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  • Les prix du pétrole reculent avant la réunion de l’OPEP+ tandis que les États-Unis renforcent les sanctions contre l’Iran

    Les prix du pétrole reculent avant la réunion de l’OPEP+ tandis que les États-Unis renforcent les sanctions contre l’Iran

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé lors de la séance asiatique de vendredi, alors que les marchés attendent des indications de la prochaine réunion de l’OPEP+. De nouvelles sanctions américaines contre l’Iran ont toutefois limité les pertes supplémentaires.

    Le Brent pour livraison en septembre a chuté de 0,2 % à 68,66 dollars le baril, tandis que le WTI a également reculé de 0,2 % à 65,51 dollars. Malgré ce léger repli, les deux contrats affichent des gains hebdomadaires compris entre 1 et 2 %, bien qu’ils soient encore en baisse par rapport aux pertes à deux chiffres de la semaine précédente.

    La vigueur du dollar américain, soutenue par de solides données sur l’emploi, a pesé sur les prix du pétrole, réduisant les chances de baisse imminente des taux d’intérêt. L’inquiétude persiste quant aux perspectives économiques américaines, après l’adoption d’un projet de loi budgétaire controversé et à l’approche de la date limite du 9 juillet pour l’instauration de nouvelles barrières douanières.

    L’OPEP+ envisagerait une nouvelle hausse de la production

    L’attention se tourne désormais vers la réunion de l’OPEP+ prévue ce week-end, où l’alliance pourrait décider d’augmenter la production de 411 000 barils par jour en août. Ce serait la quatrième hausse mensuelle consécutive, dans le cadre de la réduction progressive des coupes instaurées pendant la crise pétrolière.

    Sous la direction de l’Arabie saoudite, l’OPEP+ cherche également à sanctionner les membres qui dépassent leurs quotas. Ces ajustements répondent en partie aux pressions de l’administration américaine pour maîtriser les prix de l’énergie. Le brut avait brièvement atteint des sommets en juin au plus fort du conflit Israël-Iran, avant de retomber sous les 70 dollars grâce à une désescalade des tensions.

    Les États-Unis ciblent le pétrole iranien avec de nouvelles sanctions

    Parallèlement, le département du Trésor américain a annoncé de nouvelles sanctions contre un réseau de contrebande de pétrole iranien. Ce réseau, dirigé par l’homme d’affaires irako-britannique Salim Ahmed Said, aurait fait passer du pétrole iranien pour du brut irakien.

    Ces sanctions visent à réduire les revenus pétroliers de l’Iran et à accentuer la pression sur son programme nucléaire. Les tensions se sont accrues après les frappes américaines sur plusieurs installations nucléaires iraniennes fin juin, ce qui a poussé Téhéran à suspendre sa coopération avec l’agence atomique de l’ONU. Malgré cela, des négociations nucléaires sont prévues à Oslo la semaine prochaine, selon Axios.

  • Les marchés européens progressent majoritairement après un solide rapport sur l’emploi aux États-Unis

    Les marchés européens progressent majoritairement après un solide rapport sur l’emploi aux États-Unis

    Les actions européennes ont connu une progression générale jeudi, portées par des données sur l’emploi américain meilleures que prévu et par des évolutions géopolitiques favorables.

    La confiance des investisseurs a été renforcée par l’annonce d’un nouvel accord commercial entre les États-Unis et le Vietnam, ainsi que par la nouvelle que l’administration Trump assouplit les restrictions à l’exportation vers la Chine concernant les logiciels de conception de puces et l’éthane.

    Parmi les indices majeurs, le FTSE 100 britannique a gagné 0,6 %, le DAX allemand a progressé de 0,4 % et le CAC 40 français a augmenté de 0,2 %.

    La livre sterling et les obligations britanniques se sont renforcées après que le Premier ministre Keir Starmer a exprimé son soutien ferme à Rachel Reeves pour rester chancelière jusqu’aux prochaines élections et au-delà.

    Sur le plan des entreprises, le fabricant allemand d’éoliennes Nordex SE a gagné du terrain après l’annonce de nouveaux contrats conclus au Royaume-Uni, en Belgique et en France.

    Par ailleurs, Murray Income Trust a progressé suite à la décision inattendue de son conseil d’administration de lancer une revue stratégique.

    3i Infrastructure a également vu ses actions grimper après avoir annoncé un revenu total du premier trimestre conforme aux attentes du marché.

    En revanche, les actions du géant pharmaceutique suisse Novartis AG ont chuté après avoir révélé que son médicament Cosentyx n’avait pas atteint les objectifs dans une étude de phase avancée ciblant l’inflammation vasculaire.

    Le détaillant britannique de montres de luxe Watches of Switzerland a reculé après avoir mis en garde les investisseurs sur les pressions sur les marges dues aux tarifs américains.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les actions américaines prêtes à grimper après un rapport sur l’emploi favorable et l’accord commercial Trump-Vietnam

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les actions américaines prêtes à grimper après un rapport sur l’emploi favorable et l’accord commercial Trump-Vietnam

    Wall Street semblait prête à ouvrir légèrement en hausse jeudi, les contrats à terme indiquant des gains précoces alimentés par un rapport sur l’emploi de juin plus fort que prévu et un regain d’optimisme autour du commerce international.

    L’élan pré-marché s’est renforcé après que le Département du Travail américain a indiqué que les créations d’emplois non agricoles avaient augmenté de 147 000 en juin, dépassant les prévisions des économistes à 110 000. Ce chiffre dépasse également la révision à la hausse des créations de mai, portée à 144 000, contre 139 000 initialement.

    Le taux de chômage a légèrement baissé, passant de 4,2 % en mai à 4,1 % en juin, alors que les analystes anticipaient une légère hausse à 4,3 %.

    Ces données encourageantes sur l’emploi montrent une résilience du marché du travail américain, mais pourraient compliquer la perspective d’une baisse rapide des taux d’intérêt par la Réserve fédérale, ce qui pourrait tempérer l’enthousiasme des investisseurs.

    Avec la fermeture anticipée des marchés américains prévue pour le jour de l’Indépendance, l’activité de trading devrait rester modérée plus tard dans la séance.

    Mercredi, les principaux indices ont terminé en hausse. Le Nasdaq et le S&P 500 ont récupéré leurs pertes de mardi et ont clôturé à de nouveaux records. Le Nasdaq a gagné 190,24 points, soit 0,9 %, pour atteindre 20 393,13, tandis que le S&P 500 a progressé de 29,41 points, soit 0,5 %, à 6 227,42. Le Dow Jones a reculé de 10,52 points, soit une baisse minime, à 44 484,42.

    L’ambiance positive a été renforcée par l’annonce de l’ancien président Donald Trump, qui a annoncé un accord commercial avec le Vietnam via son compte Truth Social. Selon Trump, l’accord impose « une taxe de 20 % sur les marchandises envoyées aux États-Unis et une taxe de 40 % sur tout transbordement. »

    Il a ajouté : « En échange, le Vietnam fera quelque chose qu’il n’a jamais fait auparavant : donner aux États-Unis d’Amérique un ACCÈS TOTAL à leurs marchés pour le commerce. »

    « En d’autres termes, ils ‘OUVRIRONT LEUR MARCHÉ AUX ÉTATS-UNIS’, ce qui signifie que nous pourrons vendre nos produits au Vietnam SANS DROITS DE DOUANE », a déclaré Trump.

    Cette annonce a permis d’atténuer les mauvaises nouvelles venant d’ADP, qui a rapporté une baisse inattendue de l’emploi dans le secteur privé en juin. Selon le rapport, les entreprises américaines ont supprimé 33 000 emplois, après une révision à la baisse à 29 000 créations en mai. Les prévisions tablaient sur une hausse de 95 000 emplois.

    Malgré ce revers, certains secteurs ont fortement progressé. Les actions sidérurgiques ont bondi, faisant grimper l’indice NYSE Arca Steel de 4,3 % à son plus haut niveau de clôture en sept mois. Les titres de matériel informatique ont également progressé de 2,5 %, selon l’indice NYSE Arca Computer Hardware.

    Par ailleurs, les secteurs de l’énergie, des semi-conducteurs et des compagnies aériennes ont affiché une belle vigueur, tandis que les secteurs des services publics et de la santé sont restés à la traîne.

  • Les contrats à terme progressent alors que les marchés attendent le rapport sur l’emploi de juin et l’accord commercial États-Unis-Vietnam

    Les contrats à terme progressent alors que les marchés attendent le rapport sur l’emploi de juin et l’accord commercial États-Unis-Vietnam

    Les contrats à terme sur actions américaines ont légèrement augmenté jeudi, en attendant le très attendu rapport sur l’emploi non agricole de juin. Parallèlement, les investisseurs ont analysé le premier accord commercial annoncé entre les États-Unis et le Vietnam, alors que la Maison-Blanche cherche à conclure des accords bilatéraux avant l’expiration imminente des droits de douane réciproques différés. À Washington, les dirigeants républicains à la Chambre tentent de finaliser la législation fiscale et budgétaire soutenue par le président Donald Trump avant la date limite auto-imposée du 4 juillet.

    Légère hausse des contrats à terme

    Jeudi matin, les contrats à terme sur le Dow Jones ont progressé de 39 points (0,1 %), ceux sur le S&P 500 ont gagné 6 points (0,1 %) et les contrats sur le Nasdaq 100 ont grimpé de 33 points (0,1 %). Ce sera la dernière journée de négociation avant la fermeture des marchés américains pour la fête de l’Indépendance.

    Les principaux indices de Wall Street ont terminé en hausse mercredi. Le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont atteint de nouveaux sommets historiques, tandis que le Dow est resté stable, proche de son pic historique. La confiance des investisseurs a été renforcée par l’annonce par Trump d’un accord commercial avec le Vietnam, un fournisseur clé de produits tels que les chaussures et les vêtements de sport. Les actions des géants technologiques comme Nvidia et Apple ont également progressé.

    Les marchés ont d’abord réagi négativement à une baisse inattendue des données sur l’emploi privé publiées en début de semaine, mais beaucoup ont interprété cela comme un signe que la Réserve fédérale pourrait réduire agressivement les taux d’intérêt prochainement.

    Focus sur le rapport de juin sur l’emploi

    L’attention se porte désormais sur le rapport officiel sur l’emploi américain, qui sera publié jeudi par le Bureau of Labor Statistics. Les économistes prévoient une création de 111 000 emplois en juin, en baisse par rapport aux 139 000 de mai, tandis que le taux de chômage devrait légèrement augmenter à 4,3 %.

    Le rapport ADP publié mercredi suggère que, en raison de l’incertitude économique liée aux droits de douane, les entreprises embauchent avec prudence et les travailleurs sont moins enclins à changer d’emploi. Cependant, les chiffres ADP ne coïncident pas toujours avec les données officielles.

    Les responsables de la Fed, chargés de promouvoir le plein emploi, surveilleront attentivement ces données, notamment en raison des inquiétudes sur l’impact des droits de douane sur l’économie. Le président de la Fed, Jerome Powell, soumis à la pression de Trump pour des baisses rapides des taux, a signalé une approche prudente, indiquant que la banque centrale pourrait réduire les coûts d’emprunt lors des prochaines réunions politiques cette année.

    Trump annonce un accord commercial avec le Vietnam

    Mercredi, les actions ont effacé leurs pertes initiales après que Trump a annoncé un accord commercial avec le Vietnam, fixant un tarif de 20 % sur les importations en provenance du pays d’Asie du Sud-Est. Les analystes ont noté que ce taux est inférieur aux tarifs réciproques plus sévères proposés par Trump en avril.

    Les actions de sociétés comme Nike, qui achètent des produits au Vietnam, ont augmenté. L’accord impose également un tarif de 40 % sur la “transbordance”, une pratique utilisée pour faire transiter des marchandises chinoises par le Vietnam afin d’éviter les droits américains. La Maison-Blanche considère cet accord comme un progrès pour contrôler ces pratiques.

    Bien que toujours préliminaire et moins étendu que les accords commerciaux traditionnels, le pacte indique des progrès de l’administration Trump dans la conclusion de nouveaux accords avant la possible réintroduction des tarifs réciproques à la fin du mois. Trump a également conclu des accords similaires avec la Chine et le Royaume-Uni et a évoqué des négociations possibles avec l’Inde.

    Les États-Unis assouplissent les restrictions sur l’exportation de puces vers la Chine

    Dans d’autres nouvelles commerciales, le Département du Commerce américain a levé les restrictions sur les exportations de logiciels de conception de puces vers la Chine, selon des déclarations d’entreprises comme Synopsys et Cadence Design Systems. Les actions des deux sociétés ont fortement augmenté après l’annonce.

    Synopsys a confirmé que le gouvernement américain avait annulé les limitations imposées fin mai et travaillait à rétablir l’accès aux produits en Chine.

    Les républicains de la Chambre se pressent pour adopter le plan fiscal de Trump

    À Washington, les dirigeants républicains de la Chambre tentent d’obtenir les voix nécessaires pour adopter un vaste paquet de réductions fiscales et de dépenses soutenu par Trump. Le projet de loi vise à prolonger et étendre les réductions d’impôts de 2017 tout en augmentant les fonds pour la défense et la sécurité des frontières.

    Cependant, certains conservateurs craignent que le projet de loi n’aggrave la dette publique et ont critiqué les réductions proposées pour Medicaid. Avec une majorité républicaine étroite et une opposition démocrate unie, les dirigeants font face à une marge étroite. La date limite du 4 juillet ajoute de l’urgence aux négociations.

  • Les marchés européens progressent sur l’optimisme commercial avant le rapport clé sur l’emploi américain

    Les marchés européens progressent sur l’optimisme commercial avant le rapport clé sur l’emploi américain

    Les marchés actions européens ont terminé en hausse jeudi, portés par un optimisme commercial, même si les gains sont restés limités dans l’attente du rapport mensuel crucial sur l’emploi aux États-Unis.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand gagnait 0,4%, le CAC 40 français 0,3%, et le FTSE 100 britannique 0,5%.

    L’optimisme commercial soutient les marchés après les records américains

    Les actions européennes ont suivi la bonne dynamique de Wall Street, où le S&P 500 et le NASDAQ Composite ont atteint des sommets historiques. L’annonce du président Donald Trump d’un accord commercial avec le Vietnam a renforcé le sentiment positif, bien que les détails restent flous.

    Cette annonce a suscité l’espoir d’autres accords avant la date butoir du 9 juillet, après l’accord avec la Chine qui a conduit l’administration Trump à lever certaines restrictions sur la vente de logiciels de conception de puces en Chine.

    La Commission européenne, qui négocie pour le compte de l’UE, doit tenir des réunions avec les autorités américaines cette semaine.

    Le rapport sur l’emploi américain au centre de l’attention

    Bien que des données sur le secteur des services de la zone euro soient attendues plus tard dans la journée, tous les regards sont tournés vers le rapport mensuel américain sur l’emploi. Les analystes prévoient une hausse d’environ 110 000 emplois en juin, en baisse par rapport aux 139 000 de mai, avec un léger rebond du taux de chômage à 4,3 %. Toutefois, des incertitudes subsistent, le rapport sur l’emploi privé publié mercredi montrant la première baisse en plus de deux ans.

    La solidité du marché du travail américain a rassuré de nombreux membres de la Fed, leur permettant de maintenir les taux d’intérêt stables en attendant de mieux comprendre l’impact des tarifs douaniers sur l’inflation.

    Le marché estime actuellement à environ 25 % la probabilité d’une baisse des taux en juillet, mais un rapport décevant pourrait considérablement augmenter ces chances.

    Turbulences politiques au Royaume-Uni

    Au Royaume-Uni, les investisseurs restent prudents après une forte hausse des rendements des gilts mercredi, provoquée par les inquiétudes liées à la gestion des réformes sociales par le gouvernement. La chancelière Rachel Reeves est apparue visiblement affectée au Parlement, le gouvernement évoquant une « affaire personnelle ». Le Premier ministre Keir Starmer a ensuite réaffirmé son soutien total à Reeves.

    Actualités des entreprises

    Currys (LSE:CURY) a publié des résultats annuels supérieurs aux attentes, avec une solide croissance des ventes et un contrôle strict des coûts permettant au distributeur britannique de compenser les pressions inflationnistes et la hausse des coûts salariaux.

    Watches Of Switzerland (LSE:WOSG) prévoit une croissance du chiffre d’affaires annuelle comprise entre 6 % et 10 %, portée par son activité américaine qui a dépassé pour la première fois le milliard de dollars, grâce à une forte demande des consommateurs.

    Le pétrole recule après des gains récents

    Les prix du pétrole ont reculé jeudi, rendant une partie des gains de la séance précédente après une hausse inattendue des stocks de brut aux États-Unis et avant une réunion de l’OPEP+ qui devrait déboucher sur une augmentation de la production.

    À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 0,8 % à 68,58 dollars le baril, tandis que ceux sur le West Texas Intermediate ont reculé de 0,8 % à 66,90 dollars.

    La hausse de mercredi avait été stimulée par la suspension par l’Iran de sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, suscitant des craintes d’interruptions d’approvisionnement au Moyen-Orient.

    Cependant, les données officielles américaines ont montré une hausse des stocks de 3,85 millions de barils la semaine dernière, soulevant des questions sur la vigueur de la demande estivale en carburant.

    L’OPEP+ se réunira ce week-end et devrait décider d’une augmentation de la production d’environ 411 000 barils par jour dès août.

  • Le secteur des services de la zone euro reprend sa croissance en juin

    Le secteur des services de la zone euro reprend sa croissance en juin

    Après une légère contraction en mai, le secteur des services de la zone euro est repassé en territoire de croissance en juin, selon un rapport récent.

    L’indice PMI des services de la zone euro HCOB, compilé par S&P Global, est passé à 50,5 en juin, contre 49,7 le mois précédent. Ce chiffre final a également dépassé l’estimation préliminaire de 50,0.

    Étant donné qu’un PMI supérieur à 50 indique une expansion tandis qu’un chiffre inférieur signale une contraction, les dernières données confirment une reprise modeste pour le secteur clé des services dans la zone euro.

    Bien que l’activité soit repartie à la hausse, la demande globale dans le secteur est restée faible. Néanmoins, la confiance des entreprises a montré quelques signes positifs au cours du mois, laissant entrevoir une perspective prudemment améliorée.

  • Le dollar se stabilise en attendant le rapport sur l’emploi américain; la livre rebondit après une forte baisse

    Le dollar se stabilise en attendant le rapport sur l’emploi américain; la livre rebondit après une forte baisse

    Le dollar américain est resté relativement stable jeudi, se maintenant près de ses plus bas niveaux pluriannuels, alors que les investisseurs attendaient la publication du rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis, un indicateur clé qui pourrait influencer les décisions à venir de la Réserve fédérale.

    À 04h00 ET (08h00 GMT), l’indice du dollar, qui mesure la valeur du billet vert face à six autres devises majeures, était quasiment inchangé à 96,420, proche de son plus bas niveau depuis plus de trois ans. Le dollar s’apprête à terminer la semaine en baisse d’environ 0,5%.

    Le marché concentre son attention sur le rapport sur l’emploi

    Malgré les récentes annonces, notamment l’accord commercial annoncé par le président Donald Trump avec le Vietnam et les efforts des républicains à la Chambre des représentants pour faire avancer un vaste plan de réductions fiscales, le dollar est resté calme. Le marché attend avec impatience la publication du rapport sur l’emploi prévue plus tard dans la journée, dont les résultats pourraient être déterminants quant à une possible baisse des taux par la Fed en juillet.

    Les économistes prévoient une création nette de 110 000 emplois en juin, un ralentissement par rapport aux 139 000 de mai. Toutefois, des inquiétudes subsistent après le rapport sur les emplois privés de mercredi, qui a enregistré la première baisse depuis plus de deux ans.

    Avec une inflation modérée et un marché du travail toujours scruté, les investisseurs surveillent de près tout signe indiquant si la Fed poursuivra sa politique prudente.

    « Le président de la Fed, Jerome Powell, favorable au maintien des taux, souligne que l’inflation persistante et un marché de l’emploi solide justifient de conserver un taux restrictif entre 4,25 % et 4,50 % pour l’instant », ont commenté les analystes d’ING. « Toute surprise négative dans le rapport sur l’emploi renforcerait l’argument en faveur d’une baisse des taux en juillet, que le marché estime à 26 % de probabilité. »

    La livre sterling rebondit après une chute brutale

    En Europe, l’euro a progressé de 0,1 % face au dollar à 1,1806, se rapprochant des sommets de septembre 2021. Les données PMI sur les services dans la zone euro sont attendues plus tard, mais le rapport américain sur l’emploi devrait rester le principal moteur du sentiment.

    Le mois dernier, la Banque centrale européenne a abaissé ses taux pour la huitième fois en un an, ramenant le taux de dépôt à 2 %, tout en indiquant qu’elle pourrait maintenir ce niveau lors de sa prochaine réunion. Alfred Kammer, responsable du département européen du FMI, a déclaré mercredi que la BCE devrait maintenir cette position sauf si de nouveaux événements modifient significativement les prévisions d’inflation.

    « Les risques autour de l’inflation dans la zone euro sont équilibrés », a déclaré Kammer lors du forum de la BCE à Sintra, au Portugal. « Nous estimons que la BCE doit maintenir le cap et garder le taux de dépôt à 2 % à moins qu’un choc majeur ne modifie substantiellement les perspectives d’inflation, ce que nous ne voyons pas actuellement. »

    Par ailleurs, la livre britannique a rebondi de 0,2 % à 1,3665 après avoir chuté de près de 1 % lors de la séance précédente, en raison d’inquiétudes liées à la politique fiscale britannique après le report des réformes sociales.

    « Les marchés ont brièvement craint que la chancelière Rachel Reeves doive démissionner en raison des incertitudes fiscales », ont déclaré les analystes d’ING. « Avec le recul, le Premier ministre Keir Starmer a peut-être mal évalué l’humeur de la Chambre des communes et des marchés en ne soutenant pas immédiatement Reeves — ce qu’il a désormais fait. »

    Ils ont ajouté : « Le Royaume-Uni devra faire face à d’importants défis fiscaux avant le budget de novembre. »

    Mouvements limités en Asie

    En Asie, le dollar s’est maintenu face au yen à 143,88, les opérateurs restant prudents face aux négociations en cours sur de nouveaux accords commerciaux avec les États-Unis. Le dollar a légèrement reculé face au yuan chinois, à 7,1621, après une lecture PMI privée du secteur des services plus faible qu’attendu pour juin, bien que la croissance se poursuive pour le 30e mois consécutif.

    Le yuan est également resté peu réactif aux déclarations des principaux fabricants de puces indiquant que les États-Unis avaient assoupli certaines restrictions à l’exportation vers la Chine, avec effet immédiat. Cette évolution marque une amélioration des relations commerciales sino-américaines, quelques semaines seulement après la signature d’un accord-cadre.

  • L’or stable alors que le marché attend les données sur l’emploi américain pour des indications de la Fed

    L’or stable alors que le marché attend les données sur l’emploi américain pour des indications de la Fed

    Les prix de l’or sont restés stables lors de la séance asiatique de jeudi, après trois jours de gains, les investisseurs se montrant prudents en attendant le rapport crucial sur l’emploi non agricole aux États-Unis, qui pourrait indiquer les prochaines décisions de la Réserve fédérale.

    Le métal précieux a trouvé un soutien face aux préoccupations croissantes concernant le déficit budgétaire américain, alors que les Républicains de la Chambre tentaient de faire avancer le vaste projet de réforme fiscale du président Trump. L’incertitude autour des négociations commerciales américaines avant la date limite des tarifs du 9 juillet a également maintenu un sentiment positif envers l’or.

    L’or au comptant est resté autour de 3 352,75 dollars l’once, sans changement significatif, tandis que les contrats à terme sur l’or pour août ont légèrement progressé de 0,1 % à 3 363,70 dollars l’once tôt jeudi matin (01h43 ET).

    L’or a progressé d’environ 2,5 % depuis le début de la semaine, récupérant les pertes de la séance précédente.

    Le rapport sur l’emploi américain clé pour la politique de la Fed

    Tous les regards sont tournés vers la publication des données sur l’emploi ce jeudi pour mieux évaluer les perspectives des taux d’intérêt de la Réserve fédérale. Les récentes déclarations du président de la Fed, Jerome Powell, ont indiqué une approche plus prudente et potentiellement accommodante, ne fermant pas la porte à une baisse des taux dès le mois prochain.

    Alors que le marché anticipe majoritairement une réduction des taux en septembre, des chiffres d’inflation plus faibles et les premiers signes de ralentissement de l’économie américaine ont renforcé les attentes d’un assouplissement plus précoce et plus marqué.

    Les tensions se sont accrues après que le président Trump a menacé de remplacer Powell à cause de son appel à des réductions immédiates des taux, alimentant les spéculations sur un changement de politique monétaire plus agressif.

    Les anticipations de taux plus bas et la faiblesse du dollar américain ont soutenu les prix de l’or cette semaine.

    Préoccupations sur le déficit budgétaire et incertitudes commerciales soutiennent l’or

    Sur le plan politique, les efforts pour faire adopter la vaste réforme fiscale de Trump ont rencontré des obstacles à la Chambre mercredi, les Républicains peinant à obtenir le soutien nécessaire avant la date limite du 4 juillet.

    Le projet de loi, visant à réduire les impôts, couper dans les dépenses sociales et augmenter le financement militaire et le contrôle de l’immigration, devrait accroître la dette nationale de 3,3 billions de dollars.

    Par ailleurs, la date limite du 9 juillet pour les accords commerciaux reste source d’incertitude, avec seulement trois accords conclus à ce jour — avec le Royaume-Uni, la Chine et le Vietnam — et aucune indication que cette échéance sera prolongée.

    Autres métaux en mouvements contrastés

    L’indice du dollar américain a légèrement augmenté de 0,1 % lors des échanges asiatiques, restant toutefois proche de ses plus bas niveaux depuis février 2022.

    Les contrats à terme sur l’argent sont restés stables autour de 36,46 dollars l’once, tandis que ceux sur le platine ont reculé de 1,2 % à 1 417,80 dollars.

    Les prix du cuivre ont évolué de manière contrastée : les contrats à terme sur le London Metal Exchange ont baissé de 0,2 % à un peu moins de 10 000 dollars la tonne, tandis que ceux américains ont progressé de 0,6 % à 5,187 dollars la livre.

  • Les prix du pétrole reculent après une hausse des stocks américains et une hausse prévue de la production de l’OPEP+

    Les prix du pétrole reculent après une hausse des stocks américains et une hausse prévue de la production de l’OPEP+

    Les prix du pétrole ont chuté lors des échanges asiatiques jeudi, inversant les forts gains de la séance précédente après des données américaines montrant une hausse inattendue des stocks de brut, suscitant des inquiétudes sur une demande en carburant plus faible.

    • Le Brent pour septembre a reculé de 0,6 % à 68,68 dollars le baril.
    • Le West Texas Intermediate (WTI) a baissé de 0,7 % à 65,58 dollars le baril à 21h19 ET (01h19 GMT).

    Les prix avaient bondi de 2,5 % à 3 % mercredi après la suspension par l’Iran de sa coopération avec l’agence nucléaire de l’ONU, augmentant les craintes d’une escalade au Moyen-Orient. Cependant, ces gains ont été tempérés par des inquiétudes sur l’augmentation de l’offre et le ralentissement de la demande.

    Les données américaines sur les stocks soulèvent des doutes sur la demande

    Les stocks de pétrole brut américains ont augmenté de façon inattendue de 3,85 millions de barils lors de la semaine se terminant le 27 juin, contre des prévisions d’une baisse de 3,5 millions de barils. Les stocks d’essence ont également augmenté fortement de 4,19 millions de barils, soulevant des questions sur la vigueur de la demande estivale en carburant.

    L’attention se tourne désormais vers le rapport sur l’emploi non agricole américain pour juin, attendu jeudi, qui pourrait indiquer un nouvel refroidissement du marché du travail et des signes de difficultés économiques pour le plus grand consommateur mondial de carburant.

    L’OPEP+ prévoit une hausse de la production

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) doivent se réunir ce week-end, avec des rapports indiquant une augmentation de la production de 411 000 barils par jour à partir d’août. Cette hausse fait suite à des augmentations similaires ces derniers mois alors que le groupe annule progressivement deux ans de réductions drastiques.

    Cette augmentation vise à équilibrer les pressions économiques liées aux prix bas du pétrole et à gérer la surproduction au sein des membres de l’OPEP. Par ailleurs, le président américain Donald Trump continue de faire pression sur le cartel pour augmenter la production et maintenir des prix bas, tout en incitant les producteurs américains à accroître leur production.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme américains en baisse après des données décevantes sur l’emploi privé

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme américains en baisse après des données décevantes sur l’emploi privé

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains ont reculé mercredi matin, les investisseurs digérant un rapport sur l’emploi privé bien en deçà des attentes et consolidant après une série de gains récents.

    Selon ADP, l’emploi dans le secteur privé a diminué de manière inattendue de 33 000 postes en juin, alors que les économistes anticipaient une hausse de 95 000. Le chiffre de mai a également été revu à la baisse à 29 000 postes créés.

    « Les licenciements restent rares, mais les entreprises hésitent à embaucher ou à remplacer les départs, ce qui explique les pertes d’emploi observées », a commenté Nela Richardson, économiste en chef chez ADP.

    Suite à cette annonce, les contrats à terme sur le Dow Jones, le Nasdaq et le S&P 500 affichaient tous une légère baisse avant l’ouverture des marchés.

    Mardi, les marchés ont clôturé de manière contrastée : le Dow Jones a gagné 400 points pour atteindre 44 494,94, son plus haut niveau de clôture en plus de quatre mois. Le Nasdaq a reculé de 0,8 % et le S&P 500 a perdu 0,1 %, après une série de records.

    Les investisseurs suivent également les développements à Washington, où le Sénat a adopté de justesse la grande réforme fiscale du président Trump, avec la voix décisive du vice-président J.D. Vance. Le texte retourne maintenant à la Chambre des représentants.

    Côté données économiques, l’indice manufacturier de l’ISM est monté légèrement à 49,0 en juin, contre 48,5 en mai, mais reste en zone de contraction. En revanche, les offres d’emploi ont surpris à la hausse, atteignant 7,77 millions en mai selon le département du Travail.

    Sur les marchés, les actions du logement ont enregistré les meilleures performances, l’indice du secteur immobilier de Philadelphie bondissant de 3,3 %. Les valeurs liées aux services pétroliers ont également progressé de 2,9 %, tandis que les titres du logiciel et du gaz naturel ont terminé en repli.