Author: Fiona Craig

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Conflit Iran-Israël, Décision de la Fed et Avertissement de Powell sur l’Inflation Influencent les Marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Conflit Iran-Israël, Décision de la Fed et Avertissement de Powell sur l’Inflation Influencent les Marchés

    Les marchés boursiers sont restés globalement stables après que la Réserve fédérale a maintenu ses taux d’intérêt inchangés, tout en laissant entendre que des baisses pourraient encore avoir lieu plus tard dans l’année. Les investisseurs ont réagi aux propos du président de la Fed Jerome Powell, qui a averti que l’effet des hausses de tarifs douaniers américains ne s’était pas encore fait sentir. Dans le même temps, les tensions au Moyen-Orient se sont intensifiées, avec de nouvelles frappes aériennes échangées entre Israël et l’Iran, tandis que les marchés attendent de voir si le président Donald Trump impliquera les États-Unis dans le conflit.

    Marchés Calmes après la Décision de la Fed

    L’indice S&P 500 a terminé la séance de mercredi quasiment inchangé, tandis que les marchés digéraient la décision de la Fed de maintenir les taux entre 4,25 % et 4,5 %. Le Nasdaq a progressé de 0,1 %, et le Dow Jones a reculé de 0,1 %. Les inquiétudes concernant le Moyen-Orient persistent.

    Le Conflit au Moyen-Orient s’Aggrave

    Jeudi, Israël a frappé une importante installation nucléaire iranienne à Arak, tandis que des missiles iraniens ont visé un hôpital israélien. Cette semaine de violence constitue la pire escalade à ce jour : Israël cible les sites nucléaires et les dirigeants militaires iraniens, tandis que l’Iran riposte avec des attaques ayant tué au moins deux douzaines de civils.

    Trump est resté évasif sur l’implication des États-Unis, déclarant : « Personne ne sait ce que je vais faire », tout en ajoutant que des responsables iraniens avaient demandé à négocier, mais qu’« il est un peu tard ». Il a été critiqué par certains de ses partisans qui veulent éviter une nouvelle guerre au Moyen-Orient.

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté en raison des craintes que le conflit ne perturbe les routes de transport du brut.

    La Fed Prend une Position Prudente

    La Fed a maintenu ses taux inchangés mais a confirmé des prévisions de baisse de 50 points de base en 2025, conformément aux anticipations précédentes. Cependant, elle a ralenti le rythme prévu des baisses pour 2026 et 2027, suggérant une lutte prolongée contre l’inflation.

    Powell a averti que les tarifs de Trump pourraient bientôt entraîner une hausse “significative” des prix à la consommation. Il a également souligné l’incertitude entourant l’évolution future des taux, les économistes estimant que les tarifs pourraient raviver l’inflation, affaiblir la demande d’emploi et ralentir la croissance.

    La Fed prévoit désormais une inflation à 3 % d’ici fin 2025, une croissance réduite à 1,4 %, et un taux de chômage à 4,5 %, laissant entrevoir une période de stagflation modérée.

    Décision de la BoE Imminente

    L’attention se tourne désormais vers la Banque d’Angleterre, qui devrait maintenir ses taux à 4,25 % jeudi. L’inflation au Royaume-Uni a légèrement ralenti en mai à 3,4 % en glissement annuel, encore bien au-dessus de l’objectif de 2 %. L’inflation mensuelle a augmenté de 0,2 %, en baisse par rapport à la forte hausse de mars. Les analystes s’attendent à ce que la BoE évalue soigneusement les tendances de l’inflation et les répercussions commerciales avant de modifier sa politique.

    Trump Soutient une Loi sur les Stablecoins

    Par ailleurs, Trump a salué l’adoption par le Sénat du GENIUS Act, un projet de loi visant à réguler les stablecoins, et a appelé la Chambre des représentants à l’approuver rapidement. La loi prévoit des exigences de réserve et des règles de transparence pour les émetteurs, afin de faire des États-Unis un leader dans le domaine des actifs numériques. Les stablecoins sont des cryptomonnaies indexées sur des monnaies traditionnelles comme le dollar américain, utilisées pour les paiements et transactions cryptos.

  • Les Actions Européennes Baisse face aux Risques au Moyen-Orient ; Les Banques Centrales en Ligne de Mire

    Les Actions Européennes Baisse face aux Risques au Moyen-Orient ; Les Banques Centrales en Ligne de Mire

    Les actions européennes ont chuté jeudi, les inquiétudes quant à une intervention des États-Unis au Moyen-Orient maintenant les investisseurs sur la défensive, alors que plusieurs décisions de banques centrales sont attendues.

    À 07h15 GMT, l’indice DAX allemand a baissé de 0,7 %, le CAC 40 français de 0,7 %, et le FTSE 100 britannique de 0,4 %.

    Les États-Unis vont-ils intervenir dans le conflit Israël-Iran ?

    Israël et l’Iran ont poursuivi leurs échanges de frappes aériennes jeudi, mais ce sont les spéculations sur une possible implication militaire des États-Unis dans l’attaque des infrastructures nucléaires et de missiles iraniennes qui inquiètent les marchés, menaçant d’étendre le conflit régional.

    Le président américain Donald Trump a alimenté ces rumeurs mercredi en déclarant : « Je pourrais le faire. Je pourrais ne pas le faire. Personne ne sait ce que je vais faire », lorsqu’on lui a demandé s’il avait pris une décision sur une éventuelle intervention.

    Il a ajouté : « Je peux vous dire ceci : l’Iran a de gros problèmes, et ils veulent négocier ».

    Bloomberg a rapporté jeudi que des responsables américains se préparent à une frappe potentielle contre l’Iran dès ce week-end, bien que la situation reste floue.

    Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a rejeté mercredi l’appel de Trump à la reddition, lors de sa première apparition depuis vendredi.
    “Toute intervention militaire des États-Unis entraînera sans aucun doute des dégâts irréparables”, a-t-il déclaré dans un discours télévisé. “La nation iranienne ne se rendra pas.”

    L’Iran nie vouloir se doter de l’arme nucléaire et affirme que son programme est exclusivement pacifique. L’AIEA a toutefois annoncé la semaine dernière que Téhéran avait violé ses obligations de non-prolifération pour la première fois en 20 ans.

    La Fed reste prudente ; place aux banques centrales européennes

    La Réserve fédérale a maintenu ses taux directeurs entre 4,25 % et 4,5 % comme prévu. Le président Jerome Powell a répété une position prudente sur d’éventuelles baisses de taux, soulignant le risque d’inflation accrue lié aux droits de douane proposés par Trump.

    Il a confirmé deux réductions possibles en 2025, mais a revu à la baisse les perspectives pour 2026.

    Les marchés américains sont fermés jeudi en raison de la fête de Juneteenth, tandis que l’attention se tourne vers l’Europe avec des annonces attendues de la part de la Norvège, de la Suisse et du Royaume-Uni.

    La Banque d’Angleterre devrait maintenir ses taux inchangés, mais les investisseurs surveilleront le détail du vote et toute indication sur les futures baisses. La majorité des analystes anticipent un assouplissement en août.

    La Banque nationale suisse pourrait abaisser ses taux, peut-être même en territoire négatif, tandis que la Norges Bank norvégienne devrait rester sur sa position actuelle.

    Vodafone change de directeur financier

    Peu de données économiques sont attendues en Europe ce jour, et les résultats d’entreprises se font rares.

    Vodafone a annoncé que Pilar López, de Microsoft, deviendra directrice financière à compter du 1er octobre, succédant à Luka Mucic.

    Le groupe Frasers a déclaré qu’il ne ferait pas d’offre pour le détaillant britannique de cosmétiques Revolution Beauty.

    Le pétrole grimpe avec les tensions

    Les prix du pétrole ont augmenté jeudi, alors que les traders évaluent un éventuel engagement militaire des États-Unis dans le conflit Israël-Iran.

    À 03h15 ET, les contrats à terme sur le Brent ont gagné 1 % à 77,47 $ le baril, tandis que le WTI américain a progressé de 1,1 % à 74,31 $.

    Une implication directe des États-Unis élargirait le conflit et exposerait davantage les infrastructures énergétiques de la région.

    Goldman Sachs estime qu’une prime de risque géopolitique d’environ 10 $ le baril est justifiée, en raison de la baisse des exportations iraniennes et du risque accru de perturbations, qui pourraient faire passer le Brent au-dessus de 90 $.

  • Le Dollar Renforcé par les Risques Géopolitiques ; Décision de la BoE Attendue

    Le Dollar Renforcé par les Risques Géopolitiques ; Décision de la BoE Attendue

    Le dollar américain s’est légèrement apprécié jeudi, soutenu par une forte demande de valeurs refuges dans un climat de tensions croissantes au Moyen-Orient, juste après la réunion de la Réserve fédérale.

    À 08h25 (heure de Paris), l’indice du dollar — qui mesure le billet vert face à six grandes devises — a progressé de 0,1 % à 98,585, en bonne voie pour enregistrer un gain hebdomadaire de 0,9 %, son meilleur depuis fin janvier.

    Conflit au Moyen-Orient : le Dollar en Bénéficie

    Les frappes aériennes continues entre Israël et l’Iran ont ravivé les inquiétudes sur une possible implication directe des États-Unis, avec Donald Trump au pouvoir. Mercredi, Trump a déclaré : « Personne ne sait ce que je vais faire », tout en évoquant une occasion manquée de négociation avec l’Iran.

    Selon les analystes d’ING, « les risques géopolitiques et la hausse des prix de l’énergie, étant exogènes à l’économie américaine, rendent le dollar plus attrayant que d’autres valeurs refuges comme l’euro ». Ils estiment également que « les risques haussiers pour le dollar persistent ».

    La Fed a maintenu ses taux inchangés, mais Jerome Powell a averti que les tarifs douaniers proposés par Trump pourraient accroître l’inflation cet été. Malgré des prévisions de deux baisses de taux en 2025, ING note que la Fed semble peu préoccupée par la croissance ou le chômage.

    L’euro sous pression, plus forte baisse hebdomadaire depuis février

    L’euro a perdu 0,2 % à 1,1465, atteignant un plus bas d’une semaine. ING prévoit un potentiel repli vers 1,140, mais estime que les effets de la géopolitique sur la monnaie européenne pourraient être temporaires. “Nous pensons que les acheteurs reviendront dès que les tensions s’apaiseront,” ajoutent-ils.

    La livre recule avant la décision de la BoE

    La livre sterling a cédé 0,1 % à 1,3410, en attendant la décision de politique monétaire de la Banque d’Angleterre ce jeudi. La BoE devrait maintenir les taux stables après les avoir abaissés à 4,25 % en mai. Les marchés s’attendent encore à deux nouvelles baisses d’ici fin 2025.

    Autres devises :

    Le dollar/franc suisse (USD/CHF) a progressé de 0,1 % à 0,8185 après que la Banque nationale suisse a réduit ses taux à 0 %, évoquant une possible politique de taux négatifs à venir.
    En Asie, l’USD/JPY a gagné 0,1 % à 145,31, avec une faible demande pour le yen. L’USD/CNY est resté stable à 7,1912 en prévision de la réunion de la Banque centrale chinoise. Le dollar australien (AUD/USD) a chuté de 0,6 % à 0,6473 après des données décevantes sur l’emploi en mai.

  • Bitcoin reste stable autour de 105 000 $ dans un contexte de tensions au Moyen-Orient et d’incertitudes sur la Fed

    Bitcoin reste stable autour de 105 000 $ dans un contexte de tensions au Moyen-Orient et d’incertitudes sur la Fed

    Le Bitcoin (COIN:BTCUSD) a peu bougé ce jeudi, évoluant dans une fourchette étroite alors que les inquiétudes concernant un éventuel engagement militaire des États-Unis dans le conflit entre Israël et l’Iran continuent de peser sur le moral des investisseurs.

    Le sentiment du marché a également été affaibli par les déclarations prudentes de la Réserve fédérale américaine, qui a choisi de maintenir les taux d’intérêt inchangés sans signaler de baisse imminente. La Fed a en outre réduit ses prévisions de baisse des taux pour 2026, adoptant ainsi une posture plus restrictive.

    À 01h27 ET, le Bitcoin avait légèrement reculé de 0,3 % à 105 124,1 $, poursuivant son évolution dans une bande comprise entre environ 103 000 et 108 000 $ au cours de la semaine écoulée — un mouvement largement influencé par les tensions croissantes au Moyen-Orient.

    Un rapport de Bloomberg publié jeudi a révélé que des responsables américains se préparaient à une éventuelle action militaire contre l’Iran dans un avenir proche, bien qu’aucune décision définitive n’ait encore été prise. Cette information a déclenché une vague de désengagement des actifs risqués sur les marchés mondiaux, y compris les cryptomonnaies.

    Les commentaires de l’ancien président Donald Trump sur la situation n’ont pas permis de clarifier un éventuel engagement militaire américain. L’Iran, pour sa part, a réitéré ses avertissements contre toute intervention directe des États-Unis.

    Trump soutient la loi sur les stablecoins et appelle à une adoption rapide

    Donald Trump a salué l’adoption par le Sénat du GENIUS Act, une proposition de loi visant à encadrer les stablecoins. Il a exhorté la Chambre des représentants à l’approuver rapidement, sans amendements.

    « La Chambre devrait agir à la VITESSE DE L’ÉCLAIR et adopter un GENIUS Act propre. Qu’on me l’apporte immédiatement ! », a écrit Trump sur les réseaux sociaux.

    Bien que cette avancée législative ait soutenu certains titres liés aux cryptos, notamment Circle Internet Group Inc (NYSE:CRCL), elle n’a pas suffi à renforcer significativement la confiance du marché. L’USDC de Circle et l’USDT de Tether restent les principaux stablecoins, essentiels pour les transactions en cryptomonnaies.

    Les altcoins reculent face à la prudence de la Fed

    Les autres cryptomonnaies ont suivi la tendance baissière du Bitcoin, sous la pression du discours prudent de la Fed. La banque centrale a maintenu ses taux entre 4,25 % et 4,5 %, et le président Jerome Powell a insisté sur une approche fondée sur les données économiques pour toute détente future de la politique monétaire.

    Powell a confirmé la possibilité de deux baisses de taux en 2025, mais a revu à la baisse les réductions prévues pour 2026 — une décision perçue comme relativement ferme. Il a également mis en garde contre les droits de douane proposés par Trump, susceptibles d’alimenter les pressions inflationnistes, réduisant ainsi les chances de futures baisses de taux.

    Les actifs à risque ont globalement reculé après ces déclarations, entraînant également une baisse des cours des cryptos.

    L’Ethereum, deuxième plus grande cryptomonnaie mondiale, a perdu 0,5 % à 2 525,37 $, tandis que le XRP est resté stable autour de 2,17 $. Le Cardano et le Solana ont chuté de plus de 2,5 %. Les « meme coins » comme le Dogecoin ont cédé 0,3 %, tandis que le jeton $TRUMP a reculé de 1,3 %.

  • Des législateurs texans demandent à Tesla de reporter le lancement du robotaxi jusqu’à l’entrée en vigueur des nouvelles règles sur la conduite autonome

    Des législateurs texans demandent à Tesla de reporter le lancement du robotaxi jusqu’à l’entrée en vigueur des nouvelles règles sur la conduite autonome

    Un groupe de législateurs démocrates du Texas a officiellement demandé à Tesla (NASDAQ :TSLA) de retarder le lancement de son service de robotaxi prévu à Austin. Dans une lettre envoyée mercredi, les élus exhortent l’entreprise à repousser ce lancement jusqu’en septembre, date à laquelle les nouvelles réglementations sur les véhicules autonomes entreront en vigueur.

    Le PDG de Tesla, Elon Musk, avait provisoirement fixé la présentation au dimanche suivant, mais les législateurs estiment qu’un report permettrait de mieux garantir la sécurité publique et de renforcer la confiance dans les opérations de conduite autonome de Tesla.

    Les signataires de la lettre affirment qu’un lancement en conformité avec le nouveau cadre juridique servirait au mieux les intérêts de la communauté et favoriserait un déploiement responsable de la technologie de conduite autonome.

  • Les marchés américains attendus en légère hausse malgré les tensions au Moyen-Orient et l’annonce imminente de la Fed

    Les marchés américains attendus en légère hausse malgré les tensions au Moyen-Orient et l’annonce imminente de la Fed

    Les contrats à terme sur les indices boursiers américains indiquaient mercredi une ouverture en légère hausse, suggérant une reprise modérée après les pertes subies lors de la séance précédente. Les contrats à terme sur le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq 100 évoluaient tous en territoire positif, dans un contexte marqué par la prudence des investisseurs.

    Ce rebond modeste survient malgré une situation géopolitique tendue, alimentée par l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran. Les inquiétudes se sont intensifiées après que le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a averti les États-Unis qu’ils subiraient des « dommages irréparables » en cas d’intervention, réagissant aux déclarations de l’ancien président Donald Trump, qui a exigé la « reddition inconditionnelle » de l’Iran via un message sur Truth Social.

    Malgré ces tensions, les volumes d’échange pourraient rester limités dans l’attente de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, attendue dans l’après-midi. Si le consensus prévoit un maintien des taux d’intérêt, l’attention se portera sur le communiqué de presse et les nouvelles projections économiques de la Fed, qui pourraient orienter les attentes sur les taux à venir.

    Mardi, les marchés ont nettement reculé, effaçant les gains enregistrés la veille. Le Nasdaq Composite a cédé 0,9 % (-180,12 points) pour clôturer à 19 521,09, le S&P 500 a perdu 0,8 % (-50,39 points) à 5 982,72, tandis que le Dow Jones a chuté de 0,7 % (-299,29 points) à 42 215,80.

    Cette baisse s’explique en partie par des prises de bénéfices, alors que les espoirs d’un apaisement au Moyen-Orient avaient porté les marchés lundi. Cependant, le départ anticipé de Trump du sommet du G7 et ses déclarations ont ravivé les craintes d’une implication américaine accrue dans le conflit.

    Trump a réagi à une déclaration du président français Emmanuel Macron, selon laquelle il aurait quitté le G7 pour favoriser un cessez-le-feu. Sur Truth Social, Trump a démenti : « Il n’a aucune idée de pourquoi je rentre à Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est bien plus important. » Il a ensuite durci le ton en réclamant une « reddition totale » de l’Iran, ce qui a pesé davantage sur les marchés.

    Les investisseurs ont également réagi à de mauvais chiffres économiques, notamment un repli des ventes au détail de 0,9 % en mai, après une légère baisse de 0,1 % en avril (révisée). Les économistes tablaient sur un recul plus modéré de 0,6 %. Hors secteur automobile, les ventes ont baissé de 0,3 %, alors qu’elles étaient attendues en légère hausse de 0,1 %.

    Les valeurs aériennes ont fortement reculé, annulant leur rebond de lundi. L’indice NYSE Arca Airline a chuté de 3,8 %. Le secteur immobilier a également souffert, comme en témoigne une baisse de 2,5 % de l’indice sectoriel de Philadelphie.

    Les secteurs pharmaceutique, télécoms et santé ont connu des pertes notables, tandis que les valeurs énergétiques se sont redressées, soutenues par la hausse des prix du pétrole dans un contexte de tensions persistantes au Moyen-Orient.

    En somme, entre incertitudes géopolitiques et attentes monétaires, la volatilité devrait rester présente sur les marchés à court terme.

  • DAX, CAC, FTSE100 : Performances Mitigées des Marchés Européens face aux Tensions au Moyen-Orient et aux Décisions des Banques Centrales

    DAX, CAC, FTSE100 : Performances Mitigées des Marchés Européens face aux Tensions au Moyen-Orient et aux Décisions des Banques Centrales

    Les marchés boursiers européens affichent une performance contrastée ce mercredi, alors que les investisseurs suivent de près les tensions croissantes entre l’Iran et Israël, les données régionales sur l’inflation et les décisions de politique monétaire.

    Avec l’escalade du conflit au Moyen-Orient, le détroit d’Ormuz — un passage stratégique pour les exportations mondiales de pétrole — est devenu un sujet de vive inquiétude. Les marchés redoutent que toute perturbation du flux pétrolier dans cette zone puisse fortement impacter l’économie mondiale.

    Sur le plan économique, l’inflation des prix à la consommation au Royaume-Uni s’est légèrement atténuée en mai, principalement en raison de la baisse des coûts de transport, selon les données de l’Office for National Statistics.

    L’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse annuelle de 3,4 %, en léger recul par rapport aux 3,5 % d’avril. Toutefois, ce chiffre est ressorti légèrement supérieur aux prévisions, qui tablaient sur une hausse de 3,3 %.

    En Autriche, le taux d’inflation annuel est passé de 3,1 % à 3,0 % en mai 2025, en ligne avec les estimations préliminaires.

    Par ailleurs, la banque centrale de Suède a abaissé son taux directeur à 2 % et a indiqué qu’un nouvel assouplissement pourrait être envisagé plus tard cette année si la faiblesse économique persiste.

    Dans la journée, la Réserve fédérale américaine devrait maintenir ses taux inchangés, mais les investisseurs scruteront attentivement les nouvelles projections économiques pour anticiper les prochaines décisions monétaires.

    Actuellement, l’indice FTSE 100 du Royaume-Uni progresse de 0,2 %, tandis que le CAC 40 français recule de 0,1 % et que le DAX allemand perd 0,3 %.

    Les titres de BP Plc (LSE:BP.) et Shell (LSE:SHEL) sont en hausse, les prix du pétrole se maintenant à des niveaux proches de leurs sommets sur cinq mois, alimentés par les craintes d’une éventuelle participation des États-Unis à l’offensive israélienne contre l’Iran.

    Le constructeur aéronautique Airbus (EU:AIR) grimpe de plus de 3 % après avoir annoncé son intention d’augmenter les rendements pour les actionnaires dans les années à venir.

  • Les Bourses Européennes Restent Stables en Attendant la Décision de la Fed et Face aux Tensions au Moyen-Orient

    Les Bourses Européennes Restent Stables en Attendant la Décision de la Fed et Face aux Tensions au Moyen-Orient

    Les marchés boursiers européens ont évolué sans grande variation mercredi, alors que les investisseurs restent prudents face aux tensions persistantes entre Israël et l’Iran, et à l’approche de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.

    À 07h05 GMT, l’indice DAX allemand reculait de 0,1 %, le CAC 40 français progressait de 0,2 %, tandis que le FTSE 100 britannique gagnait 0,1 %.

    Les Tensions au Moyen-Orient Inquiètent les Marchés

    Le conflit entre Israël et l’Iran, désormais dans sa sixième journée, continue de peser sur les perspectives économiques. Selon le Wall Street Journal, le président américain Donald Trump a convoqué ses principaux conseillers pour envisager des frappes contre l’Iran, exigeant une “reddition inconditionnelle” de Téhéran et affirmant que les États-Unis contrôlent l’espace aérien iranien — des déclarations qui alimentent les craintes d’un embrasement régional.

    La Réserve Fédérale en Ligne de Mire

    Les marchés attendent la conclusion, prévue dans la journée, de la réunion de deux jours de la Fed. Un maintien des taux est largement anticipé, mais les commentaires du président Jerome Powell et les nouvelles prévisions économiques seront examinés de près, surtout après le ralentissement des ventes au détail américaines et la montée des risques de récession. Deux baisses de taux d’ici la fin de l’année sont actuellement intégrées dans les prévisions du marché, bien que cette perspective puisse évoluer selon le ton adopté par la Fed.

    🇬🇧 L’Inflation Ralentit au Royaume-Uni

    Les dernières données montrent un léger ralentissement de l’inflation britannique en mai : les prix à la consommation ont augmenté de 3,4 % sur un an, contre 3,5 % en avril. L’inflation des services — surveillée de près par la Banque d’Angleterre — a également baissé à 4,7 %, contre 5,4 % précédemment, en ligne avec les attentes. La BoE devrait maintenir ses taux à 4,25 % jeudi, avec deux baisses de 25 points de base prévues d’ici fin 2025.

    Autres Informations du Marché

    • La banque centrale suédoise, la Riksbank, doit rendre sa décision sur les taux plus tard dans la journée.
    • UBS a été rétrogradée à “sous-pondérer” par Morgan Stanley, en raison d’incertitudes sur ses capitaux propres et de prévisions de bénéfices revues à la baisse.
    • Les prix du pétrole ont légèrement reculé : le Brent a cédé 0,1 % à 76,38 dollars le baril, tandis que le WTI a baissé de 0,1 % à 73,21 dollars, effaçant une partie du bond de 4 % lié aux inquiétudes sur l’approvisionnement via le détroit d’Ormuz.
  • Citi : Les mouvements des prix du pétrole liés au conflit Israël-Iran pourraient orienter les marchés boursiers

    Citi : Les mouvements des prix du pétrole liés au conflit Israël-Iran pourraient orienter les marchés boursiers

    Selon les analystes de Citigroup, l’évolution des prix du pétrole jouera un rôle central dans la performance des marchés boursiers à court terme, alors que les investisseurs surveillent de près l’escalade de la violence au Moyen-Orient.

    Dans une note adressée à ses clients, Citi souligne que les flambées géopolitiques, comme le conflit entre Israël et l’Iran, ont généralement des effets temporaires sur les marchés boursiers, sauf si elles provoquent une hausse prolongée des prix de l’énergie. Si les tensions devaient s’aggraver, les secteurs susceptibles de surperformer comprennent les actions du secteur énergétique européen, les secteurs défensifs traditionnels, ainsi que les marchés comme la Suisse et le Royaume-Uni.

    Les analystes rappellent qu’avant l’escalade actuelle, les valorisations des actions mondiales prenaient déjà en compte un niveau moyen de « risque géoéconomique », ce qui indique une certaine résilience face aux chocs.

    Mercredi, les prix du pétrole ont légèrement reculé, effaçant une partie du gain de 4 % enregistré la veille, les marchés équilibrant les craintes d’interruptions de l’offre de brut avec l’annonce imminente de la décision de la Réserve fédérale américaine sur les taux d’intérêt.

    • Les contrats à terme sur le Brent ont baissé de 0,3 %, à 76,20 dollars le baril, tout en restant au-dessus du seuil des 76 dollars pour le deuxième jour consécutif.
    • Le WTI (West Texas Intermediate) a également perdu 0,3 %, se stabilisant autour de 73,02 dollars le baril en début de séance américaine.

    Les contrats à terme sur les actions américaines évoluaient en hausse dans un contexte de prudence.

    Par ailleurs, l’armée de l’air israélienne a annoncé avoir mené des frappes contre des installations de production de centrifugeuses et d’armement près de Téhéran, dans le cadre d’une campagne visant à freiner les programmes nucléaire et balistique de l’Iran.

    Le conflit s’est intensifié depuis les frappes aériennes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens vendredi dernier, déclenchant des tirs de missiles en représailles et des victimes des deux côtés.

    Le rôle des États-Unis dans ce conflit reste un point d’attention majeur. L’ancien président Donald Trump a exigé une « REDDITION INCONDITIONNELLE » de l’Iran, qualifiant le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, de « cible facile » et affirmant que les États-Unis ont aidé Israël à établir une domination aérienne totale sur l’Iran.

    Le vice-président américain J.D. Vance a précisé que toute intervention militaire décidée par Trump viserait à servir les intérêts du peuple américain, mais il a également indiqué que le président pourrait envisager d’autres actions pour empêcher l’enrichissement de l’uranium par l’Iran.

  • Airbusen hausse de 2 % après une révision de sa politique de dividendes et la confirmation de ses objectifs de production

    Airbusen hausse de 2 % après une révision de sa politique de dividendes et la confirmation de ses objectifs de production

    Le titre Airbus  (EU:AIR) a progressé de 2 % mercredi, porté par l’annonce d’une augmentation de la fourchette de distribution de dividendes et par la confirmation de ses principales prévisions de production et de rentabilité, présentées lors de sa journée investisseurs à Paris.

    Le groupe aéronautique, basé à Amsterdam, a confirmé ses objectifs pour 2025, ainsi que sa volonté de maintenir un taux de conversion de trésorerie proche de 1x le bénéfice net sur les cinq prochaines années.

    En parallèle, Airbus a décidé d’augmenter la part de son bénéfice net redistribuée aux actionnaires, faisant passer sa politique de dividende de 30–40 % à une fourchette élargie de 30 à 50 %.

    Concernant l’activité aviation commerciale, le constructeur a fourni une mise à jour de ses plans de production, sans pour autant introduire de nouvelles prévisions financières à moyen terme. Les objectifs existants ont tous été confirmés :

    • 14 appareils A220 par mois d’ici 2026,
    • 75 A320 par mois à l’horizon 2027,
    • 12 A350 mensuels en 2028,
    • et une production stable de quatre A330 par mois.

    Dans la division Défense et Espace, Airbus vise un résultat d’exploitation ajusté supérieur à 1 milliard d’euros, avec une marge opérationnelle comprise entre 5 et 9 % d’ici 2028.

    Du côté des hélicoptères, le groupe anticipe également un résultat d’exploitation ajusté au-dessus de 1 milliard d’euros, visant une marge supérieure à 11 %.

    Les analystes de Jefferies ont souligné que les perspectives pour les activités de défense et d’espace étaient globalement conformes à leurs attentes. En revanche, la marge annoncée pour les hélicoptères était légèrement inférieure à leur prévision de 10,7 %. Malgré cela, les prévisions globales du groupe dépassent d’environ 10 % le consensus des analystes.