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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en légère baisse, plombées par la crise politique en France et la faiblesse des commandes industrielles allemandes

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en légère baisse, plombées par la crise politique en France et la faiblesse des commandes industrielles allemandes

    Les marchés boursiers européens ont évolué en léger repli mardi, affectés par l’incertitude politique croissante en France et des données décevantes sur les commandes d’usine en Allemagne.

    La récente réorganisation du gouvernement français a provoqué des tensions sur les marchés obligataires européens, entraînant une hausse du rendement du Bund allemand à 10 ans—référence de la zone euro—de 1,4 point de base à 2,73 %.

    Selon Destatis, les commandes d’usine en Allemagne ont chuté de 0,8 % en août, après une baisse de 2,7 % en juillet, contrairement aux prévisions d’une hausse de 1,2 %. Hors grandes commandes, les nouvelles commandes ont reculé de 3,3 % par rapport au mois précédent, confirmant la faiblesse persistante du secteur industriel allemand.

    Vers la mi-journée, l’indice DAX gagnait 0,2 %, tandis que le CAC 40 et le FTSE 100 britannique progressaient chacun de 0,3 %, traduisant une activité modérée sur les marchés.

    Du côté sectoriel, le secteur de la santé était en repli, avec Bayer (TG:BAYN) en baisse de 4 % et Novo Nordisk (NYSE:NVO) en recul de 2 %.

    À Londres, Shell (LSE:SHEL) gagnait près de 2 % après avoir publié des prévisions positives pour le troisième trimestre 2025, tandis que Imperial Brands (LSE:IMB) montait de 3 % après l’annonce d’un rachat d’actions de 1,45 milliard de livres sterling (1,95 milliard de dollars).

    Parmi les autres valeurs en vue, Skanska (USOTC:SKBSY) bondissait de 4,5 % et Nordex (BIT:1NDX) progressait de 1 % grâce à de nouveaux contrats.

    En revanche, Great Portland Estates (LSE:GPE) reculait de 1 % malgré une activité locative solide, et B&M European Value Retail (LSE:BME) chutait de 10 % après un avertissement sur ses résultats.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • La France révise à la baisse sa prévision de production de vin pour 2025 après la canicule d’août

    La France révise à la baisse sa prévision de production de vin pour 2025 après la canicule d’août

    La France a abaissé sa prévision de production de vin pour 2025 à 36,0 millions d’hectolitres, contre 37,4 millions d’hectolitres annoncés le mois dernier, a indiqué mardi le ministère de l’Agriculture.

    Selon le ministère, cette nouvelle estimation représente une baisse de 1 % par rapport à la récolte de l’an dernier et se situe 16 % en dessous de la moyenne des cinq dernières années, soulignant les difficultés persistantes rencontrées par le secteur viticole.

    Les autorités ont expliqué que cette révision à la baisse est principalement due à la forte canicule du mois d’août, qui a pesé sur les rendements et la qualité des raisins dans plusieurs régions viticoles du pays. Cette projection mise à jour repose sur les dernières données de récolte collectées à l’échelle nationale, incluant les rapports récents des producteurs et des coopératives régionales.

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  • Renault Group anticipe une forte croissance des ventes au détail au troisième trimestre, portée par Dacia et le lancement de nouveaux modèles

    Renault Group anticipe une forte croissance des ventes au détail au troisième trimestre, portée par Dacia et le lancement de nouveaux modèles

    Renault Group (EU:RNO) prévoit une hausse des ventes au détail au troisième trimestre de l’ordre d’un haut chiffre à un seul chiffre en pourcentage sur un an, avec une performance de septembre en ligne avec la croissance de 9 % observée en juillet et août, selon Florent Chaix, responsable des relations investisseurs, lors d’une conférence de prépublication avant l’annonce des résultats prévue le 23 octobre.

    La marque Dacia continue de tirer la croissance, soutenue par la forte demande pour le Bigster, qui a enregistré 50 000 commandes et s’impose désormais comme le deuxième SUV du segment C le plus vendu en Europe. Plus de 80 % des ventes du Bigster concernent des versions haut de gamme, et plus de la moitié sont des versions hybrides. Parallèlement, la Renault 5 reste leader du marché des véhicules électriques du segment B, tandis que la production de la Renault 4 devrait accélérer au quatrième trimestre.

    Sur le plan géographique, la croissance des voitures particulières est stimulée par l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni, alors que le marché italien reste en retrait. Dacia surperforme dans l’ensemble de l’Union européenne, avec une dynamique supplémentaire en Turquie, en Roumanie et en Argentine.

    Malgré ces tendances favorables, une réduction plus importante des stocks chez les concessionnaires indépendants par rapport au troisième trimestre 2024 (–72 000 unités) devrait pénaliser temporairement les volumes. Néanmoins, le groupe s’attend à des effets volumes positifs aux troisième et quatrième trimestres, soutenus par des stocks solides et une hausse des commandes sur un an.

    Renault prévoit un effet de change négatif supérieur à 1 % au troisième trimestre, un impact plus marqué que lors du premier semestre. Le mix produit reste favorable mais moins fort, tandis que le mix géographique demeure légèrement positif. Le marché européen reste hautement concurrentiel, entraînant une pression légère sur les prix.

    Les ventes aux partenaires sont bien orientées, et la catégorie « Autres » devrait rester légèrement positive, bien qu’en deçà de la contribution de 5 points observée l’an dernier. Les services financiers continuent d’afficher une croissance à deux chiffres, conforme à celle du premier semestre, tandis que les services de mobilité ont plus que doublé.

    À moyen terme, Renault table sur un quatrième trimestre solide, soutenu par un carnet de commandes robuste et le lancement de nouveaux modèles, sans recourir à des ventes promotionnelles. L’entreprise a ajusté à la baisse sa production au troisième trimestre, tout en maintenant un taux d’utilisation élevé. Renault a confirmé son objectif de marge opérationnelle de 6,5 % et prévoit un fonds de roulement positif au second semestre, bien qu’il reste négatif sur l’ensemble de l’exercice.

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  • L’euro sous pression face à la crise politique française ; le yen tombe à un creux de deux mois

    L’euro sous pression face à la crise politique française ; le yen tombe à un creux de deux mois

    L’euro a légèrement reculé face au dollar américain mardi, alors que les investisseurs suivaient de près la crise politique grandissante en France. Parallèlement, le yen japonais a chuté à son plus bas niveau depuis deux mois, les marchés attendant de voir la composition du nouveau gouvernement de Sanae Takaichi après son élection à la tête du parti au pouvoir au Japon.

    En France, l’ancien Premier ministre Sébastien Lecornu a entamé deux jours de négociations avec les représentants de plusieurs partis dans une tentative de rétablir la stabilité politique. Sa démission surprise lundi a encore accentué la tourmente entourant le gouvernement du président Emmanuel Macron.

    L’effondrement du cabinet est survenu après que tant les alliés que les opposants ont rejeté la liste des ministres proposée par Lecornu, faisant de son gouvernement le plus éphémère de l’histoire politique française moderne. Cet épisode a accentué les inquiétudes des investisseurs concernant la direction future de la politique française.

    À 04 h 49 ET (08 h 49 GMT), l’euro baissait de 0,4 % à 1,1668 dollar, alors que les opérateurs attendaient également les commentaires des responsables de la Banque centrale européenne, susceptibles d’indiquer de nouvelles baisses de taux d’intérêt.

    L’attention est également tournée vers les déclarations à venir de la Réserve fédérale, bien que les analystes notent que le long blocage du gouvernement américain retarde la publication de données économiques essentielles, limitant les chances d’un changement dans la politique monétaire. Selon le CME FedWatch Tool, la Fed devrait abaisser ses taux de 25 points de base lors de sa réunion de fin octobre, après une première réduction en septembre.

    Pendant ce temps, l’indice du dollar américain, qui compare le billet vert à un panier de grandes devises, gagnait 0,3 %, prolongeant sa hausse de lundi. Les analystes de ING ont déclaré que la publication des minutes de la réunion de septembre de la Fed, attendue mercredi, pourrait avoir « le plus grand impact potentiel sur les marchés » cette semaine.

    Le yen poursuit sa baisse après la victoire de Takaichi

    Le yen a continué de s’affaiblir face au dollar, avec le taux USD/JPY en hausse de 0,3 % à 150,81. La paire avait déjà bondi de près de 2 % lundi, après la victoire de Sanae Takaichi à la tête du Parti libéral-démocrate, ouvrant la voie à sa nomination comme première femme Première ministre du Japon.

    Connue pour sa politique budgétaire expansionniste, Takaichi a déjà qualifié de “stupides” les hausses de taux d’intérêt de la Banque du Japon et a exprimé son soutien à une politique monétaire plus souple.

    Sa victoire a amené les investisseurs à réviser à la baisse leurs attentes concernant un resserrement supplémentaire, anticipant désormais une approche axée sur la croissance économique.

    « Son élection a été quelque peu une surprise, et la chute de 2 % du yen face au dollar en est la preuve », ont écrit les analystes de ING dans une note.

    Ils ont toutefois ajouté qu’ils voyaient « un potentiel limité de hausse pour l’USD/JPY », notant qu’un yen plus faible pourrait aggraver les pressions inflationnistes et tendre les relations avec Washington. Les analystes estiment que « un dépassement du seuil des 150 sera temporaire », plutôt que le début d’une tendance haussière durable.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens restent stables : les gains dans l’énergie et le luxe compensent les pertes dans la santé

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens restent stables : les gains dans l’énergie et le luxe compensent les pertes dans la santé

    Les actions européennes sont restées globalement inchangées mardi, les hausses des valeurs énergétiques et du luxe ayant compensé les replis dans les secteurs de la santé et de l’industrie, tandis que les marchés français se stabilisaient après les récentes turbulences politiques.

    À 07 h 13 GMT, l’indice paneuropéen STOXX 600 évoluait autour de 570,2 points, sans variation notable. Les actions françaises étaient également stables après la forte chute de lundi provoquée par la démission soudaine du Premier ministre Sébastien Lecornu.

    Le chef du gouvernement sortant a entamé mardi deux jours de discussions de dernière minute avec les représentants des différents partis afin de tenter de former une nouvelle majorité parlementaire.

    Le secteur de la santé a reculé de 0,6 %, avec Bayer (TG:BAYN) et Novo Nordisk (NYSE:NVO) en baisse d’environ 2 % chacune.

    Les valeurs de la défense ont également pesé sur l’indice principal, Rheinmetall (TG:RHM) et BAE Systems (LSE:BA.) cédant environ 1 % chacune.

    En revanche, le secteur de l’énergie a progressé, porté par une hausse de 1,9 % de Shell (LSE:SHEL) après que le géant pétrolier a indiqué une « production accrue de gaz naturel liquéfié » et « de meilleurs résultats de trading » pour le troisième trimestre.

    Les valeurs du luxe se sont également distinguées à la hausse, après que Morgan Stanley a relevé sa recommandation sur LVMH (EU:MC) et Kering (EU:KER) de « equal weight » à « overweight », ce qui a entraîné une hausse respective de 1,8 % et 2,2 % de leurs actions.

    Parmi les plus fortes baisses, B&M (LSE:BME) a chuté d’environ 15 % après avoir prévu une « baisse de 28 % du bénéfice d’exploitation au premier semestre » et un « bénéfice annuel plus faible » que prévu.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains reculent alors que les marchés attendent l’annonce de Tesla — Focus sur la Fed et l’IA

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains reculent alors que les marchés attendent l’annonce de Tesla — Focus sur la Fed et l’IA

    Les futures américaines ont légèrement reculé mardi, l’enthousiasme autour des progrès de l’intelligence artificielle étant tempéré par les inquiétudes liées au blocage prolongé du gouvernement fédéral. Les investisseurs suivent également plusieurs événements clés, notamment la possible présentation d’un modèle Y plus abordable par Tesla, la journée des analystes de Dell, et les résultats trimestriels de Constellation Brands, dont la baisse des ventes a été moins forte que prévu.

    Marchés en légère baisse

    À 02 h 57 (heure de l’Est), les futures du Dow Jones perdaient 101 points (−0,2 %), ceux du S&P 500 reculaient de 9 points (−0,1 %) et les futures du Nasdaq 100 de 28 points (−0,1 %).

    Le repli fait suite à une séance record lundi, où le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont atteint de nouveaux sommets historiques. L’élan a été alimenté par un accord entre Advanced Micro Devices (NASDAQ:AMD) et OpenAI, prévoyant qu’AMD fournira des puces IA à OpenAI en échange d’une participation de 10 %. L’opération pourrait générer des dizaines de milliards de dollars de revenus annuels, faisant bondir le titre AMD de 23,7 % et l’indice Philadelphia Semiconductor de 2,9 %.

    Cependant, les perspectives économiques restent incertaines. Le shutdown du gouvernement fédéral, qui dure maintenant depuis près d’une semaine, retarde la publication de données clés, compliquant la tâche de la Réserve fédérale. En l’absence de statistiques officielles, les investisseurs se tournent vers des données privées.

    Certains rapports continueront à être publiés, notamment l’enquête sur les attentes des consommateurs de la Fed de New York attendue ce mardi. Plusieurs membres de la Fed doivent également s’exprimer, mais sans nouvelles données, leurs discours pourraient avoir un impact limité.

    Tesla sur le point d’annoncer une Model Y plus abordable

    Selon plusieurs médias, Tesla (NASDAQ:TSLA) s’apprête à dévoiler mardi une version plus accessible de son SUV Model Y.

    Ce week-end, la société a attisé la curiosité en publiant deux vidéos sur X, laissant entrevoir une annonce le 7 octobre. Il n’est pas encore clair si la présentation aura lieu en personne ou en ligne.

    Bien que Elon Musk ait déjà abandonné ses plans pour une voiture électrique à 25 000 dollars, Reuters indique que le nouveau modèle sera une version plus « abordable » du Model Y existant, reposant sur les plateformes de production actuelles.

    Tesla a récemment enregistré des ventes trimestrielles record, dopées par l’expiration des crédits d’impôt pour véhicules électriques, qui ont entraîné une hausse effective des prix de 7 500 dollars. Les analystes s’attendent cependant à un ralentissement des ventes en 2025.

    Dell met l’accent sur l’intelligence artificielle

    Dell Technologies (NYSE:DELL) tiendra mardi sa journée des analystes, qui devrait offrir de nouvelles indications sur le marché du matériel IA.

    En août, Dell avait relevé ses prévisions de revenus et de bénéfices, grâce à une forte demande pour ses serveurs optimisés pour l’IA, alimentés par les puces Nvidia. Malgré tout, les coûts de production élevés pourraient peser sur les marges.

    Dell prévoit désormais 20 milliards de dollars de revenus issus des serveurs IA pour l’exercice 2026, contre 15 milliards auparavant. Parmi ses clients figurent xAI, la startup d’Elon Musk, et CoreWeave.

    Constellation Brands limite la baisse de ses ventes

    Les actions de Constellation Brands (NYSE:STZ) ont progressé après la clôture, la société ayant signalé une baisse de ventes plus faible que prévu.

    La demande de bière est restée solide malgré les craintes que la politique migratoire stricte du président Donald Trump ne pèse sur la clientèle hispanique, un segment clé pour les marques Corona et Modelo.

    Constellation a confirmé ses prévisions annuelles pour les ventes et les bénéfices, revues à la baisse en septembre en raison de l’incertitude économique.

    Le PDG Bill Newlands a déclaré que, bien que l’activité bière ait surpassé ses concurrents, « l’environnement socio-économique » a été « difficile » et a « freiné la demande des consommateurs ».

    Comme Molson Coors et Brown-Forman, Constellation doit composer avec la hausse des droits de douane sur l’aluminium, qui pèse sur les marges.

    L’or atteint un record avant de légèrement reculer

    L’or a brièvement atteint un nouveau record proche de 4 000 dollars l’once, soutenu par la demande de valeur refuge en raison du blocage politique à Washington et des anticipations de baisse des taux de la Fed d’ici la fin du mois.

    Selon le CME FedWatch Tool, les marchés anticipent une réduction de 25 points de base lors de la réunion de la Fed des 28 et 29 octobre. La banque centrale a déjà repris son cycle d’assouplissement en septembre et a laissé entendre que d’autres baisses pourraient suivre.

    Les taux plus bas rendent l’or sans rendement plus attractif.

    Les prix ont également été soutenus par les achats continus d’or par la Banque populaire de Chine.

    À 03 h 43 ET, l’or au comptant reculait de 0,3 % à 3 950,58 dollars l’once, après un sommet de 3 977,45 dollars, tandis que les futures de décembre baissaient de 0,1 % à 3 973,80 dollars.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or reste proche des 4 000 dollars alors que les tensions politiques mondiales stimulent la demande de valeurs refuges

    L’or reste proche des 4 000 dollars alors que les tensions politiques mondiales stimulent la demande de valeurs refuges

    Les prix de l’or sont restés proches de leurs records historiques lors des échanges asiatiques de mardi, les investisseurs cherchant la sécurité du métal précieux face à la montée de l’instabilité politique dans les principales économies, notamment les États-Unis, le Japon et la France.

    Les anticipations de nouvelles baisses des taux d’intérêt américains ont soutenu le marché, tandis que des données montrant une poursuite des achats d’or par la Banque populaire de Chine (PBOC) ont renforcé la dynamique. Les opérateurs surveillent désormais les discours des responsables de la Réserve fédérale attendus cette semaine pour de nouveaux signaux sur la politique monétaire.

    L’or au comptant a progressé de 0,4 % à 3 974,57 dollars l’once, après avoir atteint un sommet de 3 977,45 dollars, tandis que les contrats à terme de décembre ont gagné 0,6 % à 3 998,12 dollars, après avoir brièvement franchi la barre des 4 000,05 dollars.

    L’instabilité politique stimule la demande d’or

    L’incertitude politique mondiale a été un moteur clé de la récente hausse de l’or. Aux États-Unis, le blocage prolongé du gouvernement et l’impasse au Congrès ont accru les inquiétudes sur la stabilité budgétaire.

    En France, les marchés ont été secoués par la démission soudaine du Premier ministre Sébastien Lecornu, immédiatement chargé par le président Emmanuel Macron de former un nouveau gouvernement. Cette crise a alimenté les spéculations sur d’éventuelles élections législatives anticipées, alors que l’extrême droite et l’extrême gauche réclament un changement de direction.

    Au Japon, Sanae Takaichi, partisane d’une politique budgétaire expansionniste, a été élue dirigeante du Parti libéral-démocrate, ouvrant la voie à son accession au poste de première femme Première ministre du pays. Si les actions japonaises ont bondi à l’annonce, le yen s’est affaibli et les obligations d’État ont reculé, les investisseurs doutant de la capacité de Takaichi à financer ses mesures de relance et baisses d’impôts.

    Cette vague d’incertitude dans les économies développées a renforcé l’attrait de l’or en tant que valeur refuge, attirant les investisseurs à la recherche de stabilité.

    Les métaux précieux et industriels poursuivent leur progression

    Les autres métaux précieux ont également progressé après leurs récents sommets. Le platine au comptant a gagné 0,5 % à 1 632,51 dollars l’once, tandis que l’argent au comptant a légèrement augmenté de 0,1 % à 48,56 dollars l’once.

    Sur le marché des métaux industriels, le cuivre a poursuivi sa hausse. Les futures sur cuivre du LME ont augmenté de 0,7 % à 10 724,65 dollars la tonne, tandis que les futures du COMEX ont gagné 0,8 % à 5,0820 dollars la livre. Le métal rouge a été soutenu par le manque d’indications de Freeport-McMoRan (NYSE:FCX) sur la reprise de la production à la mine de Grasberg en Indonésie, l’une des plus grandes au monde, toujours à l’arrêt après un accident mortel début septembre.

    La Chine poursuit ses achats d’or

    Selon les données officielles publiées mardi, la Banque populaire de Chine a augmenté ses réserves d’or en septembre pour le onzième mois consécutif. Ses réserves totales ont atteint 74,06 millions d’onces troy fines, contre 74,02 millions en août.

    La valeur totale de ces réserves a également fortement progressé avec la hausse des prix de l’or. Ces achats reflètent la volonté de Pékin de diversifier ses réserves de change et de réduire sa dépendance au dollar américain et aux bons du Trésor, dans un contexte de tensions croissantes avec Washington.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les prix du pétrole progressent après une hausse de production plus modeste de l’OPEP+

    Les prix du pétrole progressent après une hausse de production plus modeste de l’OPEP+

    Les prix du pétrole ont poursuivi leur hausse mardi, après que l’OPEP+ a annoncé une augmentation de production pour novembre inférieure aux attentes, apaisant ainsi les craintes d’un excédent d’offre dans les mois à venir.

    À 06 h 23 GMT, les futures du Brent gagnaient 19 cents, soit +0,29 %, à 65,66 dollars le baril, tandis que le WTI américain montait de 19 cents, ou +0,31 %, à 61,88 dollars. Les deux références avaient déjà clôturé en hausse de plus de 1 % la veille, après que l’alliance des producteurs — composée de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), de la Russie et d’autres partenaires — eut convenu d’une augmentation totale de 137 000 barils par jour à partir de novembre.

    Cette hausse limitée a pris les marchés par surprise, révélant que l’OPEP+ demeure prudente dans sa stratégie de production, compte tenu des prévisions d’un surplus d’offre attendu plus tard cette année et en 2026, ont indiqué les analystes d’ING.

    « Le Brent avait chuté d’environ 5 dollars le baril la semaine dernière en réaction aux attentes d’une hausse plus importante de l’offre, donc ce léger rebond semble raisonnable », a déclaré Anh Pham, analyste principal chez LSEG.

    « Pour l’instant, le marché semble encore capable d’absorber le volume supplémentaire, et nous n’avons pas encore observé de passage en contango sur le court terme », a-t-il ajouté.

    Depuis le début de l’année, l’alliance OPEP+ a relevé ses objectifs de production de plus de 2,7 millions de barils par jour, soit environ 2,5 % de la demande mondiale.

    Parallèlement, les tensions géopolitiques continuent de soutenir les prix. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine perturbe les flux énergétiques, tandis que la raffinerie de Kirishi, en Russie, reste affectée après une attaque de drone et un incendie survenus le 4 octobre, qui ont mis hors service son unité de distillation CDU-6. Deux sources industrielles ont indiqué que les réparations devraient durer environ un mois.

    Cependant, le marché pétrolier mondial subit toujours des pressions baissières liées à la hausse de la production des membres de l’OPEP+ et des producteurs non membres. Les analystes avertissent qu’un ralentissement économique mondial, accentué par les droits de douane américains, pourrait peser sur la demande et aggraver le risque d’un excédent d’offre dans les prochains mois.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’euro recule après la démission soudaine du nouveau Premier ministre français

    L’euro recule après la démission soudaine du nouveau Premier ministre français

    L’euro a chuté face au dollar américain lundi après la démission inattendue du nouveau Premier ministre français, Sébastien Lecornu, accentuant l’incertitude politique dans la deuxième économie de la zone euro.

    À 05h38 ET (09h38 GMT), l’euro reculait d’environ 0,7 % à 1,1664 dollar, tandis que les actions françaises plongeaient dans le sillage de cette annonce.

    Lecornu, un proche allié du président Emmanuel Macron, n’était en poste que depuis moins d’un mois. Sa démission est intervenue après une vague de critiques émanant à la fois de ses alliés et de l’opposition à propos de la composition de son nouveau gouvernement.

    Malgré plusieurs semaines de négociations internes, la liste finale des ministres a provoqué des divisions. Certains élus ont reproché à Lecornu d’avoir formé une équipe trop à droite, tandis que d’autres ont jugé qu’elle manquait de direction politique claire, soulevant des doutes sur la capacité du gouvernement à gouverner efficacement dans un parlement profondément fragmenté, où aucun parti ne détient de majorité.

    Dans une déclaration citée par Reuters, l’Élysée a indiqué que Lecornu avait présenté « la démission de son gouvernement au Président de la République, qui l’a acceptée ».

    Le départ de Lecornu accentue le sentiment d’instabilité entourant la présidence Macron. Depuis la décision du chef de l’État d’organiser des élections législatives anticipées en 2024, la scène politique française est devenue encore plus éclatée, plaçant le gouvernement dans une position fragile. Lecornu était le cinquième Premier ministre à servir sous Macron en deux ans, soulignant les difficultés à maintenir une gouvernance stable.

    Le yen chute alors que la victoire de Takaichi conforte une politique monétaire accommodante

    En Asie, les devises régionales sont restées globalement stables, les investisseurs demeurant prudents face au blocage du gouvernement américain, mais le yen japonais a enregistré sa plus forte baisse face au dollar en cinq mois après la victoire de Sanae Takaichi à la tête du Parti libéral-démocrate (PLD) — un résultat interprété comme un signe de continuité d’une politique monétaire souple.

    Takaichi, connue pour ses positions conservatrices et son soutien de longue date aux politiques de type « Abenomics », a remporté le second tour de l’élection du PLD samedi avec 54,25 % des voix.

    Elle devrait être officiellement confirmée comme Première ministre à la mi-octobre, sauf opposition majeure, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste au Japon.

    Sa victoire est perçue comme un signal d’augmentation des dépenses publiques, réduisant la pression sur la Banque du Japon pour un resserrement monétaire dans l’immédiat.

    Le taux USD/JPY a grimpé de 2,0 % à 150,45, traduisant la forte dépréciation du yen.

    Les obligations d’État japonaises ont également reculé, leurs rendements à long terme ayant nettement augmenté, les investisseurs anticipant davantage d’émissions de dette pour financer de nouveaux plans de relance.

    Pendant ce temps, l’indice du dollar américain, qui mesure la valeur du billet vert face à un panier de devises majeures, a progressé de 0,7 % à 98,41.

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  • L’or franchit la barre des 3 900 dollars alors que les investisseurs cherchent refuge face aux baisses de taux attendues et aux tensions politiques

    L’or franchit la barre des 3 900 dollars alors que les investisseurs cherchent refuge face aux baisses de taux attendues et aux tensions politiques

    Le prix de l’or a dépassé pour la première fois le seuil des 3 900 dollars l’once lundi, atteignant un nouveau record alors que les investisseurs se tournent vers ce refuge traditionnel dans un contexte de fermeture partielle du gouvernement américain, de paris sur une baisse des taux d’intérêt et d’incertitudes économiques mondiales.

    L’or au comptant a progressé de 1,3 % à 3 939,00 dollars l’once à 08h11 ET (12h11 GMT), après avoir brièvement atteint un record historique de 3 949,34 dollars plus tôt dans la journée. Les contrats à terme sur l’or ont augmenté de 1,4 % à 3 962,95 dollars.

    La fermeture partielle du gouvernement américain a retardé la publication de plusieurs données économiques clés, notamment le très attendu rapport sur l’emploi non agricole. En l’absence de statistiques officielles, les investisseurs se sont tournés vers des données privées pour évaluer la conjoncture.

    Les analystes de Vital Knowledge ont déclaré que les indicateurs privés de l’emploi et de l’activité des entreprises montraient “des nuages d’orage qui s’assombrissent” et des pressions inflationnistes accrues.

    Cette absence de données officielles accroît l’incertitude à l’approche de la prochaine décision de politique monétaire de la Réserve fédérale en octobre. D’après l’outil FedWatch du CME, les marchés continuent de s’attendre à de nouvelles réductions des taux d’intérêt lors de la prochaine réunion.

    « Les marchés s’attendent à une baisse de taux d’un quart de point ce mois-ci, ce qui pourrait encore soutenir l’or », ont écrit les analystes d’ING dans une note. Le métal, qui ne rapporte pas d’intérêt, a tendance à bien se comporter lorsque les taux sont bas.

    Pendant ce temps, l’impasse politique à Washington se poursuit, les Républicains et les Démocrates restant divisés sur la question des garanties de santé. Dimanche, un haut responsable de la Maison-Blanche a averti que des licenciements massifs de fonctionnaires pourraient commencer si le président Donald Trump estimait que les négociations avec les Démocrates du Congrès “n’aboutissent absolument à rien”.

    Depuis le début de l’année, l’or a grimpé de près de 50 %, soutenu par la demande de valeurs refuges, les achats des banques centrales, et les flux croissants vers les fonds négociés en bourse (ETF) adossés à l’or. L’intérêt accru des investisseurs particuliers et un affaiblissement du dollar américain ont également contribué à cette envolée historique du métal précieux.

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