Author: Fiona Craig

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Demandes d’allocations chômage en vue ; Salesforce relève ses prévisions: ce qui bouge les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Demandes d’allocations chômage en vue ; Salesforce relève ses prévisions: ce qui bouge les marchés

    Les contrats à terme sur actions américaines évoluaient autour de l’équilibre jeudi, les investisseurs attendant de nouveaux chiffres sur le marché du travail et évaluant la probabilité croissante d’une baisse des taux de la Réserve fédérale d’ici la fin du mois. Salesforce (NYSE:CRM) a relevé ses prévisions annuelles de chiffre d’affaires et de bénéfice ajusté grâce à la forte demande pour ses agents d’intelligence artificielle. Par ailleurs, les prix du pétrole ont progressé après de nouvelles frappes ukrainiennes contre des infrastructures pétrolières russes.

    Les futures reculent légèrement

    Les futures américains sont restés proches de la stabilité, abandonnant les gains de la nuit, alors que les opérateurs attendaient des données économiques susceptibles d’influencer la politique monétaire.

    À 03h31 ET, les futures sur le Dow étaient stables, ceux sur le S&P 500 reculaient de 5 points (0,1%) et ceux sur le Nasdaq 100 perdaient 38 points (0,2%).

    Les indices américains avaient terminé en hausse la veille, aidés par une baisse de l’emploi privé et un rapport ISM montrant une contraction de l’emploi dans les services et un recul des prix payés. L’ensemble de ces signaux a renforcé les paris sur un abaissement de 25 points de base lors de la réunion de la Fed des 9–10 décembre. Selon CME FedWatch, la probabilité avoisine désormais 89%.

    Les marchés ont aussi écarté un article de presse affirmant que plusieurs divisions de Microsoft avaient abaissé leurs objectifs de croissance pour certains produits liés à l’IA. Microsoft a démenti, mais le titre a tout de même chuté de 2,5%.

    Demandes initiales d’allocations chômage à suivre

    Le Département du Travail publiera jeudi les nouvelles demandes d’allocations chômage. Les économistes tablent sur une légère hausse à 219 000 contre 216 000.

    Le chiffre précédent était au plus bas depuis sept mois, montrant peu de licenciements même si la dynamique du marché du travail s’essouffle.

    Malgré l’absence de données plus complètes en raison du long shutdown fédéral, la Fed a estimé lors de ses réunions de septembre et octobre que suffisamment d’indicateurs démontrent un ralentissement du marché du travail, justifiant un assouplissement des taux.

    Salesforce relève ses prévisions

    L’action Salesforce a gagné plus de 2% après la clôture, la société ayant revu à la hausse ses prévisions pour l’exercice 2026.

    La demande solide pour sa plateforme d’agents IA, en particulier parmi les grands clients, a soutenu l’optimisme. Les entreprises adoptant des outils d’automatisation utilisent de plus en plus les agents Salesforce pour automatiser des tâches et prendre certaines décisions.

    Dans un communiqué, le PDG Marc Benioff a déclaré que les produits Agentforce et Data 360 étaient “les moteurs de l’élan”, enregistrant près de 1,4 milliard de dollars de revenus récurrents annuels, une croissance “explosive” de 114% sur un an.

    L’or recule

    Les prix de l’or ont légèrement baissé, freinés par des prises de bénéfices malgré la conviction croissante d’un prochain assouplissement monétaire de la Fed.

    L’or spot a reculé de 0,3% à 4 191,39 $ l’once et les futures de février ont perdu 0,3% à 4 219,40 $.

    Des taux plus bas avantagent généralement les actifs sans rendement comme l’or. Les investisseurs attendent également le rapport PCE de septembre, qui doit être publié vendredi.

    Le pétrole repart à la hausse

    Les prix du pétrole ont progressé après de nouvelles frappes ukrainiennes sur des infrastructures russes, ravivant les craintes sur l’offre mondiale alors que les efforts diplomatiques restent au point mort.

    Le Brent gagnait 0,6% à 63,04 $ le baril, tandis que le WTI avançait de 0,8% à 59,42 $.

    Selon Reuters, les forces ukrainiennes ont visé l’oléoduc Druzhba dans la région russe de Tambov, ce qui fait craindre des perturbations des exportations pétrolières. Les discussions entre responsables américains et russes se sont achevées sans avancée.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes prolongent leur progression grâce aux espoirs de baisse des taux de la Fed; ventes au détail de la zone euro en attente

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes prolongent leur progression grâce aux espoirs de baisse des taux de la Fed; ventes au détail de la zone euro en attente

    Les marchés européens ont poursuivi leur hausse jeudi, soutenus par l’optimisme grandissant en vue d’une probable baisse des taux de la Réserve fédérale la semaine prochaine. Les investisseurs attendent également la publication des ventes au détail de la zone euro.

    À 08h05 GMT, le DAX allemand progressait de 0,8%, le CAC 40 français gagnait 0,4% et le FTSE 100 londonien avançait de 0,1%.

    Les marchés portés par les anticipations d’assouplissement de la Fed

    Les actions européennes ont évolué dans le vert, portées par l’idée que la banque centrale américaine s’apprête à assouplir sa politique monétaire, après une série de données économiques américaines plus faibles que prévu.

    Le rapport ADP a révélé un ralentissement des créations d’emplois, tandis que l’indice ISM des services a signalé une perte de dynamisme dans le secteur. Les investisseurs se tournent désormais vers la statistique PCE de vendredi — le principal indicateur de la semaine — susceptible d’influencer davantage les attentes concernant la Fed.

    Selon l’outil CME FedWatch, les marchés estiment à près de 90% la probabilité d’une baisse de 25 points de base le 10 décembre.

    Ventes au détail de la zone euro attendues

    En Europe, les données sur l’activité de construction doivent être publiées plus tard dans la journée, mais l’attention se concentre surtout sur les ventes au détail d’octobre, un indicateur important de la vigueur de la consommation.

    Les analystes tablent sur une stabilité des ventes, une légère amélioration après la baisse de 0,1% de septembre.

    La Banque centrale européenne se réunira plus tard ce mois-ci et devrait maintenir ses taux inchangés pour sa dernière réunion de l’année. Mercredi, la présidente Christine Lagarde a déclaré que les indicateurs d’inflation sous-jacente restent compatibles avec l’objectif de la BCE et que l’inflation devrait rester proche de 2% dans les prochains mois. Elle a précisé que les nouvelles projections, attendues le 18 décembre, fourniront plus de visibilité sur la croissance et les perspectives d’inflation.

    Entreprises en mouvement : Rio Tinto, SSP Group, Frasers, Aurubis

    Rio Tinto (LSE:RIO) a relevé ses prévisions de production de cuivre pour 2025 et réduit ses objectifs de coûts, dans le cadre de la nouvelle stratégie opérationnelle présentée lors de son Capital Markets Day 2025.

    SSP Group (LSE:SSPG), opérateur majeur de points de restauration dans les gares et aéroports, a annoncé des résultats solides, avec un chiffre d’affaires en hausse de 6% et un résultat opérationnel sous-jacent en progression de 8,4%.

    Frasers Group (LSE:FRAS) a maintenu sa prévision de bénéfice annuel de 550 à 600 millions de livres, malgré une baisse de 2,8% du bénéfice ajusté à mi-parcours. Son directeur général, Michael Murray, a averti que “Les stocks excédentaires continuent de peser sur le secteur, entraînant une intensification des promotions.”

    Aurubis (TG:NDA) a indiqué que son flux de trésorerie net a bondi de près de 30% en 2024–25, atteignant un plus haut de trois ans, et a proposé une augmentation du dividende.

    Le pétrole repart à la hausse en raison des risques pesant sur l’offre russe

    Les prix du pétrole ont progressé jeudi après de nouvelles frappes ukrainiennes sur des infrastructures pétrolières russes, ravivant les inquiétudes concernant l’offre mondiale, tandis que les efforts diplomatiques pour mettre fin au conflit n’ont pas permis d’avancées.

    Le Brent gagnait 0,4% à 62,92 dollars le baril, et le WTI américain montait de 0,6% à 59,29 dollars.

    Selon un rapport de Reuters publié mercredi, les forces ukrainiennes ont ciblé l’oléoduc Druzhba dans la région russe de Tambov, accentuant les craintes de perturbations des exportations de pétrole. En parallèle, des discussions entre responsables américains et russes se sont achevées en début de semaine sans progrès notable.

  • Meta devrait faire face à un nouvel examen de l’UE concernant le déploiement de l’IA sur WhatsApp

    Meta devrait faire face à un nouvel examen de l’UE concernant le déploiement de l’IA sur WhatsApp

    Bruxelles s’apprête à ouvrir une nouvelle enquête antitrust visant Meta Platforms Inc (NASDAQ:META) en lien avec l’introduction d’outils d’intelligence artificielle dans WhatsApp, a rapporté jeudi le Financial Times.

    Selon le journal, qui cite deux responsables au courant du dossier, la Commission européenne prévoit d’analyser la manière dont Meta a intégré son assistant Meta AI dans la plateforme de messagerie très utilisée plus tôt cette année.

    L’annonce pourrait intervenir dans les prochains jours, même si le calendrier reste susceptible d’évoluer, note le quotidien.

    Si elle se confirme, cette enquête viendrait s’ajouter aux défis réglementaires croissants auxquels Meta est confronté en Europe, où les autorités renforcent progressivement leur surveillance des activités du groupe et de ses applications.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street attendue en hausse grâce à l’optimisme sur une baisse des taux

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street attendue en hausse grâce à l’optimisme sur une baisse des taux

    Les contrats à terme sur les indices américains indiquent une ouverture en hausse mercredi, suggérant que les actions pourraient prolonger les gains enregistrés lors de la séance précédente.

    Les futures sont restés dans le vert après la publication de nouvelles données d’ADP montrant une baisse inattendue de l’emploi privé en novembre. Selon le rapport, l’emploi dans le secteur privé a reculé de 32 000 postes le mois dernier, après une hausse révisée à 47 000 en octobre. Les économistes attendaient une légère progression d’environ 10 000 emplois, contre les 42 000 initialement annoncés pour octobre.

    Ce recul inattendu renforce les attentes d’une nouvelle baisse des taux de la Réserve fédérale lors de sa réunion la semaine prochaine. L’outil FedWatch du CME indique désormais une probabilité de 88,8 % pour une réduction de 25 points de base.

    Le sentiment de risque est également soutenu par le rebond continu du Bitcoin, en hausse de plus de 2 % mercredi matin après un fort mouvement haussier la veille.

    Mardi, les marchés américains ont oscillé après un début de séance solide, mais ont conservé une orientation positive. Les trois grands indices ont terminé en hausse, récupérant une partie du terrain perdu lundi.

    Le Nasdaq a progressé de 137,75 points (+0,6 %) à 23 413,67. Le Dow Jones a gagné 185,13 points (+0,4 %) pour clôturer à 47 474,46, tandis que le S&P 500 a avancé de 16,74 points (+0,3 %) à 6 829,37.

    La vigueur de Wall Street a coïncidé avec un important rebond du Bitcoin (COIN:BTCUSD), qui a bondi de plus de 6 % après sa forte chute de lundi. Nvidia (NASDAQ:NVDA), souvent considérée comme un baromètre de l’appétit pour le risque, a aussi contribué à l’amélioration du sentiment.

    Les valeurs des semi-conducteurs ont mené la hausse, avec l’indice Philadelphia Semiconductor en progression de 1,8 %. Les actions du matériel informatique ont également avancé, l’indice NYSE Arca Computer Hardware gagnant 1,7 %.

    Les compagnies aériennes et les télécoms ont affiché une solide performance, tandis que les producteurs d’or, de gaz naturel et de pétrole ont reculé.

    Malgré ces gains, l’intérêt acheteur est resté modéré, les investisseurs attendant plusieurs publications macroéconomiques importantes aux États-Unis dans les prochains jours. Ces données pourraient influencer les anticipations avant la décision de politique monétaire de la Fed la semaine prochaine.

  • DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens mitigés alors que les investisseurs évaluent les nouvelles données économiques

    DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens mitigés alors que les investisseurs évaluent les nouvelles données économiques

    Les bourses européennes affichaient des performances contrastées mercredi, les investisseurs examinant une nouvelle série de statistiques régionales.

    Le FTSE 100 britannique a reculé de 0,1%, tandis que le CAC 40 français a progressé de 0,1% et que le DAX allemand a gagné 0,3%.

    Selon de nouvelles données publiées par S&P Global, le secteur privé de la zone euro a enregistré sa croissance la plus rapide depuis mai 2023, avec une expansion à la fois dans les services et dans la fabrication. L’indice composite final HCOB est monté à 52,8 en novembre, contre 52,5 en octobre, dépassant l’estimation flash de 52,4.

    L’enquête montre un regain d’activité dans les services au cours du mois, tandis que la croissance de la production manufacturière a ralenti, atteignant un creux de neuf mois.

    Dans un rapport distinct, Eurostat a indiqué que les prix à la production de la zone euro ont augmenté de 0,1% en octobre, effaçant le repli de 0,1% enregistré en septembre. Hors énergie, les prix à la production sont restés stables pour le quatrième mois consécutif.

    Du côté des valeurs, Inditex s’est envolé après avoir fait état d’une hausse de 10,6% des ventes en début de quatrième trimestre, soutenue par la demande pour ses collections automne-hiver.

    Airbus (EU:AIR) a également progressé à Paris après avoir confirmé ses prévisions d’EBIT ajusté pour l’année.

    À l’inverse, Hugo Boss (TG:BOSS) a chuté après que le groupe de mode allemand a prévenu d’une baisse des ventes et des profits en 2026, avant un retour à la croissance en 2027.

    Sainsbury’s (LSE:SBRY) a également reculé après que le fonds souverain du Qatar a cédé pour environ 266 millions de livres sterling (352 millions de dollars) d’actions du distributeur britannique.

  • Le pétrole progresse alors que les marchés craignent un échec des discussions Russie-Ukraine, maintenant l’offre sous sanctions

    Le pétrole progresse alors que les marchés craignent un échec des discussions Russie-Ukraine, maintenant l’offre sous sanctions

    Les prix du pétrole ont augmenté mercredi, effaçant les pertes antérieures, alors que les investisseurs jugent improbable que les discussions de paix entre la Russie et l’Ukraine conduisent à une levée des sanctions sur le brut russe. Les gains sont toutefois restés limités en raison des inquiétudes persistantes concernant un excédent d’offre mondial.

    À 08h16 GMT, le Brent gagnait 26 cents, soit 0,4%, à 62,71 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate américain progressait de 29 cents, ou 0,53%, à 58,95 dollars. Les deux contrats avaient reculé de plus de 1% lors de la séance précédente.

    Les analystes de Goldman Sachs ont indiqué dans une note que « les marchés pétroliers et les marchés de prévisions ne semblent pas intégrer une forte probabilité d’un accord de paix à court terme et d’une levée des sanctions sur le pétrole russe. »

    Selon le gouvernement russe, une réunion de cinq heures entre le président Vladimir Poutine et les principaux envoyés du président américain Donald Trump n’a pas permis d’aboutir à un compromis sur un éventuel plan de paix. Les marchés suivent de près ces échanges pour déterminer si les sanctions visant les entreprises russes — notamment Rosneft et Lukoil — pourraient être supprimées, libérant ainsi une partie de l’offre bloquée.

    Les inquiétudes se sont accentuées après que Poutine a accusé mardi les puissances européennes de bloquer les efforts américains visant à mettre fin à la guerre en avançant des propositions « absolument inacceptables » pour Moscou. Ces déclarations ont renforcé l’idée que les exportations russes continueront de se diriger principalement vers la Chine et l’Inde, les négociations risquant de ne pas déboucher sur un accord.

    Tony Sycamore, analyste chez IG, a indiqué dans une note que malgré les doutes entourant les discussions, « les inquiétudes concernant un excédent d’offre et une demande faible continuent de peser sur le prix du brut, qui doit rester au-dessus du support dans la zone des 50 dollars pour éviter une correction plus profonde. »

    La guerre, déclenchée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, s’est intensifiée, Kyiv visant désormais régulièrement les infrastructures pétrolières russes avec des drones. Les attaques récentes sur des sites d’exportation au bord de la mer Noire ont mis en lumière les risques géopolitiques toujours présents.

    Par ailleurs, la hausse des stocks américains a également alimenté les inquiétudes liées à un surplus. D’après des sources du marché citant les données de l’American Petroleum Institute, publiées mardi, les stocks de brut américain ont augmenté de 2,48 millions de barils au cours de la semaine se terminant le 28 novembre. Les stocks d’essence ont progressé de 3,14 millions de barils et ceux de distillats de 2,88 millions.

    Les données officielles du gouvernement américain, publiées par l’Energy Information Administration, sont attendues plus tard mercredi.

  • L’or reste stable en attendant les données américaines et la décision de la Fed

    L’or reste stable en attendant les données américaines et la décision de la Fed

    Les cours de l’or ont peu bougé lors des échanges asiatiques de mercredi, les investisseurs adoptant une position attentiste avant plusieurs statistiques économiques importantes aux États-Unis et la réunion de la Réserve fédérale prévue la semaine prochaine, où un assouplissement monétaire est largement anticipé.

    À 02h45 ET (07h45 GMT), l’or au comptant évoluait quasiment à l’équilibre à 4 204,55 $ l’once, tandis que les contrats à terme américains sur l’or progressaient de 0,4 % à 4 235,75 $. Plus tôt dans la semaine, le métal précieux avait atteint un plus haut de six semaines à 4 264,29 $ l’once.

    Les attentes d’un virage dovish de la Fed et la faiblesse du dollar soutiennent l’or

    D’après l’outil FedWatch du CME, les marchés évaluent à près de 90 % la probabilité d’une baisse de taux lors de la réunion des 9 et 10 décembre.
    Cette perspective plus accommodante a pesé sur le dollar américain, descendu vers ses plus bas niveaux depuis la mi-novembre, ce qui rend l’or plus attractif pour les acheteurs étrangers.

    Les signes de ralentissement dans les données économiques américaines ont également renforcé les spéculations sur une prochaine baisse des taux. Les investisseurs attendent le rapport ADP sur l’emploi privé mercredi et l’indice PCE de septembre — retardé — qui sera publié vendredi, deux indicateurs clés pour la Fed.

    La possibilité d’un changement à la tête de la Fed alimente le scénario d’assouplissement

    Les marchés évaluent aussi l’hypothèse d’une nouvelle direction à la Fed. Des informations laissent entendre que Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison-Blanche connu pour défendre des taux plus bas, serait un favori pour succéder à Jerome Powell.

    Cette perspective a contribué à renforcer l’attrait de l’or en tant que valeur refuge.

    Métaux en légère variation, prudence avant la Fed

    Les autres métaux précieux et industriels ont évolué dans des fourchettes étroites, la plupart des investisseurs restant prudents avant la réunion de la Fed.

    Les contrats à terme sur l’argent sont restés inchangés à 58,67 $ l’once, juste en dessous du record de 59,65 $.
    Le platine a reculé de 1,2 % à 1 663,60 $ l’once.

    Du côté des métaux industriels, le cuivre de référence sur le LME a gagné 0,5 % à 11 255,20 $ la tonne, tandis que les contrats à terme américains sur le cuivre ont progressé de 0,7 % à 5,29 $ la livre.

  • Le Bitcoin repasse au-dessus de 93 000 $ grâce à l’optimisme réglementaire et aux attentes d’une baisse des taux de la Fed

    Le Bitcoin repasse au-dessus de 93 000 $ grâce à l’optimisme réglementaire et aux attentes d’une baisse des taux de la Fed

    Le Bitcoin (COIN:BTCUSD) a bondi au-dessus des 93 000 dollars mercredi, effaçant une grande partie de la chute enregistrée lundi près de 84 000 dollars. Le mouvement haussier a été soutenu par un regain de confiance dans l’évolution de la réglementation américaine et par des anticipations renforcées de baisse prochaine des taux d’intérêt par la Réserve fédérale.

    À 02h19 ET (07h19 GMT), la principale cryptomonnaie gagnait 7,2 % à 93 101,6 $.

    Ce rebond intervient après un début de semaine difficile, durant lequel le Bitcoin était brièvement passé sous les 85 000 $, prolongeant une correction d’environ 33 % depuis son sommet d’octobre au-dessus de 126 000 $.

    Élan alimenté par les signaux de la SEC et le revirement de Vanguard

    Une grande partie de l’optimisme provient des déclarations du président de la SEC américaine, Paul Atkins, qui a réaffirmé que l’agence comptait mettre en place un nouveau cadre réglementaire, incluant une « innovation exemption » visant à faciliter l’activité des entreprises du secteur des actifs numériques.

    Cette exemption devrait offrir davantage de clarté sur l’émission, la conservation et le trading des crypto-actifs, dans le cadre des efforts de modernisation des règles de la SEC.

    L’adoption institutionnelle a également été soutenue par Vanguard, le deuxième plus grand gestionnaire d’actifs au monde, qui a annoncé qu’il autoriserait dès cette semaine la négociation d’ETF et de fonds mutualisés liés aux cryptomonnaies sur sa plateforme de courtage.
    Cette décision élargit l’accès réglementé pour des millions d’investisseurs et reflète une acceptation croissante des produits crypto par la finance traditionnelle.

    Les investisseurs ont aussi pris en compte la hausse des anticipations d’une baisse des taux de la Fed la semaine prochaine, ce qui tend à renforcer l’attrait d’actifs risqués libellés en dollars comme le Bitcoin.

    Cependant, la volatilité observée récemment suscite la prudence, certains s’interrogeant sur la durabilité de ce rebond.

    Marché crypto : rallye généralisé, Ether bondit de 10 %

    La reprise s’est étendue aux altcoins.

    Ethereum, deuxième cryptomonnaie au monde, a grimpé de 10 % à 3 062,92 $.

    XRP, troisième en termes de capitalisation, a progressé de 9,3 % à 2,20 $.

    Solana a gagné 12 %, Cardano 14 %, et Polygon a rebondi de 7 %.

    Parmi les tokens “meme”, Dogecoin a augmenté de 11 % et $TRUMP de 5,7 %.

  • Le dollar recule alors que le marché anticipe une Fed plus dovish ; la livre reste solide

    Le dollar recule alors que le marché anticipe une Fed plus dovish ; la livre reste solide

    Le dollar américain a légèrement baissé mercredi, les opérateurs se préparant à une probable baisse de taux de la Réserve fédérale la semaine prochaine. La livre sterling, de son côté, poursuit son élan positif après le budget britannique.

    À 04h30 ET (09h30 GMT), l’indice du dollar — qui mesure la devise face à six grandes monnaies — reculait de 0,2 % à 99,107, en bonne voie pour enregistrer une chute annuelle de plus de 8 %.

    Hassett deviendra-t-il le prochain président de la Fed ?

    La perspective d’un assouplissement monétaire le 10 décembre s’est renforcée, l’économie montrant davantage de signes de faiblesse. De nouveaux indicateurs sont attendus cette semaine, notamment le rapport ADP sur l’emploi privé et l’indice PCE de novembre.

    Selon l’outil CME FedWatch, les marchés estiment désormais à 88 % la probabilité d’une baisse de 25 points de base la semaine prochaine — bien plus que les 63 % observés il y a un mois.

    Le dollar souffre aussi des spéculations croissantes concernant Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison-Blanche, présenté comme favori pour devenir le prochain président de la Fed. Ancien économiste senior de la banque centrale, il est perçu comme proche du président Donald Trump et favorable à un assouplissement plus rapide des taux.

    Les analystes d’ING ont expliqué : « À l’approche de Thanksgiving, les marchés attribuaient environ 35 % de probabilité à Hassett et à [Christopher] Waller comme prochain président de la Fed. Cette semaine, la probabilité de Hassett a grimpé à 85 %. »

    Ils ont ajouté : « Étant donné la perception de Hassett comme fortement dovish, le dollar est un peu plus faible sur l’ensemble du marché, la courbe des taux a connu un léger redressement haussier et les actifs risqués ont légèrement progressé. Ce pourrait être le thème dominant jusqu’à la réunion du FOMC la semaine prochaine. »

    L’euro en route vers son plus fort gain annuel depuis 2017

    L’EUR/USD a progressé de 0,2 % à 1,1643, poursuivant une trajectoire qui pourrait se traduire par un gain annuel de plus de 12 % — le meilleur depuis 2017.

    La Banque centrale européenne, qui se réunit mi-décembre, devrait maintenir ses taux après avoir abaissé le coût de l’argent de 200 points de base entre janvier et juin.

    Des données publiées mercredi montrent que l’activité économique de la zone euro a progressé au rythme le plus rapide depuis plus de deux ans, grâce à un secteur des services particulièrement vigoureux.

    ING a ajouté : « Si l’EUR/USD parvient à franchir la zone 1,1655/70 – peut-être avec l’aide de données américaines plus faibles – nous pourrions voir un mouvement convaincant au-dessus de 1,17. Nous maintenons un objectif de fin d’année à 1,18. »

    Le GBP/USD gagnait 0,3 % à 1,3259, proche d’un sommet mensuel après le budget britannique. Goldman Sachs a salué un budget « un ensemble de mesures assez proche des attentes du marché », notant que le gouvernement a évité les scénarios les plus défavorables pour la devise.

    Selon la banque, l’annonce « a évité les issues plus négatives pour la livre, qu’il s’agisse d’un resserrement budgétaire plus fort qu’attendu ou d’un effort de consolidation trop faible qui aurait réintroduit une prime de risque fiscal dans la devise. »

    Le dollar australien progresse, le yen se raffermit

    En Asie, l’USD/JPY a glissé de 0,1 % à 155,75, les anticipations d’une hausse des taux de la Banque du Japon se renforçant — contrairement aux États-Unis, où une baisse de la Fed est déjà intégrée à 85 %.

    L’USD/CNY a baissé de 0,1 % à 7,0654, tandis que l’AUD/USD a progressé de 0,3 % à 0,6576, un plus haut d’un mois, après un PIB australien du troisième trimestre meilleur qu’attendu.

    La croissance trimestrielle a atteint 0,4 %, sous les prévisions de 0,7 %, mais la croissance annuelle a grimpé à 2,1 %, un sommet sur deux ans.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Le Bitcoin repasse au-dessus de 90 000 $ ; Marvell bondit: les facteurs qui animent les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Le Bitcoin repasse au-dessus de 90 000 $ ; Marvell bondit: les facteurs qui animent les marchés

    Les contrats à terme sur actions américaines ont légèrement progressé mercredi, alors que le sentiment de prudence du début de semaine s’est atténué. Le Bitcoin (COIN:BTCUSD) a rebondi nettement au-dessus de 90 000 dollars, les obligations se sont stabilisées et Marvell Technology (NASDAQ:MRVL) a grimpé après l’annonce d’une acquisition majeure et de prévisions optimistes. Les investisseurs surveillent également les données ADP sur l’emploi privé, tandis que les prix du pétrole montent en pleine diplomatie autour du conflit Russie-Ukraine.

    Les futures repartent

    Les futures américaines étaient en hausse modérée, signalant un début de stabilisation après le tumulte observé sur les cryptomonnaies et les obligations.
    À 02h27 ET, les futures du Dow gagnaient 105 points (0,2 %), ceux du S&P 500 prenaient 15 points (0,2 %) et le Nasdaq 100 avançait de 63 points (0,2 %).

    Wall Street avait progressé mardi, malgré le regain d’aversion au risque en début de semaine. Le marché se concentre désormais sur une probable baisse des taux de la Fed en décembre — une probabilité estimée à environ 87 % selon CME FedWatch.

    Donald Trump a indiqué mardi qu’il nommera le prochain président de la Fed début 2026, et aurait déjà choisi un candidat unique : Kevin Hassett, conseiller économique à la Maison-Blanche, pressenti pour défendre une politique monétaire plus accommodante.

    Bitcoin se redresse, les obligations se calment

    Le Bitcoin a rebondi au-dessus de 90 000 dollars après une forte chute.
    À 02h58 ET, il gagnait 6,9 % à 93 016,50 dollars, un plus haut de deux semaines — tout en restant loin de son record récent.

    La correction récente était liée aux spéculations d’un éventuel relèvement des taux par la Banque du Japon, qui avait déclenché des ventes massives sur les obligations mondiales, les cryptos et les actions.

    Cette baisse a particulièrement pesé sur Strategy (NASDAQ:MSTR) de Michael Saylor, qui détient environ 650 000 BTC. L’entreprise a réduit ses prévisions de bénéfices et ses actions, après avoir chuté lundi, ont rebondi mardi.

    Marvell rachète Celestial AI

    Marvell Technology a officialisé une acquisition de plusieurs milliards de dollars de la startup Celestial AI, visant à renforcer ses capacités de calcul alors que la demande pour les puces d’IA explose.

    L’accord de 3,25 milliards de dollars permet à Marvell d’accéder à la technologie photonique de Celestial — un système utilisant la lumière plutôt que l’électricité pour relier puces mémoire et processeurs IA. Cette technologie devrait être massivement adoptée dès 2027.

    Marvell s’attend à ce que l’acquisition commence à contribuer significativement aux revenus dans la deuxième moitié de son exercice 2028. L’entreprise prévoit aussi environ 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires l’an prochain, avec +25 % dans les data centers et +20 % dans les puces personnalisées.

    Le titre a bondi de plus de 8 % après la clôture.

    Données ADP en attente

    Les investisseurs se préparent au rapport ADP de novembre, qui devrait montrer seulement 5 000 créations d’emplois, contre 42 000 en octobre.

    La fermeture récente du gouvernement américain a perturbé plusieurs publications officielles, y compris les nonfarm payrolls d’octobre, annulés puis fusionnés avec ceux de novembre.

    Le pétrole en légère hausse

    Les prix du pétrole ont augmenté alors qu’un accord rapide pour mettre fin à la guerre en Ukraine semble improbable.
    Le Brent avançait de 0,6 % à 62,80 $, tandis que le WTI progressait de 0,7 % à 59,06 $.

    Aucune avancée n’a été enregistrée lors de la rencontre entre Vladimir Poutine et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner. Les marchés pétroliers attendent de voir si un accord pourrait entraîner la levée de sanctions contre la Russie.

    Les stocks américains ont augmenté de 2,48 millions de barils selon l’API, renforçant les craintes d’un excédent. Les chiffres officiels de l’EIA sont attendus plus tard dans la journée.