalement supprimée, et dont les avocats d’Epstein ont nié toute véracité.

    Trump avait répliqué sur sa plateforme Truth Social, qualifiant Musk de « dérangé » et laissant entendre qu’il pourrait remettre en cause les contrats fédéraux de ses entreprises. Musk avait alors intensifié la controverse en partageant des publications semblant soutenir une procédure de destitution.

    Bien que Trump ait déclaré la fin de leur relation le week-end dernier, il a ensuite laissé entendre qu’il ne serait pas opposé à une reprise du dialogue si Musk prenait contact.