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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq : les marchés réagissent au conflit Israël-Iran, aux données à venir sur la consommation aux États-Unis et au changement de politique de la Banque du Japon

    Dow Jones, S&P, Nasdaq : les marchés réagissent au conflit Israël-Iran, aux données à venir sur la consommation aux États-Unis et au changement de politique de la Banque du Japon

    Les contrats à terme américains ont reculé mardi dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, où les affrontements entre Israël et l’Iran rendent les investisseurs prudents. Si des espoirs de cessez-le-feu persistent, des discussions se poursuivent en coulisses, notamment des pourparlers possibles entre des responsables américains et Téhéran. Par ailleurs, le président américain Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada, niant que son départ soit lié aux négociations sur un cessez-le-feu. Sur le plan économique, l’attention se tourne vers les données américaines sur les ventes au détail attendues dans la journée, tandis que la Banque du Japon a annoncé un ralentissement du rythme de réduction de ses achats mensuels d’obligations à partir du prochain exercice fiscal.

    Baisse des contrats à terme sous l’effet des risques géopolitiques

    Mardi matin, les contrats à terme sur le Dow Jones avaient perdu 330 points (-0,8 %), ceux sur le S&P 500 reculaient de 0,7 % et ceux sur le Nasdaq 100 baissaient de 157 points (-0,7 %). Cela fait suite à une séance positive à Wall Street lundi, les analystes notant un certain apaisement des inquiétudes liées aux échanges de frappes aériennes entre Israël et l’Iran.

    Les déclarations de Trump lors du sommet du G7 ont suscité un certain optimisme concernant de nouveaux accords commerciaux, notamment avec le Canada, malgré les tensions persistantes autour des tarifs douaniers. Le Canada, important fournisseur d’acier et d’aluminium pour les États-Unis, est toujours soumis à des droits de douane, mais des négociations sont en cours en vue d’un nouvel accord économique et sécuritaire d’ici un mois. Trump a également signé un accord commercial avec le Royaume-Uni qui réduit certains droits d’importation, bien que ceux sur l’acier et l’aluminium restent litigieux.

    Conflit au Moyen-Orient : intensification des hostilités

    L’armée israélienne a annoncé plusieurs frappes importantes sur des cibles militaires iraniennes, notamment des dépôts et sites de lancement de missiles dans l’ouest de l’Iran. De plus, les forces israéliennes ont affirmé avoir tué un général iranien de haut rang à Téhéran pendant la nuit, bien que l’Iran n’ait pas confirmé cet événement. Des sources indiquent que des responsables américains envisagent d’engager des pourparlers nucléaires avec Téhéran, impliquant des envoyés des deux parties, afin de réduire les tensions. Toutefois, l’Iran exigerait qu’Israël cesse ses frappes aériennes avant d’accepter des négociations.

    Le président Trump a maintenu une position ferme, appelant les civils à évacuer Téhéran et insistant pour que l’Iran n’enrichisse pas l’uranium, malgré les assurances de Téhéran selon lesquelles il ne cherche pas à se doter d’armes nucléaires.

    Stabilité des prix du pétrole et de l’or

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté en dépit des troubles, tandis que l’or est resté stable, continuant d’être perçu comme une valeur refuge dans ce contexte d’incertitude géopolitique.

    Départ anticipé de Trump du G7

    Trump a quitté le sommet du G7 avant la fin, niant que son départ soit lié aux négociations pour un cessez-le-feu, évoquant « quelque chose de beaucoup plus important ». Avant son départ, les dirigeants du G7 ont publié une déclaration appelant à une désescalade du conflit, tout en réaffirmant leur soutien à Israël et en condamnant l’Iran comme une force déstabilisatrice dans la région.

    Focus sur les ventes au détail aux États-Unis

    Les investisseurs attendent la publication des chiffres des ventes au détail américaines pour mai, les économistes prévoyant une baisse de 0,5 % en glissement mensuel après une hausse de 0,1 % en avril. Malgré les inquiétudes liées aux droits de douane, le moral des consommateurs américains s’est amélioré en juin — la première hausse en six mois — grâce en partie aux espoirs d’un apaisement des tensions commerciales avec la Chine. Cependant, les risques géopolitiques croissants et une éventuelle hausse des prix du pétrole pourraient menacer cet optimisme fragile.

    La Banque du Japon ralentit le rythme de réduction de ses achats d’obligations

    La Banque du Japon a maintenu ses taux d’intérêt à 0,5 %, comme prévu, et a annoncé un ralentissement du rythme de réduction de ses achats mensuels d’obligations à partir d’avril 2026, passant de 400 milliards de yens à 200 milliards par trimestre. Cette approche prudente vise à soutenir l’économie tout en limitant les perturbations du marché, dans un contexte déjà compliqué par les droits de douane américains.

    La décision de la BOJ intervient avant une série de réunions importantes des banques centrales prévues cette semaine, notamment l’annonce de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine mercredi.

  • Les actions européennes chutent en raison de tensions croissantes au Moyen-Orient alors que commence la réunion de la Fed

    Les actions européennes chutent en raison de tensions croissantes au Moyen-Orient alors que commence la réunion de la Fed

    Les marchés boursiers européens ont fortement reculé mardi, secoués par l’escalade de la violence entre Israël et l’Iran, au moment même où la Réserve fédérale américaine entamait sa réunion de politique monétaire de deux jours.

    À 09h05 CET, le DAX allemand avait baissé de 1 %, le CAC 40 français reculait de 0,8 % et le FTSE 100 britannique perdait 0,5 %, reflétant l’inquiétude croissante des investisseurs quant aux effets potentiellement déstabilisants du conflit sur les marchés mondiaux.

    Le conflit Israël-Iran accroît la prudence des investisseurs

    Les hostilités persistantes entre Israël et l’Iran, entrées dans leur cinquième jour, pèsent sur le moral des marchés. Le président américain Donald Trump a amplifié les inquiétudes en appelant les civils iraniens à évacuer Téhéran et en quittant brusquement le sommet du G7. Cependant, des responsables de la Maison Blanche ont rapidement précisé que les États-Unis n’avaient pas l’intention de s’engager militairement dans le conflit.

    Dans le même temps, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a déclaré sur Fox News que, bien que Trump souhaite parvenir à un accord diplomatique avec l’Iran sur son programme nucléaire, les États-Unis restent déterminés à protéger leurs intérêts dans la région.

    Les pays du G7 soutiennent Israël

    Le groupe du G7, qui réunit les principales nations industrialisées, a publié un communiqué exprimant son soutien à Israël et désignant l’Iran comme une force déstabilisatrice au Moyen-Orient. Dans ce contexte tendu, Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont annoncé la finalisation d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni portant sur des secteurs tels que les droits de douane automobiles et l’aéronautique, bien que les détails n’aient pas été divulgués.

    La réunion de la Réserve fédérale au centre de l’attention

    Les investisseurs suivent de près la réunion de politique monétaire de la Fed, où les taux d’intérêt devraient rester inchangés, entre 4,25 % et 4,50 %. Les marchés espèrent obtenir des indications sur d’éventuelles baisses de taux ou sur l’impact des incertitudes commerciales persistantes liées à l’administration Trump.

    Mardi matin, la Banque du Japon a maintenu ses taux d’intérêt et s’est engagée à poursuivre ses achats d’obligations d’État pendant les deux prochaines années, bien qu’un ralentissement progressif soit prévu à partir de 2026. D’autres banques centrales, dont la Banque d’Angleterre, la Norges Bank, la Riksbank et la Banque nationale suisse, doivent également prendre des décisions cette semaine.

    Renault face à un changement de direction

    Dans l’actualité des entreprises, Renault cherche un nouveau PDG après la démission surprise de Luca de Meo. L’action Renault a chuté de 8 % lundi, enregistrant sa plus forte baisse journalière depuis février 2022. Selon des sources du secteur, Denis Le Vot, un cadre expérimenté du groupe, ou Maxime Picat de Stellantis, seraient pressentis pour lui succéder.

    Les prix du pétrole se stabilisent malgré le conflit

    Les marchés pétroliers se sont stabilisés mardi après une forte volatilité liée aux inquiétudes concernant d’éventuelles perturbations de l’approvisionnement au Moyen-Orient. À 09h05 CET, les contrats à terme sur le Brent ont légèrement progressé de 0,1 % à 73,27 dollars le baril, tandis que le WTI (West Texas Intermediate) a gagné 0,1 %, atteignant 70,30 dollars. Les prix avaient chuté de plus de 1 % lundi dans l’espoir d’une désescalade, mais ont rebondi après l’appel de Trump à évacuer Téhéran.

  • Les actions des énergies renouvelables chutent alors que le Sénat propose de mettre fin plus tôt aux crédits d’impôt pour l’éolien et le solaire

    Les actions des énergies renouvelables chutent alors que le Sénat propose de mettre fin plus tôt aux crédits d’impôt pour l’éolien et le solaire

    Les actions des entreprises du secteur de l’énergie solaire et renouvelable aux États-Unis et en Europe ont fortement chuté mardi, à la suite d’un projet de loi présenté par les républicains du Sénat qui accélérerait la suppression progressive des crédits d’impôt pour les projets éoliens et solaires. Cette décision a déçu les partisans des énergies propres, qui espéraient des aides plus généreuses que celles déjà réduites par la Chambre des représentants.

    Sur les marchés américains, Sunrun (NASDAQ:RUN) a plongé de près de 25 % en préouverture, tandis que SolarEdge Technologies (NASDAQ:SEDG) et Enphase Energy (NASDAQ:ENPH) ont chuté respectivement d’environ 20 % et 15 %. En Europe, les valeurs des énergies renouvelables ont également reculé : Orsted (LSE:10CF) a perdu 1,2 %, Nordex (TG:NDX1) environ 1 %, et RWE (TG:RWE) 1,3 %.

    Le projet du Sénat supprime l’exigence stricte de démarrer la construction dans un délai de 60 jours pour bénéficier du crédit, mais prévoit tout de même la fin des incitations fiscales pour l’éolien et le solaire en 2028. En revanche, les aides destinées au nucléaire, à l’hydroélectricité et à la géothermie resteraient en vigueur jusqu’à leur suppression progressive en 2036.

    Cette législation s’inscrit dans le cadre d’un programme économique plus large porté par le président Donald Trump, qui vise à revenir sur plusieurs mesures de l’Inflation Reduction Act. Notamment, le crédit d’impôt de 7 500 dollars pour les véhicules électriques serait supprimé 180 jours après l’entrée en vigueur de la loi, au lieu de la fin de l’année comme le prévoit la version de la Chambre.

    Le projet de loi du Sénat supprime également le crédit d’impôt pour la production d’hydrogène — pouvant aller jusqu’à 3 dollars par kilogramme — malgré une forte pression exercée par des entreprises comme Plug Power (NASDAQ:PLUG) et divers groupes industriels.

    En outre, la proposition élimine les incitations à l’installation de systèmes solaires sur les toits, qu’ils soient achetés ou loués — une mesure que les experts estiment potentiellement dévastatrice pour un secteur solaire déjà en difficulté. Cette incertitude politique persistante a déjà contribué à la faillite de Solar Mosaic, un acteur majeur du financement du solaire résidentiel.

    Contrairement à la proposition de la Chambre, le texte du Sénat maintient les crédits d’impôt pour l’énergie nucléaire en supprimant une échéance de construction en 2028 jugée irréaliste par les analystes.

    Les législateurs espèrent faire adopter la version du Sénat et la renvoyer à la Chambre pour approbation finale avant la pause parlementaire du 4 juillet, bien que des amendements restent possibles.

  • Les actions pétrolières européennes en hausse face à l’escalade du conflit Israël-Iran

    Les actions pétrolières européennes en hausse face à l’escalade du conflit Israël-Iran

    Les actions pétrolières européennes ont progressé mardi, soutenues par la hausse des prix du brut alors que le conflit entre Israël et l’Iran entrait dans son cinquième jour.

    Des géants de l’énergie comme Shell (LSE:SHEL), BP (LSE:BP.), Galp Energia (EU:GALP), TotalEnergies (EU:TTE), Repsol (BIT:1REP) et Equinor (NYSE:EQNR) ont vu leurs titres augmenter en bourse.

    Sur le terrain, l’armée israélienne a annoncé avoir mené plusieurs frappes étendues contre des dépôts de missiles et des sites de lancement dans l’ouest de l’Iran. L’armée de l’air israélienne a également revendiqué la responsabilité de l’assassinat, durant la nuit, d’un général iranien de haut rang à Téhéran, bien que les autorités iraniennes n’aient pas encore confirmé l’information.

    Pendant ce temps, des discussions sont en cours à Washington concernant une éventuelle reprise des négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran. Selon Axios, l’envoyé américain Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi pourraient bientôt se rencontrer afin d’apaiser les tensions et de relancer les pourparlers sur l’accord nucléaire.

    Bien que la réunion ne soit pas encore confirmée, elle marque un nouvel effort du président américain Donald Trump pour réduire les hostilités entre les deux pays et recentrer les efforts sur une solution diplomatique.

    Des sources médiatiques indiquent que l’Iran serait disposé à négocier si Israël cesse sa campagne de bombardements.

    Trump a maintenu une position ferme à l’égard de l’Iran, appelant tout le personnel à évacuer immédiatement Téhéran et critiquant le refus iranien d’un accord nucléaire antérieur. Le président a également répété son opposition à l’enrichissement de l’uranium par l’Iran, malgré les affirmations de Téhéran selon lesquelles il ne cherche pas à se doter d’armes nucléaires.

    Les prix du pétrole ont connu une forte volatilité ces derniers jours, les marchés évaluant les risques de perturbations des routes pétrolières au Moyen-Orient dus à l’escalade du conflit. Mardi, les prix du brut ont légèrement augmenté face à ces inquiétudes géopolitiques.

  • L’or reste sous les 3 400 $/oz alors que les marchés évaluent les menaces de Trump et le conflit Israël-Iran

    L’or reste sous les 3 400 $/oz alors que les marchés évaluent les menaces de Trump et le conflit Israël-Iran

    Les prix de l’or sont restés stables mardi lors des échanges en Asie, se maintenant sous le seuil des 3 400 dollars l’once, les investisseurs digérant des signaux contradictoires concernant le conflit entre Israël et l’Iran et attendant des clarifications sur la politique de la Réserve fédérale américaine.

    L’or au comptant a augmenté de 0,2 % à 3 392,25 $ l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or pour livraison en août ont reculé de 0,2 % à 3 410,70 $ à 01h12 ET (05h12 GMT). Le métal avait brièvement dépassé les 3 450 $ lundi avant de chuter brusquement à la suite d’informations sur d’éventuelles discussions de cessez-le-feu.

    Les tensions géopolitiques soutiennent l’or, mais l’incertitude persiste

    La volatilité des marchés de l’or a été alimentée par des développements contradictoires au Moyen-Orient. Alors que des premières sources évoquaient une ouverture de l’Iran à un cessez-le-feu, Téhéran a par la suite rejeté toute trêve tant qu’il restait sous les frappes israéliennes. Aggravant les tensions, le président américain Donald Trump a averti que “tout le monde devrait évacuer immédiatement Téhéran”, alimentant les craintes d’un engagement militaire américain plus profond.

    Malgré ces propos, des responsables de la Maison-Blanche ont précisé que les États-Unis ne prévoyaient pas d’intervention militaire directe. Selon Axios, des discussions informelles entre responsables américains et iraniens seraient en cours concernant un cessez-le-feu et le programme nucléaire iranien. Aucun rendez-vous officiel n’a encore été fixé.

    Une perspective de marché plus prudente

    La hausse de l’or a perdu de son élan face à ces incertitudes. Des analystes de Citi ont averti que le prix pourrait retomber sous les 3 000 $ l’once dans les prochains trimestres, à mesure que la demande de valeur refuge s’essouffle et que l’intérêt des investisseurs diminue.

    La décision de la Fed pèse sur l’ensemble du marché des métaux

    Le marché des métaux dans son ensemble reste sous pression à l’approche de l’annonce de politique monétaire de la Réserve fédérale, prévue mercredi. Aucun changement de taux n’est attendu, mais les marchés scruteront les propos du président de la Fed, Jerome Powell, pour obtenir des indications sur les orientations futures.

    Dans les autres métaux :

    • Les contrats à terme sur le platine ont baissé de 0,1 % à 1 239,90 $/oz, poursuivant leur recul après une forte hausse récente.
    • Les contrats à terme sur l’argent ont gagné 0,2 % à 36,503 $/oz.
    • Les prix du cuivre ont également baissé : les contrats londoniens ont reculé de 0,4 % à 9 674,75 $ la tonne, tandis que les contrats américains sont restés stables à 4,8163 $ la livre.

    Un dollar plus faible n’a apporté que peu de soutien aux métaux, les investisseurs demeurant prudents face à la décision imminente de la Fed et à l’incertitude géopolitique persistante au Moyen-Orient.

  • DAX, CAC, FTSE100 : Les marchés européens progressent malgré les tensions géopolitiques et sous le regard du G7

    DAX, CAC, FTSE100 : Les marchés européens progressent malgré les tensions géopolitiques et sous le regard du G7

    Les marchés boursiers européens ont progressé lundi, soutenus par l’optimisme des investisseurs autour du sommet du G7 qui se tient actuellement au Canada. Les dirigeants y abordent des sujets clés tels que la sécurité internationale, la stabilité économique et la coopération technologique. Le conflit au Moyen-Orient devrait également figurer en bonne place à l’ordre du jour.

    Le conflit entre Israël et l’Iran est entré dans son quatrième jour, marqué par de nouveaux échanges de missiles. Les frappes iraniennes sur Tel Aviv, Haïfa et Petah Tikva auraient fait au moins cinq morts, des dizaines de blessés, et endommagé des infrastructures essentielles, dont une centrale électrique locale.

    Les investisseurs suivent également de près les prochaines décisions de politique monétaire des grandes banques centrales cette semaine, avec des annonces attendues de la Réserve fédérale américaine, de la Banque du Japon et de la Banque d’Angleterre.

    Dans la région, le CAC 40 français mène les gains avec une hausse de 1,1 %, suivi par le DAX allemand qui grimpe de 0,6 %, et le FTSE 100 britannique qui progresse de 0,5 %.

    Parmi les valeurs en mouvement, Entain (LSE:ENT) a enregistré une forte hausse après que le géant des paris sportifs et du gaming ait relevé ses prévisions de bénéfices annuels pour sa coentreprise américaine BetMGM.

    Les actions de Spectris (LSE:SXS) ont fortement progressé après que la société spécialisée dans les instruments de précision a révélé avoir rejeté une seconde offre d’acquisition de la part du fonds de capital-investissement KKR, témoignant de sa confiance dans sa valeur autonome.

    Kering (BIT:1KER), le groupe de luxe propriétaire de Gucci, a également grimpé suite aux rumeurs selon lesquelles l’ancien PDG de Renault, Luca de Meo, serait proche d’être nommé nouveau directeur général de l’entreprise.

    En revanche, les actions de Renault (EU:RNO) ont chuté après qu’Ivan Espinosa, dirigeant de Nissan, ait confirmé les plans de réduire la participation de Nissan dans le constructeur français, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir de l’alliance entre les deux constructeurs automobiles.

  • Wall Street attendue en hausse après une forte baisse liée aux tensions géopolitiques

    Wall Street attendue en hausse après une forte baisse liée aux tensions géopolitiques

    Les contrats à terme sur les principaux indices boursiers américains indiquaient une ouverture en hausse ce lundi, signalant un possible rebond après la chute brutale enregistrée vendredi dernier, provoquée par l’escalade des tensions au Moyen-Orient.

    Les contrats à terme sur le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq laissent entrevoir un début de séance positif, les investisseurs semblant vouloir profiter des valorisations plus basses pour revenir sur le marché après la correction de la semaine dernière.

    La chute de vendredi a été déclenchée par une série de frappes aériennes israéliennes visant des installations militaires iraniennes, notamment des sites liés à des programmes nucléaires et de missiles balistiques. L’Iran a répliqué en lançant plus de 100 drones en direction du territoire israélien. Ces affrontements ont entraîné la mort d’au moins trois hauts responsables militaires iraniens, faisant craindre une extension du conflit régional. Le prix du pétrole s’est envolé dans un contexte de crainte de perturbations de l’offre.

    Malgré la poursuite des hostilités durant le week-end, les marchés semblent parier sur un scénario de conflit limité.

    « Malgré un week-end de violences entre les deux pays, les investisseurs ne semblent pas paniquer, à en juger par les mouvements des marchés financiers ce lundi », a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell.
    Il a toutefois averti : « Le conflit au Moyen-Orient reste une situation évolutive, et les marchés pourraient encore subir des secousses soudaines si la tension venait à s’intensifier davantage. »

    En dehors du contexte géopolitique, les regards des investisseurs se tournent également vers le sommet du G7, qui se tiendra cette semaine au Canada. Les discussions entre les dirigeants mondiaux porteront notamment sur les échanges commerciaux. Les investisseurs espèrent des avancées concrètes, à l’approche de la fin de la pause de 90 jours décidée par le président Donald Trump sur les tarifs douaniers réciproques, qui expire début juillet.

    Par ailleurs, la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) sera très suivie cette semaine. Bien qu’aucune hausse des taux ne soit attendue, les investisseurs analyseront attentivement le communiqué de presse et les nouvelles prévisions pour évaluer les intentions de la banque centrale.

    Vendredi, les trois grands indices ont fortement reculé. Le Dow Jones a perdu 769,83 points, soit -1,8 %, pour clôturer à 42 197,79. Le Nasdaq a chuté de 255,66 points (-1,3 %) à 19 406,83, tandis que le S&P 500 a baissé de 68,29 points (-1,1 %) à 5 976,97.

    Ces pertes ont effacé les gains réalisés plus tôt dans la semaine, poussant les indices dans le rouge. Sur la semaine, le Dow a reculé de 1,3 %, le Nasdaq de 0,6 % et le S&P 500 de 0,4 %.

    En réaction à l’escalade, l’ancien président Donald Trump s’est exprimé sur Truth Social, appelant l’Iran à conclure un accord avant que la situation ne dégénère davantage.

    « Il y a déjà eu beaucoup de morts et de destruction, mais il est encore temps d’y mettre fin, car les prochaines attaques prévues seront encore plus brutales », a écrit Trump.
    « L’Iran doit conclure un accord, avant qu’il ne soit trop tard, et sauver ce qui était autrefois connu comme l’Empire perse. Plus de morts, plus de destruction, FAITES-LE, AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD. »

    Pendant ce temps, les marchés ont largement ignoré un rapport positif sur le moral des consommateurs. L’indice de confiance de l’Université du Michigan est monté à 60,5 en juin, contre 52,2 en mai, bien au-dessus des prévisions des économistes qui tablaient sur 53,5.

    Malgré cette amélioration, la séance de vendredi a été marquée par une faiblesse généralisée. Les compagnies aériennes ont été particulièrement touchées, l’indice NYSE Arca Airline reculant de 4,3 %, atteignant son plus bas niveau depuis plus d’un mois. Les valeurs du secteur informatique et des semi-conducteurs ont également chuté, avec des baisses respectives de 2,7 % et 2,6 %.

    Les secteurs de l’immobilier, des réseaux et de la finance ont également souffert, tandis que les valeurs liées à l’énergie et à l’or ont résisté à la tendance baissière, les investisseurs se tournant vers les actifs refuges.

  • Le azioni Renault scendono oltre il 7% dopo l’annuncio di uscita dell’AD Luca de Meo

    Le azioni Renault scendono oltre il 7% dopo l’annuncio di uscita dell’AD Luca de Meo

    Le azioni Renault (EU:RNO) sono calate di oltre il 7% lunedì dopo che l’amministratore delegato Luca de Meo ha annunciato che lascerà il suo incarico il mese prossimo, concludendo un mandato di cinque anni segnato dalla ripresa finanziaria e dalla trasformazione della società.

    Il costruttore automobilistico francese ha comunicato in una nota datata 15 giugno che de Meo lascerà l’azienda il 15 luglio.
    Il Consiglio di Amministrazione, guidato dal presidente Jean-Dominique Senard, ha avviato il processo per nominare un nuovo CEO secondo un piano di successione predefinito. De Meo resterà in carica fino alla data di partenza.

    “Per cinque anni, Luca de Meo ha lavorato per riportare il Gruppo Renault al suo giusto posto,” ha dichiarato Senard in un comunicato. “Sotto la sua guida, la nostra azienda è tornata su basi solide, vanta una gamma di prodotti impressionante e ha ripreso a crescere.”

    Durante la leadership di de Meo, Renault ha lanciato un’importante operazione di ristrutturazione, che ha incluso un rinnovato portafoglio prodotti e un nuovo focus strategico.

    “Abbiamo affrontato sfide immense in meno di cinque anni. Abbiamo raggiunto ciò che molti ritenevano impossibile,” ha detto de Meo. “Oggi i risultati parlano da soli: sono i migliori nella nostra storia.”

    De Meo ha descritto il suo periodo in Renault come “un’avventura umana e industriale che capita una volta nella vita” e ha detto di voler cercare opportunità al di fuori dell’industria automobilistica. “Per questo ho deciso che è arrivato il momento di passare il testimone,” ha aggiunto.

    Il Consiglio di Amministrazione ha espresso gratitudine per il contributo di de Meo e fiducia nel management per portare avanti la trasformazione di Renault.

    “Abbiamo un team forte e un’organizzazione agile,” ha detto de Meo. “Abbiamo anche un piano strategico pronto per la prossima generazione di prodotti.”

    La società non ha indicato un successore né ha fornito ulteriori dettagli sul processo di selezione o sui tempi, oltre a confermare che è in corso.

    De Meo è arrivato nel 2020 in un periodo di crisi profonda per Renault, dopo anni di alleanze difficili, instabilità nella leadership e perdite finanziarie.
    Ha avviato una strategia di rilancio chiamata “Renaulution,” focalizzata sulla redditività, l’elettrificazione e un rinnovato orientamento del marchio.

  • TotalEnergies acquiert une participation de 25 % dans des blocs offshore de Chevron aux États-Unis

    TotalEnergies acquiert une participation de 25 % dans des blocs offshore de Chevron aux États-Unis

    TotalEnergies (EU:TTE) achète une part de 25 % dans plusieurs zones d’exploration pétrolière et gazière offshore aux États-Unis, exploitées par Chevron (NYSE:CVX), renforçant ainsi sa présence dans les eaux américaines.

    Le géant pétrolier français a annoncé lundi que cette opération s’appuie sur des partenariats existants entre les deux sociétés dans des projets tels que Ballymore, Anchor, Jack et Tahiti. Cette nouvelle acquisition donnera à TotalEnergies accès à plusieurs sites potentiels pour de futures découvertes.

    « Cette transaction s’inscrit dans notre stratégie constante de constituer un portefeuille d’exploration composé d’options à faible coût et à faibles émissions, et va considérablement élargir la superficie d’exploration offshore de TotalEnergies aux États-Unis », a déclaré le vice-président senior de l’exploration chez TotalEnergies.

    La transaction concerne 40 baux fédéraux sur le plateau continental extérieur américain, couvrant une superficie d’environ 1 000 kilomètres carrés. L’acquisition comprend 13 blocs dans la zone de Walker Ridge, 9 blocs dans la zone du Mississippi Canyon, et 18 blocs dans la zone des East Breaks.

  • Les prix du pétrole augmentent face à l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran et aux inquiétudes sur l’approvisionnement

    Les prix du pétrole augmentent face à l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran et aux inquiétudes sur l’approvisionnement

    Les prix du pétrole ont progressé lors des échanges en Asie lundi, poursuivant une tendance haussière récente alimentée par la peur croissante de perturbations de l’approvisionnement alors que les hostilités entre Israël et l’Iran au Moyen-Orient s’intensifient.

    Malgré ces gains, les cours sont restés en dessous du pic atteint vendredi, après les frappes initiales d’Israël contre des cibles iraniennes. Téhéran a répliqué pendant le week-end par des attaques de missiles sur des villes israéliennes.

    À 21h01 ET (01h01 GMT), les contrats à terme sur le Brent pour livraison en août ont gagné 0,5 % à 74,59 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) a progressé de 0,6 % à 71,66 dollars le baril.

    Intensification du conflit ; rôle américain sous surveillance

    Le week-end a été marqué par un échange rapide de frappes entre Israël et l’Iran, les deux parties semblant peu disposées à désamorcer la tension. Les attaques israéliennes de vendredi ont ciblé notamment des installations nucléaires iraniennes, déclenchant des tirs de missiles en représailles contre des grandes villes israéliennes, dont Tel Aviv.

    Cette montée des tensions a renforcé les attentes d’un durcissement des sanctions contre les exportations pétrolières iraniennes et accru les craintes de perturbations potentielles dans le détroit d’Hormuz, une voie maritime cruciale pour les expéditions de pétrole vers l’Asie et l’Europe.

    L’attention se tourne désormais vers l’implication possible des États-Unis. Le président Donald Trump a indiqué que des efforts sont en cours pour un cessez-le-feu, tout en suggérant que les deux pays pourraient devoir « régler ça à la dure » avant de trouver une solution. Il a également averti l’Iran de ne pas cibler les intérêts américains dans la région.

    Le conflit a conduit l’Iran à se retirer des négociations nucléaires avec les États-Unis prévues ce week-end.

    Banques centrales sous les projecteurs dans un contexte de risques géopolitiques

    Alors que les tensions au Moyen-Orient dominent les dynamiques à court terme du marché pétrolier, la semaine sera aussi marquée par plusieurs réunions importantes de banques centrales à travers le monde.

    La Banque du Japon annoncera sa décision mardi, avec des attentes de maintien des taux d’intérêt stables, les investisseurs restant attentifs à toute nouvelle indication économique.

    La Réserve fédérale américaine devrait maintenir ses taux inchangés mercredi, le marché étant avide de savoir si la Fed évoquera de nouvelles baisses de taux dans un contexte d’inflation en ralentissement et d’économie au ralenti.

    Plus tard dans la semaine, la banque centrale chinoise fixera son taux de référence sur les prêts, tandis que la Banque nationale suisse et la Banque d’Angleterre se préparent également à annoncer leurs décisions de politique monétaire.