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  • DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens mitigés alors que les investisseurs évaluent les nouvelles données économiques

    DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens mitigés alors que les investisseurs évaluent les nouvelles données économiques

    Les bourses européennes affichaient des performances contrastées mercredi, les investisseurs examinant une nouvelle série de statistiques régionales.

    Le FTSE 100 britannique a reculé de 0,1%, tandis que le CAC 40 français a progressé de 0,1% et que le DAX allemand a gagné 0,3%.

    Selon de nouvelles données publiées par S&P Global, le secteur privé de la zone euro a enregistré sa croissance la plus rapide depuis mai 2023, avec une expansion à la fois dans les services et dans la fabrication. L’indice composite final HCOB est monté à 52,8 en novembre, contre 52,5 en octobre, dépassant l’estimation flash de 52,4.

    L’enquête montre un regain d’activité dans les services au cours du mois, tandis que la croissance de la production manufacturière a ralenti, atteignant un creux de neuf mois.

    Dans un rapport distinct, Eurostat a indiqué que les prix à la production de la zone euro ont augmenté de 0,1% en octobre, effaçant le repli de 0,1% enregistré en septembre. Hors énergie, les prix à la production sont restés stables pour le quatrième mois consécutif.

    Du côté des valeurs, Inditex s’est envolé après avoir fait état d’une hausse de 10,6% des ventes en début de quatrième trimestre, soutenue par la demande pour ses collections automne-hiver.

    Airbus (EU:AIR) a également progressé à Paris après avoir confirmé ses prévisions d’EBIT ajusté pour l’année.

    À l’inverse, Hugo Boss (TG:BOSS) a chuté après que le groupe de mode allemand a prévenu d’une baisse des ventes et des profits en 2026, avant un retour à la croissance en 2027.

    Sainsbury’s (LSE:SBRY) a également reculé après que le fonds souverain du Qatar a cédé pour environ 266 millions de livres sterling (352 millions de dollars) d’actions du distributeur britannique.

  • Le pétrole progresse alors que les marchés craignent un échec des discussions Russie-Ukraine, maintenant l’offre sous sanctions

    Le pétrole progresse alors que les marchés craignent un échec des discussions Russie-Ukraine, maintenant l’offre sous sanctions

    Les prix du pétrole ont augmenté mercredi, effaçant les pertes antérieures, alors que les investisseurs jugent improbable que les discussions de paix entre la Russie et l’Ukraine conduisent à une levée des sanctions sur le brut russe. Les gains sont toutefois restés limités en raison des inquiétudes persistantes concernant un excédent d’offre mondial.

    À 08h16 GMT, le Brent gagnait 26 cents, soit 0,4%, à 62,71 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate américain progressait de 29 cents, ou 0,53%, à 58,95 dollars. Les deux contrats avaient reculé de plus de 1% lors de la séance précédente.

    Les analystes de Goldman Sachs ont indiqué dans une note que « les marchés pétroliers et les marchés de prévisions ne semblent pas intégrer une forte probabilité d’un accord de paix à court terme et d’une levée des sanctions sur le pétrole russe. »

    Selon le gouvernement russe, une réunion de cinq heures entre le président Vladimir Poutine et les principaux envoyés du président américain Donald Trump n’a pas permis d’aboutir à un compromis sur un éventuel plan de paix. Les marchés suivent de près ces échanges pour déterminer si les sanctions visant les entreprises russes — notamment Rosneft et Lukoil — pourraient être supprimées, libérant ainsi une partie de l’offre bloquée.

    Les inquiétudes se sont accentuées après que Poutine a accusé mardi les puissances européennes de bloquer les efforts américains visant à mettre fin à la guerre en avançant des propositions « absolument inacceptables » pour Moscou. Ces déclarations ont renforcé l’idée que les exportations russes continueront de se diriger principalement vers la Chine et l’Inde, les négociations risquant de ne pas déboucher sur un accord.

    Tony Sycamore, analyste chez IG, a indiqué dans une note que malgré les doutes entourant les discussions, « les inquiétudes concernant un excédent d’offre et une demande faible continuent de peser sur le prix du brut, qui doit rester au-dessus du support dans la zone des 50 dollars pour éviter une correction plus profonde. »

    La guerre, déclenchée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, s’est intensifiée, Kyiv visant désormais régulièrement les infrastructures pétrolières russes avec des drones. Les attaques récentes sur des sites d’exportation au bord de la mer Noire ont mis en lumière les risques géopolitiques toujours présents.

    Par ailleurs, la hausse des stocks américains a également alimenté les inquiétudes liées à un surplus. D’après des sources du marché citant les données de l’American Petroleum Institute, publiées mardi, les stocks de brut américain ont augmenté de 2,48 millions de barils au cours de la semaine se terminant le 28 novembre. Les stocks d’essence ont progressé de 3,14 millions de barils et ceux de distillats de 2,88 millions.

    Les données officielles du gouvernement américain, publiées par l’Energy Information Administration, sont attendues plus tard mercredi.

  • L’or reste stable en attendant les données américaines et la décision de la Fed

    L’or reste stable en attendant les données américaines et la décision de la Fed

    Les cours de l’or ont peu bougé lors des échanges asiatiques de mercredi, les investisseurs adoptant une position attentiste avant plusieurs statistiques économiques importantes aux États-Unis et la réunion de la Réserve fédérale prévue la semaine prochaine, où un assouplissement monétaire est largement anticipé.

    À 02h45 ET (07h45 GMT), l’or au comptant évoluait quasiment à l’équilibre à 4 204,55 $ l’once, tandis que les contrats à terme américains sur l’or progressaient de 0,4 % à 4 235,75 $. Plus tôt dans la semaine, le métal précieux avait atteint un plus haut de six semaines à 4 264,29 $ l’once.

    Les attentes d’un virage dovish de la Fed et la faiblesse du dollar soutiennent l’or

    D’après l’outil FedWatch du CME, les marchés évaluent à près de 90 % la probabilité d’une baisse de taux lors de la réunion des 9 et 10 décembre.
    Cette perspective plus accommodante a pesé sur le dollar américain, descendu vers ses plus bas niveaux depuis la mi-novembre, ce qui rend l’or plus attractif pour les acheteurs étrangers.

    Les signes de ralentissement dans les données économiques américaines ont également renforcé les spéculations sur une prochaine baisse des taux. Les investisseurs attendent le rapport ADP sur l’emploi privé mercredi et l’indice PCE de septembre — retardé — qui sera publié vendredi, deux indicateurs clés pour la Fed.

    La possibilité d’un changement à la tête de la Fed alimente le scénario d’assouplissement

    Les marchés évaluent aussi l’hypothèse d’une nouvelle direction à la Fed. Des informations laissent entendre que Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison-Blanche connu pour défendre des taux plus bas, serait un favori pour succéder à Jerome Powell.

    Cette perspective a contribué à renforcer l’attrait de l’or en tant que valeur refuge.

    Métaux en légère variation, prudence avant la Fed

    Les autres métaux précieux et industriels ont évolué dans des fourchettes étroites, la plupart des investisseurs restant prudents avant la réunion de la Fed.

    Les contrats à terme sur l’argent sont restés inchangés à 58,67 $ l’once, juste en dessous du record de 59,65 $.
    Le platine a reculé de 1,2 % à 1 663,60 $ l’once.

    Du côté des métaux industriels, le cuivre de référence sur le LME a gagné 0,5 % à 11 255,20 $ la tonne, tandis que les contrats à terme américains sur le cuivre ont progressé de 0,7 % à 5,29 $ la livre.

  • Le Bitcoin repasse au-dessus de 93 000 $ grâce à l’optimisme réglementaire et aux attentes d’une baisse des taux de la Fed

    Le Bitcoin repasse au-dessus de 93 000 $ grâce à l’optimisme réglementaire et aux attentes d’une baisse des taux de la Fed

    Le Bitcoin (COIN:BTCUSD) a bondi au-dessus des 93 000 dollars mercredi, effaçant une grande partie de la chute enregistrée lundi près de 84 000 dollars. Le mouvement haussier a été soutenu par un regain de confiance dans l’évolution de la réglementation américaine et par des anticipations renforcées de baisse prochaine des taux d’intérêt par la Réserve fédérale.

    À 02h19 ET (07h19 GMT), la principale cryptomonnaie gagnait 7,2 % à 93 101,6 $.

    Ce rebond intervient après un début de semaine difficile, durant lequel le Bitcoin était brièvement passé sous les 85 000 $, prolongeant une correction d’environ 33 % depuis son sommet d’octobre au-dessus de 126 000 $.

    Élan alimenté par les signaux de la SEC et le revirement de Vanguard

    Une grande partie de l’optimisme provient des déclarations du président de la SEC américaine, Paul Atkins, qui a réaffirmé que l’agence comptait mettre en place un nouveau cadre réglementaire, incluant une « innovation exemption » visant à faciliter l’activité des entreprises du secteur des actifs numériques.

    Cette exemption devrait offrir davantage de clarté sur l’émission, la conservation et le trading des crypto-actifs, dans le cadre des efforts de modernisation des règles de la SEC.

    L’adoption institutionnelle a également été soutenue par Vanguard, le deuxième plus grand gestionnaire d’actifs au monde, qui a annoncé qu’il autoriserait dès cette semaine la négociation d’ETF et de fonds mutualisés liés aux cryptomonnaies sur sa plateforme de courtage.
    Cette décision élargit l’accès réglementé pour des millions d’investisseurs et reflète une acceptation croissante des produits crypto par la finance traditionnelle.

    Les investisseurs ont aussi pris en compte la hausse des anticipations d’une baisse des taux de la Fed la semaine prochaine, ce qui tend à renforcer l’attrait d’actifs risqués libellés en dollars comme le Bitcoin.

    Cependant, la volatilité observée récemment suscite la prudence, certains s’interrogeant sur la durabilité de ce rebond.

    Marché crypto : rallye généralisé, Ether bondit de 10 %

    La reprise s’est étendue aux altcoins.

    Ethereum, deuxième cryptomonnaie au monde, a grimpé de 10 % à 3 062,92 $.

    XRP, troisième en termes de capitalisation, a progressé de 9,3 % à 2,20 $.

    Solana a gagné 12 %, Cardano 14 %, et Polygon a rebondi de 7 %.

    Parmi les tokens “meme”, Dogecoin a augmenté de 11 % et $TRUMP de 5,7 %.

  • Le dollar recule alors que le marché anticipe une Fed plus dovish ; la livre reste solide

    Le dollar recule alors que le marché anticipe une Fed plus dovish ; la livre reste solide

    Le dollar américain a légèrement baissé mercredi, les opérateurs se préparant à une probable baisse de taux de la Réserve fédérale la semaine prochaine. La livre sterling, de son côté, poursuit son élan positif après le budget britannique.

    À 04h30 ET (09h30 GMT), l’indice du dollar — qui mesure la devise face à six grandes monnaies — reculait de 0,2 % à 99,107, en bonne voie pour enregistrer une chute annuelle de plus de 8 %.

    Hassett deviendra-t-il le prochain président de la Fed ?

    La perspective d’un assouplissement monétaire le 10 décembre s’est renforcée, l’économie montrant davantage de signes de faiblesse. De nouveaux indicateurs sont attendus cette semaine, notamment le rapport ADP sur l’emploi privé et l’indice PCE de novembre.

    Selon l’outil CME FedWatch, les marchés estiment désormais à 88 % la probabilité d’une baisse de 25 points de base la semaine prochaine — bien plus que les 63 % observés il y a un mois.

    Le dollar souffre aussi des spéculations croissantes concernant Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison-Blanche, présenté comme favori pour devenir le prochain président de la Fed. Ancien économiste senior de la banque centrale, il est perçu comme proche du président Donald Trump et favorable à un assouplissement plus rapide des taux.

    Les analystes d’ING ont expliqué : « À l’approche de Thanksgiving, les marchés attribuaient environ 35 % de probabilité à Hassett et à [Christopher] Waller comme prochain président de la Fed. Cette semaine, la probabilité de Hassett a grimpé à 85 %. »

    Ils ont ajouté : « Étant donné la perception de Hassett comme fortement dovish, le dollar est un peu plus faible sur l’ensemble du marché, la courbe des taux a connu un léger redressement haussier et les actifs risqués ont légèrement progressé. Ce pourrait être le thème dominant jusqu’à la réunion du FOMC la semaine prochaine. »

    L’euro en route vers son plus fort gain annuel depuis 2017

    L’EUR/USD a progressé de 0,2 % à 1,1643, poursuivant une trajectoire qui pourrait se traduire par un gain annuel de plus de 12 % — le meilleur depuis 2017.

    La Banque centrale européenne, qui se réunit mi-décembre, devrait maintenir ses taux après avoir abaissé le coût de l’argent de 200 points de base entre janvier et juin.

    Des données publiées mercredi montrent que l’activité économique de la zone euro a progressé au rythme le plus rapide depuis plus de deux ans, grâce à un secteur des services particulièrement vigoureux.

    ING a ajouté : « Si l’EUR/USD parvient à franchir la zone 1,1655/70 – peut-être avec l’aide de données américaines plus faibles – nous pourrions voir un mouvement convaincant au-dessus de 1,17. Nous maintenons un objectif de fin d’année à 1,18. »

    Le GBP/USD gagnait 0,3 % à 1,3259, proche d’un sommet mensuel après le budget britannique. Goldman Sachs a salué un budget « un ensemble de mesures assez proche des attentes du marché », notant que le gouvernement a évité les scénarios les plus défavorables pour la devise.

    Selon la banque, l’annonce « a évité les issues plus négatives pour la livre, qu’il s’agisse d’un resserrement budgétaire plus fort qu’attendu ou d’un effort de consolidation trop faible qui aurait réintroduit une prime de risque fiscal dans la devise. »

    Le dollar australien progresse, le yen se raffermit

    En Asie, l’USD/JPY a glissé de 0,1 % à 155,75, les anticipations d’une hausse des taux de la Banque du Japon se renforçant — contrairement aux États-Unis, où une baisse de la Fed est déjà intégrée à 85 %.

    L’USD/CNY a baissé de 0,1 % à 7,0654, tandis que l’AUD/USD a progressé de 0,3 % à 0,6576, un plus haut d’un mois, après un PIB australien du troisième trimestre meilleur qu’attendu.

    La croissance trimestrielle a atteint 0,4 %, sous les prévisions de 0,7 %, mais la croissance annuelle a grimpé à 2,1 %, un sommet sur deux ans.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Le Bitcoin repasse au-dessus de 90 000 $ ; Marvell bondit: les facteurs qui animent les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Le Bitcoin repasse au-dessus de 90 000 $ ; Marvell bondit: les facteurs qui animent les marchés

    Les contrats à terme sur actions américaines ont légèrement progressé mercredi, alors que le sentiment de prudence du début de semaine s’est atténué. Le Bitcoin (COIN:BTCUSD) a rebondi nettement au-dessus de 90 000 dollars, les obligations se sont stabilisées et Marvell Technology (NASDAQ:MRVL) a grimpé après l’annonce d’une acquisition majeure et de prévisions optimistes. Les investisseurs surveillent également les données ADP sur l’emploi privé, tandis que les prix du pétrole montent en pleine diplomatie autour du conflit Russie-Ukraine.

    Les futures repartent

    Les futures américaines étaient en hausse modérée, signalant un début de stabilisation après le tumulte observé sur les cryptomonnaies et les obligations.
    À 02h27 ET, les futures du Dow gagnaient 105 points (0,2 %), ceux du S&P 500 prenaient 15 points (0,2 %) et le Nasdaq 100 avançait de 63 points (0,2 %).

    Wall Street avait progressé mardi, malgré le regain d’aversion au risque en début de semaine. Le marché se concentre désormais sur une probable baisse des taux de la Fed en décembre — une probabilité estimée à environ 87 % selon CME FedWatch.

    Donald Trump a indiqué mardi qu’il nommera le prochain président de la Fed début 2026, et aurait déjà choisi un candidat unique : Kevin Hassett, conseiller économique à la Maison-Blanche, pressenti pour défendre une politique monétaire plus accommodante.

    Bitcoin se redresse, les obligations se calment

    Le Bitcoin a rebondi au-dessus de 90 000 dollars après une forte chute.
    À 02h58 ET, il gagnait 6,9 % à 93 016,50 dollars, un plus haut de deux semaines — tout en restant loin de son record récent.

    La correction récente était liée aux spéculations d’un éventuel relèvement des taux par la Banque du Japon, qui avait déclenché des ventes massives sur les obligations mondiales, les cryptos et les actions.

    Cette baisse a particulièrement pesé sur Strategy (NASDAQ:MSTR) de Michael Saylor, qui détient environ 650 000 BTC. L’entreprise a réduit ses prévisions de bénéfices et ses actions, après avoir chuté lundi, ont rebondi mardi.

    Marvell rachète Celestial AI

    Marvell Technology a officialisé une acquisition de plusieurs milliards de dollars de la startup Celestial AI, visant à renforcer ses capacités de calcul alors que la demande pour les puces d’IA explose.

    L’accord de 3,25 milliards de dollars permet à Marvell d’accéder à la technologie photonique de Celestial — un système utilisant la lumière plutôt que l’électricité pour relier puces mémoire et processeurs IA. Cette technologie devrait être massivement adoptée dès 2027.

    Marvell s’attend à ce que l’acquisition commence à contribuer significativement aux revenus dans la deuxième moitié de son exercice 2028. L’entreprise prévoit aussi environ 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires l’an prochain, avec +25 % dans les data centers et +20 % dans les puces personnalisées.

    Le titre a bondi de plus de 8 % après la clôture.

    Données ADP en attente

    Les investisseurs se préparent au rapport ADP de novembre, qui devrait montrer seulement 5 000 créations d’emplois, contre 42 000 en octobre.

    La fermeture récente du gouvernement américain a perturbé plusieurs publications officielles, y compris les nonfarm payrolls d’octobre, annulés puis fusionnés avec ceux de novembre.

    Le pétrole en légère hausse

    Les prix du pétrole ont augmenté alors qu’un accord rapide pour mettre fin à la guerre en Ukraine semble improbable.
    Le Brent avançait de 0,6 % à 62,80 $, tandis que le WTI progressait de 0,7 % à 59,06 $.

    Aucune avancée n’a été enregistrée lors de la rencontre entre Vladimir Poutine et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner. Les marchés pétroliers attendent de voir si un accord pourrait entraîner la levée de sanctions contre la Russie.

    Les stocks américains ont augmenté de 2,48 millions de barils selon l’API, renforçant les craintes d’un excédent. Les chiffres officiels de l’EIA sont attendus plus tard dans la journée.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en légère hausse ; la présidente de la BCE Lagarde doit s’exprimer

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en légère hausse ; la présidente de la BCE Lagarde doit s’exprimer

    Les marchés boursiers européens ont évolué en légère hausse mercredi, alors que les investisseurs analysaient les derniers indicateurs d’activité en attendant un discours de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, prévu plus tard dans la journée.

    À 08h05 GMT, l’indice DAX en Allemagne progressait de 0,4 % et le CAC 40 en France gagnait 0,1 %, tandis que le FTSE 100 au Royaume-Uni reculait de 0,1 %.

    Tonalité positive durant la nuit

    Les marchés européens ont bénéficié mercredi d’un soutien globalement positif des places asiatiques, les investisseurs continuant d’intégrer la probabilité croissante d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine la semaine prochaine.

    Wall Street a également terminé sur une légère hausse, portée par le secteur technologique.

    Décembre est historiquement un mois favorable pour les actions, et de nouveaux gains sont possibles alors que les investisseurs se tournent vers la réunion de la Fed, où une baisse de 25 points de base est désormais anticipée à 85 %.

    La présidente de la BCE doit parler plus tard

    En Europe, Christine Lagarde prononcera un discours dans la journée, et les investisseurs examineront attentivement ses propos pour déceler des indices sur l’orientation future des taux d’intérêt.

    L’inflation de la zone euro a légèrement accéléré à 2,2 % le mois dernier, contre 2,1 % en octobre, une hausse modérée qui reste proche de la cible de 2 % de la BCE.

    «We have practically achieved (our goal), and the inflation rate will continue to fluctuate around this value in the near future», a déclaré Joachim Nagel, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE et président de la Bundesbank, au magazine allemand Stern mardi.

    Les indices PMI composites de la zone euro pour novembre doivent également être publiés dans la journée et devraient indiquer une amélioration progressive de la conjoncture.

    Inditex annonce une hausse de son chiffre d’affaires

    Dans le secteur européen des entreprises, Inditex, le plus grand détaillant de vêtements coté au monde, a annoncé une hausse de 10,6 % de son chiffre d’affaires sur les quatre semaines jusqu’au 1er décembre, démontrant sa résilience face au ralentissement de la demande qui touche une grande partie du secteur de la mode.

    Le groupe allemand Hugo Boss (TG:BOSS) a indiqué viser une marge opérationnelle d’environ 12 % à moyen-long terme dans le cadre de sa réorganisation stratégique.

    Airbus (EU:AIR) a abaissé son objectif de livraisons d’avions commerciaux pour 2025 à environ 790 appareils, en raison d’un problème de qualité sur les panneaux de fuselage affectant la ligne A320.

    Les prix du pétrole légèrement en hausse

    Les prix du pétrole ont augmenté mercredi, un accord immédiat pour mettre fin à la guerre en Ukraine semblant peu probable, ce qui maintient des risques persistants sur l’offre.

    Le Brent a progressé de 0,5 % à 62,74 dollars le baril, tandis que le brut américain WTI a augmenté de 0,5 % à 58,94 dollars.

    La Russie et les États-Unis n’ont trouvé aucun terrain d’entente sur un éventuel accord de paix après une longue réunion mardi soir entre le président russe Vladimir Poutine et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner.

    Les marchés pétroliers attendent l’issue de ces discussions pour savoir si un accord pourrait entraîner la levée des sanctions sur les entreprises russes et libérer une partie de l’offre actuellement restreinte.

    La hausse des stocks américains a également accentué les inquiétudes sur un excédent de brut, après que l’API a signalé mardi une augmentation de 2,48 millions de barils pour la semaine du 28 novembre.

    Les données officielles de l’EIA sont attendues plus tard dans la journée.

  • Airbus attribue à Senior un contrat pluriannuel pour des composants aéronautiques

    Airbus attribue à Senior un contrat pluriannuel pour des composants aéronautiques

    Senior plc (LSE:SNR) a décroché un nouveau contrat pluriannuel avec Airbus (EU:AIR) pour la fourniture de pièces standards aéronautiques, a confirmé l’entreprise mercredi.

    L’accord couvre la conception, la qualification et la fabrication de composants standards destinés aux systèmes de transport de fluides. Ces pièces équiperont les programmes d’avions commerciaux monocouloirs et bicouloirs d’Airbus, avec en plus un potentiel significatif sur le marché des pièces de rechange et des opérations de maintenance.

    Les premières livraisons devraient débuter au premier trimestre 2026 depuis les sites européens de Senior. Les nouvelles gammes de produits renforceront les capacités du groupe dans les composants standards emboutis, formés et hautement techniques.

    Ce contrat représente une étape importante pour Senior et s’aligne avec la stratégie de « standard parts » mise en avant par la direction ces dernières années. L’accord fait suite à un travail préparatoire mené sur plusieurs années, et les analystes estiment qu’il existe encore un potentiel significatif de développement avec Airbus dans ce domaine.

    La montée en cadence complète de la production est prévue pour 2027. Le cours de l’action Senior se situe actuellement à 182,60 pence, et certains analystes maintiennent une recommandation d’achat assortie d’un objectif de cours de 230,00 pence, soit un potentiel de hausse d’environ 26 %.

  • American Express condamnée à une amende de 1,5 million d’euros par le régulateur français pour violations liées aux cookies

    American Express condamnée à une amende de 1,5 million d’euros par le régulateur français pour violations liées aux cookies

    American Express (NYSE:AXP) a écopé d’une amende de 1,5 million d’euros infligée par la CNIL, l’autorité française de protection des données, pour non-respect des règles encadrant l’utilisation des cookies.

    La sanction fait suite à des contrôles menés en janvier 2023, au cours desquels le régulateur a identifié plusieurs manquements dans les pratiques de gestion des données de l’entreprise. Selon la CNIL, American Express a déposé des cookies sur les appareils des utilisateurs sans recueillir au préalable un consentement valide.

    L’autorité a également constaté que l’entreprise continuait d’installer des cookies même lorsque les utilisateurs les avaient explicitement refusés. Les enquêteurs ont en outre relevé qu’American Express poursuivait la lecture des données issues des cookies malgré le retrait du consentement initial par certains utilisateurs.

    La CNIL a conclu que ces pratiques étaient contraires aux exigences françaises en matière de consentement aux cookies, ce qui a conduit à la sanction financière.

  • Le secteur privé de la zone euro atteint son rythme de croissance le plus rapide en deux ans et demi

    Le secteur privé de la zone euro atteint son rythme de croissance le plus rapide en deux ans et demi

    L’économie du secteur privé de la zone euro s’est renforcée en novembre, enregistrant son rythme d’expansion le plus élevé depuis le milieu de l’année 2023, selon les dernières données PMI publiées mercredi par HCOB.

    L’indice HCOB Eurozone Composite PMI Output est monté à 52,8 en novembre, contre 52,5 le mois précédent, marquant un sixième mois consécutif de progression et son niveau le plus haut depuis mai 2023. L’indicateur a également dépassé sa moyenne de long terme de 52,4.

    Les deux grands secteurs ont contribué à l’amélioration, même si les services ont nettement surperformé l’industrie manufacturière. L’indice d’activité du secteur des services a progressé à 53,6 contre 53,0 en octobre, atteignant un sommet de 30 mois. À l’inverse, la croissance de la production manufacturière a ralenti pour atteindre son niveau le plus faible en neuf mois.

    Les cinq pays disposant de données composites ont tous signalé une expansion. L’Irlande a enregistré sa plus forte croissance en trois ans et demi, tandis que l’Espagne a affiché la deuxième meilleure performance, bien qu’en léger recul par rapport au pic d’octobre 2025. L’Italie a connu sa croissance d’activité la plus forte depuis avril 2023, et la France a renoué avec l’expansion pour la première fois en 15 mois. En Allemagne, la croissance s’est poursuivie mais à un rythme plus mesuré qu’au sommet de 29 mois observé en octobre.

    Les nouvelles commandes ont continué d’augmenter pour le quatrième mois consécutif, atteignant de nouveau le pic de deux ans et demi observé en octobre. Cette hausse a été entièrement portée par les services, alors que les commandes manufacturières ont légèrement reculé.

    L’emploi a progressé pour la huitième fois en neuf mois, mais à un rythme très modéré. Les créations de postes sont venues uniquement des entreprises de services, tandis que l’industrie a réduit ses effectifs au rythme le plus rapide depuis avril.

    La confiance des entreprises s’est améliorée dans les deux secteurs, bien qu’elle demeure inférieure à la tendance de long terme. L’inflation des coûts d’input a accéléré pour atteindre un sommet de huit mois, tirée par la hausse des coûts des services et par une reprise des prix d’achat dans l’industrie. En revanche, l’inflation des prix de vente est tombée à un creux de six mois.

    Le chef économiste de Hamburg Commercial Bank, Dr Cyrus de la Rubia, a déclaré :
    « Le secteur des services dans la zone euro montre des signes clairs de reprise. La solide performance du secteur des services a même suffi à compenser la faiblesse du secteur manufacturier, ce qui signifie que la production économique dans la zone euro a augmenté légèrement plus vite en novembre que le mois précédent. »

    Il a ajouté que le secteur des services est désormais en croissance depuis six mois consécutifs et que l’ampleur géographique de la reprise soutient une performance globalement robuste. Pour l’année à venir, il anticipe un soutien provenant de la politique budgétaire expansionniste de l’Allemagne ainsi que de la croissance économique soutenue de l’Espagne.