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  • Les marchés réagissent au cessez-le-feu Israël-Iran ; les regards se tournent vers le témoignage de Powell

    Les marchés réagissent au cessez-le-feu Israël-Iran ; les regards se tournent vers le témoignage de Powell

    Les contrats à terme américains indiquaient une ouverture en hausse mardi, portés par l’optimisme suscité par l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran faite par le président Donald Trump. Malgré cet élan positif, des incertitudes subsistent quant à la durabilité de la trêve. Les prix du pétrole ont nettement baissé après la nouvelle, tandis que l’or reculait, les investisseurs se détournant des actifs refuges traditionnels. Parallèlement, l’attention se porte désormais sur l’audition du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, prévue cette semaine devant le Congrès, alors qu’il fait l’objet de vives critiques de la part de Trump.

    Hausse des contrats à terme américains après l’annonce du cessez-le-feu

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains ont progressé en début de séance, reflétant le soulagement des investisseurs face à une possible désescalade du conflit au Moyen-Orient. À 3h40 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones avaient gagné 347 points (+0,7 %), ceux sur le S&P 500 avaient augmenté de 48 points (+0,8 %) et ceux sur le Nasdaq 100 avaient progressé de 234 points (+1,0 %).

    La séance précédente à Wall Street s’était clôturée en hausse, alimentée par l’espoir que l’intervention militaire américaine dans les affrontements aériens entre Israël et l’Iran ne s’intensifierait pas. Une inquiétude importante pesait sur le risque que les frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens déclenchent un conflit plus large, menaçant des approvisionnements pétroliers vitaux dans la région.

    L’Iran a riposté aux attaques par des tirs de missiles sur une base militaire américaine au Qatar lundi soir, sans faire de victimes. Trump a qualifié cette riposte de “faible”.

    Trump confirme le cessez-le-feu, mais les violences se poursuivent

    Trump a déclaré que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran “est désormais en vigueur,” exhortant les deux parties à le respecter. Cette déclaration a fait naître l’espoir que le conflit de 12 jours, marqué par des frappes aériennes meurtrières des deux côtés, touche à sa fin.

    Cependant, Trump a indiqué que la trêve pourrait être mise en place par étapes, permettant aux opérations en cours de se terminer. Reuters a rapporté qu’une frappe de missiles iraniens sur Israël mardi a fait quatre morts, tandis que les autorités iraniennes ont affirmé qu’une attaque israélienne dans le nord de l’Iran avait fait neuf victimes.

    Des questions demeurent sur la pérennité du cessez-le-feu. Israël, soutenu par les États-Unis dans sa volonté de stopper les programmes nucléaires et balistiques iraniens, a accepté de suspendre les hostilités, le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirmant que les objectifs principaux avaient été atteints.

    Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a exprimé une position similaire, indiquant que Téhéran n’avait pas l’intention de poursuivre ses frappes de représailles, mais restait prêt à répondre à toute nouvelle agression israélienne — un sentiment partagé par Netanyahu.

    Baisse des prix du pétrole avec la détente des tensions

    Les prix du pétrole ont fortement chuté après l’annonce du cessez-le-feu, les craintes d’interruptions des approvisionnements pétroliers au Moyen-Orient

  • Les actions européennes de l’énergie et de la défense reculent alors que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran calme les risques sur les marchés

    Les actions européennes de l’énergie et de la défense reculent alors que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran calme les risques sur les marchés

    Les actions des secteurs de l’énergie et de la défense en Europe ont chuté mardi après l’annonce du président américain Donald Trump d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, apaisant les craintes d’un conflit prolongé au Moyen-Orient.

    Les titres des majors pétrolières TotalEnergies (EU:TTE), Shell (LSE:SHEL) et BP (LSE:BP.) ont tous reculé en début de séance, tandis que les prix du pétrole ont baissé après la désescalade. Les valeurs de la défense, telles que Leonardo (BIT:LDO), Rheinmetall (TG:RHM) et BAE Systems (LSE:BA.), ont également enregistré des pertes dans un contexte d’attentes plus modérées concernant une poursuite des opérations militaires.

    Indices européens en hausse grâce à l’optimisme sur le cessez-le-feu

    Alors que les secteurs pétrolier et de la défense fléchissaient, les indices boursiers européens ont progressé. L’indice Stoxx 600 a gagné 1,19%, le DAX allemand a grimpé de 1,8%, le CAC 40 français a progressé de 1,2%, et le FTSE 100 britannique a augmenté de 0,3%.

    Le marché a bien accueilli la déclaration de Trump, qui a confirmé que le cessez-le-feu « est désormais en vigueur » en appelant les deux parties à le respecter. Cet accord intervient après près de deux semaines d’hostilités croissantes, comprenant des frappes aériennes meurtrières et des échanges de missiles.

    Baisse du pétrole et des valeurs refuges face à l’apaisement des tensions

    Les cours mondiaux du pétrole ont fortement chuté après l’annonce, reflétant la diminution des craintes de perturbations d’approvisionnement dans une région riche en pétrole. Les actifs refuges traditionnels, comme l’or et le dollar américain, ont également reculé tandis que les investisseurs se tournent vers des actifs plus risqués.

    Trump a précisé que le cessez-le-feu serait mis en œuvre par étapes, permettant l’achèvement des opérations en cours. Cependant, des violences ont éclaté juste avant son annonce. Selon Reuters, une frappe de missile iranien a tué quatre personnes en Israël, tandis que les autorités iraniennes ont indiqué qu’une attaque israélienne dans le nord de l’Iran avait fait neuf morts.

    L’avenir du cessez-le-feu reste incertain

    Malgré cette avancée diplomatique, la stabilité à long terme de la trêve demeure incertaine. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël avait atteint ses objectifs militaires principaux et était prêt à suspendre les opérations.

    Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi a exprimé une position similaire, affirmant que l’Iran n’a pas l’intention de poursuivre les frappes de représailles pour l’instant, mais reste prêt à répondre à toute nouvelle agression — un sentiment partagé par Netanyahu.

    Avec la diminution temporaire des risques géopolitiques, l’attention des investisseurs devrait se tourner vers les facteurs macroéconomiques, notamment les prochaines décisions des banques centrales et les résultats des entreprises européennes.

  • Les marchés européens progressent avec l’espoir de cessez-le-feu ; Powell attendu au Congrès

    Les marchés européens progressent avec l’espoir de cessez-le-feu ; Powell attendu au Congrès

    Les actions européennes ont progressé mardi, portées par l’espoir d’un apaisement au Moyen-Orient après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, tandis que les investisseurs attendent avec attention l’audition de Jerome Powell devant le Congrès américain.

    À 07h05 GMT, l’indice DAX en Allemagne gagnait 1,9%, le CAC 40 en France montait de 1,9%, tandis que le FTSE 100 britannique avançait de 0,6%.

    Un cessez-le-feu au Moyen-Orient ravive l’optimisme

    Le président américain Donald Trump a confirmé mardi matin qu’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran était officiellement en vigueur, mettant potentiellement fin à près de deux semaines d’escalade militaire.

    “LE CESSEZ-LE-FEU EST MAINTENANT EN VIGUEUR. MERCI DE NE PAS LE VIOLER !”, a-t-il publié sur Truth Social, qualifiant le conflit précédent de “guerre de 12 jours”.

    Selon les médias, l’Iran aurait initié une trêve de 12 heures, suivie par Israël. Cette accalmie intervient après des frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes, auxquelles Téhéran a répondu lundi par des tirs de missiles sur une base américaine au Qatar.

    L’annonce a fait reculer les prix du pétrole et redirigé les capitaux vers les actifs à risque, alimentant la hausse des marchés boursiers.

    Powell attendu sur les taux face à la pression politique

    L’attention se tourne désormais vers l’intervention de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, devant le Congrès américain. La Fed a récemment maintenu ses taux inchangés, une décision qui n’a pas plu à Donald Trump.

    Ce dernier a réclamé une baisse des taux d’“au moins deux à trois points” et a vivement critiqué Powell mardi : “J’espère que le Congrès remettra cette personne entêtée à sa place. Nous paierons longtemps son incompétence”, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

    Powell a précédemment averti que les droits de douane imposés par Trump pourraient faire grimper l’inflation, réduisant ainsi la marge de manœuvre de la Fed pour abaisser les taux.

    En Europe, plusieurs responsables de banques centrales s’exprimeront aussi, dont Andrew Bailey (BoE) et Christine Lagarde (BCE).

    L’indice IFO sur le climat des affaires en Allemagne est attendu plus tard dans la journée, avec une légère amélioration anticipée.

    Côté entreprises : AstraZeneca et Bunzl en mouvement

    Dans l’actualité des entreprises, AstraZeneca (LSE:AZN) a annoncé que son médicament ciblé Datroway a été approuvé aux États-Unis pour le traitement d’un type de cancer du poumon.

    Le spécialiste du recrutement Sthree (LSE:STEM) a signalé un recul annuel de ses commissions nettes pour le premier semestre 2025, malgré un redressement modéré au second trimestre.

    Bunzl (LSE:BNZL) a confirmé des performances conformes aux attentes pour le premier semestre, tout en annonçant une acquisition stratégique au Brésil et en maintenant ses prévisions annuelles.

    Le pétrole recule sur fond de détente géopolitique

    Les cours du pétrole ont poursuivi leur chute mardi, stimulés par l’éventualité d’un retour à la stabilité au Moyen-Orient, une région essentielle à l’approvisionnement mondial.

    À 03h05 ET, le Brent cédait 3,9% à 67,79 $, tandis que le WTI chutait également de 3,9% à 65,84 $.

    Les deux références avaient déjà perdu plus de 7% la veille, après avoir grimpé à des sommets de cinq mois suite aux frappes américaines. Si les tensions se calment, l’Iran, troisième producteur de l’OPEP, pourrait augmenter ses exportations, réduisant les risques d’approvisionnement.

  • L’Or Recule de Plus de 1 % Après le Cessez-le-Feu Israël-Iran Qui Stimule l’Appétit pour le Risque

    L’Or Recule de Plus de 1 % Après le Cessez-le-Feu Israël-Iran Qui Stimule l’Appétit pour le Risque

    Les prix de l’or ont chuté fortement mardi lors des échanges asiatiques, à la suite de l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, réduisant les tensions géopolitiques et incitant les investisseurs à privilégier les actifs plus risqués.

    À 06h00 GMT (02h00 ET), l’or au comptant perdait 1,1 % pour atteindre 3 332,57 dollars l’once, son plus bas niveau depuis le 11 juin. Les contrats à terme sur l’or pour août ont reculé de 1,4 %, à 3 346,02 dollars l’once.

    L’Annonce de Trump Fait Baisser la Demande d’Or

    L’ex-président américain Donald Trump a déclaré lundi soir qu’un cessez-le-feu complet avait été conclu entre Israël et l’Iran, mettant potentiellement fin à ce qu’il a appelé “LA GUERRE DE 12 JOURS”. Sur Truth Social, il a posté : « LE CESSEZ-LE-FEU EST MAINTENANT EN VIGUEUR. NE LE VIOLER PAS ! »

    Des médias locaux ont toutefois rapporté des explosions à proximité de Tel-Aviv et Beer-Sheva peu avant l’annonce. L’Iran a confirmé l’accord, tout en avertissant que la trêve dépendra de l’arrêt des actions militaires israéliennes.

    L’apaisement fait suite à des frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes et à une riposte iranienne sous forme de missiles tirés contre une base américaine au Qatar.

    Les marchés ont salué la nouvelle : les contrats à terme sur les actions américaines ont augmenté, les prix du pétrole ont chuté de plus de 3 %, et la demande pour les valeurs refuges, comme l’or, a diminué.

    Métaux Précieux en Recul, Métaux Industriels Soutenues par le Dollar Faible

    La baisse de l’or s’inscrit dans un mouvement plus large de retrait des métaux précieux, même si les métaux industriels bénéficient d’un affaiblissement du dollar, avec un Dollar Index en repli de 0,3 %.

    • Les futures sur l’argent ont baissé de 0,6 % à 35,99 dollars l’once
    • Le platine a progressé de 0,9 % à 1 280,15 dollars l’once
    • Le cuivre coté à la bourse de Londres (LME) a augmenté de 0,3 % à 9 693,35 dollars la tonne, tandis que les futures américaines sur le cuivre ont reculé de 0,7 % à 4,90 dollars la livre

    Les investisseurs se tournent désormais vers l’audition de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, devant le Congrès. Ses déclarations pourraient influencer les anticipations sur la trajectoire future des taux d’intérêt aux États-Unis.

  • Le dollar recule avec l’espoir d’un cessez-le-feu ; la livre grimpe sur fond d’inflation alimentaire

    Le dollar recule avec l’espoir d’un cessez-le-feu ; la livre grimpe sur fond d’inflation alimentaire

    Le dollar américain a reculé mardi, les marchés mondiaux accueillant favorablement l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, ce qui a stimulé l’appétit pour le risque. L’indice du dollar a baissé de 0,3 % à 97,752 à 08h00 GMT, bien qu’il reste en hausse sur la semaine.

    L’ancien président américain Donald Trump a confirmé la trêve, réduisant les tensions géopolitiques qui avaient soutenu le dollar et fait grimper les prix du pétrole. La baisse des cours du brut a pesé sur le billet vert tout en soutenant les devises plus sensibles au risque.

    Les analystes d’ING notent que le soutien au dollar, “modéré mais croissant”, s’est effondré après la correction pétrolière. Les regards se tournent désormais vers l’intervention du président de la Fed Jerome Powell au Congrès, où les appels de Trump à abaisser les taux pourraient remettre en cause l’indépendance de la banque centrale.

    La livre sterling et l’euro progressent

    • GBP/USD a grimpé de 0,7 % à 1,3596, porté par la hausse des prix alimentaires au Royaume-Uni. Kantar a rapporté une inflation alimentaire de 4,7 % sur les quatre semaines jusqu’au 15 juin, son plus haut niveau depuis mars 2024. Cette dynamique pourrait compliquer une éventuelle baisse des taux par la Banque d’Angleterre.
    • EUR/USD a gagné 0,1 % à 1,1591, aidé par la baisse des prix de l’énergie et l’amélioration du climat des affaires en Allemagne. L’indice Ifo est monté à 88,4 en juin, contre 87,5 en mai, les entreprises se montrant plus confiantes pour l’avenir.

    Le yen rebondit, le yuan reste stable

    • USD/JPY a baissé de 0,8 % à 144,97, le yen rebondissant après ses fortes pertes précédentes. Les investisseurs attendent désormais les chiffres de l’inflation à Tokyo, qui influenceront les anticipations sur les taux de la Banque du Japon.
    • USD/CNY a légèrement reculé à 7,1780, dans un marché calme après le statu quo monétaire décidé par la banque centrale chinoise.
  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les marchés scrutent la réaction de l’Iran aux frappes américaines ; les indices PMI également au centre de l’attention

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les marchés scrutent la réaction de l’Iran aux frappes américaines ; les indices PMI également au centre de l’attention

    Les contrats à terme sur actions américaines évoluent prudemment tandis que les prix du pétrole augmentent suite aux frappes surprises des États-Unis sur des installations nucléaires iraniennes ce week-end. L’incertitude plane toujours quant à la riposte potentielle de Téhéran et ses répercussions sur l’approvisionnement mondial en pétrole et gaz. Par ailleurs, le président Donald Trump a évoqué la possibilité d’un « changement de régime » en Iran. Aux États-Unis, le Sénat se prépare à voter un projet fiscal soutenu par Trump, et les investisseurs suivent également les données économiques qui seront publiées plus tard aujourd’hui.

    Futures actions stables

    Alors que les investisseurs évaluent les conséquences de l’action militaire américaine, les futures sur les principaux indices américains restent proches de l’équilibre. Lundi matin, les futures Dow Jones ont légèrement reculé de 0,1 %, tandis que les futures S&P 500 et Nasdaq sont restés quasiment inchangés. Vendredi, Wall Street avait clôturé en baisse, sous le poids des inquiétudes liées au conflit aérien entre Israël et l’Iran et à une possible implication militaire américaine.

    L’annonce de Trump confirmant les frappes sur trois sites nucléaires iraniens a levé une part d’incertitude. Les marchés s’interrogent désormais sur l’impact de cette décision sur le sentiment général, les anticipations d’inflation et les décisions de la Fed concernant les taux d’intérêt.

    Hausse des prix du pétrole face aux risques géopolitiques accrus

    Le marché pétrolier a réagi par une hausse des cours, traduisant les craintes de perturbations potentielles des approvisionnements, notamment dans le détroit stratégique d’Ormuz. Les analystes alertent sur le fait qu’une flambée des prix pourrait raviver les pressions inflationnistes et retarder toute baisse éventuelle des taux par la Fed.

    Lundi matin, le Brent pour livraison en août a progressé de 0,8 % à 76,11 dollars le baril, tandis que le WTI a gagné 0,9 % à 74,48 dollars, bien que les deux contrats aient réduit une partie de leurs gains initiaux.

    Warren Patterson, responsable stratégie matières premières chez ING, a souligné que le risque pesant sur l’offre énergétique a fortement augmenté en raison des incertitudes sur la réaction iranienne.

    Attente autour de la réponse de Téhéran

    Téhéran n’a pas encore précisé sa stratégie de riposte, affirmant garder toutes les options ouvertes pour se défendre. Le gouvernement iranien a lancé des mises en garde sur des « conséquences durables » et intensifié ses bombardements aériens sur Israël, dans un conflit qui s’est envenimé il y a 11 jours.

    Les autorités iraniennes ont qualifié Trump de « joueur » et laissé entendre que les frappes du week-end ont élargi la liste des cibles militaires légitimes. Trump a quant à lui évoqué un changement de régime dans un message sur les réseaux sociaux.

    Des médias iraniens évoquent la possibilité de fermer le détroit d’Ormuz, passage clé pour le pétrole mondial, tandis que d’autres rapports indiquent que l’Iran pourrait viser des bases militaires américaines dans la région.

    Certains analystes estiment que, malgré la montée des tensions, les frappes ont dissipé une partie de l’incertitude sur les intentions de Trump, ce qui pourrait stabiliser les marchés. Les experts de Vital Knowledge notent toutefois qu’une fois la crise géopolitique passée, les investisseurs devront encore faire face aux défis structurels tels que les droits de douane et la politique fiscale.

    Le Sénat américain se prépare à voter le projet fiscal

    Sur le plan intérieur, le Sénat vise à voter cette semaine sa version d’un vaste projet fiscal soutenu par Trump. Ce texte prévoit de prolonger les baisses d’impôts de 2017 et d’augmenter les dépenses en défense et sécurité aux frontières, compensées par des réductions dans des programmes sociaux comme Medicaid.

    Cependant, les règles du Sénat compliquent l’adoption, un arbitre parlementaire ayant jugé que certaines mesures ne respectaient pas les critères de la procédure de réconciliation budgétaire, qui permettrait une adoption à la majorité simple.

    Les républicains espèrent utiliser cette procédure pour surmonter l’opposition démocrate. Le texte devra ensuite retourner à la Chambre avant d’être signé par Trump d’ici le 4 juillet.

    Focus sur les données économiques : PMI de juin

    Les investisseurs attendent également les chiffres de l’activité économique pour juin, avec des indices PMI manufacturier et des services de S&P Global attendus en légère baisse. Le manufacturier devrait reculer à 51,1 contre 52,0, et les services à 52,9 contre 53,7.

    Ces indicateurs préfigurent d’autres publications importantes cette semaine, comme la confiance des consommateurs mardi et les données d’inflation vendredi, surveillées de près par la Fed.

    La confiance des consommateurs américains a diminué ces derniers mois, en raison des inquiétudes liées à l’impact des droits de douane sur l’inflation et la croissance. Toutefois, les prix sont restés relativement modérés, et les négociations entre États-Unis et Chine alimentent l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales.

  • Les marchés européens restent stables malgré les tensions géopolitiques après les frappes américaines contre l’Iran

    Les marchés européens restent stables malgré les tensions géopolitiques après les frappes américaines contre l’Iran

    Les actions européennes ont connu peu de variation lundi matin, les investisseurs évaluant les répercussions géopolitiques des frappes aériennes menées par les États-Unis contre des installations nucléaires iraniennes durant le week-end.

    À 08h06 GMT, l’indice paneuropéen Stoxx 600 progressait légèrement de 0,04 % à 536,74. Les principaux indices nationaux, comme le CAC 40 français et le FTSE 100 britannique, restaient proches de l’équilibre, tandis que le DAX allemand gagnait 0,1 %.

    Cette réaction modérée fait suite à la décision du président Donald Trump d’autoriser le bombardement de trois sites nucléaires iraniens samedi, intensifiant les tensions entre Téhéran et Israël. L’Iran n’a pas encore officiellement riposté, mais a averti de « conséquences durables » et intensifié ses frappes contre des cibles israéliennes, reprochant à Israël d’avoir initié les hostilités il y a onze jours.

    Les dirigeants iraniens n’ont exclu aucune option, et la presse locale rapporte que le pays envisage de bloquer le détroit d’Ormuz, un passage clé pour les exportations mondiales de pétrole. D’autres sources évoquent la possibilité d’attaques contre des bases militaires américaines dans la région.

    Malgré cette montée des tensions, certains analystes adoptent un ton plus mesuré. Si la situation au Moyen-Orient reste préoccupante, l’incertitude quant à une éventuelle intervention militaire américaine a été partiellement levée. Pour l’instant, les marchés semblent anticiper un conflit limité.

    Le marché pétrolier reste volatil

    Les acteurs du marché énergétique surveillent de près les développements, compte tenu des risques pour l’approvisionnement mondial en pétrole. Bien que les cours du Brent et du WTI aient fortement progressé dans un premier temps, ils ont ensuite réduit leurs gains dans la matinée.

    À 03h38 ET, le Brent pour livraison en août gagnait 0,8 % à 76,11 dollars le baril, tandis que le WTI progressait de 0,9 % à 74,48 dollars.

    Les inquiétudes persistent quant à une possible escalade dans le détroit d’Ormuz, ce qui pourrait perturber les exportations de pétrole et relancer les pressions inflationnistes, influençant les futures décisions de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt. Les marchés restent dans l’attente d’une réponse claire de l’Iran — et de voir si le conflit s’élargira ou restera circonscrit.

  • Les prix du pétrole grimpent après les frappes US contre l’Iran, puis reculent légèrement

    Les prix du pétrole grimpent après les frappes US contre l’Iran, puis reculent légèrement

    Les prix du pétrole ont fortement augmenté lundi en début de séance asiatique, à la suite des frappes aériennes américaines contre des installations nucléaires iraniennes, ce qui a ravivé les craintes de perturbations de l’offre au Moyen-Orient. Toutefois, le brut a ensuite réduit une partie de ses gains initiaux.

    À 00h05 GMT, les contrats à terme sur le Brent pour livraison en août progressaient de 2,4 % à 79,00 dollars le baril, tandis que le WTI gagnait 2,5 % à 73,84 dollars. Les deux références avaient brièvement bondi de près de 4 %, atteignant des sommets de quatre mois, avec un pic temporaire du Brent à 81 dollars.

    Cette volatilité fait suite à l’annonce des frappes américaines menées durant le week-end contre trois sites nucléaires majeurs en Iran. Téhéran a vivement réagi en menaçant de représailles, alimentant l’incertitude sur la stabilité régionale et l’approvisionnement en énergie.

    Selon les médias iraniens, le gouvernement envisage de bloquer le détroit d’Hormuz, un passage maritime stratégique par lequel transite une grande partie du pétrole mondial. Une telle décision perturberait gravement les flux énergétiques globaux.

    Le conflit entre Israël et l’Iran, entré dans son onzième jour, constitue déjà un facteur de soutien aux prix. De plus, une escalade entre Téhéran et Washington pourrait entraîner de nouvelles sanctions américaines sur le secteur pétrolier iranien, limitant davantage l’offre destinée à l’Asie et à l’Europe.

    L’attention des marchés se tourne désormais vers la réponse potentielle de l’Iran. Certaines sources non officielles évoquent la possibilité d’attaques contre des bases militaires américaines au Moyen-Orient.

    Les analystes d’ANZ ont qualifié les frappes américaines d’”escalade majeure” et estiment que les prix du pétrole pourraient évoluer entre 90 et 95 dollars le baril si les tensions persistent. Ils ajoutent que le risque de perturbations dans le détroit d’Hormuz est élevé, tout en jugeant improbable une reprise prochaine des négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran.

  • Tesla progresse en Bourse après le lancement de son service Robotaxi à Austin

    Tesla progresse en Bourse après le lancement de son service Robotaxi à Austin

    Le cours de l’action Tesla (NASDAQ:TSLA) a légèrement augmenté lundi en préouverture après le lancement officiel de son service Robotaxi en version pilote à Austin, au Texas. Ce déploiement initial implique entre 10 et 20 véhicules Model Y, opérant dans des zones géographiques délimitées de la ville.

    Pour le moment, le service ne dessert pas les aéroports et repose sur un double système de surveillance : un observateur humain installé à l’avant du véhicule et un contrôle à distance. Toutefois, le superviseur à bord n’intervient pas activement durant les trajets.

    Selon les analystes de RBC Capital Markets, la réaction des investisseurs est restée mesurée, la structure du lancement ayant été largement anticipée. La nouveauté réside dans la présence simultanée d’un moniteur à bord et d’une surveillance externe.

    RBC considère toujours la conduite autonome comme un pilier de la valorisation future de Tesla, estimant qu’elle pourrait représenter jusqu’à 60 % de la capitalisation boursière à long terme. L’approche de Tesla, fondée sur des caméras et l’intelligence artificielle, offrirait un avantage économique face aux alternatives utilisant des capteurs plus coûteux comme les radars et lidars.

    De leur côté, les analystes de Wedbush, qui ont testé le service sur le terrain, ont décrit une expérience “confortable, sûre et impressionnante”. Ils ont particulièrement salué la capacité du véhicule à gérer des environnements urbains complexes, y compris des routes étroites et encombrées.

    Le même jour, l’État du Texas a adopté une nouvelle loi imposant une autorisation du Département des Transports pour toute exploitation de véhicules autonomes sans conducteur à bord. La loi entrera en vigueur le 1er septembre.

    Même si les véhicules utilisés ne sont pas encore les futurs “cybercabs” dédiés, les analystes estiment que cette première étape marque le début d’une nouvelle ère pour la stratégie d’IA appliquée à la mobilité par Tesla.

  • Nouvelle contraction de l’activité privée en France en juin, selon S&P Global

    Nouvelle contraction de l’activité privée en France en juin, selon S&P Global

    L’économie privée française a poursuivi son recul en juin, affectée par la faiblesse persistante des secteurs manufacturier et des services, selon les données préliminaires publiées lundi par S&P Global.

    L’indice PMI flash pour le secteur des services, qui représente la majeure partie de l’activité économique française, s’est établi à 48,7 ce mois-ci, contre 48,9 en mai. Ce chiffre est inférieur aux prévisions des analystes, qui anticipaient un léger rebond à 49,2.

    Ce nouvel affaiblissement illustre les difficultés structurelles auxquelles fait face la deuxième économie de la zone euro. Un indice inférieur à 50 indique un repli de l’activité, confirmant un environnement économique toujours contraint pour les entreprises françaises.