Author: Fiona Craig

  • L’or reste stable avant la décision de la Fed, sur fond de tensions croissantes au Moyen-Orient

    L’or reste stable avant la décision de la Fed, sur fond de tensions croissantes au Moyen-Orient

    Les prix de l’or sont restés stables mercredi lors de la session asiatique, alors que les investisseurs adoptaient une position prudente avant l’annonce attendue de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt. L’attrait du métal en tant que valeur refuge s’est renforcé face à l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran, ainsi qu’aux informations évoquant une possible implication militaire directe des États-Unis dans la région.

    Plus tôt cette semaine, l’or avait perdu une partie de ses récents gains après l’annonce d’une volonté iranienne de parvenir à un cessez-le-feu. Toutefois, la reprise des frappes aériennes et les avertissements fermes du président américain Donald Trump à l’égard de Téhéran ont ravivé l’aversion au risque.

    L’or au comptant est resté stable à 3 388,25 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or pour août évoluaient autour de 3 405,95 dollars à 01h56 ET (05h56 GMT).

    Conflit au Moyen-Orient et faibles données économiques américaines soutiennent l’or

    La situation géopolitique s’est aggravée, Israël et l’Iran poursuivant leurs affrontements aériens pour le sixième jour consécutif. Le Wall Street Journal rapporte que le président Trump envisage des frappes militaires contre l’Iran, notamment sur des infrastructures nucléaires stratégiques, exigeant une “reddition inconditionnelle” de la part de Téhéran.

    Par ailleurs, selon Reuters, les États-Unis ont accru leur déploiement d’avions de chasse et prolongé la présence de leurs forces aériennes au Moyen-Orient. Bien que le Pentagone qualifie ces mesures de défensives, elles suscitent des inquiétudes quant à une éventuelle intervention militaire américaine directe dans le conflit.

    Ce contexte s’ajoute à des données économiques décevantes aux États-Unis, notamment une baisse de 0,9 % des ventes au détail en mai, renforçant les anticipations d’une baisse des taux d’intérêt par la Fed plus tard cette année. La réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale s’achève ce mercredi, et bien que les taux devraient rester inchangés, les prévisions économiques mises à jour seront scrutées de près.

    Face aux tensions géopolitiques persistantes et aux signaux économiques faibles, l’or devrait rester soutenu à court terme.

    Hausse des prix des métaux grâce à un dollar plus faible

    D’autres métaux ont également progressé, profitant de la faiblesse du dollar, qui rend les matières premières moins chères pour les acheteurs étrangers. L’indice du dollar a reculé de 0,2 % lors des échanges asiatiques.

    Les contrats à terme sur l’argent ont grimpé de 0,6 % à 37,37 dollars l’once, tandis que ceux sur le platine ont gagné 0,5 % à 1 269,90 dollars. Le cuivre a également enregistré des hausses : à la Bourse des métaux de Londres, il a progressé de 0,3 % à 9 703,75 dollars la tonne, et les contrats à terme américains sur le cuivre ont grimpé de 0,9 % à 4,839 dollars la livre.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Aperçu des Marchés Américains : le Conflit Israël-Iran entre dans son Sixième Jour, Décision de la Fed Imminente

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Aperçu des Marchés Américains : le Conflit Israël-Iran entre dans son Sixième Jour, Décision de la Fed Imminente

    Les contrats à terme en hausse

    Les contrats à terme sur les actions américaines ont légèrement progressé mercredi, dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient et d’attente de la décision de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt. À 03h30 (heure de l’Est), les contrats à terme sur le Dow Jones gagnaient 0,2 %, ceux sur le S&P 500 prenaient 0,3 %, et les contrats à terme sur le Nasdaq 100 progressaient de 0,3 %.

    Évolution récente des marchés

    Mardi, les principaux indices ont reculé en raison de la reprise des hostilités entre Israël et l’Iran et de données décevantes sur les ventes au détail aux États-Unis. Le S&P 500 a perdu 0,8 %, le Nasdaq 0,9 % et le Dow Jones 0,7 %. L’indice de volatilité (VIX) a atteint son niveau le plus élevé depuis la fin mai.

    Prix du pétrole

    Après avoir bondi de 4 % mardi en raison des inquiétudes liées à l’approvisionnement, les prix du pétrole ont légèrement reculé. Le Brent a baissé de 0,3 % à 76,20 dollars le baril, tandis que le WTI a cédé 0,3 % à 73,02 dollars.

    Conflit au Moyen-Orient

    L’armée de l’air israélienne a frappé des sites nucléaires et militaires iraniens dans le but de freiner les programmes nucléaire et balistique de l’Iran. Le conflit s’est intensifié depuis vendredi dernier, avec des échanges de missiles et des victimes des deux côtés. Le président américain Donald Trump a exigé une “reddition inconditionnelle” de l’Iran et affirmé la “supériorité aérienne totale” des États-Unis, même si l’implication militaire américaine reste sujette à débat.

    Perspectives de la Réserve fédérale

    La Fed est largement attendue pour maintenir ses taux inchangés à l’issue de sa réunion, alors qu’elle évalue l’impact des tarifs douaniers sur l’inflation et la croissance. Les nouvelles prévisions, notamment le célèbre “dot plot”, seront scrutées de près. Les marchés anticipent actuellement une première baisse des taux vers septembre. Toutefois, la récente hausse du pétrole pourrait raviver les craintes inflationnistes et limiter les attentes de détente monétaire.

    Réglementation des cryptomonnaies

    Le Sénat américain a adopté une loi bipartisane établissant un cadre réglementaire pour les stablecoins, obligeant les émetteurs à garantir leurs jetons avec des actifs liquides et à publier chaque mois la composition de leurs réserves. Il s’agit d’un tournant majeur pour la régulation des cryptomonnaies aux États-Unis.

    Assouplissement des règles de capital bancaire

    Selon Bloomberg, les régulateurs américains envisagent d’assouplir le ratio de levier complémentaire renforcé (ESLR) pour les grandes banques telles que JPMorgan et Goldman Sachs. Cette mesure réduirait les exigences en matière de capital, afin de faciliter les opérations sur les bons du Trésor.

  • DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en baisse après le signal d’escalade du conflit Iran/Israël par Trump

    DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en baisse après le signal d’escalade du conflit Iran/Israël par Trump

    Les actions européennes sur les indices DAX, CAC et FTSE100 ont reculé mardi après que le président américain Donald Trump ait exhorté les habitants de Téhéran à « évacuer immédiatement », signalant une possible escalade du conflit.

    De plus, l’armée israélienne a affirmé aujourd’hui avoir tué Ali Shadmani, qu’elle a identifié comme le chef d’état-major de guerre iranien et le commandant militaire le plus haut placé.

    L’indice allemand DAX est en baisse de 0,8 %, l’indice français CAC 40 recule de 0,6 % et le FTSE 100 britannique baisse de 0,3 %.

    RWS Holdings (LSE:RWS) a bondi de 6,5 % après que la société spécialisée dans les solutions de contenu a dévoilé une nouvelle stratégie de croissance, axée sur la croissance, l’intégration technologique et les solutions d’intelligence artificielle.

    Le détaillant de mode en ligne ASOS (LSE:ASC) a chuté de 1,1 % après le remplacement de son directeur financier.

    Informa (LSE:INF), qui se spécialise dans l’organisation d’événements et l’édition de livres, a gagné près de 2 % après avoir confirmé ses prévisions annuelles.

    Le géant pétrolier et gazier BP Plc (LSE:BP.) a progressé de 2,2 % et Shell (LSE:SHEL) a gagné 1,2 % alors que les prix du pétrole ont fortement augmenté, inversant la brève baisse de lundi.

  • Les futures sur le Dow Jones, le S&P et le Nasdaq indiquent une ouverture en baisse en raison des tensions renouvelées entre Israël et l’Iran

    Les futures sur le Dow Jones, le S&P et le Nasdaq indiquent une ouverture en baisse en raison des tensions renouvelées entre Israël et l’Iran

    Les futures sur les principaux indices américains — Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq — suggèrent une ouverture en baisse mardi, avec Wall Street susceptible de corriger après le fort rebond observé lundi.

    Les investisseurs semblent vouloir sécuriser leurs gains après la progression de la séance précédente, alimentée en partie par l’espoir d’une désescalade du conflit entre Israël et l’Iran.

    Bien que des premiers rapports aient suggéré un possible apaisement des tensions — provoquant le rallye de lundi — les inquiétudes sont réapparues après l’annonce que le président Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 pour se concentrer sur la situation, ce qui a ravivé les craintes d’une escalade.

    Dans un message publié sur Truth Social, Trump a clarifié sa décision, démentant l’affirmation du président français Emmanuel Macron selon laquelle il serait parti pour négocier un cessez-le-feu.

    “He has no idea why I am now on my way to Washington, but it certainly has nothing to do with a Cease Fire,” a déclaré Trump. “Much bigger than that.”

    La pression sur les marchés survient également après la publication de données économiques décevantes par le Département du Commerce, qui a fait état d’une baisse des ventes au détail aux États-Unis plus importante que prévu en mai.

    Les ventes au détail ont chuté de 0,9 % le mois dernier, après une baisse révisée à 0,1 % en avril. Les économistes s’attendaient à une baisse plus modérée de 0,6 % et prévoyaient initialement une hausse de 0,1 % pour avril, au lieu de la légère baisse rapportée.

    En excluant les concessionnaires de véhicules et pièces, qui ont connu une forte baisse des ventes, les ventes au détail ont reculé de 0,3 % en mai, après être restées stables en avril. Les économistes anticipaient une légère hausse de 0,1 % hors automobiles.

    Au cours de la séance de lundi, les actions ont d’abord progressé avant de céder du terrain, mais le marché a néanmoins enregistré de solides performances. Ce fort rebond a presque effacé les lourdes pertes de vendredi, provoquées par l’intensification des tensions après les frappes aériennes israéliennes contre l’Iran.

    À la clôture, les trois principaux indices ont terminé en territoire positif : le Nasdaq a gagné 294,39 points (1,5 %) à 19 701,21, le S&P 500 a progressé de 56,14 points (0,9 %) à 6 033,11 et le Dow Jones a gagné 317,30 points (0,8 %) à 42 515,09.

    Cette vigueur initiale lundi reflète la volonté des investisseurs d’acheter des actions à des prix réduits après la forte baisse de la séance précédente, déclenchée par les hostilités au Moyen-Orient.

    Malgré les affrontements persistants durant le week-end, l’optimisme demeure quant au fait que le conflit pourrait rester contenu. Le Wall Street Journal a cité des responsables du Moyen-Orient et d’Europe selon lesquels l’Iran envoie des signaux urgents indiquant sa volonté de mettre fin aux hostilités et de reprendre les pourparlers sur le nucléaire.

    “Despite a weekend of violence between the two countries, investors showed no signs of panicking, judging by movements in financial markets on Monday,” a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell.

    Il a ajouté : “The Middle East conflict remains a fluid situation and there is the potential for markets to still experience sudden jolts if the tension escalates further.”

    Les investisseurs attendent également le prochain sommet du G7 dans les Rocheuses canadiennes, où les dirigeants mondiaux discuteront des avancées commerciales avant la fin de la pause de 90 jours imposée par le président Trump sur les « tarifs réciproques » au début du mois prochain.

    L’attention se portera aussi sur la prochaine annonce de politique monétaire de la Réserve fédérale. Bien que les taux soient largement attendus stables, les traders chercheront des indications dans le communiqué et les prévisions des officiels de la Fed concernant la trajectoire future des taux.

    Concernant les secteurs, les actions des compagnies aériennes ont connu un fort rebond, l’indice NYSE Arca Airline ayant augmenté de 3,3 % après plusieurs jours de baisse.

    Les titres de semi-conducteurs ont également affiché une solide performance, avec une hausse de 3,0 % de l’indice Philadelphia Semiconductor.

    Les secteurs du matériel informatique, financier et des télécommunications ont également progressé significativement, tandis que les titres pharmaceutiques et des services pétroliers ont marqué le pas, allant à contre-courant du marché.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq : les marchés réagissent au conflit Israël-Iran, aux données à venir sur la consommation aux États-Unis et au changement de politique de la Banque du Japon

    Dow Jones, S&P, Nasdaq : les marchés réagissent au conflit Israël-Iran, aux données à venir sur la consommation aux États-Unis et au changement de politique de la Banque du Japon

    Les contrats à terme américains ont reculé mardi dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, où les affrontements entre Israël et l’Iran rendent les investisseurs prudents. Si des espoirs de cessez-le-feu persistent, des discussions se poursuivent en coulisses, notamment des pourparlers possibles entre des responsables américains et Téhéran. Par ailleurs, le président américain Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada, niant que son départ soit lié aux négociations sur un cessez-le-feu. Sur le plan économique, l’attention se tourne vers les données américaines sur les ventes au détail attendues dans la journée, tandis que la Banque du Japon a annoncé un ralentissement du rythme de réduction de ses achats mensuels d’obligations à partir du prochain exercice fiscal.

    Baisse des contrats à terme sous l’effet des risques géopolitiques

    Mardi matin, les contrats à terme sur le Dow Jones avaient perdu 330 points (-0,8 %), ceux sur le S&P 500 reculaient de 0,7 % et ceux sur le Nasdaq 100 baissaient de 157 points (-0,7 %). Cela fait suite à une séance positive à Wall Street lundi, les analystes notant un certain apaisement des inquiétudes liées aux échanges de frappes aériennes entre Israël et l’Iran.

    Les déclarations de Trump lors du sommet du G7 ont suscité un certain optimisme concernant de nouveaux accords commerciaux, notamment avec le Canada, malgré les tensions persistantes autour des tarifs douaniers. Le Canada, important fournisseur d’acier et d’aluminium pour les États-Unis, est toujours soumis à des droits de douane, mais des négociations sont en cours en vue d’un nouvel accord économique et sécuritaire d’ici un mois. Trump a également signé un accord commercial avec le Royaume-Uni qui réduit certains droits d’importation, bien que ceux sur l’acier et l’aluminium restent litigieux.

    Conflit au Moyen-Orient : intensification des hostilités

    L’armée israélienne a annoncé plusieurs frappes importantes sur des cibles militaires iraniennes, notamment des dépôts et sites de lancement de missiles dans l’ouest de l’Iran. De plus, les forces israéliennes ont affirmé avoir tué un général iranien de haut rang à Téhéran pendant la nuit, bien que l’Iran n’ait pas confirmé cet événement. Des sources indiquent que des responsables américains envisagent d’engager des pourparlers nucléaires avec Téhéran, impliquant des envoyés des deux parties, afin de réduire les tensions. Toutefois, l’Iran exigerait qu’Israël cesse ses frappes aériennes avant d’accepter des négociations.

    Le président Trump a maintenu une position ferme, appelant les civils à évacuer Téhéran et insistant pour que l’Iran n’enrichisse pas l’uranium, malgré les assurances de Téhéran selon lesquelles il ne cherche pas à se doter d’armes nucléaires.

    Stabilité des prix du pétrole et de l’or

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté en dépit des troubles, tandis que l’or est resté stable, continuant d’être perçu comme une valeur refuge dans ce contexte d’incertitude géopolitique.

    Départ anticipé de Trump du G7

    Trump a quitté le sommet du G7 avant la fin, niant que son départ soit lié aux négociations pour un cessez-le-feu, évoquant « quelque chose de beaucoup plus important ». Avant son départ, les dirigeants du G7 ont publié une déclaration appelant à une désescalade du conflit, tout en réaffirmant leur soutien à Israël et en condamnant l’Iran comme une force déstabilisatrice dans la région.

    Focus sur les ventes au détail aux États-Unis

    Les investisseurs attendent la publication des chiffres des ventes au détail américaines pour mai, les économistes prévoyant une baisse de 0,5 % en glissement mensuel après une hausse de 0,1 % en avril. Malgré les inquiétudes liées aux droits de douane, le moral des consommateurs américains s’est amélioré en juin — la première hausse en six mois — grâce en partie aux espoirs d’un apaisement des tensions commerciales avec la Chine. Cependant, les risques géopolitiques croissants et une éventuelle hausse des prix du pétrole pourraient menacer cet optimisme fragile.

    La Banque du Japon ralentit le rythme de réduction de ses achats d’obligations

    La Banque du Japon a maintenu ses taux d’intérêt à 0,5 %, comme prévu, et a annoncé un ralentissement du rythme de réduction de ses achats mensuels d’obligations à partir d’avril 2026, passant de 400 milliards de yens à 200 milliards par trimestre. Cette approche prudente vise à soutenir l’économie tout en limitant les perturbations du marché, dans un contexte déjà compliqué par les droits de douane américains.

    La décision de la BOJ intervient avant une série de réunions importantes des banques centrales prévues cette semaine, notamment l’annonce de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine mercredi.

  • Les actions européennes chutent en raison de tensions croissantes au Moyen-Orient alors que commence la réunion de la Fed

    Les actions européennes chutent en raison de tensions croissantes au Moyen-Orient alors que commence la réunion de la Fed

    Les marchés boursiers européens ont fortement reculé mardi, secoués par l’escalade de la violence entre Israël et l’Iran, au moment même où la Réserve fédérale américaine entamait sa réunion de politique monétaire de deux jours.

    À 09h05 CET, le DAX allemand avait baissé de 1 %, le CAC 40 français reculait de 0,8 % et le FTSE 100 britannique perdait 0,5 %, reflétant l’inquiétude croissante des investisseurs quant aux effets potentiellement déstabilisants du conflit sur les marchés mondiaux.

    Le conflit Israël-Iran accroît la prudence des investisseurs

    Les hostilités persistantes entre Israël et l’Iran, entrées dans leur cinquième jour, pèsent sur le moral des marchés. Le président américain Donald Trump a amplifié les inquiétudes en appelant les civils iraniens à évacuer Téhéran et en quittant brusquement le sommet du G7. Cependant, des responsables de la Maison Blanche ont rapidement précisé que les États-Unis n’avaient pas l’intention de s’engager militairement dans le conflit.

    Dans le même temps, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a déclaré sur Fox News que, bien que Trump souhaite parvenir à un accord diplomatique avec l’Iran sur son programme nucléaire, les États-Unis restent déterminés à protéger leurs intérêts dans la région.

    Les pays du G7 soutiennent Israël

    Le groupe du G7, qui réunit les principales nations industrialisées, a publié un communiqué exprimant son soutien à Israël et désignant l’Iran comme une force déstabilisatrice au Moyen-Orient. Dans ce contexte tendu, Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont annoncé la finalisation d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni portant sur des secteurs tels que les droits de douane automobiles et l’aéronautique, bien que les détails n’aient pas été divulgués.

    La réunion de la Réserve fédérale au centre de l’attention

    Les investisseurs suivent de près la réunion de politique monétaire de la Fed, où les taux d’intérêt devraient rester inchangés, entre 4,25 % et 4,50 %. Les marchés espèrent obtenir des indications sur d’éventuelles baisses de taux ou sur l’impact des incertitudes commerciales persistantes liées à l’administration Trump.

    Mardi matin, la Banque du Japon a maintenu ses taux d’intérêt et s’est engagée à poursuivre ses achats d’obligations d’État pendant les deux prochaines années, bien qu’un ralentissement progressif soit prévu à partir de 2026. D’autres banques centrales, dont la Banque d’Angleterre, la Norges Bank, la Riksbank et la Banque nationale suisse, doivent également prendre des décisions cette semaine.

    Renault face à un changement de direction

    Dans l’actualité des entreprises, Renault cherche un nouveau PDG après la démission surprise de Luca de Meo. L’action Renault a chuté de 8 % lundi, enregistrant sa plus forte baisse journalière depuis février 2022. Selon des sources du secteur, Denis Le Vot, un cadre expérimenté du groupe, ou Maxime Picat de Stellantis, seraient pressentis pour lui succéder.

    Les prix du pétrole se stabilisent malgré le conflit

    Les marchés pétroliers se sont stabilisés mardi après une forte volatilité liée aux inquiétudes concernant d’éventuelles perturbations de l’approvisionnement au Moyen-Orient. À 09h05 CET, les contrats à terme sur le Brent ont légèrement progressé de 0,1 % à 73,27 dollars le baril, tandis que le WTI (West Texas Intermediate) a gagné 0,1 %, atteignant 70,30 dollars. Les prix avaient chuté de plus de 1 % lundi dans l’espoir d’une désescalade, mais ont rebondi après l’appel de Trump à évacuer Téhéran.

  • Les actions des énergies renouvelables chutent alors que le Sénat propose de mettre fin plus tôt aux crédits d’impôt pour l’éolien et le solaire

    Les actions des énergies renouvelables chutent alors que le Sénat propose de mettre fin plus tôt aux crédits d’impôt pour l’éolien et le solaire

    Les actions des entreprises du secteur de l’énergie solaire et renouvelable aux États-Unis et en Europe ont fortement chuté mardi, à la suite d’un projet de loi présenté par les républicains du Sénat qui accélérerait la suppression progressive des crédits d’impôt pour les projets éoliens et solaires. Cette décision a déçu les partisans des énergies propres, qui espéraient des aides plus généreuses que celles déjà réduites par la Chambre des représentants.

    Sur les marchés américains, Sunrun (NASDAQ:RUN) a plongé de près de 25 % en préouverture, tandis que SolarEdge Technologies (NASDAQ:SEDG) et Enphase Energy (NASDAQ:ENPH) ont chuté respectivement d’environ 20 % et 15 %. En Europe, les valeurs des énergies renouvelables ont également reculé : Orsted (LSE:10CF) a perdu 1,2 %, Nordex (TG:NDX1) environ 1 %, et RWE (TG:RWE) 1,3 %.

    Le projet du Sénat supprime l’exigence stricte de démarrer la construction dans un délai de 60 jours pour bénéficier du crédit, mais prévoit tout de même la fin des incitations fiscales pour l’éolien et le solaire en 2028. En revanche, les aides destinées au nucléaire, à l’hydroélectricité et à la géothermie resteraient en vigueur jusqu’à leur suppression progressive en 2036.

    Cette législation s’inscrit dans le cadre d’un programme économique plus large porté par le président Donald Trump, qui vise à revenir sur plusieurs mesures de l’Inflation Reduction Act. Notamment, le crédit d’impôt de 7 500 dollars pour les véhicules électriques serait supprimé 180 jours après l’entrée en vigueur de la loi, au lieu de la fin de l’année comme le prévoit la version de la Chambre.

    Le projet de loi du Sénat supprime également le crédit d’impôt pour la production d’hydrogène — pouvant aller jusqu’à 3 dollars par kilogramme — malgré une forte pression exercée par des entreprises comme Plug Power (NASDAQ:PLUG) et divers groupes industriels.

    En outre, la proposition élimine les incitations à l’installation de systèmes solaires sur les toits, qu’ils soient achetés ou loués — une mesure que les experts estiment potentiellement dévastatrice pour un secteur solaire déjà en difficulté. Cette incertitude politique persistante a déjà contribué à la faillite de Solar Mosaic, un acteur majeur du financement du solaire résidentiel.

    Contrairement à la proposition de la Chambre, le texte du Sénat maintient les crédits d’impôt pour l’énergie nucléaire en supprimant une échéance de construction en 2028 jugée irréaliste par les analystes.

    Les législateurs espèrent faire adopter la version du Sénat et la renvoyer à la Chambre pour approbation finale avant la pause parlementaire du 4 juillet, bien que des amendements restent possibles.

  • Les actions pétrolières européennes en hausse face à l’escalade du conflit Israël-Iran

    Les actions pétrolières européennes en hausse face à l’escalade du conflit Israël-Iran

    Les actions pétrolières européennes ont progressé mardi, soutenues par la hausse des prix du brut alors que le conflit entre Israël et l’Iran entrait dans son cinquième jour.

    Des géants de l’énergie comme Shell (LSE:SHEL), BP (LSE:BP.), Galp Energia (EU:GALP), TotalEnergies (EU:TTE), Repsol (BIT:1REP) et Equinor (NYSE:EQNR) ont vu leurs titres augmenter en bourse.

    Sur le terrain, l’armée israélienne a annoncé avoir mené plusieurs frappes étendues contre des dépôts de missiles et des sites de lancement dans l’ouest de l’Iran. L’armée de l’air israélienne a également revendiqué la responsabilité de l’assassinat, durant la nuit, d’un général iranien de haut rang à Téhéran, bien que les autorités iraniennes n’aient pas encore confirmé l’information.

    Pendant ce temps, des discussions sont en cours à Washington concernant une éventuelle reprise des négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran. Selon Axios, l’envoyé américain Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi pourraient bientôt se rencontrer afin d’apaiser les tensions et de relancer les pourparlers sur l’accord nucléaire.

    Bien que la réunion ne soit pas encore confirmée, elle marque un nouvel effort du président américain Donald Trump pour réduire les hostilités entre les deux pays et recentrer les efforts sur une solution diplomatique.

    Des sources médiatiques indiquent que l’Iran serait disposé à négocier si Israël cesse sa campagne de bombardements.

    Trump a maintenu une position ferme à l’égard de l’Iran, appelant tout le personnel à évacuer immédiatement Téhéran et critiquant le refus iranien d’un accord nucléaire antérieur. Le président a également répété son opposition à l’enrichissement de l’uranium par l’Iran, malgré les affirmations de Téhéran selon lesquelles il ne cherche pas à se doter d’armes nucléaires.

    Les prix du pétrole ont connu une forte volatilité ces derniers jours, les marchés évaluant les risques de perturbations des routes pétrolières au Moyen-Orient dus à l’escalade du conflit. Mardi, les prix du brut ont légèrement augmenté face à ces inquiétudes géopolitiques.

  • L’or reste sous les 3 400 $/oz alors que les marchés évaluent les menaces de Trump et le conflit Israël-Iran

    L’or reste sous les 3 400 $/oz alors que les marchés évaluent les menaces de Trump et le conflit Israël-Iran

    Les prix de l’or sont restés stables mardi lors des échanges en Asie, se maintenant sous le seuil des 3 400 dollars l’once, les investisseurs digérant des signaux contradictoires concernant le conflit entre Israël et l’Iran et attendant des clarifications sur la politique de la Réserve fédérale américaine.

    L’or au comptant a augmenté de 0,2 % à 3 392,25 $ l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or pour livraison en août ont reculé de 0,2 % à 3 410,70 $ à 01h12 ET (05h12 GMT). Le métal avait brièvement dépassé les 3 450 $ lundi avant de chuter brusquement à la suite d’informations sur d’éventuelles discussions de cessez-le-feu.

    Les tensions géopolitiques soutiennent l’or, mais l’incertitude persiste

    La volatilité des marchés de l’or a été alimentée par des développements contradictoires au Moyen-Orient. Alors que des premières sources évoquaient une ouverture de l’Iran à un cessez-le-feu, Téhéran a par la suite rejeté toute trêve tant qu’il restait sous les frappes israéliennes. Aggravant les tensions, le président américain Donald Trump a averti que “tout le monde devrait évacuer immédiatement Téhéran”, alimentant les craintes d’un engagement militaire américain plus profond.

    Malgré ces propos, des responsables de la Maison-Blanche ont précisé que les États-Unis ne prévoyaient pas d’intervention militaire directe. Selon Axios, des discussions informelles entre responsables américains et iraniens seraient en cours concernant un cessez-le-feu et le programme nucléaire iranien. Aucun rendez-vous officiel n’a encore été fixé.

    Une perspective de marché plus prudente

    La hausse de l’or a perdu de son élan face à ces incertitudes. Des analystes de Citi ont averti que le prix pourrait retomber sous les 3 000 $ l’once dans les prochains trimestres, à mesure que la demande de valeur refuge s’essouffle et que l’intérêt des investisseurs diminue.

    La décision de la Fed pèse sur l’ensemble du marché des métaux

    Le marché des métaux dans son ensemble reste sous pression à l’approche de l’annonce de politique monétaire de la Réserve fédérale, prévue mercredi. Aucun changement de taux n’est attendu, mais les marchés scruteront les propos du président de la Fed, Jerome Powell, pour obtenir des indications sur les orientations futures.

    Dans les autres métaux :

    • Les contrats à terme sur le platine ont baissé de 0,1 % à 1 239,90 $/oz, poursuivant leur recul après une forte hausse récente.
    • Les contrats à terme sur l’argent ont gagné 0,2 % à 36,503 $/oz.
    • Les prix du cuivre ont également baissé : les contrats londoniens ont reculé de 0,4 % à 9 674,75 $ la tonne, tandis que les contrats américains sont restés stables à 4,8163 $ la livre.

    Un dollar plus faible n’a apporté que peu de soutien aux métaux, les investisseurs demeurant prudents face à la décision imminente de la Fed et à l’incertitude géopolitique persistante au Moyen-Orient.

  • DAX, CAC, FTSE100 : Les marchés européens progressent malgré les tensions géopolitiques et sous le regard du G7

    DAX, CAC, FTSE100 : Les marchés européens progressent malgré les tensions géopolitiques et sous le regard du G7

    Les marchés boursiers européens ont progressé lundi, soutenus par l’optimisme des investisseurs autour du sommet du G7 qui se tient actuellement au Canada. Les dirigeants y abordent des sujets clés tels que la sécurité internationale, la stabilité économique et la coopération technologique. Le conflit au Moyen-Orient devrait également figurer en bonne place à l’ordre du jour.

    Le conflit entre Israël et l’Iran est entré dans son quatrième jour, marqué par de nouveaux échanges de missiles. Les frappes iraniennes sur Tel Aviv, Haïfa et Petah Tikva auraient fait au moins cinq morts, des dizaines de blessés, et endommagé des infrastructures essentielles, dont une centrale électrique locale.

    Les investisseurs suivent également de près les prochaines décisions de politique monétaire des grandes banques centrales cette semaine, avec des annonces attendues de la Réserve fédérale américaine, de la Banque du Japon et de la Banque d’Angleterre.

    Dans la région, le CAC 40 français mène les gains avec une hausse de 1,1 %, suivi par le DAX allemand qui grimpe de 0,6 %, et le FTSE 100 britannique qui progresse de 0,5 %.

    Parmi les valeurs en mouvement, Entain (LSE:ENT) a enregistré une forte hausse après que le géant des paris sportifs et du gaming ait relevé ses prévisions de bénéfices annuels pour sa coentreprise américaine BetMGM.

    Les actions de Spectris (LSE:SXS) ont fortement progressé après que la société spécialisée dans les instruments de précision a révélé avoir rejeté une seconde offre d’acquisition de la part du fonds de capital-investissement KKR, témoignant de sa confiance dans sa valeur autonome.

    Kering (BIT:1KER), le groupe de luxe propriétaire de Gucci, a également grimpé suite aux rumeurs selon lesquelles l’ancien PDG de Renault, Luca de Meo, serait proche d’être nommé nouveau directeur général de l’entreprise.

    En revanche, les actions de Renault (EU:RNO) ont chuté après qu’Ivan Espinosa, dirigeant de Nissan, ait confirmé les plans de réduire la participation de Nissan dans le constructeur français, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir de l’alliance entre les deux constructeurs automobiles.