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  • Les contrats à terme de Wall Street reculent face aux nouveaux tarifs douaniers de Trump et à la déception d’Amazon ; l’attention se tourne vers le rapport sur l’emploi

    Les contrats à terme de Wall Street reculent face aux nouveaux tarifs douaniers de Trump et à la déception d’Amazon ; l’attention se tourne vers le rapport sur l’emploi

    Les contrats à terme sur les actions américaines ont baissé vendredi soir, alors que les investisseurs réagissaient à de nouveaux droits de douane annoncés par l’ancien président Donald Trump et à des résultats décevants d’Amazon, dans l’attente du très attendu rapport mensuel sur l’emploi de juillet.

    À 05h55 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones chutaient de 375 points (-0,9 %), ceux sur le S&P 500 perdaient 55 points (-0,9 %) et ceux sur le Nasdaq 100 reculaient de 218 points (-0,9 %).

    La séance précédente avait vu les principaux indices de Wall Street effacer leurs gains initiaux, les craintes liées aux tensions commerciales ayant éclipsé les bons résultats de Meta Platforms et de Microsoft.

    Trump annonce une nouvelle vague de tarifs douaniers

    Jeudi, Trump a signé un décret imposant de nouveaux droits de douane — jusqu’à 50 % — sur des dizaines de pays, après l’échéance de son initiative de “tarifs réciproques” et plusieurs semaines de négociations.

    Des économies majeures comme l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud seront soumises à des droits de 15 %, tandis que d’autres pays affichant un excédent commercial avec les États-Unis verront des taxes de 10 %. Le Brésil sera particulièrement touché avec des droits de 50 %, et le Canada verra ses tarifs augmenter à 35 % pour les biens ne respectant pas l’accord États-Unis–Mexique–Canada.

    Ces nouveaux droits entreront en vigueur le 7 août à 00h01. Le Mexique, de son côté, a obtenu un sursis de 90 jours supplémentaires pour parvenir à un accord.

    Amazon recule malgré la croissance d’AWS ; Apple en hausse

    L’action Amazon (NASDAQ: AMZN) a reculé avant l’ouverture, la société ayant publié des prévisions de résultats opérationnels inférieures aux attentes pour le trimestre en cours. Son activité cloud, Amazon Web Services, a enregistré 30,9 milliards de dollars de revenus, en hausse de 17,5 % sur un an — un chiffre légèrement supérieur aux prévisions, mais insuffisant face aux attentes élevées des analystes, laissant penser qu’AWS pourrait perdre des parts de marché.

    À l’inverse, Apple (NASDAQ: AAPL) a progressé après avoir publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, portés par de bonnes ventes d’iPhone en Chine et des revenus record issus des services.

    D’autres résultats d’entreprises sont attendus vendredi, notamment ceux de Chevron, Exxon Mobil, Colgate-Palmolive, Regeneron Pharmaceuticals et Kimberly-Clark.

    Focus sur l’emploi aux États-Unis

    Les investisseurs attendent désormais la publication du rapport sur l’emploi de juillet, prévu ce vendredi matin par le département du Travail. Les économistes anticipent la création de 106 000 emplois, contre 147 000 en juin, avec une légère hausse du taux de chômage à 4,2 %, contre 4,1 % précédemment.

    Plus tôt cette semaine, la Réserve fédérale a maintenu ses taux inchangés pour la cinquième réunion consécutive, malgré les appels de Trump en faveur d’une baisse rapide pour stimuler l’économie. Si le marché de l’emploi reste robuste, l’inflation demeure au-dessus de l’objectif de 2 %, et les premiers signaux suggèrent que les nouveaux tarifs pourraient déjà se répercuter sur certains prix à l’importation.

    Le pétrole recule légèrement

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé vendredi, les marchés évaluant l’impact économique potentiel des nouvelles barrières commerciales.

    À 05h55 ET, les contrats sur le Brent reculaient de 0,3 % à 71,47 dollars le baril, tandis que le WTI américain perdait 0,4 % à 69,01 dollars. Malgré ce léger repli, les deux indices de référence devraient terminer la semaine avec une hausse d’environ 5 %, soutenus par la menace de Trump d’imposer des sanctions aux acheteurs de pétrole russe — notamment la Chine et l’Inde — pour contraindre Moscou à mettre fin à la guerre en Ukraine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Marchés aujourd’hui : le S&P 500 recule après avoir atteint un record, malgré le bond de Microsoft et Meta

    Marchés aujourd’hui : le S&P 500 recule après avoir atteint un record, malgré le bond de Microsoft et Meta

    L’indice S&P 500 a clôturé en légère baisse jeudi, après avoir atteint un sommet historique en séance, alors que les solides résultats de Microsoft et Meta Platforms n’ont pas suffi à soutenir l’ensemble du marché.

    À 15h08 (ET), le Dow Jones chutait de 330 points, soit une baisse de 0,7 %. Le S&P 500 perdait 0,01 % après avoir atteint un record de 6 427,02 points, tandis que le Nasdaq Composite cédait 0,03 %.

    Meta et Microsoft en forte hausse grâce à leurs résultats

    La saison des résultats pour les membres du groupe des “Magnifiques Sept” a débuté en fanfare, avec Microsoft (NASDAQ: MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ: META) dépassant largement les attentes au deuxième trimestre.

    L’action de Meta a grimpé après que son activité publicitaire, cruciale, ait généré des revenus supérieurs aux prévisions, renforçant l’optimisme autour de ses investissements en intelligence artificielle. Microsoft a également bénéficié de la dynamique de l’IA, qui a fortement stimulé sa division cloud.

    Apple (NASDAQ: AAPL) et Amazon (NASDAQ: AMZN) publieront leurs résultats après la clôture.

    Des résultats d’entreprise globalement solides

    Comcast (NASDAQ: CMCSA) a progressé après avoir annoncé des résultats supérieurs aux attentes, malgré une baisse du nombre de ses abonnés à Internet.

    Biogen (NASDAQ: BIIB) a enregistré des gains après avoir relevé ses prévisions annuelles, porté par de bonnes ventes de son traitement contre la maladie d’Alzheimer.

    Norwegian Cruise Line (NYSE: NCLH) a bondi après avoir réalisé des revenus record au deuxième trimestre et confirmé ses perspectives annuelles.

    CVS Health (NYSE: CVS) a également terminé en hausse après avoir relevé ses prévisions de bénéfice annuel, grâce à une meilleure maîtrise des coûts médicaux dans sa branche d’assurance Aetna.

    En revanche, Qualcomm (NASDAQ: QCOM) a reculé, les inquiétudes concernant la possible perte d’Apple comme principal client pour ses modems ayant éclipsé ses prévisions encourageantes.

    Le marché de l’emploi reste stable aux États-Unis

    Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont légèrement augmenté, signalant un marché de l’emploi toujours solide. Les inscriptions ont augmenté de 1 000 pour atteindre 218 000 sur la semaine se terminant le 26 juillet, selon le département du Travail.

    Ces données précèdent la publication très attendue du rapport sur l’emploi (non-farm payrolls) prévue vendredi.

    La consommation repart à la hausse, légère pression sur l’inflation

    La consommation des ménages américains a augmenté de 0,3 % en juin après avoir stagné en mai. L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) a progressé de 0,3 % sur un mois, contre 0,2 % en mai. Sur un an, l’indice PCE a grimpé de 2,6 %, dépassant les attentes de 2,5 %.

    L’indice PCE “core” (hors alimentation et énergie) a, lui, augmenté de 0,3 % sur le mois et de 2,8 % sur un an, ce qui confirme une inflation toujours persistante.

    Les analystes de Vital Knowledge notent que les nouveaux droits de douane commencent déjà à exercer une pression haussière sur les prix — une tendance qui pourrait s’accentuer dans les mois à venir.

    La Fed maintient les taux mais fait face à des tensions politiques

    La Réserve fédérale a laissé ses taux inchangés mercredi. Deux gouverneurs, Michelle Bowman et Christopher Waller, ont voté contre la décision — une double dissidence inédite depuis 1993.

    Cette décision prudente a été vivement critiquée par l’ancien président Donald Trump, qui appelle la Fed à réduire rapidement les taux pour stimuler la croissance. “Jerome ‘Trop Tard’ Powell recommence !!! Il est TROP TARD”, a posté Trump sur son réseau social.

    Selon des analystes d’ING, le président de la Fed a laissé entendre que l’institution pourrait “ignorer” l’inflation causée par les tarifs douaniers — un message qui risque d’aggraver les tensions avec la Maison Blanche.

    Trump annonce de nouveaux droits de douane sur la Corée du Sud et l’Inde

    Mercredi soir, Donald Trump a annoncé une série de nouveaux droits de douane. À partir du 1er août, un tarif de 15 % sera imposé aux importations en provenance de Corée du Sud, dans le cadre d’un accord d’investissement de 350 milliards de dollars et de 100 milliards de dollars d’achats d’énergie américaine.

    Trump a également signé une proclamation imposant un tarif de 50 % sur les produits semi-finis et riches en cuivre, pour des raisons de sécurité nationale. À compter du 1er août, l’Inde sera également soumise à un tarif de 25 % assorti de sanctions supplémentaires, en raison de ses achats d’équipements militaires et d’énergie à la Russie.

    D’autres accords restent en suspens, tandis que de nouveaux tarifs “réciproques” entreront en vigueur dès le 1er août.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme de Wall Street en hausse après les résultats solides de Meta et Microsoft

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme de Wall Street en hausse après les résultats solides de Meta et Microsoft

    Les contrats à terme des principaux indices américains indiquent une ouverture en hausse jeudi, alors que les investisseurs réagissent positivement aux solides résultats des géants technologiques Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT).

    Les actions de Meta ont bondi de 11,3 % en pré-marché après que la société a dépassé les attentes pour ses résultats du deuxième trimestre et a fourni des prévisions optimistes pour les revenus du troisième trimestre.

    Microsoft a également publié de solides résultats pour le quatrième trimestre fiscal, dépassant les estimations des analystes tant au niveau des bénéfices que du chiffre d’affaires, ce qui a fait grimper son action de 8,8 % avant l’ouverture.

    L’optimisme des investisseurs a été renforcé par un rapport du Département du Commerce montrant que les prix à la consommation ont augmenté en juin conformément aux prévisions.

    Après un léger recul mardi, la séance de mercredi a été relativement indécise, les principaux indices oscillant autour de la ligne de neutralité avant de clôturer sur des résultats mitigés.

    Le Nasdaq, très axé sur la technologie, a gagné 31,38 points, soit 0,2 %, pour clôturer à 21 129,67. Pendant ce temps, le S&P 500 a reculé de 7,96 points (-0,1 %) à 6 362,90 et le Dow Jones Industrial Average a perdu 171,71 points (-0,4 %) à 44 461,28.

    Les résultats mitigés de la journée sont survenus après que la Réserve fédérale a maintenu les taux d’intérêt inchangés dans une décision partagée, maintenant la fourchette cible du taux des fonds fédéraux entre 4,25 % et 4,50 %. La Fed a réaffirmé son double mandat visant à promouvoir le plein emploi et à maintenir l’inflation proche de 2 %.

    Deux membres de la Fed, Michelle Bowman et Christopher Waller, ont exprimé un désaccord, préférant une réduction de taux d’un quart de point.

    Lors de ses déclarations post-réunion, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré qu’aucune décision concernant une baisse des taux en septembre n’avait encore été prise.

    « Nous ne décidons pas à l’avance », a déclaré Powell. « Nous prendrons en compte les données à venir avant de prendre une décision. »

    Sur le front de l’emploi, ADP a rapporté une croissance de 104 000 emplois dans le secteur privé en juillet, dépassant les prévisions de 78 000 nouveaux emplois.

    Le Département du Commerce a également publié des données solides sur le PIB, montrant que le produit intérieur brut réel des États-Unis a augmenté de 3,0 % au deuxième trimestre, dépassant l’augmentation prévue de 2,5 % et rebondissant après une contraction de 0,5 % au premier trimestre.

    Cette progression a principalement été due à une baisse des importations, ce qui augmente le PIB, et à une hausse des dépenses de consommation.

    Malgré cette solidité économique, la plupart des secteurs ont montré des mouvements limités, aboutissant à une journée de marché globalement calme.

    Les actions du secteur des transports ont chuté fortement, l’indice Dow Jones Transportation Average perdant 3,0 %.

    Les actions aurifères ont également reculé, l’indice NYSE Arca Gold Bugs chutant de 2,9 %.

    Les secteurs de l’énergie et de l’immobilier commercial ont peiné, tandis que les actions des semi-conducteurs et des sociétés de courtage ont progressé.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances contrastées entre résultats financiers et annonces sur les tarifs américains

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances contrastées entre résultats financiers et annonces sur les tarifs américains

    Les marchés boursiers européens ont affiché une performance mitigée jeudi, alors que les investisseurs digéraient une série de résultats d’entreprises et réagissaient à une série d’annonces commerciales et tarifaires du président américain Donald Trump, à la veille de son échéance de vendredi.

    Sur le plan économique, les données préliminaires ont montré que l’inflation est restée stable d’un mois sur l’autre dans deux régions clés d’Allemagne en juillet.

    Par ailleurs, le nombre de demandeurs d’emploi en Allemagne a augmenté modestement de 2 000 en juillet, bien en dessous des attentes des analystes, selon l’office du travail.

    Côté marchés, l’indice FTSE 100 du Royaume-Uni progresse de 0,3 %, tandis que le DAX allemand recule de 0,2 % et le CAC 40 français perd 0,4 %.

    Parmi les valeurs individuelles, le géant français des services publics Veolia Environnement (EU:VIE) a chuté de 1,7 % après avoir annoncé une baisse de ses revenus au premier semestre.

    La société biopharmaceutique spécialisée Ipsen (EU:IPN) a perdu 4 % malgré de solides résultats semestriels et une révision à la hausse de ses prévisions annuelles.

    Le groupe hôtelier Accor (EU:AC) a plongé de 12 % après des revenus par chambre disponible (RevPAR) inférieurs aux prévisions au deuxième trimestre.

    Dans le secteur aérien, Lufthansa (TG:LHA) a progressé légèrement, tandis qu’Air France-KLM (EU:AF) a bondi de 4,3 % après avoir publié des bénéfices du deuxième trimestre supérieurs aux attentes.

    Le réassureur SCOR (EU:SCR) a chuté de 4 % malgré des résultats solides au deuxième trimestre.

    Bouygues (EU:EN), groupe diversifié dans la construction, les médias et les télécoms, a reculé de 3,4 % après avoir annoncé une faible croissance organique au premier semestre.

    La banque française Societe Generale (EU:GLE) a bondi de 6,2 % après avoir relevé ses objectifs de rentabilité pour l’année.

    Le laboratoire pharmaceutique Sanofi (EU:SAN) a cédé près de 3 % après avoir manqué les attentes de bénéfices pour le trimestre.

    Le fabricant allemand d’électronique de défense Hensoldt (BIT:1HENS) a progressé de 3,5 % suite à une solide croissance de ses revenus et un carnet de commandes record au premier semestre 2025.

    Le cimentier suisse Holcim (TG:HLBN) a gagné 1,1 %, dépassant les prévisions de bénéfices pour le trimestre.

    Le sidérurgiste ArcelorMittal (EU:MT) a perdu 3,6 % après avoir revu à la baisse ses prévisions de demande d’acier hors Chine.

    Les groupes aéronautiques Safran (EU:SAF) et Rolls-Royce Holdings (LSE:RR.) ont respectivement gagné 4 % et 9 % après avoir relevé leurs perspectives de bénéfices.

    British American Tobacco (LSE:BATS) a gagné plus de 1 % après un bénéfice semestriel supérieur aux attentes.

    Le géant de l’énergie Shell (LSE:SHEL) a progressé de 1,5 % après avoir annoncé des bénéfices trimestriels solides et un programme de rachat d’actions de 3,5 milliards de dollars sur les trois prochains mois.

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  • Air France-KLM s’envole de plus de 5 % après des résultats trimestriels solides et une bonne performance du réseau

    Air France-KLM s’envole de plus de 5 % après des résultats trimestriels solides et une bonne performance du réseau

    L’action d’Air France-KLM (EU:AF) a bondi de plus de 5 % jeudi après la publication de résultats du deuxième trimestre supérieurs aux attentes, portés par une performance robuste de son activité réseau et une amélioration des marges opérationnelles.

    La compagnie aérienne a enregistré un résultat d’exploitation de 736 millions d’euros au cours du trimestre, dépassant l’estimation consensuelle de 671 millions d’euros ainsi que la prévision de 707 millions d’euros d’UBS. Le bénéfice net a fortement augmenté, atteignant 606 millions d’euros contre 121 millions d’euros un an plus tôt. Le chiffre d’affaires s’est établi à 8,44 milliards d’euros, en hausse par rapport aux 7,95 milliards de l’année précédente, mais légèrement en deçà des attentes, qui étaient de 8,52 milliards d’euros.

    Le segment réseau a généré un bénéfice d’exploitation de 666 millions d’euros, contre 446 millions d’euros un an plus tôt, avec une amélioration de la marge de 2,9 points de pourcentage à 9,6 %. Dans le détail, Air France a enregistré un bénéfice d’exploitation de 490 millions d’euros, en nette hausse par rapport aux 195 millions d’euros de l’année précédente. À l’inverse, KLM a vu son résultat chuter à 197 millions d’euros contre 260 millions d’euros, affecté par des problèmes opérationnels et une hausse des coûts.

    Le trafic passagers, mesuré en sièges-kilomètres disponibles (SKO), a progressé de 2,8 %, tout comme le revenu unitaire par SKO, à taux de change constants. Sur les liaisons transatlantiques, le revenu unitaire passagers a grimpé de 5 %, bien que les rendements en classe économique restent sous pression. Le fret a également contribué positivement, avec un revenu unitaire par tonne-kilomètre disponible (TKO) en hausse de 2,6 %.

    La filiale low-cost Transavia a vu son bénéfice reculer à 12 millions d’euros contre 26 millions d’euros, pénalisée par les grèves en France, la concurrence accrue et la hausse des coûts. Par ailleurs, l’activité de maintenance (MRO) a généré 70 millions d’euros de bénéfice, contre 37 millions un an plus tôt, tandis que le programme de fidélité Flying Blue a apporté 60 millions d’euros, contre 54 millions précédemment.

    Air France-KLM a confirmé ses prévisions pour l’ensemble de l’année, tablant sur une croissance de capacité de 4 à 5 %, une hausse des coûts unitaires dans le bas de la fourchette à un chiffre, et des investissements compris entre 3,2 et 3,4 milliards d’euros.

    La couverture carburant pour 2025 a été relevée à 69 %, contre 67 % précédemment, avec une estimation de la facture énergétique portée à 6,9 milliards de dollars, contre 6,7 milliards.

    La dette nette s’élevait à 7,1 milliards d’euros à la fin du trimestre, contre 7,3 milliards d’euros à la fin du premier semestre. Le ratio dette nette/EBITDA s’est amélioré à 1,5x contre 1,6x l’année précédente.

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  • Les États-Unis imposeront un droit de douane de 15 % sur les vins et spiritueux de l’UE à partir du 1er août, selon un responsable européen

    Les États-Unis imposeront un droit de douane de 15 % sur les vins et spiritueux de l’UE à partir du 1er août, selon un responsable européen

    À compter du 1er août, les vins et spiritueux provenant de l’Union européenne seront soumis à un droit de douane de 15 % à leur entrée sur le territoire américain. Cette mesure restera en vigueur tant qu’aucun nouvel accord ne sera trouvé, les négociations devant reprendre à l’automne.

    C’est ce qu’ont confirmé plusieurs responsables et diplomates européens.

    Actuellement, le tarif appliqué par les États-Unis sur les vins et spiritueux européens est de 10 %. L’Union européenne souhaite l’éliminer ou, dans le cas du vin, appliquer un tarif fixe par litre selon le traitement de la nation la plus favorisée, plutôt qu’un pourcentage.

    Interrogé sur le montant du droit de douane que devront payer les producteurs européens de vins et spiritueux à partir du 1er août en l’absence d’un nouvel accord, un responsable européen proche des négociations a répondu : « 15 % ».

    Un diplomate haut placé, impliqué dans les discussions, a déclaré à Reuters que les négociations sur les droits de douane sur le vin reprendront une fois que l’UE et les États-Unis auront finalisé la déclaration conjointe concernant l’accord commercial conclu dimanche dernier.

    « [Cela] arrivera probablement à l’automne. D’après ce que je comprends, il s’agira d’un taux forfaitaire de 15 %. La situation est moins claire pour les spiritueux, pour lesquels je sais qu’il existe un ancien accord qui devrait toujours s’appliquer, avec des droits de douane à zéro ou selon le traitement de la nation la plus favorisée », a précisé la source diplomatique.

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  • Le dollar en route vers son premier gain mensuel de 2025, Powell reste ferme

    Le dollar en route vers son premier gain mensuel de 2025, Powell reste ferme

    Le dollar américain a légèrement reculé jeudi, mais restait bien orienté pour enregistrer son premier gain mensuel de l’année, porté par les déclarations fermes du président de la Réserve fédérale Jerome Powell à l’issue de la dernière réunion de politique monétaire.

    À 03h00 ET (08h00 GMT), l’indice du dollar — qui mesure la devise face à six grandes monnaies — a reculé de 0,1% à 99,550, proche de ses sommets de deux mois. Il est en passe de gagner plus de 3% sur le mois de juillet.

    La Fed maintient ses taux, Powell adopte un ton ferme

    Lors de sa réunion de juillet, la Fed a décidé de maintenir ses taux inchangés, soulignant un taux de chômage “faible”, un marché de l’emploi “solide” et une inflation “quelque peu élevée”.

    Malgré les appels du président Donald Trump à baisser les taux, Powell a gardé une approche prudente, sans livrer d’indication claire sur un éventuel assouplissement.

    « La conférence de presse du président Powell a été hawkish », ont écrit les analystes d’ING dans une note. « Il a réaffirmé ses attentes concernant un impact inflationniste temporaire et déclaré qu’une politique modérément restrictive était appropriée. Il semble s’opposer directement au président Trump en affirmant que la Fed fait abstraction de l’inflation en ne relevant pas les taux. »

    Les marchés ont révisé à la baisse leurs prévisions de baisse de taux pour septembre : la probabilité est passée de 63,4% à 45,7% selon les contrats CME.

    Au sein même de la Fed, deux gouverneurs nommés par Trump — Christopher Waller et Michelle Bowman — ont voté en faveur d’une baisse de 25 points de base, invoquant l’affaiblissement du marché du travail.

    Les chiffres de l’emploi sont mitigés : les créations de postes dans le secteur privé ont dépassé les attentes, tandis que les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué pendant six semaines d’affilée.

    « Un autre indicateur intéressant concerne les demandes d’allocations chômage, qui attirent notre attention après une série inattendue de six semaines de baisse. C’est la plus longue depuis août-septembre 2022, et cela pourrait renforcer les attentes d’un marché du travail résilient », a ajouté ING.

    Le rapport sur l’emploi de juillet, attendu vendredi, sera déterminant.

    L’euro et la livre sterling en baisse sur le mois

    L’euro a rebondi, avec EUR/USD en hausse de 0,4% à 1,1447 après avoir touché un plus bas de sept semaines. Malgré ce rebond, la monnaie unique s’apprête à clôturer juillet en recul de près de 3%.

    En France, l’inflation harmonisée a progressé de 0,9% en juillet, au-dessus des attentes de 0,8%.

    L’économie de la zone euro a légèrement accéléré au deuxième trimestre, mais reste freinée par les droits de douane américains.

    « Si la première jambe de la correction de l’EUR/USD a été causée par les perspectives de croissance moroses après l’accord commercial UE-USA, la chute à 1,14 a été alimentée par le repositionnement hawkish de la Fed », a déclaré ING.

    « Selon nous, les risques restent orientés à la baisse pour l’EUR/USD, même si les positions spéculatives semblent désormais beaucoup moins extrêmes après la couverture des shorts sur le dollar depuis le début de la semaine. »

    La livre a également reculé : GBP/USD a progressé de 0,1% à 1,3253, mais reste proche de ses plus bas de 10 semaines, en baisse d’environ 3% sur le mois.

    Le yen fléchit après les prévisions relevées de la BoJ

    Le yen s’est replié, avec USD/JPY en baisse de 0,2% à 149,28, après que la Banque du Japon a maintenu ses taux inchangés.

    La BoJ a relevé ses prévisions de croissance et d’inflation, anticipant une inflation core plus forte qu’attendu auparavant.

    Elle a toutefois averti que les taux réels restaient faibles, et qu’elle pourrait relever davantage ses taux si les perspectives économiques se confirment.

    Ailleurs, AUD/USD a progressé de 0,5% à 0,6466, tandis que USD/CNY est resté stable à 7,1931. Les indices PMI chinois de juillet ont déçu, la production manufacturière et les services se contractant davantage que prévu, notamment à cause de conditions climatiques extrêmes.

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  • Societe Generale bondit après avoir relevé ses objectifs de rentabilité et dépassé les attentes du deuxième trimestre

    Societe Generale bondit après avoir relevé ses objectifs de rentabilité et dépassé les attentes du deuxième trimestre

    Les actions de Societe Generale (EU:GLE) ont grimpé de plus de 7 % lors des échanges matinaux jeudi, suite à l’annonce de la banque française d’un objectif de rentabilité annuel revu à la hausse et de résultats du deuxième trimestre supérieurs aux attentes, principalement grâce à un fort rebond de son segment de détail en France.

    La banque vise désormais un rendement des capitaux tangibles proche de 9 % pour 2025, en hausse par rapport à son objectif précédent de plus de 8 %. Par ailleurs, elle a abaissé sa prévision de ratio coûts/revenus pour l’année, à moins de 65 %, contre une estimation antérieure de moins de 66 %.

    Le résultat net du groupe au deuxième trimestre a augmenté de 31 % par rapport à la même période l’an dernier, atteignant 1,45 milliard d’euros, bien au-delà du consensus de 1,19 milliard d’euros établi auprès de 15 analystes sondés par la banque. Les revenus ont progressé de 1,6 % à 6,79 milliards d’euros, dépassant également les attentes.

    La division retail française de Societe Generale, qui regroupe ses opérations principales, a doublé son bénéfice net, soutenue par une hausse de 15 % du produit net d’intérêts.

    « Nous observons une croissance confirmée dans le retail français, y compris BoursoBank qui a atteint 8,0 millions de clients et devrait être en mesure de commencer à réduire les coûts d’acquisition client en 2026 », a déclaré l’analyste Joseph Dickerson de Jefferies.

    Le secteur banque d’investissement a enregistré des revenus conformes aux prévisions. Le trading de taux et devises a augmenté de 7,3 % à 615 millions d’euros, tandis que le trading actions a reculé de 2,9 % à 962 millions d’euros.

    Le pôle marchés de la banque a tiré moins profit de la récente volatilité provoquée par les mesures tarifaires américaines que certains de ses concurrents globaux et domestiques.

    « Nous restons pleinement concentrés sur l’exécution précise et méthodique de notre feuille de route 2026 afin de continuer à générer une croissance durable et rentable pour l’ensemble de nos parties prenantes », a déclaré le directeur général Slawomir Krupa, nommé pour améliorer la rémunération des actionnaires après une période de sous-performance.

    La banque a également dévoilé un nouveau programme de rachat d’actions d’un milliard d’euros, qui débutera le 4 août.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Crédit Agricole affiche un ROT tangible de 16 % grâce à une forte maîtrise des coûts au deuxième trimestre

    Crédit Agricole affiche un ROT tangible de 16 % grâce à une forte maîtrise des coûts au deuxième trimestre

    Crédit Agricole SA (EU:ACA) a publié jeudi des résultats mitigés pour le deuxième trimestre 2025, avec un bénéfice net en hausse de 25 %, principalement soutenu par une baisse des coûts du crédit, des ajustements fiscaux favorables et un gain exceptionnel lié à la déconsolidation de Victory Capital.

    Le groupe bancaire français a affiché un retour sur fonds propres tangibles (ROTE) de 16,6 % pour le premier semestre 2025, tout en maintenant un ratio coût/revenu efficace de 53,9 %.

    Son ratio CET1 a dépassé les attentes de 10 points de base, atteignant 11,9 %, avec un ratio pro forma incluant les intérêts minoritaires de CACEIS à 11,6 %, soit 290 points de base au-dessus des exigences réglementaires.

    Par segment, la banque de détail française (LCL) a surpassé les prévisions avec une hausse de 19 % du bénéfice net, portée par des revenus d’assurance plus solides et une marge nette d’intérêt améliorée. Le produit net bancaire de LCL a augmenté de 8 % par rapport au trimestre précédent, à 497 millions d’euros.

    La banque internationale a dépassé les estimations de 14 %, grâce à de solides performances en Italie et dans d’autres unités de détail à l’étranger. CA Italia a vu son produit net bancaire progresser de 2 % d’un trimestre à l’autre, à 433 millions d’euros.

    Le crédit à la consommation a sous-performé, manquant les consensus de 18 % en raison de coûts du crédit plus élevés et de contributions plus faibles des filiales. Les coûts du crédit se sont légèrement détériorés à 135 points de base, soit une augmentation de 5 points de base par rapport au premier trimestre, principalement en raison des activités internationales.

    Les activités de collecte d’actifs ont dépassé les attentes de 21 %, stimulées par la gestion d’actifs (y compris le gain en capital sur Victory Capital) et les opérations d’assurance.

    Les actifs sous gestion chez Amundi ont atteint un nouveau record à 2 267 milliards d’euros, portés par des entrées nettes de 20,5 milliards d’euros et des effets de marché positifs de 9,2 milliards d’euros, partiellement compensés par l’impact de la déconsolidation d’Amundi US (-9,7 milliards d’euros).

    La valeur comptable tangible par action a progressé de 4 % en glissement annuel pour atteindre 16,1 euros, tandis que les actifs pondérés en fonction des risques sont restés stables à 406 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent légèrement tandis que les résultats continuent; inflation et données sur l’emploi attendues

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent légèrement tandis que les résultats continuent; inflation et données sur l’emploi attendues

    Les marchés actions européens ont enregistré de légers gains jeudi, les investisseurs digérant une nouvelle vague de résultats d’entreprises tout en attendant plusieurs indicateurs économiques clés dans la région.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand a progressé de 0,2%, le FTSE 100 britannique a également gagné 0,2%, tandis que le CAC 40 français est resté quasiment stable.

    Afflux continu de résultats d’entreprises

    La saison des résultats du deuxième trimestre est à mi-parcours, avec un flux constant de grandes entreprises publiant leurs chiffres jeudi.

    Shell (LSE:SHEL) a annoncé un bénéfice ajusté — sa mesure préférée du bénéfice net — de 4,3 milliards de dollars au deuxième trimestre, dépassant les attentes des analystes mais en baisse par rapport aux 6,3 milliards de l’année précédente. Le géant énergétique a indiqué qu’il maintiendrait son programme de rachat d’actions au rythme de 3,5 milliards de dollars au cours du prochain trimestre, marquant ainsi le 15e trimestre consécutif avec des rachats supérieurs à 3 milliards.

    Anheuser-Busch InBev (EU:ABI) a enregistré une forte hausse de ses bénéfices sous-jacents au deuxième trimestre, les prix plus élevés et l’élargissement des marges compensant une baisse des volumes de ventes mondiaux pour le leader mondial de la bière.

    BMW (TG:BMW) a confirmé ses prévisions annuelles, citant sa forte présence manufacturière aux États-Unis comme un atout contre les potentielles taxes américaines.

    Unilever (LSE:ULVR) a dépassé les attentes du marché concernant la croissance des ventes sous-jacentes au deuxième trimestre, grâce à des hausses de prix sur sa gamme de produits.

    Air France KLM (EU:AF) a également annoncé une amélioration de son résultat opérationnel du deuxième trimestre, soutenue par une forte demande pour ses services premium malgré les inquiétudes persistantes sur les tarifs.

    Le fabricant français d’équipements électriques Schneider Electric (EU:SU) a confirmé ses perspectives pour 2025 après avoir enregistré une forte croissance de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre, portée par la demande soutenue pour ses solutions de centres de données.

    Le sidérurgiste ArcelorMittal (EU:MT), deuxième mondial, a publié un bénéfice légèrement supérieur aux prévisions, mais a réduit ses prévisions de demande d’acier en raison des tarifs attendus.

    British American Tobacco (LSE:BATS) a enregistré une hausse de 1,7% de son bénéfice au premier semestre en devise constante, battant les attentes grâce à la reprise de sa croissance aux États-Unis et à une forte demande pour ses sachets de nicotine Velo.

    De l’autre côté de l’Atlantique, les géants technologiques Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ:META) ont publié d’excellents résultats trimestriels après la clôture mercredi à Wall Street. Apple (NASDAQ:AAPL) et Amazon (NASDAQ:AMZN) devraient publier leurs résultats jeudi soir.

    Données économiques à venir en Europe

    Les investisseurs attendent également les chiffres de l’inflation en France, en Allemagne et en Italie, ainsi que les derniers taux de chômage en Allemagne et dans l’UE.

    La semaine dernière, la Banque centrale européenne a maintenu son principal taux d’intérêt à 2%, marquant une pause après un an de resserrement monétaire afin d’évaluer les incertitudes commerciales avec les États-Unis.

    De même, la Réserve fédérale américaine a laissé les taux inchangés mercredi lors d’un vote de 9 contre 2, marquant la cinquième réunion consécutive sans hausse, bien que deux gouverneurs aient exprimé leur dissidence pour la première fois en plus de 30 ans.

    Jeudi matin, la Banque du Japon a également maintenu ses taux, indiquant la possibilité de hausses futures si les objectifs économiques et d’inflation sont atteints.

    Par ailleurs, le secteur manufacturier chinois s’est contracté pour le quatrième mois consécutif en juillet, selon une enquête officielle publiée jeudi. Les données suggèrent que la hausse des exportations avant les tarifs américains plus élevés s’estompe tandis que la demande intérieure reste faible.

    Marchés pétroliers entre sanctions russes et données sur les stocks

    Les prix du pétrole ont légèrement reculé jeudi, les traders prenant en compte une augmentation surprise des stocks américains de brut et les faibles données économiques chinoises, tout en considérant l’impact potentiel de nouvelles sanctions contre la Russie.

    À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 0,3% à 72,26 dollars le baril, tandis que ceux sur le brut léger américain (WTI) ont baissé de 0,2% à 69,88 dollars le baril.

    Les deux références avaient augmenté d’environ 1% mercredi, principalement en raison de la menace du président Trump d’imposer de lourdes taxes aux principaux acheteurs de brut russe afin de faire pression sur Moscou concernant son invasion de l’Ukraine.

    L’Energy Information Administration américaine a rapporté une hausse de 7,7 millions de barils des stocks de pétrole la semaine dernière, contrairement aux attentes des analystes qui tablaient sur une baisse de 1,3 million.

    Les faibles chiffres manufacturiers chinois ont renforcé les inquiétudes sur la demande future de la part du plus grand importateur mondial de pétrole.

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