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  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent sur fond d’espoirs de baisse des taux de la Fed et d’un accord commercial

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent sur fond d’espoirs de baisse des taux de la Fed et d’un accord commercial

    Les principales bourses européennes ont terminé en hausse mercredi, portées par l’espoir de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine et les discussions commerciales en cours entre Bruxelles et Washington, à quelques jours de la fin de la trêve tarifaire du 9 juillet.

    L’attention reste centrée sur les négociations commerciales prévues cette semaine dans la capitale américaine, alors que l’UE cherche à éviter une augmentation des droits de douane américains.

    L’indice paneuropéen STOXX 600 a gagné 0,3 % à 541,97, après avoir reculé mardi. Le DAX allemand a progressé de 0,5 %, le CAC 40 français a avancé de 0,8 % et le FTSE 100 britannique a légèrement augmenté de 0,1 %.

    À suivre en entreprise :

    • Wizz Air Holdings (LSE:WIZZ) a grimpé de 2,4 % après avoir publié une hausse du trafic passagers en juin.
    • Topps Tiles (LSE:TPT) a bondi de 7,3 % grâce à une hausse de 10 % des ventes trimestrielles.
    • Bytes Technology Group (LSE:BYIT) a chuté de 25 %, après avoir averti d’une baisse de ses bénéfices pour le premier semestre.
    • Greggs (LSE:GRG) a perdu 14 % après avoir indiqué que son bénéfice annuel serait probablement inférieur à celui de l’an dernier.
  • Les ventes de véhicules électriques Tesla en Chine augmentent légèrement en juin, mettant fin à la tendance à la baisse

    Les ventes de véhicules électriques Tesla en Chine augmentent légèrement en juin, mettant fin à la tendance à la baisse

    Tesla (NASDAQ:TSLA) a connu un léger rebond de ses ventes de véhicules électriques fabriqués en Chine en juin, selon les données publiées mercredi par la China Passenger Car Association. La société a livré 71 599 unités le mois dernier, soit une hausse de 0,8 % par rapport à la même période l’année précédente.

    Les livraisons des modèles Model 3 et Model Y, produits dans l’usine de Shanghai de Tesla, ont augmenté de 16,1 % par rapport à mai, portées par la demande intérieure ainsi que par les exportations vers des marchés internationaux, notamment en Europe.

    Par ailleurs, BYD (USOTC:BYDDY), principal concurrent de Tesla en Chine, a affiché une croissance plus forte avec une augmentation de 11 % de ses ventes mondiales en glissement annuel, atteignant 377 628 véhicules en juin.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Le Sénat adopte le projet de loi fiscal de Trump ; rapport ADP en vue alors que les marchés réagissent

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Le Sénat adopte le projet de loi fiscal de Trump ; rapport ADP en vue alors que les marchés réagissent

    Les contrats à terme sur actions américaines ont progressé mercredi suite à l’adoption par le Sénat d’un important paquet fiscal soutenu par le président Donald Trump. Le projet de loi est désormais transmis à la Chambre des représentants, où les républicains doivent respecter une échéance serrée pour le faire adopter avant de l’envoyer à Trump pour signature. Parallèlement, les investisseurs attendent de nouvelles données sur l’emploi privé afin d’évaluer l’état du marché du travail américain.

    Hausse des contrats à terme

    Mercredi matin, les contrats à terme américains ont légèrement augmenté : les contrats Dow ont gagné 127 points (0,3 %), le S&P 500 a progressé de 17 points (0,3 %) et le Nasdaq 100 a avancé de 56 points (0,2 %). Les investisseurs évaluent l’impact du paquet massif de réductions d’impôts et de dépenses récemment adopté par le Sénat, ainsi que les évolutions concernant les taux d’intérêt et les tarifs douaniers.

    Lors de la séance précédente, les principaux indices étaient mitigés, les investisseurs ayant digéré des données sur l’emploi meilleures que prévu et une contraction moins importante du secteur manufacturier.

    La Chambre se prépare à voter sur la version du Sénat

    L’adoption étroite par le Sénat transmet désormais le paquet fiscal, surnommé le « One Big Beautiful Bill », à la Chambre des représentants. Les législateurs devraient examiner la loi cette semaine, avec une échéance auto-imposée au 4 juillet pour la faire parvenir au bureau du Président. Toutefois, certains républicains conservateurs ont exprimé des inquiétudes quant à l’impact fiscal du projet.

    Le paquet prolonge les réductions d’impôts de 2017, introduit des baisses d’impôts supplémentaires et augmente les dépenses en défense et sécurité des frontières, ce qui devrait accroître la dette nationale de plus de 3 000 milliards de dollars. Malgré cela, les marchés du Trésor ont réagi calmement, soutenus par les attentes que la Réserve fédérale puisse bientôt réduire les taux d’intérêt, selon les analystes d’ING.

    Focus sur les données ADP sur l’emploi

    Tous les regards sont tournés vers le rapport mensuel ADP sur l’emploi privé, attendu mercredi, qui offre un avant-goût de la croissance de l’emploi dans le secteur privé. Les économistes prévoient une hausse à 99 000 nouveaux emplois en juin, contre 37 000 le mois précédent.

    Des données récentes ont montré une augmentation inattendue des offres d’emploi en mai, tandis que les embauches ont ralenti, suggérant un possible refroidissement du marché du travail. Le rapport officiel sur les nonfarm payrolls, attendu jeudi, apportera des précisions supplémentaires.

    La Réserve fédérale continue d’équilibrer son double mandat visant à maximiser l’emploi et à contrôler l’inflation, adoptant une position prudente sur les futures variations des taux en raison des incertitudes liées aux effets des tarifs douaniers sur l’économie.

    Trump évoque un accord avec l’Inde alors que la date limite des tarifs approche

    Les tensions commerciales restent au centre des préoccupations à l’approche du 9 juillet, date limite de la suspension des tarifs réciproques. Bien que des négociations soient en cours avec plusieurs pays, peu d’accords ont été conclus.

    Mardi, le président Trump a indiqué que l’Inde pourrait conclure un accord commercial réduisant les tarifs et favorisant les entreprises américaines avant cette date, qui prévoit un tarif de 26 % sur les produits indiens.

    « Pour l’instant, l’Inde ne laisse entrer personne. Je pense que l’Inde va le faire, si c’est le cas, nous aurons un accord avec des tarifs plus bas, beaucoup plus bas », a déclaré Trump. Il a aussi laissé entendre qu’il pourrait ne pas prolonger la date limite et se contenter d’envoyer des lettres aux pays concernés avec leurs tarifs.

    Prix du pétrole stables alors que le marché évalue les développements géopolitiques et les stocks

    Les prix du pétrole sont restés stables mercredi, alors que le marché réagit aux progrès vers un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et à l’augmentation des stocks de brut aux États-Unis avant la prochaine réunion de l’OPEP+.

    À 03h32 ET, les contrats à terme sur le Brent ont légèrement augmenté de 0,1 % à 67,16 dollars le baril, tandis que ceux sur le West Texas Intermediate américain sont restés inchangés à 65,45 dollars le baril.

    Le président Trump a annoncé mardi soir qu’Israël avait accepté les conditions pour un cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas et a exhorté le groupe palestinien à accepter l’accord.

    Les données de l’American Petroleum Institute ont montré une augmentation de 680 000 barils dans les stocks américains de pétrole pour la semaine se terminant le 27 juin, après cinq semaines de baisses importantes, soulevant des questions sur la demande de carburant en pleine saison estivale. Le rapport officiel sur les stocks est attendu mercredi.

  • Les actions européennes progressent grâce à l’optimisme commercial; les données sur le chômage de la zone euro attendues

    Les actions européennes progressent grâce à l’optimisme commercial; les données sur le chômage de la zone euro attendues

    Les marchés boursiers européens ont légèrement progressé mercredi, les investisseurs évaluant les perspectives d’accords commerciaux mondiaux ainsi que les attentes d’un nouvel assouplissement monétaire des banques centrales.

    À 07h02 GMT, l’indice DAX allemand gagnait 0,3 %, le CAC 40 français augmentait de 0,6 % et le FTSE 100 britannique montait de 0,4 %.

    L’optimisme autour des négociations commerciales stimule les marchés

    Le président américain Donald Trump a réaffirmé mardi qu’il ne prolongerait pas la date limite du 9 juillet pour finaliser les accords commerciaux. Si aucun accord n’est conclu d’ici là, les pays concernés recevront des notifications officielles précisant les tarifs douaniers qui leur seront appliqués.

    Malgré cette position ferme, le sentiment du marché a été porté par les attentes qu’une série d’accords commerciaux sera conclue avant la date butoir, notamment après l’annonce la semaine dernière d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine.

    La Commission européenne, qui représente l’UE dans les négociations, devrait présenter un ensemble de demandes lors des réunions avec l’administration Trump cette semaine.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exprimé la semaine dernière sa confiance qu’un accord pourrait être obtenu avant le 9 juillet.

    Les chiffres du chômage dans la zone euro attendus

    Le taux de chômage de la zone euro pour le mois de mai doit être publié plus tard dans la séance. Toutefois, ces données devraient avoir peu d’impact sur les futures décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne.

    Au cours de l’année écoulée, la BCE a abaissé ses taux d’intérêt de deux points de pourcentage depuis des niveaux records. L’inflation a atteint l’objectif de 2 % de la banque centrale le mois dernier, marquant une stabilisation après une période de forte hausse des prix.

    Les acteurs du marché prévoient généralement une dernière baisse du taux de la BCE à 1,75 % d’ici la fin de l’année, suivie d’une période de stabilité, avec des hausses possibles vers la fin de 2026.

    En revanche, la politique monétaire américaine semble plus incertaine après les récents propos de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, qui a indiqué que les baisses de taux seraient probablement déjà intervenues sans les droits de douane imposés par l’administration Trump, qui critique régulièrement la politique de la Fed.

    Actualités des entreprises

    Dans le secteur des entreprises, Spectris (LSE:SXS) a accepté une offre améliorée de rachat de la part de la société américaine de capital-investissement KKR, surpassant celle d’Advent pour le fabricant d’instruments scientifiques. Cette opération pourrait devenir la plus importante acquisition d’une société britannique cette année.

    Par ailleurs, la société suisse d’ingénierie ABB (TG:ABJ) a annoncé le lancement de trois nouvelles gammes de robots industriels spécialement conçus pour le marché chinois, visant à profiter de la demande croissante en automatisation chez les entreprises de taille moyenne.

    Les prix du pétrole stables face aux évolutions géopolitiques et aux stocks

    Les prix du pétrole sont restés globalement stables mercredi, les opérateurs digérant les progrès vers un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ainsi que l’augmentation des stocks américains de brut avant la prochaine réunion de l’OPEP+.

    À 03h02 ET, les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 0,1 % à 67,04 dollars le baril, tandis que les contrats sur le West Texas Intermediate (WTI) américain ont baissé de 0,2 % à 65,34 dollars le baril.

    Mardi soir, le président Trump a déclaré qu’Israël avait accepté les conditions pour un cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, exhortant le groupe palestinien à accepter l’accord.

    Les données de l’American Petroleum Institute publiées mardi ont montré que les stocks de pétrole américains ont augmenté de 680 000 barils pour la semaine se terminant le 27 juin. Cette hausse fait suite à cinq semaines consécutives de fortes baisses des stocks, suscitant des interrogations sur la demande de carburant pendant la haute saison estivale.

  • L’or se maintient face aux inquiétudes sur le déficit fiscal américain et les incertitudes commerciales

    L’or se maintient face aux inquiétudes sur le déficit fiscal américain et les incertitudes commerciales

    Les prix de l’or sont restés stables lors de la séance asiatique de mercredi, conservant les gains enregistrés au cours des deux derniers jours. Le métal précieux a bénéficié du soutien lié aux inquiétudes croissantes concernant le déficit fiscal américain, après l’adoption par le Sénat du vaste plan fiscal et budgétaire du président Donald Trump.

    L’incertitude entourant les négociations commerciales à venir aux États-Unis, notamment avec la date limite des droits de douane du 9 juillet, a également renforcé l’attrait de l’or en tant que valeur refuge.

    L’or au comptant s’échangeait autour de 3 337,25 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or d’août ont légèrement reculé de 0,1 % à 3 347,40 dollars l’once à 01h52 ET (05h52 GMT).

    Cette semaine, le métal jaune a progressé de plus de 2 %, effaçant les pertes de la semaine précédente, lorsque l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran avait réduit la demande pour les actifs refuges.

    Le Sénat approuve le plan fiscal et budgétaire de Trump, suscitant des inquiétudes sur la dette

    Le Sénat contrôlé par les Républicains a adopté de justesse mardi un vaste projet de loi fiscal et budgétaire. Cette législation, qui vise à réduire les impôts, limiter les programmes sociaux et augmenter les financements pour la défense et le contrôle de l’immigration, devrait accroître la dette nationale d’environ 3,3 trillions de dollars.

    Le texte sera maintenant soumis à la Chambre des représentants pour approbation finale, avec l’objectif que le président Trump le signe avant le 4 juillet, fête de l’Indépendance.

    Par ailleurs, Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, a réaffirmé mardi que la banque centrale attendrait de mesurer l’impact des droits de douane avant d’envisager une baisse des taux, contredisant les appels de Trump à un assouplissement rapide et marqué.

    Les investisseurs ont perçu ces propos comme légèrement accommodants, Powell n’excluant pas la possibilité d’une baisse des taux dès le mois prochain.

    Les regards sont désormais tournés vers le rapport sur l’emploi non agricole de jeudi, qui sera crucial pour évaluer les chances d’une baisse des taux en juillet, même si une réduction en septembre est largement anticipée.

    Tensions commerciales et échéance des droits de douane renforcent la prudence

    Les inquiétudes sur le déficit fiscal américain, combinées aux anticipations de taux d’intérêt plus bas, ont soutenu les prix de l’or. La date limite du 9 juillet pour les décisions tarifaires a aussi accru l’incertitude, favorisant la demande pour les métaux précieux.

    Le président Trump a indiqué qu’il ne prévoyait pas de prolonger cette échéance et informera officiellement les pays des tarifs qui leur seront appliqués.

    Il a également déclaré que l’Inde pourrait assouplir ses restrictions sur les entreprises américaines, ouvrant la voie à un accord commercial, mais s’est montré sceptique quant à un deal avec le Japon.

    Marchés des métaux mixtes dans un contexte de faiblesse du dollar

    L’indice du dollar américain est resté faible lors de la séance asiatique, près de son plus bas niveau depuis février 2022.

    Malgré cela, les marchés des métaux ont montré une activité limitée, les investisseurs attendant plus de clarté sur les négociations commerciales et les droits de douane.

    Les contrats à terme sur l’argent sont restés stables autour de 36,05 dollars l’once, tandis que ceux sur le platine ont progressé de 0,2 % à 1 369,05 dollars.

    Les prix du cuivre ont été plus dynamiques, avec les contrats à terme sur le cuivre à la Bourse des métaux de Londres en hausse de 0,4 % à 9 968,65 dollars la tonne, et les contrats américains sur le cuivre en hausse de 1,6 % à 5,1165 dollars la livre.

  • Le dollar proche de ses plus bas niveaux pluriannuels en attendant les données sur l’emploi

    Le dollar proche de ses plus bas niveaux pluriannuels en attendant les données sur l’emploi

    Le dollar américain a légèrement augmenté mercredi, mais est resté proche de ses niveaux les plus bas depuis plusieurs années, les investisseurs prenant en compte les signaux accommodants du président de la Fed Jerome Powell ainsi que l’adoption récente du vaste plan fiscal du président Donald Trump au Sénat.

    À 04h15 ET (08h15 GMT), l’indice du dollar — qui mesure la valeur du billet vert face à un panier de six devises majeures — a progressé de 0,1% à 95,512, juste au-dessus de son plus bas niveau depuis février 2022.

    Projet fiscal et indépendance de la Fed sous les projecteurs

    Le Sénat américain, contrôlé par les républicains, a adopté de justesse un vaste projet de loi sur les impôts et les dépenses durant la nuit, le vice-président JD Vance ayant joué le rôle de voix décisive. Ce texte, qui pourrait accroître la dette nationale d’environ 3,3 trillions de dollars, doit maintenant retourner à la Chambre des représentants pour un nouvel examen avant de pouvoir être signé.

    Le dollar subit également la pression des critiques continues du président Trump à l’encontre de Powell, mettant en lumière l’indépendance de la Réserve fédérale.

    Lors d’un récent forum bancaire à Sintra, au Portugal, Powell est resté prudent, insistant sur une approche guidée par les données qui rendra le dollar très sensible aux prochains rapports sur l’emploi et l’inflation. Selon les analystes d’ING, Powell “n’a pas exclu une baisse des taux en juillet,” ce qui signifie qu’un rapport sur l’emploi décevant pourrait inciter les marchés à anticiper un assouplissement dès ce mois-ci.

    En attendant les chiffres officiels de l’emploi américain jeudi, les acteurs du marché surveillent aussi le rapport sur l’emploi privé ADP attendu plus tard mercredi, pour lequel les économistes prévoient une hausse de 99 000 emplois en juin, contre 37 000 en mai.

    Les données récentes ont dressé un tableau mitigé du marché du travail, avec une hausse inattendue des offres d’emploi en mai, mais un ralentissement des embauches, suggérant un possible refroidissement dans un secteur par ailleurs robuste.

    Force de l’euro et perspectives de la Banque centrale

    En Europe, l’euro a reculé de 0,2% face au dollar à 1,1778, juste en dessous de son plus haut niveau depuis septembre 2021. Selon les données du London Stock Exchange Group, l’euro a réalisé sa meilleure performance sur un premier semestre jamais enregistrée.

    La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a attribué les gains de l’euro non seulement aux conditions du marché, mais aussi à la solidité de l’économie de la zone euro. Lors de la conférence de la BCE sur la politique monétaire, elle a déclaré : « Cela reflète à la fois l’évaluation des marchés et la robustesse de notre économie. »

    Après avoir procédé à sa huitième baisse des taux en un an le mois dernier, la BCE a indiqué qu’elle devrait probablement suspendre ses ajustements lors de sa prochaine réunion, en attendant l’arrivée de nouvelles données économiques. Les analystes d’ING ont commenté : « La BCE a pris un virage plus hawkish en juin et semble prête à patienter avant de nouvelles décisions. »

    Le taux EUR/USD reste principalement dicté par le comportement du dollar, les marchés étant enclins à acheter lors des replis, comme le montre la reprise rapide après des données économiques américaines plus solides. ING a également suggéré qu’un bond à 1,20 pourrait survenir en cas de déception marquée du rapport sur l’emploi américain.

    Livre sterling et incertitudes politiques

    La livre sterling a reculé de 0,3% à 1,3709, revenant après un sommet mardi proche de 1,3787 — un niveau jamais vu depuis octobre 2021. La devise britannique pâtit des difficultés politiques du gouvernement travailliste, qui a dû faire d’importantes concessions pour faire adopter sa loi sur la protection sociale au Parlement.

    Selon ING, « Le gouvernement britannique a abandonné une coupe de 5 milliards de livres sur les prestations sociales après une rébellion des députés travaillistes. Cette situation soulève des questions sur la stabilité du leadership du Premier ministre Starmer et augmente la probabilité de hausses d’impôts cet automne. »

    Monnaies asiatiques et négociations commerciales

    En Asie, le dollar a gagné 0,3% face au yen japonais à 143,83, l’attention restant concentrée sur les négociations commerciales entre Washington et Tokyo, que le président Trump a récemment qualifiées de « fragiles. »

    Par ailleurs, le taux USD/CNY a légèrement augmenté à 7,1672, le yuan chinois s’affaiblissant un peu alors que le dollar se stabilise près de ses plus bas niveaux depuis trois ans.

  • Les prix du pétrole stables en raison des discussions sur un cessez-le-feu Israël-Hamas et de la hausse des stocks américains

    Les prix du pétrole stables en raison des discussions sur un cessez-le-feu Israël-Hamas et de la hausse des stocks américains

    Les prix du pétrole ont peu évolué lors des échanges en Asie mercredi, après que le président américain Donald Trump a fait état de progrès vers un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, tandis que des signes d’une augmentation inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis ont freiné la confiance du marché.

    L’attention s’est portée sur la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (OPEP+), où le cartel devrait très probablement approuver une augmentation de la production pétrolière. Cette réunion est prévue pour le 6 juillet.

    Les contrats à terme sur le Brent pour livraison en septembre sont restés stables à 67,09 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) ont légèrement reculé de 0,1 % à 64,06 dollars le baril à 21h00 ET (01h00 GMT).

    Les contrats Brent ont récupéré une partie des pertes après être tombés à un plus bas de trois semaines mardi. Cette baisse a effacé les gains réalisés lors des tensions récentes liées au conflit Israël-Iran, suite à l’annonce d’un cessez-le-feu négocié par les États-Unis entre les deux pays.

    Les prix du pétrole ont également été ébranlés par une incertitude croissante concernant les tarifs douaniers américains à l’approche de la date limite du 9 juillet. Mardi, le président Trump a déclaré ne pas voir la nécessité de prolonger cette échéance.

    Trump a indiqué qu’Israël avait accepté les conditions nécessaires à la finalisation d’un cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, tout en exhortant le groupe palestinien à accepter l’accord. Selon Trump, son administration a tenu une « longue et productive réunion » avec Israël, et le cessez-le-feu proposé de 60 jours servirait de période pour négocier une trêve permanente.

    Ce cessez-le-feu potentiel indique une nouvelle désescalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, notamment après le récent cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, qui semble tenir.

    De tels développements suggèrent un risque réduit de perturbations de l’approvisionnement en provenance de la région, ce qui constitue généralement un signal baissier pour les marchés pétroliers.

    Aux États-Unis, les stocks de pétrole ont augmenté de manière inattendue. Les données de l’American Petroleum Institute (API) ont montré une hausse de 0,68 million de barils pour la semaine se terminant le 27 juin, alors qu’une baisse de 2,26 millions de barils était attendue.

    Ces chiffres API font suite à cinq semaines consécutives de baisses importantes et supérieures aux attentes des réserves pétrolières américaines, suscitant des interrogations sur la vigueur de la demande en carburant pendant la saison estivale des voyages.

    Les données API précèdent généralement des rapports similaires du gouvernement, attendus plus tard mercredi.

    Dans l’ensemble, les marchés sont confrontés à des doutes sur la solidité de la demande en carburant aux États-Unis, dans un contexte d’incertitudes persistantes sur les politiques commerciales de Trump, de pressions inflationnistes tenaces et d’un moral des consommateurs en déclin.

  • Les actions américaines reculent après des records, au centre l’accord commercial et les données sur l’emploi

    Les actions américaines reculent après des records, au centre l’accord commercial et les données sur l’emploi

    Les marchés boursiers américains ont légèrement baissé mardi, s’éloignant de leurs récents sommets historiques alors que les investisseurs digéraient les évolutions des négociations commerciales et des politiques fiscales, en attendant des données clés sur l’emploi prévues cette semaine.

    À 9h32 ET, le Dow Jones Industrial Average reculait de 33 points (0,1 %), le S&P 500 perdait 16 points (0,3 %) et le NASDAQ Composite chutait de 100 points (0,5 %).

    La veille, le S&P 500 et le NASDAQ avaient atteint de nouveaux records de clôture, portés par l’optimisme lié à l’apaisement des tensions commerciales et par les attentes croissantes de baisses potentielles des taux d’intérêt de la Réserve fédérale.

    Les accords commerciaux au cœur des discussions

    L’annonce récente d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, associée à la décision de dernière minute du Canada d’abandonner sa taxe sur les services numériques pour les entreprises technologiques, a ravivé l’espoir que plusieurs accords commerciaux soient conclus avant la date limite du 9 juillet fixée par le président Trump.

    Cependant, les négociations avec le Japon restent difficiles. Selon le Financial Times, qui cite des sources proches des discussions, les responsables commerciaux américains privilégient désormais des « accords de principe » sur des questions plus limitées avec certains pays, dans le but d’obtenir des avancées rapides avant le 9 juillet, date à laquelle de lourds droits de douane réciproques doivent être rétablis.

    Cette stratégie marque un recul par rapport à l’objectif initial de Trump qui voulait conclure 90 accords commerciaux complets pendant la pause tarifaire de 90 jours débutée le 2 avril. Bien que ces accords plus restreints puissent protéger certains pays des tarifs les plus lourds, un tarif de base de 10 % resterait en vigueur pendant que les négociations sur des sujets plus larges continuent. L’administration envisagerait également des tarifs sur des secteurs clés en parallèle de cette approche progressive.

    Trump relance ses critiques contre Jerome Powell

    Suite à des données sur l’inflation plus faibles que prévu la semaine dernière, les attentes d’une baisse des taux par la Fed cette année ont augmenté, soutenant les marchés boursiers.

    Après sa réunion de deux jours, la Fed a maintenu les taux entre 4,25 % et 4,5 %. Le président Jerome Powell a prôné une attitude prudente et attentiste face à l’incertitude quant à l’impact des politiques tarifaires agressives de Trump sur l’économie.

    Cette prudence a agacé Trump, qui a intensifié ses critiques lundi en adressant une note manuscrite à Powell, l’accusant d’être « comme d’habitude, trop lent » à baisser les taux.

    Accompagnant la lettre — publiée sur les réseaux sociaux par Trump — figurait un tableau des taux de politique monétaire des banques centrales dans le monde. Le président a exhorté Powell à baisser les coûts d’emprunt « beaucoup », affirmant que « des centaines de milliards » sont « perdus ». Trump a ajouté que les États-Unis devraient payer « 1 % d’intérêt ou moins ».

    Certains spéculent que Trump pourrait nommer un successeur à Powell plus tard cette année, ce qui créerait un président de la Fed « fantôme » susceptible d’affaiblir l’influence de Powell sur la politique monétaire.

    Les marchés évaluent désormais à plus de 90 % la probabilité d’une baisse des taux en septembre. Les investisseurs suivront de près les prochains indicateurs économiques, notamment le rapport officiel sur l’emploi de jeudi, ainsi que les données sur les offres d’emploi et les indices PMI manufacturiers.

    Les républicains du Sénat poussent le débat sur le projet de loi fiscal

    Le Sénat a adopté de justesse samedi un vote de procédure à 51 contre 49 pour ouvrir le débat sur le « One Big Beautiful Bill » de Trump, qui regroupe des réductions d’impôts, des réformes des dépenses intérieures et des mesures de sécurité aux frontières.

    Le Congressional Budget Office a publié dimanche une nouvelle estimation indiquant que la version du Sénat ajouterait environ 3,3 billions de dollars au déficit fédéral sur la prochaine décennie.

    Les républicains espèrent finaliser le processus avant les vacances du 4 juillet.

    Le projet de loi propose d’augmenter le plafond de la dette de 5 billions de dollars — soit un billion de plus que la version de la Chambre — mais son échec pourrait pousser le Trésor à l’approche d’une date limite de défaut cet été.

    Les actions Tesla chutent suite au conflit Trump-Musk

    Les actions Tesla (NASDAQ :TSLA) ont fortement reculé après que Trump a intensifié son affrontement public avec le PDG Elon Musk. Trump a accusé Musk de bénéficier excessivement des subventions gouvernementales et a demandé une révision du soutien fédéral à Tesla.

    Sur Truth Social, Trump a suggéré que le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) enquête sur les subventions accordées à Tesla, avertissant qu’« Elon pourrait recevoir plus de subventions que n’importe quel être humain dans l’histoire ».

    Il a ajouté : « Sans les subventions, Elon devrait probablement fermer boutique et rentrer chez lui en Afrique du Sud. »

    Cette tension découle en grande partie de l’opposition de Musk au projet de loi fiscal et de dépenses soutenu par Trump et actuellement à l’étude au Sénat.

    Les prix du pétrole rebondissent après un plus bas de trois semaines

    Les prix du pétrole brut ont légèrement augmenté mardi après avoir chuté plus tôt à leur plus bas niveau en trois semaines. Ce rebond suit un apaisement des inquiétudes sur l’offre et les attentes d’une hausse de la production par l’OPEP+.

    À 9h32 ET, les contrats à terme sur le Brent ont gagné 0,4 % à 67,10 dollars le baril, se remettant de leur plus bas atteint depuis le 11 juin, juste avant l’escalade du conflit Israël-Iran. Les contrats à terme sur le West Texas Intermediate américain ont progressé de 0,7 % à 65,54 dollars le baril.

    L’OPEP+ doit se réunir le 6 juillet. Reuters a rapporté la semaine dernière que le groupe prévoit d’augmenter la production de 411 000 barils par jour en août, après des hausses similaires en mai, juin et juillet.

    Cela porterait l’augmentation totale de l’offre en 2025 à 1,78 million de barils par jour, bien que cela reste inférieur aux réductions de production imposées par l’OPEP+ au cours des deux dernières années.

  • Les actions européennes restent stables avant les données clés sur l’inflation et la date limite des accords commerciaux américains

    Les actions européennes restent stables avant les données clés sur l’inflation et la date limite des accords commerciaux américains

    Les marchés boursiers européens ont peu évolué mardi, les investisseurs restant prudents à l’approche de la date limite américaine du 9 juillet sur les tarifs douaniers et de la publication de données inflationnistes importantes.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand a progressé de 0,1 %, le CAC 40 français de 0,1 % et le FTSE 100 britannique de 0,3 %.

    Optimisme autour des accords commerciaux soutient les marchés

    Les marchés mondiaux ont été portés par l’espoir que l’administration Trump finalise plusieurs accords commerciaux avant la date limite de la semaine prochaine, après la confirmation la semaine dernière d’un accord avec la Chine. Le retrait récent du Canada de sa taxe sur les services numériques visant les entreprises technologiques, pour relancer les négociations avec les États-Unis, a également amélioré le sentiment.

    Cependant, les tensions persistent : le président américain Donald Trump a critiqué le Japon, le qualifiant de « gâté », alors que les négociations se poursuivent. Par ailleurs, le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a averti que les tarifs pourraient augmenter fortement même pendant les discussions, tout en s’attendant à une série d’accords avant la date limite.

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a exprimé la semaine dernière sa confiance qu’un accord pourrait être conclu avec les États-Unis avant le 9 juillet. En cas d’échec, les États-Unis prévoient d’imposer un tarif de 50 % sur presque tous les produits de l’UE, tandis que l’Europe est prête à riposter par des mesures de rétorsion.

    Focus sur les données d’inflation

    Les marchés suivent de près la publication des données préliminaires sur l’inflation de la zone euro prévue mardi. Les analystes anticipent un taux d’inflation annuel de 2 % en juin, conforme à l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE).

    Au début du mois, la BCE a abaissé ses taux pour la huitième fois en un an, mais a indiqué qu’elle pourrait faire une pause en raison des incertitudes liées aux tensions commerciales avec les États-Unis. Depuis juin dernier, la BCE a réduit les taux de deux points de pourcentage pour soutenir une économie de la zone euro déjà sous pression, aggravée par les politiques économiques et commerciales américaines.

    Plus tard mardi, les indices des directeurs d’achat (PMI) manufacturiers pour la France, l’Allemagne et la zone euro seront publiés, fournissant des indications sur la santé du secteur.

    Actualités des entreprises

    Sodexo (EU:SW) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du chiffre d’affaires pour 2025, s’attendant désormais à atteindre la limite inférieure de ses prévisions, en raison de performances régionales contrastées et de pressions sur les devises au troisième trimestre. L’entreprise a confirmé ses objectifs de croissance organique du chiffre d’affaires entre 3 % et 4 % et d’amélioration de 10 à 20 points de base de la marge opérationnelle, mais prévoit désormais d’atteindre le bas de ces fourchettes.

    Le constructeur automobile français Renault (EU:RNO) a annoncé une perte exceptionnelle d’environ 9,5 milliards d’euros (11,2 milliards de dollars) au premier semestre liée à sa participation dans Nissan (USOTC:NSANY), en raison d’un changement dans la comptabilisation de cet investissement.

    J Sainsbury (LSE:SBRY) a déclaré une hausse de 4,9 % des ventes au détail hors carburant pour le premier trimestre 2025/26, atteignant sa part de marché la plus élevée depuis près de dix ans.

    Les prix du pétrole rebondissent après un creux de trois semaines

    Les prix du pétrole ont légèrement rebondi mardi après avoir atteint un creux de trois semaines, sous la pression d’un apaisement des inquiétudes sur l’offre et des attentes d’une hausse de la production de l’OPEP+.

    Les contrats à terme sur le Brent ont gagné 0,3 % à 66,91 dollars le baril, se redressant après un creux du 11 juin, juste avant le début du conflit Israël-Iran. Les contrats à terme sur le WTI américain ont progressé de 0,2 % à 65,25 dollars le baril.

    L’OPEP+ doit se réunir le 6 juillet et, selon des rapports, le groupe augmentera sa production de 411 000 barils par jour en août, après des hausses similaires en mai, juin et juillet. Cela porterait l’augmentation totale de l’offre pour 2025 à 1,78 million de barils par jour, bien que cela reste inférieur aux réductions de production mises en place au cours des deux dernières années.

  • Le secteur manufacturier français poursuit son ralentissement en juin avec une baisse de la production et des commandes

    Le secteur manufacturier français poursuit son ralentissement en juin avec une baisse de la production et des commandes

    L’industrie manufacturière française a connu un ralentissement plus marqué en juin, avec une diminution notable à la fois des niveaux de production et des nouvelles commandes, selon une enquête publiée mardi.

    L’indice final des directeurs d’achat (PMI) manufacturier France HCOB, compilé par S&P Global, a chuté à 48,1 en juin, contre 49,8 en mai.

    Bien que ce chiffre final soit légèrement supérieur à l’estimation préliminaire de 47,8, il indique toujours une contraction de l’activité manufacturière, tout indice PMI en dessous de 50 signifiant un secteur en rétraction.

    Ces données soulignent les défis persistants pour la production industrielle française alors que le secteur continue de faiblir.