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  • Le dollar se stabilise mais reste sous pression alors que les marchés anticipent une baisse des taux de la Fed

    Le dollar se stabilise mais reste sous pression alors que les marchés anticipent une baisse des taux de la Fed

    Le dollar américain a légèrement progressé mardi, même si la pression générale sur la devise persiste en raison des attentes croissantes d’une baisse des taux lors de la prochaine réunion de la Réserve fédérale.

    À 04h30 ET (09h30 GMT), le Dollar Index, qui compare le billet vert à six autres monnaies majeures, gagnait 0,1% à 99,422, après sept séances consécutives de baisse et un plus bas de deux semaines atteint lundi.

    Les attentes d’une baisse des taux continuent de peser

    Les données publiées lundi ont révélé que le secteur manufacturier américain s’est contracté pour le neuvième mois consécutif en novembre, renforçant les signes d’un affaiblissement économique en fin d’année.

    D’après l’outil CME FedWatch, les marchés anticipent désormais une probabilité de 88% pour une baisse de 25 points de base lors de la réunion du 10 décembre, contre 63% il y a un mois.

    Les analystes d’ING ont déclaré que “nous nous attendons à ce que le reste de la semaine confirme le positionnement accommodant du marché pour la réunion de la Fed de la semaine prochaine.”

    Les investisseurs surveillent également la nomination du successeur du président de la Fed Jerome Powell, après des informations suggérant que le conseiller économique de la Maison-Blanche Kevin Hassett serait désormais le favori.

    Le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a indiqué qu’il est probable que le président Donald Trump annonce son choix avant Noël.

    L’euro reste stable avant l’inflation flash

    En Europe, EUR/USD a légèrement reculé à 1,1607, tandis que les discussions visant à mettre fin au conflit en Ukraine se poursuivent, l’émissaire américain Steve Witkoff se rendant à Moscou pour des entretiens.

    Les données préliminaires de l’inflation de la zone euro seront publiées plus tard dans la journée. Les marchés anticipent un taux annuel juste au-dessus de l’objectif de moyen terme de la BCE — un résultat qui ne devrait pas modifier les attentes de taux, la BCE étant largement vue en pause jusqu’en 2026.

    ING a également indiqué que “les risques sont légèrement baissiers pour l’euro, mais nous nous attendons à un impact neutre sur le FX et EUR/USD peut viser 1,170 de nouveau si le dollar baisse comme prévu.”

    La paire GBP/USD a légèrement diminué à 1,3213, proche de ses sommets mensuels, après la démission du chef de l’organisme budgétaire britannique à la suite d’une fuite accidentelle du budget avant son annonce par la ministre Rachel Reeves.

    Le yen se replie après sa progression de lundi

    En Asie, USD/JPY progressait de 0,3% à 155,94, effaçant une partie de la baisse de 0,5% enregistrée lundi après des propos plus fermes du gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda.

    Ueda a laissé entendre durant le week-end que la banque centrale pourrait envisager une hausse des taux dès ce mois-ci, poussant les rendements obligataires japonais à des sommets pluridécennaux.

    Le rendement du JGB 30 ans a dépassé 1,9%, tandis que celui du 10 ans s’approchait de 1,88%.

    Ailleurs en Asie, USD/CNY a légèrement diminué à 7,0700, et AUD/USD a progressé de 0,1% à 0,6553.

  • Bitcoin progresse légèrement à 87 000 $ après une forte chute ; les actions crypto poursuivent leur baisse

    Bitcoin progresse légèrement à 87 000 $ après une forte chute ; les actions crypto poursuivent leur baisse

    Bitcoin (COIN:BTCUSD) a légèrement rebondi mardi après le plongeon de la veille, qui avait fait passer la plus grande cryptomonnaie du monde sous les 84 000 dollars. La chute s’est produite dans un contexte de regain d’aversion au risque pesant sur les actifs numériques en ce début de décembre, prolongeant la volatilité observée fin novembre.

    Le recul soudain a surpris de nombreux traders, d’autant plus qu’il est intervenu juste après un rebond depuis les niveaux proches de 80 000 dollars en fin de semaine dernière. À 01h58 ET (06h58 GMT), Bitcoin gagnait 0,6 % à 87 087,6 $, après avoir perdu plus de 7 % lundi.

    Bitcoin peine à se stabiliser après la chute de début décembre

    La baisse de lundi a prolongé la tendance négative de novembre, mois au cours duquel Bitcoin a enregistré sa pire performance en plus de quatre ans, accompagnée de sorties massives des ETF Bitcoin au comptant.

    Le sentiment est resté fragile mardi, les inquiétudes augmentant quant à la solidité de la demande institutionnelle. Les données montrent une forte hausse des transferts de “whales” vers les plateformes d’échange et des ventes algorithmiques ayant aggravé le mouvement.

    Même le léger rebond de mardi n’a pas suffi à apaiser les craintes. Selon CoinDesk, Bitcoin pourrait tester la zone 60 000–65 000 $ si la pression vendeuse s’accentue.

    Le mouvement de risk-off est alimenté par des prises de bénéfices, une liquidité réduite et la prudence face aux prochains catalyseurs macroéconomiques du mois.

    Les anticipations d’un abaissement des taux de la Réserve fédérale la semaine prochaine atteignent presque 90 %, renforçant l’espoir de conditions financières plus souples. Mais l’incertitude autour du rythme des futurs assouplissements continue de provoquer de la volatilité sur les cryptomarchés.

    Les investisseurs surveillent également la situation à Washington, où le président Donald Trump devrait choisir un éventuel successeur au président de la Fed Jerome Powell.

    Strategy Inc réduit ses prévisions en raison de la chute du Bitcoin

    L’action de Strategy Inc (NASDAQ:MSTR) a chuté fortement lundi après que l’entreprise a abaissé ses prévisions annuelles, avertissant que la baisse prolongée du Bitcoin et la volatilité persistante du marché crypto ont fortement détérioré ses perspectives de bénéfices.

    D’autres valeurs du secteur ont également reculé :

    • Coinbase (NASDAQ:COIN) : -5 % environ
    • Robinhood (NASDAQ:HOOD) : -4 % ou plus

    Les altcoins restent mitigés

    L’activité sur les principales altcoins est restée limitée, reflet d’un climat prudent.

    • Ethereum : -0,3 % à 2 814,92 $
    • XRP : -1,1 % à 2,02 $
    • Solana : légère hausse
    • Cardano : +2 %
    • Polygon : -3,5 %

    Parmi les tokens “meme”, Dogecoin et $TRUMP ont baissé de 0,6 %.

  • JPMorgan anticipa une forte année 2026 pour les hôtels européens ; avis partagé sur les actions du gaming

    JPMorgan anticipa une forte année 2026 pour les hôtels européens ; avis partagé sur les actions du gaming

    JPMorgan a dévoilé ses perspectives pour le secteur des loisirs en Europe en vue de 2026, estimant que les groupes hôteliers disposent d’une trajectoire claire pour surperformer, soutenus par des indicateurs de voyage en amélioration et plusieurs catalyseurs régionaux.

    Les analystes s’attendent à ce que l’hôtellerie retrouve de l’élan après une année 2025 atone, citant des “comparatifs RevPAR américains plus favorables” à partir du deuxième trimestre, ainsi que l’impact positif attendu de la Coupe du monde de la FIFA en juin et juillet.

    Une éventuelle reprise en Chine l’an prochain ajouterait un soutien supplémentaire, en particulier pour InterContinental Hotels (LSE:IHG), évalué Overweight et disposant selon JPMorgan d’un potentiel de hausse d’environ 20 %. Accor (EU:AC) est également mise en avant pour son potentiel de revalorisation, porté par une exécution en amélioration et la cession prochaine d’Essendi.

    L’analyse devient plus prudente lorsque la banque examine le secteur du gaming. Les analystes estiment que le fort repli survenu au second semestre 2025 paraît excessif pour Flutter (LSE:FLTR) et Entain (LSE:ENT) — toutes deux relevées à Overweight — mais notent que le secteur dans son ensemble fait face à des risques significatifs. Les deux sociétés disposent selon eux d’un “profil de croissance solide” et profitent d’un marché britannique désormais “dé-risqué” après le dernier budget.

    Pour Flutter, JPMorgan souligne que l’entreprise présente l’un des profils de croissance les plus solides du secteur, avec une progression prévue de l’EBITDA supérieure à 20 % et une croissance de l’EPS au-delà de 30 % sur la période 2026–2028, tirées par les opportunités aux États-Unis et les rachats d’actions continus. Entain bénéficie également d’un jugement plus positif, grâce aux améliorations opérationnelles au Royaume-Uni et aux États-Unis et à la hausse de la rentabilité de BetMGM.

    À l’inverse, JPMorgan met en garde contre des risques significatifs pour Evolution (USOTC:EVGGF) et FDJ United (EU:FDJU). Evolution est placée sous Negative catalyst watch, tandis que FDJ subit un double abaissement à Underweight avant ses résultats de février. Les prévisions de la banque sont environ 8 % en dessous du consensus pour l’EBITDA 2026–2027, en raison d’attentes de croissance structurellement plus faibles chez Evolution et de pressions réglementaires persistantes dans les principaux marchés de FDJ.

    Pour FDJ, les analystes préviennent également que l’ajustement des attentes prendra plus de temps que prévu, les contrôles de solvabilité, les hausses fiscales et la baisse de dynamisme aux Pays-Bas et au Royaume-Uni pesant toujours sur l’activité en ligne.

    À l’échelle du secteur des loisirs, les valeurs privilégiées de JPMorgan pour 2026 sont InterContinental Hotels, Accor, Compass (LSE:CPG) et Flutter, tandis que Evolution reste leur principale recommandation Underweight.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures en baisse ; Bitcoin se stabilise après sa chute ; Marvell au centre de l’attention: voici ce qui bouge les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures en baisse ; Bitcoin se stabilise après sa chute ; Marvell au centre de l’attention: voici ce qui bouge les marchés

    Les contrats à terme américains évoluaient en léger repli mardi, les investisseurs surveillant la forte correction de Bitcoin ainsi que les attentes d’une baisse des taux de la Fed la semaine prochaine. Bitcoin restait quasiment stable après son plongeon, affecté par l’appétit pour le risque en baisse. L’or reculait sous la pression des rendements américains plus élevés, tandis que les prix du pétrole oscillaient. Par ailleurs, Marvell Technology (NASDAQ:MRVL) doit publier ses résultats après la clôture, offrant potentiellement de nouvelles indications sur la frénésie autour de l’intelligence artificielle.

    Futures atones

    Les futures US évoluaient avec prudence après une première séance de décembre contrastée, marquée par un net repli du Bitcoin, une hausse des rendements obligataires et des données macroéconomiques décevantes.

    À 03h17 ET (08h17 GMT) :

    • Dow futures : -71 points (-0,2 %)
    • S&P 500 futures : -0,2 %
    • Nasdaq 100 futures : -0,2 %

    Les indices américains avaient fini en baisse lundi après la publication des données de l’Institute for Supply Management montrant une contraction du secteur manufacturier pour le neuvième mois consécutif, signe que les tarifs douaniers continuent de peser.

    Les anticipations pour une baisse des taux de la Fed ce mois-ci restaient élevées : selon CME FedWatch, les marchés évaluent à 85 % la probabilité d’une réduction d’un quart de point lors de la réunion des 9–10 décembre.

    Les rendements des Treasuries ont augmenté après que le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a indiqué que les conditions économiques pourraient permettre une hausse des taux au Japon. Les obligations européennes et japonaises ont également reculé.

    Parallèlement, la forte chute de Bitcoin pesait sur les actions liées aux cryptomonnaies. Strategy — le plus grand détenteur d’actifs numériques côté en Bourse — a réduit ses prévisions de bénéfices 2025 en raison de la faiblesse de Bitcoin, entraînant un repli du titre.

    Bitcoin stable après une forte chute

    Bitcoin évoluait autour de l’équilibre mardi après une séance précédente marquée par une chute brutale ayant fait passer le token sous les 84 000 $.

    Malgré un léger rebond depuis les niveaux proches de 80 000 $ atteints la semaine dernière, le sentiment restait prudent.

    À 03h32 ET, Bitcoin reculait de 0,4 % à 86 480,3 $. En novembre, la cryptomonnaie a perdu plus de 18 000 $, sa plus forte baisse mensuelle depuis 2021, et se situe désormais environ 30 % sous son record historique d’octobre.

    L’or recule

    Les prix de l’or étaient en baisse, pénalisés par la progression des rendements américains avant plusieurs indicateurs clés et la décision très attendue de la Fed.

    • Or spot : -0,4 % à 4 213,95 $
    • Or futures US : -0,7 % à 4 245,25 $

    La baisse est intervenue alors que les rendements à 10 ans se maintenaient à un plus haut de deux semaines, réduisant l’attrait de l’or, qui ne rapporte pas d’intérêts. Malgré cela, le sentiment de fond reste positif, les marchés anticipant encore une baisse des taux la semaine prochaine grâce à l’inflation en recul et aux signes de refroidissement du marché du travail.

    Le pétrole oscille

    Les prix du pétrole évoluaient sans direction claire, pris entre tensions géopolitiques et inquiétudes liées à une offre plus abondante.

    • Brent : -0,2 % à 63,04 $
    • WTI : -0,1 % à 59,27 $

    Les deux références avaient gagné plus de 1 % lundi, le WTI s’approchant d’un plus haut de deux semaines.

    Concernant la guerre en Ukraine, le président Volodymyr Zelenskiy a répété que les priorités de Kyiv sont de protéger la souveraineté et “garantir de solides garanties de sécurité”, tout en précisant que les différends territoriaux demeurent “le point de blocage le plus compliqué”.

    L’envoyé américain Steve Witkoff doit informer les autorités russes mardi, bien qu’une fin rapide d’un conflit qui approche désormais quatre ans semble improbable.

    Les tensions entre Washington et Caracas se sont également intensifiées après que les États-Unis ont évoqué la possibilité de renforcer les restrictions contre le Venezuela, notamment via une fermeture potentielle de l’espace aérien.

    Ce week-end, l’OPEP+ a confirmé un léger relèvement de la production en décembre mais a suspendu d’autres hausses prévues pour début 2026 par crainte d’un surplus d’offre.

    Marvell au centre de l’attention

    Dans un calendrier de résultats léger, Marvell Technology (NASDAQ:MRVL) devrait attirer l’essentiel de l’attention.

    Le fabricant de semi-conducteurs est un concurrent direct de Broadcom (NASDAQ:AVGO) dans les puces réseau et sur mesure. Lundi, plusieurs médias ont rapporté que Marvell serait en discussions avancées pour acquérir la startup Celestial AI dans le cadre d’un accord en numéraire et en actions de plusieurs milliards de dollars.

    Selon The Information, l’opération — potentiellement supérieure à 5 milliards de dollars — pourrait être officialisée dès aujourd’hui. En rachetant Celestial AI, Marvell chercherait à renforcer son portefeuille au moment où le boom de l’IA stimule une demande énorme en puissance de calcul.

    Marvell publiera ses résultats après la clôture. Le consensus Bloomberg prévoit un bénéfice par action de 0,74 $. L’action a perdu 18 % cette année après des prévisions jugées décevantes pour l’activité data center en août.

  • DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens inchangés, les investisseurs en attente des décisions des banques centrales

    DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens inchangés, les investisseurs en attente des décisions des banques centrales

    Les actions européennes ont évolué prudemment mardi, les grands indices peinant à trouver une direction claire alors que les investisseurs attendent une série de décisions importantes de politique monétaire au cours du dernier mois de l’année.

    À 03h05 ET (08h05 GMT), le DAX allemand et le FTSE 100 britannique gagnaient chacun 0,1%, tandis que le CAC 40 français reculait de 0,1%.

    La politique monétaire mondiale au centre de l’attention

    Les places européennes ont débuté décembre en territoire négatif lundi. Pourtant, les indices de la région restent bien orientés pour réaliser de solides performances annuelles, soutenus par la montée des anticipations d’une baisse des taux de la Fed dès la semaine prochaine.

    Le DAX et le FTSE 100 devraient terminer 2025 avec des hausses supérieures à 18%, tandis que le CAC 40, freiné par l’incertitude politique, s’achemine vers une progression plus modeste d’environ 10%.

    Les marchés évaluent désormais à 87,2% la probabilité d’une réduction de 25 points de base des taux américains, selon le CME FedWatch Tool. La Bank of England devrait également abaisser ses taux ce mois-ci compte tenu du ralentissement de l’inflation et de la faiblesse de la croissance, surtout après les hausses d’impôts annoncées lors du dernier Autumn Budget.

    Plus tard dans la journée, les investisseurs analyseront aussi les estimations rapides de l’inflation de la zone euro. La hausse annuelle est attendue légèrement au-dessus de l’objectif de la BCE, sans pour autant modifier les attentes d’un statu quo jusqu’en 2026.

    Les rachats d’actions devraient soutenir les marchés européens en 2026

    Outre la politique monétaire, les analystes de Barclays anticipent une dynamique solide du côté des entreprises l’année prochaine.

    Les sociétés européennes ont racheté pour 19,3 milliards d’euros de titres propres en novembre 2025 — un niveau proche des plus hauts depuis 2017 — selon une note publiée mardi. Les buybacks ont représenté 2,3% du volume total échangé, les entreprises du secteur énergétique et financier dépassant les 2,5% à elles seules.

    Les programmes du quatrième trimestre dépassent déjà les tendances historiques, et les perspectives pour 2026 sont importantes : près de 70% des autorisations de rachat pour l’année prochaine n’ont pas encore été utilisées. Barclays anticipe également environ 50 milliards d’euros de nouvelles annonces au premier trimestre.

    La banque prévoit une croissance de 8% du bénéfice par action pour les actions européennes en 2026, les secteurs automobile, télécoms et énergie affichant les meilleurs rendements de flux de trésorerie disponibles.

    Légère hausse des prix du pétrole

    Les prix du pétrole ont prolongé leurs gains de lundi, soutenus par les tensions géopolitiques et par l’incertitude quant à l’équilibre futur entre l’offre et la demande.

    Le Brent progressait de 0,1% à 63,20 $ le baril, tandis que le WTI gagnait 0,2% à 59,41 $. Les deux contrats avaient grimpé de plus de 1% lundi, le WTI revenant à un sommet de deux semaines.

    Les espoirs d’avancées dans les discussions sur l’Ukraine restent fragiles. Le président Volodymyr Zelenskiy a réaffirmé que les priorités de Kyiv sont la protection de la souveraineté et de solides garanties de sécurité, tout en reconnaissant que les différends territoriaux demeurent le principal obstacle. L’envoyé américain Steve Witkoff doit rencontrer les autorités russes mardi, même si une fin rapide d’un conflit qui approche ses quatre ans semble peu probable.

    Parallèlement, les tensions se sont ravivées entre Washington et Caracas après des signaux indiquant que les États-Unis pourraient durcir leurs restrictions envers le Venezuela, notamment via une fermeture potentielle de l’espace aérien, dans un pays considéré comme détenteur des plus grandes réserves mondiales de pétrole.

    Ce week-end, l’OPEP+ a confirmé une légère augmentation de la production pour décembre mais a décidé de suspendre tout nouveau relèvement au premier trimestre 2026 face aux risques croissants de surabondance de l’offre.

  • JPMorgan prévoit que les banques européennes continueront de surperformer en 2026 grâce à des fondamentaux solides et à une revalorisation du secteur

    JPMorgan prévoit que les banques européennes continueront de surperformer en 2026 grâce à des fondamentaux solides et à une revalorisation du secteur

    Selon les dernières prévisions sectorielles de JPMorgan, les banques européennes devraient prolonger leur surperformance en 2026, soutenues par un environnement macroéconomique stable, une forte génération interne de capital et une nouvelle amélioration des valorisations.

    La banque souligne que les établissements évoluent dans un contexte particulièrement favorable, marqué par une croissance robuste du PIB, une volatilité modérée et des taux directeurs de la BCE stables — un cadre propice à une croissance régulière du crédit et à une qualité d’actifs saine.

    “Nous abordons 2026 avec une vision positive, maintenue et reconfirmée, sur les banques européennes opérant dans un environnement ‘parfait’”, ont déclaré les analystes de JPMorgan dirigés par Kian Abouhossein.

    Les deux principaux moteurs cités sont un contexte macroéconomique porteur, avec une croissance du PIB en amélioration et des taux, une inflation et un chômage stables, ainsi qu’une forte dynamique opérationnelle, avec une hausse attendue de 5,5% par an des bénéfices avant provisions et une croissance des bénéfices de 9,7% jusqu’en 2027, soutenue notamment par les rachats d’actions.

    Les valorisations constituent également un élément clé de l’argument haussier. Le secteur se négocie à 8,9 fois les bénéfices 2027, un niveau jugé attractif au regard d’un RoTE attendu de 16,2%, qui implique un coût des fonds propres proche de 11%. JPMorgan s’attend à ce que ce coût tombe vers 10% en 2026, générant “au moins 12% de potentiel de hausse sur un an”.

    À plus long terme, la banque estime que le discount du secteur par rapport au marché européen devrait continuer à se réduire au fur et à mesure que les fondamentaux se renforcent.

    Le rapport note également que les banques bénéficient d’une levée opérationnelle positive, limitant la croissance des coûts à 1,7% par an, contre 3,6% pour les revenus. Les coussins de capital restent importants : le secteur peut absorber environ 268 points de base de provisions avant que les profits ne deviennent négatifs. Les rendements totaux pour les actionnaires — dividendes et rachats — devraient rester proches de 8% par an.

    Côté sélection de titres, JPMorgan privilégie toujours la solidité du capital et des valorisations attractives. Sa liste de valeurs préférées continue d’inclure Barclays (LSE:BARC), NatWest (LSE:NWG), Deutsche Bank (TG:DBK) et Société Générale (EU:GLE), auxquelles viennent s’ajouter Caixabank (TG:48CA), Standard Chartered (LSE:STAN) et Erste (TG:EBO).

    Les analystes indiquent qu’ils “continuent de préférer les banques européennes aux banques américaines”, bien que l’indice européen Stoxx 600 Banks ait surperformé l’indice américain KBW Nasdaq Bank Index de 40% depuis le début de l’année.

    Ils estiment en outre que le discount de 17% du P/E à deux ans par rapport aux banques américaines “est trop important”, soulignant que cet écart correspond davantage aux banques régionales américaines de moindre qualité, tandis que les grandes banques américaines se négocient autour de 11,7 fois les bénéfices 2027.

    Les risques potentiels mentionnés incluent des taux d’intérêt plus faibles que prévu, l’incertitude politique en France et une intensification de la concurrence pour les dépôts.

  • Le PDG de Louis Vuitton, Pietro Beccari, prendra la tête de la division mode de LVMH

    Le PDG de Louis Vuitton, Pietro Beccari, prendra la tête de la division mode de LVMH

    LVMH (EU:MC) a annoncé mardi que Pietro Beccari, actuellement directeur général de Louis Vuitton, dirigera désormais la division mode du groupe. À partir du 1er janvier, Beccari supervisera l’ensemble du portefeuille mode tout en conservant ses fonctions actuelles chez Louis Vuitton, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.

    Le conglomérat du luxe a également confirmé que Sidney Toledano, président-directeur général de LVMH Fashion Group, se retirera de ses responsabilités opérationnelles.

  • Le secteur sidérurgique européen devrait rebondir en 2026 avec une hausse des prix et des taux d’utilisation

    Le secteur sidérurgique européen devrait rebondir en 2026 avec une hausse des prix et des taux d’utilisation

    Selon Jefferies, l’industrie sidérurgique européenne devrait connaître une nette reprise en 2026 après avoir touché un point bas en 2025, avec des prix du hot-rolled coil (HRC) attendus autour de 750 $/t — soit plus de 100 $/t au-dessus du creux du troisième trimestre (650 $/t).

    Les prévisions actualisées du broker sont les suivantes :

    • ArcelorMittal (EU:MT) devrait enregistrer 8,3 milliards d’euros d’EBITDA en 2026, légèrement au-dessus du consensus de 8,2 milliards.
    • SSAB (TG:SKWC) atteindrait 13,2 milliards de SEK, contre un consensus de 13,1 milliards.
    • Voestalpine (TG:VAS) devrait générer 1,7 milliard d’euros, proche des 1,72 milliard du consensus.

    Ces estimations marquent un rebond par rapport aux creux attendus pour 2025 : 6,6 milliards d’euros, 10,2 milliards de SEK et 1,5 milliard d’euros.

    Les moteurs de la reprise

    Le catalyseur principal est la proposition de la Commission européenne du 7 octobre visant à :

    • réduire de 50% les quotas d’importation d’acier à 18,3 millions de tonnes ;
    • doubler les droits de douane sur les volumes hors quotas, les faisant passer de 25% à 50%.

    Ces mesures, applicables en juillet 2026, devraient réduire la part des importations de 25% à 15%, augmenter la production domestique de 10 millions de tonnes et relever les taux d’utilisation de 65–67% vers 80–85%.

    ArcelorMittal prévoit une diminution de 8 millions de tonnes des importations d’aciers plats et de 2 millions de tonnes des aciers longs.

    Autres facteurs favorables :

    • le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF/CBAM), opérationnel en janvier 2026, ajoutera 40–70 €/t au prix de l’acier importé ;
    • le programme d’investissement allemand de 500 milliards d’euros, susceptible d’augmenter la demande de 1–2% par an à partir de 2027.

    Sensibilité des résultats

    Selon Jefferies, une hausse de 50 €/t des prix pourrait accroître l’EBITDA 2026 de :

    • 20% pour ArcelorMittal
    • 13% pour SSAB
    • 15% pour Voestalpine
    • 57% pour Salzgitter (TG:SZG)
    • 24% pour ThyssenKrupp (BIT:1TKA)

    Un gain de 5% des volumes augmenterait l’EBITDA de 5% à 18%, Salzgitter étant le plus sensible.

    Situation du marché

    Au 1er décembre :

    • HRC US : 981,1 $/t
    • HRC Europe : 712,7 $/t
    • HRC export Chine : 457 $/t

    Le minerai de fer se négociait à 90,6 $/t, et le charbon coke premium à 172,6 $/t.

    ArcelorMittal a déjà relevé ses prix de livraison de décembre à 630 €/t, contre 560 €/t en juillet.

    Valorisation et dynamique boursière

    Les actions sidérurgiques européennes ont fortement progressé en 2025 :

    • ArcelorMittal : +41,3% YTD
    • SSAB : +50,7% YTD
    • Salzgitter : +65,2% YTD
    • Voestalpine : +58,5% YTD

    (à comparer à +14% pour le STOXX 600)

    Les multiples EV/EBITDA sont passés d’environ 3,5x à 5x, au-dessus de la moyenne décennale de 4,5x. Jefferies avertit que le marché valorise déjà un scénario de reprise en 2026 basé sur une hausse des prix supérieure à 100 $/t et une croissance des volumes de 3–5%.

    Pour que les actions continuent de progresser, de véritables révisions en hausse de l’EBITDA seront nécessaires.

    Pour 2026, Jefferies recommande SSAB dans l’acier carbone et Acerinox (BIT:1ACX) dans l’inox.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent après un solide mois de novembre

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent après un solide mois de novembre

    Les marchés européens ont ouvert en baisse lundi, reculant après une fin de mois de novembre dynamisée par l’optimisme autour de possibles réductions des taux d’intérêt aux États-Unis.

    En milieu de matinée, l’indice DAX allemand reculait de 1,3 %, le CAC 40 français baissait de 0,7 % et le FTSE 100 britannique cédait 0,2 %. Les investisseurs restaient prudents avant la publication de données économiques américaines importantes et des premiers indicateurs de dépenses du Black Friday et du Cyber Monday.

    Côté entreprises, Airbus (EU:AIR) a chuté à Paris après avoir confirmé le rappel de milliers d’avions de la famille A320 en raison de possibles défaillances du système de contrôle ELAC provoquées par de puissantes éruptions solaires.

    EasyJet (LSE:EZJ) a également évolué dans le rouge après avoir annoncé avoir finalisé les mises à jour logicielles de sa flotte A320 pendant le week-end.

    Melrose Industries (LSE:MRO), acteur clé de l’aéronautique et de la défense, a vu son titre reculer nettement à Londres après avoir nommé Ross McCluskey au poste de nouveau directeur financier.

    Le secteur de la défense a également subi des pressions, après que le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu’il existait une “good chance” de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street se dirige vers une ouverture en baisse alors que les investisseurs prennent leurs bénéfices après une solide semaine

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street se dirige vers une ouverture en baisse alors que les investisseurs prennent leurs bénéfices après une solide semaine

    Les contrats à terme sur actions américaines indiquaient une ouverture en retrait lundi, suggérant que les marchés pourraient céder une partie de la forte progression enregistrée la semaine dernière.

    Après un net rebond qui a compensé une grande partie du recul marqué au début du mois de novembre, certains investisseurs semblent prêts à sécuriser leurs gains, d’autant plus que les trois grands indices ont enchaîné cinq séances consécutives de hausse et se rapprochent de leurs sommets historiques.

    L’optimisme récent a été alimenté par la conviction croissante que la Réserve fédérale s’apprête à réduire ses taux d’intérêt. Les commentaires accommodants de hauts responsables de la Fed ont renforcé les attentes d’un nouveau recul d’un quart de point lors de la réunion prévue la semaine prochaine. L’outil FedWatch de CME Group évalue désormais cette probabilité à 87,4 %.

    Cependant, la publication d’indicateurs économiques importants dans les prochains jours pourrait influencer l’opinion des décideurs et maintenir un climat de prudence sur les marchés.

    Résumé de la séance de vendredi

    Après la pause de Thanksgiving, les investisseurs ont retrouvé les marchés pour une séance écourtée vendredi, prolongeant le rallye observé avant les fêtes. Les trois principaux indices ont clôturé en hausse pour la cinquième journée consécutive, terminant tout près de leurs sommets du jour.

    • Dow Jones Industrial Average : +289,30 points (+0,6 %) à 47 716,42
    • Nasdaq Composite : +151,00 points (+0,7 %) à 23 365,69
    • S&P 500 : +36,48 points (+0,5 %) à 6 849,09

    Pour la semaine raccourcie :

    • Nasdaq : +4,9 %
    • S&P 500 : +3,7 %
    • Dow : +3,2 %

    Malgré ce rebond, le Nasdaq a terminé novembre en baisse de 1,5 %, un net redressement par rapport à la chute maximale de 7,7 % observée début novembre. Le Dow et le S&P 500 ont enregistré des gains mensuels modestes de 0,3 % et 0,1 %.

    La progression récente a permis aux indices de s’éloigner nettement de leurs récents creux, les investisseurs semblant mettre de côté leurs inquiétudes sur les valorisations élevées. Les attentes d’une politique monétaire plus accommodante ont soutenu cette reprise, après un changement de ton plus « dovish » de la Fed par rapport aux craintes qui dominaient plus tôt dans le mois.

    Les volumes de vendredi sont restés relativement faibles, en partie en raison du long week-end. Une fermeture anticipée de Wall Street et une brève interruption au Chicago Mercantile Exchange ont également freiné l’activité, tout comme l’absence de données économiques majeures.

    Performances sectorielles

    Les valeurs du matériel informatique ont figuré parmi les plus fortes hausses, avec l’indice NYSE Arca Computer Hardware en progression de 2,5 %. SanDisk (NASDAQ:SNDK) a gagné 3,8 % après son entrée dans le S&P 500.

    Les sociétés aurifères ont également progressé, soutenues par une forte hausse du prix de l’or, ce qui a fait grimper l’indice NYSE Arca Gold Bugs de 2,1 %.

    Les actions de secteurs tels que les semi-conducteurs, l’énergie et les logiciels ont enregistré de solides performances, tandis que les valeurs pharmaceutiques ont sous-performé.