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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures prévoient une ouverture stable pour le Dow, le S&P et le Nasdaq alors que Wall Street attend des éclaircissements commerciaux

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures prévoient une ouverture stable pour le Dow, le S&P et le Nasdaq alors que Wall Street attend des éclaircissements commerciaux

    Les principaux contrats à terme américains indiquent un démarrage de séance plutôt stable pour ce mardi, avec des investisseurs prudents après des gains modestes à la clôture de la session précédente.

    Les traders restent réservés face à la perspective de mesures tarifaires « réciproques » proposées par le président Donald Trump, dont l’échéance du 1er août approche, ce qui injecte de l’incertitude sur le marché.

    Les actions ont commencé la semaine sur une note positive lundi, progressant régulièrement tout au long de la journée avant de légèrement reculer vers la clôture.

    Malgré ce repli en fin de séance, le Nasdaq et le S&P 500 ont terminé à de nouveaux sommets historiques.

    Le Nasdaq a gagné 78,52 points (0,4 %) pour clôturer à 20 974,17, tandis que le S&P 500 a progressé de 8,81 points (0,1 %) à 6 305,60. Pendant ce temps, le Dow Jones Industrial Average a reculé de 19,12 points, soit moins de 0,1 %, à 44 323,07.

    L’optimisme autour d’éventuels accords commerciaux a soutenu les gains initiaux. Le secrétaire au Commerce Howard Lutnick a déclaré à CBS News qu’il croit que les États-Unis et l’Union européenne sont « les deux plus grands partenaires commerciaux du monde, qui dialoguent entre eux », et a exprimé sa confiance quant à la conclusion d’un accord.

    « Ce sont les deux plus grands partenaires commerciaux du monde, qui dialoguent entre eux. Nous allons conclure un accord », a déclaré Lutnick. « Je suis confiant que nous allons conclure un accord. »

    Cependant, Lutnick a également averti que la date limite du 1er août est ferme pour l’entrée en vigueur des tarifs, précisant : « Rien n’empêche les pays de continuer à nous parler après le 1er août, mais ils devront commencer à payer les tarifs à cette date. »

    Au fil de la journée, l’intérêt pour les achats a diminué alors que les investisseurs se préparaient à la publication des résultats trimestriels de plusieurs grandes entreprises cette semaine, notamment Alphabet (NASDAQ:GOOGL), Tesla (NASDAQ:TSLA) et Intel (NASDAQ:INTC).

    Sur le plan économique, le Conference Board a rapporté une baisse légèrement plus importante que prévu de ses indicateurs avancés en juin, avec un recul de 0,3 % contre 0,2 % anticipé.

    Malgré la faiblesse du marché dans son ensemble, les actions liées à l’or ont bondi, l’indice NYSE Arca Gold Bugs gagnant 3,8 % suite à la hausse des prix de l’or.

    Les titres de l’acier ont également progressé, l’indice NYSE Arca Steel grimpant de 2,5 %.

    Par ailleurs, les actions des secteurs des télécommunications et de la distribution ont montré une légère force, tandis que les secteurs du gaz naturel et de la biotechnologie ont enregistré des pertes notables.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent face aux inquiétudes commerciales et aux résultats décevants

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent face aux inquiétudes commerciales et aux résultats décevants

    Les actions européennes ont reculé mardi, les investisseurs restant prudents en raison de résultats d’entreprises décevants et des tensions commerciales croissantes.

    Selon des rapports, l’Union européenne se prépare à mettre en œuvre des mesures de représailles dans le cadre de son Instrument anti-coercition (ACI) en réponse au projet du président américain Donald Trump d’imposer un tarif de 30 % sur les produits européens à partir du 1er août.

    Par ailleurs, les espoirs d’un accord commercial provisoire entre les États-Unis et l’Inde avant la date butoir du 1er août se sont estompés en raison de désaccords persistants sur des produits agricoles et laitiers clés.

    Sur le plan économique, les données britanniques ont révélé une forte augmentation du déficit budgétaire en juin. L’emprunt net du secteur public a augmenté de 6,6 milliards de livres sterling sur un an pour atteindre 20,7 milliards, dépassant la prévision de 17,1 milliards de l’Office for Budget Responsibility. Il s’agit du deuxième plus haut niveau d’emprunt pour un mois de juin depuis le début des enregistrements en 1993.

    Côté marchés, l’indice allemand DAX a chuté de 1,3 %, le CAC 40 français a baissé de 0,9 % et le FTSE 100 britannique a reculé de 0,1 %.

    Parmi les valeurs individuelles, le fabricant néerlandais de peintures et revêtements Akzo Nobel NV a reculé après avoir annoncé un bénéfice net et des ventes en baisse au deuxième trimestre, affecté par des vents contraires monétaires et des marchés faibles.

    Le groupe suédois Alfa Laval a également reculé, n’ayant pas atteint les prévisions en termes de commandes et de ventes au deuxième trimestre.

    La banque suisse Julius Baer a vu son action baisser après une forte baisse des bénéfices liée à des provisions plus élevées pour pertes sur prêts.

    Le spécialiste des arômes et parfums Givaudan a chuté après avoir annoncé un flux de trésorerie libre négatif de 16 millions de francs suisses pour le premier semestre 2025.

    Sartorius AG, fournisseur allemand d’équipements pharmaceutiques et de laboratoire, a également reculé. La société a confirmé ses prévisions pour 2025, tout en précisant que ses estimations de chiffre d’affaires et de marges n’incluent pas les effets potentiels des tarifs douaniers ou des mesures correctives associées.

    En revanche, les actions d’Integrum AB ont fortement progressé après que le comité d’offre indépendant de la société a recommandé aux actionnaires d’accepter l’offre publique de rachat d’OsteoCentric Oncology and Bone Anchored Prostheses, LLC.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme restent stables avant une semaine chargée en résultats ; les marchés scrutent le commerce, l’IA et les fusions ferroviaires

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme restent stables avant une semaine chargée en résultats ; les marchés scrutent le commerce, l’IA et les fusions ferroviaires

    Les contrats à terme américains ont peu évolué mardi, alors que les investisseurs attendent une nouvelle vague de résultats trimestriels de grandes entreprises. Malgré des résultats encourageants jusqu’ici, l’incertitude sur les tarifs douaniers continue de peser sur l’économie. Par ailleurs, des difficultés émergent dans le partenariat en intelligence artificielle entre OpenAI et SoftBank. En outre, les rumeurs d’acquisitions dans le secteur ferroviaire américain se multiplient.

    Contrats à terme en attente

    Mardi matin, les contrats à terme sur le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq 100 étaient quasiment inchangés, les opérateurs prenant une pause avant la publication des résultats.

    Le S&P 500 et le Nasdaq Composite avaient atteint des sommets historiques lors de la séance précédente, portés par des résultats d’entreprises positifs.

    Les actions d’Alphabet Inc. (NASDAQ:GOOGL), la maison mère de Google, ont progressé avant la publication des résultats mercredi. Alphabet fait partie des sept géants technologiques dits “Magnificent Seven” qui publient cette semaine, aux côtés de Tesla (NASDAQ:TSLA), dont le cours a légèrement reculé lundi.

    Verizon Communications (NYSE:VZ) a gagné près de 4 % après avoir relevé sa fourchette basse de prévision de croissance annuelle des bénéfices.

    Alors que la saison des résultats s’accélère, les marchés restent vigilants face aux tarifs douaniers imminents. La date limite du 1er août pour les tarifs “réciproques” proposés par le président Donald Trump approche, et les médias rapportent peu de progrès dans les négociations commerciales avec plusieurs pays.

    La manière dont les entreprises américaines répondront à ces risques tarifaires reste un thème central de cette saison.

    Résultats à suivre

    Mardi, des résultats importants sont attendus des constructeurs de maisons DR Horton (NYSE:DHI) et PulteGroup (NYSE:PHM), qui pourraient donner des indications sur le marché immobilier affecté par la hausse des taux hypothécaires et l’incertitude économique. Les analystes notent que des baisses de taux possibles de la Fed pourraient encourager les achats immobiliers.

    General Motors (NYSE:GM) a déjà signalé un impact négatif de 4 à 5 milliards de dollars par an sur ses bénéfices en raison des tarifs, et les investisseurs chercheront des mises à jour sur les perspectives commerciales.

    Parmi les autres résultats attendus avant l’ouverture, citons Coca-Cola (NYSE:KO), Philip Morris International (NYSE:PM), ainsi que les entreprises de défense RTX Corp. (NYSE:RTX) et Lockheed Martin (NYSE:LMT). Après la clôture, résultats attendus de Texas Instruments (NASDAQ:TXN) et Intuitive Surgical (NASDAQ:ISRG).

    NXP Semiconductors (NASDAQ:NXPI) a annoncé une baisse de 6 % de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre lundi soir, affectée par la faiblesse des segments communications et infrastructures, faisant chuter le cours en après-marché.

    Projet IA OpenAI-SoftBank en difficulté, selon le WSJ

    Le Wall Street Journal rapporte que le partenariat de 500 milliards de dollars entre OpenAI et SoftBank pour accélérer le développement de l’intelligence artificielle aux États-Unis rencontre des obstacles.

    Des sources proches du projet “Stargate” indiquent que les ambitions à court terme ont été fortement réduites. Malgré le lancement officiel par le PDG d’OpenAI Sam Altman, le milliardaire de SoftBank Masayoshi Son et le président Trump il y a six mois, aucun contrat pour des centres de données n’a encore été signé.

    Des désaccords sur les conditions du partenariat, notamment le choix des sites pour les centres de données, ont ralenti les progrès, ajoute le WSJ.

    Bien que SoftBank ait promis un investissement immédiat de 100 milliards de dollars en janvier, le projet vise désormais un centre de données plus modeste, probablement dans l’Ohio, d’ici la fin de l’année. Altman et Son affirment que leur collaboration progresse bien.

    Les analystes de Vital Knowledge suggèrent que cela pourrait profiter à Microsoft (NASDAQ:MSFT), car OpenAI pourrait devoir utiliser le cloud Azure plus longtemps que prévu.

    “Mais cela soulève des questions sur le battage médiatique autour de l’industrie, où d’énormes chiffres d’investissement sont parfois lancés sans précaution et utilisés pour justifier des valorisations toujours plus élevées, alors que beaucoup de ces chiffres sont recyclés, comptés deux fois ou fictifs,” commentent les analystes.

    Intensification des discussions de fusion ferroviaire

    Semafor rapporte que BNSF, filiale de Berkshire Hathaway, a engagé Goldman Sachs pour étudier l’acquisition d’un concurrent dans le fret ferroviaire.

    Il n’est pas clair si BNSF vise Norfolk Southern (NYSE:NSC) ou CSX Corp (NASDAQ:CSX). Reuters note que CSX envisage aussi de recruter des conseillers financiers.

    Ces mouvements suivent les rumeurs selon lesquelles Union Pacific (NYSE:UNP), plus grand opérateur ferroviaire américain, explore l’achat de Norfolk Southern, créant un réseau ferroviaire colossal de 200 milliards de dollars à travers le pays. Ce serait l’une des plus grandes opérations depuis la fusion entre Canadian Pacific et Kansas City Southern il y a quatre ans, assistée par Goldman Sachs.

    Les analystes avertissent que l’opération pourrait être examinée de près par les régulateurs, avec des interrogations sur l’appétit de l’administration Trump pour les grandes fusions.

    L’or légèrement en retrait après un pic d’un mois

    Mardi, le prix de l’or a reculé légèrement, revenant d’un sommet d’un peu plus d’un mois atteint la veille, en raison de prises de bénéfices et d’un léger rebond du dollar américain.

    L’attrait du métal précieux comme valeur refuge avait été renforcé par des informations selon lesquelles l’Union européenne préparait des mesures de rétorsion contre les tarifs “réciproques” américains. Washington souhaite imposer des tarifs d’au moins 15 % sur le bloc, tandis que Bruxelles cherche à maintenir le taux actuel à 10 %, selon les rapports.

    L’incertitude autour des taux d’intérêt américains et de l’indépendance de la Fed a également soutenu la demande de refuge. La Fed est largement attendue pour maintenir ses taux inchangés lors de la réunion de la semaine prochaine, malgré les appels croissants de Trump pour une baisse immédiate des coûts d’emprunt.

    L’or au comptant a perdu 0,4 % à 3 383,63 dollars l’once, tandis que les contrats à terme ont reculé de 0,3 % à 3 395,62 dollars l’once mardi matin. Lundi, les prix au comptant avaient bondi de 1,4 % à près de 3 400 dollars l’once.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or recule légèrement après des gains récents, les négociations sur les tarifs au centre de l’attention

    L’or recule légèrement après des gains récents, les négociations sur les tarifs au centre de l’attention

    Les prix de l’or ont légèrement baissé mardi, après un fort rebond lundi qui les avait portés à leur plus haut niveau depuis plus d’un mois. Malgré ce repli, les inquiétudes sur les tarifs américains et les taux d’intérêt ont maintenu la demande pour l’or et d’autres métaux refuges à un niveau élevé.

    À 04h25 ET (08h25 GMT), l’or au comptant a perdu 0,2 % à 3 389,27 $ l’once, après une hausse de 1,4 % lundi. Les contrats à terme sur l’or ont également reculé de 0,2 %, s’établissant autour de 3 401,12 $ l’once.

    La date limite des tarifs américains alimente la nervosité des marchés

    À l’approche de la date butoir du 1er août, les marchés restent tendus face aux tarifs américains imminents. L’espoir d’un accord commercial entre les États-Unis et l’UE s’est estompé, tandis que l’UE préparerait des mesures de représailles en réponse à l’augmentation des tarifs américains au-delà des attentes.

    L’administration Trump a également laissé entendre que la date limite ne serait probablement pas reportée. Au cours des deux dernières semaines, le président Donald Trump a publié plusieurs lettres annonçant des tarifs compris entre 20 % et 50 % sur les principaux partenaires commerciaux, ce qui a accru l’anxiété sur les marchés et provoqué des menaces de représailles.

    Cette incertitude a renforcé la demande pour les métaux précieux tels que l’or, l’argent et le platine, dont les prix ont nettement augmenté. Mardi, une prise de bénéfices s’est faite sentir, l’argent au comptant reculant de 0,4 % à 39,165 $ l’once et le platine au comptant chutant de 0,5 % à 1 488,10 $ l’once.

    Les métaux industriels ont affiché de légers gains : les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange ont augmenté de 0,1 % à 9 879,25 $ la tonne, tandis que ceux du cuivre COMEX ont progressé de 0,2 % à 5,6480 $ la livre. Les États-Unis imposeront un tarif de 50 % sur le cuivre à partir du 1er août.

    Les données de la Shanghai Futures Exchange montrent une augmentation des stocks de métaux de base la semaine dernière. Les stocks de cuivre ont augmenté de 3 094 tonnes pour atteindre 84 556 tonnes vendredi, l’aluminium a gagné 5 625 tonnes pour atteindre 108 822 tonnes, tandis que les stocks de zinc ont progressé de 9,3 % sur une base hebdomadaire à 54 630 tonnes, un niveau record depuis la mi-avril.

    Bernstein anticipe une hausse durable des prix de l’or

    Les analystes de Bernstein mettent en garde contre l’obsolescence ou l’inefficacité de nombreux modèles traditionnels de prévision des prix de l’or. Ils ont identifié six méthodes fiables, axées sur les politiques gouvernementales et monétaires, conduisant à une projection de 3 700 $ l’once d’ici 2026, bien au-dessus du consensus actuel de Wall Street à 3 073 $.

    Le dollar marque une pause en attendant la Fed

    Le dollar a légèrement fléchi mardi après deux semaines de gains, en parallèle du récent rallye de l’or. Les marchés s’attendent à ce que la Réserve fédérale maintienne ses taux d’intérêt inchangés lors de sa prochaine réunion.

    Cependant, les inquiétudes persistent quant à l’indépendance de la Fed, dans un contexte de spéculations selon lesquelles le président Trump pourrait tenter de remplacer le président Jerome Powell, qui a montré peu d’intention de baisser les taux, suscitant la frustration de l’administration.

    Powell doit s’exprimer plus tard dans la journée, même s’il n’est pas certain qu’il abordera la politique monétaire, compte tenu du blackout médiatique habituel de la Fed avant ses réunions.

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  • Le dollar stagne alors que les investisseurs attendent des signaux plus clairs sur les tarifs douaniers

    Le dollar stagne alors que les investisseurs attendent des signaux plus clairs sur les tarifs douaniers

    Le dollar américain a légèrement progressé mardi, bien que l’activité globale sur le marché des changes soit restée faible, les investisseurs attendant des indications plus précises sur les négociations commerciales avant l’échéance cruciale du 1er août. Cette échéance menace d’imposer des tarifs douaniers importants aux partenaires commerciaux américains qui n’ont pas encore conclu d’accords.

    Le yen japonais a conservé la plupart de ses gains de la séance précédente après les élections de la chambre haute du Japon ce week-end, qui se sont déroulées comme prévu. L’attention se tourne désormais vers la rapidité avec laquelle Tokyo pourrait conclure un accord commercial avec Washington et sur l’avenir politique du Premier ministre Shigeru Ishiba.

    À un peu plus d’une semaine de la date limite des tarifs, le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a souligné lundi que l’administration privilégie la qualité des accords commerciaux plutôt que la rapidité de leur conclusion. Interrogé sur une éventuelle prolongation pour les pays faisant des progrès constructifs, Bessent a renvoyé la décision au président Donald Trump.

    L’incertitude quant à la forme finale et à l’ampleur des tarifs continue de peser sur les marchés des changes, maintenant les principales devises dans des fourchettes étroites, même si les indices boursiers américains atteignent de nouveaux sommets.

    “Rien de ce qui se passe le 1er août n’est nécessairement permanent, tant que l’administration américaine reste disposée à dialoguer, comme l’ont indiqué les lettres de Trump il y a deux semaines,” a déclaré Thierry Wizman, stratège mondial FX et taux chez Macquarie Group.

    L’euro a légèrement reculé à 1,1692 dollar alors que les investisseurs attendent la réunion de la Banque centrale européenne cette semaine, qui devrait maintenir les taux d’intérêt de la zone euro inchangés.

    Les négociations entre l’Union européenne — qui risque des tarifs potentiels de 30 % à partir du 1er août — et les États-Unis restent bloquées. Les diplomates de l’UE ont indiqué lundi qu’ils étudiaient un ensemble plus large de mesures de rétorsion compte tenu des perspectives d’accord qui s’amenuisent.

    “L’administration Trump a montré peu de tolérance envers les mesures de rétorsion, et il y a un risque que cela dégénère (même temporairement) en une escalade tarifaire réciproque. La capacité de l’euro à maintenir sa préférence sur le dollar en période de tensions tarifaires dépendra de l’ampleur de toute escalade et si l’UE en sortira perdante relative tandis que d’autres pays concluent des accords significatifs avec les États-Unis.”

    Dans une mise à jour séparée, la BCE a rapporté mardi que la demande de prêts des entreprises de la zone euro s’est améliorée au dernier trimestre et devrait encore augmenter malgré les menaces tarifaires et les tensions géopolitiques.

    Par rapport à un panier de devises, le dollar a progressé de 0,1 % à 97,91 après avoir reculé de 0,6 % lundi.

    Les inquiétudes demeurent également sur l’indépendance de la Réserve fédérale, après que le président Trump a à plusieurs reprises critiqué le président de la Fed Jerome Powell et appelé à sa démission en raison de la réticence de la banque centrale à baisser les taux d’intérêt.

    “Notre scénario de base reste que des données solides aux États-Unis et un rebond de l’inflation provoqué par les tarifs maintiendront le FOMC en pause jusqu’en 2026, et que le décalage résultant des différentiels de taux d’intérêt stimulera un rebond continu du dollar dans les prochains mois,” a déclaré Jonas Goltermann, économiste en chef adjoint des marchés chez Capital Economics. “Mais cette opinion est clairement à la merci des caprices de la Maison-Blanche.”

    Le yen est resté au centre de l’attention, s’échangeant légèrement plus bas à 147,64 mardi après avoir gagné 1 % lundi suite à l’élection et au jour férié.

    “Le soulagement initial pour le yen que la coalition au pouvoir n’ait pas perdu encore plus de sièges et que le Premier ministre Ishiba envisage de rester au pouvoir sera probablement de courte durée,” a déclaré Lee Hardman, analyste senior des devises chez MUFG. “La montée de l’incertitude politique au Japon pourrait compliquer la conclusion rapide d’un accord commercial avec les États-Unis, ce qui représente des risques à la baisse pour l’économie japonaise et le yen.”

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  • Les prix du pétrole reculent face à l’impact limité des sanctions contre la Russie et aux tensions commerciales croissantes entre l’UE et les États-Unis

    Les prix du pétrole reculent face à l’impact limité des sanctions contre la Russie et aux tensions commerciales croissantes entre l’UE et les États-Unis

    Les prix du pétrole ont chuté sur les marchés asiatiques mardi, les opérateurs estimant que les récentes sanctions européennes contre la Russie auraient un impact minime sur l’offre mondiale. Par ailleurs, les inquiétudes grandissantes concernant un conflit commercial potentiel entre les États-Unis et l’Union européenne ont également pesé sur les cours.

    Malgré un affaiblissement marqué du dollar américain, qui a réduit certains de ses récents gains, les contrats à terme sur le brut ont peu bénéficié de ce recul. Le Brent pour livraison en septembre a reculé de 0,5 % à 68,86 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate a perdu 0,5 % à 65,61 dollars le baril à 21h15 ET (01h15 GMT).

    Les inquiétudes sur la guerre commerciale s’intensifient

    Le marché pétrolier reste tendu face à l’escalade des tensions entre Washington et Bruxelles concernant les politiques tarifaires. Des rapports indiquent que les États-Unis exigent des tarifs d’au moins 15 % sur les importations européennes, une demande qui a surpris les négociateurs de l’UE et suscité des menaces de droits de douane de représailles sur les produits américains.

    Les analystes d’ANZ ont averti que cette impasse pourrait freiner la croissance économique et réduire la demande de pétrole, surtout si les États-Unis appliquent des tarifs élevés contre l’UE. Outre les tarifs prévus sur l’UE, les États-Unis prévoient d’imposer des droits significatifs à d’autres partenaires commerciaux clés à partir du 1er août, notamment 25 % sur le Japon, 35 % sur le Canada et 50 % sur les importations en provenance du Brésil.

    Ces niveaux de tarifs élevés suscitent des inquiétudes quant à leur impact potentiellement perturbateur sur l’économie mondiale et, par conséquent, sur la consommation de pétrole.

    Les sanctions contre la Russie ont un impact limité

    Par ailleurs, les récentes sanctions de l’Union européenne renforçant les restrictions sur le secteur pétrolier russe n’ont pas eu d’effet significatif sur les prix. Les analystes d’ANZ restent sceptiques quant à la capacité de ces mesures à réduire substantiellement les exportations de pétrole de Moscou.

    Ces sanctions font partie des efforts liés au conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui ne montre aucun signe de ralentissement après plus de trois ans. Bien que la guerre ait initialement fait grimper les prix du pétrole à des niveaux quasi records, les marchés ont largement intégré le risque de perturbations de l’offre liées au conflit.

    Cependant, les États-Unis maintiennent des sanctions sévères contre l’industrie pétrolière russe.

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  • Les Marchés Européens Baissent Face aux Incertitudes Commerciales, En Pleine Saison des Résultats

    Les Marchés Européens Baissent Face aux Incertitudes Commerciales, En Pleine Saison des Résultats

    Les actions européennes ont reculé mardi en raison des tensions commerciales persistantes entre l’UE et les États-Unis, tandis que les investisseurs continuent d’analyser une avalanche de résultats trimestriels.

    À 07h02 GMT, le DAX allemand et le CAC 40 français ont perdu 0,2%, tandis que le FTSE 100 britannique est resté globalement stable.

    Les marchés restent nerveux depuis que le président américain Donald Trump a annoncé que des droits de douane de 30% seraient imposés sur les produits importés d’Europe à compter du 1er août. Les négociations se poursuivent, mais aucun accord ne semble en vue. L’UE plaide pour maintenir un tarif de base à 10%, mais selon le Wall Street Journal, les responsables américains exigeraient 15% ou plus.

    D’après Reuters, plusieurs États membres de l’UE, dont l’Allemagne, envisagent des mesures “anti-coercitives” visant les services américains si aucun compromis n’est trouvé.

    Résultats trimestriels à la loupe

    En parallèle, les publications des résultats d’entreprises continuent de dominer l’attention des marchés. L’appréciation de l’euro, en hausse de 9% au deuxième trimestre, soulève des inquiétudes sur les marges des entreprises exportatrices.

    • Lindt & Spruengli (TG:LSPN) a relevé ses prévisions de croissance organique pour 2025 entre 9% et 11%, contre 7–9% précédemment, grâce à la fidélité des consommateurs et à la montée en gamme.
    • Norsk Hydro (TG:A2R0MA) a vu son bénéfice d’exploitation bondir de 33% au deuxième trimestre, porté par les hausses des prix de l’aluminium et de l’énergie.
    • Julius Baer (TG:JGE) a déçu avec une baisse de 35% de son bénéfice net au premier semestre, en raison de provisions pour pertes sur prêts et d’une charge liée à la cession de ses activités au Brésil.
    • Mitie Group (LSE:MTO) a annoncé une croissance de 10,1% de son chiffre d’affaires au T1 de l’exercice 2026, soutenue par de nouveaux contrats et des hausses de prix.

    La BCE à surveiller

    Peu de données macroéconomiques sont attendues en Europe ce mardi, mais le marché attend la décision de la BCE jeudi. Les analystes anticipent que la Banque centrale européenne maintiendra son taux de dépôt à 2%.

    En juin, la BCE avait abaissé ses taux de 25 points de base, sa huitième baisse en un an. Toutefois, elle avait signalé une probable pause en juillet, notamment à cause des tensions commerciales avec les États-Unis.

    Le Pétrole Recul

    Les cours du pétrole ont chuté mardi, sur fond de craintes d’un conflit commercial transatlantique qui pourrait nuire à la croissance mondiale et à la demande en énergie.

    À 03h02 ET, le Brent perdait 0,4% à 68,94 $ le baril, tandis que le WTI américain baissait également de 0,4% à 65,67 $. Les deux indices avaient terminé en légère baisse lundi.

    Les droits de douane américains doivent entrer en vigueur le 1er août, une date décrite comme une “échéance ferme” par la Maison Blanche, augmentant l’incertitude sur les marchés.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Centrica progresse après l’approbation du projet nucléaire Sizewell C et des perspectives de rendement attractives

    Centrica progresse après l’approbation du projet nucléaire Sizewell C et des perspectives de rendement attractives

    Le gouvernement britannique a officiellement donné son feu vert à la construction de la centrale nucléaire Sizewell C, un projet de 38 milliards de livres situé dans le Suffolk. Il s’agit de l’un des projets d’infrastructure énergétique les plus ambitieux du pays depuis des décennies.

    Le financement du projet est désormais sécurisé grâce à un consortium d’investisseurs nationaux et internationaux, parmi lesquels figure le fonds de pension canadien La Caisse. L’État britannique détiendra la plus grande part avec 44,9 %, suivi de La Caisse à 20 %. Centrica PLC (LSE:CNA) s’est engagé à hauteur de 15 %, tandis qu’Amber Infrastructure et le groupe français EDF (EU:EDFBZ) détiendront respectivement 7,6 % et 12,5 %.

    À la suite de cette annonce, l’action Centrica a bondi de plus de 4 %, témoignant de la confiance des investisseurs dans la rentabilité à long terme du projet.

    Sizewell C marque un tournant pour l’énergie nucléaire en Europe, s’inscrivant dans les efforts de modernisation des infrastructures vieillissantes, de renforcement de l’indépendance énergétique et de respect des objectifs climatiques. Une fois opérationnelle, la centrale devrait alimenter environ 6 millions de foyers et générer jusqu’à 10 000 emplois au pic des travaux. Il s’agira seulement de la deuxième centrale nucléaire construite au Royaume-Uni en plus de 20 ans.

    L’investissement total de Centrica s’élève à 1,3 milliard de livres, avec un financement échelonné. Environ 40 % de ce montant sera investi d’ici fin 2028, et l’entreprise prévoit un rendement en trésorerie de 750 millions de livres pendant la phase de construction.

    Les perspectives financières sont solides : Centrica table sur un rendement réel autorisé sur fonds propres de 10,8 % et un taux de rentabilité interne supérieur à 12 %. L’investissement devrait avoir un impact positif sur les bénéfices à partir de 2026. La contribution à l’EBITDA est estimée à 50 millions de livres en 2028, pour atteindre 150 millions à l’entrée en service commerciale.

    À la fin du projet, la part de Centrica dans la base d’actifs régulés (RAB) devrait atteindre 3 milliards de livres, avec un niveau d’endettement d’environ 65 %.

    Les analystes se montrent optimistes. Alexander Wheeler de RBC souligne que le cadre de rendement du projet, basé sur le modèle RAB, offre des perspectives attractives avec une protection contre les risques. Les analystes de Jefferies partagent cet avis, estimant que la valeur actuelle nette pourrait se situer entre 20 et 25 pence par action — bien au-dessus de leur estimation initiale de 14 à 15 pence.

    Ils précisent toutefois que le marché pourrait ne pas intégrer immédiatement tout le potentiel du projet, en raison de certaines incertitudes, mais considèrent cette opération comme un atout clair pour la croissance et les revenus futurs de Centrica.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions américaines progressent légèrement, les résultats d’entreprises et les discussions sur les tarifs douaniers au centre de l’attention

    Les actions américaines progressent légèrement, les résultats d’entreprises et les discussions sur les tarifs douaniers au centre de l’attention

    Les marchés boursiers américains ont légèrement augmenté lundi matin, alors que les investisseurs se préparent à une semaine chargée de publications de résultats du deuxième trimestre, avec plusieurs grandes entreprises de Wall Street prêtes à dévoiler leurs chiffres.

    À 9h35 (heure de l’Est) :

    • Le S&P 500 progressait de 16 points (+0,3 %)
    • Le Nasdaq Composite gagnait 81 points (+0,4 %)
    • Le Dow Jones Industrial Average montait de 57 points (+0,1 %)

    Vendredi, les indices avaient plafonné près de leurs records historiques, après des informations selon lesquelles le président Donald Trump envisageait d’imposer des droits de douane de 15 à 20 % sur les importations en provenance de l’Union européenne. Ces nouvelles taxes devraient entrer en vigueur le 1er août.

    Alphabet et Tesla en vedette cette semaine

    Cette semaine, Alphabet (maison mère de Google) et Tesla publieront leurs résultats mercredi. Ces deux entreprises font partie du groupe des « Sept Magnifiques », composé des plus grandes capitalisations technologiques, et pourraient donner le ton au reste du marché.

    La semaine dernière, de solides résultats des grandes banques ont soutenu la confiance des investisseurs, même si plusieurs établissements ont mis en garde contre un climat économique incertain, en raison des tensions commerciales. Les analystes surveillent désormais de près l’impact potentiel de ces droits de douane sur les perspectives annuelles des entreprises.

    Résultats clés du lundi

    • Verizon Communications a relevé la borne inférieure de sa prévision de croissance annuelle du bénéfice par action, grâce à une forte demande pour ses offres mobiles haut de gamme.
    • Domino’s Pizza a publié des bénéfices inférieurs aux attentes pour le deuxième trimestre, mais a dépassé les prévisions de ventes, ce qui a soutenu le cours de l’action de la chaîne.

    Les incertitudes liées aux tarifs pèsent toujours sur les marchés

    Malgré de bons résultats, les marchés restent fragilisés par les tensions commerciales. Trump envisage toujours d’appliquer des droits de douane de 15 à 20 % sur les produits de l’UE, tandis que l’Union européenne pousse pour maintenir le tarif actuel de 10 %.

    Le président américain prévoit également des tarifs « réciproques » sur plusieurs grandes économies, avec une entrée en vigueur prévue le 1er août. Même si la Maison-Blanche affirme que les négociations commerciales sont toujours en cours, les accords conclus sont encore bien en deçà de ce que Trump avait promis plus tôt cette année. Cela entretient une certaine nervosité sur les marchés, qui restent proches de leurs sommets historiques sans les dépasser.

    Baisse des prix du pétrole

    Les prix du pétrole ont légèrement reculé, en raison des craintes liées à la demande mondiale et des sanctions européennes sur le pétrole russe.

    • Le Brent a baissé de 0,7 % à 68,79 dollars le baril
    • Le West Texas Intermediate (WTI) a perdu 0,6 % à 65,66 dollars le baril

    La semaine dernière, l’Union européenne a adopté une nouvelle série de sanctions contre la Russie, en réaction au conflit en Ukraine. Ces mesures ciblent notamment Nayara Energy, une entreprise indienne qui exporte des produits raffinés issus de pétrole russe.

    Les analystes d’ING ont souligné que la réaction du marché restait modérée, estimant que les opérateurs doutaient de l’efficacité réelle des sanctions. Cependant, ils notent que la mesure la plus susceptible d’impacter le marché serait une interdiction d’importation par l’UE de produits raffinés issus de pétrole russe, même s’ils sont transformés dans des pays tiers.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street vers une ouverture en hausse : optimisme autour des accords commerciaux et résultats attendus

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street vers une ouverture en hausse : optimisme autour des accords commerciaux et résultats attendus

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains suggèrent une ouverture en hausse ce lundi, après une clôture hésitante vendredi. L’appétit pour le marché en pré-ouverture reflète un regain d’optimisme quant aux négociations commerciales entre les États‑Unis et l’Union européenne.

    Le secrétaire au Commerce américain, Howard Lutnick, a déclaré au cours d’une interview à CBS News :

    “These are the two biggest trading partners in the world, talking to each other. We’ll get a deal done. I am confident we’ll get a deal done.”

    Il a toutefois rappelé que le 1er août reste une « date limite stricte » pour l’application de nouveaux droits de douane « réciproques » :

    “Nothing stops countries from talking to us after August 1st, but they’re going to start paying the tariffs on August 1st.”

    Les investisseurs attendent également les résultats trimestriels de Alphabet (NASDAQ:GOOGL), Tesla (NASDAQ:TSLA) et Intel (NASDAQ:INTC) cette semaine.

    Vendredi, les principaux indices ont évolué sans grande direction. Le Nasdaq a clôturé à un nouveau record à 20 895,66 points (+0,1 %), l’S&P 500 a légèrement reculé (-0,01 %) à 6 296,79 et le Dow a baissé de 0,3 % à 44 342,19.

    Au cours de la semaine, le Nasdaq a progressé de 1,5 %, l’S&P 500 de 0,6 %, tandis que le Dow a perdu 0,1 %. Les données économiques solides publiées jeudi ont d’abord stimulé les marchés, avant de provoquer des prises de bénéfices.

    Netflix (NASDAQ:NFLX) a chuté de 5,1 %, touchant son plus bas niveau en un mois malgré des résultats meilleurs que prévu, accompagnés d’un avertissement sur la marge opérationnelle de la seconde moitié d’année.

    American Express (NYSE:AXP) et 3M (NYSE:MMM) ont également reculé après des résultats conformes ou supérieurs aux attentes.

    Par ailleurs, l’indice de confiance des consommateurs de l’université du Michigan est passé à 61,8 en juillet, son plus haut niveau depuis février, battant les attentes de 61,5.

    Les titres des services publics ont fortement progressé, l’indice Dow Jones Utilities gagnant 1,6 %, son plus haut niveau depuis plus de sept mois. Le secteur des courtiers a également affiché de solides performances : l’indice NYSE Arca Broker/Dealer a grimpé de 1,3 %, porté par Interactive Brokers (NASDAQ:IBKR) en hausse de 7,8 %.

    En revanche, le secteur biotech a souffert, avec l’indice NYSE Arca Biotechnology en baisse de 2,2 %, tandis que les actions des compagnies aériennes et du pétrole ont freiné le marché général.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.