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  • Le pétrole baisse alors que l’OPEP+ poursuit l’augmentation de la production et que les inquiétudes sur l’économie américaine s’intensifient

    Le pétrole baisse alors que l’OPEP+ poursuit l’augmentation de la production et que les inquiétudes sur l’économie américaine s’intensifient

    Les prix du pétrole ont reculé lundi en début de séance asiatique, après que l’OPEP+ a confirmé une nouvelle hausse de la production en septembre, soulevant des craintes d’un excédent d’offre dans un contexte de demande affaiblie aux États-Unis et de tensions commerciales croissantes.

    Cette baisse prolonge les pertes de vendredi, déclenchées par des chiffres de l’emploi américain inférieurs aux attentes, révélant un possible affaiblissement de la demande dans la première économie mondiale. Par ailleurs, les nouveaux droits de douane annoncés par le président Donald Trump sur plus de 70 pays ont accru l’incertitude sur les marchés.

    À 01h40 GMT, les contrats à terme sur le Brent pour septembre chutaient de 0,5 % à 69,35 dollars le baril, tandis que le WTI perdait 0,3 % à 65,90 dollars.

    Les deux indices de référence avaient pourtant terminé la semaine précédente en légère hausse, soutenus par les tensions géopolitiques liées aux éventuelles nouvelles sanctions américaines sur le pétrole russe.

    L’OPEP+ approuve une hausse de production en septembre

    Dimanche, l’OPEP et ses alliés ont convenu d’une augmentation collective de la production de 547 000 barils par jour en septembre, identique à celle d’août, marquant un sixième mois consécutif de hausse. Cette décision s’inscrit dans une stratégie progressive d’annulation des coupes instaurées pendant la pandémie.

    L’augmentation de juillet, de 411 000 barils par jour, confirme cette tendance vers une normalisation des niveaux de production. Les investisseurs s’inquiètent néanmoins de la possibilité que cette offre supplémentaire dépasse la demande dans les mois à venir.

    Des indicateurs faibles aux États-Unis alimentent les craintes sur la demande

    La nervosité des marchés est aussi alimentée par les derniers indicateurs économiques américains. Le rapport sur l’emploi publié vendredi a révélé seulement 73 000 créations de postes en juillet, bien en deçà des attentes, avec des révisions négatives sur les mois précédents.

    Les récentes annonces de Trump concernant de nouveaux droits de douane, dont l’entrée en vigueur est imminente, accroissent encore le risque d’un ralentissement du commerce mondial — un facteur crucial pour la demande de pétrole.

    Des indices PMI faibles signalent également un ralentissement de l’activité économique aux États-Unis, ce qui pourrait peser davantage sur la consommation d’énergie.

    Néanmoins, certains éléments géopolitiques ont temporairement soutenu les prix. Trump a menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur les importations de pétrole russe par la Chine et l’Inde, tout en évoquant des actions militaires potentielles contre Moscou concernant le conflit en Ukraine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le dollar américain poursuit son repli, les marchés anticipent une baisse des taux de la Fed après l’emploi décevant

    Le dollar américain poursuit son repli, les marchés anticipent une baisse des taux de la Fed après l’emploi décevant

    Le billet vert a poursuivi sa chute lundi, affaibli par un rapport sur l’emploi aux États-Unis qui alimente les attentes d’un assouplissement monétaire dès le mois prochain.

    À 04:20 ET (08:20 GMT), l’indice du dollar—qui mesure sa performance face à un panier de six devises majeures—reculait de 0,2% à 98,722, après une chute de plus de 1% vendredi.

    Les données de l’emploi poussent à anticiper une baisse des taux

    Le rapport sur l’emploi de juillet a révélé seulement 73 000 créations de postes, bien en dessous des prévisions, avec des révisions à la baisse pour mai et juin. Le taux de chômage est remonté à 4,2%, ce qui a porté les probabilités d’une baisse des taux en septembre à près de 90%.

    Les rendements obligataires ont chuté : le taux à deux ans a touché un plus bas de trois mois à 3,6590%, et le rendement à dix ans est resté proche de son plus bas d’un mois à 4,2493%.

    Le président Donald Trump a réagi en licenciant Erika McEntarfer, directrice du Bureau des statistiques du travail, l’accusant—sans preuve—d’avoir falsifié les chiffres de l’emploi.

    “L’incertitude concernant la qualité des données américaines ne donne pas une bonne image des marchés d’actifs américains et pourrait ajouter une prime de risque supplémentaire au dollar et aux Treasuries,” ont déclaré les analystes d’ING. “Cette semaine, le Trésor émettra 125 milliards de dollars d’obligations à 3, 10 et 30 ans. À suivre.”

    Autre élément de pression : la démission surprise d’Adriana Kugler, membre du conseil de la Fed. Trump pourrait la remplacer par une personnalité plus conciliante, augmentant la pression sur le président de la Fed Jerome Powell.

    “Un remplacement anticipé de Kugler ajouterait probablement une voix dissidente à la position actuelle de la Fed sur le maintien des taux, accentuant la pression sur Powell,” ajoute ING.

    L’euro se replie légèrement après son rebond

    L’euro a baissé de 0,2% à 1,1563, après avoir fortement progressé vendredi. Le soutien près de 1,1400 pourrait continuer à attirer les acheteurs.

    “Avec un creux important autour de 1,1400, nous pensons qu’il y aura de nombreux acheteurs dans la zone 1,1500/1520 – si elle est atteinte. 1,1700 semble un objectif raisonnable pour les prochaines semaines,” a déclaré ING.

    En Espagne, le nombre de chômeurs a baissé de 0,1% en juillet à 2,40 millions—le plus bas niveau depuis juin 2008.

    La livre en recul, le franc pénalisé par les tarifs

    La paire GBP/USD a reculé de 0,1% à 1,3274. Le franc suisse a aussi souffert, avec USD/CHF en hausse de 0,6% à 0,8085, suite aux lourds droits de douane imposés par Trump à la Suisse.

    “Si ces tarifs persistent, ils renforceront les forces désinflationnistes en Suisse, où l’IPC reste proche de 0% en glissement annuel,” a commenté ING.

    Le yen cède du terrain, le yuan stimulé par les propos de Bessent

    Le yen a perdu du terrain après avoir bénéficié d’un afflux de capitaux vendredi. USD/JPY montait de 0,3% à 147,94.

    Le yuan chinois s’est raffermi, USD/CNY reculant de 0,5% à 7,1763, après que le Secrétaire au Trésor Scott Bessent a déclaré être “optimiste” quant à un accord commercial avec la Chine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens rebondissent alors que les investisseurs misent sur une baisse des taux malgré les tensions commerciales

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens rebondissent alors que les investisseurs misent sur une baisse des taux malgré les tensions commerciales

    Les principales bourses européennes ont ouvert la semaine en hausse lundi, soutenues par un rebond technique après les lourdes pertes de la semaine précédente. Cette reprise intervient dans un contexte de tensions commerciales persistantes et d’anticipations accrues de baisses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand gagnait 0,3 %, le CAC 40 français progressait de 0,5 % et le FTSE 100 britannique avançait de 0,2 %. Ces hausses suivent une séance difficile vendredi dernier, où le Stoxx 600 paneuropéen a enregistré sa pire performance depuis avril, après l’annonce par Washington de nouveaux droits de douane à l’échelle mondiale le 1er août.

    Les investisseurs ignorent les tarifs douaniers et anticipent un assouplissement de la Fed

    Malgré les incertitudes liées à la politique commerciale américaine, les marchés semblent avoir profité de la correction de vendredi, en particulier après la publication de chiffres décevants sur l’emploi américain. Ce rapport a renforcé les attentes d’un assouplissement monétaire prochain de la part de la Fed.

    Les contrats à terme sur les Fed funds intègrent désormais environ 60 points de base de baisse d’ici la fin de l’année—contre 33 points avant la publication des chiffres. Une réduction dès septembre est désormais anticipée à 83 %.

    Le calendrier économique européen est quasi vide ce lundi, ce qui focalise l’attention sur les commandes à l’industrie aux États-Unis, susceptibles d’éclairer la situation des entreprises face aux tarifs.

    Sur le plan politique, Donald Trump a annoncé ce week-end la nomination prochaine d’un nouveau statisticien en chef, après avoir limogé Erike McEntarfer, ancienne responsable du Bureau of Labor Statistics, qu’il a accusée—sans preuve—d’avoir manipulé les chiffres de l’emploi.

    Résultats trimestriels : Senior se distingue, PostNL inquiète, UBS solde un contentieux

    La saison des résultats du deuxième trimestre s’essouffle, mais plusieurs entreprises ont publié lundi. Senior PLC (LSE:SNR) a annoncé une hausse de 32 % de son bénéfice avant impôts au premier semestre de l’exercice 2025, portée par ses divisions Aéronautique et Flexonics.

    Le groupe néerlandais PostNL (EU:PNL) a quant à lui enregistré une perte de 24 millions d’euros, plombée par une dépréciation de 40 millions liée au refus d’aides publiques pour son activité courrier. Cela soulève des inquiétudes quant à sa stratégie future.

    UBS (NYSE:UBS) a confirmé le paiement de 300 millions de dollars pour solder des litiges liés à la vente abusive de produits adossés à des prêts hypothécaires par Credit Suisse aux États-Unis.

    Le pétrole reste stable malgré l’augmentation de l’offre de l’OPEP+

    Les cours du pétrole sont restés proches de l’équilibre lundi malgré une nouvelle augmentation de la production décidée par les membres de l’OPEP+. Le groupe a convenu d’ajouter 547 000 barils par jour à l’offre mondiale en septembre, mettant ainsi fin de manière anticipée à ses réductions majeures de production.

    À 03h10 ET, le Brent reculait légèrement à 69,80 dollars le baril, tandis que le WTI progressait de 0,3 % à 67,53 dollars. Cette décision, conforme aux attentes, équivaut à une remise sur le marché d’environ 2,4 % de la demande mondiale de pétrole.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions américaines chutent fortement après un rapport décevant sur l’emploi ; Amazon déçoit

    Les actions américaines chutent fortement après un rapport décevant sur l’emploi ; Amazon déçoit

    Les marchés boursiers américains ont lourdement chuté vendredi, suite à la publication de données sur l’emploi plus faibles que prévu, alors que les investisseurs digéraient également de nouvelles mesures tarifaires et des résultats mitigés des géants de la tech, Amazon et Apple.

    À 09h35 ET, le Dow Jones Industrial Average reculait de 480 points (-1,1 %), le S&P 500 perdait 75 points (-1,2 %) et le NASDAQ Composite chutait de 335 points, soit -1,6 %.


    Un marché du travail en perte de vitesse

    Le rapport sur l’emploi du mois de juillet a révélé une croissance de l’emploi bien en deçà des attentes. L’économie américaine n’a créé que 73 000 emplois, contre 106 000 prévus. En outre, le chiffre de juin a été fortement révisé à la baisse : de 147 000 à seulement 14 000. Le taux de chômage est monté à 4,2 %, contre 4,1 % le mois précédent.

    « Aïe, ce n’est pas bon signe », ont commenté les analystes de CIBC Economics. « Les révisions négatives des deux derniers mois (-258 000) effacent une bonne partie de la progression récente, y compris la hausse temporaire des embauches dans le secteur public local. »

    Ce ralentissement pourrait influencer les prochaines décisions de la Réserve fédérale. La Fed a maintenu ses taux inchangés pour la cinquième réunion consécutive, mais le président Jerome Powell subit des pressions croissantes, notamment de la part du président Trump, pour les baisser rapidement, malgré une inflation toujours supérieure à l’objectif de 2 %.


    Trump annonce de nouveaux tarifs douaniers

    Jeudi, le président Trump a signé un décret augmentant les droits de douane sur des dizaines de pays. Les grandes économies comme l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud seront soumises à des droits de 15 %, tandis que les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis verront des tarifs de 10 % appliqués. Des droits encore plus élevés, jusqu’à 50 %, cibleront certains pays comme le Brésil, et le Canada subira des taxes de 35 % sur les produits non conformes à l’accord USMCA.

    Ces nouveaux droits entreront en vigueur le 7 août à 00h01. En parallèle, le Mexique a obtenu un délai de 90 jours supplémentaires pour conclure un nouvel accord.


    Amazon déçoit, Apple rassure

    Le titre Amazon (NASDAQ: AMZN) a chuté après que l’entreprise a publié des prévisions de bénéfices opérationnels inférieures aux attentes pour le trimestre en cours. Sa division cloud, Amazon Web Services (AWS), a généré 30,9 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en hausse de 17,5 % sur un an. Bien que ce soit légèrement supérieur aux prévisions, cela reste décevant face aux attentes élevées du marché.

    En revanche, Apple (NASDAQ: AAPL) a progressé après avoir dépassé les attentes du troisième trimestre, soutenue par des ventes d’iPhone solides et des revenus de services à un niveau record, notamment grâce à une reprise de la demande en Chine.


    Autres mouvements notables en Bourse

    • Coinbase (NASDAQ: COIN) a chuté après avoir publié un bénéfice ajusté en baisse au deuxième trimestre, dû à un ralentissement du volume des échanges.
    • Reddit (NYSE: RDDT) a bondi après avoir anticipé des revenus supérieurs pour le troisième trimestre, soutenus par ses outils de publicité basés sur l’intelligence artificielle.
    • Exxon Mobil (NYSE: XOM) et Chevron (NYSE: CVX) ont gagné 0,9 % chacun, portés par une production accrue malgré la baisse des prix du pétrole.
    • Colgate-Palmolive (NYSE: CL) a progressé grâce à des résultats trimestriels meilleurs que prévu.
    • Kimberly-Clark (NASDAQ: KMB) a également enregistré une hausse grâce à la demande stable de produits comme les couches Huggies et les mouchoirs Kleenex.

    Le pétrole recule légèrement

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé vendredi, les marchés évaluant les effets potentiels des nouveaux droits de douane sur la croissance mondiale. À 09h35 ET, le Brent perdait 0,3 % à 71,47 dollars le baril, tandis que le WTI reculait de 0,2 % à 69,12 dollars.

    Malgré ce repli, les deux références sont en passe de clôturer la semaine avec une hausse de plus de 5 %, soutenues par les tensions géopolitiques après que Trump a menacé d’imposer des sanctions aux pays achetant du pétrole russe, notamment la Chine et l’Inde.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les contrats à terme de Wall Street reculent face aux nouveaux tarifs douaniers de Trump et à la déception d’Amazon ; l’attention se tourne vers le rapport sur l’emploi

    Les contrats à terme de Wall Street reculent face aux nouveaux tarifs douaniers de Trump et à la déception d’Amazon ; l’attention se tourne vers le rapport sur l’emploi

    Les contrats à terme sur les actions américaines ont baissé vendredi soir, alors que les investisseurs réagissaient à de nouveaux droits de douane annoncés par l’ancien président Donald Trump et à des résultats décevants d’Amazon, dans l’attente du très attendu rapport mensuel sur l’emploi de juillet.

    À 05h55 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones chutaient de 375 points (-0,9 %), ceux sur le S&P 500 perdaient 55 points (-0,9 %) et ceux sur le Nasdaq 100 reculaient de 218 points (-0,9 %).

    La séance précédente avait vu les principaux indices de Wall Street effacer leurs gains initiaux, les craintes liées aux tensions commerciales ayant éclipsé les bons résultats de Meta Platforms et de Microsoft.

    Trump annonce une nouvelle vague de tarifs douaniers

    Jeudi, Trump a signé un décret imposant de nouveaux droits de douane — jusqu’à 50 % — sur des dizaines de pays, après l’échéance de son initiative de “tarifs réciproques” et plusieurs semaines de négociations.

    Des économies majeures comme l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud seront soumises à des droits de 15 %, tandis que d’autres pays affichant un excédent commercial avec les États-Unis verront des taxes de 10 %. Le Brésil sera particulièrement touché avec des droits de 50 %, et le Canada verra ses tarifs augmenter à 35 % pour les biens ne respectant pas l’accord États-Unis–Mexique–Canada.

    Ces nouveaux droits entreront en vigueur le 7 août à 00h01. Le Mexique, de son côté, a obtenu un sursis de 90 jours supplémentaires pour parvenir à un accord.

    Amazon recule malgré la croissance d’AWS ; Apple en hausse

    L’action Amazon (NASDAQ: AMZN) a reculé avant l’ouverture, la société ayant publié des prévisions de résultats opérationnels inférieures aux attentes pour le trimestre en cours. Son activité cloud, Amazon Web Services, a enregistré 30,9 milliards de dollars de revenus, en hausse de 17,5 % sur un an — un chiffre légèrement supérieur aux prévisions, mais insuffisant face aux attentes élevées des analystes, laissant penser qu’AWS pourrait perdre des parts de marché.

    À l’inverse, Apple (NASDAQ: AAPL) a progressé après avoir publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, portés par de bonnes ventes d’iPhone en Chine et des revenus record issus des services.

    D’autres résultats d’entreprises sont attendus vendredi, notamment ceux de Chevron, Exxon Mobil, Colgate-Palmolive, Regeneron Pharmaceuticals et Kimberly-Clark.

    Focus sur l’emploi aux États-Unis

    Les investisseurs attendent désormais la publication du rapport sur l’emploi de juillet, prévu ce vendredi matin par le département du Travail. Les économistes anticipent la création de 106 000 emplois, contre 147 000 en juin, avec une légère hausse du taux de chômage à 4,2 %, contre 4,1 % précédemment.

    Plus tôt cette semaine, la Réserve fédérale a maintenu ses taux inchangés pour la cinquième réunion consécutive, malgré les appels de Trump en faveur d’une baisse rapide pour stimuler l’économie. Si le marché de l’emploi reste robuste, l’inflation demeure au-dessus de l’objectif de 2 %, et les premiers signaux suggèrent que les nouveaux tarifs pourraient déjà se répercuter sur certains prix à l’importation.

    Le pétrole recule légèrement

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé vendredi, les marchés évaluant l’impact économique potentiel des nouvelles barrières commerciales.

    À 05h55 ET, les contrats sur le Brent reculaient de 0,3 % à 71,47 dollars le baril, tandis que le WTI américain perdait 0,4 % à 69,01 dollars. Malgré ce léger repli, les deux indices de référence devraient terminer la semaine avec une hausse d’environ 5 %, soutenus par la menace de Trump d’imposer des sanctions aux acheteurs de pétrole russe — notamment la Chine et l’Inde — pour contraindre Moscou à mettre fin à la guerre en Ukraine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Marchés aujourd’hui : le S&P 500 recule après avoir atteint un record, malgré le bond de Microsoft et Meta

    Marchés aujourd’hui : le S&P 500 recule après avoir atteint un record, malgré le bond de Microsoft et Meta

    L’indice S&P 500 a clôturé en légère baisse jeudi, après avoir atteint un sommet historique en séance, alors que les solides résultats de Microsoft et Meta Platforms n’ont pas suffi à soutenir l’ensemble du marché.

    À 15h08 (ET), le Dow Jones chutait de 330 points, soit une baisse de 0,7 %. Le S&P 500 perdait 0,01 % après avoir atteint un record de 6 427,02 points, tandis que le Nasdaq Composite cédait 0,03 %.

    Meta et Microsoft en forte hausse grâce à leurs résultats

    La saison des résultats pour les membres du groupe des “Magnifiques Sept” a débuté en fanfare, avec Microsoft (NASDAQ: MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ: META) dépassant largement les attentes au deuxième trimestre.

    L’action de Meta a grimpé après que son activité publicitaire, cruciale, ait généré des revenus supérieurs aux prévisions, renforçant l’optimisme autour de ses investissements en intelligence artificielle. Microsoft a également bénéficié de la dynamique de l’IA, qui a fortement stimulé sa division cloud.

    Apple (NASDAQ: AAPL) et Amazon (NASDAQ: AMZN) publieront leurs résultats après la clôture.

    Des résultats d’entreprise globalement solides

    Comcast (NASDAQ: CMCSA) a progressé après avoir annoncé des résultats supérieurs aux attentes, malgré une baisse du nombre de ses abonnés à Internet.

    Biogen (NASDAQ: BIIB) a enregistré des gains après avoir relevé ses prévisions annuelles, porté par de bonnes ventes de son traitement contre la maladie d’Alzheimer.

    Norwegian Cruise Line (NYSE: NCLH) a bondi après avoir réalisé des revenus record au deuxième trimestre et confirmé ses perspectives annuelles.

    CVS Health (NYSE: CVS) a également terminé en hausse après avoir relevé ses prévisions de bénéfice annuel, grâce à une meilleure maîtrise des coûts médicaux dans sa branche d’assurance Aetna.

    En revanche, Qualcomm (NASDAQ: QCOM) a reculé, les inquiétudes concernant la possible perte d’Apple comme principal client pour ses modems ayant éclipsé ses prévisions encourageantes.

    Le marché de l’emploi reste stable aux États-Unis

    Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont légèrement augmenté, signalant un marché de l’emploi toujours solide. Les inscriptions ont augmenté de 1 000 pour atteindre 218 000 sur la semaine se terminant le 26 juillet, selon le département du Travail.

    Ces données précèdent la publication très attendue du rapport sur l’emploi (non-farm payrolls) prévue vendredi.

    La consommation repart à la hausse, légère pression sur l’inflation

    La consommation des ménages américains a augmenté de 0,3 % en juin après avoir stagné en mai. L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) a progressé de 0,3 % sur un mois, contre 0,2 % en mai. Sur un an, l’indice PCE a grimpé de 2,6 %, dépassant les attentes de 2,5 %.

    L’indice PCE “core” (hors alimentation et énergie) a, lui, augmenté de 0,3 % sur le mois et de 2,8 % sur un an, ce qui confirme une inflation toujours persistante.

    Les analystes de Vital Knowledge notent que les nouveaux droits de douane commencent déjà à exercer une pression haussière sur les prix — une tendance qui pourrait s’accentuer dans les mois à venir.

    La Fed maintient les taux mais fait face à des tensions politiques

    La Réserve fédérale a laissé ses taux inchangés mercredi. Deux gouverneurs, Michelle Bowman et Christopher Waller, ont voté contre la décision — une double dissidence inédite depuis 1993.

    Cette décision prudente a été vivement critiquée par l’ancien président Donald Trump, qui appelle la Fed à réduire rapidement les taux pour stimuler la croissance. “Jerome ‘Trop Tard’ Powell recommence !!! Il est TROP TARD”, a posté Trump sur son réseau social.

    Selon des analystes d’ING, le président de la Fed a laissé entendre que l’institution pourrait “ignorer” l’inflation causée par les tarifs douaniers — un message qui risque d’aggraver les tensions avec la Maison Blanche.

    Trump annonce de nouveaux droits de douane sur la Corée du Sud et l’Inde

    Mercredi soir, Donald Trump a annoncé une série de nouveaux droits de douane. À partir du 1er août, un tarif de 15 % sera imposé aux importations en provenance de Corée du Sud, dans le cadre d’un accord d’investissement de 350 milliards de dollars et de 100 milliards de dollars d’achats d’énergie américaine.

    Trump a également signé une proclamation imposant un tarif de 50 % sur les produits semi-finis et riches en cuivre, pour des raisons de sécurité nationale. À compter du 1er août, l’Inde sera également soumise à un tarif de 25 % assorti de sanctions supplémentaires, en raison de ses achats d’équipements militaires et d’énergie à la Russie.

    D’autres accords restent en suspens, tandis que de nouveaux tarifs “réciproques” entreront en vigueur dès le 1er août.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme de Wall Street en hausse après les résultats solides de Meta et Microsoft

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme de Wall Street en hausse après les résultats solides de Meta et Microsoft

    Les contrats à terme des principaux indices américains indiquent une ouverture en hausse jeudi, alors que les investisseurs réagissent positivement aux solides résultats des géants technologiques Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT).

    Les actions de Meta ont bondi de 11,3 % en pré-marché après que la société a dépassé les attentes pour ses résultats du deuxième trimestre et a fourni des prévisions optimistes pour les revenus du troisième trimestre.

    Microsoft a également publié de solides résultats pour le quatrième trimestre fiscal, dépassant les estimations des analystes tant au niveau des bénéfices que du chiffre d’affaires, ce qui a fait grimper son action de 8,8 % avant l’ouverture.

    L’optimisme des investisseurs a été renforcé par un rapport du Département du Commerce montrant que les prix à la consommation ont augmenté en juin conformément aux prévisions.

    Après un léger recul mardi, la séance de mercredi a été relativement indécise, les principaux indices oscillant autour de la ligne de neutralité avant de clôturer sur des résultats mitigés.

    Le Nasdaq, très axé sur la technologie, a gagné 31,38 points, soit 0,2 %, pour clôturer à 21 129,67. Pendant ce temps, le S&P 500 a reculé de 7,96 points (-0,1 %) à 6 362,90 et le Dow Jones Industrial Average a perdu 171,71 points (-0,4 %) à 44 461,28.

    Les résultats mitigés de la journée sont survenus après que la Réserve fédérale a maintenu les taux d’intérêt inchangés dans une décision partagée, maintenant la fourchette cible du taux des fonds fédéraux entre 4,25 % et 4,50 %. La Fed a réaffirmé son double mandat visant à promouvoir le plein emploi et à maintenir l’inflation proche de 2 %.

    Deux membres de la Fed, Michelle Bowman et Christopher Waller, ont exprimé un désaccord, préférant une réduction de taux d’un quart de point.

    Lors de ses déclarations post-réunion, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré qu’aucune décision concernant une baisse des taux en septembre n’avait encore été prise.

    « Nous ne décidons pas à l’avance », a déclaré Powell. « Nous prendrons en compte les données à venir avant de prendre une décision. »

    Sur le front de l’emploi, ADP a rapporté une croissance de 104 000 emplois dans le secteur privé en juillet, dépassant les prévisions de 78 000 nouveaux emplois.

    Le Département du Commerce a également publié des données solides sur le PIB, montrant que le produit intérieur brut réel des États-Unis a augmenté de 3,0 % au deuxième trimestre, dépassant l’augmentation prévue de 2,5 % et rebondissant après une contraction de 0,5 % au premier trimestre.

    Cette progression a principalement été due à une baisse des importations, ce qui augmente le PIB, et à une hausse des dépenses de consommation.

    Malgré cette solidité économique, la plupart des secteurs ont montré des mouvements limités, aboutissant à une journée de marché globalement calme.

    Les actions du secteur des transports ont chuté fortement, l’indice Dow Jones Transportation Average perdant 3,0 %.

    Les actions aurifères ont également reculé, l’indice NYSE Arca Gold Bugs chutant de 2,9 %.

    Les secteurs de l’énergie et de l’immobilier commercial ont peiné, tandis que les actions des semi-conducteurs et des sociétés de courtage ont progressé.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances contrastées entre résultats financiers et annonces sur les tarifs américains

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances contrastées entre résultats financiers et annonces sur les tarifs américains

    Les marchés boursiers européens ont affiché une performance mitigée jeudi, alors que les investisseurs digéraient une série de résultats d’entreprises et réagissaient à une série d’annonces commerciales et tarifaires du président américain Donald Trump, à la veille de son échéance de vendredi.

    Sur le plan économique, les données préliminaires ont montré que l’inflation est restée stable d’un mois sur l’autre dans deux régions clés d’Allemagne en juillet.

    Par ailleurs, le nombre de demandeurs d’emploi en Allemagne a augmenté modestement de 2 000 en juillet, bien en dessous des attentes des analystes, selon l’office du travail.

    Côté marchés, l’indice FTSE 100 du Royaume-Uni progresse de 0,3 %, tandis que le DAX allemand recule de 0,2 % et le CAC 40 français perd 0,4 %.

    Parmi les valeurs individuelles, le géant français des services publics Veolia Environnement (EU:VIE) a chuté de 1,7 % après avoir annoncé une baisse de ses revenus au premier semestre.

    La société biopharmaceutique spécialisée Ipsen (EU:IPN) a perdu 4 % malgré de solides résultats semestriels et une révision à la hausse de ses prévisions annuelles.

    Le groupe hôtelier Accor (EU:AC) a plongé de 12 % après des revenus par chambre disponible (RevPAR) inférieurs aux prévisions au deuxième trimestre.

    Dans le secteur aérien, Lufthansa (TG:LHA) a progressé légèrement, tandis qu’Air France-KLM (EU:AF) a bondi de 4,3 % après avoir publié des bénéfices du deuxième trimestre supérieurs aux attentes.

    Le réassureur SCOR (EU:SCR) a chuté de 4 % malgré des résultats solides au deuxième trimestre.

    Bouygues (EU:EN), groupe diversifié dans la construction, les médias et les télécoms, a reculé de 3,4 % après avoir annoncé une faible croissance organique au premier semestre.

    La banque française Societe Generale (EU:GLE) a bondi de 6,2 % après avoir relevé ses objectifs de rentabilité pour l’année.

    Le laboratoire pharmaceutique Sanofi (EU:SAN) a cédé près de 3 % après avoir manqué les attentes de bénéfices pour le trimestre.

    Le fabricant allemand d’électronique de défense Hensoldt (BIT:1HENS) a progressé de 3,5 % suite à une solide croissance de ses revenus et un carnet de commandes record au premier semestre 2025.

    Le cimentier suisse Holcim (TG:HLBN) a gagné 1,1 %, dépassant les prévisions de bénéfices pour le trimestre.

    Le sidérurgiste ArcelorMittal (EU:MT) a perdu 3,6 % après avoir revu à la baisse ses prévisions de demande d’acier hors Chine.

    Les groupes aéronautiques Safran (EU:SAF) et Rolls-Royce Holdings (LSE:RR.) ont respectivement gagné 4 % et 9 % après avoir relevé leurs perspectives de bénéfices.

    British American Tobacco (LSE:BATS) a gagné plus de 1 % après un bénéfice semestriel supérieur aux attentes.

    Le géant de l’énergie Shell (LSE:SHEL) a progressé de 1,5 % après avoir annoncé des bénéfices trimestriels solides et un programme de rachat d’actions de 3,5 milliards de dollars sur les trois prochains mois.

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  • Air France-KLM s’envole de plus de 5 % après des résultats trimestriels solides et une bonne performance du réseau

    Air France-KLM s’envole de plus de 5 % après des résultats trimestriels solides et une bonne performance du réseau

    L’action d’Air France-KLM (EU:AF) a bondi de plus de 5 % jeudi après la publication de résultats du deuxième trimestre supérieurs aux attentes, portés par une performance robuste de son activité réseau et une amélioration des marges opérationnelles.

    La compagnie aérienne a enregistré un résultat d’exploitation de 736 millions d’euros au cours du trimestre, dépassant l’estimation consensuelle de 671 millions d’euros ainsi que la prévision de 707 millions d’euros d’UBS. Le bénéfice net a fortement augmenté, atteignant 606 millions d’euros contre 121 millions d’euros un an plus tôt. Le chiffre d’affaires s’est établi à 8,44 milliards d’euros, en hausse par rapport aux 7,95 milliards de l’année précédente, mais légèrement en deçà des attentes, qui étaient de 8,52 milliards d’euros.

    Le segment réseau a généré un bénéfice d’exploitation de 666 millions d’euros, contre 446 millions d’euros un an plus tôt, avec une amélioration de la marge de 2,9 points de pourcentage à 9,6 %. Dans le détail, Air France a enregistré un bénéfice d’exploitation de 490 millions d’euros, en nette hausse par rapport aux 195 millions d’euros de l’année précédente. À l’inverse, KLM a vu son résultat chuter à 197 millions d’euros contre 260 millions d’euros, affecté par des problèmes opérationnels et une hausse des coûts.

    Le trafic passagers, mesuré en sièges-kilomètres disponibles (SKO), a progressé de 2,8 %, tout comme le revenu unitaire par SKO, à taux de change constants. Sur les liaisons transatlantiques, le revenu unitaire passagers a grimpé de 5 %, bien que les rendements en classe économique restent sous pression. Le fret a également contribué positivement, avec un revenu unitaire par tonne-kilomètre disponible (TKO) en hausse de 2,6 %.

    La filiale low-cost Transavia a vu son bénéfice reculer à 12 millions d’euros contre 26 millions d’euros, pénalisée par les grèves en France, la concurrence accrue et la hausse des coûts. Par ailleurs, l’activité de maintenance (MRO) a généré 70 millions d’euros de bénéfice, contre 37 millions un an plus tôt, tandis que le programme de fidélité Flying Blue a apporté 60 millions d’euros, contre 54 millions précédemment.

    Air France-KLM a confirmé ses prévisions pour l’ensemble de l’année, tablant sur une croissance de capacité de 4 à 5 %, une hausse des coûts unitaires dans le bas de la fourchette à un chiffre, et des investissements compris entre 3,2 et 3,4 milliards d’euros.

    La couverture carburant pour 2025 a été relevée à 69 %, contre 67 % précédemment, avec une estimation de la facture énergétique portée à 6,9 milliards de dollars, contre 6,7 milliards.

    La dette nette s’élevait à 7,1 milliards d’euros à la fin du trimestre, contre 7,3 milliards d’euros à la fin du premier semestre. Le ratio dette nette/EBITDA s’est amélioré à 1,5x contre 1,6x l’année précédente.

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  • Les États-Unis imposeront un droit de douane de 15 % sur les vins et spiritueux de l’UE à partir du 1er août, selon un responsable européen

    Les États-Unis imposeront un droit de douane de 15 % sur les vins et spiritueux de l’UE à partir du 1er août, selon un responsable européen

    À compter du 1er août, les vins et spiritueux provenant de l’Union européenne seront soumis à un droit de douane de 15 % à leur entrée sur le territoire américain. Cette mesure restera en vigueur tant qu’aucun nouvel accord ne sera trouvé, les négociations devant reprendre à l’automne.

    C’est ce qu’ont confirmé plusieurs responsables et diplomates européens.

    Actuellement, le tarif appliqué par les États-Unis sur les vins et spiritueux européens est de 10 %. L’Union européenne souhaite l’éliminer ou, dans le cas du vin, appliquer un tarif fixe par litre selon le traitement de la nation la plus favorisée, plutôt qu’un pourcentage.

    Interrogé sur le montant du droit de douane que devront payer les producteurs européens de vins et spiritueux à partir du 1er août en l’absence d’un nouvel accord, un responsable européen proche des négociations a répondu : « 15 % ».

    Un diplomate haut placé, impliqué dans les discussions, a déclaré à Reuters que les négociations sur les droits de douane sur le vin reprendront une fois que l’UE et les États-Unis auront finalisé la déclaration conjointe concernant l’accord commercial conclu dimanche dernier.

    « [Cela] arrivera probablement à l’automne. D’après ce que je comprends, il s’agira d’un taux forfaitaire de 15 %. La situation est moins claire pour les spiritueux, pour lesquels je sais qu’il existe un ancien accord qui devrait toujours s’appliquer, avec des droits de douane à zéro ou selon le traitement de la nation la plus favorisée », a précisé la source diplomatique.

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