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  • Les marchés européens hésitent face aux tensions tarifaires avec les États-Unis

    Les marchés européens hésitent face aux tensions tarifaires avec les États-Unis

    Les marchés boursiers européens ont entamé la semaine sans direction claire, les investisseurs restant prudents face à l’intensification des tensions commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis. Lundi, les principaux indices ont affiché des mouvements limités dans un climat d’incertitude.

    D’après le Wall Street Journal, plusieurs États membres de l’UE exhortent la Commission européenne à préparer des mesures de rétorsion si les États-Unis imposent de nouveaux droits de douane. Parmi les options évoquées figurent des taxes sur les produits américains, des restrictions sur les services numériques, et des limitations d’accès aux marchés publics européens.

    Malgré ce contexte, les pertes sur les marchés sont restées contenues. Selon l’enquête trimestrielle de la Banque centrale européenne sur l’accès au financement des entreprises, les sociétés de la zone euro conservent une perspective de croissance positive pour le trimestre à venir.

    Sur le marché des changes, l’euro est resté stable en l’absence de données macroéconomiques majeures. La courbe des taux allemands s’est aplatie avant la publication des données PMI de la zone euro et la décision de politique monétaire de la BCE prévue cette semaine. La majorité des économistes anticipent un maintien des taux.

    Côté indices, le CAC 40 en France a reculé de 0,4 %, tandis que le DAX allemand et le FTSE 100 britannique ont perdu chacun 0,1 %.

    Actualité des entreprises :

    • Ryanair (LSE:0RYA) a bondi de plus de 6 % après avoir doublé son bénéfice net sur le trimestre avril-juin, soutenu par une hausse des prix des billets et un contrôle rigoureux des coûts.
    • Stellantis (BIT:STLAM) a chuté de 1,3 %, la société anticipant une perte nette de 2,3 milliards d’euros au premier semestre 2025 en raison des premières répercussions des tarifs américains.
    • Hochtief AG (TG:HOT) a progressé de 1 % après avoir remporté un contrat de 172 millions d’euros attribué par Deutsche Bahn.
    • Bayer AG (TG:BAYN) a gagné près de 1 % après avoir obtenu l’approbation de l’UE pour une nouvelle indication du Nubeqa dans le traitement du cancer de la prostate.
    • BP Plc (LSE:BP.) a pris 0,5 % suite à la nomination d’Albert Manifold au poste de président, en remplacement de Helge Lund.
    • Hunting (LSE:HTG) a avancé de 2 % après avoir décroché un contrat de 31 millions de dollars pour un projet gazier en mer Noire.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures américains en légère hausse alors que la semaine s’annonce chargée en résultats trimestriels et événements géopolitiques

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures américains en légère hausse alors que la semaine s’annonce chargée en résultats trimestriels et événements géopolitiques

    Les contrats à terme sur actions américaines ont progressé légèrement ce lundi, alors que les investisseurs se préparent à une semaine chargée en résultats des grandes entreprises de l’indice S&P 500. Verizon (NYSE:VZ) devrait ouvrir la saison des résultats lundi, suivi des géants technologiques Alphabet (NASDAQ:GOOGL) et Tesla (NASDAQ:TSLA) plus tard dans la semaine. Parallèlement, les élections parlementaires au Japon jettent une ombre sur les négociations commerciales avec les États-Unis, tandis que le Wall Street Journal rapporte que l’Union européenne prépare de nouvelles mesures de rétorsion contre les entreprises américaines si aucun accord n’est trouvé avec Washington avant les échéances tarifaires imminentes.

    Futures en légère hausse

    À 03h38 ET, les futures sur le Dow Jones ont gagné 118 points (+0,3 %), ceux sur le S&P 500 ont progressé de 15 points (+0,2 %) et les futures sur le Nasdaq 100 ont augmenté de 61 points (+0,3 %). Ceci après une séance mitigée vendredi, le Dow Jones Industrial Average reculant de 0,3 %, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq Composite sont restés globalement stables.

    Le moral des investisseurs a été freiné par des informations faisant état d’une possible augmentation des droits de douane minimums sur l’Union européenne, entre 15 % et 20 %, contre 10 % actuellement. Néanmoins, le sentiment des consommateurs américains s’est amélioré en juillet malgré les craintes liées à une inflation provoquée par les tarifs douaniers.

    L’agenda commercial agressif du président Donald Trump reste un thème central dans le flot rapide des résultats du deuxième trimestre. Malgré des perspectives incertaines pour 2025, plus de 80 % des entreprises ayant publié leurs résultats ont dépassé les attentes des analystes.

    Les actions liées aux cryptomonnaies ont progressé après l’adoption par la Chambre des représentants américaine d’un projet de loi établissant un cadre réglementaire pour les actifs numériques. Coinbase Global (NASDAQ:COIN) a gagné 2,2 %, tandis que Robinhood Markets (NASDAQ:HOOD) a grimpé de 4,1 %.

    Verizon ouvre la saison des résultats ; une semaine chargée à venir

    Le rythme des publications de résultats s’accélère cette semaine, avec plus de 85 % des entreprises du S&P 500 encore à publier. Verizon ouvrira le bal lundi avant l’ouverture des marchés, tandis que le fabricant de puces NXP Semiconductors (NASDAQ:NXPI) sera à l’honneur après la clôture.

    Mardi, Texas Instruments (NASDAQ:TXN) et Coca-Cola (NYSE:KO) publieront leurs résultats, suivis mercredi par Alphabet et Tesla. Jeudi, Intel (NASDAQ:INTC), Union Pacific (NYSE:UNP) et Honeywell International (NASDAQ:HON) prendront le relais, tandis que vendredi, Phillips 66 (NYSE:PSX) et AutoNation (NYSE:AN) clôtureront la semaine.

    Environ 12 % des entreprises du S&P 500 ont publié leurs résultats jusqu’à présent, avec 86 % d’entre elles dépassant les attentes de bénéfices par action et 67 % battant les prévisions de ventes. Bien que certains investisseurs craignent que ce bon début n’élève trop les attentes pour la suite, le bilan reste globalement positif malgré un contexte économique incertain marqué par des tensions commerciales.

    Les élections japonaises assombrissent les perspectives commerciales

    Selon le diffuseur public NHK, la coalition menée par le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba devrait perdre sa majorité au Sénat, ce qui soulève des doutes sur le futur des négociations commerciales avec les États-Unis.

    Les sondages à la sortie des urnes indiquent que le Parti libéral-démocrate (PLD) d’Ishiba et son allié Komeito n’ont pas obtenu les 125 sièges nécessaires pour contrôler la chambre haute. Malgré cela, Ishiba a déclaré à NHK qu’il comptait rester Premier ministre et chef du parti, malgré les appels croissants à sa démission.

    Ce revers fait suite à la défaite cinglante du PLD lors des élections de la chambre basse en octobre, reflétant la baisse de confiance du public. Les partis d’opposition, comme le Parti démocrate constitutionnel du Japon, ont gagné du terrain en promettant davantage de protections sociales et des baisses d’impôts.

    Cette incertitude politique pourrait compromettre les négociations commerciales clés avec les États-Unis, Ishiba ayant déclaré que les discussions avec le président Trump sont « vraiment à couteaux tirés ».

    L’UE prépare des mesures de rétorsion commerciales contre les États-Unis – WSJ

    Les discussions entre le Japon et Washington s’inscrivent dans une série de négociations en vue de l’échéance du 1er août, date à laquelle les tarifs « réciproques » élevés de Trump pourraient entrer en vigueur.

    Un point crucial concerne les négociations entre les États-Unis et l’Union européenne. Alors que l’UE cherche à maintenir un tarif de base à 10 %, des responsables américains auraient indiqué à l’UE qu’ils s’attendent à ce que Trump réclame des concessions supplémentaires, avec un tarif de base à 15 % voire plus, selon le Wall Street Journal.

    En réponse, l’Allemagne, premier exportateur européen, a rejoint la France pour adopter une posture plus ferme envers l’administration Trump. L’UE envisage même de nouvelles mesures de représailles contre les entreprises américaines, en plus des droits déjà annoncés, si aucun accord n’est trouvé.

    Les marchés chinois positifs après le maintien des taux d’intérêt

    Les indices CSI 300 et Shanghai Composite ont progressé d’environ 0,7 %, tandis que l’indice Hang Seng de Hong Kong a gagné 0,6 %, après que la Banque populaire de Chine a maintenu son taux directeur inchangé, conformément aux attentes.

    Cette décision indique que Pékin souhaite poursuivre une politique monétaire accommodante, bien que plus prudente, après les réductions tarifaires récentes convenues avec les États-Unis. Cette politique vise à soutenir la croissance dans un contexte économique toujours fragile.

    Les entreprises chinoises du secteur internet cotées à Hong Kong ont été parmi les meilleures performances de la semaine dernière, stimulées par l’annonce de Nvidia (NASDAQ:NVDA) de reprendre la vente d’une puce clé pour l’intelligence artificielle en Chine. Ces puces sont essentielles aux ambitions chinoises en IA, portées par des géants comme Alibaba (NYSE:BABA), Baidu (NASDAQ:BIDU) et Tencent Holdings (USOTC:TCEHY).

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les prix du pétrole restent stables alors que les nouvelles sanctions européennes devraient avoir un impact limité

    Les prix du pétrole restent stables alors que les nouvelles sanctions européennes devraient avoir un impact limité

    Les prix du pétrole sont restés stables lundi, les marchés anticipant que les dernières sanctions imposées par l’Union européenne auront un effet modéré sur les exportations de pétrole russe.

    À 08h00 GMT, les contrats à terme sur le Brent ont légèrement reculé de 12 cents, soit 0,2 %, à 69,16 dollars le baril, après une baisse de 0,35 % vendredi. Le West Texas Intermediate américain est resté stable à 67,34 dollars, après une baisse de 0,3 % lors de la séance précédente.

    Le 18e paquet de sanctions de l’UE contre la Russie, lié au conflit en Ukraine, a également visé Nayara Energy en Inde, exportateur de produits pétroliers raffinés à partir de pétrole russe.

    Harry Tchiliguirian d’Onyx Capital Group a déclaré : « Le dernier tour de sanctions de l’UE ne va pas nécessairement changer l’équilibre pétrolier. C’est pourquoi le marché ne réagit pas beaucoup. » Il a ajouté : « Les Russes ont été très efficaces pour contourner ce type de sanctions. »

    Le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov a indiqué vendredi que la Russie avait développé une certaine immunité aux sanctions occidentales.

    Les sanctions de l’UE font suite aux menaces du président américain Donald Trump la semaine dernière, qui a annoncé vouloir sanctionner les acheteurs des exportations russes à moins que la Russie n’accepte un accord de paix sous 50 jours.

    Les analystes d’ING ont souligné que l’interdiction de l’UE sur les importations de produits pétroliers raffinés issus du pétrole russe dans des pays tiers pourrait avoir un impact, même si son application pourrait être difficile.

    Par ailleurs, l’Iran, également soumis à des sanctions, doit tenir des pourparlers nucléaires avec la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne à Istanbul vendredi, selon un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. Ces discussions font suite à l’avertissement des pays européens selon lequel l’échec à reprendre les négociations entraînerait la réimposition de sanctions internationales contre l’Iran.

    Aux États-Unis, le nombre de plates-formes pétrolières actives a diminué de deux unités à 422 la semaine dernière, son plus bas niveau depuis septembre 2021, a indiqué Baker Hughes vendredi.

    Les droits de douane américains sur les importations en provenance de l’Union européenne doivent entrer en vigueur le 1er août, mais le secrétaire au Commerce Howard Lutnick s’est dit confiant dimanche qu’un accord commercial pourrait encore être conclu avec l’UE.

    Tony Sycamore, analyste chez IG Markets, a déclaré : « Les inquiétudes concernant les droits de douane continueront de peser à l’approche de la date butoir du 1er août, tandis qu’un certain soutien pourrait venir des données sur les stocks de pétrole si elles montrent une offre tendue. » Il a ajouté : « On dirait que la semaine à venir va évoluer dans une fourchette comprise entre 64 et 70 dollars. »

    Depuis l’accord de cessez-le-feu du 24 juin, qui a mis fin au conflit de 12 jours entre Israël et l’Iran, les contrats à terme sur le Brent ont oscillé entre 66,34 et 71,53 dollars le baril.

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  • Les entreprises de la zone euro restent optimistes quant à la croissance malgré les pressions sur les bénéfices

    Les entreprises de la zone euro restent optimistes quant à la croissance malgré les pressions sur les bénéfices

    Les entreprises de la zone euro continuent d’afficher une confiance dans leurs perspectives de croissance, même si leurs marges bénéficiaires sont sous pression, en partie à cause des tensions commerciales persistantes, selon une récente enquête publiée lundi par la Banque centrale européenne (BCE).

    La dernière enquête trimestrielle de la BCE sur l’accès au financement des entreprises a montré qu’un solde net de 8 % des entreprises a enregistré une hausse du chiffre d’affaires au cours des trois derniers mois, tandis qu’un solde net de 23 % reste optimiste quant à leurs performances au cours du trimestre à venir.

    Malgré une croissance économique modérée ces dernières années, les entreprises ont maintenu des niveaux d’emploi stables, anticipant un redressement économique éventuel.

    L’enquête a également mis en lumière une baisse généralisée de la rentabilité, les petites et moyennes entreprises étant les plus touchées.

    La plupart des répondants ont reconnu avoir été affectés dans une certaine mesure par les tensions commerciales, en particulier les exportateurs vers les États-Unis et les entreprises du secteur manufacturier.

    Par ailleurs, les attentes d’inflation à long terme sont restées stables, mais les entreprises ont revu à la baisse leurs prévisions d’augmentation des prix pour l’année à venir, de 2,9 % à 2,5 %, a noté la BCE.

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  • L’or progresse légèrement face à l’incertitude sur les tarifs commerciaux et la situation politique au Japon

    L’or progresse légèrement face à l’incertitude sur les tarifs commerciaux et la situation politique au Japon

    Les prix de l’or ont légèrement augmenté lors des échanges asiatiques lundi, soutenus par la prudence croissante des investisseurs face aux futurs tarifs douaniers américains et à la situation politique changeante au Japon après une élection majeure.

    Le métal précieux a gagné du terrain alors que les marchés digéraient les résultats des élections de la chambre haute au Japon, où le Parti libéral-démocrate (PLD) du Premier ministre Shigeru Ishiba a perdu sa majorité. Ce résultat jette un doute sur la politique à court terme du pays, poussant les investisseurs vers des valeurs refuge. Le yen s’est renforcé en réaction, signe d’une fuite vers la qualité.

    Un léger repli du dollar américain, après deux semaines de hausse, a également contribué à soutenir l’or et d’autres métaux, bien que le cours du métal jaune reste dans une fourchette familière de 200 dollars depuis avril.

    L’or au comptant a progressé de 0,4 % à 3 364,21 dollars l’once, et les contrats à terme sur l’or pour septembre ont augmenté de 0,4 % à 3 371,42 dollars l’once à 01:20 ET (05:20 GMT).

    Tensions géopolitiques et craintes commerciales alimentent la demande de valeur refuge

    Les nouvelles inquiétudes concernant la politique commerciale américaine ont stimulé la progression de l’or. Un article du Wall Street Journal publié dimanche a révélé que l’Union européenne prépare des mesures de représailles contre les tarifs douaniers prévus par le président Donald Trump.

    Selon le rapport, les responsables américains ont demandé des concessions supplémentaires à l’UE, y compris un tarif de base de 15 %, bien plus élevé que prévu, déstabilisant les négociateurs européens.

    L’article souligne le malaise du marché à l’approche de la date limite du 1er août. « Le 1er août est une date limite stricte pour les tarifs », a rappelé dimanche le secrétaire au Commerce américain Howard Lutnick, précisant que les nouveaux tarifs pourraient varier entre 20 % et 50 %.

    Les élections japonaises accroissent l’incertitude

    L’or a également bénéficié du risque politique au Japon, où la défaite du PLD à la chambre haute a soulevé des doutes sur la capacité du gouvernement à faire passer ses réformes économiques et à négocier les accords commerciaux avec les États-Unis.

    Cette défaite introduit de nouvelles incertitudes dans la stratégie économique japonaise et pourrait compliquer sa position commerciale à un moment de tensions mondiales croissantes.

    Platine et argent poursuivent leur progression

    D’autres métaux précieux ont prolongé leurs gains en 2025. Le platine au comptant a progressé de 1 % à 1 439,59 dollars l’once, tandis que l’argent a gagné 0,3 % à 38,3045 dollars l’once. Les deux métaux ont surperformé l’or cette année, soutenus par des signaux de demande plus forts et des attentes de restrictions de l’offre.

    L’argent et le platine atteignent désormais des sommets pluriannuels — respectivement 14 et 11 ans — grâce à une rotation des investisseurs vers des actifs sous-évalués dans un contexte d’incertitude globale.

    Le cuivre profite de la hausse des métaux industriels

    Les métaux industriels ont également suivi la tendance, aidés par un dollar légèrement plus faible et les espoirs d’une croissance durable de la demande. Les contrats à terme sur le cuivre à la LME ont augmenté de 0,6 % à 9 846,45 dollars la tonne, tandis que ceux sur le cuivre au COMEX ont gagné 0,2 % à 5,6170 dollars la livre.

    Malgré les inquiétudes liées aux différends commerciaux mondiaux, la vigueur du cuivre reflète la confiance dans la croissance axée sur les infrastructures et la reprise de l’activité industrielle.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les marchés européens stagnent face aux publications d’entreprises et aux tensions commerciales avec les États-Unis

    Les marchés européens stagnent face aux publications d’entreprises et aux tensions commerciales avec les États-Unis

    Les bourses européennes ont débuté la semaine sans direction claire, les investisseurs digérant une série de résultats trimestriels tout en surveillant de près les discussions commerciales tendues entre les États-Unis et l’Union européenne.

    À 08h06 GMT lundi, l’indice paneuropéen Stoxx 600 était stable, à l’image du DAX allemand. Le CAC 40 reculait de 0,2 % (-16 points), tandis que le FTSE 100 à Londres progressait de 0,1 % (+12 points).

    Des résultats d’entreprise contrastés

    Ryanair (LSE:0RYA) a soutenu le moral des marchés après avoir plus que doublé son bénéfice net sur le trimestre avril–juin, grâce à des hausses de prix de dernière minute et à l’effet calendrier de Pâques. La compagnie a également signalé une forte demande pour la saison estivale.

    En revanche, Stellantis (BIT:STLAM) a pesé sur le marché milanais après avoir anticipé une perte nette de 2,3 milliards d’euros pour le premier semestre 2025, ce qui a entraîné un recul de son titre.

    Tensions commerciales : l’Europe sur ses gardes

    Les regards se tournent également vers les discussions cruciales entre Bruxelles et Washington alors que le risque d’une guerre tarifaire se précise.

    Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré qu’un accord pourrait être trouvé avant l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs « réciproques » décidés par Donald Trump, prévue le 1er août. Toutefois, l’incertitude demeure.

    Alors que l’UE plaide pour maintenir une taxe de base à 10 %, le Wall Street Journal indique que les États-Unis exigeraient des concessions supplémentaires, incluant un taux de 15 % ou plus.

    Face à cela, l’Allemagne a durci sa position et rejoint la France dans une approche plus offensive. L’UE envisage même de nouvelles sanctions ciblant des entreprises américaines, au-delà des mesures déjà proposées.

    En parallèle, Ursula von der Leyen et Antonio Costa doivent rencontrer le président chinois Xi Jinping jeudi, dans un contexte diplomatique déjà chargé.

    La BCE sur le radar

    La prochaine décision de la Banque centrale européenne est attendue le 24 juillet. Les marchés anticipent un statu quo sur les taux, actuellement à 2 %, après la baisse de 25 points de base en juin.

    Il s’agissait de la huitième réduction en un an, mais les responsables de la BCE avaient annoncé vouloir marquer une pause en juillet en raison des incertitudes liées au commerce mondial.

    « Les décisions futures de la BCE dépendront fortement de l’évolution des tensions commerciales et de leur impact sur la croissance », ont noté les analystes d’Erste Group.

    Le pétrole fléchit légèrement

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé en raison des inquiétudes sur la demande mondiale et de l’impact des sanctions européennes sur le brut russe.

    À 04h23 ET, le Brent reculait de 0,3 % à 69,08 dollars le baril, tandis que le WTI cédait également 0,3 %, à 65,89 dollars.

    Le dernier train de sanctions de l’UE vise notamment Nayara Energy, une entreprise indienne qui raffine du pétrole russe. ING note que les marchés sont restés sceptiques quant à leur efficacité, mais souligne que l’interdiction d’importer des produits raffinés à partir de brut russe dans des pays tiers pourrait avoir un impact majeur.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Deutsche Bank reste optimiste sur l’Euro Stoxx 50 avec un potentiel de hausse de 6 % d’ici fin 2025

    Deutsche Bank reste optimiste sur l’Euro Stoxx 50 avec un potentiel de hausse de 6 % d’ici fin 2025

    Deutsche Bank anticipe une progression d’environ 6 % de l’indice Euro Stoxx 50 d’ici la fin de l’année 2025, maintenant son objectif malgré les tensions commerciales persistantes à l’échelle mondiale. Le scénario de base de la banque prévoit un droit de douane général de 10 % et des taxes sectorielles ciblées, dont les effets seraient déjà intégrés dans les valorisations actuelles.

    « Une grande partie de ces impacts semble déjà prise en compte par le marché, » déclare Maximilian Uleer, responsable de la stratégie actions européennes et cross-asset chez Deutsche Bank. Il fait référence aux révisions à la baisse de 10 % des bénéfices attendus pour 2025 depuis octobre 2024, soulignant que même un affaiblissement du dollar américain a été largement anticipé.

    Uleer estime que l’impact des droits de douane sur les bénéfices de 2025 se situerait juste en dessous de 4 %, un chiffre absorbé par les ajustements déjà opérés. Dans un scénario plus pessimiste où les tarifs atteindraient 20 %, la croissance des bénéfices pourrait être annulée, entraînant une baisse de 10 % des valorisations, mais Uleer considère ce scénario peu probable en raison de ses conséquences négatives pour l’économie et les marchés financiers américains.

    Les actions européennes ont surperformé en 2025, soutenues notamment par de fortes mesures budgétaires en Allemagne. L’indice MDAX, préféré de Deutsche Bank, a progressé de 10 % par rapport au STOXX 600 depuis février, et son panier de valeurs allemandes liées à la reprise a gagné 28 % depuis son lancement.

    Malgré cette surperformance, Uleer continue de privilégier les petites et moyennes capitalisations aux grandes capitalisations. Au niveau régional, il adopte désormais une position neutre entre les actions européennes et américaines, après avoir favorisé temporairement les États-Unis en avril lorsque les tensions commerciales semblaient s’apaiser. Il maintient néanmoins une préférence stratégique pour les marchés européens, soutenus par des plans de relance, une amélioration du moral des investisseurs et la reprise industrielle.

    Pour l’Euro Stoxx 50, Uleer anticipe une stabilisation des valorisations, avec une reprise de la croissance bénéficiaire au second semestre 2025 et en 2026. Les récents soutiens politiques, tels que les dépenses fiscales anticipées de l’Allemagne, la réforme fiscale américaine et les nouveaux objectifs de financement de l’OTAN, renforcent ses perspectives positives.

    Côté secteurs, Deutsche Bank reste favorable aux banques, à la construction et aux industriels hors défense, tout en se montrant plus prudent vis-à-vis de la santé et des biens de consommation de base.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Mise à Jour Hebdomadaire des Marchés Mondiaux

    Mise à Jour Hebdomadaire des Marchés Mondiaux

    L’inflation s’accélère aux États-Unis, les bénéfices soutiennent les marchés boursiers


    États-Unis

    Les marchés atteignent de nouveaux sommets grâce aux résultats solides des entreprises
    Les indices S&P 500 et Nasdaq Composite ont enregistré de nouveaux records cette semaine, portés par des bénéfices d’entreprises meilleurs que prévu et des données économiques généralement favorables. L’indice Russell 2000 (petites capitalisations) a également progressé, tandis que le Dow Jones et le S&P Midcap 400 ont terminé en légère baisse.

    La saison des résultats a véritablement commencé mardi avec les grandes banques américaines. JPMorgan Chase et Citigroup ont tous deux publié des résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre. Plus tard dans la semaine, PepsiCo, United Airlines et Netflix ont également dépassé les prévisions des analystes.

    NVIDIA, le fabricant de semi-conducteurs, a bondi après avoir obtenu l’autorisation de l’administration Trump de vendre ses puces d’intelligence artificielle H2O à la Chine. La société, qui a récemment atteint une capitalisation boursière de 4 000 milliards de dollars, a enregistré une hausse notable.

    L’inflation progresse, les ventes au détail rebondissent
    L’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 0,3 % en juin, sa plus forte hausse mensuelle depuis cinq mois, conformément aux attentes. Sur un an, l’inflation est passée de 2,4 % en mai à 2,7 %. L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) s’est établie à 2,9 %, contre 2,8 % le mois précédent.

    Les ventes au détail ont rebondi de 0,6 % en juin après avoir chuté de 0,9 % en mai. Les marchés ont brièvement vacillé suite à des rumeurs selon lesquelles le président Trump aurait envisagé de limoger le président de la Fed, Jerome Powell. Cependant, les marchés se sont rapidement redressés après que Trump a nié cette intention.

    Les obligations d’entreprise surperforment les bons du Trésor
    Les rendements des obligations du Trésor à moyen et long terme sont restés stables, tandis que ceux à court terme ont légèrement reculé dans un climat d’incertitude autour de la Fed. Le marché des obligations d’entreprise de qualité investment grade a surperformé les obligations d’État, avec des émissions bien reçues et largement sursouscrites.


    Europe

    Marchés stables ; l’inflation britannique dépasse les attentes
    L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé la semaine sans grand changement, les investisseurs restant attentifs aux négociations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne. Les performances des marchés ont été contrastées : le FTSE MIB italien a progressé de 0,58 %, tandis que le CAC 40 (France) et le DAX (Allemagne) sont restés quasi inchangés. Le FTSE 100 britannique a gagné 0,57 %, soutenu par la faiblesse de la livre sterling.

    Ralentissement de l’emploi au Royaume-Uni et inflation élevée
    L’inflation annuelle au Royaume-Uni a atteint 3,6 % en juin, contre 3,4 % en mai, soit son niveau le plus élevé depuis janvier 2024. Les prix des transports, en particulier des carburants, ont été les principaux moteurs de cette hausse. L’inflation des services est restée stable à 4,7 %, bien au-dessus des attentes de la Banque d’Angleterre.

    Le marché du travail s’est encore affaibli. Le taux de chômage est monté à 4,7 %, un sommet de quatre ans, et le nombre d’employés a chuté de 41 000 en juin. La croissance des salaires (hors primes) a atteint 5,0 %, légèrement au-dessus des prévisions, mais en baisse par rapport au mois précédent.

    Reprise de la production industrielle en zone euro
    La production industrielle de la zone euro a progressé de 1,7 % en mai, après un recul de 2,2 % en avril, dépassant les attentes du marché. Cette hausse a été soutenue par une production accrue dans les secteurs de l’énergie, des biens d’équipement et des biens de consommation non durables. Sur un an, la croissance a atteint 3,7 %.

    L’excédent commercial de la zone euro s’est élargi à 16,2 milliards d’euros en mai, contre 12,7 milliards un an plus tôt, les exportations ayant augmenté de 0,9 % tandis que les importations reculaient de 0,6 %.

    Optimisme croissant en Allemagne
    L’indice de confiance ZEW a augmenté pour le troisième mois consécutif en Allemagne, atteignant 52,7 — son plus haut niveau depuis février 2022. L’institut ZEW a noté que deux tiers des experts anticipent une amélioration de la conjoncture, grâce à des mesures de relance potentielles et à une résolution espérée du différend commercial entre l’UE et les États-Unis.


    Asie-Pacifique

    Japon : légers gains dans l’attente des élections
    Les marchés japonais ont enregistré des gains modestes. Le Nikkei 225 a progressé de 0,63 % et le TOPIX de 0,40 %, alors que les investisseurs attendent les résultats des élections à la Chambre haute prévues le 20 juillet. Le maintien de la majorité par la coalition gouvernementale dirigée par Shigeru Ishiba reste incertain.

    Le rendement des obligations d’État à 10 ans est passé à 1,53 %, et le yen s’est affaibli dans la zone des 148 face au dollar.

    Inflation en baisse ; exportations décevantes
    L’inflation sous-jacente a ralenti à 3,3 % en juin, en dessous des prévisions et du niveau de 3,7 % observé en mai, principalement en raison de subventions énergétiques. Les exportations ont diminué de 0,5 % sur un an, contre des attentes de hausse. Les ventes vers les États-Unis et la Chine ont chuté, en particulier pour les automobiles et les produits pharmaceutiques. Les États-Unis ont annoncé l’application d’un droit de douane de 25 % sur les importations japonaises à compter du 1er août, bien que les discussions se poursuivent.

    Chine : PIB supérieur aux attentes, mais des risques persistent
    Les marchés chinois ont progressé. Le CSI 300 a gagné 1,09 %, le Shanghai Composite 0,69 %, et le Hang Seng de Hong Kong 2,84 %.

    Le PIB du deuxième trimestre a augmenté de 5,2 % sur un an, légèrement au-dessus des attentes, ce qui pourrait repousser le besoin de nouvelles mesures de relance. Toutefois, des préoccupations subsistent concernant la déflation, la faiblesse des ventes au détail et une possible reprise des tensions commerciales avec les États-Unis.

    Le marché immobilier chinois continue de se contracter : les prix des logements neufs ont baissé de 0,27 % en juin et ceux des logements existants de 0,61 %. Les ventes résidentielles ont chuté de 12,6 % sur un an, leur plus fort recul de 2025.


    Autres Marchés Clés

    Indonésie : baisse des taux et accord commercial avec les États-Unis
    La banque centrale indonésienne a abaissé son taux directeur de 5,50 % à 5,25 %, invoquant un recul prévu de l’inflation et la nécessité de soutenir la croissance. En parallèle, les États-Unis ont conclu un accord commercial avec l’Indonésie, réduisant les droits de douane sur les exportations indonésiennes à 19 %, contre les 32 % initialement prévus. L’Indonésie s’est également engagée à acheter des avions Boeing et à importer pour plus de 20 milliards USD de produits énergétiques et agricoles américains.

    Pérou : statu quo monétaire malgré des tensions externes
    La banque centrale du Pérou a maintenu son taux directeur à 4,50 %, comme prévu. L’inflation annuelle est restée stable à 1,7 %, et les anticipations d’inflation à 12 mois se sont maintenues à 2,3 %, dans la fourchette cible. Toutefois, la banque a averti que les tensions commerciales mondiales, notamment aux États-Unis, pourraient ralentir le retour à la stabilité des prix.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances contrastées alors que les craintes liées aux tarifs s’atténuent grâce à des données américaines solides

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances contrastées alors que les craintes liées aux tarifs s’atténuent grâce à des données américaines solides

    Les actions européennes ont connu une journée mitigée vendredi, soutenues en partie par des indicateurs économiques américains encourageants et de solides résultats dans le secteur technologique, qui ont temporairement apaisé les inquiétudes autour des tarifs.

    Le DAX allemand a reculé de 0,3 %, tandis que le CAC 40 français a progressé de 0,1 % et le FTSE 100 londonien de 0,2 %.

    Sur le plan économique, les prix à la production en Allemagne ont continué leur baisse pour le quatrième mois consécutif en juin, en raison de la baisse des coûts de l’énergie, selon Destatis. L’indice des prix à la production a enregistré une baisse de 1,3 % en glissement annuel, accélérant par rapport à la chute de 1,2 % de mai.

    Dans les actualités d’entreprise, le groupe d’ingénierie Senior (LSE:SNR) a progressé après avoir annoncé la vente de sa division Aerostructures pour un montant pouvant atteindre 200 millions de livres sterling, ainsi qu’un programme de rachat d’actions de 40 millions de livres.

    Les actions du groupe de luxe Burberry (LSE:BRBY) ont également augmenté suite à des ventes comparables du premier trimestre meilleures que prévu.

    Le géant chimique BASF SE (TG:BAS) a grimpé après avoir conclu un contrat d’approvisionnement en gaz naturel de dix ans avec Equinor.

    Le groupe de défense Saab (BIT:1SAAB) a bondi après avoir publié des bénéfices et des ventes du deuxième trimestre supérieurs aux attentes.

    En revanche, les actions de Salzgitter AG (TG:SZG) ont chuté après que le producteur allemand d’acier ait abaissé ses prévisions annuelles suite à un deuxième trimestre faible.

    Le géant pharmaceutique GSK (LSE:GSK) a été sous pression après qu’un comité consultatif de la FDA américaine a recommandé de ne pas approuver son médicament contre le cancer du sang, Blenrep.

    Enfin, Electrolux, fabricant suédois d’appareils électroménagers, a fortement reculé malgré des bénéfices d’exploitation du deuxième trimestre supérieurs aux attentes.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les actions américaines prêtes à progresser grâce aux données économiques et aux résultats d’entreprise

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les actions américaines prêtes à progresser grâce aux données économiques et aux résultats d’entreprise

    Les marchés américains devraient ouvrir en hausse vendredi, prolongeant les solides gains des deux derniers jours. Des données économiques positives et des résultats trimestriels solides atténuent les inquiétudes liées aux politiques commerciales du président Trump.

    Les actions de 3M (NYSE:MMM) ont bondi de 2,7 % avant l’ouverture après avoir dépassé les attentes du deuxième trimestre et relevé ses prévisions de ventes. American Express (NYSE:AXP) a également impressionné avec des bénéfices trimestriels supérieurs aux prévisions, soutenant un climat positif sur le marché.

    Netflix (NASDAQ:NFLX) a cependant chuté de 2,9 % avant l’ouverture malgré des revenus meilleurs que prévu, en raison d’inquiétudes concernant une baisse des marges opérationnelles pour le reste de l’année.

    Les actions du secteur immobilier pourraient être soutenues après un rapport du Département du Commerce montrant un rebond plus important que prévu des nouvelles constructions de logements en juin.

    Jeudi, le Nasdaq et le S&P 500 ont atteint de nouveaux sommets historiques à la clôture, avec des gains respectifs de 0,7 % et 0,5 %, tandis que le Dow a progressé de 0,5 %.

    Les ventes au détail ont augmenté de 0,6 % en juin, bien au-delà des attentes, et les demandes d’allocations chômage ont atteint leur plus bas niveau en trois mois, soulignant la solidité de l’économie américaine. Les prix à l’importation ont progressé modérément, moins que prévu.

    Les secteurs technologique, services pétroliers, financier, acier et logiciel ont mené les gains, tandis que les secteurs pharmaceutique et de la santé ont accusé un retard.

    Chris Zaccarelli, directeur des investissements de Northlight Asset Management, a souligné que la forte consommation et le marché du travail robuste continuent d’alimenter le rallye boursier, malgré les tensions commerciales et les valorisations élevées.

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