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  • Les actions Vivendi reculent encore alors qu’un avis juridique affaiblit le scénario d’OPA

    Les actions Vivendi reculent encore alors qu’un avis juridique affaiblit le scénario d’OPA

    L’action Vivendi (EU:VIV) a de nouveau reculé jeudi, perdant 2,5% après une chute de 14% mercredi, alors qu’un nouvel avis juridique réduit encore la probabilité d’une offre publique obligatoire impliquant le groupe Bolloré.

    La pression sur le titre fait suite à la recommandation de l’Avocat général auprès de la Cour de cassation, qui a conseillé d’annuler une décision clé rendue le 22 avril par la Cour d’appel de Paris. Cette décision avait conclu que le groupe Bolloré exerçait “de facto control” sur Vivendi lors de sa scission en décembre 2024 en quatre entités distinctes.

    Point essentiel : l’Avocat général recommande également une cassation sans renvoi, ce qui fermerait définitivement le dossier si la Cour suit cet avis.

    Si la Cour de cassation retient cette recommandation, le groupe Bolloré n’aurait plus à craindre d’être contraint de déposer une offre publique obligatoire à l’attention des actionnaires minoritaires de Vivendi — un risque auparavant estimé entre 6 et 9 milliards d’euros.
    L’audience est prévue le 25 novembre et la décision est attendue le 28 novembre.

    Bien que l’avis de l’Avocat général ne soit pas contraignant, la Cour de cassation suit fréquemment ce type de recommandations. L’Avocat général agit comme magistrat indépendant et conseille la Cour “in the interest of the law.”

    Les analystes de Kepler ont souligné : “the Advocate General’s opinion -together with the prospect of a cassation without remand- shifts the Vivendi story from a ’takeover case’ to a ’fundamental case’. In the near term, this weighs on Vivendi (discount widened to 50%) and relieves Bolloré with risk-arb flows being unwound.”

    Le litige trouve son origine dans la profonde restructuration opérée par Vivendi en décembre 2024, qui a abouti à la division du groupe en Canal+, Havas, Louis Hachette Group et une entité Vivendi réduite.

  • Le pétrole progresse légèrement, mais les inquiétudes liées à l’excès d’offre freinent la hausse

    Le pétrole progresse légèrement, mais les inquiétudes liées à l’excès d’offre freinent la hausse

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté jeudi, reprenant une partie du terrain perdu lors de la séance précédente, alors qu’une baisse des stocks américains plus importante que prévu a compensé les inquiétudes selon lesquelles les efforts diplomatiques de Washington pour mettre fin à la guerre Russie-Ukraine pourraient injecter davantage de barils dans un marché déjà largement approvisionné.

    À 07h14 GMT, le Brent gagnait 20 cents, soit 0,31%, à 63,72 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate américain progressait de 22 cents, ou 0,37%, à 59,66 dollars.

    Ce léger rebond est intervenu après une baisse de 2,1% mercredi, consécutive à un rapport de Reuters affirmant que les États-Unis avaient demandé à l’Ukraine d’envisager une proposition de paix rédigée par Washington — incluant la cession de territoires et certaines armes — selon deux sources proches du dossier.

    L’article a alimenté les spéculations selon lesquelles un accord éventuel pourrait ouvrir la voie à un assouplissement des sanctions frappant le pétrole russe, augmentant l’offre mondiale alors même que des barils sont stockés sur des navires et que les grands producteurs ont accru leur production.

    Dans une note publiée jeudi, les analystes d’ING ont averti qu’il était peu probable que l’Ukraine accepte un tel plan, estimant qu’il pourrait avantager Moscou, mais ont ajouté que “les signes montrant que les États-Unis tentent toujours de travailler sur un accord atténuent certaines inquiétudes quant à de nouvelles sanctions contre la Russie et aussi quant au degré d’application des restrictions actuelles.”

    Autre facteur de soutien : le retrait des stocks américains de brut, bien supérieur aux attentes, révélé mercredi par la Energy Information Administration. La baisse reflète une activité de raffinage accrue — soutenue par de bons marges — ainsi qu’une demande ferme pour les exportations de brut américain.

    Les stocks ont chuté de 3,4 millions de barils à 424,2 millions au cours de la semaine se terminant le 14 novembre, bien davantage que les prévisions des analystes qui tablaient sur un recul de 603.000 barils.

    Cependant, les stocks d’essence et de distillats ont augmenté pour la première fois en plus d’un mois, signalant un possible ralentissement de la consommation.

    Le marché attend également l’effet de l’échéance du 21 novembre imposée par Washington pour que les entreprises cessent leurs activités avec Rosneft et Lukoil, les deux plus grands producteurs et exportateurs de pétrole russes.

  • L’or recule alors que les anticipations d’un baisse des taux en décembre diminuent ; l’attention se tourne vers les chiffres de l’emploi

    L’or recule alors que les anticipations d’un baisse des taux en décembre diminuent ; l’attention se tourne vers les chiffres de l’emploi

    Les prix de l’or ont légèrement baissé lors de la séance asiatique de jeudi, après deux jours consécutifs de gains, les investisseurs réduisant nettement la probabilité d’un assouplissement monétaire de la Réserve fédérale en décembre.

    Le rebond des marchés boursiers mondiaux — soutenu par les résultats solides de Nvidia Corp. — a réduit la demande de valeurs refuges. Les opérateurs attendent désormais la publication du rapport américain sur les nonfarm payrolls, qui devrait offrir de nouveaux signaux sur l’état du marché du travail.

    Les inquiétudes persistantes sur la hausse des dépenses publiques dans les économies avancées ont toutefois fourni un arrière-plan positif pour l’or. La progression des rendements obligataires japonais et l’escalade des tensions diplomatiques entre la Chine et le Japon ont également soutenu la demande refuge.

    L’or au comptant a reculé de 0,2 % à 4 070,27 $ l’once, tandis que les contrats à terme de décembre ont perdu 0,3 % à 4 069,09 $ l’once à 00h15 ET (05h15 GMT).

    Le rally de l’or marque une pause alors que les paris sur décembre s’estompent

    L’élan haussier de l’or s’est interrompu après un gain de plus de 1 % sur deux séances. La correction est intervenue lorsque les marchés ont reconsidéré la probabilité d’un assouplissement monétaire lors de la réunion de décembre.

    Les minutes de la Fed pour octobre ont révélé un comité davantage divisé, poussant les investisseurs à réduire les attentes d’un mouvement imminent. L’outil CME FedWatch indique que les marchés attribuent désormais une chance de 21,5 % à une baisse de 25 pb en décembre, contre 42,4 % la veille.

    Le retard dans la publication des statistiques économiques — causé par le long shutdown du gouvernement américain — signifie que la Fed arrivera à la réunion de décembre avec une visibilité limitée, favorisant une attitude prudente.

    Des taux américains maintenus élevés pèsent généralement sur des actifs sans rendement comme l’or.

    Le platine au comptant a gagné 0,8 % à 1 560,13 $ l’once, tandis que l’argent au comptant est resté stable à 51,3415 $ l’once.

    Les investisseurs attendent les chiffres de l’emploi de septembre

    Le prochain élément déterminant pour les marchés sera le rapport très attendu sur les nonfarm payrolls de septembre, attendu dans la journée.

    Bien que ce rapport arrive trop tard pour influencer la décision de décembre, il reste une pièce clé pour évaluer la dynamique de l’emploi américain.

    La publication a été retardée en raison du shutdown prolongé, et les autorités ont déjà indiqué que les données d’octobre pourraient ne jamais paraître.

    Les données privées et les demandes d’allocations chômage publiées cette semaine signalent un affaiblissement régulier du marché du travail. Cette tendance pourrait, avec le temps, renforcer l’argument en faveur d’un assouplissement monétaire.

    Cependant, l’inflation persistante limite la marge de manœuvre de la Fed.

  • Le dollar se stabilise après un rebond alimenté par les minutes de la Fed

    Le dollar se stabilise après un rebond alimenté par les minutes de la Fed

    Le dollar américain s’est stabilisé jeudi, après une forte progression la veille. Le mouvement avait été déclenché par des minutes de la Réserve fédérale au ton plus hawkish, réduisant les espoirs d’un nouveau baisse de taux en décembre.

    À 04h45 ET (09h45 GMT), l’indice du dollar — mesurant la devise face à six grandes monnaies — évoluait autour de 100,150, après un bond de 0,7 % durant la nuit.

    Le dollar soutenu par les signaux de la Fed

    Les minutes de la réunion d’octobre ont montré un comité divisé, avec « many » membres opposés à une baisse de taux en décembre, et « several » jugeant néanmoins un assouplissement probable.

    Les analystes d’ING ont écrit : « Lors de la réunion d’octobre, plusieurs membres du FOMC étaient opposés à la décision de réduire les taux, et beaucoup s’attendaient à un maintien en décembre. Cela confirme que la conférence de presse hawkish de Powell représentait une bonne partie du Comité. »

    Le changement du calendrier statistique dû au shutdown du gouvernement américain complique davantage la visibilité.

    Le rapport sur l’emploi de septembre doit paraître aujourd’hui, avec une hausse attendue de 50 000 emplois, mais des données désormais jugées obsolètes.

    Les chiffres de novembre — ainsi qu’une estimation limitée pour octobre — seront publiés le 16 décembre, après la réunion de la Fed du 10 décembre.

    Comme l’a noté ING : « Jusqu’à présent, notre scénario était que les données sur l’emploi justifieraient une baisse en décembre, mais le changement du calendrier rend ce jugement beaucoup plus difficile. »

    ING : les pertes de l’euro peu durables

    EUR/USD a reculé de 0,1 % à 1,1525, après une baisse des prix à la production allemands moins marquée que prévu.

    ING a indiqué : « Nous pensons qu’EUR/USD peut brièvement passer sous 1,150, mais pour que cela dure, il faudrait soit un re-pricing hawkish plus large (lié à de bons chiffres US), soit une mauvaise nouvelle concernant l’euro. »

    GBP/USD a progressé de 0,1 % à 1,3074, mais la livre continue d’intégrer un “risque modéré”, selon ING, jusqu’au Budget du 26 novembre.

    Le revirement du gouvernement britannique sur les hausses d’impôts a déstabilisé les marchés obligataires et affaibli la devise.

    Le yen tombe à son plus bas niveau depuis dix mois

    En Asie, USD/JPY est monté à 157,19, atteignant un sommet depuis janvier après un bond de plus de 1 % durant la nuit.

    Mercredi, le gouverneur de la Banque du Japon Kazuo Ueda a rencontré la ministre des Finances Satsuki Katayama et le ministre de l’Économie Minoru Kiuchi.

    Après la réunion, Katayama a déclaré que « des discussions spécifiques autour du taux de change n’ont pas eu lieu », soulignant la prudence sur toute intervention.

    USD/CNY a augmenté de 0,1 % à 7,1159 après la décision de la Chine de maintenir son taux préférentiel de prêt inchangé.

    AUD/USD est resté stable à 0,6478 après la baisse de mercredi.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Résultats de Nvidia, Walmart et emploi américain : ce qui fait bouger les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Résultats de Nvidia, Walmart et emploi américain : ce qui fait bouger les marchés

    Les contrats à terme américains ont grimpé jeudi après les résultats spectaculaires de Nvidia (NASDAQ:NVDA), apaisant les craintes liées aux valorisations élevées du secteur technologique. Les investisseurs attendent également les résultats de Walmart (NYSE:WMT) et le rapport sur les nonfarm payrolls de septembre.

    Nvidia dépasse largement les anticipations

    Nvidia a publié un troisième trimestre exceptionnel et donné des prévisions très optimistes, redonnant confiance aux marchés mondiaux.

    La société la plus valorisée au monde a annoncé une croissance de 62 % de son chiffre d’affaires, première accélération en près de deux ans, et prévoit 65 milliards de dollars de ventes au T4, ±2 %, contre 61,66 milliards attendus (LSEG).

    Le PDG Jensen Huang a écarté les craintes de bulle : « On a beaucoup parlé d’une bulle de l’IA. De notre point de vue, nous voyons quelque chose de très différent. »

    Il a souligné que la demande reste très forte : « Nous sommes dans chaque cloud. La raison pour laquelle les développeurs nous adorent, c’est parce que nous sommes littéralement partout… Une seule architecture. Tout fonctionne. C’est incroyable. »

    Il a rappelé que Nvidia dispose de 500 milliards de dollars de commandes jusqu’en 2026.

    Bloomberg rapporte par ailleurs que l’administration Trump presse le Congrès de bloquer une mesure visant à limiter les ventes de puces AI à la Chine.

    Les futures US bondissent

    À 03h20 ET  :

    • Futures S&P 500 : +1,3 %
    • Futures Nasdaq 100 : +1,8 %
    • Futures Dow Jones : +0,6 %

    Les marchés américains ont rebondi mercredi après quatre séances de baisse.

    Selon ING : « Si les données sur l’emploi n’orientent pas le marché vers une baisse des taux en décembre (actuellement anticipée à 50 %), la pression persistera sur les actions. »

    Focus sur les nonfarm payrolls

    Prévisions :

    • +50 000 emplois créés (vs +22 000 en août)
    • chômage stable à 4,3 %

    Vital Knowledge a indiqué :

    « Il y a quelques années, un rythme d’environ 50 000 emplois aurait été un signal clair pour une baisse des taux, mais dans l’environnement actuel… la Fed ne réagira pas aussi vite. »

    Résultats de Walmart attendus

    Les analystes attendent :

    • 177,5 milliards $ de chiffre d’affaires
    • 0,60 $ de bénéfice par action

    Le PDG Doug McMillon quittera ses fonctions en 2025.

    Pétrole en hausse

    • Brent : +0,6 % à 63,86 $
    • WTI : +0,6 % à 59,59 $

    Les stocks américains ont chuté de 3,4 millions de barils, soutenant les prix.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent fortement après les résultats exceptionnels de Nvidia ; BNP Paribas en tête des hausses

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent fortement après les résultats exceptionnels de Nvidia ; BNP Paribas en tête des hausses

    Les marchés européens ont fortement augmenté jeudi, soutenus par les solides résultats trimestriels de Nvidia (NASDAQ:NVDA), qui ont contribué à apaiser les inquiétudes concernant les valorisations élevées liées à l’intelligence artificielle.

    À 09h00 GMT, le DAX allemand gagnait 0,9 %, le CAC 40 français 1 %, et le FTSE 100 britannique 0,7 %.

    Nvidia stimule le sentiment mondial

    Les marchés mondiaux avaient été nerveux en début de semaine, mais les excellents résultats du troisième trimestre de Nvidia, accompagnés de prévisions très optimistes, ont rassuré les investisseurs sur la solidité du boom de l’IA.

    La société technologique la plus valorisée au monde a enregistré une croissance de ses ventes de 62 % sur un an — sa première accélération en sept trimestres — et son PDG Jensen Huang a écarté les craintes d’une bulle IA, des doutes qui avaient fait reculer l’action de près de 8 % en novembre après une envolée de 1.200 % en trois ans.

    « On a beaucoup parlé d’une bulle de l’IA. De notre point de vue, nous voyons quelque chose de très différent », a déclaré Jensen Huang lors de l’appel avec les analystes.

    Ces résultats ont dopé l’indice technologique européen : Infineon (BIT:1IFX) et ASML (EU:ASML) ont progressé nettement, tout comme les fabricants d’équipements liés à l’IA tels que Schneider Electric (EU:SU) et Siemens Energy (TG:SIE).

    BNP Paribas relève son objectif de capital

    Les investisseurs ont également analysé une nouvelle série de publications. L’action BNP Paribas (EU:BNP) a grimpé après que la banque française a relevé son objectif de capital, reflétant une rentabilité sous-jacente plus solide.

    JD Sports Fashion (LSE:JD.) a abaissé ses prévisions de bénéfice, citant une détérioration des conditions de consommation qui a pesé sur les ventes dans la plupart de ses marchés clés au troisième trimestre.

    Johnson Matthey (LSE:JMAT) a annoncé une hausse de 38 % de son bénéfice opérationnel sous-jacent au premier semestre 2025-26, alors que le groupe poursuit sa restructuration et avance dans la vente prévue de sa division Catalyst Technologies pour 1,8 milliard de livres.

    Le fabricant de chaussures Dr. Martens (LSE:DOCS) a publié une perte avant impôts ajustée de 9,2 millions de livres sur les six mois jusqu’au 28 septembre, mais a déclaré que la réduction des remises aux États-Unis et le déplacement de la production hors de Chine aideraient à compenser l’impact des droits de douane dans les années à venir.

    Le rapport américain sur l’emploi au centre de l’attention

    Les prix à la production en Allemagne ont reculé de 1,8 % sur un an en octobre — légèrement moins que prévu — mais l’attention se tourne surtout vers le rapport américain sur l’emploi non agricole de septembre, attendu plus tard dans la journée.

    La publication a été retardée par un shutdown du gouvernement américain de 43 jours, entraînant l’annulation du rapport d’octobre et augmentant l’importance de celui-ci avant la prochaine réunion de la Réserve fédérale.

    Les économistes prévoient une hausse de 50 000 emplois en septembre, soit plus du double des 22 000 créés en août, avec un taux de chômage stable près d’un plus haut de quatre ans à 4,3 %.

    Le pétrole se dirige vers des gains hebdomadaires

    Les prix du pétrole ont progressé jeudi, en route vers une performance hebdomadaire positive, soutenus par une baisse des stocks américains plus forte que prévu.

    Le Brent a gagné 0,6 % à 63,86 dollars le baril, tandis que le WTI a augmenté de 0,6 % à 59,59 dollars.

    Les deux références devraient terminer la semaine en hausse de plus de 1 %, avant la date limite du 21 novembre fixée par les États-Unis pour cesser les activités commerciales avec Rosneft et Lukoil, les deux plus grands producteurs russes.

    Les prix avaient toutefois chuté mercredi après une dépêche de Reuters affirmant que Washington avait demandé à l’Ukraine d’accepter un cadre de négociation rédigé par les États-Unis pour mettre fin au conflit avec la Russie.

  • L’action Getlink recule après sa contestation de la hausse des Business Rates au Royaume-Uni

    L’action Getlink recule après sa contestation de la hausse des Business Rates au Royaume-Uni

    L’action Getlink (EU:GET) a légèrement reculé de 0,2 % jeudi après que l’opérateur du tunnel sous la Manche a officiellement contesté une proposition d’augmentation de ses Business Rates au Royaume-Uni — une mesure qui pourrait peser fortement sur ses coûts futurs et ses plans d’investissement.

    La société a indiqué avoir reçu une notification de la Valuation Office Agency britannique concernant une hausse substantielle des taxes dans le cadre de l’examen triennal. Sans ajustement du dispositif de transition, cette hausse alourdirait ses charges de 15 millions d’euros en 2026 et ferait grimper le total des Business Rates d’environ 200 %, ajoutant 26 millions d’euros sur trois ans.

    Getlink a averti qu’elle annulerait certains investissements prévus au Royaume-Uni et utiliserait tous les recours possibles pour s’opposer à la mesure si elle était confirmée. Selon le Financial Times, l’entreprise répercute généralement près de la moitié de sa facture de Business Rates sur les opérateurs ferroviaires.

    D’après les estimations actuelles, l’augmentation proposée représenterait environ 1 % de l’EBITDA prévu pour l’exercice 2026 et environ 2 % du bénéfice avant impôts attendu, en supposant un taux de répercussion de 50 %.

    Les analystes de RBC ont commenté : « Nous attribuons à Getlink une recommandation Sector Perform avec un objectif de cours de 17 €. Nous anticipons une amélioration, plutôt qu’un retournement, de la performance d’Eurotunnel. Nos prévisions pour l’exercice 2026 sont supérieures au consensus, avec Eleclink bien positionné pour retrouver une croissance du chiffre d’affaires. Selon nos estimations, les rendements de flux de trésorerie disponibles en 2026 seront relativement faibles (par rapport au sous-secteur) en raison d’un capex élevé. »

    Des précédents montrent que les décisions finales peuvent être plus favorables que les propositions initiales, et la contestation publique de Getlink laisse entendre que la direction estime réaliste la possibilité d’obtenir une hausse moins sévère.

  • BNP Paribas relève son objectif de CET1 à 13 % et obtient le feu vert pour un rachat de 1,15 milliard d’euros

    BNP Paribas relève son objectif de CET1 à 13 % et obtient le feu vert pour un rachat de 1,15 milliard d’euros

    BNP Paribas (EU:BNP) a relevé ses objectifs de capital jeudi, annonçant un nouvel objectif de ratio CET1 de 13 % pour 2027, contre 12,5 % précédemment.

    Selon la banque, cette ambition renforcée reflète une amélioration de la rentabilité sous-jacente, une hausse maîtrisée d’environ 2 % par an des actifs pondérés par les risques, ainsi qu’une accélération des cessions d’activités non stratégiques.

    BNP a indiqué qu’elle évaluera chaque année la part du capital excédentaire qui pourra être reversée aux actionnaires. Le directeur général, Jean-Laurent Bonnafé, a déclaré que la banque entend améliorer sa rentabilité en « tirant parti des moteurs de croissance existants » tout en maintenant « une politique de distribution disciplinée et attractive ».

    Commentant l’annonce, l’analyste de Jefferies, Joseph Dickerson, a écrit : « À notre avis, il s’agit clairement d’une démonstration de solidité et cela devrait rappeler aux investisseurs que l’engagement de SocGen à atteindre 13,0 % a été un élément déterminant dans l’évolution de leur perception du titre. »

    La banque a également indiqué avoir obtenu l’autorisation de la Banque centrale européenne pour lancer un programme de rachat d’actions de 1,15 milliard d’euros, qui devrait débuter d’ici la fin novembre. BNP a réitéré son ambition d’atteindre un rendement des fonds propres tangibles de 13 % d’ici 2028.

    L’efficacité des coûts restera essentielle pour atteindre ces objectifs. La banque vise un ratio coûts/revenus de 61 % en 2026, puis de 58 % en 2028. Des précisions supplémentaires sur les perspectives jusqu’en 2028 seront fournies lors de la publication des résultats 2025, tandis qu’un nouveau plan stratégique à moyen terme est attendu pour début 2027.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, La Chasse aux bonnes affaires pourrait alimenter un léger rebond à Wall Street

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, La Chasse aux bonnes affaires pourrait alimenter un léger rebond à Wall Street

    Les contrats à terme américains indiquaient une ouverture légèrement positive mercredi, suggérant que les actions pourraient tenter de reprendre du terrain après plusieurs séances de fortes baisses.

    Un soutien initial pourrait venir des investisseurs en quête de bonnes affaires, qui cherchent à acheter des titres devenus attractifs après la récente faiblesse des marchés.

    Mardi, les grands indices ont terminé à leurs plus bas niveaux depuis un mois, sur fond d’inquiétudes persistantes concernant une éventuelle bulle de l’IA.

    Cela dit, l’intérêt acheteur en début de séance pourrait rester limité. Les investisseurs attendent les résultats d’une entreprise clé du secteur de l’intelligence artificielle, qui publiera ses chiffres après la clôture.

    Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell, a déclaré : « Nvidia publie ses résultats ce soir et le moindre élément susceptible de décevoir les investisseurs pourrait déclencher une tornade sur les marchés mondiaux. » Il a ajouté : « Les investisseurs resteront suspendus à chaque mot de [CEO] Jensen Huang et chercheront des indices prouvant que les énormes investissements dans l’IA en valent vraiment la peine. »

    Mould a poursuivi : « Huang est un optimiste incurable et Nvidia a l’habitude d’écraser les attentes bénéficiaires. Par conséquent, les investisseurs pourraient examiner les chiffres plus en profondeur que d’habitude afin de repérer tout signe de faiblesse, plutôt que de se laisser porter par la simple narration générale. »

    La prudence pourrait aussi dominer avant la publication, cet après-midi, du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale.

    Les minutes devraient donner des indices supplémentaires sur la trajectoire future des taux, alors que les anticipations d’un nouveau recul en décembre se sont atténuées.

    L’outil FedWatch du CME Group indique actuellement qu’un abaissement des taux de 25 points de base le mois prochain est une probabilité d’environ 50%.

    Mardi, malgré une tentative tardive de réduire les pertes, Wall Street a terminé nettement dans le rouge. Les baisses se sont ajoutées au repli de lundi, ramenant les principaux indices à leur plus bas niveau en un mois.

    Le Dow a chuté de 498,50 points (-1,1%) à 46 091,74, le Nasdaq a reculé de 275,23 points (-1,2%) à 22 432,85 et le S&P 500 a baissé de 55,09 points (-0,8%) à 6 617,32.

    Les valeurs technologiques ont encore pesé sur le marché, notamment Nvidia (NASDAQ:NVDA) qui a perdu 2,8% après une baisse de 1,8% lundi, tandis que les investisseurs attendent ses résultats.

    La force ou la faiblesse des résultats de Nvidia pourrait fortement orienter les marchés, compte tenu des inquiétudes actuelles liées à une éventuelle bulle de l’IA.

    Les investisseurs se préparent également à recevoir plusieurs données économiques américaines retardées par le recent shutdown, dont le rapport sur l’emploi de septembre attendu jeudi.

    Le Département du Commerce a annoncé que les commandes de biens manufacturés avaient augmenté de 1,4% en août, effaçant la baisse de 1,3% de juillet. Une progression conforme aux attentes.

    Les actions liées au matériel informatique ont été parmi les plus malmenées, l’indice NYSE Arca Computer Hardware chutant de 3,7%. Les valeurs des semi-conducteurs et du logiciel ont également reculé, accentuant la faiblesse du Nasdaq.

    En dehors de la tech, les valeurs de la distribution ont aussi souffert, comme en témoigne la baisse de 2,4% du Dow Jones U.S. Retail Index.

    Home Depot (NYSE:HD) a tiré le secteur vers le bas, en plongeant de 6,0% après des résultats inférieurs aux prévisions et une révision à la baisse de ses perspectives annuelles.

    À l’inverse, les valeurs pétrolières ont progressé : la forte hausse du baril a soutenu l’indice NYSE Arca Oil, en hausse de 1,4%.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les Actions Européennes Évoluent à Plat alors que les Inquiétudes autour de l’IA Pèsent sur les Marchés

    DAX, CAC, FTSE100, Les Actions Européennes Évoluent à Plat alors que les Inquiétudes autour de l’IA Pèsent sur les Marchés

    Les marchés boursiers européens ont oscillé autour de l’équilibre mercredi, restant proches des plus bas d’un mois atteints la veille en raison des craintes liées à une possible bulle autour de l’intelligence artificielle, de l’affaiblissement des attentes de baisses de taux et des inquiétudes persistantes sur les perspectives économiques.

    La livre sterling est restée sous pression après la publication des données montrant un ralentissement de l’inflation britannique en octobre, largement dû à la baisse des prix du gaz et de l’électricité.

    L’indice des prix à la consommation a progressé de 3,6% sur un an, contre 3,8% en septembre, tout en dépassant légèrement les prévisions des économistes (3,5%).

    Du côté des indices, le FTSE 100 a reculé de 0,2%, le CAC 40 français a perdu 0,1%, tandis que le DAX allemand a gagné 0,2%.

    À Londres, les actions de Lloyds Banking Group ont reculé après que la banque a confirmé l’acquisition de la fintech Curve dans le cadre de sa stratégie de transformation numérique.

    British Land (LSE:LLOY) a également fléchi après avoir annoncé une hausse de 1,2% de la valeur de son portefeuille immobilier britannique sur les six mois jusqu’en septembre.

    À l’inverse, Rotork (LSE:ROR) s’est envolé après avoir lancé un nouveau programme de rachat d’actions de 50 millions de livres.

    Le groupe pharmaceutique suisse Roche (BIT:1RO) a progressé après que la Commission européenne a accordé une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour la formulation sous-cutanée de Lunsumio.

    Sage Group (LSE:SGE) a bondi après avoir dévoilé des résultats annuels supérieurs aux attentes et le lancement d’un programme de rachat d’actions pouvant atteindre 300 millions de livres.

    Enfin, Tesco (LSE:TSCO) a avancé après avoir lancé la troisième tranche de son vaste programme de rachat de 1,45 milliard de livres, avec jusqu’à 350 millions alloués à cette phase.