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  • Les marchés européens progressent grâce à un climat mondial plus favorable ; les données clés sur l’inflation attendues

    Les marchés européens progressent grâce à un climat mondial plus favorable ; les données clés sur l’inflation attendues

    Les marchés boursiers européens ont terminé la semaine en hausse vendredi, se remettant d’une période de volatilité provoquée par les tensions au Moyen-Orient et les différends commerciaux.

    À 07h10 GMT, l’indice allemand DAX a gagné 0,8 %, le CAC 40 français a progressé de 0,9 % et le FTSE 100 britannique a augmenté de 0,2 %.

    Un sentiment mondial en amélioration

    La confiance des investisseurs s’améliore à l’échelle mondiale, portée par un cessez-le-feu apparemment stable entre Israël et l’Iran, négocié en début de semaine par le président américain Donald Trump.

    Les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine montrent également des signes précoces d’apaisement. Lors d’une interview à Bloomberg Television, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les deux pays ont finalisé un accord commercial conclu initialement à Genève le mois dernier, même si les détails restent limités. Il a ajouté que les États-Unis sont également proches d’un accord commercial avec l’Inde.

    Par ailleurs, l’Union européenne envisage de réduire les tarifs douaniers sur certaines importations américaines afin de faciliter un accord commercial rapide avec les États-Unis, selon le Wall Street Journal. Malgré l’échéance du 9 juillet fixée par la Maison Blanche pour conclure de nouveaux accords commerciaux, la porte-parole Karoline Leavitt a indiqué que ce délai « n’est pas critique ».

    Focus sur les données américaines sur l’inflation

    L’optimisme des marchés a également été soutenu par les attentes de baisses possibles des taux d’intérêt par la Réserve fédérale, dans un contexte de données économiques américaines faibles et de spéculations sur une direction plus accommodante de la banque centrale. Le président de la Fed, Jerome Powell, a averti que les baisses de taux attendraient une meilleure compréhension de l’impact inflationniste des tarifs douaniers, suscitant les critiques du président Trump, qui a laissé entendre qu’il nommerait un successeur à Powell avant la fin de son mandat en mai 2026.

    La publication imminente de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) – l’indicateur d’inflation préféré de la Fed – devrait apporter de nouvelles indications sur la trajectoire de la politique monétaire.

    En Europe, les données montrent que les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,9 % sur un an, dépassant les prévisions de 0,7 %, tandis que l’inflation en Espagne a progressé de 2,2 %, au-dessus des 2,0 % attendus.

    Actualités des entreprises : Akzo Nobel et Unilever

    Dans le secteur des entreprises, Akzo Nobel (EU:AKZA) a annoncé la vente de sa participation dans une filiale indienne au groupe JSW pour environ 1,4 milliard d’euros. Une partie des recettes sera utilisée pour un programme de rachat d’actions.

    Par ailleurs, Unilever (LSE:ULVR) achète la marque américaine de soins personnels masculins Dr Squatch à la société de capital-investissement Summit Partners pour 1,5 milliard de dollars, selon le Financial Times.

    Le pétrole rebondit mais reste en baisse sur la semaine

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté vendredi mais s’acheminent vers leur plus forte baisse hebdomadaire depuis plus de deux ans, le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran ayant réduit la prime de risque géopolitique sur le marché.

    À 03h10 ET, les contrats à terme sur le Brent ont progressé de 0,7 % à 67,17 dollars le baril, tandis que le pétrole américain West Texas Intermediate a gagné 0,8 % à 65,76 dollars le baril.

    Malgré cette hausse modeste, les deux indices affichent des pertes hebdomadaires d’environ 12 %, la baisse la plus importante depuis mars 2023, revenant aux niveaux d’avant le conflit. Les gains limités en fin de semaine ont été soutenus par des données gouvernementales américaines montrant une baisse des stocks de pétrole brut et de carburant, témoignant d’une demande solide dans la plus grande économie mondiale.

  • Les prix de l’or approchent un plus bas de quatre semaines alors que la trêve Israël-Iran tient et que les données d’inflation PCE sont attendues

    Les prix de l’or approchent un plus bas de quatre semaines alors que la trêve Israël-Iran tient et que les données d’inflation PCE sont attendues

    Les prix de l’or ont légèrement baissé lors des échanges en Asie vendredi, atteignant leur niveau le plus bas depuis près d’un mois, la trêve en cours entre Israël et l’Iran ayant apaisé les tensions géopolitiques et réduit la demande pour ce métal refuge. Pendant ce temps, les investisseurs se tournent vers les données américaines sur l’inflation, qui pourraient influencer les décisions de la Réserve fédérale concernant les taux d’intérêt.

    L’or au comptant a reculé de 1 % à 3 293,79 dollars l’once, son plus bas niveau depuis début juin. Les contrats à terme sur l’or pour août ont chuté de 1,2 %, s’établissant autour de 3 306,70 dollars l’once tôt vendredi (01:15 ET / 05:15 GMT). Le métal s’apprête à enregistrer une perte hebdomadaire de plus de 2 %, marquant ainsi une deuxième semaine consécutive de baisse, et accusant une chute de près de 6 % depuis son sommet record de fin avril.

    La trêve au Moyen-Orient tient, les données d’inflation attendues

    Le cessez-le-feu négocié par le président américain Donald Trump entre Israël et l’Iran semblait tenir jeudi, atténuant les inquiétudes liées aux conflits régionaux et affaiblissant le rôle traditionnel de l’or en tant que valeur refuge en période de crise.

    Les marchés attendent maintenant la publication de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de mai — l’indicateur d’inflation préféré de la Fed — prévue pour vendredi. Les prévisions tablent sur une hausse mensuelle de 0,1 % pour les indices PCE global et de base, correspondant à une augmentation annuelle de 2,3 % et 2,6 % respectivement, légèrement supérieure aux chiffres de l’année précédente.

    Cela fait suite au témoignage récent du président de la Fed, Jerome Powell, devant le Congrès, où il a mis en garde contre une réduction prématurée des taux d’intérêt et souligné que les pressions inflationnistes, notamment liées aux tarifs douaniers, pourraient être plus durables que prévu.

    En réaction, le président Trump a vivement critiqué Powell et indiqué qu’il envisageait “trois ou quatre personnes” pour le remplacer, des rapports suggérant qu’une nomination pourrait intervenir dès septembre.

    Les prix des matières premières chutent alors que le dollar se renforce légèrement

    L’indice du dollar américain a progressé de 0,1 % pendant les heures asiatiques, mais reste proche de son plus bas niveau en plus de trois ans. Un dollar plus fort rend les matières premières libellées en dollars, comme l’or, plus coûteuses pour les acheteurs étrangers, ce qui réduit la demande.

    Les contrats à terme sur le platine ont chuté de 1,3 % à 1 392 dollars l’once, reculant depuis des niveaux jamais vus depuis plus d’une décennie, même si le métal affiche une hausse de 32 % sur le mois. Les contrats à terme sur l’argent ont reculé de 0,6 %, s’établissant à 36,38 dollars l’once.

    Par ailleurs, le cuivre a affiché des mouvements mitigés : les contrats à terme sur le cuivre à la Bourse des métaux de Londres ont baissé de 0,2 % à 9 891,15 dollars la tonne, tandis que les contrats américains ont légèrement progressé, se négociant autour de 5,06 dollars la livre.

  • Les prix du pétrole remontent alors que les tensions Israël-Iran s’apaisent, mais la perte hebdomadaire reste importante

    Les prix du pétrole remontent alors que les tensions Israël-Iran s’apaisent, mais la perte hebdomadaire reste importante

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté sur les marchés asiatiques vendredi, soutenus par des signes d’une demande stable aux États-Unis. Cependant, Brent et West Texas Intermediate (WTI) sont toujours en voie d’afficher de fortes pertes hebdomadaires après l’atténuation des craintes de perturbations de l’approvisionnement au Moyen-Orient.

    À 21h10 ET (01h10 GMT), le Brent pour livraison en août a gagné 0,5 %, à 68,07 dollars le baril, tandis que le WTI a progressé de 0,5 %, à 65,57 dollars le baril.

    La récente hausse des prix a été en partie soutenue par une forte diminution des stocks de brut américains, indiquant une demande intérieure robuste. Par ailleurs, l’optimisme concernant de potentielles mesures de relance économique en Chine, premier importateur mondial de pétrole, a renforcé le sentiment du marché.

    Un dollar américain plus faible — tombé jeudi à son plus bas niveau en plus de trois ans — a également soutenu les prix, alimenté par les spéculations croissantes sur une possible baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale. Les investisseurs attendent désormais les données de l’indice des prix PCE qui seront publiées vendredi, susceptibles d’influencer les décisions de la Fed.

    Baisse hebdomadaire de plus de 12 % alors que les risques géopolitiques se calment

    Malgré les modestes gains de vendredi, les contrats à terme Brent et WTI ont perdu plus de 12 % chacun cette semaine. Ces pertes ont suivi l’annonce par le président américain Donald Trump d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, ce qui a contribué à calmer les craintes de perturbations d’approvisionnement dans une région cruciale pour le pétrole mondial.

    Le cessez-le-feu, initialement incertain, semblait stable vendredi matin. Trump a également indiqué que l’Iran pourrait continuer à vendre du pétrole à la Chine — un signal baissier pour les marchés pétroliers — et a mis en avant les prochains pourparlers nucléaires avec Téhéran prévus la semaine prochaine.

    De plus, l’Iran n’a pas fermé le détroit d’Hormuz, une voie maritime vitale, assurant ainsi la continuité des flux pétroliers vers l’Asie et l’Europe.

    Les acteurs du marché se concentrent désormais sur les résultats des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes. Les premiers rapports indiquaient que ces frappes n’avaient pas totalement stoppé les ambitions nucléaires iraniennes, bien que la Maison-Blanche ait contesté ces affirmations.

    Pas de plan immédiat pour reconstituer la réserve stratégique de pétrole des États-Unis

    Ajoutant aux pressions sur les prix du pétrole, l’administration Trump a annoncé qu’elle ne prévoit pas de reconstituer immédiatement la réserve stratégique de pétrole (SPR) des États-Unis. Celle-ci est actuellement à son plus bas niveau depuis les années 1980, après des prélèvements importants réalisés par l’administration Biden pour stabiliser les prix de l’essence au début du conflit Russie-Ukraine.

    Avec des niveaux de réserve aussi bas, le pays dispose de moins de stocks d’urgence pour faire face à des chocs d’approvisionnement ou des pics de prix.

    Néanmoins, Trump a appelé à une augmentation de la production pétrolière américaine, une tendance qui pourrait en partie compenser ces faibles niveaux de réserve.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq : les futures suggèrent une ouverture en hausse à Wall Street

    Dow Jones, S&P, Nasdaq : les futures suggèrent une ouverture en hausse à Wall Street

    Les contrats à terme sur les principaux indices boursiers américains indiquent une ouverture en hausse ce jeudi, les marchés semblant prêts à prolonger les récents gains après la publication de données économiques positives.

    L’élan initial a été soutenu par un rapport du Département du Travail montrant que les nouvelles demandes d’allocations chômage ont chuté de manière inattendue durant la semaine se terminant le 21 juin. Elles ont reculé de 10 000 pour atteindre 236 000, alors que les économistes s’attendaient à un chiffre stable à 245 000.

    Par ailleurs, un rapport distinct du Département du Commerce a révélé que les commandes de biens durables ont bondi de 16,4 % en mai, dépassant largement les attentes qui tablaient sur une hausse de 8,5 %. Ce chiffre fait suite à une baisse révisée de 6,6 % en avril. Même en excluant le secteur des transports, plus volatil, les commandes ont progressé de 0,5 %, ce qui indique une solidité générale de la demande manufacturière.

    Cependant, des signaux de prudence subsistent : les chiffres révisés du PIB montrent que l’économie américaine s’est contractée plus fortement qu’annoncé initialement au premier trimestre 2025. Le PIB réel a reculé de 0,5 %, contre une baisse de 0,2 % précédemment rapportée. Cette révision s’explique principalement par une consommation et des exportations plus faibles, bien que cela ait été partiellement compensé par une baisse des importations.

    Mercredi, les marchés avaient ouvert en hausse, prolongeant les gains du début de semaine, mais l’élan s’est atténué en fin de séance. Le Nasdaq a atteint un sommet de quatre mois, clôturant en hausse de 0,3 % à 19 973,55. Le S&P 500 est resté stable à 6 092,16, tandis que le Dow Jones a reculé de 0,3 % à 42 982,43.

    La force initiale des marchés s’explique par un sentiment positif persistant, bien que les investisseurs se soient ensuite tournés vers l’actualité géopolitique, à la suite d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, ce qui a entraîné des prises de bénéfices.

    Dans l’immobilier, les ventes de logements neufs ont fortement chuté en mai, selon le Département du Commerce, diminuant de 13,7 % à un rythme annuel de 623 000 unités. Ce chiffre fait suite à une hausse de 9,6 % en avril et est inférieur aux attentes, qui anticipaient une baisse de 7,1 %.

    Les actions liées à l’immobilier ont reculé après ces données. L’indice immobilier Dow Jones U.S. Real Estate a perdu 2,4 %, tandis que l’indice du secteur résidentiel de Philadelphie a chuté de 1,9 %. Des pertes ont également été observées dans les secteurs des services pétroliers, des compagnies aériennes et du gaz naturel. À l’inverse, les valeurs du réseau informatique ont soutenu le Nasdaq, lui permettant de surperformer le marché élargi.

  • DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en hausse malgré les inquiétudes liées aux droits de douane

    DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en hausse malgré les inquiétudes liées aux droits de douane

    Les marchés européens affichent une tendance haussière ce jeudi, malgré les préoccupations concernant l’indépendance de la Réserve fédérale et l’approche de la date limite pour la suspension des droits de douane décidée par le président américain Trump.

    Sur le plan économique, la confiance des consommateurs allemands devrait reculer en juillet après trois mois consécutifs de hausse, la montée de l’épargne venant neutraliser les effets positifs des meilleures perspectives de revenus, selon une enquête.

    L’indice de confiance des consommateurs, à caractère prospectif, a reculé de manière inattendue à -20,3 pour juillet, contre -20,0 en juin, selon une étude conjointe du groupe de recherche GfK et de l’Institut de Nuremberg pour les Décisions de Marché. Les analystes anticipaient un indice à -19,1.

    L’indice allemand DAX progresse de 0,5 %, le FTSE 100 britannique gagne 0,4 %, et le CAC 40 français avance de 0,2 %.

    Les actions de 3i Group (LSE:III) ont bondi, après que la société de gestion a indiqué que sa filiale majoritaire Action continuait de bien performer, avec une croissance des ventes comparables de 6,9 % depuis le début de l’année.

    Le détaillant de carrelage Topps Tiles (LSE:TPT) a également enregistré une forte progression après la nomination d’un nouveau PDG et d’un directeur financier par intérim.

    Le distributeur de vêtements Next (LSE:NXT) a aussi grimpé après avoir publié des résultats solides pour le premier trimestre fiscal et relevé ses prévisions annuelles pour la deuxième fois.

    Le groupe de construction et d’infrastructures Balfour Beatty (LSE:BBY) a bondi après avoir remporté un contrat de 833 millions de livres sterling (1,14 milliard de dollars) auprès de la société française Technip Energies.

    Enfin, le géant de la mode H&M a également flambé après avoir dépassé les attentes de bénéfices au deuxième trimestre.

  • Les futures boursiers progressent légèrement alors que Trump envisage de remplacer Powell – Les mouvements du marché aujourd’hui

    Les futures boursiers progressent légèrement alors que Trump envisage de remplacer Powell – Les mouvements du marché aujourd’hui

    Les futures sur actions américaines ont légèrement augmenté jeudi, l’indice S&P 500 se rapprochant de ses plus hauts historiques. Parallèlement, l’ancien président Donald Trump envisagerait de remplacer le président de la Fed, Jerome Powell, en raison d’un mécontentement persistant vis-à-vis de la politique mesurée de la banque centrale. Par ailleurs, les actions du leader chinois des véhicules électriques BYD ont chuté suite à des rapports de réduction de production, tandis que Shell a démenti des rumeurs d’acquisition potentielle de son concurrent BP.

    Les futures américains en légère hausse

    Les futures indiquaient des gains modestes jeudi matin. À 03h10 ET, les futures Dow Jones gagnaient 84 points (+0,2 %), ceux du S&P 500 montaient de 14 points (+0,2 %) et les futures Nasdaq 100 grimpaient de 74 points (+0,3 %).

    Wall Street a terminé la séance de mercredi en ordre dispersé, mettant fin à une hausse de deux jours. Les investisseurs ont pesé les développements géopolitiques, notamment une possible trêve entre Israël et l’Iran, ainsi que le témoignage du président de la Fed Jerome Powell devant le Congrès.

    L’attention se tourne désormais vers la publication vendredi de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), la mesure d’inflation privilégiée par la Fed. Powell a réitéré une approche prudente, dépendante des données, pour les décisions sur les taux, soulignant l’incertitude économique, notamment face aux effets des tarifs américains.

    « Les marchés semblent faire confiance à la trêve […], et le dollar teste de nouveau ses plus bas. Les données américaines devraient désormais être au centre de l’attention, surtout compte tenu du ton subtilement accommodant de Powell », ont noté les analystes d’ING.

    Trump envisage de remplacer Powell à la Fed

    L’ancien président Donald Trump réduirait sa liste de candidats pour succéder à Jerome Powell à la tête de la Fed. Trump a critiqué à plusieurs reprises la réticence de Powell à baisser plus agressivement les taux d’intérêt, affirmant que cela coûte au gouvernement fédéral des centaines de milliards en paiements d’intérêts.

    Selon le Wall Street Journal, Trump pourrait annoncer un remplaçant dès cet été, bien que septembre ou octobre soient plus probables. Mercredi, il a même remis en question la santé mentale de Powell, alimentant les spéculations sur un changement de direction à la banque centrale.

    Les actions BYD chutent en raison d’un ralentissement de la production

    Les actions de BYD Co. (SZ:002594), l’un des principaux fabricants chinois de véhicules électriques, ont chuté de plus de 2 % après un rapport de Reuters indiquant que la société avait réduit sa production et retardé ses plans d’expansion.

    Selon des sources proches du dossier, BYD aurait annulé les équipes de nuit et réduit sa production d’au moins un tiers dans quatre usines chinoises. Les plans d’installation de nouvelles lignes de production ont également été reportés en raison de l’augmentation des stocks et des pressions sur les coûts.

    Malgré avoir dépassé Tesla en 2023 avec un record de 4,27 millions de véhicules vendus – et un objectif de 5,5 millions pour 2024 – BYD fait face à une concurrence accrue et à une baisse des marges dans un marché des VE de plus en plus encombré.

    Shell nie tout projet d’acquisition de BP

    Shell a démenti les rumeurs médiatiques selon lesquelles elle envisagerait de racheter BP. Dans une déclaration officielle, le géant pétrolier a affirmé ne pas avoir fait d’offre ni avoir l’intention d’en faire.

    Conformément aux règles britanniques sur les acquisitions, ce démenti public empêche Shell de formuler une offre formelle pour BP pendant six mois.

    « Shell souhaite préciser qu’elle n’a pas activement envisagé de faire une offre pour BP et confirme n’avoir engagé aucune approche ni discussion », a indiqué la société.

    Le Wall Street Journal avait précédemment rapporté que Shell était en discussions préliminaires sur une possible acquisition de BP, citant des sources proches du dossier.

    Les prix du pétrole augmentent suite à une baisse des stocks

    Les prix du pétrole ont légèrement progressé après l’annonce d’une baisse des stocks américains supérieure aux attentes, signe d’une demande robuste.

    À 03h15 ET, le Brent gagnait 0,2 % à 66,54 dollars le baril, tandis que le WTI augmentait de 0,1 % à 65,00 dollars.

    Les deux indices ont gagné près de 1 % mercredi, rebondissant après des pertes initiales, après que les données de l’Energy Information Administration ont montré une baisse des stocks de pétrole américains pour la cinquième semaine consécutive — de 5,8 millions de barils. Les stocks d’essence ont également diminué de 2,1 millions de barils, avec une demande au plus haut depuis décembre 2021.

  • Le dollar plonge alors que Trump s’en prend de nouveau à Powell ; l’euro et la livre montent

    Le dollar plonge alors que Trump s’en prend de nouveau à Powell ; l’euro et la livre montent

    Le dollar américain a chuté fortement jeudi, atteignant ses plus bas niveaux en plus de deux ans, à la suite d’une nouvelle attaque politique contre Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, lancée par l’ancien président Donald Trump, suscitant de nouvelles inquiétudes quant à l’indépendance de la banque centrale.

    À 08h30 GMT, l’Indice du Dollar américain, qui mesure la valeur du dollar par rapport à un panier de six devises majeures, a reculé de 0,6 % à 96,682, un niveau jamais vu depuis début 2022.

    Powell sous pression politique

    Lors de son deuxième jour de témoignage devant le Congrès, Jerome Powell a maintenu une approche prudente concernant la réduction des taux d’intérêt, soulignant que toute décision dépendrait d’une plus grande clarté sur l’inflation, notamment en ce qui concerne l’impact des tarifs douaniers.

    Cette position a rapidement été critiquée par Donald Trump, qui a qualifié Powell de trop conservateur pour ne pas avoir baissé les taux plus nettement. Le Wall Street Journal a rapporté que Trump envisage de désigner et d’annoncer le successeur de Powell plus tôt que prévu, plusieurs mois avant la fin du mandat de Powell en mai 2026.

    “J’ai déjà en tête trois ou quatre noms,” a déclaré Trump. “Heureusement, il part bientôt. Je ne pense pas qu’il ait fait du bon travail.”

    Ces déclarations ont ébranlé les marchés, soulevant des inquiétudes quant à une ingérence politique dans la politique monétaire et érodant la confiance dans l’indépendance de la Fed.

    Les analystes d’ING ont noté que, avec deux membres de la Fed — Michelle Bowman et Christopher Waller, tous deux nommés par Trump — exprimant publiquement des avis divergents, les marchés pourraient commencer à anticiper une politique plus accommodante face à des données économiques américaines plus faibles.

    Parallèlement, la spéculation autour d’une nomination anticipée du prochain président de la Fed a renforcé les attentes d’un assouplissement monétaire. En conséquence, la probabilité d’une baisse des taux lors de la réunion de juillet est passée à 25 %, contre seulement 12 % la semaine dernière.

    Euro et livre sterling en hausse face au recul du dollar

    L’euro a progressé, avec un EUR/USD en hausse de 0,4 % à 1,1706, atteignant son plus haut niveau depuis septembre 2021. Les analystes d’ING ont suggéré que la monnaie unique avait peut-être été légèrement soutenue par l’accord de l’OTAN sur un objectif de dépenses de défense à 5 % et par le ton relativement conciliant de Trump envers les alliés européens, à l’exception de l’Espagne.

    Cependant, ils ont souligné que l’évolution de l’EUR/USD était principalement due à la faiblesse du dollar. « Si la paire parvient à se maintenir au-dessus de 1,170, le prochain objectif psychologique pourrait être 1,20 », ont-ils noté, même si une nouvelle détérioration des facteurs américains pourrait être nécessaire pour y parvenir.

    Néanmoins, des risques subsistent pour l’euro, notamment avec l’échéance du 9 juillet pour les négociations commerciales majeures et la possibilité d’un regain de tensions entre Washington et Bruxelles.

    Par ailleurs, le sentiment des consommateurs allemands continue de se dégrader, avec l’indice GfK pour juillet en légère baisse à -20,3, indiquant des difficultés économiques persistantes.

    La livre sterling a également profité de la faiblesse du dollar, avec un GBP/USD en hausse de 0,6 % à 1,3748, son plus haut niveau depuis janvier 2022. La force de la livre reflète les doutes croissants sur le statut dominant du dollar en tant que devise de réserve mondiale.

    Yen et yuan gagnent du terrain en Asie

    En Asie, le yen japonais s’est renforcé, faisant baisser le USD/JPY de 0,9 % à 143,97. Les investisseurs attendent les données sur l’inflation de Tokyo prévues vendredi, qui pourraient influencer les décisions de la Banque du Japon concernant une éventuelle hausse des taux. La récente hausse des pressions inflationnistes a renforcé les paris sur un durcissement imminent de la politique monétaire.

    La monnaie chinoise a également progressé, avec le yuan atteignant un plus haut de sept mois. Le taux USD/CNY a reculé de 0,1 % à 7,1683, soutenu par les anticipations de nouvelles mesures de relance économique à Pékin. Les médias locaux ont rapporté que la Commission nationale pour le développement et la réforme prévoit de lancer en juillet un nouveau programme d’incitations et de subventions à la consommation, destiné à stimuler la demande intérieure.

  • Perspectives en déclin pour Carrefour : JPMorgan abaisse son objectif et place le titre sous surveillance négative

    Perspectives en déclin pour Carrefour : JPMorgan abaisse son objectif et place le titre sous surveillance négative

    JPMorgan a révisé à la baisse sa vision sur Carrefour (EU:CA), plaçant le distributeur français sur sa liste de surveillance négative (“Negative Catalyst Watch”), en raison d’un affaiblissement des perspectives de bénéfices et d’un flux de trésorerie préoccupant, selon une note publiée jeudi.

    La banque américaine a maintenu sa recommandation “sous-pondérer” sur le titre et réduit son objectif de cours pour décembre 2026 à 9 €, contre 10 € auparavant. Cela représente un potentiel de baisse de 30 % par rapport au cours de clôture du 25 juin, qui s’élevait à 12,75 €.

    Baisse attendue des résultats dans les principales régions

    Les analystes anticipent désormais une baisse à deux chiffres du résultat opérationnel pour le premier semestre 2025 en France, en Europe et en Amérique latine, les principales zones d’activité du groupe, dans un contexte macroéconomique tendu et de concurrence accrue.

    Pour l’ensemble de l’année, le résultat d’exploitation (EBIT) du groupe devrait reculer de 8 %, tandis que le bénéfice par action (BPA) chuterait de 11 % entre 2025 et 2027. L’estimation révisée du BPA ajusté pour 2025 est désormais de 1,42 €, contre 1,56 € auparavant, et de 1,72 € en 2026, contre 1,97 € précédemment.

    Le résultat EBITDA pour 2025 est attendu en baisse de 2 % à 4 %, avec un recul de 6 % du retour sur investissement (ROI), malgré les anticipations d’amélioration sur la seconde moitié de l’année. La marge EBIT devrait également reculer à 2,3 % en 2025, contre 2,5 % en 2024.

    Une pression financière grandissante

    La situation financière du groupe se dégrade sous l’effet d’une dette croissante et de charges d’intérêts plus élevées. Les frais financiers nets ont bondi à 759 millions d’euros en 2024, contre 410 millions en 2023. JPMorgan prévoit que ces coûts restent élevés, entre 700 et 750 millions d’euros, en raison de la dépréciation du peso argentin et du renchérissement des financements au niveau de la holding.

    Le levier financier du groupe s’aggrave, avec un ratio dette nette/EBITDA attendu à 2,2x en 2025, contre 2,0x en 2024 – son plus haut niveau depuis 2018.

    Flux de trésorerie libre sous pression

    Le flux de trésorerie libre (FCF) déclaré pour 2024 s’élève à 1,46 milliard d’euros, gonflé par des entrées de fonds liées au besoin en fonds de roulement et par 536 millions d’euros de cessions immobilières. En ajustant ces éléments exceptionnels ainsi que les dividendes, JPMorgan estime le FCF sous-jacent à seulement 179 millions d’euros, soit une chute de 74 % sur un an.

    Analyse régionale : la France, l’Europe et l’Amérique latine en retrait

    En France, le principal marché du groupe, l’EBIT devrait chuter de 13,3 % au S1 2025, malgré une hausse de 9,3 % du chiffre d’affaires net. Toutefois, à périmètre comparable, les ventes des hypermarchés et supermarchés français ont reculé respectivement de 3,8 % et 1,5 % au premier trimestre 2025.

    La concurrence s’intensifie, Leclerc accentuant sa stratégie de prix agressifs, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les marges de Carrefour.

    En Europe, les performances restent faibles : le résultat d’exploitation au S1 2025 devrait baisser de 12,8 %, tandis que les ventes restent globalement stables.

    En Amérique latine, une région auparavant porteuse, les analystes anticipent une baisse des ventes de 7,2 % et une chute de l’EBIT de 10,8 % sur la même période.

    Au total, l’EBIT du groupe est attendu en recul de 11,4 % au premier semestre et de 3,7 % au second semestre par rapport à l’année précédente.

    Valorisation et perspectives d’investissement

    En appliquant un modèle d’actualisation des flux de trésorerie (DCF) basé sur un coût moyen pondéré du capital (CMPC) de 10,7 % et un taux de croissance terminale de 1 %, JPMorgan évalue la valeur intrinsèque de l’action à 9 €.

    La banque reste en-dessous du consensus sur les prévisions d’EBIT, de BPA, de FCF et de dividendes. Les analystes concluent que le cas d’investissement pour Carrefour est “fondamentalement compromis”, en raison de défis structurels persistants et d’une concurrence accrue.

  • Les marchés européens progressent alors que la trêve au Moyen-Orient tient ; Trump relance ses attaques contre Powell

    Les marchés européens progressent alors que la trêve au Moyen-Orient tient ; Trump relance ses attaques contre Powell

    Les marchés boursiers européens ont enregistré de légères hausses jeudi, les investisseurs restant attentifs aux tensions géopolitiques, aux incertitudes commerciales et aux dernières déclarations de la Réserve fédérale américaine.

    À 07h15 GMT, le DAX allemand gagnait 0,5%, le CAC 40 français montait de 0,4%, et le FTSE 100 britannique progressait de 0,1%.

    Trêve entre Israël et l’Iran, mais les tarifs américains inquiètent

    L’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, négocié plus tôt dans la semaine par le président Donald Trump, a apaisé les craintes sur les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales, ce qui a permis aux marchés de respirer.

    Cependant, la date limite du 9 juillet pour conclure des accords commerciaux avec les États-Unis approche. L’absence de progrès significatif laisse craindre un retour des droits de douane, ce qui pourrait perturber de nouveau les marchés.

    Trump critique à nouveau Powell et évoque son remplacement

    Lors d’une audition au Congrès mercredi, le président de la Fed, Jerome Powell, a répété que toute baisse des taux d’intérêt dépendra de l’évolution de l’inflation liée aux tarifs douaniers. Il a prévenu que les effets pourraient être durables.

    Cette prudence a été vivement critiquée par Donald Trump, qui a déclaré qu’il prévoyait de nommer un successeur à Powell d’ici septembre, bien avant la fin de son mandat en mai 2026.

    “Je sais déjà qui je vais choisir, j’ai trois ou quatre noms”, a-t-il affirmé.

    Ces propos relancent les inquiétudes concernant l’indépendance de la banque centrale américaine, une notion clé pour la crédibilité de sa politique monétaire.

    H&M déçoit ; les valeurs de la défense soutenues par l’OTAN

    Sur le plan des entreprises, le géant suédois H&M a annoncé une baisse de ses ventes au deuxième trimestre légèrement supérieure aux prévisions. Toutefois, le groupe anticipe une hausse de 3% en juin, en monnaies locales.

    Les valeurs liées à la défense pourraient également profiter de l’engagement de l’OTAN à augmenter fortement ses dépenses militaires.

    De son côté, Shell (LSE:SHEL) a démenti un article du Wall Street Journal évoquant des discussions préliminaires pour une éventuelle fusion avec BP (LSE:BP.).

    Le pétrole grimpe porté par une forte demande aux États-Unis

    Les prix du pétrole ont continué leur hausse jeudi après que des données sur les stocks américains ont révélé une forte baisse, signe de demande soutenue.

    À 03h15 ET :

    • Le Brent montait de 0,4% à 66,70 dollars le baril
    • Le WTI américain avançait de 0,5% à 65,23 dollars

    Les deux références avaient déjà progressé de près de 1% mercredi, portées par une baisse de 5,8 millions de barils des stocks de brut. Les stocks d’essence ont également chuté de 2,1 millions de barils, avec une demande atteignant son plus haut niveau depuis décembre 2021.

  • Barclays : La banque de détail française amorce sa reprise, avec Société Générale en tête

    Barclays : La banque de détail française amorce sa reprise, avec Société Générale en tête

    Selon une récente analyse de Barclays, les perspectives du secteur bancaire de détail en France s’améliorent nettement. La banque britannique considère Société Générale (EU:GLE) comme l’établissement le mieux placé parmi les grandes banques cotées pour tirer parti de cette reprise.

    Barclays souligne que les revenus dans ce segment ont commencé à s’accélérer au second semestre 2024, soutenus par la hausse des marges d’intérêt nettes (NII) et des commissions. Cette dynamique devrait se prolonger jusqu’en 2027, grâce à une amélioration des marges sur crédits immobiliers, une structure de dépôts plus stable et une courbe des taux plus pentue.

    Les prévisions de Barclays tablent sur une progression significative de la NII des activités de détail en France sur la période 2024–2027 : +26 % pour Société Générale, +19 % pour BNP Paribas (EU:BNP), et +10 % pour Crédit Agricole SA (EU:ACA).

    Les marges sur prêts immobiliers sont repassées en territoire positif, tandis que la croissance des dépôts est restée solide, malgré l’attrait temporaire des livrets réglementés à haut rendement comme le Livret A. Barclays s’attend à une nouvelle baisse du taux du Livret A, ce qui pourrait alléger le coût des dépôts et rediriger les flux vers des produits générateurs de commissions.

    Entre 2024 et 2027, les revenus tirés des commissions devraient progresser de 13 à 15 % chez les trois banques, portés par le regain d’intérêt pour les fonds communs de placement et les assurances-vie. Le rapport mentionne des flux nets records en assurance-vie début 2025, avec 5,8 milliards d’euros en février, le chiffre le plus élevé pour ce mois depuis vingt ans.

    Société Générale se distingue par la part importante de contrats en unités de compte dans ses encours d’assurance-vie, un segment plus rentable et moins consommateur de capital.

    La réduction des coûts est également un levier clé de la reprise. Malgré une adoption généralisée de la banque en ligne, la France reste l’un des pays européens avec la plus forte densité d’agences bancaires. Barclays note que Société Générale a déjà réduit son réseau, tandis que BNP Paribas prévoit de fermer un tiers de ses agences d’ici 2030. Les coûts opérationnels rapportés aux actifs pondérés par les risques restent néanmoins élevés, notamment chez Société Générale, laissant entrevoir un potentiel d’optimisation supplémentaire.

    Barclays observe que le rendement des fonds propres (ROE) des activités de détail en France demeure inférieur au coût du capital (COE) pour la plupart des banques. En 2024, seule LCL, la filiale de détail du Crédit Agricole, a enregistré un ROE à deux chiffres. D’ici 2027, une amélioration générale est attendue, avec Société Générale en tête sur le ROTE (rendement des fonds propres tangibles).

    Les activités de banque de détail en France représentent environ un tiers du chiffre d’affaires et près de 30 % du bénéfice avant impôts de Société Générale, contre 13 % et 10 % respectivement pour BNP Paribas, et 15 % et 10 % pour Crédit Agricole SA.

    Barclays estime que ce segment générera 72 % de la croissance du bénéfice avant impôts de Société Générale entre 2025 et 2027, contre 40 % pour Crédit Agricole et 23 % pour BNP Paribas.

    En conclusion, Barclays maintient une recommandation “surpondérer” sur Société Générale et BNP Paribas, et “pondération neutre” sur Crédit Agricole, soulignant la plus forte exposition de Société Générale à la banque de détail et sa sensibilité accrue à la reprise du secteur.