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  • Des législateurs texans demandent à Tesla de reporter le lancement du robotaxi jusqu’à l’entrée en vigueur des nouvelles règles sur la conduite autonome

    Des législateurs texans demandent à Tesla de reporter le lancement du robotaxi jusqu’à l’entrée en vigueur des nouvelles règles sur la conduite autonome

    Un groupe de législateurs démocrates du Texas a officiellement demandé à Tesla (NASDAQ :TSLA) de retarder le lancement de son service de robotaxi prévu à Austin. Dans une lettre envoyée mercredi, les élus exhortent l’entreprise à repousser ce lancement jusqu’en septembre, date à laquelle les nouvelles réglementations sur les véhicules autonomes entreront en vigueur.

    Le PDG de Tesla, Elon Musk, avait provisoirement fixé la présentation au dimanche suivant, mais les législateurs estiment qu’un report permettrait de mieux garantir la sécurité publique et de renforcer la confiance dans les opérations de conduite autonome de Tesla.

    Les signataires de la lettre affirment qu’un lancement en conformité avec le nouveau cadre juridique servirait au mieux les intérêts de la communauté et favoriserait un déploiement responsable de la technologie de conduite autonome.

  • Les marchés américains attendus en légère hausse malgré les tensions au Moyen-Orient et l’annonce imminente de la Fed

    Les marchés américains attendus en légère hausse malgré les tensions au Moyen-Orient et l’annonce imminente de la Fed

    Les contrats à terme sur les indices boursiers américains indiquaient mercredi une ouverture en légère hausse, suggérant une reprise modérée après les pertes subies lors de la séance précédente. Les contrats à terme sur le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq 100 évoluaient tous en territoire positif, dans un contexte marqué par la prudence des investisseurs.

    Ce rebond modeste survient malgré une situation géopolitique tendue, alimentée par l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran. Les inquiétudes se sont intensifiées après que le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a averti les États-Unis qu’ils subiraient des « dommages irréparables » en cas d’intervention, réagissant aux déclarations de l’ancien président Donald Trump, qui a exigé la « reddition inconditionnelle » de l’Iran via un message sur Truth Social.

    Malgré ces tensions, les volumes d’échange pourraient rester limités dans l’attente de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, attendue dans l’après-midi. Si le consensus prévoit un maintien des taux d’intérêt, l’attention se portera sur le communiqué de presse et les nouvelles projections économiques de la Fed, qui pourraient orienter les attentes sur les taux à venir.

    Mardi, les marchés ont nettement reculé, effaçant les gains enregistrés la veille. Le Nasdaq Composite a cédé 0,9 % (-180,12 points) pour clôturer à 19 521,09, le S&P 500 a perdu 0,8 % (-50,39 points) à 5 982,72, tandis que le Dow Jones a chuté de 0,7 % (-299,29 points) à 42 215,80.

    Cette baisse s’explique en partie par des prises de bénéfices, alors que les espoirs d’un apaisement au Moyen-Orient avaient porté les marchés lundi. Cependant, le départ anticipé de Trump du sommet du G7 et ses déclarations ont ravivé les craintes d’une implication américaine accrue dans le conflit.

    Trump a réagi à une déclaration du président français Emmanuel Macron, selon laquelle il aurait quitté le G7 pour favoriser un cessez-le-feu. Sur Truth Social, Trump a démenti : « Il n’a aucune idée de pourquoi je rentre à Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est bien plus important. » Il a ensuite durci le ton en réclamant une « reddition totale » de l’Iran, ce qui a pesé davantage sur les marchés.

    Les investisseurs ont également réagi à de mauvais chiffres économiques, notamment un repli des ventes au détail de 0,9 % en mai, après une légère baisse de 0,1 % en avril (révisée). Les économistes tablaient sur un recul plus modéré de 0,6 %. Hors secteur automobile, les ventes ont baissé de 0,3 %, alors qu’elles étaient attendues en légère hausse de 0,1 %.

    Les valeurs aériennes ont fortement reculé, annulant leur rebond de lundi. L’indice NYSE Arca Airline a chuté de 3,8 %. Le secteur immobilier a également souffert, comme en témoigne une baisse de 2,5 % de l’indice sectoriel de Philadelphie.

    Les secteurs pharmaceutique, télécoms et santé ont connu des pertes notables, tandis que les valeurs énergétiques se sont redressées, soutenues par la hausse des prix du pétrole dans un contexte de tensions persistantes au Moyen-Orient.

    En somme, entre incertitudes géopolitiques et attentes monétaires, la volatilité devrait rester présente sur les marchés à court terme.

  • DAX, CAC, FTSE100 : Performances Mitigées des Marchés Européens face aux Tensions au Moyen-Orient et aux Décisions des Banques Centrales

    DAX, CAC, FTSE100 : Performances Mitigées des Marchés Européens face aux Tensions au Moyen-Orient et aux Décisions des Banques Centrales

    Les marchés boursiers européens affichent une performance contrastée ce mercredi, alors que les investisseurs suivent de près les tensions croissantes entre l’Iran et Israël, les données régionales sur l’inflation et les décisions de politique monétaire.

    Avec l’escalade du conflit au Moyen-Orient, le détroit d’Ormuz — un passage stratégique pour les exportations mondiales de pétrole — est devenu un sujet de vive inquiétude. Les marchés redoutent que toute perturbation du flux pétrolier dans cette zone puisse fortement impacter l’économie mondiale.

    Sur le plan économique, l’inflation des prix à la consommation au Royaume-Uni s’est légèrement atténuée en mai, principalement en raison de la baisse des coûts de transport, selon les données de l’Office for National Statistics.

    L’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse annuelle de 3,4 %, en léger recul par rapport aux 3,5 % d’avril. Toutefois, ce chiffre est ressorti légèrement supérieur aux prévisions, qui tablaient sur une hausse de 3,3 %.

    En Autriche, le taux d’inflation annuel est passé de 3,1 % à 3,0 % en mai 2025, en ligne avec les estimations préliminaires.

    Par ailleurs, la banque centrale de Suède a abaissé son taux directeur à 2 % et a indiqué qu’un nouvel assouplissement pourrait être envisagé plus tard cette année si la faiblesse économique persiste.

    Dans la journée, la Réserve fédérale américaine devrait maintenir ses taux inchangés, mais les investisseurs scruteront attentivement les nouvelles projections économiques pour anticiper les prochaines décisions monétaires.

    Actuellement, l’indice FTSE 100 du Royaume-Uni progresse de 0,2 %, tandis que le CAC 40 français recule de 0,1 % et que le DAX allemand perd 0,3 %.

    Les titres de BP Plc (LSE:BP.) et Shell (LSE:SHEL) sont en hausse, les prix du pétrole se maintenant à des niveaux proches de leurs sommets sur cinq mois, alimentés par les craintes d’une éventuelle participation des États-Unis à l’offensive israélienne contre l’Iran.

    Le constructeur aéronautique Airbus (EU:AIR) grimpe de plus de 3 % après avoir annoncé son intention d’augmenter les rendements pour les actionnaires dans les années à venir.

  • Les Bourses Européennes Restent Stables en Attendant la Décision de la Fed et Face aux Tensions au Moyen-Orient

    Les Bourses Européennes Restent Stables en Attendant la Décision de la Fed et Face aux Tensions au Moyen-Orient

    Les marchés boursiers européens ont évolué sans grande variation mercredi, alors que les investisseurs restent prudents face aux tensions persistantes entre Israël et l’Iran, et à l’approche de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.

    À 07h05 GMT, l’indice DAX allemand reculait de 0,1 %, le CAC 40 français progressait de 0,2 %, tandis que le FTSE 100 britannique gagnait 0,1 %.

    Les Tensions au Moyen-Orient Inquiètent les Marchés

    Le conflit entre Israël et l’Iran, désormais dans sa sixième journée, continue de peser sur les perspectives économiques. Selon le Wall Street Journal, le président américain Donald Trump a convoqué ses principaux conseillers pour envisager des frappes contre l’Iran, exigeant une “reddition inconditionnelle” de Téhéran et affirmant que les États-Unis contrôlent l’espace aérien iranien — des déclarations qui alimentent les craintes d’un embrasement régional.

    La Réserve Fédérale en Ligne de Mire

    Les marchés attendent la conclusion, prévue dans la journée, de la réunion de deux jours de la Fed. Un maintien des taux est largement anticipé, mais les commentaires du président Jerome Powell et les nouvelles prévisions économiques seront examinés de près, surtout après le ralentissement des ventes au détail américaines et la montée des risques de récession. Deux baisses de taux d’ici la fin de l’année sont actuellement intégrées dans les prévisions du marché, bien que cette perspective puisse évoluer selon le ton adopté par la Fed.

    🇬🇧 L’Inflation Ralentit au Royaume-Uni

    Les dernières données montrent un léger ralentissement de l’inflation britannique en mai : les prix à la consommation ont augmenté de 3,4 % sur un an, contre 3,5 % en avril. L’inflation des services — surveillée de près par la Banque d’Angleterre — a également baissé à 4,7 %, contre 5,4 % précédemment, en ligne avec les attentes. La BoE devrait maintenir ses taux à 4,25 % jeudi, avec deux baisses de 25 points de base prévues d’ici fin 2025.

    Autres Informations du Marché

    • La banque centrale suédoise, la Riksbank, doit rendre sa décision sur les taux plus tard dans la journée.
    • UBS a été rétrogradée à “sous-pondérer” par Morgan Stanley, en raison d’incertitudes sur ses capitaux propres et de prévisions de bénéfices revues à la baisse.
    • Les prix du pétrole ont légèrement reculé : le Brent a cédé 0,1 % à 76,38 dollars le baril, tandis que le WTI a baissé de 0,1 % à 73,21 dollars, effaçant une partie du bond de 4 % lié aux inquiétudes sur l’approvisionnement via le détroit d’Ormuz.
  • Citi : Les mouvements des prix du pétrole liés au conflit Israël-Iran pourraient orienter les marchés boursiers

    Citi : Les mouvements des prix du pétrole liés au conflit Israël-Iran pourraient orienter les marchés boursiers

    Selon les analystes de Citigroup, l’évolution des prix du pétrole jouera un rôle central dans la performance des marchés boursiers à court terme, alors que les investisseurs surveillent de près l’escalade de la violence au Moyen-Orient.

    Dans une note adressée à ses clients, Citi souligne que les flambées géopolitiques, comme le conflit entre Israël et l’Iran, ont généralement des effets temporaires sur les marchés boursiers, sauf si elles provoquent une hausse prolongée des prix de l’énergie. Si les tensions devaient s’aggraver, les secteurs susceptibles de surperformer comprennent les actions du secteur énergétique européen, les secteurs défensifs traditionnels, ainsi que les marchés comme la Suisse et le Royaume-Uni.

    Les analystes rappellent qu’avant l’escalade actuelle, les valorisations des actions mondiales prenaient déjà en compte un niveau moyen de « risque géoéconomique », ce qui indique une certaine résilience face aux chocs.

    Mercredi, les prix du pétrole ont légèrement reculé, effaçant une partie du gain de 4 % enregistré la veille, les marchés équilibrant les craintes d’interruptions de l’offre de brut avec l’annonce imminente de la décision de la Réserve fédérale américaine sur les taux d’intérêt.

    • Les contrats à terme sur le Brent ont baissé de 0,3 %, à 76,20 dollars le baril, tout en restant au-dessus du seuil des 76 dollars pour le deuxième jour consécutif.
    • Le WTI (West Texas Intermediate) a également perdu 0,3 %, se stabilisant autour de 73,02 dollars le baril en début de séance américaine.

    Les contrats à terme sur les actions américaines évoluaient en hausse dans un contexte de prudence.

    Par ailleurs, l’armée de l’air israélienne a annoncé avoir mené des frappes contre des installations de production de centrifugeuses et d’armement près de Téhéran, dans le cadre d’une campagne visant à freiner les programmes nucléaire et balistique de l’Iran.

    Le conflit s’est intensifié depuis les frappes aériennes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens vendredi dernier, déclenchant des tirs de missiles en représailles et des victimes des deux côtés.

    Le rôle des États-Unis dans ce conflit reste un point d’attention majeur. L’ancien président Donald Trump a exigé une « REDDITION INCONDITIONNELLE » de l’Iran, qualifiant le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, de « cible facile » et affirmant que les États-Unis ont aidé Israël à établir une domination aérienne totale sur l’Iran.

    Le vice-président américain J.D. Vance a précisé que toute intervention militaire décidée par Trump viserait à servir les intérêts du peuple américain, mais il a également indiqué que le président pourrait envisager d’autres actions pour empêcher l’enrichissement de l’uranium par l’Iran.

  • Airbusen hausse de 2 % après une révision de sa politique de dividendes et la confirmation de ses objectifs de production

    Airbusen hausse de 2 % après une révision de sa politique de dividendes et la confirmation de ses objectifs de production

    Le titre Airbus  (EU:AIR) a progressé de 2 % mercredi, porté par l’annonce d’une augmentation de la fourchette de distribution de dividendes et par la confirmation de ses principales prévisions de production et de rentabilité, présentées lors de sa journée investisseurs à Paris.

    Le groupe aéronautique, basé à Amsterdam, a confirmé ses objectifs pour 2025, ainsi que sa volonté de maintenir un taux de conversion de trésorerie proche de 1x le bénéfice net sur les cinq prochaines années.

    En parallèle, Airbus a décidé d’augmenter la part de son bénéfice net redistribuée aux actionnaires, faisant passer sa politique de dividende de 30–40 % à une fourchette élargie de 30 à 50 %.

    Concernant l’activité aviation commerciale, le constructeur a fourni une mise à jour de ses plans de production, sans pour autant introduire de nouvelles prévisions financières à moyen terme. Les objectifs existants ont tous été confirmés :

    • 14 appareils A220 par mois d’ici 2026,
    • 75 A320 par mois à l’horizon 2027,
    • 12 A350 mensuels en 2028,
    • et une production stable de quatre A330 par mois.

    Dans la division Défense et Espace, Airbus vise un résultat d’exploitation ajusté supérieur à 1 milliard d’euros, avec une marge opérationnelle comprise entre 5 et 9 % d’ici 2028.

    Du côté des hélicoptères, le groupe anticipe également un résultat d’exploitation ajusté au-dessus de 1 milliard d’euros, visant une marge supérieure à 11 %.

    Les analystes de Jefferies ont souligné que les perspectives pour les activités de défense et d’espace étaient globalement conformes à leurs attentes. En revanche, la marge annoncée pour les hélicoptères était légèrement inférieure à leur prévision de 10,7 %. Malgré cela, les prévisions globales du groupe dépassent d’environ 10 % le consensus des analystes.

  • L’or reste stable avant la décision de la Fed, sur fond de tensions croissantes au Moyen-Orient

    L’or reste stable avant la décision de la Fed, sur fond de tensions croissantes au Moyen-Orient

    Les prix de l’or sont restés stables mercredi lors de la session asiatique, alors que les investisseurs adoptaient une position prudente avant l’annonce attendue de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt. L’attrait du métal en tant que valeur refuge s’est renforcé face à l’escalade des tensions entre Israël et l’Iran, ainsi qu’aux informations évoquant une possible implication militaire directe des États-Unis dans la région.

    Plus tôt cette semaine, l’or avait perdu une partie de ses récents gains après l’annonce d’une volonté iranienne de parvenir à un cessez-le-feu. Toutefois, la reprise des frappes aériennes et les avertissements fermes du président américain Donald Trump à l’égard de Téhéran ont ravivé l’aversion au risque.

    L’or au comptant est resté stable à 3 388,25 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or pour août évoluaient autour de 3 405,95 dollars à 01h56 ET (05h56 GMT).

    Conflit au Moyen-Orient et faibles données économiques américaines soutiennent l’or

    La situation géopolitique s’est aggravée, Israël et l’Iran poursuivant leurs affrontements aériens pour le sixième jour consécutif. Le Wall Street Journal rapporte que le président Trump envisage des frappes militaires contre l’Iran, notamment sur des infrastructures nucléaires stratégiques, exigeant une “reddition inconditionnelle” de la part de Téhéran.

    Par ailleurs, selon Reuters, les États-Unis ont accru leur déploiement d’avions de chasse et prolongé la présence de leurs forces aériennes au Moyen-Orient. Bien que le Pentagone qualifie ces mesures de défensives, elles suscitent des inquiétudes quant à une éventuelle intervention militaire américaine directe dans le conflit.

    Ce contexte s’ajoute à des données économiques décevantes aux États-Unis, notamment une baisse de 0,9 % des ventes au détail en mai, renforçant les anticipations d’une baisse des taux d’intérêt par la Fed plus tard cette année. La réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale s’achève ce mercredi, et bien que les taux devraient rester inchangés, les prévisions économiques mises à jour seront scrutées de près.

    Face aux tensions géopolitiques persistantes et aux signaux économiques faibles, l’or devrait rester soutenu à court terme.

    Hausse des prix des métaux grâce à un dollar plus faible

    D’autres métaux ont également progressé, profitant de la faiblesse du dollar, qui rend les matières premières moins chères pour les acheteurs étrangers. L’indice du dollar a reculé de 0,2 % lors des échanges asiatiques.

    Les contrats à terme sur l’argent ont grimpé de 0,6 % à 37,37 dollars l’once, tandis que ceux sur le platine ont gagné 0,5 % à 1 269,90 dollars. Le cuivre a également enregistré des hausses : à la Bourse des métaux de Londres, il a progressé de 0,3 % à 9 703,75 dollars la tonne, et les contrats à terme américains sur le cuivre ont grimpé de 0,9 % à 4,839 dollars la livre.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Aperçu des Marchés Américains : le Conflit Israël-Iran entre dans son Sixième Jour, Décision de la Fed Imminente

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Aperçu des Marchés Américains : le Conflit Israël-Iran entre dans son Sixième Jour, Décision de la Fed Imminente

    Les contrats à terme en hausse

    Les contrats à terme sur les actions américaines ont légèrement progressé mercredi, dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient et d’attente de la décision de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt. À 03h30 (heure de l’Est), les contrats à terme sur le Dow Jones gagnaient 0,2 %, ceux sur le S&P 500 prenaient 0,3 %, et les contrats à terme sur le Nasdaq 100 progressaient de 0,3 %.

    Évolution récente des marchés

    Mardi, les principaux indices ont reculé en raison de la reprise des hostilités entre Israël et l’Iran et de données décevantes sur les ventes au détail aux États-Unis. Le S&P 500 a perdu 0,8 %, le Nasdaq 0,9 % et le Dow Jones 0,7 %. L’indice de volatilité (VIX) a atteint son niveau le plus élevé depuis la fin mai.

    Prix du pétrole

    Après avoir bondi de 4 % mardi en raison des inquiétudes liées à l’approvisionnement, les prix du pétrole ont légèrement reculé. Le Brent a baissé de 0,3 % à 76,20 dollars le baril, tandis que le WTI a cédé 0,3 % à 73,02 dollars.

    Conflit au Moyen-Orient

    L’armée de l’air israélienne a frappé des sites nucléaires et militaires iraniens dans le but de freiner les programmes nucléaire et balistique de l’Iran. Le conflit s’est intensifié depuis vendredi dernier, avec des échanges de missiles et des victimes des deux côtés. Le président américain Donald Trump a exigé une “reddition inconditionnelle” de l’Iran et affirmé la “supériorité aérienne totale” des États-Unis, même si l’implication militaire américaine reste sujette à débat.

    Perspectives de la Réserve fédérale

    La Fed est largement attendue pour maintenir ses taux inchangés à l’issue de sa réunion, alors qu’elle évalue l’impact des tarifs douaniers sur l’inflation et la croissance. Les nouvelles prévisions, notamment le célèbre “dot plot”, seront scrutées de près. Les marchés anticipent actuellement une première baisse des taux vers septembre. Toutefois, la récente hausse du pétrole pourrait raviver les craintes inflationnistes et limiter les attentes de détente monétaire.

    Réglementation des cryptomonnaies

    Le Sénat américain a adopté une loi bipartisane établissant un cadre réglementaire pour les stablecoins, obligeant les émetteurs à garantir leurs jetons avec des actifs liquides et à publier chaque mois la composition de leurs réserves. Il s’agit d’un tournant majeur pour la régulation des cryptomonnaies aux États-Unis.

    Assouplissement des règles de capital bancaire

    Selon Bloomberg, les régulateurs américains envisagent d’assouplir le ratio de levier complémentaire renforcé (ESLR) pour les grandes banques telles que JPMorgan et Goldman Sachs. Cette mesure réduirait les exigences en matière de capital, afin de faciliter les opérations sur les bons du Trésor.

  • DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en baisse après le signal d’escalade du conflit Iran/Israël par Trump

    DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en baisse après le signal d’escalade du conflit Iran/Israël par Trump

    Les actions européennes sur les indices DAX, CAC et FTSE100 ont reculé mardi après que le président américain Donald Trump ait exhorté les habitants de Téhéran à « évacuer immédiatement », signalant une possible escalade du conflit.

    De plus, l’armée israélienne a affirmé aujourd’hui avoir tué Ali Shadmani, qu’elle a identifié comme le chef d’état-major de guerre iranien et le commandant militaire le plus haut placé.

    L’indice allemand DAX est en baisse de 0,8 %, l’indice français CAC 40 recule de 0,6 % et le FTSE 100 britannique baisse de 0,3 %.

    RWS Holdings (LSE:RWS) a bondi de 6,5 % après que la société spécialisée dans les solutions de contenu a dévoilé une nouvelle stratégie de croissance, axée sur la croissance, l’intégration technologique et les solutions d’intelligence artificielle.

    Le détaillant de mode en ligne ASOS (LSE:ASC) a chuté de 1,1 % après le remplacement de son directeur financier.

    Informa (LSE:INF), qui se spécialise dans l’organisation d’événements et l’édition de livres, a gagné près de 2 % après avoir confirmé ses prévisions annuelles.

    Le géant pétrolier et gazier BP Plc (LSE:BP.) a progressé de 2,2 % et Shell (LSE:SHEL) a gagné 1,2 % alors que les prix du pétrole ont fortement augmenté, inversant la brève baisse de lundi.

  • Les futures sur le Dow Jones, le S&P et le Nasdaq indiquent une ouverture en baisse en raison des tensions renouvelées entre Israël et l’Iran

    Les futures sur le Dow Jones, le S&P et le Nasdaq indiquent une ouverture en baisse en raison des tensions renouvelées entre Israël et l’Iran

    Les futures sur les principaux indices américains — Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq — suggèrent une ouverture en baisse mardi, avec Wall Street susceptible de corriger après le fort rebond observé lundi.

    Les investisseurs semblent vouloir sécuriser leurs gains après la progression de la séance précédente, alimentée en partie par l’espoir d’une désescalade du conflit entre Israël et l’Iran.

    Bien que des premiers rapports aient suggéré un possible apaisement des tensions — provoquant le rallye de lundi — les inquiétudes sont réapparues après l’annonce que le président Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 pour se concentrer sur la situation, ce qui a ravivé les craintes d’une escalade.

    Dans un message publié sur Truth Social, Trump a clarifié sa décision, démentant l’affirmation du président français Emmanuel Macron selon laquelle il serait parti pour négocier un cessez-le-feu.

    “He has no idea why I am now on my way to Washington, but it certainly has nothing to do with a Cease Fire,” a déclaré Trump. “Much bigger than that.”

    La pression sur les marchés survient également après la publication de données économiques décevantes par le Département du Commerce, qui a fait état d’une baisse des ventes au détail aux États-Unis plus importante que prévu en mai.

    Les ventes au détail ont chuté de 0,9 % le mois dernier, après une baisse révisée à 0,1 % en avril. Les économistes s’attendaient à une baisse plus modérée de 0,6 % et prévoyaient initialement une hausse de 0,1 % pour avril, au lieu de la légère baisse rapportée.

    En excluant les concessionnaires de véhicules et pièces, qui ont connu une forte baisse des ventes, les ventes au détail ont reculé de 0,3 % en mai, après être restées stables en avril. Les économistes anticipaient une légère hausse de 0,1 % hors automobiles.

    Au cours de la séance de lundi, les actions ont d’abord progressé avant de céder du terrain, mais le marché a néanmoins enregistré de solides performances. Ce fort rebond a presque effacé les lourdes pertes de vendredi, provoquées par l’intensification des tensions après les frappes aériennes israéliennes contre l’Iran.

    À la clôture, les trois principaux indices ont terminé en territoire positif : le Nasdaq a gagné 294,39 points (1,5 %) à 19 701,21, le S&P 500 a progressé de 56,14 points (0,9 %) à 6 033,11 et le Dow Jones a gagné 317,30 points (0,8 %) à 42 515,09.

    Cette vigueur initiale lundi reflète la volonté des investisseurs d’acheter des actions à des prix réduits après la forte baisse de la séance précédente, déclenchée par les hostilités au Moyen-Orient.

    Malgré les affrontements persistants durant le week-end, l’optimisme demeure quant au fait que le conflit pourrait rester contenu. Le Wall Street Journal a cité des responsables du Moyen-Orient et d’Europe selon lesquels l’Iran envoie des signaux urgents indiquant sa volonté de mettre fin aux hostilités et de reprendre les pourparlers sur le nucléaire.

    “Despite a weekend of violence between the two countries, investors showed no signs of panicking, judging by movements in financial markets on Monday,” a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell.

    Il a ajouté : “The Middle East conflict remains a fluid situation and there is the potential for markets to still experience sudden jolts if the tension escalates further.”

    Les investisseurs attendent également le prochain sommet du G7 dans les Rocheuses canadiennes, où les dirigeants mondiaux discuteront des avancées commerciales avant la fin de la pause de 90 jours imposée par le président Trump sur les « tarifs réciproques » au début du mois prochain.

    L’attention se portera aussi sur la prochaine annonce de politique monétaire de la Réserve fédérale. Bien que les taux soient largement attendus stables, les traders chercheront des indications dans le communiqué et les prévisions des officiels de la Fed concernant la trajectoire future des taux.

    Concernant les secteurs, les actions des compagnies aériennes ont connu un fort rebond, l’indice NYSE Arca Airline ayant augmenté de 3,3 % après plusieurs jours de baisse.

    Les titres de semi-conducteurs ont également affiché une solide performance, avec une hausse de 3,0 % de l’indice Philadelphia Semiconductor.

    Les secteurs du matériel informatique, financier et des télécommunications ont également progressé significativement, tandis que les titres pharmaceutiques et des services pétroliers ont marqué le pas, allant à contre-courant du marché.