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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme montent alors que le Canada supprime sa taxe numérique – les marchés réagissent

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme montent alors que le Canada supprime sa taxe numérique – les marchés réagissent

    Les contrats à terme sur actions américaines ont progressé lundi après l’annonce surprise du Canada d’abandonner sa taxe sur les services numériques. Dans le même temps, le Sénat américain, dominé par les Républicains, entame le débat sur un vaste projet de loi fiscale et budgétaire soutenu par Donald Trump. En Asie, la production manufacturière en Chine se contracte à un rythme plus lent que prévu.

    Les marchés démarrent la semaine dans le vert

    Les marchés américains s’apprêtent à ouvrir en hausse, portés par la décision du gouvernement canadien de revenir sur une taxe numérique qui ciblait les géants technologiques américains.

    À 07h30 GMT, les contrats à terme sur le Dow Jones gagnaient 250 points (+0,6 %), ceux sur le S&P 500 prenaient 0,4 % et le Nasdaq 100 progressait de 0,5 %.

    Vendredi, le S&P 500 et le Nasdaq ont clôturé à des niveaux record, le Nasdaq entrant officiellement en marché haussier, avec une hausse de plus de 20 % par rapport à ses récents creux.

    Par ailleurs, une baisse inattendue des dépenses de consommation en mai, combinée à une inflation toujours au-dessus des 2 % visés par la Fed, a renforcé les anticipations d’une baisse de taux dès septembre. La probabilité d’un tel scénario est actuellement estimée à 74 %.

    Le Canada abandonne la taxe sur les services numériques

    Le Canada a annoncé qu’il n’appliquerait finalement pas la taxe sur les services numériques prévue pour lundi. Cette décision vise à relancer les négociations commerciales avec les États-Unis, interrompues après des menaces tarifaires de Donald Trump.

    La taxe aurait imposé 3 % sur les revenus numériques supérieurs à 20 millions de dollars canadiens et aurait été rétroactive à 2022.

    Suite à ce retrait, le Premier ministre Mark Carney et le président Trump devraient se rencontrer pour conclure un accord commercial d’ici le 21 juillet.

    Le Sénat américain entame le débat sur une vaste réforme fiscale

    Le Sénat a commencé à débattre d’un projet de loi économique majeur soutenu par Trump. Il prévoit la prolongation des réductions d’impôts de 2017 ainsi que des hausses de dépenses en matière de défense et de sécurité aux frontières.

    Selon le Bureau du budget du Congrès, le texte pourrait ajouter environ 3 300 milliards de dollars à la dette américaine sur la prochaine décennie. Un vote est attendu dans les prochains jours, possiblement dès lundi. Les parlementaires veulent que la loi soit signée par Trump avant le 4 juillet.

    La production chinoise se contracte de nouveau

    La production manufacturière chinoise a reculé pour le troisième mois consécutif en juin, avec un indice PMI à 49,7, un peu mieux qu’attendu.

    Ce léger mieux reflète un apaisement des tensions commerciales après l’accord de mai entre Pékin et Washington visant à réduire certaines taxes douanières. Les exportateurs chinois espèrent que la poursuite de cette détente facilitera l’accès au marché américain.

    Légère baisse des cours du pétrole

    Les prix du pétrole ont légèrement reculé, pénalisés par un apaisement des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et des attentes de hausse de la production par l’OPEP+.

    À 03h35 ET, le Brent perdait 0,2 % à 66,66 dollars, tandis que le WTI reculait de 0,4 % à 65,26 dollars.

    Malgré leur plus forte baisse hebdomadaire depuis mars 2023, les deux indices de référence s’acheminent vers un deuxième mois consécutif de gains supérieurs à 5 %.

  • Le dollar recule sur l’espoir de baisses de taux ; l’euro proche d’un sommet pluriannuel

    Le dollar recule sur l’espoir de baisses de taux ; l’euro proche d’un sommet pluriannuel

    Le dollar américain a reculé lundi, restant proche de ses plus bas niveaux en plusieurs années, alors que les investisseurs se montrent de plus en plus optimistes quant à la conclusion d’accords commerciaux et à la perspective d’une baisse prochaine des taux d’intérêt par la Réserve fédérale.

    À 04h10 ET (08h10 GMT), l’indice du dollar, qui mesure la devise américaine face à un panier de six monnaies majeures, a perdu 0,2% à 96,81, s’approchant de son plus bas niveau depuis mars 2022. L’indice est en voie d’enregistrer une forte baisse de 2,6% en juin.

    Progrès dans les accords commerciaux et attentes de baisses des taux

    Le sentiment du marché s’est amélioré suite aux annonces de développements commerciaux importants : la semaine dernière, les États-Unis et la Chine ont finalisé un accord, tandis que le Canada a supprimé sa taxe sur les services numériques pour relancer des négociations au point mort.

    Par ailleurs, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen aurait confié aux dirigeants de l’UE sa confiance en la conclusion d’un accord avec les États-Unis avant la date limite du 9 juillet, lorsque de nouveaux tarifs douaniers pourraient entrer en vigueur des deux côtés. L’élimination de cette menace inflationniste pourrait inciter la Fed à réduire ses taux.

    L’audition du président de la Fed Jerome Powell devant le Congrès a été perçue comme accommodante, laissant entendre que des baisses de taux sont probables si l’inflation ne s’envole pas cet été à cause des tarifs douaniers. Selon l’outil FedWatch du CME Group, la probabilité d’une baisse d’un quart de point d’ici septembre est passée à 91,5%, contre 83% la semaine précédente.

    La prochaine réunion de la Fed est prévue en juillet ; aucune session n’est programmée en août. Les investisseurs suivent également un important projet de loi sur les réductions d’impôts et dépenses en cours d’examen au Sénat, qui pourrait ajouter 3,3 trillions de dollars à la dette nationale sur dix ans, selon le Congressional Budget Office.

    Évolutions des devises européennes et données économiques

    L’euro a gagné 0,1% à 1,1730 face au dollar, proche du sommet de vendredi à 1,1754, un plus haut depuis septembre 2021, profitant de la faiblesse du billet vert. Les facteurs économiques domestiques ont eu un impact plus limité sur la progression de la monnaie unique.

    Les ventes au détail allemandes ont chuté brusquement de 1,6% en mai par rapport à avril, assombrissant les perspectives de forte croissance pour la plus grande économie européenne ce trimestre. Par ailleurs, les données à venir sur l’inflation en Allemagne et en Italie devraient montrer une légère accélération de l’inflation globale de la zone euro.

    Les analystes d’ING ont noté que si les marchés anticipent actuellement une première baisse des taux de la BCE en décembre, le risque d’un ajustement plus accommodant à court terme est en hausse.

    La livre sterling a reculé de 0,1% à 1,3705 face au dollar, juste en dessous du pic de jeudi dernier à 1,3770, un plus haut depuis octobre 2021. L’économie britannique a progressé de 0,7 % au premier trimestre 2025, le rythme le plus rapide depuis un an, mais la Banque d’Angleterre prévoit un ralentissement à environ 0,25 % au deuxième trimestre.

    Focus sur les marchés asiatiques

    En Asie, le yen japonais s’est légèrement renforcé, avec l’USD/JPY en baisse de 0,4 % à 144,07, malgré une croissance de la production industrielle inférieure aux attentes en mai.

    Le yuan chinois a également progressé, avec l’USD/CNY en repli de 0,1 % à 7,1654, proche de son plus haut niveau depuis novembre. Les données récentes sur les PMI ont montré que le secteur manufacturier chinois s’est contracté à un rythme moins prononcé qu’attendu en juin, tandis que l’activité non manufacturière a repris. Cela témoigne d’une amélioration des conditions économiques, aidée par la réduction des tarifs douaniers suite aux accords commerciaux sino-américains. Cependant, le secteur manufacturier reste en contraction pour le troisième mois consécutif, sous la pression des droits de douane élevés et d’une demande intérieure faible.

  • Tesla lance ses premiers Superchargeurs V4 en Chine, renforçant le réseau de recharge pour véhicules électriques

    Tesla lance ses premiers Superchargeurs V4 en Chine, renforçant le réseau de recharge pour véhicules électriques

    Tesla (NASDAQ:TSLA) a officiellement commencé à exploiter ses nouvelles stations de Superchargeurs V4 en Chine, a confirmé le constructeur de véhicules électriques ce lundi. Le déploiement initial concerne Shanghai, Chongqing, Gansu et la province du Zhejiang.

    Tesla prévoit d’étendre le réseau de Superchargeurs V4 à d’autres régions clés, notamment Pékin et la province du Guangdong. Ces bornes de recharge ultra-rapides seront également accessibles aux véhicules électriques d’autres marques, marquant une avancée vers une meilleure interopérabilité dans l’infrastructure de recharge EV en Chine.

    Ce lancement illustre les efforts continus de Tesla pour améliorer la commodité de la recharge et accélérer l’adoption des véhicules électriques à travers le pays.

  • Les actions européennes progressent grâce à l’optimisme commercial malgré la chute des ventes au détail en Allemagne

    Les actions européennes progressent grâce à l’optimisme commercial malgré la chute des ventes au détail en Allemagne

    Les marchés actions européens ont débuté la semaine en hausse lundi, portés par un optimisme croissant concernant de potentiels accords commerciaux à l’approche de la date limite américaine des tarifs douaniers du 9 juillet. Dès l’ouverture, à 07h05 GMT, l’indice allemand DAX gagnait 0,5%, le CAC 40 en France progressait de 0,2% et le FTSE 100 au Royaume-Uni montait légèrement de 0,1%.

    L’optimisme commercial soutient la confiance des investisseurs

    Le sentiment des investisseurs a été renforcé par les signes positifs des marchés Asie-Pacifique pendant la nuit, ainsi que par la confirmation la semaine dernière que les États-Unis et la Chine ont finalisé un accord commercial reprenant les termes convenus lors des discussions de Genève le mois dernier. Par ailleurs, le Canada a annoncé la suppression de sa taxe sur les services numériques (DST), ouvrant la voie à la reprise des négociations commerciales et de sécurité avec les États-Unis, avec pour objectif un accord d’ici le 21 juillet.

    Le ministre canadien des Finances, François-Philippe Champagne, a confirmé que le gouvernement cessera de percevoir la DST après le 30 juin et présentera une législation visant à abroger cette taxe qui ciblait principalement les grandes entreprises technologiques multinationales. Washington considérait cette taxe comme un obstacle majeur aux négociations commerciales plus larges.

    Plus près de l’Europe, des sources ont rapporté que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exprimé sa confiance lors d’un sommet à huis clos de l’UE, affirmant qu’un accord commercial avec les États-Unis pourrait être conclu avant la date limite du 9 juillet. En cas d’échec, les États-Unis prévoient d’imposer une taxe de 50 % sur presque tous les produits de l’UE, tandis que le bloc européen est prêt à mettre en place des mesures de rétorsion.

    Les ventes au détail allemandes soulignent les pressions sur les consommateurs

    Les données publiées lundi montrent une baisse de 1,6 % des ventes au détail en Allemagne en mai par rapport à avril, soulignant les difficultés des consommateurs dans la plus grande économie européenne face aux incertitudes commerciales. Par ailleurs, le secteur manufacturier chinois a connu une contraction en juin, mais à un rythme moins prononcé que prévu, alors que les exportateurs font face à une demande mondiale faible et à des tarifs américains persistants.

    Le Japon a également enregistré une croissance plus faible que prévu de sa production industrielle en mai, principalement en raison des tarifs américains sur les importations automobiles.

    Les investisseurs européens attendent également les chiffres de l’inflation en Allemagne et en Italie, après que l’inflation de la zone euro ait chuté à 1,9 % en glissement annuel en mai, sous l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne. Malgré une baisse des taux de 25 points de base en juin, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a indiqué que le cycle d’assouplissement pourrait toucher à sa fin.

    Actualités des entreprises et marchés des matières premières

    Dans le secteur des entreprises, le gestionnaire d’actifs Polar Capital (LSE: POLR) a annoncé une augmentation de 27 % de son bénéfice opérationnel de base pour l’exercice clos le 31 mars, portée par une hausse de 17 % des actifs sous gestion et des commissions nettes plus élevées.

    Sur le marché des matières premières, les prix du pétrole ont légèrement reculé, pénalisés par l’atténuation des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et par la perspective d’une nouvelle hausse de la production de l’OPEP+ en août. À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent ont baissé de 0,4 % à 66,53 dollars le baril, tandis que ceux sur le West Texas Intermediate ont reculé de 0,6 % à 65,12 dollars le baril.

    La semaine dernière, les deux indices de référence ont connu leur plus forte baisse hebdomadaire depuis mars 2023, mais ils sont en voie de terminer juin avec des gains supérieurs à 5 % pour un deuxième mois consécutif. La réunion de l’OPEP+ est prévue pour le 6 juillet, où une nouvelle augmentation de la production, la cinquième consécutive depuis avril, est largement attendue.

  • Les prix de l’or rebondissent depuis un plus bas d’un mois grâce à un dollar plus faible ; l’optimisme sur les accords commerciaux limite les gains

    Les prix de l’or rebondissent depuis un plus bas d’un mois grâce à un dollar plus faible ; l’optimisme sur les accords commerciaux limite les gains

    Les prix de l’or ont augmenté lors des échanges asiatiques lundi, se redressant après un plus bas d’un mois grâce à un affaiblissement du dollar américain. Cependant, la demande de valeur refuge est restée modérée en raison de l’apaisement des tensions au Moyen-Orient et de l’optimisme autour des accords commerciaux majeurs des États-Unis.

    L’or au comptant a progressé de 0,5 % à 3 290,25 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or pour août ont gagné 0,4 % pour s’établir à 3 300,00 dollars l’once à 02h00 ET (06h00 GMT). Le métal précieux avait chuté de près de 3 % la semaine dernière, enregistrant sa plus forte baisse hebdomadaire depuis début mai. Malgré ces pertes, l’or devrait terminer le mois quasiment stable, après que les gains initiaux liés aux tensions géopolitiques ont été annulés par le cessez-le-feu récent entre Israël et l’Iran.

    Le dollar faible soutient l’or, les accords commerciaux influencent le sentiment du marché

    Le cessez-le-feu négocié la semaine dernière par le président américain Donald Trump entre Israël et l’Iran a réduit les risques géopolitiques, diminuant l’attrait de l’or comme valeur refuge. Sur le plan commercial, l’optimisme a été renforcé par un accord récent signé à Genève entre les États-Unis et la Chine, qui traite des exportations de terres rares et réduit certaines barrières commerciales clés.

    De plus, un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni est entré en vigueur lundi, abaissant les droits de douane sur les voitures à 10 % et supprimant entièrement les droits sur les pièces d’aéronefs. Cependant, le marché reste prudent avant la date limite du 9 juillet, qui pourrait voir la réintroduction des droits sur d’autres partenaires commerciaux ainsi que sur l’acier et l’aluminium à l’échelle mondiale.

    L’or a également bénéficié d’un affaiblissement du dollar américain, les opérateurs pariant de plus en plus sur une baisse des taux de la Fed d’ici septembre. L’indice du dollar américain a chuté de 0,2 % pendant les heures de négociation asiatiques, restant proche d’un plus bas de trois ans.

    Autres métaux : mouvements contrastés ; le platine en passe de réaliser un bond mensuel

    La faiblesse du dollar rend les matières premières comme l’or plus abordables pour les acheteurs étrangers, ce qui stimule la demande. Les contrats à terme sur le platine ont bondi de 1,9 % à 1 377,00 dollars, après un récent repli depuis un plus haut décennal, plaçant le métal pour un gain de plus de 30 % ce mois-ci.

    Les contrats sur l’argent sont restés stables autour de 36,05 dollars l’once. Les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange sont restés inchangés à 9 888,95 dollars la tonne, tandis que les contrats américains sur le cuivre ont progressé de 0,7 % à 5,13 dollars la livre.

    Les gains du cuivre ont été limités par des données montrant que le secteur manufacturier chinois s’est contracté en juin, indiquant une faiblesse persistante de la demande extérieure dans un contexte de tarifs américains élevés affectant le plus grand consommateur mondial de cuivre.

  • Les prix du pétrole chutent alors que les risques d’approvisionnement au Moyen-Orient s’atténuent ; l’augmentation de la production par l’OPEP+ au centre des préoccupations

    Les prix du pétrole chutent alors que les risques d’approvisionnement au Moyen-Orient s’atténuent ; l’augmentation de la production par l’OPEP+ au centre des préoccupations

    Les prix du pétrole ont baissé lors des échanges asiatiques de lundi, alors que l’apaisement des tensions géopolitiques entre Israël et l’Iran a conduit les traders à réduire la prime de risque. Par ailleurs, les anticipations d’une nouvelle hausse de la production de l’OPEP+ ont pesé sur les cours du brut.

    Le Brent pour livraison en août a reculé de 0,8 % à 67,20 dollars le baril, tandis que le WTI (West Texas Intermediate) a chuté de 1,1 % à 64,77 dollars le baril à 21h44 ET (01h44 GMT). Malgré cette baisse récente, le pétrole reste en bonne voie pour enregistrer une hausse de plus de 5 % ce mois-ci, portée initialement par le conflit entre Israël et l’Iran.

    Les données mitigées sur l’activité manufacturière en Chine, avec un indice des directeurs d’achat (PMI) en contraction en juin, ont apporté un soutien modéré à la demande de pétrole.

    Le cessez-le-feu tient, les risques d’approvisionnement au Moyen-Orient diminuent

    Les cours du brut ont reculé après des gains importants la semaine dernière, le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran semblant stable, ce qui réduit les craintes de perturbations prolongées de l’approvisionnement au Moyen-Orient. Le conflit de 12 jours avait fait monter le pétrole près de ses plus hauts annuels, notamment après des frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires iraniennes.

    Les États-Unis ont négocié ce cessez-le-feu, et le président Donald Trump a annoncé des négociations nucléaires à venir avec l’Iran, ce qui a encore apaisé les tensions. Le cessez-le-feu a également atténué les inquiétudes concernant un possible blocage du détroit d’Ormuz par l’Iran, une route clé pour le transport pétrolier.

    Hausse de la production de l’OPEP+ attendue avant la réunion de juillet

    L’attention du marché se tourne désormais vers la réunion de l’OPEP+ prévue le 6 juillet, où le groupe devrait approuver une augmentation de la production d’environ 411 000 barils par jour pour le mois d’août, conforme aux hausses mensuelles récentes.

    Au début de l’année, l’OPEP+ avait commencé à réduire deux années de coupes de production pour compenser les prix durablement bas et sanctionner les membres dépassant leurs quotas.

    En dehors de l’OPEP+, les traders surveillent aussi la demande en carburant aux États-Unis, avec la montée en puissance de la saison estivale des voyages.

  • La reprise spectaculaire de Wall Street est complète : le S&P 500 et le Nasdaq atteignent des sommets historiques

    La reprise spectaculaire de Wall Street est complète : le S&P 500 et le Nasdaq atteignent des sommets historiques

    Les marchés américains ont terminé la semaine en beauté vendredi, atteignant des niveaux records après une remontée impressionnante entamée début avril, alors qu’un marché baissier semblait imminent.

    Le S&P 500 a progressé de 0,5% pour clôturer à 6 173,07, un nouveau record depuis le 19 février. Le Nasdaq Composite a également gagné 0,5%, atteignant son plus haut niveau depuis décembre. Le Nasdaq 100, dominé par les grandes entreprises technologiques, avait déjà atteint un sommet plus tôt dans la semaine.

    La remontée a failli échouer dans l’après-midi, après que le président Donald Trump a suspendu les négociations commerciales avec le Canada en raison d’une nouvelle taxe sur les services numériques. Il a aussi menacé d’imposer de nouvelles taxes à l’importation. Malgré ce revers, les marchés ont rebondi en fin de séance.

    Le Dow Jones a gagné 432 points (1%), mais reste encore à 2,7% de son sommet historique. Les pertes de UnitedHealth, Apple, Merck et Nike pèsent sur l’indice.

    Les trois grands indices —le Dow, le S&P 500 et le Nasdaq— ont enregistré leur meilleure semaine depuis six semaines.

    Une remontée fulgurante

    Le S&P 500 avait perdu 9 800 milliards de dollars entre le 19 février et le 8 avril. Peu d’analystes prévoyaient un retour aux sommets en seulement 80 jours.

    La volatilité était principalement due à l’escalade des tensions commerciales. Les tarifs douaniers massifs imposés par Trump —jusqu’à 145% sur certains produits chinois— avaient semé la panique.

    Mais le 9 avril, la Maison Blanche a suspendu les nouveaux droits de douane pour 90 jours, apaisant les marchés. Des progrès sur des accords commerciaux avec le Royaume-Uni et la Chine ont renforcé la confiance.

    Un signal positif est aussi venu de la Chine, qui a rouvert son marché de terres rares aux États-Unis.

    Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, espère finaliser des accords avec jusqu’à 12 partenaires commerciaux d’ici la fête du Travail.

    Les moteurs de la hausse

    L’essor de l’intelligence artificielle, porté par les ventes de puces Nvidia et les efforts de déréglementation, a stimulé la tech. Les attentes d’une baisse des taux de la Fed soutiennent aussi le marché.

    Malgré l’adoption de politiques fiscales controversées, la forte demande pour les bons du Trésor reste un gage de confiance dans l’économie américaine.

    Des défis à venir

    Le risque d’un défaut de paiement plane si le Congrès ne relève pas le plafond de la dette. De nouvelles hausses tarifaires pourraient intervenir après le 9 juillet.

    Les tensions au Moyen-Orient, notamment entre Israël et l’Iran, restent une source d’inquiétude. Et la hausse des valorisations —le ratio cours/bénéfices du S&P 500 dépasse 23— montre un marché potentiellement surévalué.

    La fête bat son plein à Wall Street, mais les turbulences pourraient bientôt revenir.

  • Les actions américaines en légère hausse, soutenues par la trêve Israël-Iran, l’apaisement des tensions commerciales et les données sur l’inflation

    Les actions américaines en légère hausse, soutenues par la trêve Israël-Iran, l’apaisement des tensions commerciales et les données sur l’inflation

    Les marchés boursiers américains ont légèrement progressé ce vendredi, prolongeant leur récente tendance positive, portés par la stabilité de la trêve entre Israël et l’Iran, des signes de détente dans les relations commerciales, ainsi que par la publication de l’indicateur d’inflation préféré de la Réserve fédérale.

    À 9h32 (heure de New York), le Dow Jones gagnait 120 points (+0,3 %), le S&P 500 montait de 15 points (+0,3 %) et le NASDAQ progressait de 60 points (+0,3 %). Les trois grands indices sont bien partis pour terminer la semaine sur des hausses solides.

    Des données d’inflation modérées rassurent les marchés

    Le moral des investisseurs a été soutenu par la poursuite de la trêve entre Israël et l’Iran, ainsi que par un accord entre les États-Unis et la Chine visant à accélérer les livraisons de terres rares, essentielles à de nombreuses industries.

    Par ailleurs, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a indiqué que le président Donald Trump pourrait prolonger la suspension de 90 jours des droits de douane réciproques, ce qui atténue les craintes liées à sa politique commerciale.

    Alors que les tensions géopolitiques et commerciales semblent s’apaiser, l’attention des marchés se tourne à nouveau vers la santé de l’économie américaine et les décisions à venir de la Réserve fédérale.

    En mai, l’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE), mesure de l’inflation privilégiée par la Fed, a augmenté de 0,1 % sur un mois, conformément aux attentes et identique au chiffre d’avril. Sur un an, il a progressé de 2,3 %, légèrement au-dessus des 2,2 % révisés du mois précédent.

    L’indice PCE « core », qui exclut les prix volatils des produits alimentaires et de l’énergie, a augmenté de 0,2 % sur un mois et de 2,7 % sur un an, deux chiffres un peu plus élevés que prévu.

    « Cette légère hausse du PCE core est un peu plus restrictive par rapport aux chiffres de l’inflation à la consommation et à la production publiés plus tôt ce mois-ci, mais le tableau global de l’inflation reste stable. La Fed baisserait probablement les taux si ce n’était pas pour les incertitudes liées aux droits de douane », ont commenté les analystes de Vital Knowledge.

    L’évolution future des taux d’intérêt reste incertaine, alors que la Fed adopte une approche attentiste pour évaluer les effets des politiques commerciales sur les prix.

    Par ailleurs, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis s’est contracté de 0,5 % en rythme annualisé au premier trimestre, marquant sa première baisse depuis 2022.

    Nike bondit après des résultats supérieurs aux attentes

    Sur le plan des entreprises, l’action Nike (NYSE : NKE) a fortement grimpé après l’annonce de résultats supérieurs aux prévisions pour son quatrième trimestre fiscal. La direction estime que les effets négatifs de sa restructuration ont atteint un point bas.

    Nike a aussi dévoilé un plan visant à transférer davantage sa production de la Chine vers les États-Unis, dans le but de limiter les coûts liés à d’éventuelles hausses de droits de douane.

    Le secteur bancaire en lumière avant les résultats des stress tests

    Le secteur bancaire attire aussi l’attention alors que la Réserve fédérale s’apprête à publier les résultats de ses tests de résistance annuels sur les grandes banques. Les analystes s’attendent à ce que les établissements réussissent ces tests et affichent un niveau de capital suffisant pour faire face à une crise économique majeure. Les tests de cette année devraient être moins rigoureux que ceux des années précédentes.

    Le pétrole remonte légèrement mais s’oriente vers sa plus forte baisse hebdomadaire en deux ans

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté vendredi, mais s’acheminent vers leur plus forte baisse hebdomadaire depuis plus de deux ans. La trêve entre Israël et l’Iran a réduit la prime de risque géopolitique, ce qui a fait reculer les cours.

    À 9h32 (heure de New York), les contrats à terme sur le Brent montaient de 0,6 % à 67,10 $ le baril, tandis que le brut WTI gagnait 1 % à 65,91 $ le baril. Les deux références sont en passe d’accuser une perte hebdomadaire d’environ 12 %, la plus importante depuis mars 2023.

  • Le dollar vacille, l’euro progresse ; les marchés attendent l’inflation américaine

    Le dollar vacille, l’euro progresse ; les marchés attendent l’inflation américaine

    Le dollar américain a légèrement progressé vendredi matin, tout en restant proche de ses plus bas niveaux depuis plusieurs années, affaibli par l’apaisement des tensions géopolitiques et commerciales. De son côté, l’euro continue de grimper, soutenu par des données d’inflation robustes dans la zone euro.

    Le dollar sous pression, entre détente mondiale et politique accommodante

    À 04h45 ET (08h45 GMT), l’indice du dollar, qui mesure sa performance face à six devises majeures, gagnait légèrement à 96,770, mais reste proche de ses plus bas depuis mars 2022. Le billet vert s’oriente vers une perte de 1,5% sur le mois de juin, sa sixième baisse mensuelle consécutive.

    La trêve entre Israël et l’Iran, qui tient pour l’instant, a réduit l’attrait du dollar comme valeur refuge. Par ailleurs, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les États-Unis et la Chine ont finalisé un accord commercial basé sur un cadre établi à Genève. Lutnick a également évoqué des progrès dans un accord avec l’Inde, tandis que l’Union européenne envisagerait de réduire certains droits de douane pour accélérer un accord avec le président Donald Trump.

    L’attention revient sur la Fed et les indicateurs économiques

    Le président de la Fed Jerome Powell a maintenu un ton prudent sur d’éventuelles baisses de taux lors de sa récente audition au Congrès. Ses propos ont été critiqués par Donald Trump, qui pourrait nommer un successeur plus “dovish”. Ce scénario augmente la probabilité d’une politique monétaire plus souple à court terme.

    Les marchés anticipent désormais 64 points de base de baisse des taux d’ici fin 2025, contre 46 points la semaine dernière. Le PCE core, indicateur d’inflation préféré de la Fed, sera publié dans la journée et pourrait faire évoluer ces anticipations.

    “Les risques pour le dollar restent orientés à la baisse,” notent les analystes d’ING. “Les facteurs comme la Fed, les données macro, la loi budgétaire et les tarifs douaniers pourraient peser davantage sur le dollar.”

    L’euro porté par la hausse surprise des prix en zone euro

    L’euro a progressé de 0,2% à 1,1715, atteignant un sommet inédit depuis septembre 2021. L’inflation en France et en Espagne a surpris à la hausse.

    En France, l’indice des prix harmonisé a bondi à 0,8% en glissement annuel en juin, après 0,6% en mai. En Espagne, l’inflation est passée de 2,0% à 2,2% sur la même période.

    Les investisseurs attendent les données de l’Allemagne prévues lundi pour avoir une meilleure lecture des tendances pour la Banque centrale européenne. Selon ING, EUR/USD pourrait viser 1,20, bien que l’évolution dépende surtout des nouvelles en provenance des États-Unis.

    La livre sterling a également progressé, avec GBP/USD en hausse de 0,1% à 1,3743, proche de son pic d’octobre 2021.

    Devises asiatiques stables malgré des signaux divergents

    En Asie, le yen japonais s’est légèrement renforcé, avec USD/JPY en recul de 0,1% à 144,32, après des chiffres d’inflation plus faibles que prévu à Tokyo, ce qui pourrait limiter les marges de manœuvre de la Banque du Japon. Le yuan chinois est resté quasi inchangé, avec USD/CNY à 7,1694, après l’annonce d’un accord commercial entre Pékin et Washington, encore flou dans ses détails.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures américains en hausse avant les données sur l’inflation ; Nike bondit après ses résultats

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures américains en hausse avant les données sur l’inflation ; Nike bondit après ses résultats

    Les contrats à terme sur les actions américaines progressent vendredi, alors que les investisseurs attendent des données clés sur l’inflation et se montrent rassurés par un apaisement des tensions commerciales et géopolitiques. Les résultats meilleurs que prévu de Nike et son plan de réorganisation de la production soutiennent également l’optimisme des marchés.

    Des marchés portés par une amélioration du climat global

    Wall Street s’apprête à ouvrir dans le vert. À 09h33 (heure de Paris), les futures du Dow Jones montaient de 149 points (+0,3%), ceux du S&P 500 de 20 points (+0,3%) et les futures du Nasdaq 100 de 87 points (+0,4%).

    Les marchés saluent la trêve entre Israël et l’Iran, qui a rassuré sur le risque de propagation régionale du conflit. En parallèle, la Maison Blanche a annoncé un accord avec la Chine pour accélérer l’exportation de terres rares essentielles à de nombreuses industries.

    Le président Trump envisagerait de prolonger la suspension tarifaire au-delà du délai initial, et des rumeurs évoquent un possible changement à la tête de la Réserve fédérale avec un dirigeant plus conciliant sur les taux.

    Le dollar américain poursuit sa chute, atteignant son plus bas niveau depuis 3 ans et demi.

    L’indice PCE au centre de l’attention

    Le point focal de la journée sera l’indice PCE, principal indicateur d’inflation surveillé par la Fed. Pour mai, les économistes prévoient une hausse annuelle de 2,3% et une progression mensuelle stable de 0,1%.

    La banque centrale reste prudente et attend davantage de données avant de modifier sa politique monétaire, notamment pour évaluer l’effet des droits de douane.

    Nike rassure les marchés et change de stratégie de production

    Les actions de Nike ont bondi dans les échanges après-Bourse après des résultats trimestriels meilleurs que prévu.

    Le chiffre d’affaires a reculé de 12% à 11,1 milliards de dollars, mais est resté au-dessus des prévisions. Pour le trimestre à venir, Nike prévoit une baisse de ses ventes plus modérée qu’attendu.

    L’entreprise a averti que les nouveaux tarifs douaniers pourraient lui coûter 1 milliard de dollars supplémentaires, mais elle prévoit de réduire sa dépendance à la production chinoise (actuellement 16% des importations) à un niveau à chiffre unique élevé d’ici mai 2026.

    Tests de résistance des banques à venir

    La Réserve fédérale publiera aujourd’hui les résultats de ses stress tests annuels sur les grandes banques. La plupart des analystes anticipent que les établissements passeront les tests avec succès, renforçant leur capacité à distribuer dividendes ou procéder à des rachat d’actions.

    Le pétrole reprend un peu de terrain, mais reste en forte baisse hebdomadaire

    Les prix du pétrole remontent légèrement, bien qu’ils s’orientent vers leur plus forte baisse hebdomadaire depuis mars 2023.

    À 09h32 (heure de Paris), les futures du Brent gagnaient 0,7% à 67,14 dollars, tandis que le WTI progressait de 0,7% à 65,69 dollars.

    La trêve au Moyen-Orient a conduit les investisseurs à retirer une grande partie de la prime de risque sur le brut. Une légère reprise est visible grâce à la baisse des stocks américains, signe d’une demande toujours solide.