Author: Fiona Craig

  • Le dollar américain reste proche d’un plus bas de cinq semaines entre prudence de la Fed et incertitudes sur les tarifs douaniers

    Le dollar américain reste proche d’un plus bas de cinq semaines entre prudence de la Fed et incertitudes sur les tarifs douaniers

    Le dollar américain s’est maintenu proche d’un plus bas de cinq semaines mardi, alors que les investisseurs évaluent la probabilité d’une baisse imminente des taux par la Réserve fédérale et l’incertitude autour des tarifs douaniers américains.

    À 04:39 EST (08:39 GMT), l’indice du dollar américain, qui compare le billet vert à un panier de devises majeures, a progressé de 0,6 % à 98,30, restant toutefois proche du plus bas multi-hebdomadaire atteint lundi. L’euro a reculé de 0,5 % face au dollar, tandis que la livre sterling a chuté de 1,0 % en attendant les nouvelles données sur l’inflation dans la zone euro.

    Les regards tournés vers les données sur l’emploi américain

    Les marchés attendent le rapport sur les nonfarm payrolls d’août, prévu vendredi. Ce chiffre sera crucial pour confirmer les attentes concernant une éventuelle baisse des taux par la Fed ce mois-ci. Selon le CME FedWatch, il y a 87 % de chances que la Fed réduise son taux de référence de 25 points de base lors de la réunion des 16 et 17 septembre.

    Le président de la Fed, Jerome Powell, avait indiqué lors d’un récent symposium économique que les décideurs étaient prêts à ajuster la politique si l’inflation continuait de modérer et si le marché du travail montrait des signes de ralentissement.

    « Rappelez-vous qu’il s’agissait du rapport sur l’emploi de juillet – et en particulier des 258 000 révisions à la baisse des mois précédents – qui a inversé le rallye du dollar en juillet et a été le catalyseur pour que le président de la Fed, Jerome Powell, ouvre la porte à une baisse des taux en septembre », ont noté les analystes d’ING.
    « Encore une fois, attendez-vous à une grande attention sur les révisions des mois précédents, étant donné que seulement 60 % des répondants à l’enquête répondent dans le premier mois », ont-ils ajouté.

    L’Institute for Supply Management publiera également son indice d’activité manufacturière américaine mardi, suivi plus tard dans la semaine par un rapport clé sur le secteur des services. Le secteur manufacturier représente environ 10 % du PIB américain, tandis que les services constituent plus des deux tiers de l’économie.

    Les incertitudes commerciales persistent

    Les marchés restent préoccupés par les tarifs américains. Une cour d’appel américaine a récemment jugé illégaux la plupart des tarifs imposés par le président Donald Trump, tout en les laissant en place jusqu’au 14 octobre afin de permettre à l’administration de faire appel à la Cour suprême.

    L’impact des tarifs a longtemps été un sujet de débat pour les investisseurs et les responsables de la Fed. Malgré les appels de Trump à une baisse rapide des taux, la Fed a maintenu cette année une approche prudente de « wait-and-see ». La récente initiative de Trump visant à limoger la gouverneure de la Fed, Lisa Cook, a également intensifié les spéculations sur le fait que la Maison Blanche pourrait chercher à nommer des membres favorables à des réductions de taux plus rapides.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’inflation dans la zone euro augmente légèrement en août

    L’inflation dans la zone euro augmente légèrement en août

    Les prix à la consommation dans la zone euro ont légèrement progressé en août, restant proches de l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne, ce qui suggère un contexte inflationniste relativement stable pouvant encourager les décideurs à maintenir les taux d’intérêt après une série de réductions rapides.

    Selon des informations des médias, la BCE devrait maintenir ses taux inchangés lors de sa prochaine réunion ce mois-ci. Toutefois, les préoccupations concernant un ralentissement de l’économie plus large de la zone euro pourraient relancer le débat sur d’éventuelles baisses de taux à l’automne.

    La BCE a maintenu son taux directeur à 2 % en juillet, la présidente Christine Lagarde affirmant que la politique était dans une “bonne position”. Cette décision a mis fin à un cycle annuel de réductions de taux, malgré les tensions commerciales et la volatilité géopolitique qui continuent de peser sur les perspectives économiques.

    Les estimations flash d’Eurostat indiquent que l’indice des prix à la consommation global sur douze mois jusqu’en août s’établit à 2,1 %, en hausse par rapport à 2,0 % en juillet et conforme aux attentes.

    “La légère augmentation de l’inflation globale […] fait peu de différence pour les décideurs de la BCE qui semblent certains de maintenir les taux d’intérêt inchangés lors de la réunion de la semaine prochaine et probablement pendant plusieurs mois encore,” ont souligné les analystes de Capital Economics.

    Ils ont noté que l’inflation dans le secteur des services, une composante clé suivie de près par la BCE, “a légèrement diminué” passant de 3,2 % en juillet à 3,1 % en août. Il s’agit du taux d’inflation des services le plus bas depuis mars 2022 et “devrait rassurer les décideurs sur le fait que les pressions sur les prix domestiques continuent de s’atténuer.”

    Par ailleurs, l’IPC “core”, qui exclut les éléments volatils tels que l’alimentation et l’énergie, a légèrement augmenté à 2,3 %, au même rythme qu’en juillet et légèrement au-dessus des 2,2 % prévus par les économistes.

    La prochaine réunion de la BCE est prévue le 11 septembre, avec des attentes de maintien des taux. Pour l’avenir, certains analystes envisagent la possibilité d’une réduction des taux vers la fin 2025 ou début 2026 afin d’éviter que l’inflation ne reste systématiquement en dessous de l’objectif de 2 %.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent alors que Nestlé connaît un changement de direction avant les données sur l’inflation

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent alors que Nestlé connaît un changement de direction avant les données sur l’inflation

    Les marchés européens ont légèrement reculé mardi, les investisseurs évaluant un changement inattendu de direction chez Nestlé et se préparant à la publication des données clés sur l’inflation dans la zone euro.

    À 08h16 GMT, l’indice paneuropéen Stoxx 600 a chuté de 0,6 %, le Dax allemand a perdu 0,9 % et le FTSE 100 britannique 0,4 %, tandis que le CAC 40 français est resté quasiment inchangé.

    Le secteur alimentaire et des boissons a été l’un des principaux perdants, tiré vers le bas par une baisse de 1,7 % des actions Nestlé (LSE:0RR6) cotées en Suisse. Le PDG Laurent Freixe a été écarté lundi à la suite d’un examen du conseil concernant une relation amoureuse non divulguée avec un subordonné, en violation du code de conduite de l’entreprise. Philipp Navratil, cadre de longue date et responsable de la division Nespresso, a pris immédiatement le poste de PDG.

    Ce changement soudain met une pression supplémentaire sur une entreprise déjà confrontée à plusieurs années de ventes et de performance boursière faibles, après le départ de l’ancien PDG Mark Schneider l’an dernier. Le président de longue date, Paul Bulcke, a également annoncé son intention de démissionner en 2026.

    Les investisseurs se concentrent désormais sur l’indice des prix à la consommation de la zone euro, attendu plus tard dans la matinée. L’inflation globale devrait s’établir à 2,1 % sur douze mois pour août, légèrement au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne, tandis que l’inflation sous-jacente, excluant les éléments volatils comme l’alimentation et l’énergie, est estimée à 2,2 %.

    Les analystes d’ING ont noté que la BCE prévoit que l’IPC baisse à 1,6 % l’année prochaine, ce qui pourrait soutenir des arguments en faveur de nouvelles baisses de taux pour stimuler l’économie de la zone euro. “Cela dit, la direction de l’inflation reste un sujet de débat au sein du Conseil des gouverneurs,” ont-ils écrit.

    Dans les mouvements individuels, les actions de Kering (EU:KER) ont bondi après qu’HSBC ait relevé la note du groupe Gucci de “hold” à “buy”, tandis que Partners Group (LSE:PEY) a progressé suite à la publication de ses résultats semestriels.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or recule légèrement après avoir atteint un sommet historique sur fond de paris sur des baisses de taux et d’incertitudes tarifaires

    L’or recule légèrement après avoir atteint un sommet historique sur fond de paris sur des baisses de taux et d’incertitudes tarifaires

    L’or a légèrement corrigé mardi après avoir brièvement atteint un record, les marchés réagissant aux attentes de baisses possibles des taux d’intérêt américains et à l’incertitude entourant les tarifs douaniers du président Donald Trump. Le métal précieux reste recherché comme valeur refuge face aux inquiétudes économiques et politiques.

    L’argent et le platine ont également enregistré de solides gains, avec l’argent proche de son plus haut niveau depuis 14 ans et le platine à proximité d’un pic de 11 ans. Ces mouvements coïncident avec un affaiblissement du dollar à son plus bas niveau depuis cinq semaines, en raison des anticipations de baisse des taux aux États-Unis.

    L’or au comptant a grimpé de 0,8 % à 3 508,54 $ l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or de décembre ont atteint 3 578,20 $/oz. En début de séance, l’or au comptant a légèrement corrigé, évoluant 0,2 % plus haut à 3 482,28 $/oz.

    Les tarifs et les attentes de la Fed soutiennent les métaux

    Le récent rallye de l’or a été stimulé par l’incertitude sur les tarifs de Trump, après qu’un tribunal les ait déclarés illégaux. Bien que ces tarifs puissent rester en vigueur jusqu’à mi-octobre, le président a critiqué la décision et prévoit de faire appel devant la Cour suprême. Cette incertitude, notamment concernant les tarifs entrés en vigueur en août, a incité les investisseurs à se tourner vers l’or.

    Parallèlement, les attentes d’une éventuelle baisse des taux par la Fed en septembre ont renforcé l’or et les autres métaux précieux. Les données de CME FedWatch montrent une probabilité d’environ 85 % pour une réduction de 25 points de base, malgré un indice PCE de juillet montrant une inflation toujours au-dessus de l’objectif de 2 % de la Fed. Le président de la Fed, Jerome Powell, avait précédemment évoqué la possibilité d’une baisse en septembre, sans s’engager formellement à cause de l’inflation persistante.

    Un dollar plus faible a également soutenu les actifs non rémunérateurs comme les métaux, rendus plus attractifs par des taux bas par rapport aux obligations d’État.

    L’argent au comptant a progressé de 0,1 % à 40,7545 $/oz, franchissant brièvement le seuil de 40 $ pour la première fois depuis 2011. Le platine a gagné 0,7 % à 1 421,55 $/oz, restant proche de son plus haut niveau en 11 ans. Ces derniers mois, l’argent et le platine ont surperformé l’or, les prix plus bas et la consolidation de l’or stimulant la demande spéculative.

    Les métaux industriels ont également progressé. Les prix du cuivre ont augmenté, malgré des données PMI mitigées en provenance de Chine, alimentant les attentes de mesures de relance supplémentaires. Les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange ont gagné 0,3 % à 9 919 $/t, tandis que le cuivre COMEX a progressé de 0,4 % à 4,5905 $/lb.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le pétrole se maintient face aux risques liés à la Russie et à la production de l’OPEP+

    Le pétrole se maintient face aux risques liés à la Russie et à la production de l’OPEP+

    Les prix du pétrole sont restés stables lors de la session asiatique de mardi, conservant les gains de lundi alors que les investisseurs évaluent les risques de perturbations de l’approvisionnement liées au conflit Russie-Ukraine face à la hausse de la production des membres de l’OPEP+.

    À 21h03 ET (01h03 GMT), le Brent à échéance novembre a progressé de 0,3% à 68,33 $ le baril, après un gain de plus de 1% lundi. Le WTI, non négocié lundi en raison d’un jour férié aux États-Unis, a augmenté de 1,3% par rapport à la clôture de vendredi à 64,81 $ le baril.

    Risque sur les approvisionnements russes

    Le marché reste prudent après les rapports de nouvelles frappes ukrainiennes sur les installations de raffinage et d’exportation russes. Les perspectives d’un accord de paix entre Moscou et Kyiv se sont refroidies après l’appel du président Donald Trump à des pourparlers directs entre les présidents Zelenskyy et Poutine avant un éventuel sommet trilatéral à Washington.

    L’escalade des attaques a accru la probabilité de sanctions supplémentaires sur le pétrole russe, ce qui pourrait resserrer l’offre mondiale et soutenir les prix. Les États-Unis et leurs alliés ont également renforcé l’application des sanctions secondaires sur le pétrole russe, bien que les flux vers l’Asie aient été peu affectés. La semaine dernière, Washington a imposé un droit supplémentaire de 25 % sur les importations indiennes de pétrole russe, portant le total à 50 % face à l’augmentation des achats de New Delhi.

    Réunion OPEP+ sous les projecteurs

    Pour contrebalancer ces inquiétudes, la hausse de la production des membres de l’OPEP+ ces derniers mois a alimenté les craintes d’un excédent d’offre. Les investisseurs attendent désormais la réunion du 7 septembre pour des indications sur la politique de production. Les sondages montrent que le cartel devrait maintenir les niveaux actuels après les récentes augmentations accélérées.

    Les opérateurs attendent également le rapport sur l’emploi non agricole américain prévu vendredi, susceptible de renforcer les attentes d’une baisse des taux de la Fed. Des taux plus bas soutiennent généralement le pétrole en stimulant la demande, en affaiblissant le dollar et en rendant les matières premières plus attractives par rapport aux obligations d’État.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Marchés en baisse tandis que l’or atteint des sommets et que Nestlé change de direction

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Marchés en baisse tandis que l’or atteint des sommets et que Nestlé change de direction

    Les contrats à terme sur actions américaines ont reculé en début de semaine, écourtée par un jour férié, les investisseurs se concentrant sur les indicateurs économiques à venir qui pourraient donner des indications sur la future orientation des taux d’intérêt aux États-Unis. Parallèlement, le géant suisse de l’alimentation Nestlé a perdu du terrain après le départ soudain de son PDG, tandis que l’or a atteint des niveaux historiques face aux attentes de baisses de taux et à l’incertitude commerciale.

    Futures en baisse

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains ont chuté mardi avec le retour des opérateurs après le Labor Day. À 03h37 ET, les futures du Dow Jones avaient reculé de 113 points (0,3 %), ceux du S&P 500 de 15 points (0,2 %) et ceux du Nasdaq 100 de 65 points (0,3 %).

    Malgré le fait qu’août soit traditionnellement un mois volatil pour les actions, le S&P 500 a progressé de 1,9 % sur le mois, portant sa performance depuis le début de l’année à environ 10 % et maintenant l’indice proche de ses niveaux record. Cette hausse s’inscrit dans une reprise amorcée en avril, lorsque les inquiétudes liées aux droits de douane américains avaient provoqué d’importantes ventes.

    Focus sur les données économiques

    Les investisseurs attendent plusieurs indicateurs économiques clés, notamment le rapport sur l’emploi non agricole prévu vendredi. Les analystes estiment qu’une croissance de l’emploi plus faible qu’attendue en août — après un mois de juillet décevant et des révisions à la baisse des deux mois précédents — pourrait renforcer les paris sur une baisse des taux de la Fed lors de la réunion des 16-17 septembre. La création d’environ 74 000 emplois est attendue, légèrement au-dessus des 73 000 de juillet.

    Mardi sera également publié l’indice ISM du secteur manufacturier pour août, estimé à 49,0 contre 48,0 en juillet, restant néanmoins en dessous du seuil de 50 points indiquant l’expansion.

    Départ du PDG de Nestlé

    Les actions Nestlé (LSE:0RR6) ont chuté de plus de 3 % après le départ du PDG Laurent Freixe, à la suite d’une enquête du conseil d’administration révélant une violation du code de conduite de l’entreprise liée à une relation romantique non déclarée avec un subordonné.

    Philipp Navratil, vétéran de l’entreprise ayant dirigé la division Nespresso, prendra immédiatement la direction. Ce changement de leadership accentue la pression sur une entreprise déjà confrontée à plusieurs années de croissance modérée et au remplacement précédent du PDG, tandis que le président Paul Bulcke prévoit de se retirer en 2026.

    L’or atteint des sommets historiques

    Mardi, l’or a atteint des niveaux record, porté par la demande de valeur refuge face aux anticipations de baisse des taux aux États-Unis et à l’incertitude commerciale. L’or au comptant a progressé de 0,8 % à 3 508,54 $ l’once, tandis que les contrats à terme de décembre ont atteint 3 578,20 $. À 03h27 ET, les prix au comptant se sont légèrement ajustés à 3 482,28 $.

    D’autres métaux précieux, comme l’argent et le platine, ont également enregistré des gains, l’argent approchant un sommet sur 14 ans et le platine sur 11 ans. Le dollar a chuté à un plus bas de cinq semaines, rendant les actifs sans rendement plus attractifs par rapport aux obligations d’État. L’incertitude juridique concernant les tarifs américains, suite à un jugement déclarant certaines mesures de l’ère Trump illégales mais autorisant leur maintien jusqu’à la mi-octobre, a également contribué à la volatilité.

    Pétrole en hausse

    Les prix du pétrole ont continué de grimper, les contrats à terme sur le Brent pour novembre gagnant 0,9 % à 68,74 $ le baril et le WTI augmentant de 1 % à 65,24 $. Les opérateurs ont évalué le risque d’interruptions d’approvisionnement liées au conflit Russie-Ukraine face à l’augmentation de la production par les membres de l’OPEP+. L’intensification des frappes aériennes et les sanctions potentielles sur le pétrole russe ont accru les craintes de perturbations, tandis que la hausse de la production de l’OPEP+ suscite des inquiétudes quant à un excédent possible d’offre. Les marchés attendent désormais la réunion de l’OPEP+ du 7 septembre pour obtenir des indications sur la politique de production future.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions mondiales bondissent de 28 % depuis les creux d’avril, menées par le Japon et l’Europe

    Les actions mondiales bondissent de 28 % depuis les creux d’avril, menées par le Japon et l’Europe

    L’indice MSCI All Country World a progressé de 2,4 % en août, soutenu par des résultats d’entreprises solides, des anticipations croissantes de baisses de taux et un intérêt soutenu pour l’intelligence artificielle, selon une analyse de Bank of America.

    Depuis le point bas du 8 avril, les actions mondiales ont grimpé de 28,1 %, le Japon et l’Europe en tête. Le marché japonais a gagné 6,9 % le mois dernier, tandis que l’Europe a avancé de 3,2 %. Aux États-Unis, les actions ont progressé de façon plus modeste (+1,8 %).

    Les performances sectorielles ont été contrastées. Le matériel technologique et les matériaux ont mené la hausse mondiale en août (+8,3 % et +6,9 %), tandis que le logiciel (-3,8 %) et les services publics (-0,6 %) ont reculé.

    Le Japon a dominé les rendements sectoriels, avec les télécoms (+19,0 %), l’énergie (+14,7 %) et les services publics (+14,2 %) en tête à l’échelle mondiale. À l’inverse, les semi-conducteurs japonais (-6,3 %), le logiciel européen (-5,7 %) et la santé en Asie-Pacifique hors Japon (-5,4 %) ont sous-performé.

    Depuis le début de l’année, les banques apparaissent comme le secteur phare à l’échelle mondiale (+26,6 %), portées par une envolée de 57,6 % des établissements européens. Viennent ensuite les télécoms (+24,3 %) et les semi-conducteurs (+23,0 %). Les secteurs les plus faibles ont été la santé (+2,3 %), le matériel technologique (+2,4 %) et la consommation discrétionnaire (+5,0 %).

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • RBC prévoit des perspectives limitées pour le commerce de détail européen alors que les ménages réduisent leurs dépenses

    RBC prévoit des perspectives limitées pour le commerce de détail européen alors que les ménages réduisent leurs dépenses

    RBC Capital Markets estime que le secteur du commerce de détail en Europe dispose de peu de potentiel, avertissant que la faiblesse de la consommation devrait l’emporter sur des conditions de marge plus favorables.

    Dans un rapport publié lundi, la banque a indiqué que sa dernière enquête sur les prix dans le secteur de l’habillement au Royaume-Uni a montré des prix globalement stables. Marks & Spencer, Zalando et H&M sont apparus plus compétitifs qu’il y a un an. Du côté de l’entrée de gamme, Shein a gagné du terrain face à Primark, tandis que le détaillant de mode en ligne PrettyLittleThing est devenu plus cher.

    RBC a estimé que ces changements dans la dynamique des prix ne suffiront pas à compenser les inquiétudes des ménages quant à leur trésorerie, à la hausse de la fiscalité et au coût de la vie.

    Néanmoins, la banque a souligné que les perspectives de marge brute pour les distributeurs de vêtements restent positives, citant un affaiblissement de 5% du dollar américain par rapport à l’euro et à la livre sterling au deuxième trimestre. Associée à une capacité d’approvisionnement excédentaire et à un environnement d’achat favorable, cette tendance offre aux détaillants la possibilité d’améliorer leur rentabilité ou de réinvestir dans leurs gammes de produits.

    Cependant, RBC a insisté sur le fait que « le principal défi pour le secteur sera d’obtenir un élan de croissance du chiffre d’affaires », évoquant des comparaisons plus difficiles après une solide saison d’automne 2024.

    Les perspectives bénéficiaires des grandes enseignes européennes ont également évolué. RBC a maintenu ses prévisions pour Inditex mais n’anticipe qu’une croissance modeste, avec un BPA en hausse de 2% en 2025 et de 7% en 2026. Les estimations pour H&M ont été réduites de 1% à 7% pour 2025-26, les améliorations dans le segment féminin ne s’étant pas encore étendues aux autres catégories. Les prévisions pour JD Sports (LSE:JD.) ont été relevées de 3% à 5% pour 2026-27, tandis que Boohoo et WH Smith (LSE:SMWH) ont subi des révisions à la baisse, avec une estimation du bénéfice avant impôt 2026 de WH Smith réduite de 22%.

    Les recommandations sur les actions reflètent ces divergences. RBC a attribué une note “outperform” à Next (LSE:NXT), Marks & Spencer (LSE:MKS), JD Sports et Zalando (TG:ZAL). Inditex, Boohoo (LSE:DEBS) et Ocado (LSE:OCDO) ont été classées “underperform.” H&M a reçu la note “sector perform” avec un objectif de cours de 145 SEK, tandis qu’Inditex s’est vu attribuer un objectif de €43 avec la même notation. L’objectif de WH Smith a été réduit de £12 à 850p, tandis que celui de JD Sports a été relevé à 110p contre 95p.

    Les multiples de valorisation confirment également une dynamique de croissance affaiblie. Inditex se négocie à environ 22,5 fois les bénéfices 2025 avec un rendement de dividende de 4%, tandis que H&M se situe autour de 18,5 fois les bénéfices 2026 avec un rendement de 5%. RBC a jugé la valorisation actuelle d’Inditex “pleine” compte tenu de sa trajectoire de croissance normalisée, tout en soulignant qu’H&M devra accélérer sa dynamique commerciale pour espérer une revalorisation.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Cinq thèmes à suivre sur les marchés cette semaine

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Cinq thèmes à suivre sur les marchés cette semaine

    Les marchés entrent dans une semaine de trading raccourcie sous le poids des litiges juridiques sur les tarifs américains, tandis que les investisseurs attendent des données économiques clés et des résultats d’entreprise. Les investisseurs surveilleront les chiffres de l’emploi, une série d’indicateurs d’activité et le “Beige Book” de la Fed, tandis que Broadcom et Salesforce figurent parmi les sociétés publiant leurs résultats.

    Litiges juridiques autour des tarifs de Trump

    Les tarifs imposés par l’administration Trump continuent de faire l’objet d’examens juridiques, des critiques remettant en question l’utilisation des pouvoirs exécutifs d’urgence pour imposer les taxes à l’importation.

    Une décision clé de la Cour d’appel fédérale des États-Unis, vendredi dernier, a rejeté les tarifs étendus du président Trump. La Maison-Blanche dispose de temps jusqu’à la mi-octobre pour faire appel à la Cour suprême, sinon la décision entrera en vigueur.

    Les médias indiquent que les responsables de Trump prévoyaient depuis longtemps que la Cour suprême devrait trancher et restent confiants que les tarifs — et l’effort de Trump pour affirmer son autorité dans leur application — recevront finalement le soutien de la majorité conservatrice de la Cour.

    “Les partenaires commerciaux mondiaux trouveront sans doute prématuré de célébrer déjà, mais nous serons intéressés de voir si le marché du Trésor subira une pression supplémentaire si les États-Unis doivent restituer les recettes douanières déjà perçues,” ont déclaré les analystes d’ING dans une note.

    Focus sur les données de l’emploi

    Le rapport sur les salaires publié vendredi donnera un aperçu de la santé globale de l’économie américaine et constituera l’un des derniers tests de confiance des investisseurs sur une éventuelle baisse des taux de la Fed en septembre.

    Le rapport plus faible que prévu sur l’emploi le mois dernier a renforcé les attentes d’une baisse des coûts d’emprunt, malgré des pressions inflationnistes persistantes.

    Le président de la Fed, Jerome Powell, a également souligné lors d’un symposium économique dans le Wyoming que les risques pour le marché du travail augmentaient. Selon l’outil CME FedWatch, lundi matin, il y avait plus de 87 % de probabilité que la Fed réduise les taux de 25 points de base de la fourchette actuelle de 4,25 % à 4,5 % à l’issue de la réunion de deux jours des 16-17 septembre.

    Les économistes prévoient 74 000 créations d’emplois non agricoles pour août, proche des 73 000 de juillet. Les révisions précédentes avaient suscité la controverse et conduit au renvoi du commissaire du Bureau of Labor Statistics.

    Indices ISM pour la fabrication et les services

    Les investisseurs surveilleront également les indices ISM pour le secteur privé, qui pourraient indiquer l’impact de la politique tarifaire américaine sur les entreprises.

    L’ISM Manufacturing PMI d’août est prévu à 48,9, contre 48,0 en juillet, tandis que l’ISM Services PMI devrait atteindre 50,5, légèrement au-dessus de 50,1. Les valeurs inférieures à 50 indiquent une contraction, tandis que celles supérieures à 50 indiquent une expansion.

    Le secteur manufacturier américain, représentant environ 10 % de l’économie, a connu une contraction pour le cinquième mois consécutif en juillet, avec l’emploi en usine au plus bas depuis cinq ans. Les services, représentant plus des deux tiers de l’économie, sont restés essentiellement stables, avec des tendances à l’emploi faibles.

    Beige Book de la Fed

    Le Beige Book de la Fed, publié mercredi, offrira l’un des derniers instantanés de l’économie avant la réunion de politique monétaire de septembre.

    Le Beige Book de juillet signalait des préoccupations généralisées concernant les coûts. “Cela augmenterait la probabilité que les prix à la consommation commencent à augmenter plus rapidement d’ici la fin de l’été,” a-t-il noté, ajoutant que les 12 districts de la Fed avaient signalé les effets de la politique commerciale de Trump.

    Le rapport a également montré que de nombreuses entreprises ont retardé embauches et licenciements en raison de l’incertitude liée aux tarifs, signalant une prudence dans la planification commerciale.

    Résultats : Broadcom et Salesforce

    Cette semaine, Broadcom (NASDAQ:AVGO) publie ses résultats. Les investisseurs chercheront des indications sur les dépenses en IA, qui ont ralenti après les résultats décevants de plusieurs entreprises technologiques.

    Nvidia (NASDAQ:NVDA), leader de l’IA, a publié des prévisions prudentes la semaine dernière, renforçant les inquiétudes des investisseurs malgré des revenus absolus élevés.

    “Bien que les investisseurs se retirent de l’IA, ils semblent revenir vers les logiciels, un secteur que beaucoup craignent de voir subir des risques de substitution/disruption de l’IA,” ont déclaré les analystes de Vital Knowledge dans une note, ajoutant que les résultats de Salesforce mercredi seront “un grand test pour le groupe.”

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’activité manufacturière de la zone euro revient à la croissance en août

    L’activité manufacturière de la zone euro revient à la croissance en août

    L’activité manufacturière dans la zone euro a augmenté en août pour la première fois depuis la mi-2022, soutenue par une demande intérieure plus solide et une production accrue, selon les données du sondage publiées lundi.

    Le PMI manufacturier HCOB de la zone euro a grimpé à 50,7, contre 49,8 en juillet et légèrement au-dessus de l’estimation préliminaire de 50,5. Il s’agit du niveau le plus élevé enregistré depuis plus de trois ans et de la première fois que l’indice dépasse le seuil de 50,0, qui sépare l’expansion de la contraction, depuis juin 2022.

    Ce retour à l’expansion indique un possible regain de dynamisme pour le secteur manufacturier du bloc après plus de deux ans de contraction. Les répondants au sondage ont cité la hausse des commandes domestiques et la reprise de la production comme principaux facteurs de l’amélioration, renforçant l’optimisme concernant l’activité future.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.