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  • Rémy Cointreau publie une baisse de l’EBIT au S1 mais dépasse les attentes en matière de résultat net

    Rémy Cointreau publie une baisse de l’EBIT au S1 mais dépasse les attentes en matière de résultat net

    Rémy Cointreau (EU:RCO), le producteur français de spiritueux haut de gamme, a enregistré une baisse de 13,6 % de son EBIT organique au premier semestre, à 108,7 millions d’euros, reflétant la faiblesse persistante de plusieurs marchés clés. Malgré cette pression sur les résultats, la société a dégagé un résultat net ajusté de 63,1 millions d’euros, nettement supérieur aux prévisions des analystes, qui tablaient sur 57,5 millions d’euros. Plus tôt dans l’année, le chiffre d’affaires organique avait reculé de 4,2 %, et la direction a confirmé ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice.

    Pour l’exercice en cours, Rémy Cointreau prévoit toujours des ventes organiques stables à légèrement en baisse, tandis que l’EBIT organique devrait reculer de pourcentages allant du bas de la fourchette à deux chiffres jusqu’au milieu de la fourchette à deux chiffres. Les effets de change devraient peser sur les résultats, avec une réduction estimée entre 50 et 60 millions d’euros du chiffre d’affaires et entre 25 et 30 millions d’euros de l’EBIT.

    La société anticipe une seconde moitié de l’exercice 2026 globalement stable, avec une croissance organique de l’EBIT d’environ 0,9 % nécessaire pour atteindre l’estimation consensuelle d’un recul de 12,8 % sur l’année.

    Les performances ont varié selon les segments. Les liqueurs et spiritueux se sont distingués, affichant une hausse de 9,9 % de l’EBIT organique et une amélioration de la marge de 0,9 point, à 16,3 %. Le cognac, catégorie phare du groupe, est resté sous pression : l’EBIT organique a chuté de 18,3 % et les ventes ont reculé de 4,3 % en organique.

    Selon Jefferies, l’endettement net a augmenté à 2,96 fois l’EBITDA, contre 1,9 fois un an plus tôt, en raison du repli des bénéfices. Le bureau d’analystes a également souligné les difficultés persistantes aux États-Unis et en Chine, qui continuent de réduire la visibilité quant au calendrier d’un éventuel redressement.

    La publication intervient alors que Rémy Cointreau est en pleine transition managériale, avec un nouveau directeur général qui animera prochainement sa première conférence téléphonique à la suite des résultats.

    Avant l’annonce, l’action Rémy Cointreau avait clôturé à 38,12 €, se négociant environ 20 fois les bénéfices attendus pour 2026 — un multiple supérieur à la moyenne du secteur des biens de consommation courante, à 17 fois selon Jefferies.

    Les analystes de Jefferies ont rappelé la performance contrastée du portefeuille : des progressions marquées pour les liqueurs et spiritueux, avec un EBIT organique en hausse de 9,9 % et une marge portée à 16,3 %, contre une pression persistante sur le cognac, où l’EBIT organique a reculé de 18,3 % et les ventes de 4,3 %.

    Malgré la baisse du résultat opérationnel au premier semestre, la société a maintenu ses perspectives : des ventes organiques stables à légèrement en retrait pour l’ensemble de l’exercice, et une contraction de l’EBIT organique allant du bas au milieu de la fourchette à deux chiffres. Les effets de change devraient toujours réduire le chiffre d’affaires annuel jusqu’à 60 millions d’euros et l’EBIT jusqu’à 30 millions d’euros. La performance du second semestre devrait rester globalement stable, permettant une légère croissance organique de l’EBIT pour atteindre les objectifs du consensus.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street Futures, Les actions américaines prêtes à poursuivre leur rebond récent

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street Futures, Les actions américaines prêtes à poursuivre leur rebond récent

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains indiquaient une ouverture légèrement positive mercredi, laissant penser que Wall Street pourrait prolonger la reprise observée ces derniers jours.

    L’élan récent a permis au Dow, au S&P 500 et au Nasdaq de récupérer une bonne partie des pertes enregistrées plus tôt dans le mois, alors que les inquiétudes liées aux valorisations élevées, qui avaient récemment pesé sur les marchés, semblent s’être atténuées.

    L’optimisme renouvelé concernant une éventuelle baisse des taux de la Réserve fédérale en décembre a largement soutenu la hausse. Malgré cela, les futures sont restés en territoire positif même après la publication de données économiques américaines meilleures qu’attendu.

    Le Département du Commerce a publié des données longtemps retardées montrant que les commandes de biens durables ont progressé de 0,5 % en septembre, dépassant les prévisions de +0,3 %. Le chiffre d’août a également été révisé à la hausse, passant de +2,9 % à +3,0 %.

    Un rapport séparé du Département du Travail a fait état d’une baisse inattendue des nouvelles demandes d’allocations chômage, tombées à 216 000 pour la semaine se terminant le 22 novembre, soit 6 000 de moins que la semaine précédente. Les économistes anticipaient une légère hausse à 225 000.

    Mardi, les marchés ont commencé la séance sans direction claire avant de progresser nettement. Les trois principaux indices ont clôturé en hausse, le Nasdaq repassant en territoire positif après un début de séance fragile. Le Dow a bondi de 664,18 points (+1,4 %) à 47 112,45 ; le S&P 500 a augmenté de 60,76 points (+0,9 %) à 6 765,88 ; et le Nasdaq a avancé de 153,59 points (+0,7 %) à 23 025,59.

    Il s’agissait de la troisième séance consécutive de hausse, compensant une partie de la faiblesse observée en début de mois. Les investisseurs ont salué les signaux d’une inflation plus modérée, les commentaires accommodants de responsables de la Fed et des données économiques globalement stables.

    Les dernières données ont montré que les ventes au détail ont moins progressé qu’attendu en septembre, tandis que les prix à la production ont suivi les prévisions. Par ailleurs, ADP a indiqué que les entreprises privées ont supprimé en moyenne 13 500 emplois par semaine sur les quatre semaines se terminant le 8 novembre, contre 2 500 pertes en moyenne auparavant.

    La confiance des consommateurs s’est nettement détériorée, l’indice du Conference Board chutant à 88,7 en novembre, contre 95,5 en octobre.

    Malgré ce contexte mixte, les marchés anticipent désormais fortement une baisse de taux en décembre. L’outil FedWatch de CME indique que la probabilité d’une réduction de 25 points de base atteint 82,7 %, contre 50,1 % il y a une semaine.

    Le secteur immobilier a surperformé mardi, soutenu par une hausse inattendue des promesses de ventes de logements en octobre. L’indice du secteur immobilier de Philadelphie a grimpé de 4,2 %, atteignant son plus haut niveau depuis près d’un mois.

    Les actions du secteur aérien ont aussi progressé, l’indice NYSE Arca Airline bondissant de 3,9 %. Les secteurs pharmaceutique, santé et réseaux ont également affiché des gains marqués.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens poursuivent leur progression grâce aux espoirs de baisse des taux de la Fed et aux avancées dans les discussions sur la guerre en Ukraine

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens poursuivent leur progression grâce aux espoirs de baisse des taux de la Fed et aux avancées dans les discussions sur la guerre en Ukraine

    Les actions européennes ont poursuivi leur hausse mercredi, prolongeant l’élan de la séance précédente, alors que les investisseurs réagissaient à l’optimisme croissant concernant une éventuelle baisse des taux de la Réserve fédérale en décembre et à des signes encourageants provenant des efforts diplomatiques visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

    CBS News a rapporté que les négociateurs seraient parvenus à une “compréhension commune” d’un cadre de paix négocié par les États-Unis pour mettre fin à l’invasion russe, qui dure depuis près de quatre ans, même si les détails doivent encore être finalisés. Le rapport indique également que le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy pourrait se rendre aux États-Unis avant la fin novembre pour conclure l’accord.

    Les marchés surveillaient également l’évolution de la situation au Royaume-Uni, où la chancelière Rachel Reeves a présenté son budget après que son contenu a été publié par erreur de manière anticipée.

    À la mi-journée, le FTSE 100 britannique progressait de 0,6%, tandis que le CAC 40 français gagnait 0,5% et le DAX allemand avançait de 0,4%.

    Sur le plan des entreprises, le groupe immobilier allemand Aroundtown (TG:AT1) a chuté après la publication de ses résultats des neuf premiers mois de 2025 et la confirmation de ses prévisions annuelles. Energean (LSE:ENOG), producteur de gaz centré sur la Méditerranée orientale, a également reculé après avoir relevé sa prévision de dette nette annuelle.

  • Les prix du pétrole se stabilisent après un creux d’un mois alors que les marchés évaluent l’offre et les pourparlers de paix

    Les prix du pétrole se stabilisent après un creux d’un mois alors que les marchés évaluent l’offre et les pourparlers de paix

    Les prix du pétrole sont restés quasiment inchangés mercredi, après une forte baisse la veille qui avait ramené les références à leur plus bas niveau en environ un mois. Les investisseurs ont continué d’évaluer la possibilité d’un excédent d’offre en 2026, tout en suivant les nouvelles avancées diplomatiques autour d’un éventuel accord de paix entre la Russie et l’Ukraine.

    Le Brent a reculé de 5 cents à 62,43 dollars le baril à 09h04 GMT, tandis que le West Texas Intermediate américain a gagné 1 cent à 57,96 dollars.

    «Le marché reste fondamentalement orienté à la baisse, les investisseurs intégrant de plus en plus un surplus d’offre en 2026 sans véritable catalyseur de demande pour le contrebalancer», a déclaré Priyanka Sachdeva, analyste chez Phillip Nova.

    Les deux références avaient chuté de 89 cents mardi, après que le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy eut déclaré aux dirigeants européens qu’il était prêt à avancer sur un cadre soutenu par les États-Unis pour mettre fin à la guerre, avec seulement quelques points restant à résoudre.

    «S’il est finalisé, l’accord pourrait rapidement démanteler les sanctions occidentales sur les exportations d’énergie russes», a indiqué Tony Sycamore, analyste chez IG Market, dans une note à ses clients, ce qui pourrait potentiellement ramener le WTI autour de 55 dollars.
    «Pour l’instant, le marché attend davantage de clarté, mais le risque semble être orienté vers des prix plus bas, sauf si les pourparlers échouent.»

    Le président américain Donald Trump a précisé avoir demandé à ses représentants de rencontrer séparément le président russe Vladimir Poutine ainsi que des responsables ukrainiens. Un responsable ukrainien a indiqué que Zelenskiy pourrait se rendre aux États-Unis dans les prochains jours pour finaliser un accord.

    Le Royaume-Uni, l’Europe et les États-Unis ont récemment renforcé leurs sanctions contre la Russie, tandis que les achats indiens de pétrole russe devraient atteindre en décembre leur plus bas niveau en trois ans.

    Selon des sources de marché citant les données de l’American Petroleum Institute, les stocks de brut américains ont diminué la semaine dernière, tandis que les stocks de carburants ont augmenté. Un sondage Reuters prévoyait une hausse de 1,86 million de barils pour la semaine se terminant le 21 novembre.

    Les données officielles de l’Energy Information Administration doivent être publiées mercredi à 10h30 ET (15h30 GMT).

  • L’or progresse alors que des données américaines faibles renforcent les attentes d’une baisse des taux en décembre

    L’or progresse alors que des données américaines faibles renforcent les attentes d’une baisse des taux en décembre

    Les prix de l’or ont augmenté lors de la séance asiatique mercredi, soutenus par l’affaiblissement du dollar après une série de données économiques américaines mitigées qui ont renforcé la conviction que la Réserve fédérale pourrait réduire ses taux d’intérêt en décembre.

    L’appétit pour les valeurs refuges est resté solide malgré la progression des actifs plus risqués cette semaine, sur fond de tensions persistantes entre le Japon et la Chine, d’incertitude autour d’un éventuel cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine et d’inquiétudes liées à une dépense publique élevée.

    L’or au comptant a gagné 0,9% à 4 166,13 dollars l’once, tandis que les contrats à terme pour février ont également progressé de 0,9% à 4 201,15 dollars/once à 00h24 ET (05h24 GMT).

    L’or avance alors que les données américaines décevantes renforcent les paris sur un assouplissement monétaire

    Le métal précieux a fortement progressé mardi et mercredi, après que les chiffres économiques de septembre ont consolidé l’idée d’un nouvel assouplissement monétaire de la Fed.

    Les ventes au détail n’ont presque pas augmenté, tandis que l’inflation des prix à la production core a reculé plus que prévu, indiquant un ralentissement persistant de l’économie américaine. Le blocage du gouvernement ayant retardé la publication des données d’octobre sur l’emploi et l’inflation, les chiffres de septembre constituent l’une des dernières séries de données officielles disponibles avant la réunion de décembre de la Fed.

    L’indice PCE — la mesure de l’inflation privilégiée par la Fed — sera finalement publié le 5 décembre par le Bureau of Economic Analysis du Département du commerce.

    Les paris en faveur d’une baisse des taux en décembre ont bondi la semaine dernière, stimulés par les déclarations de deux responsables de la Fed soutenant un assouplissement rapide. Le CME FedWatch indique désormais une probabilité de 80,7% d’un abaissement de 25 points de base lors de la réunion des 9 et 10 décembre, contre 42,4% une semaine plus tôt.

    Les autres métaux précieux ont suivi la tendance : l’argent au comptant a augmenté de 1% à 52,0215 dollars/once, proche d’un record, tandis que le platine a progressé de 0,2% à 1 559,90 dollars/once. Le cuivre de référence sur le London Metal Exchange a gagné 0,3% à 10 992,90 dollars la tonne, soutenu par l’annonce du producteur chilien Codelco d’augmentations de prix significatives pour ses clients chinois.

    Des taux plus bas renforcent généralement l’attrait des actifs non rémunérateurs comme l’or, en réduisant l’attrait des instruments sensibles aux taux, notamment les obligations du Trésor américaines.

    La faiblesse du dollar soutient davantage les métaux

    L’or et les autres métaux ont également profité du recul du dollar, qui s’est éloigné des sommets de la semaine précédente à mesure que les attentes de baisse des taux se renforcent.

    Un dollar plus faible tend à soutenir les matières premières libellées en dollars, en les rendant plus abordables pour les acheteurs étrangers. L’indice du dollar, qui compare le billet vert à un panier de devises majeures, a reculé de 0,5% après avoir atteint un plus haut de six mois.

  • Le dollar rebondit après une forte baisse ; la livre attend l’annonce du budget britannique

    Le dollar rebondit après une forte baisse ; la livre attend l’annonce du budget britannique

    Le dollar américain s’est légèrement renforcé mercredi, effaçant une partie des pertes enregistrées lors de la séance précédente, alors que les traders continuent de parier sur une baisse des taux de la Réserve fédérale en décembre. La livre sterling est restée stable en attendant la présentation du budget d’automne du Royaume-Uni.

    À 03h50 ET (08h50 GMT), l’indice du dollar, qui compare le billet vert à six autres devises majeures, gagnait 0,1% à 99,727 après une chute de 0,5% mardi, sa plus forte baisse quotidienne depuis près de trois semaines.

    Les anticipations d’un assouplissement de la Fed se renforcent. Des ventes au détail inférieures aux attentes, des prix à la production conformes aux prévisions et une confiance des consommateurs en recul ont alimenté l’idée que la Fed pourrait procéder à une nouvelle réduction de 25 points de base le mois prochain. Plusieurs responsables de la Fed ont récemment adopté un ton accommodant, renforçant cette perspective.

    Les futures sur les taux fed funds indiquent désormais une probabilité de 84% d’une baisse en décembre, contre environ 40% il y a une semaine.

    Les marchés attendent également la publication du Beige Book de la Fed. Les analystes d’ING ont écrit que « il fournit des indications anecdotiques sur l’état de l’économie – remplaçant effectivement le rapport sur le PIB du troisième trimestre qui a été retardé », ajoutant que « toute mention de préoccupations croissantes concernant le marché du travail devrait faciliter la convergence du dollar vers des taux courts plus bas. »

    La paire GBP/USD progressait de 0,1% à 1,3184 en amont du discours de Rachel Reeves. La ministre devrait annoncer des hausses d’impôts pour atteindre les objectifs budgétaires, tout en tentant de ne pas freiner davantage la croissance fragile du pays.

    ING a déclaré : « Plus la Chancelière choisira de repousser les décisions difficiles en matière de fiscalité et de dépenses vers la fin de la décennie, moins la Banque d’Angleterre aura de marge pour réduire les taux à court terme, et plus les investisseurs seront sceptiques quant à l’engagement du Royaume-Uni envers la durabilité de la dette. »

    L’EUR/USD a gagné 0,1% à 1,1574, aidé par des signes de progrès dans les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine. Zelenskiy a affirmé que son pays était prêt à avancer sur un plan soutenu par les États-Unis.

    ING a ajouté : « Un certain optimisme concernant une trêve facilite probablement le redressement de la monnaie commune. » et « Une percée dans les prochains jours pourrait porter la paire à 1,1700. »

    En Asie, USD/JPY a augmenté de 0,2% à 156,39. L’AUD/USD a gagné 0,6% et le NZD/USD a bondi de 1,1% après la décision de la RBNZ.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Le commerce lié à l’IA se fragmente ; Dell relève ses prévisions ; Deere en approche – les facteurs qui animent les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Le commerce lié à l’IA se fragmente ; Dell relève ses prévisions ; Deere en approche – les facteurs qui animent les marchés

    Les contrats à terme américains ont progressé légèrement mercredi, les investisseurs scrutant les signes d’un changement dans la dynamique du commerce de l’intelligence artificielle. Dell Technologies (NYSE:DELL) a relevé ses prévisions annuelles grâce à une forte demande de serveurs IA, tandis que Deere & Co doit publier ses résultats. La publication du “Beige Book” de la Réserve fédérale est également très attendue, les paris augmentant sur une baisse des taux en décembre.

    Futures en hausse légère

    Les analystes ont signalé une divergence accrue entre les valeurs liées à l’IA lors de la séance précédente.

    À 02:28 ET, les futures sur le Dow étaient en hausse de 135 points (0,3%), ceux sur le S&P 500 de 28 points (0,4%) et ceux sur le Nasdaq 100 de 143 points (0,6%).

    Mardi, Wall Street a clôturé dans le vert, le Dow enregistrant sa meilleure séance depuis août. Le S&P 500 a progressé de 0,9% et le Nasdaq Composite de 0,7%.

    Alphabet (NASDAQ:GOOG) a gagné 1,5%, se rapprochant de 4 000 milliards de dollars de valorisation, après des informations indiquant qu’elle négociait avec Meta (NASDAQ:META) pour fournir des puces IA de Google aux data centers de Meta.

    Les analystes ont averti que cela pourrait accentuer la concurrence avec Nvidia (NASDAQ:NVDA), au cœur du boom IA.

    L’action Nvidia a reculé de 2,6%. En novembre, Alphabet gagne 15% tandis que Nvidia perd 12%.

    De nouveaux chiffres économiques — retardés par le shutdown — ont montré des ventes au détail plus faibles qu’attendu et une hausse des prix à la production, renforçant les attentes d’une baisse des taux en décembre.

    Dell tirée par la demande en serveurs IA

    Dell Technologies a bondi de 4% après la clôture grâce à des prévisions supérieures aux attentes.

    Dell prévoit 31 à 32 milliards de dollars de revenus au T4 (vs. 27,59 milliards attendus) et un bénéfice ajusté de 3,50 $ (vs. 3,21 $ estimés).

    Lors de la conférence, le COO Jeff Clarke a déclaré que Dell ferait “tout ce qu’elle peut” pour limiter la hausse des coûts de production.

    Deere & Co attendue

    Deere (NYSE:DE) devrait annoncer 1,05 milliard de dollars de bénéfice sur 11,55 milliards de revenus.

    Beige Book attendu

    Le rapport “Beige Book” de la Fed sera crucial, la dernière édition ayant noté des signes de faiblesse émergente.

    “Le marché du travail est toujours faible et […] nous n’avons aucune preuve indiquant qu’il se redresse,” a déclaré Christopher Waller.

    Pétrole proche des plus bas d’un mois

    Brent : -0,2% (61,65 $) ; WTI : -0,5% (57,83 $).
    Les prix ont chuté mardi après que Zelenskiy a signalé sa volonté d’avancer vers un plan de paix.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent grâce à l’optimisme concernant une baisse des taux de la Fed ; le budget britannique sous les projecteurs

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent grâce à l’optimisme concernant une baisse des taux de la Fed ; le budget britannique sous les projecteurs

    Les marchés européens ont ouvert en hausse mercredi, soutenus par l’espoir croissant que la Réserve fédérale réduise ses taux en décembre, alors que les investisseurs attendent également le budget d’automne du Royaume-Uni.

    À 08:02 GMT, le DAX allemand gagnait 0,6%, le CAC 40 français prenait 0,6% et le FTSE 100 britannique avançait de 0,1%.

    Les anticipations de baisse des taux de la Fed stimulent les marchés

    Les actions en Europe ont suivi la tendance positive observée à Wall Street et en Asie, les investisseurs renforçant leurs attentes d’une réduction des taux lors de la réunion des 9 et 10 décembre.

    Mardi, le S&P 500 a enregistré une troisième séance consécutive de hausse après des ventes au détail plus faibles qu’attendu et un recul de la confiance des consommateurs, renforçant la conviction que la Fed pourrait assouplir bientôt sa politique monétaire. D’après le CME FedWatch, les marchés évaluent à 82,7% la probabilité d’une baisse de 25 points de base, en forte progression par rapport aux 43,4% de la semaine dernière.

    Le budget du Royaume-Uni au centre de l’attention

    Avec peu de statistiques majeures prévues en Europe, l’attention se tourne vers le budget britannique attendu plus tard dans la journée. La ministre des Finances, Rachel Reeves, devrait annoncer de nouvelles hausses d’impôts afin de maintenir la confiance des marchés face à un possible abaissement des perspectives économiques du pays.

    “Nous nous attendons à ce que la Chancelière, Rachel Reeves, augmente les impôts d’environ 38 milliards de livres sterling ,,, ce qui réduira la croissance du PIB, pèsera sur l’inflation et contribuera à davantage de baisses de taux,” a déclaré Ruth Gregory, économiste en chef adjointe Royaume-Uni chez Capital Economics. “Cela devrait être bien accueilli par les marchés et pourrait éviter à Reeves d’avoir à revenir avec de nouvelles hausses d’impôts l’an prochain.”

    La Banque d’Angleterre se réunira à la mi-décembre et devrait réduire son taux directeur de 25 points de base, à 3,75%, estimant que l’économie aura besoin d’un soutien supplémentaire après les mesures fiscales du budget. Cette perspective a été renforcée par une enquête YouGov pour Citi montrant que les attentes d’inflation sur 12 mois sont tombées à 3,7% en novembre, contre 4,2% en octobre. Les anticipations d’inflation à long terme sont également redescendues à 3,9% contre 4,2%.

    AstraZeneca sous les projecteurs après une approbation américaine

    Côté entreprises, l’actualité est limitée, mais AstraZeneca (LSE:AZN) devrait attirer l’attention après que son traitement anticancéreux Imfinzi a été approuvé aux États-Unis pour certains cancers de l’estomac et de la jonction gastro-œsophagienne pouvant être retirés chirurgicalement.

    Le pétrole se stabilise près de ses plus bas d’un mois

    Les cours du pétrole sont restés stables mercredi, proches de leurs plus bas niveaux depuis un mois, les marchés évaluant les risques d’un excédent d’offre et les progrès possibles vers un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine.

    Le Brent a reculé de 0,1% à 61,75 dollars le baril, tandis que le WTI américain a perdu 0,4% à 57,90 dollars. Les deux références avaient reculé mardi après que le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré aux dirigeants européens qu’il était prêt à avancer sur un plan soutenu par les États-Unis visant à mettre fin au conflit — ce qui pourrait permettre au pétrole russe de revenir plus facilement sur le marché mondial.

    Selon l’American Petroleum Institute, les stocks américains de brut ont diminué la semaine dernière ; les données officielles de l’EIA sont attendues plus tard dans la journée.

  • BofA voit dans la forte baisse de la défense européenne une opportunité d’achat

    BofA voit dans la forte baisse de la défense européenne une opportunité d’achat

    Bank of America Securities estime que le récent recul marqué des actions de défense européennes a créé un point d’entrée potentiellement attractif, soulignant que le secteur a connu une forte dévalorisation au cours des trois derniers mois.

    Selon la société, la prime de valorisation du secteur par rapport au STOXX Europe 600 a chuté de manière significative, les commandes allemandes n’ayant pas répondu aux attentes élevées et plusieurs perspectives pour 2026 — y compris celles de Hensoldt — ayant déçu. Les valeurs de la défense, qui évoluaient auparavant avec une prime de 120–130 % après les annonces de Munich et l’objectif de 3,5 % du PIB fixé par l’OTAN, se situent désormais autour d’une prime de 70 % par rapport au SXXP.

    BofA souligne également que le secteur se négocie actuellement à 11,6x l’EV/EBIT sur les prévisions 2028, avec un levier financier net nul — un niveau jugé “très attractif si la croissance des budgets de défense se poursuit.” La banque reste confiante dans la solidité des perspectives de dépenses à long terme et considère la baisse récente comme “un point d’entrée attractif.”

    La société rappelle que les valorisations ont beaucoup fluctué : d’une prime de 36 % début 2025, à une envolée après les annonces de l’OTAN, puis à la correction actuelle. Avant le COVID-19, le secteur se négociait généralement avec une prime de 20 % lors des phases d’expansion budgétaire et une décote de 20 % lors des contractions, tandis que l’invasion de l’Ukraine avait propulsé les primes dans une fourchette élevée de 20 % à 50 %.

    Malgré la réévaluation sectorielle, BofA reste positive sur les fondamentaux. Elle anticipe une croissance organique moyenne des revenus d’environ 12,5 % entre 2025 et 2030, une expansion des marges de 280 points de base et un taux de croissance annuel moyen du BPA d’environ 20 %. Si les pays membres atteignaient 3,5 % du PIB en dépenses militaires, cela représenterait environ 310 milliards de dollars de dépenses supplémentaires — ou environ 187 milliards à 3 %, par rapport aux niveaux de 2025.

    BofA prévoit également que 2026 sera une année record pour les ratios book-to-bill, les gouvernements européens continuant de réindustrialiser leur capacité de défense. Les entreprises ont aussi indiqué que la croissance devrait s’accélérer entre 2027 et 2029 grâce aux nouvelles capacités industrielles.

    Alors que les discussions diplomatiques se poursuivent — et que le Financial Times a rapporté que l’Ukraine avait accepté une clause limitant ses forces en temps de paix à 800 000 soldats — BofA estime qu’un cessez-le-feu ne changerait pas sa vision sur la trajectoire de long terme des dépenses de défense en Europe. Selon la banque, la récente baisse reflète une anticipation de stabilisation plutôt que d’accélération, et les valorisations actuelles n’intègrent pas pleinement le potentiel de croissance projeté.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en hausse après une séance mitigée hier

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes en hausse après une séance mitigée hier

    Après la performance contrastée de la veille, les marchés européens évoluent majoritairement en territoire positif mardi.

    Le FTSE 100 britannique progresse de 0,4 %, tandis que le CAC 40 français et le DAX allemand gagnent chacun 0,7 %.

    Sur le plan économique, les données révisées de Destatis ont montré que l’économie allemande est restée stagnante au troisième trimestre, la hausse de l’investissement étant contrebalancée par la faiblesse des exportations.

    Destatis a confirmé que le produit intérieur brut est resté inchangé par rapport au trimestre précédent, après une baisse de 0,2 % au deuxième trimestre.

    « L’activité économique a été freinée au troisième trimestre par la faiblesse des exportations, tandis que les investissements ont légèrement augmenté », a déclaré Ruth Brand, présidente de l’Office fédéral de la statistique.

    ABN AMRO (EU:ABN) s’envole. La banque néerlandaise a annoncé son intention de supprimer 5.200 postes à temps plein d’ici 2028, la nouvelle directrice générale Marguerite Bérard cherchant à améliorer la rentabilité.

    Le détaillant de bricolage Kingfisher (LE:KGF) progresse également nettement après avoir relevé ses prévisions de bénéfices.

    Le constructeur suédois Skanska (BIT:1SKAB) avance également après avoir signé un contrat pour construire un nouveau centre de données aux États-Unis.

    De son côté, la compagnie aérienne britannique easyJet (LSE:EZJ) recule malgré un bénéfice opérationnel annuel supérieur aux attentes.

    À Francfort, les actions de Thyssenkrupp Nucera (BIT:1TKA) chutent également après que le fabricant d’électrolyseurs a annoncé des prévisions de ventes en forte baisse pour 2026.