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  • Tesla augmente de 5 000 $ les prix des Model S et Model X aux États-Unis

    Tesla augmente de 5 000 $ les prix des Model S et Model X aux États-Unis

    Tesla (NASDAQ:TSLA) a relevé les tarifs de ses véhicules Model S et Model X sur le marché américain, selon les mises à jour publiées sur le site officiel de la société.

    Le Model S à traction intégrale (AWD) est désormais proposé à partir de 84 990 $, soit une hausse de 5 000 $ par rapport à son prix précédent de 79 990 $. De même, la version haute performance Model S Plaid voit son prix augmenter à 99 990 $, contre 94 990 $ auparavant.

    La gamme Model X a également connu des augmentations identiques de 5 000 $, touchant aussi bien les versions AWD que Plaid. Ces ajustements tarifaires interviennent dans un contexte de réajustements du marché et de changements dans la structure des coûts au sein du segment premium de Tesla.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq et marchés américains en baisse face à la montée des tensions au Moyen-Orient; le pétrole s’envole, Boeing impacté par les conséquences d’un crash

    Dow Jones, S&P, Nasdaq et marchés américains en baisse face à la montée des tensions au Moyen-Orient; le pétrole s’envole, Boeing impacté par les conséquences d’un crash

    Les contrats à terme des actions américaines ont fortement chuté tôt vendredi, alors que les tensions géopolitiques s’intensifiaient suite à une importante frappe aérienne israélienne contre l’Iran. Cette opération, visant plusieurs sites militaires et nucléaires, a déclenché une forte envolée des prix du pétrole et ébranlé la confiance des investisseurs, provoquant une large vente sur les marchés.

    Baisse des contrats à terme dans un climat d’incertitude géopolitique

    À 09h45 (heure de Paris), les principaux contrats à terme américains évoluaient en nette baisse. Les contrats Dow Jones ont perdu 449 points (–1,3 %), ceux du S&P 500 ont reculé de 83 points (–1,4 %) et le Nasdaq 100 a chuté de 318 points (–1,5 %). Ces baisses interviennent après une récente reprise du marché, portée par l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales et des données d’inflation plus douces.

    Les récents événements au Moyen-Orient ont ravivé les inquiétudes, les investisseurs redoutant davantage l’impact économique mondial potentiel des perturbations dans l’approvisionnement pétrolier et les routes maritimes.

    Hausse du pétrole après la frappe israélienne

    Les contrats à terme sur le Brent ont bondi de 5,7 % à 73,32 dollars le baril, tandis que le WTI américain a progressé de 6 % à 72,13 dollars le baril, atteignant tous deux leur plus haut niveau depuis près de cinq mois.

    Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a mis en garde contre des représailles imminentes sous forme d’attaques de drones et de missiles venant d’Iran, après ce qui a été qualifié d’attaque préventive. En réponse, l’Iran a lancé environ 100 drones vers Israël, selon des sources militaires. Les médias d’État iraniens ont aussi rapporté la mort du commandant des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, ainsi que celle de plusieurs scientifiques nucléaires.

    Ces événements ont poussé les investisseurs à se réfugier dans des valeurs sûres traditionnelles : les prix de l’or ont augmenté, le franc suisse s’est renforcé, et le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans est tombé à un plus bas d’un mois.

    Baisse des actions Boeing après le crash d’Air India

    Les actions Boeing (NYSE:BA) ont reculé de plus de 4 % après le crash dévastateur d’un Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India dans l’ouest de l’Inde. L’appareil, en route vers Londres, s’est écrasé peu après le décollage, faisant plus de 240 morts et causant d’importants dégâts au sol. Un seul survivant a été extrait des décombres.

    Les fournisseurs GE Aerospace (NYSE:GE) et Spirit AeroSystems (NYSE:SPR) ont également vu leurs cours baisser à la suite de l’accident. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de ce qui est l’un des pires accidents aériens de ces dernières années.

    Adobe dépasse les attentes et rehausse ses prévisions

    Dans le secteur des résultats d’entreprises, Adobe (NASDAQ:ADBE) a publié un chiffre d’affaires de 5,87 milliards de dollars pour son deuxième trimestre fiscal, dépassant les estimations des analystes (5,8 milliards). La société a relevé ses prévisions annuelles, citant la forte performance de sa division média numérique et une demande soutenue alimentée par l’intelligence artificielle.

    Adobe prévoit désormais un bénéfice ajusté par action compris entre 20,50 et 20,70 dollars et un chiffre d’affaires annuel entre 23,5 et 23,6 milliards de dollars. Malgré ces résultats positifs, le cours de l’action a légèrement reculé en after-hours, les analystes notant que les perspectives restent en deçà des performances exceptionnelles annoncées par certains concurrents comme Oracle (NYSE : ORCL).

    Focus sur les données de confiance des consommateurs

    L’attention se portera désormais sur l’enquête de sentiment des consommateurs de l’Université du Michigan prévue pour juin. Les économistes anticipent une légère reprise après les creux récents, même si les anticipations d’inflation restent élevées. Le taux d’inflation attendu sur un an est de 6,4 %, reflétant les inquiétudes persistantes sur l’impact économique des nouveaux tarifs douaniers instaurés par l’administration Trump.

  • Les prix du pétrole bondissent de plus de 8 % après les frappes aériennes israéliennes contre l’Iran

    Les prix du pétrole bondissent de plus de 8 % après les frappes aériennes israéliennes contre l’Iran

    Les cours du pétrole brut ont fortement grimpé dans les échanges asiatiques tôt vendredi, après qu’Israël a lancé une vaste offensive militaire contre l’Iran, ravivant les craintes d’un conflit élargi au Moyen-Orient susceptible de perturber les flux énergétiques mondiaux.

    À 03h22 (heure de Paris), les contrats de juillet sur le Brent ont bondi de 8,5 %, atteignant 75,15 dollars le baril — leur plus haut niveau depuis début février. Les contrats à terme sur le WTI (West Texas Intermediate) ont suivi, progressant de 8,4 % à 73,68 dollars le baril.

    Point chaud au Moyen-Orient : le pétrole s’enflamme

    Cette flambée des prix est survenue à la suite de ce que des sources qualifient de frappe préventive israélienne visant des sites militaires et nucléaires en Iran. Des explosions ont secoué plusieurs quartiers de Téhéran, tandis que les systèmes de défense aérienne iraniens auraient été activés dans toute la capitale.

    Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a lancé un avertissement sévère après les frappes, indiquant que le pays s’attendait à une riposte imminente, potentiellement sous forme d’attaques de drones et de missiles visant des zones civiles.

    Washington affirme ne pas être impliqué

    Malgré l’ampleur de l’opération, des responsables américains ont déclaré à Reuters que les États-Unis n’y avaient joué aucun rôle direct, précisant que l’armée israélienne avait agi de manière autonome. CNN a également rapporté que l’ancien président Donald Trump avait convoqué une réunion d’urgence de son cabinet face à la montée des tensions géopolitiques.

    Les marchés réagissent à un risque de perturbation de l’offre

    Les traders de pétrole ont rapidement intégré le risque de perturbations de l’approvisionnement, dans l’éventualité où le conflit s’aggraverait ou impliquerait des pays voisins. Le détroit d’Ormuz — un point de passage stratégique pour les expéditions mondiales de pétrole — se trouve au cœur de la région et serait particulièrement vulnérable en cas d’affrontement militaire prolongé.

    Les analystes mettent en garde : si les tensions continuent d’escalader ou entraînent des dommages aux infrastructures, la production et le transport de pétrole en provenance de pays clés producteurs pourraient être gravement affectés, accentuant la pression sur des marchés énergétiques déjà instables.

  • Les prix de l’or s’envolent alors que les investisseurs recherchent des valeurs refuges après les frappes israéliennes contre l’Iran

    Les prix de l’or s’envolent alors que les investisseurs recherchent des valeurs refuges après les frappes israéliennes contre l’Iran

    Les cours de l’or ont fortement augmenté dans les échanges asiatiques tôt vendredi, les tensions grandissantes au Moyen-Orient incitant les investisseurs à se tourner vers les actifs refuges. Cette envolée fait suite à une frappe aérienne israélienne d’envergure visant des cibles militaires et nucléaires en Iran, ravivant les craintes d’un conflit régional plus vaste.

    À 04h50 (heure de Paris), l’or au comptant progressait de 1,5 % à 3 436,97 $ l’once, tandis que les contrats à terme pour livraison en août gagnaient 1,6 %, atteignant 3 459,60 $.

    Les tensions au Moyen-Orient stimulent la demande d’or

    Le regain de volatilité sur les marchés a été déclenché par l’annonce d’une opération militaire préventive majeure lancée par Israël contre l’Iran tôt vendredi. Plusieurs installations à Téhéran et dans ses environs ont été visées. L’Iran a immédiatement activé ses systèmes de défense aérienne, tandis que des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs villes israéliennes, placées en état d’urgence.

    Des responsables américains ont confirmé que les États-Unis n’étaient pas impliqués dans l’attaque. Le secrétaire d’État Marco Rubio a insisté sur le fait qu’Israël avait agi de manière indépendante, invoquant un droit à la légitime défense.

    Les signaux économiques renforcent l’élan haussier

    L’or était déjà en hausse au début de la semaine, porté par l’incertitude persistante entourant les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine. Bien que des avancées aient été évoquées, l’absence de mesures concrètes a maintenu les investisseurs sur le qui-vive.

    Par ailleurs, la publication de données économiques américaines plus faibles que prévu a renforcé les anticipations d’une baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale. La hausse des demandes d’allocations chômage et une inflation modérée des prix à la production rendent les actifs sans rendement comme l’or plus attractifs dans un contexte d’instabilité.

    Métaux précieux : des performances contrastées

    Tandis que l’or menait la hausse parmi les valeurs refuges, les autres métaux précieux et industriels ont enregistré des performances mitigées. Les contrats à terme sur le platine ont reculé de 0,8 %, tout en restant proches d’un sommet de quatre ans. L’argent a gagné 1 %, atteignant 36,625 $ l’once — un niveau proche d’un record vieux de treize ans.

    Sur le marché des métaux industriels, les contrats à terme sur le cuivre à la Bourse de Londres ont baissé de 0,3 % à 9 678,70 $ la tonne. Aux États-Unis, le cuivre a reculé de 0,5 % à 4,8195 $ la livre.

    Alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, les analystes estiment que la demande pour l’or pourrait rester soutenue, voire s’accélérer, dans les jours à venir.

  • L’inflation française baisse à 0,7 % en mai

    L’inflation française baisse à 0,7 % en mai

    L’inflation des prix à la consommation en France a reculé à 0,7 % sur un an en mai, contre 0,8 % en avril, selon les données finales publiées ce vendredi.

    Ce chiffre confirme les estimations préliminaires et souligne la faiblesse des pressions inflationnistes actuellement présentes dans la deuxième plus grande économie de la zone euro.

    Cette légère diminution du taux d’inflation intervient alors que les décideurs européens continuent de surveiller de près l’évolution des prix à travers la région.

  • Les actions européennes chutent fortement après les frappes israéliennes en Iran ; le pétrole brut s’envole

    Les actions européennes chutent fortement après les frappes israéliennes en Iran ; le pétrole brut s’envole

    Les marchés boursiers européens ont lourdement chuté jeudi, tandis que les prix du pétrole ont bondi, après qu’Israël a lancé une série de frappes contre l’Iran, ravivant les inquiétudes quant à une escalade régionale et à un impact potentiel sur la croissance mondiale.

    À 03h02 ET, l’indice DAX en Allemagne a reculé de 1,4 %, le CAC 40 en France a cédé 1,2 %, et le FTSE 100 au Royaume-Uni a baissé de 0,5 %, effaçant ses gains du record de clôture atteint la veille.

    L’attaque israélienne en Iran pèse sur le moral des investisseurs

    Israël a lancé tôt vendredi une vaste frappe aérienne sur l’Iran, visant des dizaines de sites militaires et nucléaires. Un état d’urgence a été décrété dans tout Israël, alors que Téhéran menaçait de riposter par des missiles et drones.

    Les médias d’État iraniens ont aussi relayé des affirmations non confirmées selon lesquelles le commandant des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, aurait été tué.

    L’Iran a promis une représaille sévère contre Israël et les États-Unis. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a toutefois indiqué qu’Israël avait agi de manière indépendante, invoquant la légitime défense comme principal motif de l’opération.

    La Maison Blanche avait préalablement averti qu’elle envisagerait une action militaire si les négociations nucléaires échouaient, avec une date limite de réponse fixée à jeudi.

    Ces attaques ont ravivé les craintes sur les flux pétroliers au Moyen-Orient et les perspectives de croissance mondiale, exacerbant un climat déjà fragile en raison des incertitudes commerciales internationales.

    Trump menace de nouveaux droits de douane sur l’automobile

    Le président américain Donald Trump a accentué ces tensions commerciales jeudi en annonçant qu’il pourrait augmenter les droits de douane sur les voitures, un jour seulement après avoir déclaré que l’accord commercial avec la Chine était « terminé ».

    Il a précisé qu’il enverrait des lettres à ses principaux partenaires commerciaux dans les deux semaines à venir pour détailler ses projets tarifaires, avant la date limite du 9 juillet pour conclure des accords.

    Inflation modérée en Allemagne et en France

    Côté données économiques, l’inflation allemande a reculé à 2,1 % en mai, confirmant les chiffres préliminaires.

    Les prix à la consommation harmonisés (IPCH) pour comparaison au sein de l’UE ont ainsi affiché une hausse annuelle de 2,1 % contre 2,2 % en avril.

    En France, l’inflation des consommateurs a baissé à 0,7 % en glissement annuel en mai, contre 0,8 % le mois précédent, confirmant également les estimations initiales et reflétant une faible pression inflationniste dans la deuxième économie de la zone euro.

    Fraport enregistre une hausse du trafic passagers

    Dans le secteur privé, l’aéroport de Francfort a accueilli 5,6 millions de passagers en mai 2025, soit une hausse de 1,8 % sur un an, a indiqué Fraport (TG:FRA).

    L’entreprise a également rapporté que les volumes de fret aérien (y compris courrier) à Francfort ont progressé de 4,4 % par rapport à mai 2024.

    Le pétrole s’envole après les frappes israéliennes

    Les prix du pétrole brut ont bondi vendredi après les frappes israéliennes, les marchés craignant une escalade du conflit au Moyen-Orient et d’éventuelles perturbations de l’approvisionnement depuis cette région clé.

    À 03h02 ET, les contrats à terme sur le Brent ont grimpé de 5,7 % à 73,32 dollars le baril, tandis que ceux sur le WTI américain ont progressé de 6 % à 72,13 dollars.

    Ces niveaux sont les plus élevés enregistrés depuis près de cinq mois, reflet d’une hausse du risque géopolitique. Les investisseurs redoutent que le conflit perturbe les routes maritimes ou les infrastructures pétrolières dans le Golfe.

    « Cette situation accroît considérablement l’incertitude géopolitique et oblige le marché pétrolier à intégrer une prime de risque plus élevée pour d’éventuelles perturbations de l’offre », ont écrit les analystes d’ING, dirigés par Warren Patterson, dans une note.

  • L’or dépasse l’euro comme deuxième principal actif de réserve mondial, selon la BCE

    L’or dépasse l’euro comme deuxième principal actif de réserve mondial, selon la BCE

    L’or a supplanté l’euro pour devenir le deuxième actif de réserve le plus détenu dans le monde, juste derrière le dollar américain, révèle un nouveau rapport de la Banque centrale européenne (BCE). Cette évolution est portée par des achats records de la part des banques centrales et une forte hausse des prix de l’or.

    Dans son rapport annuel sur les monnaies, publié mercredi, la BCE indique qu’à la fin de l’année 2024, l’or représentait environ 20 % des réserves officielles mondiales, dépassant les 16 % de l’euro. Le dollar américain reste largement en tête avec 46 %, bien que sa part continue de diminuer progressivement.

    « Les banques centrales ont continué d’accumuler de l’or à un rythme historique », souligne le rapport. Pour la troisième année consécutive, les achats mondiaux d’or par les banques centrales ont dépassé les 1 000 tonnes — soit deux fois plus que le rythme moyen observé dans les années 2010.

    Les réserves d’or des banques centrales à l’échelle mondiale approchent désormais des niveaux historiques atteints pendant l’ère de Bretton Woods. Le total mondial s’élève à 36 000 tonnes, contre un pic de 38 000 tonnes au milieu des années 1960.

    D’après le Conseil mondial de l’or, les plus grands acheteurs en 2024 ont été la Pologne, la Turquie, l’Inde et la Chine — représentant ensemble environ un quart des achats mondiaux des banques centrales.

    Cette progression de l’or dans les réserves officielles est aussi liée à l’envolée de son prix : en 2024, l’or a gagné près de 30 %, atteignant un record de 3 500 dollars l’once en avril 2025.

    Des tensions géopolitiques à l’origine d’un retour vers l’or

    La BCE met également en lumière le rôle des tensions géopolitiques dans la stratégie de diversification des réserves des banques centrales, qui tendent à réduire leur exposition au dollar au profit de l’or.

    La demande d’or s’est fortement accélérée après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, et reste soutenue. Le rapport rappelle que l’or est depuis longtemps utilisé comme couverture contre les sanctions économiques, notamment depuis la fin des années 1990.

    Une enquête menée par la BCE montre que deux tiers des banques centrales ont investi dans l’or pour diversifier leurs actifs, tandis que 40 % l’ont fait par précaution face aux risques géopolitiques.

    Les pays proches de la Chine et de la Russie ont connu les hausses les plus marquées de leurs réserves en or depuis la fin de 2021, signe d’un mouvement global de dédollarisation, surtout dans les économies émergentes.

    Fait notable, la corrélation inverse historique entre le prix de l’or et les rendements réels s’est affaiblie à partir de 2022, signe que les banques centrales achètent désormais de l’or non seulement contre l’inflation, mais aussi comme bouclier contre les risques géopolitiques et les sanctions.

    Cette tendance devrait se poursuivre : 80 % des gestionnaires de réserves officielles interrogés par la BCE estiment que les enjeux géopolitiques joueront un rôle clé dans leurs décisions en matière d’or pour les 5 à 10 prochaines années.

  • DAX, CAC, FTSE100 : Les marchés européens en baisse face aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine

    DAX, CAC, FTSE100 : Les marchés européens en baisse face aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine

    Les principales bourses européennes – DAX, CAC et FTSE 100 – ont évolué majoritairement à la baisse jeudi, sous l’effet des tensions persistantes entre les États-Unis et la Chine et de l’escalade des tensions au Moyen-Orient, qui continuent d’inquiéter les investisseurs.

    L’accord commercial entre les États-Unis et la Chine, pourtant très attendu, n’a pas rassuré les marchés en raison de l’absence de détails concrets.

    Par ailleurs, le président américain Donald Trump a exprimé une confiance réduite dans la possibilité de conclure un accord nucléaire avec l’Iran, affirmant que ce pays ne devait en aucun cas acquérir l’arme nucléaire.

    Les États-Unis ont également entamé une évacuation partielle de leur ambassade en Irak et autorisé des départs volontaires du Bahreïn et du Koweït, invoquant une aggravation des risques sécuritaires.

    L’indice paneuropéen STOXX 600 recule de 0,5 %, après avoir déjà perdu 0,3 % mercredi.

    Le DAX allemand perd 0,9 % et le CAC 40 français recule de 0,4 %, tandis que le FTSE 100 britannique fait exception, progressant de 0,2 %.

    La livre sterling a légèrement baissé, les investisseurs anticipant une possible baisse des taux d’intérêt, après que les données officielles ont montré un recul plus marqué que prévu de l’économie britannique en avril, en grande partie à cause d’un affaiblissement du secteur des services.

    Le PIB réel s’est contracté de 0,3 % en avril par rapport au mois précédent, après une croissance de 0,2 % en mars. Il s’agit de la baisse la plus importante depuis octobre 2023. Les analystes tablaient sur un recul plus modeste de 0,1 %.

    Hexagon AB (BIT:1HEXA) a chuté après l’annonce de l’acquisition de la société française APEI, spécialisée dans la cartographie aérienne.

    Airbus SE (EU:AIR) a également reculé après avoir émis une prévision audacieuse : selon l’entreprise, la flotte mondiale d’avions commerciaux devrait doubler pour atteindre près de 50 000 appareils au cours des 20 prochaines années.

    Les actions liées au secteur du voyage ont également souffert, pénalisées par des données faibles sur les prix des billets d’avion aux États-Unis et par les inquiétudes concernant la hausse des coûts du carburant.

    En revanche, Tesco (LSE:TSCO), la chaîne de supermarchés britannique, a fortement progressé après des ventes trimestrielles supérieures aux prévisions.

    Halma (LSE:HLMA), fabricant d’équipements de sécurité et de santé, a également bondi après avoir relevé ses prévisions de croissance organique des revenus pour l’exercice fiscal 2026, à la suite de bénéfices annuels supérieurs aux attentes.

  • Wall Street Prévoit une Ouverture en Baisse Face à l’Incertitude Commerciale et aux Tensions Géopolitiques

    Wall Street Prévoit une Ouverture en Baisse Face à l’Incertitude Commerciale et aux Tensions Géopolitiques

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains indiquaient une ouverture en baisse jeudi matin, alors que les investisseurs restaient prudents face à l’incertitude persistante concernant les relations commerciales mondiales et à la montée des tensions au Moyen-Orient. Les futures sur le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq affichaient des pertes modérées, prolongeant le repli observé lors de la séance précédente.

    L’Accord Commercial avec la Chine Ne Rassure Pas les Marchés

    Malgré l’annonce d’un accord de principe entre les États-Unis et la Chine mercredi, le manque de détails concrets alimente les doutes. Le président Donald Trump a déclaré qu’il enverrait prochainement des lettres à plusieurs partenaires commerciaux pour exposer les nouveaux tarifs douaniers envisagés. Il s’est aussi dit prêt à prolonger la suspension de 90 jours sur certains droits de douane prévue début juillet, tout en estimant que cela ne serait probablement pas nécessaire.

    Le secrétaire au commerce Howard Lutnick a confirmé qu’un cadre d’accord avait été trouvé, incluant des concessions sur les restrictions à l’exportation de technologies sensibles. Trump a ensuite précisé sur Truth Social que la Chine s’était engagée à fournir des terres rares et des aimants industriels en avance, ajoutant que « NOUS OBTENONS UN TAUX DE DROITS DE DOUANE DE 55 %, LA CHINE 10 %. RELATION EXCELLENTE ! »

    Malgré ces déclarations optimistes, l’absence de validation par le président chinois Xi Jinping pousse les investisseurs à privilégier les actifs refuges.

    Montée des Tensions au Moyen-Orient

    Le climat géopolitique s’est encore dégradé après les déclarations d’un haut responsable iranien affirmant que son pays était en état d’alerte militaire maximale. Il a averti que toute agression des États-Unis ou d’Israël serait suivie d’une réponse rapide et inattendue. Trump a réagi en annonçant le retrait d’une partie du personnel américain de la région, invoquant des risques sécuritaires accrus.

    Cette escalade a contribué à une hausse marquée des prix du pétrole, stimulant les valeurs énergétiques mais augmentant la nervosité générale des marchés.

    Retour de la Volatilité : Les Gains Effacés Mercredi

    Mercredi, les marchés ont initialement rebondi grâce à des données d’inflation plus faibles que prévu, mais les gains se sont effacés au fil de la journée. Le Nasdaq a chuté de 99,11 points (-0,5 %) à 19 615,88, le S&P 500 a perdu 16,57 points (-0,3 %) à 6 022,24, et le Dow a légèrement reculé de 1,10 point à 42 865,77.

    Le repli est en grande partie attribué à des prises de bénéfices, alors que les indices avaient atteint leurs plus hauts niveaux intrajournaliers depuis plus de trois mois.

    L’Inflation Plus Faible que Prévu

    Selon le Département du Travail, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,1 % en mai, contre +0,2 % attendu. L’inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) a elle aussi progressé de 0,1 %, en dessous des prévisions.

    Sur un an, l’inflation globale est passée à 2,4 %, contre 2,3 % en avril, tandis que l’inflation sous-jacente est restée stable à 2,8 %, alors que les économistes anticipaient 2,9 %. Ces chiffres pourraient apaiser les craintes d’un resserrement rapide de la politique monétaire de la Fed.

    Secteurs en Mouvement : L’Aérien Sous Pression, L’Énergie Résiste

    Les compagnies aériennes ont été durement touchées, l’indice NYSE Arca Airline chutant de 3,4 %. Les valeurs de l’acier ont également reculé, comme en témoigne la baisse de 1,5 % de l’indice NYSE Arca Steel.

    Les secteurs de la distribution et de l’immobilier ont montré des signes de faiblesse, tandis que les valeurs énergétiques ont profité de la flambée du pétrole pour progresser.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq : Wall Street attendue en baisse face à l’incertitude commerciale et aux données clés sur l’inflation

    Dow Jones, S&P, Nasdaq : Wall Street attendue en baisse face à l’incertitude commerciale et aux données clés sur l’inflation

    Les contrats à terme sur actions américaines ont légèrement reculé jeudi matin, les investisseurs évaluant des signaux contradictoires concernant la politique commerciale, les risques géopolitiques croissants et attendant de nouvelles données sur l’inflation. Le président Donald Trump a laissé entendre qu’il pourrait faire preuve de souplesse sur le calendrier de ses tarifs douaniers prévus, alors que les tensions au Moyen-Orient continuent d’inquiéter.

    Des indices à terme orientés à la baisse

    À 03h37 ET, 07h37 GMT, les contrats à terme sur le Dow Jones perdaient 106 points (-0,3 %), ceux sur le S&P 500 reculaient de 13 points (-0,2 %) et ceux sur le Nasdaq 100 chutaient de 48 points (-0,2 %). Cela fait suite à une séance atone mercredi, au cours de laquelle le Dow est resté stable, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont légèrement reculé.

    Les marchés ont réagi avec prudence à l’indice des prix à la consommation (CPI) de mai, inférieur aux attentes, les investisseurs s’interrogeant sur ses implications pour la politique de la Fed et la dynamique économique.

    Les discussions commerciales restent un facteur de risque clé

    L’optimisme concernant une percée dans les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine est tempéré par l’absence de détails concrets. Bien que Trump ait salué un accord-cadre comme “excellent”, les analystes restent sceptiques sur la durabilité d’une telle trêve, notamment en raison du maintien des restrictions sur les exportations de puces d’IA.

    Ajoutant à l’incertitude, Trump a révélé son intention d’envoyer des lettres à des dizaines de pays pour détailler des projets d’accords commerciaux. Des négociations sont en cours avec 17 pays, mais seul le Royaume-Uni a finalisé un accord à ce jour. Le président a laissé entendre qu’un report du délai actuel de 90 jours sur les tarifs, au-delà du 8 juillet, était possible, mais pas garanti.

    L’inflation au centre de l’attention : publication de l’indice PPI attendue

    Les regards se tournent désormais vers l’indice des prix à la production (PPI) pour mai, attendu plus tard dans la journée. Les économistes prévoient une hausse modérée de 0,2 % sur le mois, inversant le recul de 0,5 % observé en avril. En rythme annuel, le PPI devrait accélérer à 2,6 %, contre 2,4 % le mois précédent.

    La forte baisse des prix de gros dans les services — notamment dans le tourisme et l’hôtellerie — en avril a été la plus importante depuis 2009. Les analystes estiment que ce recul du tourisme reflète une inquiétude croissante concernant l’orientation de la politique étrangère de Trump.

    Étant donné que des composantes telles que l’hébergement, les tarifs aériens et les services financiers sont intégrées dans l’indicateur d’inflation préféré de la Fed, les données publiées aujourd’hui pourraient influencer les anticipations de taux pour le second semestre de l’année.

    Oracle relève ses prévisions et s’envole en séance après-Bourse

    Oracle Corporation (NYSE:ORCL) a bondi après la clôture après avoir relevé ses prévisions de chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’exercice. Le groupe technologique prévoit désormais un chiffre d’affaires supérieur à 67 milliards de dollars pour l’exercice fiscal 2026, en hausse par rapport à une prévision antérieure de croissance annuelle de 15 % portée à près de 17 %.

    La PDG Safra Catz a attribué cette performance à une forte demande pour les services cloud et les solutions d’infrastructure en intelligence artificielle de l’entreprise. Oracle anticipe une croissance de plus de 40 % des revenus liés au cloud (applications et infrastructure) en 2026, contre 24 % l’an dernier.

    Les analystes ont salué ces perspectives optimistes, tout en soulignant que répondre à une telle demande nécessitera des investissements importants, susceptibles de peser sur les flux de trésorerie.

    Repli des prix du pétrole sur fond de tensions géopolitiques

    Les prix du pétrole ont reculé jeudi matin, après avoir enregistré de fortes hausses mercredi. Le Brent a perdu 1,3 % à 68,89 dollars le baril, tandis que le WTI a chuté de 1,2 % à 67,33 dollars.

    La hausse de 4 % la veille avait été alimentée par des avancées dans les discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine et par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les investisseurs restent sur leurs gardes après l’autorisation donnée par les États-Unis au départ volontaire des familles de militaires stationnées dans la région, dans un contexte de craintes croissantes concernant un conflit avec l’Iran.