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  • Le pétrole progresse après les propos de Trump sur l’Inde

    Le pétrole progresse après les propos de Trump sur l’Inde

    Les prix du pétrole ont augmenté jeudi après que le président américain Donald Trump a déclaré que le Premier ministre indien Narendra Modi s’était engagé à arrêter les importations de pétrole russe, une mesure qui pourrait resserrer l’offre mondiale.

    Les contrats à terme sur le Brent ont gagné 56 cents, soit 0,9 %, à 62,47 $ le baril à 06h55 GMT. Les contrats sur le West Texas Intermediate (WTI) américain ont progressé de 58 cents, ou 1 %, à 58,85 $.

    Reprise après la baisse précédente

    Cette hausse intervient après une forte chute la veille, lorsque les deux références avaient touché leur plus bas niveau depuis début mai. Les prix avaient été affectés par le regain des tensions commerciales entre Washington et Pékin, ainsi que par un avertissement de la International Energy Agency (IEA) signalant un possible excédent d’offre en 2026, alors que OPEC+ et d’autres producteurs augmentent leur production face à une demande affaiblie.

    Mercredi, Trump a affirmé que l’Inde — qui s’approvisionne pour environ un tiers de ses importations de pétrole auprès de la Russie — allait cesser ses achats. Il a ajouté que Washington chercherait désormais à obtenir un engagement similaire de la Chine. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie américaine visant à réduire les revenus énergétiques de Moscou et à accentuer la pression pour des négociations de paix en Ukraine.

    La réaction prudente de l’Inde

    Jeudi, le ministère indien des Affaires étrangères a souligné que les deux principaux objectifs du pays “étaient de garantir des prix de l’énergie stables et la sécurité de l’approvisionnement”. Aucune mention des propos de Trump n’a été faite dans la déclaration.

    D’après trois sources citées par Reuters, certaines raffineries indiennes se préparent déjà à réduire progressivement leurs importations de brut russe.

    Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a également déclaré mercredi qu’il avait informé le ministre japonais des Finances Katsunobu Kato que Washington s’attendait à ce que le Japon cesse lui aussi d’importer de l’énergie russe.

    L’Inde et la Chine restent les deux plus grands acheteurs de brut russe transporté par voie maritime, visé par les sanctions américaines et européennes. Modi a longtemps défendu ces achats, les jugeant essentiels pour la sécurité énergétique nationale.

    « À la marge, c’est une évolution positive pour le prix du pétrole brut car elle retirerait un grand acheteur (l’Inde) du marché du pétrole russe », a déclaré Tony Sycamore, analyste marché chez IG Group.

    Nouvelles sanctions et stocks américains

    Le gouvernement britannique a annoncé de nouvelles sanctions visant Rosneft et Lukoil. Celles-ci ciblent quatre terminaux pétroliers, la raffinerie chinoise privée Shandong Yulong Petrochemical, 44 pétroliers de la “shadow fleet” russe, ainsi que Nayara Energy Limited, une raffinerie détenue par la Russie en Inde.

    Les investisseurs se tournent désormais vers les chiffres hebdomadaires de la U.S. Energy Information Administration (EIA). Les données de American Petroleum Institute (API) ont montré une hausse de 7,36 millions de barils des stocks de brut, de 2,99 millions de barils pour l’essence et une baisse de 4,79 millions de barils pour les distillats.

    La baisse des distillats suggère une demande plus forte en diesel, mais l’augmentation des stocks de brut et d’essence indique une faiblesse persistante de la consommation globale aux États-Unis. Les analystes anticipent une hausse d’environ 0,3 million de barils des stocks de brut américains la semaine dernière.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.
    Certaines parties de ce contenu peuvent avoir été générées ou assistées par des outils d’intelligence artificielle (IA) et ont été vérifiées pour en garantir l’exactitude et la qualité par notre équipe éditoriale.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, TSMC bat des records, Oracle en pleine effervescence, l’or atteint un nouveau sommet

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, TSMC bat des records, Oracle en pleine effervescence, l’or atteint un nouveau sommet

    Les contrats à terme sur les actions américaines ont légèrement progressé jeudi matin, alors que les investisseurs digèrent les solides résultats de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (NYSE:TSM), les annonces attendues d’Oracle Corporation (NYSE:ORCL) et une nouvelle flambée de l’or à un niveau record. Les tensions commerciales entre Washington et Pékin restent en toile de fond.

    Les futures en hausse

    À 02h51 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones gagnaient 58 points (0,1 %), ceux sur le S&P 500 montaient de 12 points (0,2 %) et ceux sur le Nasdaq 100 progressaient de 88 points (0,4 %).

    Mercredi, l’S&P 500 et le Nasdaq Composite ont terminé en hausse, tandis que le Dow Jones Industrial Average a légèrement reculé. Les investisseurs ont absorbé les résultats positifs d’ASML Holding N.V., d’Bank of America et d’Morgan Stanley.

    Un article du The Wall Street Journal a indiqué que Pékin est “prêt à adopter une ligne plus dure” dans les négociations avec Washington, estimant qu’“une plus grande instabilité pourrait peser sur les marchés et forcer le président Donald Trump à négocier”.

    Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a affirmé que “la volatilité des marchés n’influencera pas la position de l’administration Trump”, ajoutant que “la Maison Blanche ne souhaite pas voir le conflit s’intensifier davantage”. Il a aussi confirmé que Trump est disposé à rencontrer Xi Jinping en Corée du Sud plus tard ce mois-ci.

    TSMC pulvérise son bénéfice trimestriel

    Portée par une forte demande liée à l’IA, TSMC a publié le meilleur trimestre de son histoire.

    Le géant taïwanais des semi-conducteurs — fournisseur de Nvidia Corporation (NASDAQ:NVDA) et Apple Inc. (NASDAQ:AAPL) — a enregistré un bénéfice net de 452,30 milliards T$ (14,75 milliards $), dépassant l’estimation de 417,7 milliards T$ de Reuters/LSEG.

    Le chiffre d’affaires a bondi de 30 % sur un an à 989,92 milliards T$ (32,30 milliards $), avec une marge brute de 59,5 %. TSMC a déclaré que la demande d’infrastructures IA “va continuer à s’accélérer”, anticipant une croissance de 24 % au prochain trimestre. Elle a confirmé des investissements allant jusqu’à 42 milliards $ cette année.

    Oracle en pleine lumière

    Oracle Corporation tiendra une réunion avec les analystes jeudi à Las Vegas.

    Les analystes de Vital Knowledge s’attendent à “de nouvelles prévisions financières”, tout en soulignant que “l’attention portera sur les marges et la trésorerie”. Les co-PDG ont déclaré au Wall Street Journal que “de gros investissements dans les centres de données sont essentiels pour renforcer la puissance de calcul nécessaire à l’IA”.

    Oracle a aussi annoncé que ses services cloud seront soutenus par les nouvelles puces MI450 d’Advanced Micro Devices (NASDAQ:AMD). En septembre, l’action avait bondi après l’annonce de 317 milliards $ de contrats supplémentaires liés à OpenAI.

    Indicateurs économiques attendus

    L’indice manufacturier de la Federal Reserve Bank of Philadelphia est prévu à 8,6 en octobre, contre 23,2 en septembre.

    Le “Beige Book” de la Fed a souligné une activité stable mais des “signes croissants de licenciements et de ralentissement des dépenses des ménages à revenus faibles et moyens”.

    L’or atteint un nouveau record

    Le cours de l’or a grimpé de 0,5 % à 4 230,48 $ l’once à 03h48 ET, après un pic à 4 241,99 $. Les contrats à terme ont progressé de 1,0 % à 4 244,71 $. Le métal jaune a gagné plus de 6 % sur une semaine.

    Les investisseurs anticipent deux baisses de taux de la Federal Reserve System cette année, après que Jerome Powell a adopté un ton plus accommodant. “Des taux plus bas rendent l’or, actif sans rendement, plus attractif.”

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  • Les marchés respirent un peu, mais les difficultés budgétaires de la France persistent

    Les marchés respirent un peu, mais les difficultés budgétaires de la France persistent

    Les marchés financiers français restent sur des montagnes russes alors que le pays traverse l’une de ses plus graves crises politiques depuis des décennies. Si le climat s’est quelque peu amélioré grâce aux récents développements politiques, les investisseurs savent que la partie est loin d’être gagnée.

    Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est engagé à reporter la réforme controversée des retraites jusqu’après l’élection de 2027, renonçant ainsi à l’un des projets phares du président Emmanuel Macron afin de stabiliser le gouvernement. Lecornu doit affronter des votes de défiance jeudi, mais il est largement attendu qu’il y survive.

    Voici un tour d’horizon de la situation des marchés et des perspectives à court terme.

    Les « bond vigilantes » se font discrets

    L’écart entre les rendements des obligations françaises et allemandes à 10 ans s’est réduit à environ 77 points de base, contre près de 90 points il y a une semaine. Selon Aman Bansal, stratégiste senior chez Citigroup, cet écart pourrait encore se resserrer vers 75 points de base.

    Ce mouvement reflète le fait que les investisseurs privilégient désormais la stabilité politique immédiate plutôt que les inquiétudes budgétaires à long terme. La suspension de la réforme des retraites par Lecornu a en effet réduit le risque d’élections anticipées malgré le vote de défiance à venir.

    Kaspar Hense, gérant senior chez RBC BlueBay Asset Management, a indiqué que la société avait clôturé sa position vendeuse sur les obligations françaises la semaine dernière, anticipant un compromis politique. Reinout De Bock, responsable de la stratégie sur les taux européens chez UBS, a ajouté : « La demande pour les OAT (obligations françaises) reste solide à ces niveaux de rendement réel et nominal. »

    Les agences de notation à l’affût

    Malgré l’accalmie sur les marchés obligataires, les coûts d’emprunt de la France restent parmi les plus élevés de la zone euro. La suspension de la réforme des retraites accroît la pression sur les finances publiques et expose le pays à de nouveaux risques de dégradation de sa note.

    Lecornu estime que la suspension coûtera 400 millions d’euros en 2026 et 1,8 milliard en 2027. Les analystes préviennent que sans mesures de compensation, le ratio dette/PIB de la France aura du mal à se stabiliser. Goldman Sachs prévoit qu’une suspension permanente creuserait le déficit de 0,5 % du PIB d’ici 2035, faisant grimper le ratio dette/PIB à environ 130 % contre 113 % actuellement.

    Moody’s Investors Service, qui évalue la France à Aa3 avec une perspective stable, doit réexaminer la note du pays le 24 octobre. Hense précise : « Nous anticipons une certaine pression à la baisse sur la notation, mais celle-ci est déjà intégrée dans les prix de marché. »

    Les actions portées par le luxe

    Le CAC 40 a bondi de 2 % mercredi — sa meilleure séance depuis début mai — principalement grâce aux résultats du géant du luxe LVMH (EU:MC), qui a grimpé de 12 %.

    Les valeurs moyennes françaises ont gagné environ 0,25 %, mais elles restent à la traîne sur le long terme, avec une hausse de 9 % sur les deux dernières années, contre 15 % pour le CAC 40 et 26 % pour l’indice européen élargi.

    Claudia Panseri, directrice des investissements chez UBS Wealth Management France, a déclaré que même si la situation politique se stabilise, les défis budgétaires et institutionnels continueront de peser sur les actions domestiques. Elle ajoute : « Les investisseurs européens pourraient préférer se concentrer sur les entreprises plus diversifiées à l’international au sein du CAC 40, moins exposées aux risques domestiques. »

    Les banques rebondissent

    L’évolution politique a des conséquences directes pour les banques françaises. Emmanuel Cau, responsable de la stratégie actions européennes chez Barclays, explique : « Les banques ont été le secteur le plus sensible à la situation politique en France et aussi le plus réactif aux écarts de spreads obligataires. »

    Un élargissement des spreads se traduit généralement par une hausse des coûts de financement, ce qui rogne les marges. Les actions de Société Générale (EU:GLE), BNP Paribas (EU:BNP) et Crédit Agricole (EU:ACA) ont toutes progressé de plus de 2 % mercredi matin, effaçant partiellement les pertes de la semaine précédente. Le titre Société Générale a doublé depuis le début de l’année, et une éventuelle faiblesse supplémentaire du secteur pourrait constituer une opportunité d’achat.

    L’euro reprend des couleurs

    La récente crise politique a temporairement freiné la dynamique haussière de l’euro, mais une stabilisation de la situation pourrait relancer la devise. Francesco Pesole, stratégiste devises chez ING, estime que l’euro paraît moins « fragile » avec un écart de taux franco-allemand inférieur à 80 points de base. Il précise suivre de près les votes de défiance.

    Il déclare : « Si Lecornu survit au vote de défiance, l’euro/dollar pourrait progresser et établir un solide support autour de 1,160 dollar. » La paire s’échange actuellement autour de 1,166 dollar, en hausse de 12 % depuis le début de l’année.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent, la politique française et la croissance britannique sous les projecteurs

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent, la politique française et la croissance britannique sous les projecteurs

    Les actions européennes ont clôturé en baisse jeudi, prolongeant une semaine agitée alors que les investisseurs réagissaient à l’incertitude politique en France et aux nouvelles données économiques au Royaume-Uni.

    À 07 h 15 GMT, le DAX allemand perdait 0,4 %, le CAC 40 français 0,1 % et le FTSE 100 britannique 0,1 %. Ces mouvements interviennent après une semaine volatile, marquée par un plus bas de deux semaines mardi et un rebond mercredi.

    Crise politique française au centre de l’attention

    La confiance sur les marchés français s’est renforcée mercredi après que le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’aux élections de 2027. Cette décision vise à apaiser l’une des plus graves crises politiques en France depuis des décennies et à renforcer les chances du gouvernement de survivre aux votes de défiance prévus jeudi.

    Le CAC 40 a bondi de 2 % mercredi — sa meilleure séance depuis début mai — soutenu par de solides gains du géant du luxe LVMH (EU:MC).

    L’économie britannique montre un léger rebond

    Les données officielles publiées jeudi indiquent une croissance de 0,1 % du PIB britannique en août par rapport à juillet. Le International Monetary Fund (IMF) prévoit que le Royaume-Uni enregistrera la deuxième croissance la plus rapide du G7 en 2025, derrière les États-Unis.

    Néanmoins, le rythme annuel de 1,3 % reste faible, alors que la chancelière Rachel Reeves devrait annoncer une hausse significative des impôts lors du budget du mois prochain.

    Actualité des entreprises

    • Nordea Bank (BIT:1NDA) a publié un bénéfice net trimestriel de 1,23 milliard d’euros, soutenu par de bons résultats avant provisions et des dépréciations limitées.
    • Pernod Ricard (EU:RI) a enregistré une baisse de 7,6 % de ses ventes organiques au premier trimestre, en raison de la faiblesse des marchés américain et chinois.
    • Travis Perkins (LSE:TPK) a renoué avec la croissance au troisième trimestre grâce à sa stratégie Merchanting.
    • Fastned (EU:FAST) a annoncé des revenus record pour la recharge, avec une hausse de 32 % des ventes d’énergie et 1,7 million de sessions de recharge.

    Le pétrole en hausse sur fond de signaux venus d’Inde

    Les prix du pétrole ont progressé dans un contexte d’anticipation d’un resserrement de l’offre mondiale. Le Brent a gagné 0,9 % à 66,34 dollars le baril, tandis que le WTI américain a avancé de 0,8 % à 58,77 dollars.

    Cette hausse fait suite aux déclarations du président américain Donald Trump, affirmant que le Premier ministre indien Narendra Modi avait assuré que l’Inde allait « bientôt » réduire ses achats de pétrole russe. Un tel mouvement de la part de l’un des plus grands importateurs mondiaux pourrait resserrer l’offre dans les mois à venir.

    Lors de la séance précédente, les deux références avaient touché leur plus bas niveau depuis début mai, sous l’effet des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et des avertissements de l’International Energy Agency (IEA) concernant un potentiel excédent en 2026.

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  • Pernod Ricard : les ventes du T1 reculent de 7,6 %, plombées par les États-Unis, la Chine et l’Inde

    Pernod Ricard : les ventes du T1 reculent de 7,6 %, plombées par les États-Unis, la Chine et l’Inde

    Pernod Ricard (EU:RI) a annoncé une baisse organique de 7,6 % de son chiffre d’affaires au premier trimestre de l’exercice 2026, en raison d’une performance plus faible que prévu sur ses marchés clés — États-Unis, Chine et Inde. Malgré ce début d’exercice difficile, le groupe a confirmé ses objectifs annuels.

    Le chiffre d’affaires trimestriel s’est établi à 2,38 milliards d’euros, en ligne avec le consensus mais en deçà de l’estimation de 2,47 milliards d’euros de Jefferies. Cette baisse résulte principalement d’un déstockage aux États-Unis, d’une demande atone en Chine et de contraintes réglementaires en Inde.

    Performance régionale

    • Asie et reste du monde : -7 % (mieux que le consensus de -9,3 % et la prévision de Jefferies à -11 %).
    • Amériques : -12 % (contre -9 % attendu par le consensus et -9,5 % par Jefferies).
    • Europe : -4 % (contre -2,3 % attendu et -3,7 % prévu par Jefferies).

    Le groupe a maintenu ses prévisions pour l’exercice 2026, misant sur une amélioration au second semestre. Une reprise des ventes en Global Travel Retail est attendue dès le deuxième trimestre, soutenue par la reprise des expéditions de cognac Martell vers la Chine. Pernod Ricard vise également 1 milliard d’euros d’économies d’ici l’exercice 2029, avec des investissements plafonnés à 900 millions d’euros en 2026. Le taux de conversion de trésorerie devrait dépasser 80 %, même si les droits de douane et les fluctuations de devises représentent des risques importants.

    Perspectives stratégiques

    Le groupe a réitéré ses objectifs à moyen terme : une croissance annuelle organique moyenne du chiffre d’affaires net de 3 à 6 % entre les exercices 2027 et 2029, accompagnée d’une progression régulière des marges opérationnelles. Les dépenses publicitaires et promotionnelles resteront proches de 16 % du chiffre d’affaires net, avec une flexibilité selon les marques et les marchés. Les investissements stratégiques devraient se stabiliser autour de 1 milliard d’euros à partir de 2026.

    Dynamique de marché

    Le segment des boissons prêtes à boire a progressé de 10 %, soutenu par des investissements marketing soutenus. Des ventes plus solides aux États-Unis, ainsi qu’une croissance au Canada, en Turquie, au Japon et en Afrique du Sud, ont contribué à limiter le ralentissement. L’Inde a également affiché de bonnes performances hors de l’État du Maharashtra.

    Cependant, les États-Unis et la Chine ont fortement pesé, avec des baisses respectives de 16 % et 27 %, dues à la faiblesse macroéconomique et aux ajustements de stocks. En Inde, la hausse de 50 % des droits d’accise dans le Maharashtra a eu un impact significatif. Le Global Travel Retail a reculé de 15 % en raison du retard dans les ventes de cognac en duty-free chinois, une reprise étant attendue au cours de l’année.

    Avant la publication, le titre Pernod Ricard avait déjà subi des pressions. Jefferies a estimé que la publication était « globalement conforme » aux attentes, tout en anticipant une légère révision à la baisse des estimations de bénéfices en raison de revenus et marges plus faibles, ainsi que de coûts de financement et d’effets de change plus élevés.

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  • L’or franchit les 4 200 dollars alors que les investisseurs cherchent un refuge — Yardeni prévoit des prix jusqu’à 10 000 dollars

    L’or franchit les 4 200 dollars alors que les investisseurs cherchent un refuge — Yardeni prévoit des prix jusqu’à 10 000 dollars

    La flambée historique de l’or pourrait aller encore plus loin : les analystes de Yardeni Research estiment que le métal précieux pourrait atteindre 10 000 dollars l’once d’ici la fin de la décennie — ou même plus tôt — si la dynamique actuelle se poursuit.

    Mercredi, le cours de l’or a dépassé pour la première fois le seuil de 4 200 dollars l’once, porté par les anticipations de baisses imminentes des taux d’intérêt aux États-Unis et par la résurgence des tensions commerciales entre Washington et Pékin. Ces deux facteurs ont stimulé la demande pour les valeurs refuges.

    À 06h09 ET (10h09 GMT), l’or au comptant progressait de 1,3 % à 4 197,04 dollars l’once, après avoir atteint un record historique de 4 200,11 dollars. Les contrats à terme sur l’or de décembre aux États-Unis gagnaient 1,2 % à 4 213,54 dollars l’once.

    Le métal jaune a enregistré huit semaines consécutives de hausse et semble en bonne voie pour une nouvelle progression hebdomadaire. Les analystes de Yardeni anticipent un cours à 5 000 dollars dès l’année prochaine, avec un potentiel de doublement d’ici 2030.

    La tendance haussière s’est accentuée après les déclarations de Jerome Powell mardi, perçues comme accommodantes par les investisseurs. Powell a déclaré que l’économie américaine “pourrait être sur une trajectoire plus solide que ce que certains prévoyaient”, tout en avertissant qu’“un marché du travail nettement plus faible est en train d’émerger”. Il a ajouté qu’il n’existait “aucun chemin sans risque” pour la politique monétaire et que les décisions seraient prises “réunion par réunion”.

    Ses propos ont renforcé les anticipations de baisses de taux lors des réunions de la Fed en octobre et décembre, entraînant une baisse des rendements obligataires américains et un affaiblissement du dollar — un contexte favorable à l’or.

    Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont également soutenu la hausse. Donald Trump a évoqué la possibilité de mettre fin à certaines relations commerciales avec Pékin, notamment sur les importations d’huile de cuisson, après la réduction des achats de soja américain par la Chine. Les deux pays ont aussi imposé des frais portuaires réciproques cette semaine, accentuant leur bras de fer tarifaire.

    “Les investisseurs cherchant à se protéger des risques géopolitiques croissants se tournent massivement vers l’or,” ont déclaré les stratèges de Yardeni dans une note.

    Ils ont ajouté que l’attrait de l’or se renforçait face aux actifs plus risqués comme le Bitcoin. “Les investisseurs prudents pourraient de plus en plus conclure que l’or est une meilleure protection contre les risques géopolitiques que le Bitcoin. Le premier existe depuis le début de l’histoire et est largement reconnu comme une couverture contre le risque, tandis que le second a une histoire courte et a surtout agi comme un actif spéculatif risqué,” ont-ils écrit.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street attendue en hausse grâce aux solides résultats bancaires

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street attendue en hausse grâce aux solides résultats bancaires

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains indiquent une ouverture positive mercredi, les marchés se préparant à une séance en hausse après des résultats trimestriels meilleurs que prévu de plusieurs grandes banques.

    Le bon démarrage de la saison des résultats, avec des chiffres supérieurs aux attentes de Bank of America (NYSE:BAC) et Morgan Stanley (NYSE:MS), semble donner une impulsion favorable aux marchés.

    L’action Bank of America a grimpé de 4,1 % en préouverture après l’annonce de résultats du troisième trimestre supérieurs aux prévisions. Morgan Stanley a également progressé de 3,9 % après un bénéfice meilleur qu’attendu.

    Les actions américaines de ASML Holding (NASDAQ:ASML) étaient en hausse après que la société a déclaré que “les ventes nettes totales de 2026 [étaient prévues] supérieures à 2025”, malgré des résultats trimestriels mitigés.

    En revanche, Abbott Laboratories (NYSE:ABT) reculait après des revenus inférieurs aux attentes.

    Les investisseurs scrutent également toute déclaration de Donald Trump sur les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, un facteur clé de volatilité ces derniers jours.

    La séance de mardi a été agitée, avec une forte baisse en début de journée suivie d’un rebond partiel et d’un nouveau repli en fin de séance.

    Le Dow Jones Industrial Average a terminé en hausse de 202,88 points (+0,4 %) à 46 270,46 après avoir chuté de plus de 600 points en matinée. Le S&P 500 a perdu 0,2 % à 6 644,31 et le Nasdaq Composite a reculé de 0,8 % à 22 521,70.

    Le repli de fin de séance a été déclenché par une publication de Trump sur Truth Social accusant la Chine d’un “acte économiquement hostile” pour avoir réduit ses achats de soja américain et menaçant de couper les échanges liés à l’huile de cuisson et à d’autres produits.

    Plus tôt, un porte-parole du Ministry of Commerce of the People’s Republic of China avait défendu les contrôles chinois sur les terres rares, déclarant : “Les États-Unis ont longtemps exagéré les questions de sécurité nationale, abusé des contrôles à l’exportation et adopté des pratiques discriminatoires contre la Chine.”

    Il a ajouté : “En particulier, depuis les pourparlers commerciaux de Madrid entre la Chine et les États-Unis, Washington a imposé une série de nouvelles mesures restrictives contre la Chine, portant gravement atteinte aux intérêts chinois et sapant l’atmosphère des négociations commerciales bilatérales.”

    Le porte-parole a réaffirmé que la Chine est prête à “se battre jusqu’au bout” en cas de guerre commerciale, tout en soulignant que “la porte est ouverte” aux discussions.

    Pékin a également annoncé des sanctions contre cinq filiales américaines de Hanwha Ocean, accusées de collaborer avec Washington dans les restrictions maritimes.

    Les bons résultats des banques ont permis de compenser une partie de la pression vendeuse initiale. Wells Fargo (NYSE:WFC) a bondi de 7,2 % après avoir relevé ses prévisions de rentabilité. Citigroup (NYSE:C) a gagné 3,9 %, tandis que JPMorgan Chase (NYSE:JPM) a reculé malgré des résultats solides.

    Les compagnies aériennes ont été parmi les meilleures performances, avec l’NYSE Arca Airline Index en hausse de 4,2 %. Le Philadelphia Housing Sector Index a également progressé de 2,5 %. Les valeurs bancaires, télécoms et technologiques ont avancé, alors que les semi-conducteurs et le matériel informatique ont reculé en fin de séance.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.
    Certaines parties de ce contenu peuvent avoir été générées ou assistées par des outils d’intelligence artificielle (IA) et ont été vérifiées pour en garantir l’exactitude et la qualité par notre équipe éditoriale.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent, la France en tête grâce à LVMH

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent, la France en tête grâce à LVMH

    Les marchés boursiers européens ont terminé en hausse mercredi, tirés par la CAC 40 française qui a surperformé les autres indices régionaux après que LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton (EU:MC) — le géant du luxe propriétaire de Louis Vuitton et Christian Dior — a surpris en affichant un retour à la croissance de ses ventes au troisième trimestre.

    La France en tête sur fond de données positives

    Selon INSEE, l’inflation des prix à la consommation en France a augmenté comme prévu en septembre, atteignant son plus haut niveau depuis huit mois. L’indice des prix à la consommation a progressé de 1,2 % sur un an, contre 1,0 % en août, conformément aux données préliminaires publiées le 30 septembre. C’est le niveau le plus élevé depuis janvier, lorsque les prix avaient augmenté de 1,7 %.

    Performance régionale

    L’indice STOXX 600 a gagné 0,6 % après un recul de 0,4 % mardi, porté par la hausse de nombreux secteurs. La CAC 40 a bondi de 2,3 %, devançant la DAX allemande (+0,1 %), tandis que la FTSE 100 britannique a reculé de 0,3 %.

    LVMH entraîne le secteur du luxe

    L’action LVMH a fortement progressé après l’annonce de résultats trimestriels supérieurs aux attentes, soutenus par une reprise de la demande en Chine. Ces chiffres ont dopé l’ensemble du secteur du luxe, avec des hausses de 5 à 8 % pour L’Oréal, Hermès et Richemont.

    Faits marquants des entreprises

    • Asetek a grimpé après l’annonce d’un accord d’approvisionnement à long terme avec une grande marque de jeux PC pour des systèmes de refroidissement liquide haut de gamme basés sur sa plateforme Ingrid.
    • Rexel (EU:RXL) a progressé à Paris grâce à une hausse de ses ventes au troisième trimestre.
    • ASML Holding (EU:ASML) a bondi après avoir dépassé les prévisions des analystes sur les commandes nettes.
    • PageGroup (LSE:PAGE) a fortement augmenté après la publication de résultats trimestriels solides malgré les incertitudes économiques.
    • British Land Company (LSE:BLND) a progressé après avoir relevé ses prévisions de bénéfice par action pour l’ensemble de l’exercice, soutenue par une hausse des bénéfices semestriels et de la valeur de son portefeuille.

    Tout n’est pas rose

    En revanche, Aurubis (TG:NDA) a chuté après que son principal actionnaire Salzgitter AG a vendu pour 500 millions d’euros (582 millions de dollars) d’obligations échangeables contre 7,6 % du capital du producteur allemand de cuivre, entraînant une pression baissière sur le titre.

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  • Le CAC 40 s’envole grâce à l’espoir d’un compromis politique en France

    Le CAC 40 s’envole grâce à l’espoir d’un compromis politique en France

    L’indice CAC 40 a fortement progressé mercredi, porté par un regain d’optimisme selon lequel les responsables politiques français pourraient trouver une issue à la crise institutionnelle qui pèse depuis plusieurs semaines sur les marchés nationaux et européens.

    À 07h18 ET (11h18 GMT), l’indice vedette gagnait 179 points, soit 2,3 %, enregistrant l’une de ses meilleures performances quotidiennes depuis plusieurs semaines.

    Ce mouvement haussier a été déclenché par les déclarations du Premier ministre Sébastien Lecornu, qui a promis mardi de repousser la réforme controversée des retraites jusqu’après l’élection présidentielle de 2027. Cette annonce intervient quelques jours seulement après sa rénomination, à la suite de sa démission au début du mois. La décision de Lecornu a été perçue comme une concession faite aux députés de gauche afin de consolider une position politique fragilisée.

    La France traverse actuellement l’une des crises politiques les plus profondes depuis des décennies, avec des gouvernements minoritaires successifs peinant à faire adopter des mesures de réduction des déficits dans un parlement fracturé en trois blocs idéologiques opposés.

    Les données sur l’inflation ont apporté une note de stabilité. Les prix à la consommation ont augmenté de 1,1 % en glissement annuel en septembre, a confirmé INSEE mercredi, conformément aux estimations préliminaires publiées le mois dernier.

    Les marchés européens soutenus par les propos de Powell et le contexte commercial

    Le rebond des actions françaises a également été soutenu par les propos de Jerome Powell mardi. Le président de la Federal Reserve a indiqué que l’économie américaine restait sur une base solide, tout en soulignant un affaiblissement notable du marché de l’emploi.

    Ses commentaires ont été interprétés comme un signal que de nouvelles baisses de taux pourraient intervenir d’ici la fin de l’année, après la réduction de 25 points de base en septembre.

    Les indices européens ont également rebondi après avoir atteint des plus bas de deux semaines, dans un contexte de tensions commerciales renouvelées entre les États-Unis et la Chine.

    Donald Trump a intensifié sa rhétorique la semaine dernière en menaçant de nouveaux tarifs sur les produits chinois, en réponse à la décision de Pékin d’imposer des contrôles à l’exportation sur les terres rares. Mardi, il a suggéré que Washington pourrait aller plus loin en réduisant les liens commerciaux avec la Chine dans le secteur des huiles de cuisson, qualifiant la baisse des importations de soja par Pékin d’« économiquement hostile ».

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  • Le dollar recule après les propos de Powell ; l’euro progresse grâce aux vents politiques favorables

    Le dollar recule après les propos de Powell ; l’euro progresse grâce aux vents politiques favorables

    Le dollar américain a reculé mercredi, s’éloignant de ses récents sommets après que Jerome Powell a adopté un ton plus prudent sur l’économie, renforçant les anticipations de baisses de taux. L’euro a de son côté bénéficié des développements politiques en France.

    À 04h25 ET (08h25 GMT), l’indice du dollar — qui compare le billet vert à six grandes devises — perdait 0,3 % à 98,545, effaçant une partie de la hausse de plus de 2 % accumulée sur le dernier mois.

    Le dollar s’affaiblit après le discours de Powell

    La monnaie américaine s’est affaiblie après les propos de Powell mardi, le président de la Federal Reserve ayant laissé la porte ouverte à de nouveaux assouplissements monétaires, déclarant que le marché du travail américain “remained in the doldrums”.

    Les marchés anticipent actuellement une baisse de taux de 25 points de base lors de la réunion de la Fed des 28–29 octobre, suivie d’une autre en décembre et de trois supplémentaires en 2026, selon les données de LSEG.

    « Risk sentiment improved throughout Tuesday – boosted by strong U.S. bank earnings – before Powell’s speech added dovish-sounding headlines: slower payrolls, tolerable inflation, and a possible QT rollback », ont écrit les analystes de ING Group.

    « That said, the overall policy stance remains broadly unchanged from September. Fed pricing is steady at 48bp of easing for the rest of the year, and we doubt that will shift much before new inflation and jobs data arrive ».

    Les investisseurs attendent désormais la publication du Beige Book de la Fed, qui pourrait offrir des indications cruciales dans le contexte du shutdown prolongé du gouvernement américain.

    L’euro soutenu avant le vote de défiance

    L’euro s’est renforcé, avec EUR/USD en hausse de 0,3 % à 1,1637 après un gain similaire la veille. Ce soutien provient de la France, où le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est engagé à reporter la réforme des retraites — une revendication clé du Parti socialiste — lors de la présentation du budget 2026. En échange, les socialistes ont indiqué qu’ils ne soutiendraient pas la motion de censure.

    Ce développement renforce les chances du gouvernement de faire adopter le budget, même si la majorité parlementaire reste fragile.

    « If Lecornu survives the no-confidence vote, EUR/USD could edge higher and potentially build strong support around 1.1600 », a déclaré ING.

    La livre sterling s’est également reprise, GBP/USD gagnant 0,2 % à 1,3350 après sa baisse de mardi liée à un ralentissement de la croissance des salaires.

    Le yen et le yuan progressent

    USD/JPY a reculé de 0,4 % à 151,30 alors que les marchés ont revu à la baisse leurs anticipations d’une politique budgétaire plus souple sous Sanae Takaichi. La cheffe de la Liberal Democratic Party fait face à des incertitudes politiques après que son partenaire de coalition Komeito a retiré son soutien.

    USD/CNY a baissé de 0,2 % à 7,1263, le yuan bénéficiant d’un fixing plus fort de la People’s Bank of China. Les tensions commerciales se sont intensifiées après que Pékin a réagi aux menaces du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane de 100 % sur les produits chinois, le ministère du Commerce déclarant qu’il était prêt à “fight to the end”.

    Les chiffres de l’inflation en Chine ont montré une baisse plus importante que prévu des prix à la consommation en septembre et une troisième année consécutive de déflation des prix à la production. Malgré une inflation sous-jacente au plus haut depuis 19 mois, les signes de reprise restent limités.

    AUD/USD a gagné 0,5 % à 0,6518, soutenu par la faiblesse généralisée du dollar américain.

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