Blog

  • L’or dépasse brièvement 3.500$/oz alors que les risques fiscaux et les tensions commerciales persistent

    L’or dépasse brièvement 3.500$/oz alors que les risques fiscaux et les tensions commerciales persistent

    Les prix de l’or ont brièvement franchi les 3.500 dollars l’once lors des échanges asiatiques mercredi, atteignant des niveaux record alors que les investisseurs se sont tournés vers les valeurs refuges face aux inquiétudes persistantes sur la santé fiscale mondiale et l’incertitude autour des tarifs commerciaux américains. Cependant, le rebond du dollar, soutenu par la vente massive d’obligations à l’échelle mondiale, a limité les gains du métal jaune.

    L’or au comptant s’échangeait à 3.534,61$/oz, tandis que les contrats à terme de décembre ont progressé de 0,3% à 3.601,15$/oz. Au cours de la session précédente, l’or au comptant avait atteint un pic intrajournalier de 3.547,09$/oz. Les métaux précieux restent sur une dynamique solide cette semaine.

    La récente flambée a été initialement déclenchée par une décision d’une cour d’appel américaine annulant la plupart des tarifs imposés par l’ancien président Donald Trump, limitant leur application jusqu’à mi-octobre. Trump a annoncé son intention de faire appel à la Cour suprême. D’éventuelles décisions supplémentaires pourraient obliger Washington à renégocier des accords commerciaux, ajoutant de la volatilité aux marchés mondiaux.

    La hausse des rendements obligataires dans les économies développées mardi a renforcé l’aversion au risque, soutenant l’or, tandis qu’un dollar plus fort a freiné les gains. Les investisseurs attendent maintenant le rapport sur l’emploi non agricole aux États-Unis pour août, susceptible d’influencer la politique de la Fed. Les contrats à terme montrent actuellement plus de 90 % de probabilité d’une réduction de 25 points de base des taux d’intérêt ce mois-ci, facteur ayant soutenu les marchés des métaux ces dernières semaines.

    Autres métaux : performance contrastée

    Le platine au comptant a reculé de 0,6% à 1.402,46$/oz, restant proche d’un sommet d’un mois, tandis que l’argent a chuté de 0,3% à 40,75$/oz après avoir atteint un sommet de 14 ans au début de la semaine.

    Le cuivre soutenu par les espoirs de demande chinoise

    Parmi les métaux industriels, les contrats à terme sur le cuivre à Londres ont baissé de 0,2% à 9.978$/tonne après avoir brièvement dépassé les 10.000$/tonne pour la première fois depuis mars. Le cuivre COMEX a reculé de 0,3% à 4,6285$/livre, revenant d’un sommet d’un mois.

    Les récents gains du cuivre ont été soutenus par l’optimisme sur une reprise de la demande en Chine, le principal consommateur mondial. Des rapports indiquent que Pékin prépare de nouvelles mesures de relance. Les données PMI d’août ont montré une certaine résilience économique, mais un soutien supplémentaire pourrait être nécessaire pour maintenir la croissance.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le pétrole reste proche d’un sommet d’un mois alors que les sanctions USA-Iran et l’OPEC+ approchent

    Le pétrole reste proche d’un sommet d’un mois alors que les sanctions USA-Iran et l’OPEC+ approchent

    Les prix du pétrole sont restés proches d’un pic d’un mois lors des premiers échanges asiatiques mercredi, après de nouvelles sanctions américaines contre le secteur pétrolier iranien, suscitant des inquiétudes sur un resserrement possible de l’offre. L’attention du marché se tourne désormais vers la prochaine réunion de l’OPEC+, où le cartel devrait maintenir les niveaux de production actuels après une série d’augmentations plus tôt cette année.

    Le Brent s’établissait à 69,12 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) restait à 65,09 dollars le baril. Les deux indices avaient atteint un sommet d’un mois mardi et ont peu évolué mercredi.

    Le Trésor américain a imposé des restrictions à un réseau de sociétés et de navires impliqués dans le transport de pétrole iranien déguisé en brut irakien, marquant le dernier cycle de sanctions après l’échec des négociations nucléaires avec Téhéran. Parallèlement, les discussions commerciales potentielles entre les États-Unis et l’Inde sont surveillées, après les tarifs de 50 % imposés par Washington sur les achats indiens de pétrole russe. Des perturbations de l’offre apparaissent également alors que l’Arabie saoudite et l’Irak auraient suspendu les expéditions vers une raffinerie indienne.

    À l’avenir, les investisseurs attendent la réunion de l’OPEC+ prévue le 7 septembre pour des indications sur la production. Bien que la production devrait rester stable, le cartel pourrait limiter de nouvelles augmentations, les prix étant restés généralement faibles cette année. Les données américaines sur les stocks publiées cette semaine par l’American Petroleum Institute et l’Energy Information Administration fourniront des informations supplémentaires sur la demande de carburant après la fin de la saison estivale de forte affluence.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent alors que l’inflation ravive les inquiétudes de la BCE

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent alors que l’inflation ravive les inquiétudes de la BCE

    Les actions européennes ont terminé en baisse mardi, après que les données d’Eurostat ont montré que l’inflation dans la zone euro avait atteint 2,1% le mois dernier, dépassant pour la première fois depuis avril l’objectif de 2% de la Banque centrale européenne. Cette hausse a été principalement alimentée par l’augmentation des prix de l’alimentation, de l’alcool et du tabac.

    L’euro est resté quasiment inchangé, les investisseurs anticipant que la BCE maintiendra ses taux lors de sa réunion du 11 septembre. L’attention des marchés s’est également tournée vers les États-Unis, où la publication prochaine des chiffres de l’emploi devrait donner des indications sur la trajectoire de la Réserve fédérale.

    En Allemagne, l’indice DAX a reculé de 1,9%, effaçant la hausse de 0,6% enregistrée lundi, tandis que le rendement de l’obligation d’État à 30 ans est monté à un plus haut de 14 ans, suivant la progression des bons du Trésor américain.

    En France, le CAC 40 a perdu 0,6% dans l’attente du vote de confiance crucial prévu lundi prochain sur le plan d’austérité du gouvernement. Le résultat pourrait bouleverser le paysage politique, avec des risques allant de retards budgétaires à d’éventuelles élections anticipées.

    Au Royaume-Uni, le FTSE 100 a reculé de 0,7%, freiné par les inquiétudes liées à la dette, après que le rendement du gilt à 30 ans a atteint 5,680% en début de séance, son plus haut niveau depuis 27 ans, posant un défi pour la chancelière Rachel Reeves avant le budget.

    Sur le plan des entreprises, Centrica (LSE:CNA), propriétaire de British Gas, a baissé après avoir annoncé la prolongation de la durée de vie de deux centrales nucléaires britanniques dans lesquelles elle détient 20% de participation.

    Le transporteur low-cost Wizz Air (LSE:WIZZ) a également chuté malgré une hausse robuste de 11,4% du trafic passagers en août par rapport à l’an dernier.

    BASF (TG:BAS) a cédé du terrain après avoir renouvelé un contrat de fourniture à long terme pour des matériaux actifs de cathode produits dans son usine de Schwarzheide.

    Nestlé (LSE:0RR6) a reculé après avoir annoncé le départ de son directeur général Laurent Freixe, à la suite de révélations concernant une relation personnelle avec une employée.

    À l’inverse, DEUTZ (TG:DEZ) s’est envolé après avoir conclu un accord pour acquérir Sobek Group, une société spécialisée dans les systèmes de propulsion pour drones.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street se prépare à une correction alors que l’incertitude sur les tarifs refait surface

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street se prépare à une correction alors que l’incertitude sur les tarifs refait surface

    Les marchés américains devraient ouvrir en baisse mardi, les contrats à terme indiquant un recul alors que les investisseurs digèrent un nouvel épisode d’incertitude lié aux droits de douane.

    Cette pression survient après que la Cour d’appel fédérale a jugé illégale la majorité des tarifs imposés par l’ancien président Donald Trump. Dans une décision à 7 contre 4, la cour a rappelé que la Constitution confère exclusivement au Congrès le pouvoir d’imposer des taxes et des droits de douane.

    L’application du jugement a été reportée à octobre, laissant le temps à l’administration de saisir la Cour suprême.

    “Tous les tarifs sont toujours en vigueur !” a insisté Trump sur Truth Social. “Si ces tarifs disparaissaient un jour, ce serait un désastre total pour notre pays.”

    Les rendements obligataires ont bondi après la décision, reflétant les craintes que Washington doive éventuellement rembourser des milliards déjà perçus grâce aux droits de douane.

    Les actions avaient déjà reculé vendredi après plusieurs séances de progression. Le Nasdaq Composite a chuté de 249,61 points (-1,2%) pour terminer à 21 455,55. Le S&P 500 a cédé 41,60 points (-0,6%) à 6 460,26 et le Dow Jones a perdu 92,02 points (-0,2%) à 45 544,88.

    Sur la semaine, les trois indices ont clôturé légèrement dans le rouge, les analystes évoquant des prises de bénéfices après une série de records.

    La tendance de fond reste toutefois haussière, le S&P 500 ayant atteint un nouveau sommet de clôture lors de la séance précédente.

    Côté macroéconomie, les chiffres sont restés conformes aux attentes. Le département du Commerce a confirmé une hausse de 0,2% de l’indice PCE en juillet après +0,3% en juin, laissant le rythme annuel inchangé à 2,6%. L’indice PCE de base a progressé de 0,3% sur le mois, le taux annuel s’accélérant légèrement de 2,8% à 2,9%.

    Ces données ont renforcé les anticipations d’une baisse des taux de la Réserve fédérale en septembre, avec une probabilité évaluée à 87,1% d’un mouvement de -0,25 point.

    À Washington, l’attention s’est également tournée vers la procédure visant à bloquer la tentative de Trump de démettre la gouverneure de la Fed, Lisa Cook. Une audience devant le tribunal de district s’est achevée sans décision immédiate de la juge Jia M. Cobb.

    Sur le plan sectoriel, les semi-conducteurs et le matériel informatique ont mené les baisses vendredi. L’indice Philadelphia Semiconductor a perdu 3,2%, tandis que l’indice NYSE Arca Computer Hardware a reculé de 2,0%. Dell Technologies (NYSE:DELL) a chuté de près de 9% après des résultats supérieurs aux attentes mais des prévisions décevantes.

    À l’inverse, les valeurs aurifères ont progressé avec la hausse du prix de l’or. L’indice NYSE Arca Gold Bugs a gagné 3,3%, traduisant un regain d’appétit pour les valeurs refuges dans un climat d’incertitude politique.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le dollar américain reste proche d’un plus bas de cinq semaines entre prudence de la Fed et incertitudes sur les tarifs douaniers

    Le dollar américain reste proche d’un plus bas de cinq semaines entre prudence de la Fed et incertitudes sur les tarifs douaniers

    Le dollar américain s’est maintenu proche d’un plus bas de cinq semaines mardi, alors que les investisseurs évaluent la probabilité d’une baisse imminente des taux par la Réserve fédérale et l’incertitude autour des tarifs douaniers américains.

    À 04:39 EST (08:39 GMT), l’indice du dollar américain, qui compare le billet vert à un panier de devises majeures, a progressé de 0,6 % à 98,30, restant toutefois proche du plus bas multi-hebdomadaire atteint lundi. L’euro a reculé de 0,5 % face au dollar, tandis que la livre sterling a chuté de 1,0 % en attendant les nouvelles données sur l’inflation dans la zone euro.

    Les regards tournés vers les données sur l’emploi américain

    Les marchés attendent le rapport sur les nonfarm payrolls d’août, prévu vendredi. Ce chiffre sera crucial pour confirmer les attentes concernant une éventuelle baisse des taux par la Fed ce mois-ci. Selon le CME FedWatch, il y a 87 % de chances que la Fed réduise son taux de référence de 25 points de base lors de la réunion des 16 et 17 septembre.

    Le président de la Fed, Jerome Powell, avait indiqué lors d’un récent symposium économique que les décideurs étaient prêts à ajuster la politique si l’inflation continuait de modérer et si le marché du travail montrait des signes de ralentissement.

    « Rappelez-vous qu’il s’agissait du rapport sur l’emploi de juillet – et en particulier des 258 000 révisions à la baisse des mois précédents – qui a inversé le rallye du dollar en juillet et a été le catalyseur pour que le président de la Fed, Jerome Powell, ouvre la porte à une baisse des taux en septembre », ont noté les analystes d’ING.
    « Encore une fois, attendez-vous à une grande attention sur les révisions des mois précédents, étant donné que seulement 60 % des répondants à l’enquête répondent dans le premier mois », ont-ils ajouté.

    L’Institute for Supply Management publiera également son indice d’activité manufacturière américaine mardi, suivi plus tard dans la semaine par un rapport clé sur le secteur des services. Le secteur manufacturier représente environ 10 % du PIB américain, tandis que les services constituent plus des deux tiers de l’économie.

    Les incertitudes commerciales persistent

    Les marchés restent préoccupés par les tarifs américains. Une cour d’appel américaine a récemment jugé illégaux la plupart des tarifs imposés par le président Donald Trump, tout en les laissant en place jusqu’au 14 octobre afin de permettre à l’administration de faire appel à la Cour suprême.

    L’impact des tarifs a longtemps été un sujet de débat pour les investisseurs et les responsables de la Fed. Malgré les appels de Trump à une baisse rapide des taux, la Fed a maintenu cette année une approche prudente de « wait-and-see ». La récente initiative de Trump visant à limoger la gouverneure de la Fed, Lisa Cook, a également intensifié les spéculations sur le fait que la Maison Blanche pourrait chercher à nommer des membres favorables à des réductions de taux plus rapides.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’inflation dans la zone euro augmente légèrement en août

    L’inflation dans la zone euro augmente légèrement en août

    Les prix à la consommation dans la zone euro ont légèrement progressé en août, restant proches de l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne, ce qui suggère un contexte inflationniste relativement stable pouvant encourager les décideurs à maintenir les taux d’intérêt après une série de réductions rapides.

    Selon des informations des médias, la BCE devrait maintenir ses taux inchangés lors de sa prochaine réunion ce mois-ci. Toutefois, les préoccupations concernant un ralentissement de l’économie plus large de la zone euro pourraient relancer le débat sur d’éventuelles baisses de taux à l’automne.

    La BCE a maintenu son taux directeur à 2 % en juillet, la présidente Christine Lagarde affirmant que la politique était dans une “bonne position”. Cette décision a mis fin à un cycle annuel de réductions de taux, malgré les tensions commerciales et la volatilité géopolitique qui continuent de peser sur les perspectives économiques.

    Les estimations flash d’Eurostat indiquent que l’indice des prix à la consommation global sur douze mois jusqu’en août s’établit à 2,1 %, en hausse par rapport à 2,0 % en juillet et conforme aux attentes.

    “La légère augmentation de l’inflation globale […] fait peu de différence pour les décideurs de la BCE qui semblent certains de maintenir les taux d’intérêt inchangés lors de la réunion de la semaine prochaine et probablement pendant plusieurs mois encore,” ont souligné les analystes de Capital Economics.

    Ils ont noté que l’inflation dans le secteur des services, une composante clé suivie de près par la BCE, “a légèrement diminué” passant de 3,2 % en juillet à 3,1 % en août. Il s’agit du taux d’inflation des services le plus bas depuis mars 2022 et “devrait rassurer les décideurs sur le fait que les pressions sur les prix domestiques continuent de s’atténuer.”

    Par ailleurs, l’IPC “core”, qui exclut les éléments volatils tels que l’alimentation et l’énergie, a légèrement augmenté à 2,3 %, au même rythme qu’en juillet et légèrement au-dessus des 2,2 % prévus par les économistes.

    La prochaine réunion de la BCE est prévue le 11 septembre, avec des attentes de maintien des taux. Pour l’avenir, certains analystes envisagent la possibilité d’une réduction des taux vers la fin 2025 ou début 2026 afin d’éviter que l’inflation ne reste systématiquement en dessous de l’objectif de 2 %.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent alors que Nestlé connaît un changement de direction avant les données sur l’inflation

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent alors que Nestlé connaît un changement de direction avant les données sur l’inflation

    Les marchés européens ont légèrement reculé mardi, les investisseurs évaluant un changement inattendu de direction chez Nestlé et se préparant à la publication des données clés sur l’inflation dans la zone euro.

    À 08h16 GMT, l’indice paneuropéen Stoxx 600 a chuté de 0,6 %, le Dax allemand a perdu 0,9 % et le FTSE 100 britannique 0,4 %, tandis que le CAC 40 français est resté quasiment inchangé.

    Le secteur alimentaire et des boissons a été l’un des principaux perdants, tiré vers le bas par une baisse de 1,7 % des actions Nestlé (LSE:0RR6) cotées en Suisse. Le PDG Laurent Freixe a été écarté lundi à la suite d’un examen du conseil concernant une relation amoureuse non divulguée avec un subordonné, en violation du code de conduite de l’entreprise. Philipp Navratil, cadre de longue date et responsable de la division Nespresso, a pris immédiatement le poste de PDG.

    Ce changement soudain met une pression supplémentaire sur une entreprise déjà confrontée à plusieurs années de ventes et de performance boursière faibles, après le départ de l’ancien PDG Mark Schneider l’an dernier. Le président de longue date, Paul Bulcke, a également annoncé son intention de démissionner en 2026.

    Les investisseurs se concentrent désormais sur l’indice des prix à la consommation de la zone euro, attendu plus tard dans la matinée. L’inflation globale devrait s’établir à 2,1 % sur douze mois pour août, légèrement au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne, tandis que l’inflation sous-jacente, excluant les éléments volatils comme l’alimentation et l’énergie, est estimée à 2,2 %.

    Les analystes d’ING ont noté que la BCE prévoit que l’IPC baisse à 1,6 % l’année prochaine, ce qui pourrait soutenir des arguments en faveur de nouvelles baisses de taux pour stimuler l’économie de la zone euro. “Cela dit, la direction de l’inflation reste un sujet de débat au sein du Conseil des gouverneurs,” ont-ils écrit.

    Dans les mouvements individuels, les actions de Kering (EU:KER) ont bondi après qu’HSBC ait relevé la note du groupe Gucci de “hold” à “buy”, tandis que Partners Group (LSE:PEY) a progressé suite à la publication de ses résultats semestriels.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or recule légèrement après avoir atteint un sommet historique sur fond de paris sur des baisses de taux et d’incertitudes tarifaires

    L’or recule légèrement après avoir atteint un sommet historique sur fond de paris sur des baisses de taux et d’incertitudes tarifaires

    L’or a légèrement corrigé mardi après avoir brièvement atteint un record, les marchés réagissant aux attentes de baisses possibles des taux d’intérêt américains et à l’incertitude entourant les tarifs douaniers du président Donald Trump. Le métal précieux reste recherché comme valeur refuge face aux inquiétudes économiques et politiques.

    L’argent et le platine ont également enregistré de solides gains, avec l’argent proche de son plus haut niveau depuis 14 ans et le platine à proximité d’un pic de 11 ans. Ces mouvements coïncident avec un affaiblissement du dollar à son plus bas niveau depuis cinq semaines, en raison des anticipations de baisse des taux aux États-Unis.

    L’or au comptant a grimpé de 0,8 % à 3 508,54 $ l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or de décembre ont atteint 3 578,20 $/oz. En début de séance, l’or au comptant a légèrement corrigé, évoluant 0,2 % plus haut à 3 482,28 $/oz.

    Les tarifs et les attentes de la Fed soutiennent les métaux

    Le récent rallye de l’or a été stimulé par l’incertitude sur les tarifs de Trump, après qu’un tribunal les ait déclarés illégaux. Bien que ces tarifs puissent rester en vigueur jusqu’à mi-octobre, le président a critiqué la décision et prévoit de faire appel devant la Cour suprême. Cette incertitude, notamment concernant les tarifs entrés en vigueur en août, a incité les investisseurs à se tourner vers l’or.

    Parallèlement, les attentes d’une éventuelle baisse des taux par la Fed en septembre ont renforcé l’or et les autres métaux précieux. Les données de CME FedWatch montrent une probabilité d’environ 85 % pour une réduction de 25 points de base, malgré un indice PCE de juillet montrant une inflation toujours au-dessus de l’objectif de 2 % de la Fed. Le président de la Fed, Jerome Powell, avait précédemment évoqué la possibilité d’une baisse en septembre, sans s’engager formellement à cause de l’inflation persistante.

    Un dollar plus faible a également soutenu les actifs non rémunérateurs comme les métaux, rendus plus attractifs par des taux bas par rapport aux obligations d’État.

    L’argent au comptant a progressé de 0,1 % à 40,7545 $/oz, franchissant brièvement le seuil de 40 $ pour la première fois depuis 2011. Le platine a gagné 0,7 % à 1 421,55 $/oz, restant proche de son plus haut niveau en 11 ans. Ces derniers mois, l’argent et le platine ont surperformé l’or, les prix plus bas et la consolidation de l’or stimulant la demande spéculative.

    Les métaux industriels ont également progressé. Les prix du cuivre ont augmenté, malgré des données PMI mitigées en provenance de Chine, alimentant les attentes de mesures de relance supplémentaires. Les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange ont gagné 0,3 % à 9 919 $/t, tandis que le cuivre COMEX a progressé de 0,4 % à 4,5905 $/lb.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le pétrole se maintient face aux risques liés à la Russie et à la production de l’OPEP+

    Le pétrole se maintient face aux risques liés à la Russie et à la production de l’OPEP+

    Les prix du pétrole sont restés stables lors de la session asiatique de mardi, conservant les gains de lundi alors que les investisseurs évaluent les risques de perturbations de l’approvisionnement liées au conflit Russie-Ukraine face à la hausse de la production des membres de l’OPEP+.

    À 21h03 ET (01h03 GMT), le Brent à échéance novembre a progressé de 0,3% à 68,33 $ le baril, après un gain de plus de 1% lundi. Le WTI, non négocié lundi en raison d’un jour férié aux États-Unis, a augmenté de 1,3% par rapport à la clôture de vendredi à 64,81 $ le baril.

    Risque sur les approvisionnements russes

    Le marché reste prudent après les rapports de nouvelles frappes ukrainiennes sur les installations de raffinage et d’exportation russes. Les perspectives d’un accord de paix entre Moscou et Kyiv se sont refroidies après l’appel du président Donald Trump à des pourparlers directs entre les présidents Zelenskyy et Poutine avant un éventuel sommet trilatéral à Washington.

    L’escalade des attaques a accru la probabilité de sanctions supplémentaires sur le pétrole russe, ce qui pourrait resserrer l’offre mondiale et soutenir les prix. Les États-Unis et leurs alliés ont également renforcé l’application des sanctions secondaires sur le pétrole russe, bien que les flux vers l’Asie aient été peu affectés. La semaine dernière, Washington a imposé un droit supplémentaire de 25 % sur les importations indiennes de pétrole russe, portant le total à 50 % face à l’augmentation des achats de New Delhi.

    Réunion OPEP+ sous les projecteurs

    Pour contrebalancer ces inquiétudes, la hausse de la production des membres de l’OPEP+ ces derniers mois a alimenté les craintes d’un excédent d’offre. Les investisseurs attendent désormais la réunion du 7 septembre pour des indications sur la politique de production. Les sondages montrent que le cartel devrait maintenir les niveaux actuels après les récentes augmentations accélérées.

    Les opérateurs attendent également le rapport sur l’emploi non agricole américain prévu vendredi, susceptible de renforcer les attentes d’une baisse des taux de la Fed. Des taux plus bas soutiennent généralement le pétrole en stimulant la demande, en affaiblissant le dollar et en rendant les matières premières plus attractives par rapport aux obligations d’État.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Marchés en baisse tandis que l’or atteint des sommets et que Nestlé change de direction

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Marchés en baisse tandis que l’or atteint des sommets et que Nestlé change de direction

    Les contrats à terme sur actions américaines ont reculé en début de semaine, écourtée par un jour férié, les investisseurs se concentrant sur les indicateurs économiques à venir qui pourraient donner des indications sur la future orientation des taux d’intérêt aux États-Unis. Parallèlement, le géant suisse de l’alimentation Nestlé a perdu du terrain après le départ soudain de son PDG, tandis que l’or a atteint des niveaux historiques face aux attentes de baisses de taux et à l’incertitude commerciale.

    Futures en baisse

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains ont chuté mardi avec le retour des opérateurs après le Labor Day. À 03h37 ET, les futures du Dow Jones avaient reculé de 113 points (0,3 %), ceux du S&P 500 de 15 points (0,2 %) et ceux du Nasdaq 100 de 65 points (0,3 %).

    Malgré le fait qu’août soit traditionnellement un mois volatil pour les actions, le S&P 500 a progressé de 1,9 % sur le mois, portant sa performance depuis le début de l’année à environ 10 % et maintenant l’indice proche de ses niveaux record. Cette hausse s’inscrit dans une reprise amorcée en avril, lorsque les inquiétudes liées aux droits de douane américains avaient provoqué d’importantes ventes.

    Focus sur les données économiques

    Les investisseurs attendent plusieurs indicateurs économiques clés, notamment le rapport sur l’emploi non agricole prévu vendredi. Les analystes estiment qu’une croissance de l’emploi plus faible qu’attendue en août — après un mois de juillet décevant et des révisions à la baisse des deux mois précédents — pourrait renforcer les paris sur une baisse des taux de la Fed lors de la réunion des 16-17 septembre. La création d’environ 74 000 emplois est attendue, légèrement au-dessus des 73 000 de juillet.

    Mardi sera également publié l’indice ISM du secteur manufacturier pour août, estimé à 49,0 contre 48,0 en juillet, restant néanmoins en dessous du seuil de 50 points indiquant l’expansion.

    Départ du PDG de Nestlé

    Les actions Nestlé (LSE:0RR6) ont chuté de plus de 3 % après le départ du PDG Laurent Freixe, à la suite d’une enquête du conseil d’administration révélant une violation du code de conduite de l’entreprise liée à une relation romantique non déclarée avec un subordonné.

    Philipp Navratil, vétéran de l’entreprise ayant dirigé la division Nespresso, prendra immédiatement la direction. Ce changement de leadership accentue la pression sur une entreprise déjà confrontée à plusieurs années de croissance modérée et au remplacement précédent du PDG, tandis que le président Paul Bulcke prévoit de se retirer en 2026.

    L’or atteint des sommets historiques

    Mardi, l’or a atteint des niveaux record, porté par la demande de valeur refuge face aux anticipations de baisse des taux aux États-Unis et à l’incertitude commerciale. L’or au comptant a progressé de 0,8 % à 3 508,54 $ l’once, tandis que les contrats à terme de décembre ont atteint 3 578,20 $. À 03h27 ET, les prix au comptant se sont légèrement ajustés à 3 482,28 $.

    D’autres métaux précieux, comme l’argent et le platine, ont également enregistré des gains, l’argent approchant un sommet sur 14 ans et le platine sur 11 ans. Le dollar a chuté à un plus bas de cinq semaines, rendant les actifs sans rendement plus attractifs par rapport aux obligations d’État. L’incertitude juridique concernant les tarifs américains, suite à un jugement déclarant certaines mesures de l’ère Trump illégales mais autorisant leur maintien jusqu’à la mi-octobre, a également contribué à la volatilité.

    Pétrole en hausse

    Les prix du pétrole ont continué de grimper, les contrats à terme sur le Brent pour novembre gagnant 0,9 % à 68,74 $ le baril et le WTI augmentant de 1 % à 65,24 $. Les opérateurs ont évalué le risque d’interruptions d’approvisionnement liées au conflit Russie-Ukraine face à l’augmentation de la production par les membres de l’OPEP+. L’intensification des frappes aériennes et les sanctions potentielles sur le pétrole russe ont accru les craintes de perturbations, tandis que la hausse de la production de l’OPEP+ suscite des inquiétudes quant à un excédent possible d’offre. Les marchés attendent désormais la réunion de l’OPEP+ du 7 septembre pour obtenir des indications sur la politique de production future.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.