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  • Le dollar recule avec l’espoir d’un cessez-le-feu ; la livre grimpe sur fond d’inflation alimentaire

    Le dollar recule avec l’espoir d’un cessez-le-feu ; la livre grimpe sur fond d’inflation alimentaire

    Le dollar américain a reculé mardi, les marchés mondiaux accueillant favorablement l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, ce qui a stimulé l’appétit pour le risque. L’indice du dollar a baissé de 0,3 % à 97,752 à 08h00 GMT, bien qu’il reste en hausse sur la semaine.

    L’ancien président américain Donald Trump a confirmé la trêve, réduisant les tensions géopolitiques qui avaient soutenu le dollar et fait grimper les prix du pétrole. La baisse des cours du brut a pesé sur le billet vert tout en soutenant les devises plus sensibles au risque.

    Les analystes d’ING notent que le soutien au dollar, “modéré mais croissant”, s’est effondré après la correction pétrolière. Les regards se tournent désormais vers l’intervention du président de la Fed Jerome Powell au Congrès, où les appels de Trump à abaisser les taux pourraient remettre en cause l’indépendance de la banque centrale.

    La livre sterling et l’euro progressent

    • GBP/USD a grimpé de 0,7 % à 1,3596, porté par la hausse des prix alimentaires au Royaume-Uni. Kantar a rapporté une inflation alimentaire de 4,7 % sur les quatre semaines jusqu’au 15 juin, son plus haut niveau depuis mars 2024. Cette dynamique pourrait compliquer une éventuelle baisse des taux par la Banque d’Angleterre.
    • EUR/USD a gagné 0,1 % à 1,1591, aidé par la baisse des prix de l’énergie et l’amélioration du climat des affaires en Allemagne. L’indice Ifo est monté à 88,4 en juin, contre 87,5 en mai, les entreprises se montrant plus confiantes pour l’avenir.

    Le yen rebondit, le yuan reste stable

    • USD/JPY a baissé de 0,8 % à 144,97, le yen rebondissant après ses fortes pertes précédentes. Les investisseurs attendent désormais les chiffres de l’inflation à Tokyo, qui influenceront les anticipations sur les taux de la Banque du Japon.
    • USD/CNY a légèrement reculé à 7,1780, dans un marché calme après le statu quo monétaire décidé par la banque centrale chinoise.
  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les marchés scrutent la réaction de l’Iran aux frappes américaines ; les indices PMI également au centre de l’attention

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les marchés scrutent la réaction de l’Iran aux frappes américaines ; les indices PMI également au centre de l’attention

    Les contrats à terme sur actions américaines évoluent prudemment tandis que les prix du pétrole augmentent suite aux frappes surprises des États-Unis sur des installations nucléaires iraniennes ce week-end. L’incertitude plane toujours quant à la riposte potentielle de Téhéran et ses répercussions sur l’approvisionnement mondial en pétrole et gaz. Par ailleurs, le président Donald Trump a évoqué la possibilité d’un « changement de régime » en Iran. Aux États-Unis, le Sénat se prépare à voter un projet fiscal soutenu par Trump, et les investisseurs suivent également les données économiques qui seront publiées plus tard aujourd’hui.

    Futures actions stables

    Alors que les investisseurs évaluent les conséquences de l’action militaire américaine, les futures sur les principaux indices américains restent proches de l’équilibre. Lundi matin, les futures Dow Jones ont légèrement reculé de 0,1 %, tandis que les futures S&P 500 et Nasdaq sont restés quasiment inchangés. Vendredi, Wall Street avait clôturé en baisse, sous le poids des inquiétudes liées au conflit aérien entre Israël et l’Iran et à une possible implication militaire américaine.

    L’annonce de Trump confirmant les frappes sur trois sites nucléaires iraniens a levé une part d’incertitude. Les marchés s’interrogent désormais sur l’impact de cette décision sur le sentiment général, les anticipations d’inflation et les décisions de la Fed concernant les taux d’intérêt.

    Hausse des prix du pétrole face aux risques géopolitiques accrus

    Le marché pétrolier a réagi par une hausse des cours, traduisant les craintes de perturbations potentielles des approvisionnements, notamment dans le détroit stratégique d’Ormuz. Les analystes alertent sur le fait qu’une flambée des prix pourrait raviver les pressions inflationnistes et retarder toute baisse éventuelle des taux par la Fed.

    Lundi matin, le Brent pour livraison en août a progressé de 0,8 % à 76,11 dollars le baril, tandis que le WTI a gagné 0,9 % à 74,48 dollars, bien que les deux contrats aient réduit une partie de leurs gains initiaux.

    Warren Patterson, responsable stratégie matières premières chez ING, a souligné que le risque pesant sur l’offre énergétique a fortement augmenté en raison des incertitudes sur la réaction iranienne.

    Attente autour de la réponse de Téhéran

    Téhéran n’a pas encore précisé sa stratégie de riposte, affirmant garder toutes les options ouvertes pour se défendre. Le gouvernement iranien a lancé des mises en garde sur des « conséquences durables » et intensifié ses bombardements aériens sur Israël, dans un conflit qui s’est envenimé il y a 11 jours.

    Les autorités iraniennes ont qualifié Trump de « joueur » et laissé entendre que les frappes du week-end ont élargi la liste des cibles militaires légitimes. Trump a quant à lui évoqué un changement de régime dans un message sur les réseaux sociaux.

    Des médias iraniens évoquent la possibilité de fermer le détroit d’Ormuz, passage clé pour le pétrole mondial, tandis que d’autres rapports indiquent que l’Iran pourrait viser des bases militaires américaines dans la région.

    Certains analystes estiment que, malgré la montée des tensions, les frappes ont dissipé une partie de l’incertitude sur les intentions de Trump, ce qui pourrait stabiliser les marchés. Les experts de Vital Knowledge notent toutefois qu’une fois la crise géopolitique passée, les investisseurs devront encore faire face aux défis structurels tels que les droits de douane et la politique fiscale.

    Le Sénat américain se prépare à voter le projet fiscal

    Sur le plan intérieur, le Sénat vise à voter cette semaine sa version d’un vaste projet fiscal soutenu par Trump. Ce texte prévoit de prolonger les baisses d’impôts de 2017 et d’augmenter les dépenses en défense et sécurité aux frontières, compensées par des réductions dans des programmes sociaux comme Medicaid.

    Cependant, les règles du Sénat compliquent l’adoption, un arbitre parlementaire ayant jugé que certaines mesures ne respectaient pas les critères de la procédure de réconciliation budgétaire, qui permettrait une adoption à la majorité simple.

    Les républicains espèrent utiliser cette procédure pour surmonter l’opposition démocrate. Le texte devra ensuite retourner à la Chambre avant d’être signé par Trump d’ici le 4 juillet.

    Focus sur les données économiques : PMI de juin

    Les investisseurs attendent également les chiffres de l’activité économique pour juin, avec des indices PMI manufacturier et des services de S&P Global attendus en légère baisse. Le manufacturier devrait reculer à 51,1 contre 52,0, et les services à 52,9 contre 53,7.

    Ces indicateurs préfigurent d’autres publications importantes cette semaine, comme la confiance des consommateurs mardi et les données d’inflation vendredi, surveillées de près par la Fed.

    La confiance des consommateurs américains a diminué ces derniers mois, en raison des inquiétudes liées à l’impact des droits de douane sur l’inflation et la croissance. Toutefois, les prix sont restés relativement modérés, et les négociations entre États-Unis et Chine alimentent l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales.

  • Les marchés européens restent stables malgré les tensions géopolitiques après les frappes américaines contre l’Iran

    Les marchés européens restent stables malgré les tensions géopolitiques après les frappes américaines contre l’Iran

    Les actions européennes ont connu peu de variation lundi matin, les investisseurs évaluant les répercussions géopolitiques des frappes aériennes menées par les États-Unis contre des installations nucléaires iraniennes durant le week-end.

    À 08h06 GMT, l’indice paneuropéen Stoxx 600 progressait légèrement de 0,04 % à 536,74. Les principaux indices nationaux, comme le CAC 40 français et le FTSE 100 britannique, restaient proches de l’équilibre, tandis que le DAX allemand gagnait 0,1 %.

    Cette réaction modérée fait suite à la décision du président Donald Trump d’autoriser le bombardement de trois sites nucléaires iraniens samedi, intensifiant les tensions entre Téhéran et Israël. L’Iran n’a pas encore officiellement riposté, mais a averti de « conséquences durables » et intensifié ses frappes contre des cibles israéliennes, reprochant à Israël d’avoir initié les hostilités il y a onze jours.

    Les dirigeants iraniens n’ont exclu aucune option, et la presse locale rapporte que le pays envisage de bloquer le détroit d’Ormuz, un passage clé pour les exportations mondiales de pétrole. D’autres sources évoquent la possibilité d’attaques contre des bases militaires américaines dans la région.

    Malgré cette montée des tensions, certains analystes adoptent un ton plus mesuré. Si la situation au Moyen-Orient reste préoccupante, l’incertitude quant à une éventuelle intervention militaire américaine a été partiellement levée. Pour l’instant, les marchés semblent anticiper un conflit limité.

    Le marché pétrolier reste volatil

    Les acteurs du marché énergétique surveillent de près les développements, compte tenu des risques pour l’approvisionnement mondial en pétrole. Bien que les cours du Brent et du WTI aient fortement progressé dans un premier temps, ils ont ensuite réduit leurs gains dans la matinée.

    À 03h38 ET, le Brent pour livraison en août gagnait 0,8 % à 76,11 dollars le baril, tandis que le WTI progressait de 0,9 % à 74,48 dollars.

    Les inquiétudes persistent quant à une possible escalade dans le détroit d’Ormuz, ce qui pourrait perturber les exportations de pétrole et relancer les pressions inflationnistes, influençant les futures décisions de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt. Les marchés restent dans l’attente d’une réponse claire de l’Iran — et de voir si le conflit s’élargira ou restera circonscrit.

  • Les prix du pétrole grimpent après les frappes US contre l’Iran, puis reculent légèrement

    Les prix du pétrole grimpent après les frappes US contre l’Iran, puis reculent légèrement

    Les prix du pétrole ont fortement augmenté lundi en début de séance asiatique, à la suite des frappes aériennes américaines contre des installations nucléaires iraniennes, ce qui a ravivé les craintes de perturbations de l’offre au Moyen-Orient. Toutefois, le brut a ensuite réduit une partie de ses gains initiaux.

    À 00h05 GMT, les contrats à terme sur le Brent pour livraison en août progressaient de 2,4 % à 79,00 dollars le baril, tandis que le WTI gagnait 2,5 % à 73,84 dollars. Les deux références avaient brièvement bondi de près de 4 %, atteignant des sommets de quatre mois, avec un pic temporaire du Brent à 81 dollars.

    Cette volatilité fait suite à l’annonce des frappes américaines menées durant le week-end contre trois sites nucléaires majeurs en Iran. Téhéran a vivement réagi en menaçant de représailles, alimentant l’incertitude sur la stabilité régionale et l’approvisionnement en énergie.

    Selon les médias iraniens, le gouvernement envisage de bloquer le détroit d’Hormuz, un passage maritime stratégique par lequel transite une grande partie du pétrole mondial. Une telle décision perturberait gravement les flux énergétiques globaux.

    Le conflit entre Israël et l’Iran, entré dans son onzième jour, constitue déjà un facteur de soutien aux prix. De plus, une escalade entre Téhéran et Washington pourrait entraîner de nouvelles sanctions américaines sur le secteur pétrolier iranien, limitant davantage l’offre destinée à l’Asie et à l’Europe.

    L’attention des marchés se tourne désormais vers la réponse potentielle de l’Iran. Certaines sources non officielles évoquent la possibilité d’attaques contre des bases militaires américaines au Moyen-Orient.

    Les analystes d’ANZ ont qualifié les frappes américaines d’”escalade majeure” et estiment que les prix du pétrole pourraient évoluer entre 90 et 95 dollars le baril si les tensions persistent. Ils ajoutent que le risque de perturbations dans le détroit d’Hormuz est élevé, tout en jugeant improbable une reprise prochaine des négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran.

  • Tesla progresse en Bourse après le lancement de son service Robotaxi à Austin

    Tesla progresse en Bourse après le lancement de son service Robotaxi à Austin

    Le cours de l’action Tesla (NASDAQ:TSLA) a légèrement augmenté lundi en préouverture après le lancement officiel de son service Robotaxi en version pilote à Austin, au Texas. Ce déploiement initial implique entre 10 et 20 véhicules Model Y, opérant dans des zones géographiques délimitées de la ville.

    Pour le moment, le service ne dessert pas les aéroports et repose sur un double système de surveillance : un observateur humain installé à l’avant du véhicule et un contrôle à distance. Toutefois, le superviseur à bord n’intervient pas activement durant les trajets.

    Selon les analystes de RBC Capital Markets, la réaction des investisseurs est restée mesurée, la structure du lancement ayant été largement anticipée. La nouveauté réside dans la présence simultanée d’un moniteur à bord et d’une surveillance externe.

    RBC considère toujours la conduite autonome comme un pilier de la valorisation future de Tesla, estimant qu’elle pourrait représenter jusqu’à 60 % de la capitalisation boursière à long terme. L’approche de Tesla, fondée sur des caméras et l’intelligence artificielle, offrirait un avantage économique face aux alternatives utilisant des capteurs plus coûteux comme les radars et lidars.

    De leur côté, les analystes de Wedbush, qui ont testé le service sur le terrain, ont décrit une expérience “confortable, sûre et impressionnante”. Ils ont particulièrement salué la capacité du véhicule à gérer des environnements urbains complexes, y compris des routes étroites et encombrées.

    Le même jour, l’État du Texas a adopté une nouvelle loi imposant une autorisation du Département des Transports pour toute exploitation de véhicules autonomes sans conducteur à bord. La loi entrera en vigueur le 1er septembre.

    Même si les véhicules utilisés ne sont pas encore les futurs “cybercabs” dédiés, les analystes estiment que cette première étape marque le début d’une nouvelle ère pour la stratégie d’IA appliquée à la mobilité par Tesla.

  • Nouvelle contraction de l’activité privée en France en juin, selon S&P Global

    Nouvelle contraction de l’activité privée en France en juin, selon S&P Global

    L’économie privée française a poursuivi son recul en juin, affectée par la faiblesse persistante des secteurs manufacturier et des services, selon les données préliminaires publiées lundi par S&P Global.

    L’indice PMI flash pour le secteur des services, qui représente la majeure partie de l’activité économique française, s’est établi à 48,7 ce mois-ci, contre 48,9 en mai. Ce chiffre est inférieur aux prévisions des analystes, qui anticipaient un léger rebond à 49,2.

    Ce nouvel affaiblissement illustre les difficultés structurelles auxquelles fait face la deuxième économie de la zone euro. Un indice inférieur à 50 indique un repli de l’activité, confirmant un environnement économique toujours contraint pour les entreprises françaises.

  • L’or recule alors que les investisseurs se tournent vers le dollar après les frappes américaines contre l’Iran

    L’or recule alors que les investisseurs se tournent vers le dollar après les frappes américaines contre l’Iran

    Les prix de l’or ont légèrement baissé lundi matin sur les marchés asiatiques, les investisseurs privilégiant le dollar comme valeur refuge après que les États-Unis ont frappé des installations nucléaires iraniennes. Cette montée des tensions au Moyen-Orient a renforcé l’attrait du billet vert, affaiblissant l’élan récent de l’or.

    L’or au comptant a reculé de 0,2 % à 3 360,11 dollars l’once, tandis que les contrats à terme ont diminué de 0,3 % à 3 374,72 dollars à 01:08 ET (05:08 GMT). Malgré ce léger repli, l’or reste en forte hausse par rapport au début du mois, soutenu par l’instabilité géopolitique liée au conflit entre Israël et l’Iran.

    Le renforcement du dollar pèse sur les métaux précieux

    La principale pression sur l’or provient de la vigueur du dollar, qui a progressé de plus de 0,3 % face à un panier de devises. La monnaie américaine a bénéficié de l’escalade au Moyen-Orient et des craintes d’une inflation persistante, qui pourraient retarder d’éventuelles baisses des taux par la Réserve fédérale.

    Ce week-end, les États-Unis ont ciblé trois sites nucléaires iraniens. Le président Donald Trump a affirmé que les frappes avaient neutralisé les installations, mettant un coup d’arrêt au programme nucléaire présumé de Téhéran — des accusations que l’Iran continue de rejeter.

    L’attaque représente une escalade significative du conflit, et l’Iran a menacé de riposter, notamment en bloquant le détroit d’Ormuz, un point névralgique du commerce mondial de pétrole. Cette menace a provoqué une forte hausse des prix du pétrole, ravivant les craintes d’inflation et stimulant la demande pour le dollar.

    Les marchés attendent les annonces de la Fed

    Les investisseurs se concentrent désormais sur les prochaines interventions des responsables de la Fed, notamment la double audition du président Jerome Powell devant le Congrès à partir de mardi. Le ton prudent adopté récemment par la Fed concernant les réductions de taux a déjà favorisé la devise américaine.

    Le platine et l’argent consolident après leurs sommets

    Les autres métaux précieux et industriels ont également légèrement reculé. Les contrats à terme sur le platine ont baissé de 0,1 % à 1 263,15 dollars l’once, après un sommet de quatre ans atteint la semaine dernière. L’argent a progressé de 0,1 % à 36,05 dollars l’once, se maintenant proche de son plus haut niveau en plus de 13 ans.

    Parmi les métaux industriels, le cuivre a aussi fléchi. Les contrats sur le London Metal Exchange ont perdu 0,1 % à 9 643,15 dollars la tonne, tandis que les contrats américains ont cédé 0,3 % à 4,820 dollars la livre.

  • Le Bitcoin se maintient près de 104 000 $ alors que les commentaires de Trump sur l’Iran apportent un soulagement limité

    Le Bitcoin se maintient près de 104 000 $ alors que les commentaires de Trump sur l’Iran apportent un soulagement limité

    Le Bitcoin a légèrement reculé vendredi, le marché plus large des cryptomonnaies affichant peu de mouvements malgré une amélioration du sentiment de risque suite à la décision du président américain Donald Trump de reporter sa décision concernant une attaque contre l’Iran.

    La plus grande cryptomonnaie était en voie d’enregistrer une deuxième semaine consécutive de modestes baisses, évoluant dans une fourchette étroite depuis ses records atteints début juin. Le Bitcoin a chuté de 0,3 % à 104 580,40 $ à 01h58 ET (05h58 GMT).

    Les volumes d’échanges modérés reflétaient le jour férié sur les marchés américains jeudi, tandis que les propos bellicistes de la Réserve fédérale plus tôt cette semaine continuaient de peser sur le sentiment crypto.

    Performance hebdomadaire du Bitcoin et réaction du marché aux commentaires sur l’Iran

    Le Bitcoin a reculé d’environ 0,8 % cette semaine, évoluant entre 103 000 $ et 108 000 $ pendant la majeure partie du mois de juin. Le marché a montré peu d’enthousiasme après que Trump ait déclaré qu’il déciderait dans « deux semaines » s’il impliquait les États-Unis dans le conflit Israël-Iran.

    Alors que d’autres actifs risqués, y compris les actions et devises asiatiques, ont progressé suite à l’annonce, les prix de l’or ont baissé. Ce report a apaisé les craintes d’une frappe américaine imminente contre l’Iran, qui aurait pu considérablement escalader le conflit. Cependant, le délai de « deux semaines » de Trump reste ambigu, le président ayant déjà utilisé cette formule pour repousser des décisions politiques majeures.

    Altcoins dans une fourchette étroite dans un contexte de sentiment belliciste de la Fed

    La plupart des altcoins sont restées dans des plages étroites vendredi, poursuivant une performance calme après la position belliciste récente de la Fed qui a déstabilisé les marchés spéculatifs.

    • Ethereum est resté stable à 2 520,12 $
    • XRP a baissé de 0,2 % à 2,15 $
    • Solana a légèrement progressé de 0,2 %
    • Cardano a reculé de 0,9 %
    • Dogecoin a chuté de 1,1 %
    • Le token meme $TRUMP a perdu 1,6 %

    La Réserve fédérale a maintenu les taux d’intérêt inchangés cette semaine, mais a indiqué aucune détente à court terme, citant des risques d’inflation persistants. Tout en prévoyant deux baisses de taux en 2025, elle a réduit ses prévisions pour 2026.

    Un maintien prolongé des taux d’intérêt élevés tend à peser sur les actifs spéculatifs comme les cryptomonnaies en limitant le capital disponible pour l’investissement. Les hausses agressives des taux de la Fed en 2022 et 2023 avaient précédemment provoqué une longue chute des cryptos, suivie d’un rebond partiel fin 2023 et en 2024.

  • Les prix du pétrole chutent alors que Trump reporte sa décision sur une frappe en Iran

    Les prix du pétrole chutent alors que Trump reporte sa décision sur une frappe en Iran

    Les prix du pétrole ont nettement baissé lors des échanges en Asie vendredi, annulant une partie de leurs récents gains après que la Maison Blanche a annoncé que le président Donald Trump prendrait encore deux semaines pour décider d’une éventuelle intervention dans le conflit croissant entre l’Iran et Israël.

    Malgré ce recul, le brut reste en bonne voie pour enregistrer une troisième semaine consécutive de gains, alors que les tensions persistantes au Moyen-Orient continuent de susciter des inquiétudes quant à de potentielles perturbations de l’approvisionnement mondial en pétrole. Le sentiment du marché a été soutenu par des données révélant une forte diminution des stocks de pétrole brut aux États-Unis, signalant un resserrement de l’offre de carburant dans le plus grand consommateur mondial.

    À 21h20 ET (01h20 GMT), les contrats à terme sur le Brent pour livraison en août ont chuté de 1,9 % à 77,33 dollars le baril. Pendant ce temps, les contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI), qui n’ont pas été négociés jeudi en raison d’un jour férié aux États-Unis, ont augmenté de 0,8 % à 74,07 dollars le baril.

    Trump décidera d’une action militaire d’ici deux semaines

    La Maison Blanche a précisé que le président Trump prendra une décision finale sur une éventuelle action militaire contre l’Iran dans les deux prochaines semaines. Cette annonce a apaisé les craintes d’une frappe imminente des États-Unis, surtout après les rapports faisant état de préparatifs en ce sens.

    Une intervention militaire américaine marquerait une escalade majeure, l’Iran ayant fermement averti contre toute attaque. Les négociations nucléaires entre Washington et Téhéran se sont effondrées la semaine dernière après les frappes israéliennes visant les sites nucléaires iraniens, le conflit entrant désormais dans son huitième jour.

    L’attention reste centrée sur la possibilité de nouvelles frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes, en particulier sur l’usine d’enrichissement de Fordow, la plus grande d’Iran.

    Les marchés pétroliers visent une troisième semaine consécutive de gains

    Les contrats à terme sur le Brent et le WTI devraient terminer la semaine en hausse entre 3,5 % et 4 %, marquant ainsi une troisième semaine consécutive de progression des prix. La semaine dernière, le brut avait bondi de près de 12 %, principalement après les frappes israéliennes contre l’Iran.

    Le marché reste préoccupé par les possibles perturbations de l’approvisionnement iranien, troisième producteur de pétrole de l’OPEP. De plus, de nouvelles sanctions américaines sur les exportations de pétrole iranien sont perçues comme un risque dans le contexte du conflit.

    Au-delà des tensions géopolitiques, la récente baisse de plus de 10 millions de barils dans les stocks de pétrole brut américains a également soutenu les prix. Avec la reprise de la demande liée aux voyages estivaux, les attentes d’une augmentation de la consommation de carburant chez le plus grand utilisateur mondial de pétrole renforcent également le sentiment du marché.

  • Apple explore les fabricants indiens pour les équipements de production d’iPhone, selon un rapport

    Apple explore les fabricants indiens pour les équipements de production d’iPhone, selon un rapport

    Apple Inc. (NASDAQ:AAPL) serait en discussion avec des entreprises indiennes pour produire localement les équipements nécessaires à l’assemblage de ses appareils iPhone phares en Inde, selon un rapport de Business Standard. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie plus large d’Apple visant à étendre son empreinte de production en Inde.

    Le géant technologique californien cherche à s’approvisionner en outils de fabrication localement et à les fournir à ses fabricants sous contrat en Inde, a confirmé un haut responsable du ministère indien de l’Électronique et des Technologies de l’Information. Apple a déjà annoncé des plans ambitieux pour accroître la production d’iPhone en Inde, notamment en réponse à la montée des droits de douane américains sur les produits fabriqués en Chine.

    Tout en maintenant ses opérations de fabrication en Chine, Apple a exprimé son intention de produire éventuellement tous les iPhones vendus sur le marché américain via ses installations indiennes. L’effort visant à se procurer localement les équipements de production reflète également un changement stratégique d’Apple visant à réduire sa dépendance à la Chine, qui a traditionnellement dominé la fourniture d’équipements d’investissement pour la fabrication d’iPhone.

    Le rôle de l’Inde en tant que hub de production d’iPhone a progressé régulièrement, avec des fabricants majeurs tels que Foxconn, Pegatron et Tata Electronics augmentant considérablement leur production ces dernières années. Foxconn, principal fournisseur d’Apple, prévoit d’investir 1,5 milliard de dollars dans une nouvelle usine de composants au Tamil Nadu, soulignant l’importance croissante du pays dans la chaîne d’approvisionnement d’Apple.