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  • DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en hausse malgré les inquiétudes liées aux droits de douane

    DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en hausse malgré les inquiétudes liées aux droits de douane

    Les marchés européens affichent une tendance haussière ce jeudi, malgré les préoccupations concernant l’indépendance de la Réserve fédérale et l’approche de la date limite pour la suspension des droits de douane décidée par le président américain Trump.

    Sur le plan économique, la confiance des consommateurs allemands devrait reculer en juillet après trois mois consécutifs de hausse, la montée de l’épargne venant neutraliser les effets positifs des meilleures perspectives de revenus, selon une enquête.

    L’indice de confiance des consommateurs, à caractère prospectif, a reculé de manière inattendue à -20,3 pour juillet, contre -20,0 en juin, selon une étude conjointe du groupe de recherche GfK et de l’Institut de Nuremberg pour les Décisions de Marché. Les analystes anticipaient un indice à -19,1.

    L’indice allemand DAX progresse de 0,5 %, le FTSE 100 britannique gagne 0,4 %, et le CAC 40 français avance de 0,2 %.

    Les actions de 3i Group (LSE:III) ont bondi, après que la société de gestion a indiqué que sa filiale majoritaire Action continuait de bien performer, avec une croissance des ventes comparables de 6,9 % depuis le début de l’année.

    Le détaillant de carrelage Topps Tiles (LSE:TPT) a également enregistré une forte progression après la nomination d’un nouveau PDG et d’un directeur financier par intérim.

    Le distributeur de vêtements Next (LSE:NXT) a aussi grimpé après avoir publié des résultats solides pour le premier trimestre fiscal et relevé ses prévisions annuelles pour la deuxième fois.

    Le groupe de construction et d’infrastructures Balfour Beatty (LSE:BBY) a bondi après avoir remporté un contrat de 833 millions de livres sterling (1,14 milliard de dollars) auprès de la société française Technip Energies.

    Enfin, le géant de la mode H&M a également flambé après avoir dépassé les attentes de bénéfices au deuxième trimestre.

  • Les futures boursiers progressent légèrement alors que Trump envisage de remplacer Powell – Les mouvements du marché aujourd’hui

    Les futures boursiers progressent légèrement alors que Trump envisage de remplacer Powell – Les mouvements du marché aujourd’hui

    Les futures sur actions américaines ont légèrement augmenté jeudi, l’indice S&P 500 se rapprochant de ses plus hauts historiques. Parallèlement, l’ancien président Donald Trump envisagerait de remplacer le président de la Fed, Jerome Powell, en raison d’un mécontentement persistant vis-à-vis de la politique mesurée de la banque centrale. Par ailleurs, les actions du leader chinois des véhicules électriques BYD ont chuté suite à des rapports de réduction de production, tandis que Shell a démenti des rumeurs d’acquisition potentielle de son concurrent BP.

    Les futures américains en légère hausse

    Les futures indiquaient des gains modestes jeudi matin. À 03h10 ET, les futures Dow Jones gagnaient 84 points (+0,2 %), ceux du S&P 500 montaient de 14 points (+0,2 %) et les futures Nasdaq 100 grimpaient de 74 points (+0,3 %).

    Wall Street a terminé la séance de mercredi en ordre dispersé, mettant fin à une hausse de deux jours. Les investisseurs ont pesé les développements géopolitiques, notamment une possible trêve entre Israël et l’Iran, ainsi que le témoignage du président de la Fed Jerome Powell devant le Congrès.

    L’attention se tourne désormais vers la publication vendredi de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), la mesure d’inflation privilégiée par la Fed. Powell a réitéré une approche prudente, dépendante des données, pour les décisions sur les taux, soulignant l’incertitude économique, notamment face aux effets des tarifs américains.

    « Les marchés semblent faire confiance à la trêve […], et le dollar teste de nouveau ses plus bas. Les données américaines devraient désormais être au centre de l’attention, surtout compte tenu du ton subtilement accommodant de Powell », ont noté les analystes d’ING.

    Trump envisage de remplacer Powell à la Fed

    L’ancien président Donald Trump réduirait sa liste de candidats pour succéder à Jerome Powell à la tête de la Fed. Trump a critiqué à plusieurs reprises la réticence de Powell à baisser plus agressivement les taux d’intérêt, affirmant que cela coûte au gouvernement fédéral des centaines de milliards en paiements d’intérêts.

    Selon le Wall Street Journal, Trump pourrait annoncer un remplaçant dès cet été, bien que septembre ou octobre soient plus probables. Mercredi, il a même remis en question la santé mentale de Powell, alimentant les spéculations sur un changement de direction à la banque centrale.

    Les actions BYD chutent en raison d’un ralentissement de la production

    Les actions de BYD Co. (SZ:002594), l’un des principaux fabricants chinois de véhicules électriques, ont chuté de plus de 2 % après un rapport de Reuters indiquant que la société avait réduit sa production et retardé ses plans d’expansion.

    Selon des sources proches du dossier, BYD aurait annulé les équipes de nuit et réduit sa production d’au moins un tiers dans quatre usines chinoises. Les plans d’installation de nouvelles lignes de production ont également été reportés en raison de l’augmentation des stocks et des pressions sur les coûts.

    Malgré avoir dépassé Tesla en 2023 avec un record de 4,27 millions de véhicules vendus – et un objectif de 5,5 millions pour 2024 – BYD fait face à une concurrence accrue et à une baisse des marges dans un marché des VE de plus en plus encombré.

    Shell nie tout projet d’acquisition de BP

    Shell a démenti les rumeurs médiatiques selon lesquelles elle envisagerait de racheter BP. Dans une déclaration officielle, le géant pétrolier a affirmé ne pas avoir fait d’offre ni avoir l’intention d’en faire.

    Conformément aux règles britanniques sur les acquisitions, ce démenti public empêche Shell de formuler une offre formelle pour BP pendant six mois.

    « Shell souhaite préciser qu’elle n’a pas activement envisagé de faire une offre pour BP et confirme n’avoir engagé aucune approche ni discussion », a indiqué la société.

    Le Wall Street Journal avait précédemment rapporté que Shell était en discussions préliminaires sur une possible acquisition de BP, citant des sources proches du dossier.

    Les prix du pétrole augmentent suite à une baisse des stocks

    Les prix du pétrole ont légèrement progressé après l’annonce d’une baisse des stocks américains supérieure aux attentes, signe d’une demande robuste.

    À 03h15 ET, le Brent gagnait 0,2 % à 66,54 dollars le baril, tandis que le WTI augmentait de 0,1 % à 65,00 dollars.

    Les deux indices ont gagné près de 1 % mercredi, rebondissant après des pertes initiales, après que les données de l’Energy Information Administration ont montré une baisse des stocks de pétrole américains pour la cinquième semaine consécutive — de 5,8 millions de barils. Les stocks d’essence ont également diminué de 2,1 millions de barils, avec une demande au plus haut depuis décembre 2021.

  • Le dollar plonge alors que Trump s’en prend de nouveau à Powell ; l’euro et la livre montent

    Le dollar plonge alors que Trump s’en prend de nouveau à Powell ; l’euro et la livre montent

    Le dollar américain a chuté fortement jeudi, atteignant ses plus bas niveaux en plus de deux ans, à la suite d’une nouvelle attaque politique contre Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, lancée par l’ancien président Donald Trump, suscitant de nouvelles inquiétudes quant à l’indépendance de la banque centrale.

    À 08h30 GMT, l’Indice du Dollar américain, qui mesure la valeur du dollar par rapport à un panier de six devises majeures, a reculé de 0,6 % à 96,682, un niveau jamais vu depuis début 2022.

    Powell sous pression politique

    Lors de son deuxième jour de témoignage devant le Congrès, Jerome Powell a maintenu une approche prudente concernant la réduction des taux d’intérêt, soulignant que toute décision dépendrait d’une plus grande clarté sur l’inflation, notamment en ce qui concerne l’impact des tarifs douaniers.

    Cette position a rapidement été critiquée par Donald Trump, qui a qualifié Powell de trop conservateur pour ne pas avoir baissé les taux plus nettement. Le Wall Street Journal a rapporté que Trump envisage de désigner et d’annoncer le successeur de Powell plus tôt que prévu, plusieurs mois avant la fin du mandat de Powell en mai 2026.

    “J’ai déjà en tête trois ou quatre noms,” a déclaré Trump. “Heureusement, il part bientôt. Je ne pense pas qu’il ait fait du bon travail.”

    Ces déclarations ont ébranlé les marchés, soulevant des inquiétudes quant à une ingérence politique dans la politique monétaire et érodant la confiance dans l’indépendance de la Fed.

    Les analystes d’ING ont noté que, avec deux membres de la Fed — Michelle Bowman et Christopher Waller, tous deux nommés par Trump — exprimant publiquement des avis divergents, les marchés pourraient commencer à anticiper une politique plus accommodante face à des données économiques américaines plus faibles.

    Parallèlement, la spéculation autour d’une nomination anticipée du prochain président de la Fed a renforcé les attentes d’un assouplissement monétaire. En conséquence, la probabilité d’une baisse des taux lors de la réunion de juillet est passée à 25 %, contre seulement 12 % la semaine dernière.

    Euro et livre sterling en hausse face au recul du dollar

    L’euro a progressé, avec un EUR/USD en hausse de 0,4 % à 1,1706, atteignant son plus haut niveau depuis septembre 2021. Les analystes d’ING ont suggéré que la monnaie unique avait peut-être été légèrement soutenue par l’accord de l’OTAN sur un objectif de dépenses de défense à 5 % et par le ton relativement conciliant de Trump envers les alliés européens, à l’exception de l’Espagne.

    Cependant, ils ont souligné que l’évolution de l’EUR/USD était principalement due à la faiblesse du dollar. « Si la paire parvient à se maintenir au-dessus de 1,170, le prochain objectif psychologique pourrait être 1,20 », ont-ils noté, même si une nouvelle détérioration des facteurs américains pourrait être nécessaire pour y parvenir.

    Néanmoins, des risques subsistent pour l’euro, notamment avec l’échéance du 9 juillet pour les négociations commerciales majeures et la possibilité d’un regain de tensions entre Washington et Bruxelles.

    Par ailleurs, le sentiment des consommateurs allemands continue de se dégrader, avec l’indice GfK pour juillet en légère baisse à -20,3, indiquant des difficultés économiques persistantes.

    La livre sterling a également profité de la faiblesse du dollar, avec un GBP/USD en hausse de 0,6 % à 1,3748, son plus haut niveau depuis janvier 2022. La force de la livre reflète les doutes croissants sur le statut dominant du dollar en tant que devise de réserve mondiale.

    Yen et yuan gagnent du terrain en Asie

    En Asie, le yen japonais s’est renforcé, faisant baisser le USD/JPY de 0,9 % à 143,97. Les investisseurs attendent les données sur l’inflation de Tokyo prévues vendredi, qui pourraient influencer les décisions de la Banque du Japon concernant une éventuelle hausse des taux. La récente hausse des pressions inflationnistes a renforcé les paris sur un durcissement imminent de la politique monétaire.

    La monnaie chinoise a également progressé, avec le yuan atteignant un plus haut de sept mois. Le taux USD/CNY a reculé de 0,1 % à 7,1683, soutenu par les anticipations de nouvelles mesures de relance économique à Pékin. Les médias locaux ont rapporté que la Commission nationale pour le développement et la réforme prévoit de lancer en juillet un nouveau programme d’incitations et de subventions à la consommation, destiné à stimuler la demande intérieure.

  • Perspectives en déclin pour Carrefour : JPMorgan abaisse son objectif et place le titre sous surveillance négative

    Perspectives en déclin pour Carrefour : JPMorgan abaisse son objectif et place le titre sous surveillance négative

    JPMorgan a révisé à la baisse sa vision sur Carrefour (EU:CA), plaçant le distributeur français sur sa liste de surveillance négative (“Negative Catalyst Watch”), en raison d’un affaiblissement des perspectives de bénéfices et d’un flux de trésorerie préoccupant, selon une note publiée jeudi.

    La banque américaine a maintenu sa recommandation “sous-pondérer” sur le titre et réduit son objectif de cours pour décembre 2026 à 9 €, contre 10 € auparavant. Cela représente un potentiel de baisse de 30 % par rapport au cours de clôture du 25 juin, qui s’élevait à 12,75 €.

    Baisse attendue des résultats dans les principales régions

    Les analystes anticipent désormais une baisse à deux chiffres du résultat opérationnel pour le premier semestre 2025 en France, en Europe et en Amérique latine, les principales zones d’activité du groupe, dans un contexte macroéconomique tendu et de concurrence accrue.

    Pour l’ensemble de l’année, le résultat d’exploitation (EBIT) du groupe devrait reculer de 8 %, tandis que le bénéfice par action (BPA) chuterait de 11 % entre 2025 et 2027. L’estimation révisée du BPA ajusté pour 2025 est désormais de 1,42 €, contre 1,56 € auparavant, et de 1,72 € en 2026, contre 1,97 € précédemment.

    Le résultat EBITDA pour 2025 est attendu en baisse de 2 % à 4 %, avec un recul de 6 % du retour sur investissement (ROI), malgré les anticipations d’amélioration sur la seconde moitié de l’année. La marge EBIT devrait également reculer à 2,3 % en 2025, contre 2,5 % en 2024.

    Une pression financière grandissante

    La situation financière du groupe se dégrade sous l’effet d’une dette croissante et de charges d’intérêts plus élevées. Les frais financiers nets ont bondi à 759 millions d’euros en 2024, contre 410 millions en 2023. JPMorgan prévoit que ces coûts restent élevés, entre 700 et 750 millions d’euros, en raison de la dépréciation du peso argentin et du renchérissement des financements au niveau de la holding.

    Le levier financier du groupe s’aggrave, avec un ratio dette nette/EBITDA attendu à 2,2x en 2025, contre 2,0x en 2024 – son plus haut niveau depuis 2018.

    Flux de trésorerie libre sous pression

    Le flux de trésorerie libre (FCF) déclaré pour 2024 s’élève à 1,46 milliard d’euros, gonflé par des entrées de fonds liées au besoin en fonds de roulement et par 536 millions d’euros de cessions immobilières. En ajustant ces éléments exceptionnels ainsi que les dividendes, JPMorgan estime le FCF sous-jacent à seulement 179 millions d’euros, soit une chute de 74 % sur un an.

    Analyse régionale : la France, l’Europe et l’Amérique latine en retrait

    En France, le principal marché du groupe, l’EBIT devrait chuter de 13,3 % au S1 2025, malgré une hausse de 9,3 % du chiffre d’affaires net. Toutefois, à périmètre comparable, les ventes des hypermarchés et supermarchés français ont reculé respectivement de 3,8 % et 1,5 % au premier trimestre 2025.

    La concurrence s’intensifie, Leclerc accentuant sa stratégie de prix agressifs, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les marges de Carrefour.

    En Europe, les performances restent faibles : le résultat d’exploitation au S1 2025 devrait baisser de 12,8 %, tandis que les ventes restent globalement stables.

    En Amérique latine, une région auparavant porteuse, les analystes anticipent une baisse des ventes de 7,2 % et une chute de l’EBIT de 10,8 % sur la même période.

    Au total, l’EBIT du groupe est attendu en recul de 11,4 % au premier semestre et de 3,7 % au second semestre par rapport à l’année précédente.

    Valorisation et perspectives d’investissement

    En appliquant un modèle d’actualisation des flux de trésorerie (DCF) basé sur un coût moyen pondéré du capital (CMPC) de 10,7 % et un taux de croissance terminale de 1 %, JPMorgan évalue la valeur intrinsèque de l’action à 9 €.

    La banque reste en-dessous du consensus sur les prévisions d’EBIT, de BPA, de FCF et de dividendes. Les analystes concluent que le cas d’investissement pour Carrefour est “fondamentalement compromis”, en raison de défis structurels persistants et d’une concurrence accrue.

  • Les marchés européens progressent alors que la trêve au Moyen-Orient tient ; Trump relance ses attaques contre Powell

    Les marchés européens progressent alors que la trêve au Moyen-Orient tient ; Trump relance ses attaques contre Powell

    Les marchés boursiers européens ont enregistré de légères hausses jeudi, les investisseurs restant attentifs aux tensions géopolitiques, aux incertitudes commerciales et aux dernières déclarations de la Réserve fédérale américaine.

    À 07h15 GMT, le DAX allemand gagnait 0,5%, le CAC 40 français montait de 0,4%, et le FTSE 100 britannique progressait de 0,1%.

    Trêve entre Israël et l’Iran, mais les tarifs américains inquiètent

    L’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, négocié plus tôt dans la semaine par le président Donald Trump, a apaisé les craintes sur les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales, ce qui a permis aux marchés de respirer.

    Cependant, la date limite du 9 juillet pour conclure des accords commerciaux avec les États-Unis approche. L’absence de progrès significatif laisse craindre un retour des droits de douane, ce qui pourrait perturber de nouveau les marchés.

    Trump critique à nouveau Powell et évoque son remplacement

    Lors d’une audition au Congrès mercredi, le président de la Fed, Jerome Powell, a répété que toute baisse des taux d’intérêt dépendra de l’évolution de l’inflation liée aux tarifs douaniers. Il a prévenu que les effets pourraient être durables.

    Cette prudence a été vivement critiquée par Donald Trump, qui a déclaré qu’il prévoyait de nommer un successeur à Powell d’ici septembre, bien avant la fin de son mandat en mai 2026.

    “Je sais déjà qui je vais choisir, j’ai trois ou quatre noms”, a-t-il affirmé.

    Ces propos relancent les inquiétudes concernant l’indépendance de la banque centrale américaine, une notion clé pour la crédibilité de sa politique monétaire.

    H&M déçoit ; les valeurs de la défense soutenues par l’OTAN

    Sur le plan des entreprises, le géant suédois H&M a annoncé une baisse de ses ventes au deuxième trimestre légèrement supérieure aux prévisions. Toutefois, le groupe anticipe une hausse de 3% en juin, en monnaies locales.

    Les valeurs liées à la défense pourraient également profiter de l’engagement de l’OTAN à augmenter fortement ses dépenses militaires.

    De son côté, Shell (LSE:SHEL) a démenti un article du Wall Street Journal évoquant des discussions préliminaires pour une éventuelle fusion avec BP (LSE:BP.).

    Le pétrole grimpe porté par une forte demande aux États-Unis

    Les prix du pétrole ont continué leur hausse jeudi après que des données sur les stocks américains ont révélé une forte baisse, signe de demande soutenue.

    À 03h15 ET :

    • Le Brent montait de 0,4% à 66,70 dollars le baril
    • Le WTI américain avançait de 0,5% à 65,23 dollars

    Les deux références avaient déjà progressé de près de 1% mercredi, portées par une baisse de 5,8 millions de barils des stocks de brut. Les stocks d’essence ont également chuté de 2,1 millions de barils, avec une demande atteignant son plus haut niveau depuis décembre 2021.

  • Barclays : La banque de détail française amorce sa reprise, avec Société Générale en tête

    Barclays : La banque de détail française amorce sa reprise, avec Société Générale en tête

    Selon une récente analyse de Barclays, les perspectives du secteur bancaire de détail en France s’améliorent nettement. La banque britannique considère Société Générale (EU:GLE) comme l’établissement le mieux placé parmi les grandes banques cotées pour tirer parti de cette reprise.

    Barclays souligne que les revenus dans ce segment ont commencé à s’accélérer au second semestre 2024, soutenus par la hausse des marges d’intérêt nettes (NII) et des commissions. Cette dynamique devrait se prolonger jusqu’en 2027, grâce à une amélioration des marges sur crédits immobiliers, une structure de dépôts plus stable et une courbe des taux plus pentue.

    Les prévisions de Barclays tablent sur une progression significative de la NII des activités de détail en France sur la période 2024–2027 : +26 % pour Société Générale, +19 % pour BNP Paribas (EU:BNP), et +10 % pour Crédit Agricole SA (EU:ACA).

    Les marges sur prêts immobiliers sont repassées en territoire positif, tandis que la croissance des dépôts est restée solide, malgré l’attrait temporaire des livrets réglementés à haut rendement comme le Livret A. Barclays s’attend à une nouvelle baisse du taux du Livret A, ce qui pourrait alléger le coût des dépôts et rediriger les flux vers des produits générateurs de commissions.

    Entre 2024 et 2027, les revenus tirés des commissions devraient progresser de 13 à 15 % chez les trois banques, portés par le regain d’intérêt pour les fonds communs de placement et les assurances-vie. Le rapport mentionne des flux nets records en assurance-vie début 2025, avec 5,8 milliards d’euros en février, le chiffre le plus élevé pour ce mois depuis vingt ans.

    Société Générale se distingue par la part importante de contrats en unités de compte dans ses encours d’assurance-vie, un segment plus rentable et moins consommateur de capital.

    La réduction des coûts est également un levier clé de la reprise. Malgré une adoption généralisée de la banque en ligne, la France reste l’un des pays européens avec la plus forte densité d’agences bancaires. Barclays note que Société Générale a déjà réduit son réseau, tandis que BNP Paribas prévoit de fermer un tiers de ses agences d’ici 2030. Les coûts opérationnels rapportés aux actifs pondérés par les risques restent néanmoins élevés, notamment chez Société Générale, laissant entrevoir un potentiel d’optimisation supplémentaire.

    Barclays observe que le rendement des fonds propres (ROE) des activités de détail en France demeure inférieur au coût du capital (COE) pour la plupart des banques. En 2024, seule LCL, la filiale de détail du Crédit Agricole, a enregistré un ROE à deux chiffres. D’ici 2027, une amélioration générale est attendue, avec Société Générale en tête sur le ROTE (rendement des fonds propres tangibles).

    Les activités de banque de détail en France représentent environ un tiers du chiffre d’affaires et près de 30 % du bénéfice avant impôts de Société Générale, contre 13 % et 10 % respectivement pour BNP Paribas, et 15 % et 10 % pour Crédit Agricole SA.

    Barclays estime que ce segment générera 72 % de la croissance du bénéfice avant impôts de Société Générale entre 2025 et 2027, contre 40 % pour Crédit Agricole et 23 % pour BNP Paribas.

    En conclusion, Barclays maintient une recommandation “surpondérer” sur Société Générale et BNP Paribas, et “pondération neutre” sur Crédit Agricole, soulignant la plus forte exposition de Société Générale à la banque de détail et sa sensibilité accrue à la reprise du secteur.

  • L’or se stabilise avec la baisse du dollar et la trêve Israël-Iran

    L’or se stabilise avec la baisse du dollar et la trêve Israël-Iran

    Les prix de l’or sont restés stables jeudi matin en Asie, soutenus par un affaiblissement du dollar américain suite à de nouvelles tensions entre l’ancien président Donald Trump et le président de la Réserve fédérale Jerome Powell. La détente géopolitique due à une trêve entre Israël et l’Iran a également contribué à apaiser les marchés.

    L’or au comptant est resté inchangé à 3 336,65 $ l’once, tandis que les contrats à terme pour août ont légèrement progressé de 0,1 % à 3 347,45 $ à 01h08 ET (05h08 GMT). Plus tôt dans la semaine, l’or avait reculé en raison de la diminution de la demande de valeurs refuges après l’annonce de la trêve.

    Trump critique la Fed lors des auditions au Congrès

    Le dollar s’est affaibli après que Trump a vivement critiqué Powell, le qualifiant de « terrible » et laissant entendre qu’il pourrait être remplacé. Powell, lors de sa seconde journée d’audition au Congrès, a réitéré qu’il était prématuré d’envisager une baisse des taux, avertissant que l’inflation liée aux droits de douane pourrait durer plus longtemps que prévu.

    Ces propos ont ravivé les inquiétudes sur l’indépendance de la Fed, pesant sur le dollar et renforçant l’attrait de l’or comme actif refuge. L’indice du dollar américain a chuté de 0,3 % durant les échanges asiatiques.

    La demande d’actifs refuges s’affaiblit avec la trêve au Moyen-Orient

    Malgré le repli du dollar, la hausse de l’or reste limitée. La trêve entre Israël et l’Iran a réduit les primes de risque géopolitique, diminuant ainsi l’intérêt pour les actifs refuges.

    Le platine en forte hausse, stimulé par la demande et une offre restreinte

    Sur les autres marchés de métaux, le platine a mené les gains. Les contrats à terme ont grimpé de 1,6 % à 1 372,60 $ l’once, atteignant leur plus haut niveau depuis septembre 2014. Le métal a bondi de près de 9 % cette semaine et de 30 % en juin, porté par une forte demande industrielle et des stocks réduits.

    L’argent et le cuivre profitent du dollar faible et des mesures chinoises

    Les contrats à terme sur l’argent ont progressé de 0,7 % à 36,355 $ l’once, soutenus par la faiblesse du dollar et des perspectives de demande industrielle solides.

    Les prix du cuivre ont également augmenté. Les contrats à terme sur le cuivre à la Bourse des métaux de Londres ont gagné 0,5 % à 9 770,35 $ la tonne, tandis que les contrats américains ont progressé de 0,3 % à 4,94 $ la livre. Les marchés ont été soutenus par des déclarations de Pékin suggérant de nouvelles mesures de relance pour stimuler la consommation intérieure.

  • Les ventes de Tesla en baisse en Europe face à la montée des marques chinoises de véhicules électriques

    Les ventes de Tesla en baisse en Europe face à la montée des marques chinoises de véhicules électriques

    Tesla (NASDAQ:TSLA) a connu une baisse marquée de 27,9 % de ses ventes de véhicules neufs en Europe en mai par rapport à l’année précédente, alors même que les ventes de véhicules entièrement électriques ont bondi de 27,2 % dans la région.

    La part de marché du constructeur américain de voitures électriques en Europe est tombée à 1,2 % en mai, contre 1,8 % un an plus tôt, marquant ainsi le cinquième mois consécutif de baisse des ventes. Ce recul s’explique par l’intérêt croissant des consommateurs pour les véhicules électriques chinois plus abordables et le mécontentement de certains acheteurs vis-à-vis des prises de position politiques du PDG Elon Musk.

    Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes globales de véhicules en Europe ont augmenté de 1,9 % en mai, atteignant 1,11 million d’unités, après une légère baisse de 0,3 % en avril.

    Malgré les droits de douane imposés par l’Union européenne sur les voitures électriques fabriquées en Chine, les constructeurs chinois continuent de gagner du terrain, avec 65 808 véhicules vendus en mai, doublant leur part de marché à 5,9 %, selon les données de Jato Dynamics. À noter que BYD (USOTC:BYDDY) a presque égalé les immatriculations de Tesla en mai, après l’avoir déjà dépassée en avril.

    La nouvelle version du Model Y de Tesla n’a pas encore inversé la tendance à la baisse, alors que les marques européennes bien établies et les concurrents chinois lancent rapidement de nouveaux modèles électriques, dans un contexte de tensions commerciales croissantes.

    Parmi les principaux constructeurs, SAIC Motor (entreprise publique chinoise) a vu ses immatriculations augmenter de 22,5 %, BMW (TG:BMW) d’Allemagne a progressé de 5,6 %, tandis que le japonais Mazda a subi une chute de 23 %.

    Dans l’Union européenne, les ventes totales de voitures ont diminué de 0,6 % depuis le début de l’année. Néanmoins, la demande pour les véhicules électrifiés continue de croître : les immatriculations de voitures électriques à batterie ont augmenté de 26,1 %, celles des hybrides rechargeables de 15 %, et celles des hybrides classiques de 19,8 %.

    En mai, les véhicules électrifiés représentaient 58,9 % des immatriculations totales de voitures particulières dans l’UE, contre 48,9 % un an plus tôt.

    Par pays, l’Espagne et l’Allemagne ont enregistré une hausse des ventes de voitures neuves de 18,6 % et 1,2 % respectivement, tandis que la France et l’Italie ont affiché des baisses de 12,3 % et 0,1 %. Le Royaume-Uni a connu une légère augmentation de 1,6 % des immatriculations.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street fait une pause après son rallye ; les investisseurs surveillent la trêve au Moyen-Orient et les propos de Powell

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street fait une pause après son rallye ; les investisseurs surveillent la trêve au Moyen-Orient et les propos de Powell

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains étaient globalement stables mercredi matin, les opérateurs adoptant une attitude prudente après deux séances de forte hausse qui ont porté les marchés à leur plus haut niveau en quatre mois.

    À la suite des gains de lundi et mardi, les investisseurs hésitent à prendre de nouvelles positions. Les contrats à terme sur le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq sont restés proches de l’équilibre, les deux derniers se rapprochant de leurs sommets historiques.

    L’attention reste également tournée vers le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, annoncé mardi sous la médiation du Président Donald Trump.

    “En supposant que tout se passe comme prévu, ce qui sera le cas, je tiens à féliciter les deux pays, Israël et l’Iran, pour avoir eu l’endurance, le courage et l’intelligence de mettre fin à ce que l’on devrait appeler ‘LA GUERRE DES 12 JOURS’”, a écrit Trump sur Truth Social.

    Malgré des accusations réciproques de violations, les marchés restent modérément optimistes quant à une désescalade durable.

    Récapitulatif boursier : sommet de quatre mois atteint

    La séance de mardi a prolongé la dynamique haussière de la veille. Même si les indices ont légèrement reculé en fin de séance, ils ont conservé des gains solides : le Nasdaq a grimpé de 281,56 points (1,4%) à 19 912,53, le Dow Jones de 507,24 points (1,2%) à 43 089,02, et le S&P 500 de 67,01 points (1,1%) à 6 092,18.

    Powell reste prudent face aux taux

    Le président de la Fed, Jerome Powell, a maintenu un ton mesuré, déclarant que la banque centrale n’était pas encore prête à ajuster les taux, malgré les appels du président Trump.

    “Pour le moment, nous sommes bien placés pour attendre et en apprendre davantage sur l’évolution probable de l’économie avant de modifier notre position de politique monétaire”, a déclaré Powell dans un discours préparé devant la Commission des services financiers de la Chambre.

    La confiance des consommateurs recule

    Sur le plan économique, le rapport de la Conference Board a montré un recul inattendu de la confiance des consommateurs, l’indice tombant à 93,0 en juin contre 98,4 en mai. Les économistes s’attendaient à une légère hausse à 99,0.

    La tech et les compagnies aériennes en tête

    Les valeurs technologiques, notamment les semi-conducteurs, ont brillé : l’indice Philadelphia Semiconductor a bondi de 3,8%, atteignant un sommet de cinq mois. Les compagnies aériennes ont également progressé, comme en témoigne la hausse de 3,6% de l’indice NYSE Arca Airline.

    Les secteurs du matériel informatique, des réseaux et de la biotechnologie ont également affiché de solides performances, tandis que les valeurs liées à l’or et au pétrole ont été en retrait.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent légèrement alors que la trêve entre Israël et l’Iran tient bon et que les investisseurs scrutent les événements clés

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent légèrement alors que la trêve entre Israël et l’Iran tient bon et que les investisseurs scrutent les événements clés

    Les actions européennes ont légèrement reculé mercredi, mettant fin à une séance précédente marquée par un fort rebond, alors que le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran semblait se maintenir.

    Mardi soir, l’émissaire spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient a qualifié de « prometteurs » les échanges avec l’Iran, nourrissant l’espoir d’un accord de paix durable à Washington.

    La confiance des consommateurs français reste stable

    Selon les données publiées par l’INSEE, la confiance des ménages français est restée inchangée en juin, avec un indice à 88,0 – un niveau inférieur à la moyenne de long terme et en deçà des prévisions des analystes, qui tablaient sur une hausse à 89,0.

    Regard tourné vers le sommet de l’OTAN et Powell

    Les marchés attendent désormais le sommet de l’OTAN prévu dans la journée, où les dirigeants devraient formaliser leurs engagements en matière de dépenses militaires. Par ailleurs, Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, doit comparaître pour une deuxième journée devant le Sénat américain, après avoir exprimé mardi une approche prudente concernant les taux d’intérêt.

    Indices boursiers en légère baisse

    • Le FTSE 100 britannique est resté proche de l’équilibre
    • Le CAC 40 français a reculé de 0,3 %
    • Le DAX allemand a perdu 0,4 %

    Valeurs en mouvement

    • Nordex a progressé de 1,6 % après avoir obtenu un contrat avec le développeur d’énergies renouvelables Umweltgerechte Kraftanlagen GmbH & Co KG.
    • Le distributeur automobile Vertu Motors a grimpé de 2,3 % grâce à une hausse de 7 % des ventes de voitures neuves sur les trois mois se terminant le 31 mai.
    • Le groupe de défense Babcock International a bondi de 13 % après avoir publié des résultats annuels solides et relevé ses objectifs de dividende et de chiffre d’affaires.
    • Le fournisseur de technologies de pointe Oxford Instruments a gagné 1,1 % après avoir annoncé le lancement d’un programme de rachat d’actions d’ici le 24 juin 2026.