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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street s’oriente vers une ouverture calme dans l’attente de la décision de la Fed et des résultats Tech

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street s’oriente vers une ouverture calme dans l’attente de la décision de la Fed et des résultats Tech

    Les contrats à terme américains sur les principaux indices sont quasi stables mercredi matin, suggérant une ouverture sans direction claire alors que les investisseurs attendent la décision de la Réserve fédérale et plusieurs publications d’enseignes technologiques majeures.

    Cette absence de mouvement matinal survient après une légère baisse lors de la session précédente, les investisseurs préférant rester prudents jusqu’à ce que la Fed offre des indications actualisées sur le niveau futur des taux. Un statu quo est anticipé, mais les acteurs restent attentifs à tout inflexion concernant l’inflation ou la politique monétaire.

    Les attentes se portent aussi sur les résultats trimestriels de Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ:META), qui seront diffusés après la clôture des marchés aujourd’hui. Ces annonces des leaders du groupe des « Magnificent Seven » influenceront probablement le sentiment sur le secteur technologique dans son ensemble.

    La politique commerciale demeure un sujet sensible. Sur Truth Social ce matin, l’ancien président Donald Trump a annoncé l’entrée en vigueur, dès vendredi, d’un tarif de 25 % sur les importations en provenance d’Inde, accentuant les tensions commerciales internationales. Ses avertissements antérieurs évoquant des tarifs de 15 à 20 % pour les pays sans accord bilatéral continuent de peser sur les marchés.

    Mardi, les indices américains ont terminé en baisse après avoir perdu leur dynamique matinale : le Dow a reculé de 204,57 points (-0,5 %) à 44 632,99, le Nasdaq a chuté de 80,29 points (-0,4 %) à 21 098,29, et le S&P 500 a cédé 0,3 %, clôturant à 6 370,86.

    Cette correction semble refléter des prises de bénéfices après une longue série de records pour les indices Nasdaq et S&P. La prudence avant l’annonce de la Fed a contribué au manque de direction.

    Les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine à Stockholm sont également surveillées, à l’approche de l’échéance des droits de douane réciproques prévue vendredi. Les marchés craignent une escalade si les discussions restent infructueuses.

    Concernant les données économiques, le Conference Board a relevé l’indice de confiance des consommateurs à 97,2 en juillet contre 95,2 en juin, dépassant les prévisions (95,8). Les offres d’emploi aux États-Unis ont légèrement baissé en juin, bien que moins que prévu.

    Au niveau sectoriel, on observe des divergences marquées : les actions pharmaceutiques et du transport sont fortement à la baisse (–2,6 % pour l’indice NYSE Arca Pharmaceutical, –2,3 % pour le Dow Jones Transportation), tandis que les secteurs des services publics, du gaz naturel et de l’immobilier commercial affichent une performance plus résistante. Les secteurs des services pétroliers et de l’acier se sont également repliés, reflétant une posture de prudence généralisée.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions Danone bondissent grâce à la solide performance de la nutrition spécialisée qui soutient les résultats du T2 au-dessus des attentes

    Les actions Danone bondissent grâce à la solide performance de la nutrition spécialisée qui soutient les résultats du T2 au-dessus des attentes

    Les actions de Danone (EU:BN) ont progressé de plus de 6 % suite à l’annonce d’une croissance des ventes comparables (LFL) au deuxième trimestre meilleure que prévu. Cette progression est largement portée par une augmentation généralisée des volumes dans la plupart des régions et catégories de produits, la nutrition spécialisée affichant des résultats particulièrement solides.

    Les ventes comparables ont augmenté de 4,1 % au T2, dépassant la hausse de 3,8 % prévue par les analystes interrogés par Danone. La croissance des volumes a contribué pour 3,2 points de pourcentage, tandis que la tarification a ajouté 1 %. Les analystes anticipaient une croissance des volumes de 2,5 % et une hausse des prix de 1,4 %.

    Sur la première moitié de l’année, les ventes comparables ont progressé de 4,2 %, soutenues par une hausse des volumes de 2,6 %. Cependant, les ventes rapportées pour le trimestre ont légèrement diminué, à 6,91 milliards d’euros (7,98 milliards de dollars) contre 6,94 milliards un an plus tôt, manquant l’estimation consensuelle de 6,92 milliards, principalement en raison d’effets de change défavorables.

    Par segment, la division nutrition spécialisée a mené la performance avec une hausse des ventes comparables de 8,7 %. Le segment des produits laitiers essentiels et à base de plantes a progressé de 3 %, tandis que la division eaux a enregistré un léger recul de 0,5 %.

    Danone a souligné une forte dynamique dans la région Chine, Asie du Nord et Océanie (CNAO), où les ventes comparables ont bondi de 12,4 %, portées par une hausse des volumes de 13,2 %. Dans cette région, la nutrition spécialisée a enregistré une croissance organique des ventes de 15,5 %, bien au-delà des 7 % prévus par Jefferies. Les analystes ont attribué cette surperformance à la demande en formule infantile en phase tardive, indiquant un marché résilient malgré des problèmes spécifiques de déstockage chez Feihe.

    « Ce sont de solides résultats, menés par un dépassement significatif en Chine dans la nutrition spécialisée », ont commenté les analystes de Jefferies.
    « La forte surperformance en Chine dans la nutrition va dissiper les inquiétudes selon lesquelles la catégorie/la compétitivité serait moins favorable. Les autres unités clés affichent une performance résiliente (c’est-à-dire les produits laitiers en Europe et aux États-Unis) », ont-ils ajouté.

    Pour l’avenir, Danone a confirmé ses prévisions pour 2025, anticipant une croissance organique des ventes de 3 à 5 % sur l’année complète, en ligne avec le consensus Visible Alpha de 4 %. L’entreprise s’attend également à une croissance du résultat opérationnel supérieure à celle du chiffre d’affaires, ce qui laisse présager une légère amélioration des marges. Les estimations consensuelles projettent une marge opérationnelle à 13,3 %, contre 13 % l’an dernier.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Hermès affiche une hausse de 9 % de ses ventes au deuxième trimestre grâce à des hausses de prix et une forte demande en Amériques

    Hermès affiche une hausse de 9 % de ses ventes au deuxième trimestre grâce à des hausses de prix et une forte demande en Amériques

    La marque de luxe Hermès (EU:RMS) a enregistré une augmentation de 9 % de ses ventes au cours du deuxième trimestre, soulignant une demande soutenue de la part des consommateurs fortunés malgré les récentes hausses de prix et les difficultés liées aux tarifs douaniers.

    Le célèbre fabricant des sacs Birkin a déclaré un chiffre d’affaires du deuxième trimestre de 3,9 milliards d’euros (4,5 milliards de dollars) à taux de change constants, correspondant globalement aux attentes d’une hausse de 10 % selon le consensus Visible Alpha cité par UBS.

    Pour le premier semestre 2025, les ventes totales du groupe ont atteint 8,03 milliards d’euros, tandis que l’EBIT s’est élevé à 3,33 milliards d’euros et le bénéfice par action à 21,39 euros — des chiffres légèrement inférieurs aux prévisions consensuelles de Jefferies, respectivement de 3,27 milliards d’euros et 21,90 euros.

    Hermès a appliqué une hausse mondiale des prix de 7 % cette année, ainsi qu’une augmentation supplémentaire de 5 % aux États-Unis, où la société prévoit de répercuter intégralement les tarifs douaniers de 15 % imposés par l’administration Trump et l’Union européenne. Le président exécutif Axel Dumas a déclaré que « ces ajustements devraient suffire à compenser l’impact des tarifs douaniers. »

    Sur le plan régional, les ventes du premier semestre ont été les plus fortes au Japon avec une hausse de 14,7 %, suivies par les Amériques à 12,3 %. La région Asie-Pacifique hors Japon a progressé plus modestement de 5,2 %.

    La division Maroquinerie & Sellerie (LG&S) a continué à être le principal moteur de croissance, en hausse de 14,8 % au cours du trimestre, creusant l’écart avec les segments non cuir.

    « Les investisseurs vont débattre de la manière dont il faut interpréter un écart d’environ 1000 points de base entre les divisions cuir et non cuir au deuxième trimestre », a commenté l’analyste de Jefferies James Grzinic. Il a ajouté : « Comme c’est le cas pour tous les acteurs du luxe dans l’industrie, la conférence d’aujourd’hui (8h, heure du Royaume-Uni) se concentrera tout particulièrement sur la demande au début du troisième trimestre. »

    Les autres segments ont montré des performances mitigées, avec une baisse de 5,5 % des ventes dans les montres au premier semestre et une chute de 7,2 % dans le parfum et la beauté, tandis que le segment Autres Hermès a progressé de près de 15 %.

    Pour l’avenir, Hermès a réaffirmé son objectif à moyen terme de forte croissance du chiffre d’affaires à taux de change constants.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent légèrement alors que les résultats et les données de croissance retiennent l’attention

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent légèrement alors que les résultats et les données de croissance retiennent l’attention

    Les marchés boursiers européens ont légèrement reculé mercredi alors que les investisseurs digéraient une vague de résultats d’entreprises et attendaient des données clés sur la croissance régionale, ainsi que la conclusion de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine.

    À 07h02 GMT, le DAX allemand reculait de 0,2 %, le CAC 40 français de 0,2 % et le FTSE 100 britannique de 0,4 %.

    Bilan des résultats du deuxième trimestre

    L’accord commercial récemment annoncé entre les États-Unis et l’Union européenne ce week-end a renforcé le sentiment des entreprises européennes. Cependant, l’incertitude liée aux tactiques commerciales imprévisibles de l’administration Trump a déjà pesé sur les résultats des entreprises au deuxième trimestre.

    La plus grande banque suisse, UBS (NYSE:UBS), a vu son bénéfice du deuxième trimestre plus que doubler par rapport à l’année précédente, profitant d’un volume de transactions accru dans un marché turbulent.

    HSBC (LSE:HSBA) a enregistré une baisse de 27 % de son bénéfice semestriel, affecté par des charges exceptionnelles liées à son investissement dans la Banque de Communications chinoise, tout en annonçant un nouveau programme de rachat d’actions de 3 milliards de dollars.

    Adidas (TG:ADS) a indiqué que les droits de douane américains plus élevés entraîneraient environ 200 millions d’euros (231 millions de dollars) de coûts supplémentaires au second semestre, précisant qu’ils avaient déjà impacté ses résultats du deuxième trimestre à hauteur de « dizaines de millions d’euros à deux chiffres ».

    Mercedes-Benz (TG:MBG) prévoit une marge bénéficiaire de 4 % à 6 % pour sa division automobile cette année, inférieure aux prévisions d’avril dans sa première évaluation des dommages causés par la guerre commerciale américaine.

    Porsche (BIT:1PORS) a revu à la baisse son objectif de rentabilité annuel après avoir enregistré un impact de 400 millions d’euros (462 millions de dollars) lié aux droits de douane au premier semestre.

    Le constructeur de voitures de luxe Aston Martin (LSE:AML) a abaissé ses prévisions de bénéfice, citant des droits de douane américains « évolutifs et perturbateurs », ajoutant qu’il prévoit désormais un résultat opérationnel ajusté « à peu près à l’équilibre ».

    Le groupe français Danone (EU:BN) a dépassé les attentes avec une croissance des ventes au deuxième trimestre, portée par une forte demande en Chine pour les laits infantiles et les produits de nutrition médicale, compensant la faiblesse du marché américain très concurrentiel des crèmes pour café.

    La maison de luxe française Hermès (EU:RMS) a affiché une hausse de 9 % de ses ventes trimestrielles, reflétant l’appétit toujours fort des acheteurs aisés pour ses sacs Birkin emblématiques.

    Le géant minier Rio Tinto (LSE:RIO) a déclaré son plus faible bénéfice sous-jacent au premier semestre depuis cinq ans, les prix du minerai de fer restant faibles en raison d’un excès d’offre et d’une demande chinoise atone, compensant les gains de son activité cuivre.

    La société française de conseil en informatique Capgemini (EU:CAP) a resserré ses prévisions pour l’exercice en cours, invoquant la prudence face au ralentissement de la demande au deuxième trimestre.

    Les investisseurs suivront également de près les résultats des géants technologiques américains, Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta (NASDAQ:META), qui publieront leurs résultats après la clôture mercredi.

    Focus sur les données de croissance en zone euro

    Sur le plan économique, l’attention principale en Europe se porte sur l’estimation préliminaire de la croissance du PIB du deuxième trimestre dans la zone euro, les marchés cherchant des indices sur les prochaines décisions de taux de la Banque centrale européenne.

    Des données publiées mercredi ont montré que l’économie française a progressé de 0,3 % au deuxième trimestre, dépassant les prévisions grâce à une reprise de la consommation des ménages, renforçant la deuxième économie de la zone euro.

    Par ailleurs, les ventes au détail en Allemagne ont augmenté de 1,0 % en juin par rapport au mois précédent, dépassant les attentes avant la publication du PIB allemand du deuxième trimestre.

    La semaine dernière, la BCE a maintenu son principal taux directeur à 2 %, marquant une pause après une année d’assouplissement pour attendre plus de clarté sur les relations commerciales futures de l’Europe avec les États-Unis.

    De l’autre côté de l’Atlantique, la Réserve fédérale devrait laisser les taux inchangés à l’issue de la réunion prévue plus tard dans la journée.

    Les prix du pétrole calment leurs ardeurs en attendant les sanctions contre la Russie

    Les marchés pétroliers ont marqué une pause mercredi après les fortes hausses de la veille, les traders attendant les développements liés à d’éventuelles nouvelles sanctions contre la Russie visant à faire pression pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

    À 03h02 ET, les contrats à terme sur le Brent ont progressé de 0,1 % à 71,77 dollars le baril, tandis que ceux du West Texas Intermediate américain ont également augmenté de 0,1 % à 69,29 dollars le baril.

    Les deux contrats avaient clôturé mardi à leur plus haut niveau depuis le 20 juin, après une hausse de plus de 3 % suite à l’annonce du président Trump qu’il imposerait des mesures supplémentaires contre la Russie si aucun progrès n’était réalisé pour mettre fin à la guerre dans un délai de 10 à 12 jours, réduisant le délai initial de 50 jours.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Mouvements du marché : négociations commerciales, décision de la Fed et résultats des grandes tech au centre de l’attention

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Mouvements du marché : négociations commerciales, décision de la Fed et résultats des grandes tech au centre de l’attention

    Les contrats à terme américains ont légèrement progressé mercredi alors que les investisseurs se préparent à une série d’événements majeurs, notamment la décision de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt, les prochains indicateurs économiques et les résultats de certaines des plus grandes sociétés technologiques. Bien que la Fed soit attendue pour maintenir ses taux actuels malgré la pression croissante du président Donald Trump pour une baisse rapide des coûts d’emprunt, tous les regards sont tournés vers les résultats de Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT), avec une attention particulière portée à leurs stratégies d’intelligence artificielle.

    Futures en légère hausse

    Dans les premiers échanges de mercredi, les contrats à terme Dow étaient pour la plupart stables, ceux du S&P 500 en hausse de 0,1 % et ceux du Nasdaq 100 en progression d’environ 0,2 %. Cela fait suite à un recul mardi, lorsque le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont reculé par rapport à leurs récents sommets historiques.

    Plusieurs actions du Dow — dont le géant pharmaceutique Merck (NYSE:MRK), l’assureur santé UnitedHealth (NYSE:UNH) et le leader aérospatial Boeing (NYSE:BA) — ont perdu du terrain après la publication de leurs résultats trimestriels. United Parcel Service (NYSE:UPS) a chuté de plus de 10 %, la société de livraison ayant une nouvelle fois refusé de fournir des prévisions annuelles sur le chiffre d’affaires et les marges, alimentant les craintes sur l’impact des politiques commerciales américaines imprévisibles.

    Procter & Gamble (NYSE:PG) a également reculé après avoir publié des prévisions annuelles inférieures aux attentes et signalé des hausses de prix prochaines sur certains produits pour compenser les coûts liés aux droits de douane. Le fabricant d’appareils électroménagers Whirlpool (NYSE:WHR) a réduit ses perspectives annuelles, ses actions chutant de plus de 13 %, citant les droits de douane comme facteur important.

    Pas de percée majeure dans les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine

    Les récentes négociations commerciales en Suède entre les États-Unis et la Chine se sont achevées sans avancée majeure après deux jours de discussions. Toutefois, les deux parties ont qualifié les échanges de constructifs, visant à prolonger la trêve commerciale actuelle de 90 jours.

    Le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a déclaré : “It’s just that we haven’t given the signoff.” Les responsables américains ont indiqué que la décision de prolonger la trêve — qui expire le 12 août — revient en dernière analyse au président Trump. En cas de non-prolongation, les droits de douane sur les produits chinois pourraient revenir à des taux à trois chiffres.

    Les négociations commerciales restent une priorité pour l’administration Trump. Cette semaine a vu l’annonce d’un accord-cadre avec l’Union européenne, bien que Trump ait indiqué mardi que les discussions avec l’Inde n’étaient pas encore finalisées, après des rapports selon lesquels l’Inde s’apprête à accepter des droits de 20 % à 25 % sur ses exportations vers les États-Unis.

    Malgré quelques progrès, de nombreux accords commerciaux restent en suspens, la date limite du 1er août pour l’entrée en vigueur des droits de douane “réciproques” renforcés de Trump approchant rapidement.

    Décision de la Fed imminente

    L’attention se tourne désormais vers la Réserve fédérale, qui devrait maintenir ses taux inchangés à l’issue de sa réunion de deux jours mercredi. Plusieurs responsables de la Fed ont récemment préconisé une approche prudente, souhaitant mieux comprendre comment les droits de douane affecteront l’économie dans son ensemble.

    Des inquiétudes persistent quant à la possibilité que les droits de douane stimulent l’inflation et freinent la croissance. Bien que les hausses de prix aient été modestes jusqu’à présent et que l’économie soit restée résiliente, les craintes grandissent que les entreprises répercutent ces coûts supplémentaires sur les consommateurs.

    La Fed maintient ses taux entre 4,25 % et 4,5 %, une position soutenue par le président Jerome Powell mais critiquée par Trump, qui réclame des baisses de taux plus rapides pour stimuler la croissance.

    Données économiques à venir

    Les marchés attendent une série de publications économiques pour mieux évaluer la santé de l’économie américaine. Le point culminant de mercredi est la première estimation du PIB du deuxième trimestre, qui devrait montrer une croissance de 2,5 % après une contraction de 0,5 % au premier trimestre.

    L’emploi privé en juillet devrait également augmenter de 77 000, rebondissant après une baisse de 33 000 en juin. Ce chiffre ADP préparera le terrain pour la publication cruciale des chiffres de l’emploi non agricole vendredi.

    Malgré une amélioration de la confiance des consommateurs, les données ont aussi montré une baisse des offres d’emploi et des embauches, suggérant un ralentissement du marché du travail.

    Résultats Microsoft et Meta au centre de l’attention

    Mercredi verra la publication des résultats de deux géants technologiques du groupe des “Magnificent Seven”.

    Les ambitions de Microsoft en matière d’IA seront scrutées, notamment après qu’OpenAI, son partenaire, ait commencé à utiliser les services cloud de concurrents comme Google (NASDAQ:GOOGL), CoreWeave (NASDAQ:CRWV) et Oracle (NYSE:ORCL). Le succès d’OpenAI a stimulé la croissance du cloud Azure de Microsoft, faisant de l’entreprise un des grands gagnants de l’engouement pour l’IA.

    Meta Platforms sera également sous observation, avec son PDG Mark Zuckerberg qui mise beaucoup sur l’IA, prévoyant d’investir environ 55 milliards de dollars dans des centres de données IA au cours des trois derniers trimestres de 2025. Les investisseurs surveillent comment Meta compte monétiser ces investissements.

    Parmi les autres résultats attendus après la clôture figurent ceux du concepteur de puces Arm Holdings (NASDAQ:ARM) et de la plateforme de trading Robinhood Markets (NASDAQ:HOOD).

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  • Les prix du pétrole restent stables alors que les stocks américains augmentent et que la réunion de la Fed approche

    Les prix du pétrole restent stables alors que les stocks américains augmentent et que la réunion de la Fed approche

    Les prix du pétrole sont restés stables lors de la séance asiatique de mercredi, revenant en partie sur les gains précédents en raison d’une hausse inattendue des stocks de brut américains et dans l’attente de la décision de la Réserve fédérale sur les taux.

    En début de semaine, le brut avait fortement augmenté suite aux annonces selon lesquelles les États-Unis envisagent de sanctionner les principaux acheteurs de pétrole russe pour faire pression sur Moscou concernant le conflit en Ukraine. Les progrès dans les négociations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne ont également soutenu les cours.

    Cependant, l’élan s’est affaibli après la publication des données de l’American Petroleum Institute montrant une augmentation de 1,5 million de barils des stocks de pétrole américains pour la semaine se terminant le 25 juillet, à l’opposé des prévisions d’une baisse de 2,5 millions de barils. Cette hausse inattendue a suscité des doutes sur la vigueur de la demande dans le plus grand consommateur de pétrole au monde.

    Alors que les marchés attendent les chiffres officiels des stocks qui seront publiés mercredi plus tard, l’attention reste tournée vers la fin de la réunion de deux jours de la Fed. La banque centrale devrait maintenir les taux dans la fourchette actuelle de 4,25 % à 4,50 %.

    Par ailleurs, un dollar américain fort avant l’annonce de la Fed exerce une certaine pression à la baisse sur les prix du pétrole.

    Pour la suite, le rapport sur l’emploi non agricole (nonfarm payrolls) de vendredi apportera des indications clés sur le marché du travail, tandis que la date limite pour les tarifs de Trump arrive le même jour, après que Washington ait conclu quelques accords commerciaux limités.

    En Asie, les regards se tournent vers les données PMI de la Chine attendues jeudi, qui donneront des indices sur la santé du plus grand importateur de pétrole au monde après l’apaisement des tensions commerciales sino-américaines plus tôt cette année.

    Jeudi également, la Banque du Japon devrait maintenir ses taux inchangés dans un contexte d’incertitude persistante sur le commerce et la direction politique du Japon.

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  • L’or reste stable alors que les marchés attendent la décision de la Fed et la date limite des tarifs de Trump

    L’or reste stable alors que les marchés attendent la décision de la Fed et la date limite des tarifs de Trump

    Les prix de l’or sont restés quasiment inchangés lors de la séance asiatique de mercredi, alors que les investisseurs pesaient les incertitudes commerciales persistantes aux États-Unis et attendaient l’annonce de la politique monétaire de la Réserve fédérale.

    L’or au comptant a légèrement reculé de 0,1 % à 3 323,66 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or ont également diminué de 0,1 % à 3 378,62 dollars l’once à 02h18 ET (06h18 GMT).

    La séance précédente avait vu des gains modestes pour l’or, soutenus par les inquiétudes liées aux tensions commerciales à l’approche de la date limite des tarifs du 1er août fixée par le président Donald Trump.

    Cependant, ces dernières semaines, l’or a fléchi en raison des progrès réalisés dans les négociations commerciales américaines, ce qui a réduit la demande pour le métal précieux en tant que valeur refuge.

    Les progrès commerciaux et un dollar fort pèsent sur l’or

    Un récent accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne a réduit les tarifs douaniers sur la plupart des biens européens de 30 % initialement proposés à 15 %, atténuant les craintes d’une escalade du conflit commercial.

    Si cette évolution a apaisé certaines inquiétudes du marché, elle a aussi renforcé le dollar américain. Un dollar plus fort rend l’or plus coûteux pour les détenteurs d’autres devises, ce qui exerce une pression à la baisse sur les prix.

    L’indice du dollar est resté élevé mercredi, poursuivant les gains enregistrés au début de la semaine.

    À l’approche de la date limite des tarifs du 1er août, les marchés restent prudents, limitant l’optimisme général et offrant un soutien modéré au statut de valeur refuge de l’or.

    Les analystes ont souligné : « Les accords commerciaux liés aux tarifs favorisent généralement le dollar et réduisent l’attrait de l’or lorsque l’appétit pour le risque des investisseurs augmente. »

    Les métaux précieux reculent en attendant la décision de la Fed

    L’attention se porte désormais sur la réunion de deux jours de la Réserve fédérale, qui se termine mercredi, où les taux d’intérêt devraient rester stables entre 4,25 % et 4,50 %.

    Les investisseurs scruteront les commentaires du président Powell à la recherche d’indices sur les futures décisions de taux, certains anticipant une possible baisse en septembre.

    Les prochaines données économiques américaines cette semaine, notamment le rapport sur l’inflation PCE et le rapport mensuel sur l’emploi, seront également des éléments clés pour le marché.

    Par ailleurs, les contrats à terme sur le platine ont reculé de 0,3 % à 1 415,05 dollars l’once, tandis que ceux sur l’argent ont diminué de 0,4 % à 38,15 dollars l’once.

    Les prix du cuivre ont également baissé, les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange reculant de 0,3 % à 9 781,45 dollars la tonne et ceux américains de 0,5 % à 5,64 dollars la livre.

    Les prix du cuivre ont été sous pression après les déclarations du ministre des Finances chilien, qui a déclaré que le Chili chercherait une exemption des tarifs américains proposés sur le cuivre.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le dollar recule légèrement avant la décision de la Fed ; l’euro en route pour sa première perte mensuelle en 2025

    Le dollar recule légèrement avant la décision de la Fed ; l’euro en route pour sa première perte mensuelle en 2025

    Le dollar américain a légèrement fléchi mercredi, restituant une partie des gains enregistrés en début de semaine, alors que les marchés attendent la prochaine décision de politique monétaire de la Réserve fédérale. Parallèlement, l’euro s’oriente vers sa première perte mensuelle de l’année.

    L’indice du dollar, qui suit la devise américaine par rapport à six autres monnaies majeures, a reculé de 0,1 % à 98,542 à 03h00 ET (08h00 GMT), restant proche d’un sommet d’un mois et en voie d’enregistrer son premier gain mensuel en 2025.

    La réunion de la Fed touche à sa fin

    La force du dollar ce mois-ci a été soutenue par l’accord commercial UE-USA, des ajustements de position et des flux de fin de mois. Toutefois, les analystes d’ING ont noté que « ces facteurs devraient commencer à s’estomper maintenant, concentrant toute l’attention sur les données et la Fed ». Ils ont ajouté : « Avant d’entrer dans le calendrier américain, il convient de noter que la pression sur les positions signifie que le dollar est dans une position moins survendue et fait donc face à des risques plus équilibrés. »

    Les investisseurs attendent la fin de la réunion de deux jours de la Fed, où les taux devraient rester inchangés. Les commentaires du président Jerome Powell seront scrutés pour déceler des indices sur la trajectoire future de la politique, surtout face aux appels répétés du président Donald Trump pour des baisses de taux.

    Les données publiées mardi ont montré une baisse des offres d’emploi et des embauches en juin, ce qui laisse présager un ralentissement de l’activité du marché du travail avant le rapport crucial sur l’emploi de vendredi. Les marchés analyseront également les données sur les emplois privés de juillet et la première estimation du PIB du deuxième trimestre. Les économistes prévoient une croissance de 2,5 % au T2 après une contraction de 0,5 % au T1.

    L’euro en difficulté, avec une perte mensuelle probable

    L’euro a progressé de 0,1 % face au dollar à 1,1553, juste au-dessus d’un creux d’un mois enregistré lors de la séance précédente, mais reste en voie d’enregistrer sa première baisse mensuelle de l’année. Malgré un rallye de plus de 11 % en 2025, en grande partie grâce à la faiblesse du dollar provoquée par les politiques commerciales erratiques de Trump, l’euro fait désormais face à des défis croissants.

    Les investisseurs attendent la première estimation de la croissance de la zone euro au T2, qui orientera les attentes concernant les décisions futures de la Banque centrale européenne sur les taux d’intérêt. Les données récentes ont montré que l’économie française a progressé de 0,3 % au trimestre, dépassant les prévisions grâce à un rebond de la consommation des ménages, tandis que l’économie allemande a reculé de 0,1 %.

    Dans l’ensemble, la zone euro devrait afficher une croissance nulle au T2, la dynamique positive des exportations du T1 s’estompant. Les analystes d’ING ont déclaré : « La divergence marquée dans les nouvelles de croissance entre les États-Unis et l’Europe devrait soutenir la dynamique baissière de l’EUR/USD selon nous, et il y a une forte probabilité d’une rupture sous 1,150. »

    La livre sterling a gagné 0,1 % à 1,3363, se négociant juste au-dessus d’un plus bas de deux mois.

    Focus sur la décision de la BOJ

    L’USD/JPY a reculé de 0,4 % à 147,87 après des hausses marquées récentes, avec l’attention désormais portée sur la réunion de la Banque du Japon jeudi. La BOJ devrait maintenir ses taux inchangés et adopter une posture prudente face aux incertitudes économiques et politiques.

    L’AUD/USD a chuté de 0,1 % à 0,6510 suite à des données d’inflation un peu plus faibles que prévu pour le T2. L’inflation a encore ralenti par rapport au trimestre précédent, l’inflation sous-jacente restant dans la fourchette cible de 2 % à 3 % de la Reserve Bank of Australia. Les données mensuelles de l’IPC pour juin ont aussi montré un repli plus marqué que prévu. Ces chiffres plus doux donnent à la RBA plus de marge pour envisager des baisses de taux après la décision surprise de maintenir les taux en juillet.

    L’USD/CNY a légèrement reculé à 7,1764 alors que les traders attendent le rapport PMI de jeudi, qui pourrait montrer une amélioration après un apaisement récent des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions américaines progressent légèrement alors que la saison des résultats bat son plein ; la réunion de la Fed commence

    Les actions américaines progressent légèrement alors que la saison des résultats bat son plein ; la réunion de la Fed commence

    Les marchés boursiers américains ont légèrement progressé mardi matin, les investisseurs évaluant une nouvelle salve de résultats d’entreprises et de données économiques importantes, tandis que la Réserve fédérale (Fed) entame sa réunion de politique monétaire sur deux jours.

    À 09h40 ET, le Dow Jones gagnait 12 points (+0,1 %), le S&P 500 avançait de 10 points (+0,2 %) et le NASDAQ Composite progressait de 90 points (+0,4 %).

    L’annonce d’un accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne, intervenue ce week-end, a soutenu le sentiment du marché en atténuant les craintes d’un affrontement commercial entre les deux partenaires économiques.

    Reprise des négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine

    L’accord avec l’UE s’inscrit dans une série d’initiatives diplomatiques que la Maison Blanche cherche à conclure avant le 1er août, date à laquelle de nouveaux droits de douane dits « réciproques » doivent entrer en vigueur à l’encontre de plusieurs pays. Selon les analystes d’ING, les marchés surveilleront également les négociations en cours avec l’Asie (Corée du Sud, Taïwan, Inde) ainsi que d’éventuelles évolutions concernant le Mexique et le Canada.

    Dans ce contexte, les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine doivent reprendre mardi en Suède. Pékin a jusqu’au 12 août pour parvenir à un accord plus durable avec Washington. Plus tôt cette année, les deux pays avaient conclu des accords préliminaires qui avaient temporairement calmé la guerre commerciale marquée par des droits de douane en escalade et des restrictions sur les exportations de terres rares.

    La Fed au centre de l’attention

    La Réserve fédérale a entamé sa réunion de deux jours. Les taux d’intérêt devraient rester inchangés, dans une fourchette de 4,25 % à 4,5 %, lors de l’annonce attendue mercredi. Les investisseurs resteront néanmoins attentifs aux signaux concernant une éventuelle baisse des taux plus tard dans l’année.

    Le président de la Fed, Jerome Powell, a récemment adopté une position prudente, estimant qu’il fallait attendre davantage de clarté sur les effets économiques de la politique commerciale agressive menée par l’administration Trump. Cependant, des divisions apparaissent au sein du comité, certains membres plaidant déjà pour un assouplissement monétaire.

    Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois appelé la Fed, lundi, à baisser ses taux afin de stimuler l’économie.

    De son côté, la Banque du Japon tiendra sa réunion jeudi, sans changement de taux attendu.

    Les investisseurs scruteront également la publication jeudi de l’indice PCE (dépenses de consommation personnelle) de juin, la mesure de l’inflation préférée de la Fed. D’autres indicateurs clés du marché du travail seront publiés cette semaine, notamment les offres d’emploi JOLTS, les créations d’emplois du secteur privé selon l’ADP, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, ainsi que le très attendu rapport sur l’emploi de juillet vendredi.

    La saison des résultats s’intensifie

    Plus de 150 entreprises du S&P 500 publieront leurs résultats cette semaine, ce qui en fait la semaine la plus chargée de la saison des résultats. Parmi les plus attendues figurent Meta Platforms (NASDAQ: META) et Microsoft (NASDAQ: MSFT) mercredi, suivies d’Apple (NASDAQ: AAPL) et Amazon (NASDAQ: AMZN) jeudi.

    Dans l’actualité des entreprises :

    • Merck (NYSE: MRK) a chuté après avoir annoncé des suppressions de postes et des réductions de coûts de 3 milliards de dollars par an, en raison de résultats trimestriels inférieurs aux attentes, notamment à cause d’une demande faible pour son vaccin Gardasil en Chine.
    • Novo Nordisk (NYSE: NVO) a reculé après avoir abaissé pour la deuxième fois ses prévisions de ventes et de bénéfices pour 2025, notamment à cause d’un ralentissement dans les ventes de son médicament amaigrissant Wegovy.
    • PayPal (NASDAQ: PYPL) a perdu du terrain après avoir prévu des bénéfices trimestriels stables par rapport à l’année précédente, bien qu’il ait relevé ses prévisions annuelles.
    • United Parcel Service (NYSE: UPS) a chuté de 2,5 % après avoir signalé une baisse de ses résultats au deuxième trimestre, affectée par la volatilité des politiques commerciales américaines.
    • UnitedHealth (NYSE: UNH) a également reculé après avoir rétabli ses prévisions annuelles, jugées décevantes par rapport aux attentes des analystes.
    • Whirlpool (NYSE: WHR) a plongé après avoir publié des résultats décevants au deuxième trimestre et abaissé ses prévisions pour l’année 2025.

    Visa (NYSE: V) publiera ses résultats après la clôture des marchés américains.

    Les prix du pétrole repartent à la hausse

    Les cours du pétrole poursuivent leur rebond mardi, soutenus par le nouvel accord commercial entre les États-Unis et l’UE, alors que débute la réunion de la Fed.

    À 09h40 ET, les contrats à terme sur le Brent gagnaient 0,8 % à 69,88 $ le baril, tandis que le WTI avançait de 1 % à 67,36 $.

    Les deux indices de référence avaient déjà gagné plus de 2 % la veille, le Brent atteignant son plus haut niveau depuis le 18 juillet. L’accord transatlantique a apaisé les craintes d’une guerre commerciale totale, qui aurait pu peser lourdement sur la demande de pétrole. Il inclut également un engagement de l’UE à acheter 750 milliards de dollars d’énergie américaine dans les années à venir.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street attendue en hausse, entre avancées commerciales et décision de la Fed

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street attendue en hausse, entre avancées commerciales et décision de la Fed

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains indiquent une ouverture en hausse ce mardi, les investisseurs poursuivant sur la lancée haussière qui a récemment porté les marchés à des sommets historiques. Après une séance stable mais partagée lundi, les marchés semblent prêts à progresser à nouveau.

    Les gains du Nasdaq et du S&P 500 traduisent la solidité persistante du secteur technologique et la confiance envers les résultats des entreprises. Les regards se tournent désormais vers les négociations commerciales et les annonces de politique monétaire.

    À Stockholm, les discussions entre les États-Unis et la Chine se poursuivent, à l’approche de la date limite de vendredi pour éviter le retour de droits de douane réciproques. L’issue de ces discussions pourrait fortement influencer le climat boursier.

    Le président Donald Trump a déclaré lundi : « La plupart des partenaires commerciaux qui ne négocieront pas d’accords séparés seront bientôt soumis à des droits de douane de 15 à 20 % sur leurs exportations vers les États-Unis. »

    Si les espoirs commerciaux stimulent les marchés, la prudence reste de mise avant la décision monétaire de la Réserve fédérale attendue mercredi. La Fed devrait maintenir ses taux inchangés, mais ses commentaires pourraient orienter les perspectives économiques.

    Les investisseurs surveillent également le rapport mensuel sur l’emploi du Département du Travail, ainsi que les publications des géants technologiques comme Apple (NASDAQ:AAPL), Amazon (NASDAQ:AMZN), Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ:META).

    Lundi, les marchés ont connu une progression modérée avant de stagner. Malgré cette volatilité, le Nasdaq et le S&P 500 ont atteint de nouveaux records de clôture. Le Nasdaq a progressé de 70,27 points (+0,3 %) à 21 178,58. Le S&P 500 a légèrement avancé de 1,13 point à 6 389,77. Le Dow Jones a perdu 64,36 points (-0,1 %) à 44 837,56.

    La dernière partie de la séance a été soutenue par l’annonce d’un accord de dernière minute entre les États-Unis et l’Union européenne, ainsi que par des rumeurs d’une extension de la trêve tarifaire avec la Chine de 90 jours.

    L’accord USA-UE prévoit une taxe de 15 % sur les produits européens, contre 30 % initialement envisagés. En contrepartie, l’UE s’est engagée à acheter 750 milliards de dollars d’énergie américaine et à investir 600 milliards supplémentaires dans l’économie des États-Unis.

    Le secteur de l’énergie a mené la séance, porté par la hausse du prix du pétrole à la suite de cet accord. L’indice NYSE Arca Oil a grimpé de 2,1 % et le Philadelphia Oil Service Index a gagné 1,8 %.

    Les valeurs de semi-conducteurs se sont également bien comportées, l’indice Philadelphia Semiconductor ayant progressé de 1,6 %. Les actions de matériel informatique ont affiché une belle performance, tandis que les valeurs aurifères, sidérurgiques et immobilières ont été sous pression.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.