Author: Fiona Craig

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens calmes avant la décision de la Fed

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens calmes avant la décision de la Fed

    Les actions européennes ont débuté la semaine sans direction nette lundi, les investisseurs restant prudents avant la décision très attendue de la Réserve fédérale américaine plus tard cette semaine.

    À 08h25 GMT, le DAX allemand reculait de 0,1 %, le CAC 40 français perdait 0,3 %, tandis que le FTSE 100 britannique progressait de 0,1 %.

    La décision de la Fed au centre de l’attention

    La Fed devrait largement abaisser ses taux mercredi, après que la publication retardée de l’indice PCE de base de septembre a montré une inflation plus faible que prévu. Les marchés à terme suivis par l’outil FedWatch du CME évaluent à 88 % la probabilité d’une baisse.

    L’orientation future de la politique monétaire reste néanmoins incertaine : les membres de la Fed apparaissent divisés sur la persistance des pressions inflationnistes et sur la vigueur de l’économie américaine.

    Une semaine chargée pour les banques centrales

    La Fed ne sera pas la seule à se prononcer cette semaine : la Banque nationale suisse, la Banque de réserve d’Australie et la Banque du Canada tiennent également leurs réunions.

    La semaine prochaine, ce sera au tour de la Banque d’Angleterre, de la Banque centrale européenne et de la Banque du Japon d’annoncer leurs dernières évaluations de politique monétaire.

    La production industrielle allemande dépasse les attentes

    De nouveaux chiffres publiés lundi ont montré une hausse de 1,8 % de la production industrielle allemande en octobre, bien au-dessus des attentes (+0,4 %). Ce rebond offre une lueur d’optimisme pour la première économie de la zone euro en cette fin d’année.

    Cependant, la reprise devrait rester modérée : l’Institut économique allemand (IW) prévoit une croissance du PIB limitée à 0,1 % pour 2025 après deux années de contraction, avant une accélération à 0,9 % en 2026.

    Unilever finalise la scission de son activité glaces

    Sur le front des entreprises, l’action Unilever (LSE:ULVR) a reculé après l’annonce de la séparation de sa division glaces. La nouvelle entité indépendante — The Magnum Ice Cream Company, désormais le plus grand producteur mondial autonome, propriétaire notamment de Wall’s, Ben & Jerry’s et Cornetto — sera cotée principalement à Amsterdam, avec des cotations secondaires à Londres et New York.

    Le pétrole proche de ses plus hauts de deux semaines

    Les prix du brut ont légèrement progressé lundi, se maintenant près de leurs sommets de deux semaines, les anticipations d’une baisse des taux de la Fed soutenant les perspectives de croissance et de demande énergétique. Le Brent gagnait 0,3 % à 63,92 $ le baril et le WTI américain progressait de 0,3 % à 60,28 $.

    Au-delà de la Fed, les facteurs géopolitiques continuent de peser : selon Reuters, le G7 et l’Union européenne envisagent de remplacer le plafonnement du prix du pétrole russe par une interdiction complète des services maritimes, une mesure qui pourrait encore réduire l’offre provenant du deuxième producteur mondial.

  • BNP Paribas cède sa participation de 25 % dans AG Insurance et renforce son partenariat avec Ageas

    BNP Paribas cède sa participation de 25 % dans AG Insurance et renforce son partenariat avec Ageas

    BNP Paribas Group (EU:BNP) a conclu un accord pour vendre sa participation de 25 % dans AG Insurance à Ageas pour 1,9 milliard d’euros, tout en consolidant un partenariat de long terme centré sur les activités de bancassurance en Belgique.

    L’accord-cadre, signé dimanche, renouvelle la collaboration exclusive entre AG Insurance et BNP Paribas Fortis et instaure une structure destinée à accélérer le développement, notamment dans les services numériques. Le partenariat couvre l’épargne, la protection et l’assurance dommages.

    Dans le cadre de l’opération, BNP Paribas Cardif — qui détient actuellement 14,9 % d’Ageas — apportera un capital de 1,1 milliard d’euros à Ageas. Sur la base d’un prix convenu de 60 € par action, la participation de BNP Paribas Cardif dans Ageas atteindrait 22,5 % une fois la transaction finalisée.

    La clôture est prévue pour le deuxième trimestre 2026, sous réserve d’approbations réglementaires. BNP Paribas prévoit un gain en capital net après impôts de 820 millions d’euros en 2026 et une amélioration de 5 points de base de son ratio CET1 après distribution. Le groupe anticipe également une hausse récurrente de 40 millions d’euros de son résultat net annuel.

    Par ailleurs, AG Insurance et BNP Paribas Asset Management établiront un partenariat d’investissement de long terme portant sur certaines classes d’actifs, en s’appuyant sur la nouvelle plateforme proposée par BNP Paribas Asset Management aux assureurs et fonds de pension après son intégration récente avec AXA IM.

    Jean-Laurent Bonnafé, Directeur général de BNP Paribas, a déclaré : « Nous voyons un potentiel significatif dans les perspectives de croissance de l’activité de bancassurance de BNP Paribas Fortis grâce au partenariat avec AG Insurance, ainsi que dans la mise en œuvre de l’expertise de notre nouvelle plateforme de gestion d’actifs créée par la combinaison de BNP Paribas AM et AXA IM. »

    Hans De Cuyper, Directeur général d’Ageas, a indiqué que la prise de contrôle complète d’AG permettra à l’entreprise de développer davantage ses activités en Belgique tout en s’appuyant sur le partenariat renouvelé en bancassurance avec BNP Paribas Fortis. Il a ajouté que cette opération marque la deuxième augmentation des objectifs financiers d’Ageas dans le cadre de sa stratégie Elevate27.

  • L’Oréal portera sa participation dans Galderma à 20 % grâce à un nouvel achat d’actions

    L’Oréal portera sa participation dans Galderma à 20 % grâce à un nouvel achat d’actions

    L’Oréal SA (EU:OR) a annoncé lundi qu’elle allait acquérir une participation supplémentaire de 10 % dans Galderma Group AG (BIT:1GALD), doublant ainsi sa part à 20 % alors que le groupe renforce sa position dans le secteur de l’esthétique médicale. Les actions additionnelles seront achetées auprès d’un consortium mené par EQT, comprenant Sunshine SwissCo GmbH, l’Abu Dhabi Investment Authority et Auba Investment Pte. Ltd.

    Les modalités financières de la transaction n’ont pas été divulguées.

    Avec cette participation renforcée, le conseil d’administration de Galderma devrait envisager de proposer deux administrateurs non indépendants issus de L’Oréal, qui remplaceraient les représentants du consortium EQT lors de l’Assemblée générale de 2026.

    « L’esthétique est un domaine adjacent clé à notre cœur de métier de la beauté, que nous souhaitons continuer à explorer. Notre premier investissement stratégique réalisé en 2024 dans Galderma s’est avéré très fructueux et nous sommes donc désireux de consolider et d’étendre davantage ce partenariat », a déclaré Nicolas Hieronimus, Directeur général de L’Oréal.

    La transaction sera réalisée sous forme de bloc hors marché avec le consortium mené par EQT. L’Oréal prévoit de financer l’opération via sa trésorerie disponible et ses lignes de crédit, avec une finalisation attendue d’ici le premier trimestre 2026, sous réserve d’approbations réglementaires.

    L’Oréal a indiqué qu’elle entend continuer à soutenir la stratégie de Galderma et son indépendance opérationnelle sous la direction de son PDG Flemming Ørnskov, ajoutant qu’elle n’a pas l’intention d’augmenter davantage sa participation. Les deux entreprises exploreront également un renforcement de leur collaboration scientifique afin de tirer parti de leurs expertises complémentaires.

    Une fois l’opération finalisée, L’Oréal consolidera sa participation dans Galderma selon la méthode de mise en équivalence, et l’engagement d’actionnaire existant entre L’Oréal et SSCO sera dissous.

  • TotalEnergies devrait devenir le principal actionnaire d’une nouvelle coentreprise pétrolière et gazière au Royaume-Uni

    TotalEnergies devrait devenir le principal actionnaire d’une nouvelle coentreprise pétrolière et gazière au Royaume-Uni

    TotalEnergies SE (EU:TTE) a conclu un accord visant à regrouper ses activités amont au Royaume-Uni avec celles de Repsol (TG : REP) et Hitec, créant ainsi ce qui deviendra le plus grand producteur indépendant de pétrole et de gaz du pays. Selon les termes de l’accord, TotalEnergies détiendra une participation de 47,5 % dans la nouvelle entité, NEO NEXT+, en devenant son principal actionnaire. HitecVision détiendra 28,875 %, tandis que Repsol possédera 23,625 %.

    La transaction, soumise à l’approbation des autorités compétentes, devrait être finalisée au premier semestre 2026. Les analystes de RBC ont indiqué que cette opération « reflète la poursuite de la tendance observée ces dernières années chez les grandes compagnies opérant en mer du Nord britannique », citant l’accord précédent de Repsol en mars ainsi que celui conclu en 2024 entre Shell et Equinor pour fusionner leurs portefeuilles offshore au Royaume-Uni. Cependant, RBC a également averti que le HMRC pourrait constater une baisse des recettes fiscales, la nouvelle entité devant payer moins d’impôts que les entreprises si elles opéraient séparément.

    La société fusionnée devrait produire environ 250 000 barils équivalent pétrole par jour en 2026, avec un portefeuille comprenant notamment les champs Penguin, Mariner, Shearwater ainsi que des participations dans les complexes Elgin/Franklin et Alwyn North. Dans le cadre de l’accord, TotalEnergies conservera jusqu’à 2,3 milliards de dollars de passifs liés au démantèlement de ses actifs historiques et prévoit que l’opération aura un effet relutif immédiat sur les flux de trésorerie de la coentreprise.

    Cet accord fait suite à l’annonce, en mars, de la fusion entre NEO Energy et Repsol, qui présentait un schéma similaire où Repsol conservait 1,8 milliard de dollars d’engagements financiers — correspondant à 40 % des passifs de démantèlement liés à ses actifs historiques. Avant cette nouvelle opération, Hitec et Repsol anticipaient une production d’environ 130 000 barils équivalent pétrole par jour en 2025 pour leur coentreprise.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Les données d’inflation pourraient provoquer une séance agitée à Wall Street

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Les données d’inflation pourraient provoquer une séance agitée à Wall Street

    Les contrats à terme sur actions américaines laissent entrevoir une ouverture largement stable vendredi, suggérant que les marchés pourraient prolonger la faible dynamique observée jeudi, alors que les investisseurs attendent des données cruciales sur l’inflation.

    Les opérateurs semblent hésiter à prendre des positions importantes avant la publication des chiffres de l’inflation des prix à la consommation, un indicateur clé pour les prochaines décisions de la Réserve fédérale, attendu peu après l’ouverture.

    Ces données, intégrées au rapport sur les revenus et dépenses des ménages, constituent l’indicateur d’inflation préféré de la Fed et pourraient influencer les attentes pour la réunion de politique monétaire de la semaine prochaine.

    Les économistes prévoient une hausse de 0,3 % en septembre pour l’inflation globale, identique à celle d’août. L’inflation sous-jacente, excluant alimentation et énergie, devrait progresser de 0,2 %.

    « Une lecture plus élevée que prévu pourrait amener la Fed à réfléchir à deux fois avant une baisse de taux avant Noël, tandis qu’un chiffre conforme ou inférieur renforcerait probablement la confiance des marchés quant à une telle décision », a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell.

    Cependant, étant donné que le rapport très retardé porte sur le mois de septembre, son influence immédiate sur les anticipations de taux pourrait rester limitée.

    Selon le FedWatch Tool du CME Group, les marchés estiment actuellement à 87,2 % la probabilité que la Fed réduise ses taux de 25 points de base la semaine prochaine.

    Plus tard dans la séance, les investisseurs analyseront également la lecture préliminaire de l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan pour décembre. Le consensus prévoit un rebond à 52,0, contre 51,0 en novembre.

    Jeudi, les actions ont eu du mal à trouver une direction claire. Les principaux indices ont fluctué autour de l’équilibre avant de clôturer en ordre dispersé : le Nasdaq a gagné 0,2 %, le S&P 500 0,1 %, tandis que le Dow Jones a reculé de 0,1 %.

    Cette hésitation a suivi un début de semaine volatile, marqué par un repli après le fort rallye de la semaine précédente, puis par des séances irrégulières mardi et mercredi. L’optimisme lié à une nouvelle baisse des taux a toutefois permis d’effacer les pertes de lundi.

    Les marchés ont également ignoré un rapport du département du Travail montrant que les nouvelles demandes d’allocations chômage ont chuté de manière inattendue à un plus bas de trois ans, tombant à 191 000, soit une baisse de 27 000 par rapport au chiffre révisé de la semaine précédente. Les économistes anticipaient une hausse à 220 000.

    Malgré la surprise, certains spécialistes ont appelé à la prudence. Comme l’a souligné Nancy Vanden Houten d’Oxford Economics : « Les demandes initiales peuvent connaître de fortes variations à cette période de l’année, donc nous ne tirerons pas trop de conclusions à partir d’un seul chiffre. » Elle ajoute que les données restent compatibles « avec un rythme relativement faible de pertes d’emplois malgré les récentes annonces de licenciements ».

    Au niveau sectoriel, la performance a été contrastée jeudi. Les valeurs du matériel informatique ont fortement rebondi, l’indice NYSE Arca progressant de 3,0 % après un recul de 1,7 % mercredi. Les courtiers ont également avancé (+1,8 %). En revanche, les sociétés immobilières ont reculé, entraînant une baisse de 1,6 % de l’indice du secteur logement de Philadelphie.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent grâce à de solides données industrielles allemandes

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent grâce à de solides données industrielles allemandes

    Les actions européennes ont poursuivi leur hausse pour une quatrième séance consécutive vendredi, soutenues par des chiffres industriels allemands meilleurs que prévu, indiquant un renforcement de la demande intérieure.

    L’office fédéral de la statistique d’Allemagne a annoncé que les commandes industrielles avaient augmenté de 1,5 % en octobre, dépassant largement les prévisions d’un modeste gain de 0,3 %. Bien que la progression soit plus faible que la hausse révisée de 2,0 % enregistrée en septembre, elle représente malgré tout une performance mensuelle solide. Sur un an, les commandes ont reculé de 0,7 %, mieux que la baisse de 3,4 % enregistrée en septembre.

    Les données révisées d’Eurostat ont également apporté une note positive. Elles montrent que l’économie de la zone euro a connu une croissance plus robuste que prévu au troisième trimestre, soutenue par des dépenses publiques plus fortes et une progression des investissements. Le PIB a augmenté de 0,3 % d’un trimestre à l’autre, contre 0,1 % au trimestre précédent et une première estimation de 0,2 %.

    Les investisseurs attendent désormais les données clés sur l’inflation américaine attendues plus tard dans la journée, susceptibles d’influencer la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale la semaine prochaine.

    En fin de matinée, le DAX allemand gagnait 0,9 %, le CAC 40 français avançait de 0,3 % et le FTSE 100 britannique progressait de 0,1 %.

    Du côté des entreprises, Ocado (LSE:OCDO) a bondi après avoir annoncé qu’elle recevrait un paiement unique de 350 millions de dollars de Kroger, suite à la décision du groupe américain de fermer trois centres de distribution automatisés et d’abandonner un projet à Charlotte, en Caroline du Nord.

    À Paris, Airbus (EU:AIR) a également progressé après avoir indiqué avoir livré 72 appareils en novembre.

    En revanche, Swiss Re (TG:SR9) a nettement reculé, le réassureur étant sous pression après la présentation de ses objectifs financiers pour 2026.

  • Tesla lance en Europe une version moins chère de la Model 3 afin de stimuler la demande

    Tesla lance en Europe une version moins chère de la Model 3 afin de stimuler la demande

    Tesla (NASDAQ:TSLA) a dévoilé vendredi une nouvelle version à prix réduit de sa Model 3 en Europe, plusieurs mois après son lancement aux États-Unis, selon les informations publiées sur le site de l’entreprise.

    Le constructeur de véhicules électriques indique que cette nouvelle Model 3 Standard vise à renforcer la demande sur le marché européen.

    Cette initiative suit le lancement, en octobre, d’une version moins coûteuse du crossover Model Y en Europe. Tesla cherche à préserver sa position alors que les concurrents européens et chinois multiplient les offres de véhicules électriques plus abordables sur le continent.

    D’après les prix affichés sur le site de Tesla, la nouvelle Model 3 Standard est proposée à 37.970 € (44.299,60 $) en Allemagne, à 330.056 couronnes norvégiennes (32.698 $) en Norvège et à 449.990 couronnes suédoises (47.820 $) en Suède.

  • Le WTI se dirige vers des gains hebdomadaires, soutenu par les attentes de baisse des taux de la Fed et les tensions croissantes avec le Venezuela

    Le WTI se dirige vers des gains hebdomadaires, soutenu par les attentes de baisse des taux de la Fed et les tensions croissantes avec le Venezuela

    Le West Texas Intermediate semblait en bonne voie pour terminer la semaine en hausse vendredi, porté par l’anticipation d’une réduction des taux par la Réserve fédérale, par la montée des tensions entre les États-Unis et le Venezuela, ainsi que par l’absence d’avancées dans les discussions de paix à Moscou. Malgré cela, les deux principaux contrats pétroliers ont légèrement reculé par rapport à la veille.

    À 07h45 GMT, le Brent reculait de 3 cents, soit 0,05%, à 63,23 dollars le baril, restant pratiquement inchangé sur la semaine. Le WTI américain cédait 10 cents, ou 0,17%, à 59,57 dollars, tout en affichant un gain hebdomadaire d’environ 1,7% — son deuxième gain hebdomadaire consécutif.

    «Le marché évalue l’impact de la baisse des exportations du CPC et quelques nouvelles positives du côté de la demande, avec une possible baisse des taux de la Fed», a déclaré Anh Pham, spécialiste senior de la recherche chez LSEG, évoquant la réduction des flux pétroliers du Kazakhstan après une attaque ukrainienne de drones contre l’installation de chargement en mer Noire du Caspian Pipeline Consortium.

    Les deux contrats avaient terminé la séance précédente en hausse d’environ 1%.

    Selon un sondage Reuters réalisé du 28 novembre au 4 décembre, 82% des économistes interrogés anticipent une réduction de 25 points de base lors de la réunion de la Fed la semaine prochaine — une décision qui pourrait soutenir la croissance économique et renforcer la demande de pétrole.

    «À l’avenir, les facteurs liés à l’offre restent importants. Un accord de paix avec la Russie apporterait davantage de barils sur le marché et ferait probablement baisser les prix», a indiqué Pham.
    «En revanche, toute escalade géopolitique fera monter les prix. L’OPEP+ a accepté de maintenir la production stable jusqu’au début de l’année prochaine, ce qui apporte également un soutien aux prix», a-t-il ajouté.

    Les marchés se préparent également à une éventuelle opération militaire américaine au Venezuela, après que le président Donald Trump a déclaré à la fin de la semaine dernière que les États-Unis commenceraient à agir contre les trafiquants de drogue vénézuéliens «très bientôt».

    Rystad Energy a indiqué dans une note qu’une telle intervention pourrait mettre en péril les 1,1 million de barils par jour de production pétrolière du Venezuela, qui approvisionnent principalement la Chine.

    Les prix ont aussi été soutenus cette semaine par l’échec des discussions à Moscou entre les États-Unis et la Russie, qui n’ont abouti à aucun progrès susceptible de permettre le retour du pétrole russe sur le marché mondial.

    Ces éléments ont compensé l’effet d’un surplus croissant. Selon un document consulté jeudi par Reuters, l’Arabie saoudite a réduit ses prix de vente du brut Arab Light pour l’Asie à leur plus bas niveau en cinq ans.

  • L’or progresse alors que le dollar s’affaiblit et que les marchés anticipent un assouplissement de la Fed

    L’or progresse alors que le dollar s’affaiblit et que les marchés anticipent un assouplissement de la Fed

    Les prix de l’or ont augmenté lors des échanges asiatiques vendredi, soutenus par un dollar plus faible et par des attentes solides selon lesquelles la Réserve fédérale pourrait réduire les taux d’intérêt la semaine prochaine. Les investisseurs attendent également la publication d’un indicateur clé de l’inflation plus tard dans la journée.

    L’or au comptant gagnait 0,5% à 4 227,88 $ l’once à 02h28 ET (07h28 GMT), tandis que les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en février reculaient de 0,3% à 4 256,95 $.

    L’or se renforce avec les paris sur un assouplissement ; le PCE en ligne de mire

    L’indice du dollar évoluait près d’un creux de cinq semaines après de nouveaux replis, les marchés évaluant à 88% la probabilité d’une baisse de 25 points de base lors de la réunion de la Fed des 9–10 décembre, avec des réductions supplémentaires envisagées début 2025.

    La faiblesse du billet vert a soutenu la demande d’or, le rendant moins coûteux pour les acheteurs étrangers.

    Les données économiques récentes ont renforcé le scénario d’une politique monétaire plus souple, révélant des signes d’affaiblissement du marché du travail américain. Les demandes hebdomadaires d’indemnités chômage ont chuté de 27 000 à 191 000 — leur plus bas niveau depuis septembre 2022 — et le rapport ADP publié mercredi a montré une baisse de 32 000 emplois, la plus importante en plus de deux ans.

    Les regards se tournent maintenant vers l’indice des prix PCE, la mesure de l’inflation privilégiée par la Fed. Une lecture modérée pourrait soutenir non seulement un assouplissement en décembre, mais aussi potentiellement davantage de réductions en 2025.

    Toutefois, la hausse des rendements des bons du Trésor américain agit comme un contrepoids, augmentant le coût d’opportunité de la détention d’or, qui ne rapporte pas d’intérêt.

    Les métaux industriels montent ; le cuivre bondit de 2%

    Le dollar plus faible a également stimulé les autres métaux précieux et industriels.

    Les contrats à terme sur l’argent ont progressé de 2,2% à 58,77 $ l’once, tandis que le platine a augmenté de 0,8% à 1 673,60 $.

    Le cuivre a mené les gains : les contrats de référence sur le LME ont grimpé de 2,1% à 11 675,20 $ la tonne, et les contrats américains ont dépassé les +2% à 5,47 $ la livre.

  • Le dollar recule avant la publication du PCE ; l’euro s’approche d’un sommet de trois semaines

    Le dollar recule avant la publication du PCE ; l’euro s’approche d’un sommet de trois semaines

    Le dollar américain s’est légèrement affaibli vendredi, poursuivant sa récente baisse alors que les marchés attendent un rapport majeur sur l’inflation susceptible de renforcer les attentes d’une baisse des taux par la Réserve fédérale la semaine prochaine.

    À 04h10 ET (09h10 GMT), l’indice du dollar — qui mesure le billet vert face à six grandes devises — reculait de 0,1% à 98,872, se dirigeant vers une perte hebdomadaire d’environ 0,5% et flirtant avec un creux de cinq semaines.

    Le marché se tourne vers le PCE

    Le dollar a été mis sous pression ces derniers jours alors que les investisseurs se positionnent pour un éventuel assouplissement monétaire de la Fed, notamment après des signes de faiblesse sur le marché de l’emploi. Mais l’image reste floue après le long shutdown du gouvernement américain, qui a repoussé la publication du rapport mensuel sur l’emploi. Les opérateurs se concentrent donc sur le déflateur PCE — un indicateur d’inflation privilégié par la Fed — même si les données datent de septembre.

    Les marchés attribuent environ 86% de probabilité à une baisse des taux mercredi prochain, avec éventuellement d’autres réductions en 2025, selon LSEG.

    Les traders surveillent aussi la possibilité que le président Donald Trump nomme le conseiller économique Kevin Hassett pour remplacer Jerome Powell l’année prochaine.

    Dans une note, ING a déclaré : « Pour le big dollar, il reste légèrement sous pression en raison de l’idée que la Fed baissera les taux la semaine prochaine et que l’arrivée de Kevin Hassett en tant que président de la Fed rendra d’une certaine manière la Fed plus dovish ».

    L’euro progresse avant les chiffres de croissance de la zone euro

    La paire EUR/USD a gagné 0,1% à 1,1654, se rapprochant du pic de trois semaines de 1,1682 observé jeudi.

    Les commandes industrielles allemandes ont fortement augmenté en octobre, progressant de 1,5% sur un mois, bien au-dessus des attentes de +0,4%.

    La publication finale du PIB du troisième trimestre de la zone euro est attendue plus tard dans la journée, avec une confirmation prévue d’une croissance annuelle de 1,4% et trimestrielle de 0,2%.

    ING a ajouté : « Nous avons un léger biais selon lequel EUR/USD pourrait évoluer vers 1,1700/1730 et continuer à trouver du soutien dans la zone 1,1630/40 ».

    La paire GBP/USD a augmenté de 0,1% à 1,3348, se rapprochant du sommet de six semaines de 1,3385. La livre sterling bénéficie encore d’une certaine demande après le budget de la semaine dernière malgré un contexte économique difficile.

    Selon Halifax, les prix immobiliers britanniques sont restés stables en novembre après une hausse de 0,5% en octobre.

    ING a commenté : « La livre continue de bien se comporter. Nous doutons que cela reflète une réévaluation majeure du risque souverain britannique, bien que nous notons que le spread swap des Gilts à 10 ans a conservé son léger resserrement et s’établit désormais à 48 pb. Il était à 58 pb fin septembre. Nous préférons voir le rally actuel de la livre comme un short squeeze ».

    La Banque du Japon sous les projecteurs

    En Asie, USD/JPY a reculé de 0,2% à 154,74, alors que les anticipations d’une hausse des taux par la Banque du Japon en décembre se renforcent. Selon Reuters, le gouvernement serait davantage disposé à envisager une telle décision, tandis que les récents commentaires du gouverneur Kazuo Ueda ont été perçus comme moins accommodants.

    USD/CNY est resté stable à 7,0704, tandis que AUD/USD a progressé de 0,3% à 0,6634, le dollar australien se dirigeant vers un gain hebdomadaire d’environ 1,3%.