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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures de Wall Street en hausse tandis que Trump met en garde l’Inde sur les tarifs ; Palantir s’envole grâce à ses revenus

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures de Wall Street en hausse tandis que Trump met en garde l’Inde sur les tarifs ; Palantir s’envole grâce à ses revenus

    Les futures sur indices américains ont grimpé tôt mardi, suggérant une continuation possible du rallye amorcé la veille. Malgré des doutes persistants sur la santé du marché du travail, l’optimisme autour des résultats d’entreprise et les attentes croissantes d’une baisse des taux de la Fed soutiennent l’appétit pour le risque. Parallèlement, Donald Trump a ravivé les tensions commerciales, cette fois avec l’Inde, menaçant des droits de douane élevés en raison de ses importations de pétrole russe. Sur le front des entreprises, les actions Palantir (NASDAQ:PLTR) ont bondi en after-hours après un trimestre exceptionnel, porté par une forte demande publique et une révision à la hausse des perspectives de chiffre d’affaires.

    Marché en reprise

    Après le rallye de lundi, les futures américains restent orientés à la hausse. Vers 03 h 37 ET, les contrats Dow avançaient de 50 points (0,1 %), ceux de l’S&P 500 de 12 points (0,2 %) et le Nasdaq 100 de 63 points (0,3 %).

    Le marché semble se stabiliser après la forte vente de la semaine précédente, déclenchée par des données de l’emploi décevantes et des tensions géopolitiques renouvelées. Le Bureau of Labor Statistics a révisé à la baisse les chiffres de mai et juin, amenant Trump à limoger le commissaire de l’agence. Ces révisions ont suscité des interrogations sur la résilience de l’économie américaine.

    Cela dit, l’évolution du ton économique alimente la spéculation d’une intervention rapide de la Fed. Selon les analystes de Vital Knowledge, « la probabilité d’une réduction en septembre se situe désormais autour de 90 %, contre environ 63 % une semaine plus tôt », selon l’outil FedWatch du CME.

    En outre, les entreprises ont globalement livré des commentaires rassurants sur leurs résultats. « Le fait que nous traversions une […] saison de résultats où les équipes dirigeantes ne semblaient pas excessivement alarmées par les conditions économiques offre un certain confort aux investisseurs », ont souligné les analystes de Vital Knowledge.

    Trump vise l’Inde à cause du pétrole russe

    Lundi, Trump a menacé d’imposer de nouveaux droits de douane sévères sur les produits indiens. Il a averti qu’il « augmenterait substantiellement » les tarifs en réponse aux achats continus de pétrole russe par l’Inde.

    Cette menace s’inscrit dans un contexte d’idées de tarifs réciproques de 25 % sur les exportations indiennes et de droits allant jusqu’à 100 % pour des pays comme la Chine et l’Inde qui continuent d’acheter de l’énergie russe. La position de Trump vis-à-vis de Moscou s’est durcie ces dernières semaines après l’échec des négociations de cessez-le-feu en Ukraine.

    Il a également critiqué l’alliance de l’Inde avec les BRICS, arguant que ce groupe chercherait à affaiblir l’influence globale des États-Unis.

    Selon Reuters, l’Inde devrait maintenir ses achats actuels de pétrole russe. Les autorités de New Delhi défendent cette relation sur des bases stratégiques et économiques. Sur les marchés financiers, les obligations indiennes ont légèrement reculé, et certains analystes anticipent une baisse des taux par la Reserve Bank of India cette semaine.

    Palantir propulsé par l’IA

    Les actions de Palantir Technologies ont bondi en après-séance suite à un trimestre exceptionnel. L’entreprise de data analytics a annoncé son chiffre d’affaires le plus élevé depuis son introduction en 2020, en grande partie grâce à la forte demande des agences gouvernementales américaines.

    La société bénéficie des impulsions politiques, notamment l’encouragement de l’administration à l’adoption de l’IA à grande échelle et la volonté du Pentagone d’acheter des logiciels auprès de fournisseurs alternatifs. Ces facteurs ont stimulé l’intérêt pour les solutions analytiques et défensives basées sur l’IA de Palantir.

    Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre a bondi de 48 % en glissement annuel, à environ 1 milliard de dollars, dépassant les estimations. Plus de 40 % des ventes proviennent de contrats avec le gouvernement des États-Unis. L’entreprise, soutenue par Peter Thiel, a également dépassé les attentes sur le résultat ajusté.

    Palantir prévoit désormais un chiffre d’affaires annuel de 4,14 à 4,15 milliards de dollars, contre une fourchette précédente de 3,89–3,90 milliards.

    Focus sur les services aux États-Unis

    Les marchés surveilleront aussi des indicateurs économiques clés cette semaine. L’ISM services PMI pour juillet devrait passer à 51,5, contre 50,8 le mois précédent, signalant une expansion modérée. Le secteur des services représente plus des deux tiers de l’économie américaine et s’est montré résilient face aux pressions macro.

    D’après l’ISM, un indice au-dessus de 49 est généralement associé à la croissance économique globale.

    Par ailleurs, les données commerciales pour juin seront publiées. Les premiers indicateurs du PIB avaient suggéré une baisse des importations au deuxième trimestre, après une montée liée à l’accumulation de stocks en raison des tarifs élevés.

    Les services en Chine dépassent les attentes

    En Asie, le secteur des services chinois a surpris positivement en juillet. L’indice S&P Global China General Services PMI est passé à 52,6 contre 50,6, dépassant les attentes fixées à 50,4.

    S&P Global a attribué cette progression à la forte demande tant nationale qu’internationale. Les mesures de stimulation de la consommation menées à Pékin ont soutenu la demande intérieure, tandis que les exportations de services n’ont pas été touchées par les tarifs américains, qui ciblent surtout les biens tangibles.

    Malgré le ralentissement du secteur manufacturier, les services restent un point fort pour l’économie chinoise.

    À noter que S&P Global a mis fin à son partenariat de parrainage avec Caixin pour le PMI chinois à compter de ce mois.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Marchés boursiers en hausse : le S&P 500 grimpe grâce aux espoirs de baisse des taux, la tech en tête

    Marchés boursiers en hausse : le S&P 500 grimpe grâce aux espoirs de baisse des taux, la tech en tête

    La Bourse américaine a terminé en nette progression ce lundi, effaçant les pertes subies vendredi. L’optimisme croissant autour d’une baisse prochaine des taux d’intérêt par la Réserve fédérale, ainsi que la solidité des résultats dans le secteur technologique, ont soutenu la tendance.

    À 16h00 (heure de New York), le Dow Jones Industrial Average a gagné 575 points (+1,3 %), le S&P 500 a progressé de 1,5 % et le NASDAQ Composite a grimpé de 2 %.

    Vendredi, les principaux indices de Wall Street avaient plongé, le S&P 500 ayant connu sa pire journée en plus de deux mois, à la suite d’un décret signé par le président Donald Trump imposant des droits de douane élevés sur les importations de près de 70 pays.

    Les marchés ont également été ébranlés par un rapport décevant sur l’emploi, marqué par des révisions à la baisse importantes. Le climat s’est encore assombri après que Trump a limogé — sans preuve — le responsable du bureau des statistiques, accusant celui-ci d’avoir falsifié les données. Plusieurs analystes ont alors mis en doute la fiabilité historique des statistiques économiques américaines.


    Chiffres de l’emploi faibles, espoirs accrus de baisse des taux

    Lundi, l’attention des investisseurs s’est tournée vers les commandes industrielles de juin, dans un contexte d’inquiétudes persistantes sur la santé de l’économie américaine. Le Département du Travail a en effet annoncé vendredi que seulement 73 000 emplois non agricoles avaient été créés en juillet — bien en dessous des 110 000 attendus. Par ailleurs, les chiffres de mai et juin ont été révisés à la baisse pour un total combiné de 258 000 emplois supprimés.

    Les marchés ont perçu ce ralentissement comme un signal clair d’un affaiblissement du marché du travail, ce qui a fait bondir la probabilité d’un abaissement des taux en septembre à plus de 80 %.

    Malgré la volatilité, Mike Wilson, stratégiste chez Morgan Stanley, a réaffirmé sa position haussière sur les actions américaines, conseillant de profiter de toute faiblesse passagère pour acheter. Dans une note publiée lundi, il a mis en avant le rebond des révisions de bénéfices par action, qui selon lui, marquerait la fin du marché baissier démarré en 2024, remplacé depuis avril par un nouveau cycle haussier.

    Bien que le rapport sur l’emploi et l’attentisme de la Fed puissent provoquer une phase de consolidation à court terme, Wilson conclut : « Nous restons acheteurs sur les replis et confiants pour les 12 prochains mois. »


    L’IA continue de porter les valeurs technologiques

    Les grandes valeurs technologiques ont encore une fois dominé la séance, profitant de l’engouement autour de l’intelligence artificielle. NVIDIA (NASDAQ: NVDA), Microsoft (NASDAQ: MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ: META) ont affiché de belles performances, portées par des résultats trimestriels supérieurs aux attentes.


    Semaine chargée en résultats d’entreprises

    Les regards se tournent désormais vers une semaine riche en publications de résultats. Plus de 150 entreprises, réparties dans les secteurs de la technologie, de l’industrie et de la consommation, présenteront leurs bilans cette semaine. Jusqu’ici, la saison des résultats a été globalement positive, renforçant l’enthousiasme de long terme autour de l’intelligence artificielle.

    Ce mardi, les investisseurs attendent notamment les chiffres de Advanced Micro Devices (NASDAQ: AMD) et Caterpillar (NYSE: CAT), pour évaluer la demande dans les semi-conducteurs et l’activité industrielle mondiale. Mercredi, ce sera au tour de Walt Disney (NYSE: DIS), McDonald’s (NYSE: MCD) et Uber Technologies (NYSE: UBER).

    Par ailleurs, l’action Berkshire Hathaway (NYSE: BRKb) a chuté après que le conglomérat dirigé par Warren Buffett a annoncé une dépréciation de 3,76 milliards de dollars sur sa participation dans Kraft Heinz (NASDAQ: KHC).

    Enfin, Tesla (NASDAQ: TSLA) a progressé après avoir validé l’attribution de 96 millions d’actions restreintes à son PDG Elon Musk, sur recommandation d’un comité spécial d’administrateurs indépendants.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens rebondissent lundi après la forte chute de la semaine dernière liée aux inquiétudes sur les tarifs douaniers

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens rebondissent lundi après la forte chute de la semaine dernière liée aux inquiétudes sur les tarifs douaniers

    Les actions européennes ont connu un solide rebond lundi, après des pertes importantes lors de la séance précédente dues aux craintes d’une hausse des tarifs douaniers américains. Les investisseurs ont semblé ignorer la baisse de confiance des investisseurs dans la zone euro signalée en août.

    L’indice de confiance des investisseurs Sentix pour la zone euro est tombé à -3,7 en août, contre 4,5 en juillet, enregistrant sa première lecture négative depuis quatre mois.

    Le DAX allemand a progressé de 1,4 %, le CAC 40 français a gagné 0,9 % et le FTSE 100 britannique a augmenté de 0,5 %.

    La compagnie aérienne à bas prix Wizz Air Holdings (LSE:WIZZ) a progressé après avoir publié ses chiffres de passagers pour juillet 2025.

    La société postale néerlandaise PostNL NV (EU:PNL) a grimpé suite à la confirmation de ses prévisions annuelles.

    Lloyds Banking Group (LSE:LLOY) a également progressé alors qu’il évalue l’impact d’une décision de justice britannique concernant le financement automobile.

    En revanche, les actions de la banque suisse UBS (NYSE:UBS) ont reculé après l’annonce d’un règlement de 300 millions de dollars pour clore une affaire aux États-Unis liée à la vente abusive d’investissements liés aux prêts hypothécaires.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street prête à rebondir alors que les investisseurs cherchent des bonnes affaires après une forte correction

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street prête à rebondir alors que les investisseurs cherchent des bonnes affaires après une forte correction

    Les contrats à terme sur les actions américaines indiquent des gains pour l’ouverture de lundi, alors que les marchés cherchent à se remettre des fortes baisses enregistrées au cours des deux derniers jours de bourse.

    Après une correction importante qui a éloigné le Nasdaq et le S&P 500 de leurs plus hauts records récents, les chasseurs d’aubaines semblent prêts à revenir, achetant des actions à des prix réduits.

    La vente massive de vendredi a été provoquée par les inquiétudes croissantes concernant les nouveaux tarifs du président Donald Trump, une croissance décevante de l’emploi, ainsi qu’une forte chute des actions d’Amazon (NASDAQ:AMZN).

    Il y a aussi un certain optimisme prudent que le rapport d’emploi faible incitera la Réserve fédérale à baisser les taux d’intérêt lors de sa prochaine réunion en septembre.

    Les données de l’outil FedWatch du CME Group montrent que la probabilité d’une réduction de taux de 25 points de base est passée à 85,4 %, contre 63,1 % une semaine plus tôt.

    Après une baisse modérée jeudi, les actions ont chuté plus fortement vendredi. Les principaux indices ont tous reculé de manière significative, le Nasdaq et le S&P 500 s’éloignant nettement des niveaux records intrajournaliers atteints plus tôt dans la semaine.

    Bien que les marchés aient rebondi en fin de séance, la journée s’est terminée sur des pertes. Le Nasdaq a perdu 472,32 points, soit 2,2 %, clôturant à 47 231,61. Le S&P 500 a reculé de 101,38 points, soit 1,6 %, à 6 238,01, tandis que le Dow a perdu 542,40 points, soit 1,2 %, à 43 588,58.

    Sur la semaine, le Dow a plongé de 2,9 %, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont baissé de 2,4 % et 2,2 %, respectivement.

    Le recul du marché est intervenu alors que les inquiétudes grandissaient sur l’impact économique des nouveaux tarifs imposés par la Maison-Blanche, allant de 10 % à 41 % sur les importations en provenance de dizaines de pays. Une taxe de 40 % sera également appliquée aux marchandises réexportées pour éviter les droits existants.

    « Les investisseurs ont été pris au dépourvu, ayant auparavant espéré que Trump reporterait les nouveaux niveaux tarifaires en attendant d’autres négociations avec les partenaires commerciaux étrangers », a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell. Il a ajouté : « Au lieu de cela, nous avons une profusion de nouveaux tarifs et cela signifie que les investisseurs doivent prendre le temps de comprendre ce que cela signifie pour les entreprises de leur portefeuille. »

    Le sentiment du marché a également été affecté par un rapport du Département du travail montrant que les créations d’emplois en juillet étaient inférieures aux attentes. Les emplois non agricoles ont augmenté de seulement 73 000, en dessous des 110 000 prévus, et les révisions à la baisse ont réduit les chiffres pour mai et juin de 258 000 au total.

    Avec les révisions, la croissance de l’emploi en mai a été révisée à 19 000 et celle de juin à 14 000. Le taux de chômage est passé à 4,2 % en juillet contre 4,1 % en juin, conformément aux prévisions.

    Les actions d’Amazon ont chuté de 8,3 % après que la société a livré de solides résultats pour le deuxième trimestre, mais a déçu les investisseurs avec des prévisions prudentes sur le revenu d’exploitation pour le trimestre en cours.

    Les compagnies aériennes ont subi de fortes pertes, l’indice NYSE Arca Airline ayant chuté de 4,3 %. Les actions des services pétroliers ont aussi été sous pression en raison de la forte baisse des prix du brut, reflétée par une baisse de 3,5 % de l’indice Philadelphia Oil Service.

    Les secteurs des matériels informatiques, du commerce de détail et des banques ont connu des baisses notables, tandis que les secteurs pharmaceutiques et immobiliers ont résisté à la tendance négative.

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  • L’or se stabilise après une forte hausse, soutenu par des données décevantes sur l’emploi aux États-Unis et les anticipations de baisse des taux

    L’or se stabilise après une forte hausse, soutenu par des données décevantes sur l’emploi aux États-Unis et les anticipations de baisse des taux

    Les prix de l’or sont restés globalement stables lundi, après une nette progression vendredi dernier, alors que les chiffres décevants de l’emploi américain ont ravivé les attentes d’un assouplissement monétaire par la Réserve fédérale.

    À 05h00 ET (09h00 GMT), l’or au comptant reculait de 0,1 % à 3 358,72 dollars l’once, tandis que les contrats à terme pour décembre gagnaient 0,4 % à 3 412,55 dollars.

    L’emploi américain pousse les haussiers à revenir sur l’or

    Vendredi, l’or a bondi de plus de 2 %, mettant fin à deux semaines de baisse. Cette hausse a été déclenchée par des chiffres de l’emploi bien en deçà des attentes : les créations d’emplois non agricoles n’ont atteint que 73 000 en juillet. Les données de mai et juin ont été révisées à la baisse.

    Le taux de chômage est monté à 4,2 %, alimentant les craintes d’un ralentissement économique. Les marchés évaluent désormais à 90 % la probabilité d’une baisse de taux dès septembre.

    Des taux d’intérêt plus faibles réduisent le coût d’opportunité de la détention d’or, ce qui renforce son attrait.

    Les tensions commerciales renforcent la demande de valeur refuge

    L’or bénéficie également d’une demande accrue en raison des incertitudes géopolitiques. Le président Trump a imposé des droits de douane étendus sur les importations en provenance du Canada, du Brésil, de l’Inde et de Taïwan.

    Ces mesures suscitent des inquiétudes inflationnistes et pourraient perturber les flux commerciaux mondiaux, renforçant ainsi l’intérêt pour l’or.

    Dans un contexte de faibles rendements et de politique monétaire incertaine, l’or conserve toute son attractivité.

    Des métaux en hausse, sauf le cuivre américain

    Le platine a gagné 1 % à 1 329,50 dollars, tandis que l’argent a progressé de 1,3 % à 37,417 dollars l’once.

    Les contrats de cuivre sur le LME ont augmenté de 0,9 % à 9 726,10 dollars la tonne, et ceux aux États-Unis de 0,8 % à 4,4695 dollars la livre.

    Malgré cela, les prix du cuivre aux États-Unis ont chuté de 20 % la semaine dernière, après l’annonce de l’exclusion du cuivre raffiné du projet de droits de douane de 50 %.

    « L’effondrement d’une opération d’arbitrage a laissé les États-Unis avec un énorme stock de cuivre », ont déclaré les analystes d’ING dans une note. « Les stocks de cuivre dans les entrepôts Comex atteignent leur plus haut niveau en 21 ans. Ce stock pourrait maintenant être réexporté. »

    « Cela sera baissier pour les prix du LME, car davantage de cuivre apparaîtra dans les entrepôts du LME », ont-ils ajouté.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures américains progressent sur l’espoir d’une baisse des taux ; la saison des résultats soutient les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures américains progressent sur l’espoir d’une baisse des taux ; la saison des résultats soutient les marchés

    Les contrats à terme sur actions américaines ont gagné du terrain lundi, les investisseurs digérant les données décevantes sur l’emploi, les annonces commerciales et les perspectives des taux de la Fed. Des résultats solides ont aidé à compenser les inquiétudes liées au ralentissement économique et à l’impact des droits de douane, tandis que Berkshire Hathaway (NYSE:BRKa) a affiché une baisse de ses bénéfices due à une dépréciation de sa participation dans Kraft Heinz (NASDAQ:KHC).

    Les futures montent après la chute de la semaine dernière

    Après une forte chute vendredi, les futures américains ont rebondi lundi matin grâce aux espoirs d’une baisse des taux. À 03h00 ET, les futures Dow ont progressé de 128 points (0,3%), ceux du S&P 500 de 24 points (0,4%) et du Nasdaq 100 de 102 points (0,4%).

    Les pertes vendredi reflétaient l’inquiétude des investisseurs suite à un rapport sur l’emploi faible et à l’annonce par le président Donald Trump d’une hausse des droits de douane sur plusieurs partenaires commerciaux.

    Le moral s’est détérioré davantage après que Trump ait limogé la responsable du Bureau des statistiques du travail, l’accusant sans preuve de manipulation des chiffres. Les analystes préviennent que cela pourrait miner la confiance dans les données économiques américaines, surtout si son successeur privilégie la loyauté politique à la précision.

    Les chiffres décevants de l’emploi ont poussé les investisseurs à anticiper une probabilité d’environ 90 % d’une baisse des taux par la Fed en septembre. Cependant, les responsables de la Fed restent prudents et attendent de nouvelles données.

    Des résultats solides soutiennent les marchés

    Les résultats solides ont renforcé le sentiment. Des géants technologiques comme Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT) ont publié d’excellents résultats pour le T2, confirmant d’importants investissements dans l’intelligence artificielle.

    Ces performances ont apaisé certaines inquiétudes liées aux droits de douane, même si certaines entreprises prévoient des hausses de prix.

    Selon les données de LSEG citées par Reuters, la croissance des bénéfices des sociétés du S&P 500 au T2 est estimée à 9,8 % en glissement annuel, contre 5,8 % début juillet. Plus de 80 % des entreprises ayant publié leurs résultats ont dépassé les attentes, contre une moyenne de 76 % sur les quatre derniers trimestres.

    Cette semaine, les marchés suivront les résultats de Caterpillar (NYSE:CAT), McDonald’s (NYSE:MCD) et Disney (NYSE:DIS), membres du Dow proche de son record de décembre.

    Berkshire Hathaway affiche un recul des bénéfices suite à une dépréciation

    Berkshire Hathaway (NYSE:BRKa) a publié un bénéfice en baisse au T2, impacté par une dépréciation de 3,76 milliards de dollars sur sa participation dans Kraft Heinz (NASDAQ:KHC) et une baisse des primes d’assurance. Le bénéfice net est passé à 12,37 milliards de dollars contre 30,35 milliards l’an dernier, avec un chiffre d’affaires en baisse de 1,2 % à 92,5 milliards.

    Les gains dans Apple (NASDAQ:AAPL) et American Express (NYSE:AXP) ont compensé partiellement, tandis que le bénéfice opérationnel de BNSF a augmenté de près de 20 %, grâce à la réduction des coûts et à la baisse du carburant.

    La trésorerie de Berkshire s’élevait à 344 milliards à la fin du trimestre, légèrement inférieure au trimestre précédent mais proche d’un record. Buffett devrait céder sa place fin 2025, avec Greg Abel prêt à lui succéder.

    Pétrole stable malgré la hausse de production de l’OPEP+

    Les prix du pétrole sont restés stables lundi, malgré la confirmation par l’OPEP+ d’une hausse de la production en septembre. Le Brent a reculé de 0,2 % à 69,80 dollars le baril, le WTI a progressé de 0,3 % à 67,53 dollars.

    Le groupe a décidé d’augmenter la production quotidienne de 547 000 barils, pour le sixième mois consécutif, inversant les coupes de 2,5 millions de barils par jour, soit environ 2,4 % de la demande mondiale.

    Or et Bitcoin

    Les prix de l’or ont été mitigés lundi après un rebond de 2 % vendredi, porté par les attentes de baisse des taux Fed. L’or au comptant a reculé de 0,2 % à 3 355,69 dollars l’once, tandis que les contrats à terme de décembre ont gagné 0,3 % à 3 408,67 dollars.

    Le Bitcoin a progressé de 0,8 % à 114 567,60 dollars, se remettant d’une baisse de 3 % sur cinq jours.

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  • Le pétrole baisse alors que l’OPEP+ poursuit l’augmentation de la production et que les inquiétudes sur l’économie américaine s’intensifient

    Le pétrole baisse alors que l’OPEP+ poursuit l’augmentation de la production et que les inquiétudes sur l’économie américaine s’intensifient

    Les prix du pétrole ont reculé lundi en début de séance asiatique, après que l’OPEP+ a confirmé une nouvelle hausse de la production en septembre, soulevant des craintes d’un excédent d’offre dans un contexte de demande affaiblie aux États-Unis et de tensions commerciales croissantes.

    Cette baisse prolonge les pertes de vendredi, déclenchées par des chiffres de l’emploi américain inférieurs aux attentes, révélant un possible affaiblissement de la demande dans la première économie mondiale. Par ailleurs, les nouveaux droits de douane annoncés par le président Donald Trump sur plus de 70 pays ont accru l’incertitude sur les marchés.

    À 01h40 GMT, les contrats à terme sur le Brent pour septembre chutaient de 0,5 % à 69,35 dollars le baril, tandis que le WTI perdait 0,3 % à 65,90 dollars.

    Les deux indices de référence avaient pourtant terminé la semaine précédente en légère hausse, soutenus par les tensions géopolitiques liées aux éventuelles nouvelles sanctions américaines sur le pétrole russe.

    L’OPEP+ approuve une hausse de production en septembre

    Dimanche, l’OPEP et ses alliés ont convenu d’une augmentation collective de la production de 547 000 barils par jour en septembre, identique à celle d’août, marquant un sixième mois consécutif de hausse. Cette décision s’inscrit dans une stratégie progressive d’annulation des coupes instaurées pendant la pandémie.

    L’augmentation de juillet, de 411 000 barils par jour, confirme cette tendance vers une normalisation des niveaux de production. Les investisseurs s’inquiètent néanmoins de la possibilité que cette offre supplémentaire dépasse la demande dans les mois à venir.

    Des indicateurs faibles aux États-Unis alimentent les craintes sur la demande

    La nervosité des marchés est aussi alimentée par les derniers indicateurs économiques américains. Le rapport sur l’emploi publié vendredi a révélé seulement 73 000 créations de postes en juillet, bien en deçà des attentes, avec des révisions négatives sur les mois précédents.

    Les récentes annonces de Trump concernant de nouveaux droits de douane, dont l’entrée en vigueur est imminente, accroissent encore le risque d’un ralentissement du commerce mondial — un facteur crucial pour la demande de pétrole.

    Des indices PMI faibles signalent également un ralentissement de l’activité économique aux États-Unis, ce qui pourrait peser davantage sur la consommation d’énergie.

    Néanmoins, certains éléments géopolitiques ont temporairement soutenu les prix. Trump a menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur les importations de pétrole russe par la Chine et l’Inde, tout en évoquant des actions militaires potentielles contre Moscou concernant le conflit en Ukraine.

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  • Le dollar américain poursuit son repli, les marchés anticipent une baisse des taux de la Fed après l’emploi décevant

    Le dollar américain poursuit son repli, les marchés anticipent une baisse des taux de la Fed après l’emploi décevant

    Le billet vert a poursuivi sa chute lundi, affaibli par un rapport sur l’emploi aux États-Unis qui alimente les attentes d’un assouplissement monétaire dès le mois prochain.

    À 04:20 ET (08:20 GMT), l’indice du dollar—qui mesure sa performance face à un panier de six devises majeures—reculait de 0,2% à 98,722, après une chute de plus de 1% vendredi.

    Les données de l’emploi poussent à anticiper une baisse des taux

    Le rapport sur l’emploi de juillet a révélé seulement 73 000 créations de postes, bien en dessous des prévisions, avec des révisions à la baisse pour mai et juin. Le taux de chômage est remonté à 4,2%, ce qui a porté les probabilités d’une baisse des taux en septembre à près de 90%.

    Les rendements obligataires ont chuté : le taux à deux ans a touché un plus bas de trois mois à 3,6590%, et le rendement à dix ans est resté proche de son plus bas d’un mois à 4,2493%.

    Le président Donald Trump a réagi en licenciant Erika McEntarfer, directrice du Bureau des statistiques du travail, l’accusant—sans preuve—d’avoir falsifié les chiffres de l’emploi.

    “L’incertitude concernant la qualité des données américaines ne donne pas une bonne image des marchés d’actifs américains et pourrait ajouter une prime de risque supplémentaire au dollar et aux Treasuries,” ont déclaré les analystes d’ING. “Cette semaine, le Trésor émettra 125 milliards de dollars d’obligations à 3, 10 et 30 ans. À suivre.”

    Autre élément de pression : la démission surprise d’Adriana Kugler, membre du conseil de la Fed. Trump pourrait la remplacer par une personnalité plus conciliante, augmentant la pression sur le président de la Fed Jerome Powell.

    “Un remplacement anticipé de Kugler ajouterait probablement une voix dissidente à la position actuelle de la Fed sur le maintien des taux, accentuant la pression sur Powell,” ajoute ING.

    L’euro se replie légèrement après son rebond

    L’euro a baissé de 0,2% à 1,1563, après avoir fortement progressé vendredi. Le soutien près de 1,1400 pourrait continuer à attirer les acheteurs.

    “Avec un creux important autour de 1,1400, nous pensons qu’il y aura de nombreux acheteurs dans la zone 1,1500/1520 – si elle est atteinte. 1,1700 semble un objectif raisonnable pour les prochaines semaines,” a déclaré ING.

    En Espagne, le nombre de chômeurs a baissé de 0,1% en juillet à 2,40 millions—le plus bas niveau depuis juin 2008.

    La livre en recul, le franc pénalisé par les tarifs

    La paire GBP/USD a reculé de 0,1% à 1,3274. Le franc suisse a aussi souffert, avec USD/CHF en hausse de 0,6% à 0,8085, suite aux lourds droits de douane imposés par Trump à la Suisse.

    “Si ces tarifs persistent, ils renforceront les forces désinflationnistes en Suisse, où l’IPC reste proche de 0% en glissement annuel,” a commenté ING.

    Le yen cède du terrain, le yuan stimulé par les propos de Bessent

    Le yen a perdu du terrain après avoir bénéficié d’un afflux de capitaux vendredi. USD/JPY montait de 0,3% à 147,94.

    Le yuan chinois s’est raffermi, USD/CNY reculant de 0,5% à 7,1763, après que le Secrétaire au Trésor Scott Bessent a déclaré être “optimiste” quant à un accord commercial avec la Chine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens rebondissent alors que les investisseurs misent sur une baisse des taux malgré les tensions commerciales

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens rebondissent alors que les investisseurs misent sur une baisse des taux malgré les tensions commerciales

    Les principales bourses européennes ont ouvert la semaine en hausse lundi, soutenues par un rebond technique après les lourdes pertes de la semaine précédente. Cette reprise intervient dans un contexte de tensions commerciales persistantes et d’anticipations accrues de baisses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand gagnait 0,3 %, le CAC 40 français progressait de 0,5 % et le FTSE 100 britannique avançait de 0,2 %. Ces hausses suivent une séance difficile vendredi dernier, où le Stoxx 600 paneuropéen a enregistré sa pire performance depuis avril, après l’annonce par Washington de nouveaux droits de douane à l’échelle mondiale le 1er août.

    Les investisseurs ignorent les tarifs douaniers et anticipent un assouplissement de la Fed

    Malgré les incertitudes liées à la politique commerciale américaine, les marchés semblent avoir profité de la correction de vendredi, en particulier après la publication de chiffres décevants sur l’emploi américain. Ce rapport a renforcé les attentes d’un assouplissement monétaire prochain de la part de la Fed.

    Les contrats à terme sur les Fed funds intègrent désormais environ 60 points de base de baisse d’ici la fin de l’année—contre 33 points avant la publication des chiffres. Une réduction dès septembre est désormais anticipée à 83 %.

    Le calendrier économique européen est quasi vide ce lundi, ce qui focalise l’attention sur les commandes à l’industrie aux États-Unis, susceptibles d’éclairer la situation des entreprises face aux tarifs.

    Sur le plan politique, Donald Trump a annoncé ce week-end la nomination prochaine d’un nouveau statisticien en chef, après avoir limogé Erike McEntarfer, ancienne responsable du Bureau of Labor Statistics, qu’il a accusée—sans preuve—d’avoir manipulé les chiffres de l’emploi.

    Résultats trimestriels : Senior se distingue, PostNL inquiète, UBS solde un contentieux

    La saison des résultats du deuxième trimestre s’essouffle, mais plusieurs entreprises ont publié lundi. Senior PLC (LSE:SNR) a annoncé une hausse de 32 % de son bénéfice avant impôts au premier semestre de l’exercice 2025, portée par ses divisions Aéronautique et Flexonics.

    Le groupe néerlandais PostNL (EU:PNL) a quant à lui enregistré une perte de 24 millions d’euros, plombée par une dépréciation de 40 millions liée au refus d’aides publiques pour son activité courrier. Cela soulève des inquiétudes quant à sa stratégie future.

    UBS (NYSE:UBS) a confirmé le paiement de 300 millions de dollars pour solder des litiges liés à la vente abusive de produits adossés à des prêts hypothécaires par Credit Suisse aux États-Unis.

    Le pétrole reste stable malgré l’augmentation de l’offre de l’OPEP+

    Les cours du pétrole sont restés proches de l’équilibre lundi malgré une nouvelle augmentation de la production décidée par les membres de l’OPEP+. Le groupe a convenu d’ajouter 547 000 barils par jour à l’offre mondiale en septembre, mettant ainsi fin de manière anticipée à ses réductions majeures de production.

    À 03h10 ET, le Brent reculait légèrement à 69,80 dollars le baril, tandis que le WTI progressait de 0,3 % à 67,53 dollars. Cette décision, conforme aux attentes, équivaut à une remise sur le marché d’environ 2,4 % de la demande mondiale de pétrole.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions américaines chutent fortement après un rapport décevant sur l’emploi ; Amazon déçoit

    Les actions américaines chutent fortement après un rapport décevant sur l’emploi ; Amazon déçoit

    Les marchés boursiers américains ont lourdement chuté vendredi, suite à la publication de données sur l’emploi plus faibles que prévu, alors que les investisseurs digéraient également de nouvelles mesures tarifaires et des résultats mitigés des géants de la tech, Amazon et Apple.

    À 09h35 ET, le Dow Jones Industrial Average reculait de 480 points (-1,1 %), le S&P 500 perdait 75 points (-1,2 %) et le NASDAQ Composite chutait de 335 points, soit -1,6 %.


    Un marché du travail en perte de vitesse

    Le rapport sur l’emploi du mois de juillet a révélé une croissance de l’emploi bien en deçà des attentes. L’économie américaine n’a créé que 73 000 emplois, contre 106 000 prévus. En outre, le chiffre de juin a été fortement révisé à la baisse : de 147 000 à seulement 14 000. Le taux de chômage est monté à 4,2 %, contre 4,1 % le mois précédent.

    « Aïe, ce n’est pas bon signe », ont commenté les analystes de CIBC Economics. « Les révisions négatives des deux derniers mois (-258 000) effacent une bonne partie de la progression récente, y compris la hausse temporaire des embauches dans le secteur public local. »

    Ce ralentissement pourrait influencer les prochaines décisions de la Réserve fédérale. La Fed a maintenu ses taux inchangés pour la cinquième réunion consécutive, mais le président Jerome Powell subit des pressions croissantes, notamment de la part du président Trump, pour les baisser rapidement, malgré une inflation toujours supérieure à l’objectif de 2 %.


    Trump annonce de nouveaux tarifs douaniers

    Jeudi, le président Trump a signé un décret augmentant les droits de douane sur des dizaines de pays. Les grandes économies comme l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud seront soumises à des droits de 15 %, tandis que les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis verront des tarifs de 10 % appliqués. Des droits encore plus élevés, jusqu’à 50 %, cibleront certains pays comme le Brésil, et le Canada subira des taxes de 35 % sur les produits non conformes à l’accord USMCA.

    Ces nouveaux droits entreront en vigueur le 7 août à 00h01. En parallèle, le Mexique a obtenu un délai de 90 jours supplémentaires pour conclure un nouvel accord.


    Amazon déçoit, Apple rassure

    Le titre Amazon (NASDAQ: AMZN) a chuté après que l’entreprise a publié des prévisions de bénéfices opérationnels inférieures aux attentes pour le trimestre en cours. Sa division cloud, Amazon Web Services (AWS), a généré 30,9 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en hausse de 17,5 % sur un an. Bien que ce soit légèrement supérieur aux prévisions, cela reste décevant face aux attentes élevées du marché.

    En revanche, Apple (NASDAQ: AAPL) a progressé après avoir dépassé les attentes du troisième trimestre, soutenue par des ventes d’iPhone solides et des revenus de services à un niveau record, notamment grâce à une reprise de la demande en Chine.


    Autres mouvements notables en Bourse

    • Coinbase (NASDAQ: COIN) a chuté après avoir publié un bénéfice ajusté en baisse au deuxième trimestre, dû à un ralentissement du volume des échanges.
    • Reddit (NYSE: RDDT) a bondi après avoir anticipé des revenus supérieurs pour le troisième trimestre, soutenus par ses outils de publicité basés sur l’intelligence artificielle.
    • Exxon Mobil (NYSE: XOM) et Chevron (NYSE: CVX) ont gagné 0,9 % chacun, portés par une production accrue malgré la baisse des prix du pétrole.
    • Colgate-Palmolive (NYSE: CL) a progressé grâce à des résultats trimestriels meilleurs que prévu.
    • Kimberly-Clark (NASDAQ: KMB) a également enregistré une hausse grâce à la demande stable de produits comme les couches Huggies et les mouchoirs Kleenex.

    Le pétrole recule légèrement

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé vendredi, les marchés évaluant les effets potentiels des nouveaux droits de douane sur la croissance mondiale. À 09h35 ET, le Brent perdait 0,3 % à 71,47 dollars le baril, tandis que le WTI reculait de 0,2 % à 69,12 dollars.

    Malgré ce repli, les deux références sont en passe de clôturer la semaine avec une hausse de plus de 5 %, soutenues par les tensions géopolitiques après que Trump a menacé d’imposer des sanctions aux pays achetant du pétrole russe, notamment la Chine et l’Inde.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.