Author: Fiona Craig

  • Rémy Cointreau revoit ses prévisions à la hausse après la réduction des droits de douane sur les spiritueux entre les États-Unis et l’UE

    Rémy Cointreau revoit ses prévisions à la hausse après la réduction des droits de douane sur les spiritueux entre les États-Unis et l’UE

    Rémy Cointreau (EU:RCO) a relevé vendredi le bas de sa fourchette de prévisions annuelles, suite à l’accord entre les États-Unis et l’Union européenne visant à réduire de moitié les droits de douane prévus sur les vins et spiritueux européens, ce qui allège la pression sur les résultats du producteur français de cognac.

    Le nouvel accord commercial, effectif depuis le 1er août, fixe les droits de douane à 15 %, contre 30 % initialement proposés. En conséquence, Rémy Cointreau a révisé l’impact attendu sur ses bénéfices à 30 millions d’euros, contre une estimation précédente de 45 millions d’euros.

    « Il n’y a aucun changement dans notre vision selon laquelle le cognac se redressera à moyen terme et que Remy verra une reprise en parallèle. Bien que la visibilité sur le calendrier de la reprise reste faible, les risques extrêmes s’atténuent et l’activité cognac de Remy semble avoir touché le fond », ont commenté les analystes de Jefferies dans une note.

    L’entreprise prévoit désormais une baisse de l’EBIT opérationnel à un chiffre moyen pour l’exercice 2026, contre une prévision antérieure de baisse à un chiffre moyen à élevé. Jefferies a indiqué que cette révision est conforme à sa prévision d’EBIT pour l’exercice 2026, qui s’élève à 190 millions d’euros.

    Environ la moitié des 15 millions d’euros de soulagement liés à la réduction des droits de douane sera réinvestie dans des initiatives de croissance, principalement aux États-Unis et en Chine. Cette diminution du fardeau douanier représente environ 8 % de l’EBIT prévu pour l’exercice 2026.

    Les analystes ont souligné que les estimations consensuelles pour l’exercice restent inchangées, le marché anticipant une croissance organique des ventes de 3,5 % et une baisse de l’EBIT de 4,1 %, en ligne avec les prévisions de Jefferies.

    Les actions de Rémy Cointreau ont clôturé à 54,65 € lors de la dernière séance, donnant à l’entreprise une capitalisation boursière de 2,8 milliards d’euros (3,3 milliards de dollars). Jefferies a réaffirmé sa recommandation « acheter » sur le titre, avec un objectif de cours de 70 €, soit un potentiel de hausse de 28 % par rapport à la clôture la plus récente.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or reste au-dessus de 3 400 $ alors que les attentes de baisse des taux augmentent ; attention aux données PCE

    L’or reste au-dessus de 3 400 $ alors que les attentes de baisse des taux augmentent ; attention aux données PCE

    Les prix de l’or ont légèrement reculé vendredi en Asie mais restent en hausse pour le mois d’août, soutenus par la perspective croissante d’une baisse des taux par la Réserve fédérale en septembre.

    Le marché se concentre désormais sur l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) aux États-Unis, la mesure d’inflation préférée de la Fed, pour orienter la politique monétaire.

    Le dollar s’est affaibli en attendant les données PCE et devrait terminer le mois en baisse, ce qui profite à l’or et aux autres métaux. L’or au comptant a perdu 0,2% à 3 409,89 $ l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or d’octobre ont reculé de 0,1% à 3 469,92 $/oz à 01:48 ET (05:48 GMT).

    Les gains d’août soutenus par les anticipations de baisse des taux

    L’or a progressé de 3,7% depuis le début du mois, se rapprochant du record d’avril. L’optimisme sur une baisse des taux de la Fed est alimenté par des signes de ralentissement du marché du travail américain.

    Le président de la Fed, Jerome Powell, a reconnu ce ralentissement et évoqué une possible baisse de 25 points de base en septembre. Il reste toutefois prudent sur un assouplissement futur, en raison des risques inflationnistes liés aux tarifs imposés par le président Donald Trump.

    Les marchés anticipent fortement une baisse en septembre, avec CME FedWatch indiquant une probabilité de 82,9% d’une réduction de 25 points de base. Le dollar plus faible et les attentes de baisse ont soutenu les métaux, l’indice du dollar étant en baisse de près de 2% sur le mois.

    Le platine et l’argent surperforment l’or, avec des gains respectifs de 5% et 5,9%, les investisseurs profitant de prix relativement attractifs. Le cuivre a également progressé, le LME gagnant 0,6% à 9 889,50 $ la tonne et le COMEX 0,6% à 4,5730 $ la livre, les deux contrats enregistrant des gains de 2,7 à 4,5% pour août.

    Les données PCE guideront la politique des taux

    Le rapport PCE prévu vendredi, en particulier le core PCE, sera scruté par la Fed. L’inflation globale PCE devrait rester stable, tandis que le core PCE pourrait légèrement augmenter en juillet, restant au-dessus de l’objectif annuel de 2% de la Fed.

    Les investisseurs suivront de près tout signe d’inflation persistante, susceptible d’influencer les projets de baisse des taux. Le rapport d’août pourra également révéler l’impact inflationniste des tarifs de Trump, entrés en vigueur ce mois-ci.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le pétrole recule face à l’affaiblissement des espoirs de paix et aux droits américains sur les importations indiennes

    Le pétrole recule face à l’affaiblissement des espoirs de paix et aux droits américains sur les importations indiennes

    Les marchés pétroliers ont fléchi lors de la séance asiatique vendredi après des gains la veille, alors que les investisseurs évaluaient les perspectives réduites d’un accord de paix Russie-Ukraine et l’impact des nouveaux droits américains sur l’Inde.

    À 21h52 ET (01h52 GMT), les contrats Brent d’octobre ont perdu 0,8% à 68,10$ le baril, tandis que le WTI a reculé de 0,7% à 64,14$ le baril.

    Jeudi, les deux indices avaient progressé d’environ 1%, ignorant les pertes initiales après que les données américaines ont montré une baisse des stocks de brut moins importante que prévu. Malgré ces gains à court terme, les deux contrats sont sur la voie de pertes mensuelles supérieures à 6%, sous pression de l’augmentation continue de la production de l’OPEP.

    Les négociations de paix perdent de l’élan

    L’optimisme autour des pourparlers entre la Russie et l’Ukraine s’est estompé après que le Président Donald Trump a exhorté la semaine dernière Vladimir Poutine et Volodymyr Zelenskyy à se rencontrer directement avant un sommet trilatéral à Washington.

    Bien que Trump ait offert des garanties de sécurité sans déployer de troupes, aucune date ni lieu n’a été fixé, et les analystes estiment que peu de progrès sont probables à court terme. La Russie a également lancé de nouvelles attaques sur Kyiv, touchant des bâtiments abritant la mission de l’UE et le British Council.

    “Le manque de progrès vers un accord de paix signifie que les risques de sanctions et de droits secondaires continuent de peser sur le marché pétrolier”, ont noté les analystes d’ING.

    Droits américains sur les importations de pétrole indien

    Dans le cadre d’un effort plus large pour limiter le commerce Inde-Russie pendant le conflit en Ukraine, les États-Unis ont imposé mercredi un droit supplémentaire de 25% sur les importations indiennes, portant le total à 50% à partir du 27 août.

    Les raffineries indiennes ont temporairement interrompu leurs achats de pétrole russe, mais ont repris ensuite, ce qui montre que les mesures n’ont pas ralenti de manière significative les flux. Les analystes estiment que le marché surveillera de près les flux pétroliers russes vers l’Inde dans les semaines à venir pour en évaluer l’impact.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les marchés surveillent le PCE américain, l’inflation européenne et la fin de l’exemption “de minimis”

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les marchés surveillent le PCE américain, l’inflation européenne et la fin de l’exemption “de minimis”

    Les contrats à terme américains ont légèrement reculé vendredi, alors que les investisseurs attendaient la publication de l’indicateur clé d’inflation de la Réserve fédérale. Les chiffres de l’inflation en Europe sont également attendus, tandis que l’administration Trump a mis fin à l’exemption “de minimis” sur les importations de faible valeur.

    Focus sur l’inflation américaine

    Le regard des investisseurs est tourné vers l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) américain, la mesure d’inflation préférée de la Fed. Les analystes prévoient que le PCE core reste stable à 0,3% en base mensuelle, maintenant le taux annuel à 2,9%.

    Les marchés craignent que les tarifs imposés par le Président Donald Trump ne se répercutent sur les prix à la consommation, après des surprises récentes dans l’inflation des producteurs. La Fed a abaissé les taux d’un point de pourcentage l’an dernier mais a maintenu la politique monétaire inchangée cette année, craignant que des tarifs plus élevés ne relancent l’inflation au-dessus de l’objectif de 2%.

    Beaucoup s’attendent à une réduction de 25 points de base en septembre, bien que les décisions suivantes restent incertaines. Le Gouverneur de la Fed Christopher Waller a déclaré jeudi qu’il voulait commencer à baisser les taux le mois prochain et “s’attend pleinement” à ce que d’autres baisses suivent pour rapprocher le taux de la Fed d’un niveau neutre. Waller et la Gouverneure Michelle Bowman ont tous deux exprimé leur désaccord lors de la décision de juillet de maintenir les taux à court terme inchangés. Tous deux, nommés par Trump, sont considérés comme des successeurs possibles de Jerome Powell, suscitant des inquiétudes sur la politisation de la banque centrale.

    Plus tôt cette semaine, Trump a annoncé le licenciement de la Gouverneure Lisa Cook pour fraude hypothécaire présumée, que Cook juge illégal et pour lequel elle poursuit en justice.

    Futures américains en baisse

    Les futures ont légèrement reculé mais restent sur une trajectoire de gains mensuels solides. À 03h20 ET, les futures S&P 500 étaient en baisse de 5 points (-0,1%), le Nasdaq 100 de 35 points (-0,1%) et le Dow de 80 points (-0,2%). Jeudi, le S&P 500 a clôturé en hausse de 0,3% à un record, le Nasdaq Composite +0,5%, le Dow +0,2%, également à un nouveau sommet. Pour août : Dow +3,4%, S&P 500 +2,6%, Nasdaq +2,8%.

    Les investisseurs suivront aussi les résultats de Ulta Beauty (NASDAQ:ULTA), Ambarella (NASDAQ:AMBA) et Affirm Holdings (NASDAQ:AFRM).

    Fin de l’exemption “de minimis”

    Les États-Unis ont mis fin au traitement en franchise de droits pour les colis de moins de 800 $, supprimant l’exemption “de minimis”. Trump a annoncé cette révocation le 30 juillet, invoquant des risques liés au trafic de fentanyl.

    Cette exemption avait stimulé le commerce électronique transfrontalier : 1,36 milliard de colis d’une valeur de 64,6 milliards de dollars sont entrés en 2024, dont 73% en provenance de Chine. Les consommateurs américains pourraient désormais faire face à des prix plus élevés, à moins que les détaillants étrangers n’absorbent les tarifs.

    Inflation européenne sous surveillance

    Les données préliminaires sur les prix à la consommation en France, Espagne et Allemagne sont attendues. La BCE a maintenu son taux directeur à 2% en juillet, confirmant que l’inflation dans la zone euro reste proche de l’objectif. Les décideurs devraient maintenir les taux en septembre, même si le compte-rendu de juillet montre des divergences sur les perspectives inflationnistes. La BCE a noté que cette incertitude “restera un élément clé des perspectives économiques mondiales et de la zone euro pour quelque temps”, même si son impact est débattu.

    Prix du pétrole

    Le pétrole a légèrement baissé, mais reste sur un gain hebdomadaire. Brent -0,7% à 67,54$/baril, WTI -0,7% à 64,12$/baril. Les gains hebdomadaires ont été soutenus par des inquiétudes sur l’offre russe et les négociations gelées entre Poutine et Zelensky. La fin de la saison estivale aux États-Unis et le Labor Day ont limité les prix. Les deux contrats enregistrent des pertes mensuelles supérieures à 6%, sous pression de la production OPEP en hausse.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street se prépare à une volatilité en raison des données sur l’inflation

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street se prépare à une volatilité en raison des données sur l’inflation

    Les contrats à terme américains indiquent une ouverture plutôt stable jeudi, signalant un début de séance calme après la hausse modeste des deux dernières séances. Les investisseurs restent prudents alors qu’ils évaluent les résultats d’entreprises et les indicateurs économiques à venir.

    Les actions de Nvidia (NASDAQ:NVDA) ont reculé de 0,3 % en pré-marché. Bien que le fabricant de puces pour l’IA ait dépassé les attentes pour le deuxième trimestre, des ventes inférieures aux prévisions dans les centres de données ont freiné l’enthousiasme des investisseurs.

    L’attention se tourne désormais vers le rapport du Département du Commerce sur le revenu et les dépenses personnelles de juillet, qui comprendra l’indicateur préféré de la Fed pour l’inflation de base. Les analystes prévoient une légère hausse du taux annuel d’inflation de base à 2,9 % contre 2,8 % en juin, ce qui pourrait influencer les attentes concernant les taux d’intérêt.

    Selon l’outil FedWatch du CME Group, le marché estime à 85,3 % la probabilité que la Fed réduise les taux de 25 points de base lors de sa réunion de septembre.

    Après une séance volatile mardi, les actions ont enregistré des gains modérés mercredi. Le S&P 500 a atteint un nouveau record de clôture, tandis que le Dow Jones Industrial Average a progressé de 147,16 points, soit +0,3 %, à 45 565,23. Le Nasdaq a gagné 45,87 points, soit +0,2 %, à 21 590,14, et le S&P 500 a avancé de 15,46 points, soit +0,2 %, à 6 481,40.

    Malgré les résultats de Nvidia, les investisseurs sont restés prudents en attendant d’autres données économiques.

    Les titres énergétiques ont mené les gains grâce à la forte hausse des prix du pétrole. Le Philadelphia Oil Service Index a progressé de 2,1 % et l’NYSE Arca Oil Index de 1,7 %. Les actions de matériel informatique ont également bien performé, l’NYSE Arca Computer Hardware Index affichant une hausse de 1,3 %.

    Les secteurs logiciels et télécommunications ont montré une légère progression, tandis que les actions de sociétés de courtage ont reculé, reflétant la prudence des investisseurs avant le rapport crucial sur l’inflation prévu vendredi.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Actions européennes partagées après les résultats de Nvidia

    DAX, CAC, FTSE100, Actions européennes partagées après les résultats de Nvidia

    Les marchés européens ont débuté la séance majoritairement en hausse, puis sont devenus mitigés au fil de la journée, les investisseurs digérant le dernier rapport sur les résultats de Nvidia (NASDAQ:NVDA). Les actions britanniques ont sous-performé, pénalisées par la baisse des secteurs bancaire et énergétique.

    Le CAC 40 français a progressé de 0,4 %, tandis que le DAX allemand restait proche de la ligne de flottaison et que le FTSE 100 britannique reculait de 0,3 %.

    Les valeurs technologiques ont été soutenues par les perspectives optimistes de Nvidia, propulsant les titres d’Infineon (TG:IFX) et d’ASM International (EU:ASM).

    Thyssenkrupp Nucera (TG:TKA), spécialiste allemand de l’électrolyse, a également progressé après avoir été choisi par Progressive Green Solutions en Australie comme fournisseur privilégié d’électrolyseurs de 1,4 GW pour le projet Mid-West Green Iron.

    Le fournisseur automobile Continental (TG:CON) a augmenté suite à l’annonce de la vente de sa division ContiTech Original Equipment Solutions à Regent. Les constructeurs BMW (TG:BMW), Volkswagen (TG:VOW3) et Mercedes Benz (TG:MBG) ont également progressé après que les données du secteur ont montré une hausse de 5,9 % des ventes de voitures neuves en Europe en juillet. Les actions du constructeur français Renault ont également bondi.

    Pernod Ricard (EU:RI) a dépassé les attentes, en hausse après avoir annoncé une baisse organique annuelle de 3 % plus faible que prévu.

    En revanche, la société britannique de services énergétiques Hunting (LSE:HTG) a chuté après que ses résultats du premier semestre se sont révélés inférieurs aux prévisions.

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  • Pernod Ricard signale un début d’exercice difficile alors que la Chine et les États-Unis freinent la croissance

    Pernod Ricard signale un début d’exercice difficile alors que la Chine et les États-Unis freinent la croissance

    Pernod Ricard SA (EU:RI) a indiqué jeudi que l’exercice 2026 devrait être une année de transition, avec un premier trimestre faible attendu après une baisse des ventes et des bénéfices annuels.

    « Une baisse au T1 est prévue, avec un ajustement des stocks chez les distributeurs aux États-Unis, une demande des consommateurs toujours faible et un ajustement des stocks en Chine, l’impact des changements de politique fiscale du Maharashtra en Inde, concentré sur le T1, et les ventes de Cognac en Duty Free en Chine ne reprenant qu’à partir du T2 », a déclaré l’entreprise dans un communiqué.

    Pour l’exercice 2025, le géant français des spiritueux a enregistré un chiffre d’affaires net de 10,96 milliards d’euros, soit une baisse organique de 3 % et une baisse de 5,5 % sur une base déclarée. Les fluctuations des devises, principalement la livre turque, le peso argentin et la roupie indienne, ont réduit les ventes de 277 millions d’euros. Le bénéfice des activités récurrentes a diminué de 0,8 % en organique pour atteindre 2,95 milliards d’euros et a reculé de 5,3 % sur une base déclarée.

    La performance régionale a été contrastée. Dans les Amériques, les ventes totales ont reculé de 3 %, avec les États-Unis en baisse de 6 % en raison d’une demande des consommateurs modérée et de l’incertitude tarifaire, tandis que le Canada et le Brésil ont enregistré une croissance et que le Mexique a légèrement reculé. En Asie et dans les autres régions, les ventes ont chuté de 4 % ; l’Inde a progressé de 6 % grâce à une forte demande et à la montée en gamme, tandis que la Chine a reculé de 21 % en raison de la faiblesse économique et d’un excédent de stocks. L’Europe a diminué de 2 %, tandis que le commerce mondial de détail pour les voyageurs a chuté de 13 % après la suspension des importations de cognac en duty free par la Chine en décembre 2024.

    Au niveau des marques, les tendances ont été diverses. Les marques internationales stratégiques ont reculé de 4 %, Jameson affichant une croissance modeste, Absolut progressant dans la plupart des régions, et Martell chutant fortement en Chine. Les marques locales stratégiques ont augmenté de 2 %, grâce aux whiskies Seagram’s, tandis que les produits prêts à boire ont progressé de 7 %. Les marques spécialisées ont reculé de 7 %, avec Aberlour et Lillet en baisse malgré les gains de Bumbu et The Deacon.

    La part du groupe dans le bénéfice net des activités récurrentes a diminué de 9 % pour atteindre 1,83 milliard d’euros. Le bénéfice net déclaré a augmenté de 10 % pour atteindre 1,63 milliard d’euros, reflétant des coûts non récurrents plus faibles par rapport à l’année précédente, qui incluait une dépréciation d’activité viticole. Le bénéfice par action a diminué de 8 % à 7,26 €, affecté par des mouvements de change défavorables et des charges financières plus élevées.

    Les flux de trésorerie disponibles ont augmenté de 18 % pour atteindre 1,13 milliard d’euros, grâce à une meilleure gestion du fonds de roulement. La dette nette a diminué de 224 millions d’euros pour s’établir à 10,73 milliards d’euros, bien que le ratio dette nette/EBITDA ait augmenté à 3,3x, principalement en raison des effets des devises. La société a proposé un dividende de 4,70 € par action, inchangé par rapport à l’année précédente, sous réserve de l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle du 27 octobre.

    Pernod Ricard a indiqué qu’elle s’attend à ce que les tendances des ventes se redressent dans la seconde partie de l’exercice 2026 et a réaffirmé son objectif à moyen terme d’une croissance organique annuelle du chiffre d’affaires net de 3 % à 6 %, accompagnée d’une expansion continue des marges opérationnelles.

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  • Les ventes de Tesla en Europe plongent de 40% en juillet tandis que BYD prend l’avantage

    Les ventes de Tesla en Europe plongent de 40% en juillet tandis que BYD prend l’avantage

    Tesla Inc (NASDAQ:TSLA) a vu ses ventes et sa part de marché en Europe chuter fortement en juillet, selon les données publiées jeudi par l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA), alors que la demande globale de véhicules électriques dans la région continue de croître.

    Le constructeur chinois BYD Co (USOTC:BYDDY), inclus pour la première fois dans les données mensuelles de l’ACEA, a surpassé Tesla, captant une plus grande part de marché.

    Selon l’ACEA, les immatriculations totales de Tesla dans l’Union européenne, l’Association européenne de libre-échange et au Royaume-Uni ont diminué de 40,2 % d’une année sur l’autre, à 8.837 unités. L’ACEA, qui représente 15 constructeurs automobiles européens, est l’organisme principal de lobbying et de normalisation pour l’industrie automobile de la région.

    La part de marché de Tesla en Europe est tombée à 0,8 % contre 1,4 % l’an dernier, et les ventes cumulées de janvier à juillet ont diminué de 33,6 % par rapport à la même période en 2024.

    Cette baisse survient malgré une hausse de 33,6 % des ventes totales de véhicules électriques à batterie (BEV) en Europe en juillet. Les BEV représentent désormais environ 15,6 % du marché, derrière les véhicules essence à 28,3 % et les hybrides à 34,7 %.

    Les chiffres de juillet soulignent les difficultés persistantes de Tesla en Europe, face à la concurrence croissante des constructeurs locaux et chinois. BYD a vendu 13.503 unités au cours du mois, dépassant Tesla avec une part de marché de 1,2 %. La popularité des modèles hybrides de BYD auprès des clients soucieux des coûts, combinée à l’impact limité des droits d’importation européens sur les véhicules chinois, a soutenu ses ventes.

    La version actualisée du Model Y de Tesla, lancée plus tôt cette année, a eu un effet minimal sur les ventes, tandis que les modèles concurrents européens, développés ces dernières années, ont intensifié la concurrence.

    La réputation de Tesla en Europe a été affectée, notamment par le soutien public du PDG Elon Musk au Président américain Donald Trump et ses liens avec un parti d’extrême droite allemand, entraînant des boycotts de consommateurs en Europe et aux États-Unis.

    Musk, lors de l’appel sur les résultats du deuxième trimestre fin juillet, a déclaré que l’entreprise faisait face à “quelques trimestres difficiles”, l’élimination des crédits d’impôt pour VE aux États-Unis aggravant la situation.

    Pour autant, Musk a mis en avant les priorités de croissance à long terme de Tesla, citant l’intelligence artificielle, la conduite autonome et la robotique comme moteurs futurs.

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  • Le dollar sous pression alors que les paris sur une baisse des taux en septembre s’intensifient

    Le dollar sous pression alors que les paris sur une baisse des taux en septembre s’intensifient

    Le dollar américain a peiné à progresser face aux principales devises jeudi, les traders augmentant leurs paris sur une possible baisse des taux par la Réserve fédérale le mois prochain, après les déclarations de John Williams, président de la Fed de New York, selon lesquelles une telle mesure pourrait se produire.

    La devise subit également des pressions accrues en raison des efforts intensifiés du président Donald Trump pour influencer la politique monétaire, notamment sa tentative de destituer la gouverneure de la Fed, Lisa Cook, et de la remplacer par un allié fidèle.

    Même après que le Premier ministre français a convoqué un vote de confiance surprise pour le mois prochain — largement attendu pour renverser son gouvernement minoritaire — le dollar est resté faible face à l’euro.

    L’indice du dollar, qui mesure la devise par rapport à six principaux pairs, est resté stable à 98,145 après deux séances consécutives de baisse. L’euro s’est maintenu autour de 1,1640 $, tandis que la livre sterling a légèrement progressé à 1,3505 $.

    Le dollar a reculé de 0,14 % à 0,8015 franc suisse et de 0,19 % à 147,11 yens.

    Le principal négociateur commercial japonais, Ryosei Akazawa, a annulé à la dernière minute une visite à Washington jeudi, retardant l’annonce des détails de l’engagement d’investissement de 550 milliards de dollars du Japon aux États-Unis dans le cadre de l’accord tarifaire. Un porte-parole du gouvernement a expliqué que la décision a été prise après des discussions avec les responsables américains, révélant des points nécessitant une discussion supplémentaire “au niveau administratif.”

    Concernant la politique monétaire, Williams a déclaré à CNBC mercredi : “Chaque réunion est, de mon point de vue, en direct.”

    Il a ajouté : “Les risques sont plus équilibrés. Nous allons devoir voir comment les données se déroulent.”

    Les investisseurs se concentrent désormais sur les indicateurs économiques clés des États-Unis avant la réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, notamment l’indice des prix PCE de vendredi — la mesure d’inflation préférée de la Fed — et le rapport mensuel sur l’emploi attendu une semaine plus tard.

    Les traders prévoient actuellement environ 89 % de chances pour une baisse des taux de 25 points de base en septembre et anticipent un assouplissement cumulé de 55 points de base d’ici la fin de l’année, selon les données de LSEG. Cela a contribué à faire baisser les rendements des bons du Trésor à deux ans — très sensibles aux attentes en matière de politique — à leur plus bas niveau depuis le 1er mai, accentuant la pression sur le dollar.

    La volonté de Trump de nommer des candidats dovish sélectionnés à la main au comité décisionnel de la Fed a également tiré les rendements à court terme vers le bas. Cependant, sa tentative de destituer Cook pourrait déclencher une longue bataille juridique après qu’elle a poursuivi pour conserver son poste.

    Comme l’ont souligné les analystes de DBS, “Le point crucial réside dans la question de savoir si Trump peut retirer Cook avant mars,” lorsque les 12 présidents des banques de réserve doivent être réinvestis par le conseil des gouverneurs.

    Ils ont ajouté : “Dans ce cas, Trump pourrait installer ses propres candidats, plus ‘dovish’, et par conséquent, ‘un rythme plus agressif de baisse des taux — une à chaque réunion ou même des baisses jumbo — 50 points de base à la fois — pourrait être envisagé.’”

    Dans le trading offshore, le dollar a légèrement reculé de 0,03 % à 7,1495 yuans. Le dollar australien est resté stable à 0,6507 $, après une hausse de 0,4 % au cours des deux sessions précédentes, tandis que le Bitcoin a augmenté de 0,4 % à environ 112 913 $.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or se maintient près de 3.400$/oz alors que les paris sur une baisse des taux en septembre augmentent ; données économiques attendues

    L’or se maintient près de 3.400$/oz alors que les paris sur une baisse des taux en septembre augmentent ; données économiques attendues

    L’or est resté proche d’un sommet de deux semaines lors des échanges asiatiques jeudi, soutenu par les attentes croissantes d’une possible baisse des taux par la Réserve fédérale en septembre, dans un contexte de tensions entre le président Donald Trump et la banque centrale.

    Le cours spot s’est approché de 3.400$ l’once cette semaine, mais s’est arrêté juste en dessous, alors que le dollar américain gagnait un peu de terrain et que les rendements des Treasury se stabilisaient.

    Les inquiétudes concernant l’indépendance de la Fed ont dominé le marché cette semaine, après la tentative de Trump de limoger la gouverneure Lisa Cook. Cook et la Fed ont contesté la légalité de la mesure, Cook signalant également une éventuelle action en justice pour conserver son poste.

    L’or spot a reculé de 0,2% à 3.389,96$/oz, tandis que les contrats à terme sur l’or d’octobre ont progressé de 0,4% à 3.445,32$/oz à 01:37 ET (05:37 GMT).

    Les paris sur une baisse des taux en septembre s’intensifient

    La tentative de limoger Cook a accentué les craintes sur l’autonomie de la Fed, poussant les investisseurs à augmenter leurs mises sur une baisse des taux en septembre. Après les déclarations de Jerome Powell la semaine dernière, indiquant que cela était possible, CME FedWatch montre une probabilité de 84,9% pour une baisse de 25 points de base, contre 78,4% une semaine plus tôt.

    Powell a noté un certain ralentissement du marché du travail, mais est resté prudent sur tout engagement concernant de futurs changements de taux, citant l’incertitude sur l’impact inflationniste des politiques de Trump.

    Le recul du dollar face aux anticipations de baisse des taux a soutenu les métaux précieux, même si la devise a ensuite récupéré une partie de ses pertes.

    Le platine spot est resté stable à 1.349,08$/oz, tandis que l’argent spot a augmenté de 0,3% à 38,6975$/oz. Parmi les métaux industriels, les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange ont progressé de 0,3% à 9.789,60$/tonne, tandis que les contrats COMEX ont chuté de 0,2% à 4,4915$/lb. Des taux plus bas favorisent généralement les métaux en réduisant le coût d’opportunité des actifs non rémunérateurs.

    Focus sur les prochaines données économiques américaines

    Les investisseurs attendent désormais plusieurs indicateurs économiques américains. La lecture révisée du PIB du deuxième trimestre, prévue jeudi, devrait montrer une croissance solide de 3% trimestre sur trimestre.

    L’indicateur le plus suivi sera l’indice des prix PCE de juillet, prévu vendredi. En tant que mesure d’inflation privilégiée par la Fed, il devrait montrer une inflation stable et supérieure à l’objectif annuel de 2%, fournissant des indications sur les futures décisions de politique monétaire.

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