Author: Fiona Craig

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures stables alors que les marchés digèrent les mesures tarifaires ; Trump vise le cuivre, minutes de la Fed attendues

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures stables alors que les marchés digèrent les mesures tarifaires ; Trump vise le cuivre, minutes de la Fed attendues

    Les contrats à terme américains étaient presque inchangés mercredi matin, les investisseurs évaluant les derniers développements concernant les tarifs douaniers et attendant des indications clés issues du procès-verbal de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale en juin. Le président Donald Trump a confirmé la date limite pour les tarifs, tout en envisageant une taxe de 50 % sur les importations de cuivre. Par ailleurs, Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison Blanche, est de plus en plus pressenti pour succéder à Jerome Powell à la tête de la Fed.

    Futures stables en attendant les données clés de la Fed

    À 03h31 ET (07h31 GMT), les futures Dow étaient quasi stables, ceux du S&P 500 en légère baisse de 3 points (0,1 %) et les futures du Nasdaq 100 en baisse modérée de 14 points (0,1 %). Les principaux indices de Wall Street ont clôturé de manière mitigée mardi, le sentiment des investisseurs restant stable malgré une série d’annonces tarifaires. Les marchés se sont rassurés suite à la décision de la Maison Blanche de reporter la mise en œuvre des tarifs au 1er août, repoussant la date initiale de mercredi.

    « Les investisseurs font pour la plupart abstraction des nouvelles menaces tarifaires du président Trump, se concentrant plutôt sur le fait que la date limite pour l’application des tarifs réciproques a été prolongée », a déclaré Jonas Goltermann, économiste en chef adjoint des marchés chez Capital Economics.

    Trump confirme la date limite des tarifs et envisage une taxe sur le cuivre

    Lors d’une réunion du cabinet, Trump a réaffirmé que la date limite du 1er août est définitive, malgré ses propos antérieurs selon lesquels elle n’était « pas à 100 % certaine ». Il a indiqué que les négociations avec l’UE et la Chine avancent bien, mais a averti que l’UE recevra bientôt sa propre lettre tarifaire.

    Dans une escalade notable, Trump a proposé une taxe de 50 % sur les importations de cuivre, signalant une stratégie commerciale ciblant certains secteurs. Le cuivre est un matériau clé dans la production automobile, la défense et les infrastructures énergétiques.

    Le président a également évoqué la possibilité de futurs tarifs sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs.

    Le secrétaire au Trésor Scott Bessent a indiqué que les tarifs ont généré jusqu’à présent 100 milliards de dollars de revenus pour les États-Unis cette année, avec des prévisions à 300 milliards d’ici décembre. La majeure partie des recettes est survenue après que Trump a instauré un tarif de base de 10 % et augmenté les taxes sur l’acier, l’aluminium et les automobiles au deuxième trimestre.

    Les analystes soulignent que ces recettes tarifaires sont devenues essentielles pour l’administration afin de compenser l’impact fiscal des réductions d’impôts et des dépenses récentes.

    Focus sur le procès-verbal de la Fed

    L’attention se tourne maintenant vers le procès-verbal de la réunion du Comité fédéral de l’open market (FOMC) de juin, que les investisseurs espèrent voir apporter des précisions sur l’évolution des taux d’intérêt. La Fed a maintenu ses taux entre 4,25 % et 4,5 %, insistant sur une approche prudente et fondée sur les données alors que les effets des tarifs se précisent.

    Le président Powell a justifié cette prudence, indiquant cependant que sans l’incertitude liée aux tarifs, la Fed aurait probablement commencé à assouplir sa politique monétaire.

    Les marchés anticipent deux baisses de taux d’ici la fin 2025—une possible en septembre, une autre en décembre—bien que l’incertitude persiste alors que Trump intensifie la pression sur Powell, le qualifiant de « terrible » et demandant sa démission.

    Kevin Hassett émerge comme candidat sérieux à la présidence de la Fed

    Selon le Wall Street Journal, Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison Blanche, est devenu un candidat sérieux pour remplacer Powell. Auparavant, Kevin Warsh, ancien gouverneur de la Fed, était favori, mais Hassett aurait eu plusieurs entretiens avec Trump à ce sujet.

    La nomination du successeur de Powell pourrait être accélérée d’ici la fin de l’année. Powell est président de la Fed depuis 2017.

    Prix du pétrole stables malgré la hausse des stocks

    Les prix du pétrole sont restés quasiment inchangés après la publication de données montrant une forte augmentation des stocks de brut américains, suscitant des inquiétudes quant à l’impact des tarifs sur la demande.

    À 03h30 ET, les contrats à terme sur le Brent ont légèrement progressé de 0,1 % à 70,19 dollars le baril, tandis que les contrats WTI sont restés stables à 68,36 dollars le baril.

    Les prix avaient atteint un plus haut de deux semaines mardi, stimulés par les craintes de perturbations de l’approvisionnement après des attaques houthis dans les routes maritimes de la mer Rouge.

    L’American Petroleum Institute a signalé une hausse inattendue de 7,1 millions de barils dans les stocks de brut pour la semaine se terminant le 4 juillet, bien supérieure à la prévision d’une baisse de 2,8 millions.

    Les acteurs du marché attendent désormais les données officielles de l’Energy Information Administration, en particulier avec la forte demande liée au week-end de la fête de l’Indépendance.

  • Apple prêt à concurrencer pour les droits de diffusion de la Formule 1 aux États-Unis après le succès du film avec Brad Pitt — Financial Times

    Apple prêt à concurrencer pour les droits de diffusion de la Formule 1 aux États-Unis après le succès du film avec Brad Pitt — Financial Times

    Apple Inc. (NASDAQ:AAPL) envisagerait de soumettre une offre pour obtenir les droits de diffusion de la Formule 1 aux États-Unis, cherchant à rivaliser avec Disney-ESPN lorsque le contrat actuel arrivera à échéance l’année prochaine, rapporte le Financial Times. Des sources proches des discussions ont révélé que l’intérêt d’Apple a été stimulé par le succès rencontré par son récent film sur la Formule 1 avec Brad Pitt.

    Le film, produit par Apple et distribué via son service Apple TV+, a connu un succès notable au box-office, générant plus de 300 millions de dollars dans le monde, pour un budget de production estimé entre 200 et 300 millions de dollars. C’est la première grande réussite cinématographique d’Apple depuis son expansion dans la création de contenus originaux.

    La quête des droits de la Formule 1 s’inscrit dans la stratégie plus large d’Apple visant à renforcer sa présence sur le marché du streaming sportif en direct. La société détient déjà des accords pour diffuser des matchs de Major League Baseball le vendredi soir et des matchs de Major League Soccer en Amérique du Nord.

    La Formule 1 n’a pas encore annoncé ses plans de diffusion futurs aux États-Unis, laissant la porte ouverte à ESPN pour conserver les droits. ESPN avait bénéficié d’une période exclusive de négociation avec la Formule 1 l’an dernier, mais aucun accord n’a été conclu.

  • Les actions européennes progressent légèrement tandis que les négociations commerciales restent au centre des préoccupations

    Les actions européennes progressent légèrement tandis que les négociations commerciales restent au centre des préoccupations

    Les marchés actions européens ont enregistré de modestes gains mercredi, les investisseurs restant prudents face à l’impact des nouvelles politiques tarifaires du président américain Donald Trump.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand a gagné 0,4 %, le CAC 40 français a progressé de 0,4 % et le FTSE 100 britannique a augmenté de 0,3 %.

    Les négociations commerciales sous les projecteurs

    Cette semaine, les acteurs européens ont suivi de près les développements en provenance de Washington concernant les négociations commerciales en cours. Le président Trump a prolongé la date limite pour conclure les accords commerciaux du 9 juillet au 1er août par décret exécutif, offrant ainsi trois semaines supplémentaires aux négociateurs.

    Malgré cette extension, Trump a indiqué qu’il n’y aurait “pas d’autres prolongations” après le 1er août. Toutefois, il a aussi qualifié cette échéance de “ferme, mais pas à 100 %”, laissant planer une certaine incertitude.

    Pour ajouter à la nervosité des marchés, le président américain a annoncé un tarif douanier de 50 % sur les importations de cuivre et laissé entendre que d’autres tarifs ciblés sur certains secteurs seront bientôt appliqués. Il a également menacé d’imposer des droits de douane pouvant atteindre 200 % sur les exportations pharmaceutiques, tout en prévoyant un délai d’environ un an à un an et demi avant leur entrée en vigueur.

    Dans ce contexte, les investisseurs attendent des avancées potentielles dans un accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne, bien que des doutes subsistent, surtout depuis que Trump a mentionné la préparation d’une nouvelle lettre tarifaire.

    Discours de la BCE et compte rendu de la Fed au programme

    Avec peu de données économiques majeures attendues en Europe mercredi, l’attention devrait se porter sur les interventions des représentants de la Banque centrale européenne Luis de Guindos et Philip Lane.

    Par ailleurs, les données chinoises ont montré une légère amélioration des prix à la consommation en juin, dépassant les attentes mais restant relativement faibles. Les prix à la production ont quant à eux diminué pour le 33e mois consécutif, atteignant leur plus bas niveau depuis juillet 2023.

    Plus tard dans la journée, la Réserve fédérale américaine publiera le procès-verbal de sa dernière réunion de politique monétaire. Les investisseurs sont impatients d’obtenir des indications sur l’évolution des taux d’intérêt pour le reste de l’année.

    Renault s’apprête à nommer un PDG intérimaire

    Sur le plan des entreprises, aucun résultat majeur n’est attendu mercredi, mais Renault (EU:RNO) fait parler de lui après les informations indiquant que le constructeur français compte nommer un PDG intérimaire la semaine prochaine. Cela fait suite au départ imminent de Luca de Meo, qui prendra la tête du groupe de luxe Kering (EU:KER).

    Selon le Financial Times, Renault aurait réduit sa liste de candidats aux cadres internes Denis Le Vot et François Provost, ainsi qu’à l’ancien cadre de Stellantis  (NYSE:STLA)Maxime Picat.

    Le pétrole fléchit après une hausse des stocks américains

    Les prix du pétrole ont reculé mercredi après avoir atteint des plus hauts de deux semaines, suite à la publication de données montrant une forte hausse des stocks de brut américains, suscitant des inquiétudes quant à l’impact des tarifs douaniers sur la demande.

    À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 0,1 % à 70,10 dollars le baril, tandis que ceux sur le WTI ont également diminué de 0,1 % à 68,28 dollars le baril.

    Les prix avaient atteint mardi des sommets de deux semaines, stimulés par les craintes de perturbations d’approvisionnement après de nouvelles attaques des rebelles Houthis sur les voies maritimes de la mer Rouge.

    L’American Petroleum Institute a rapporté une augmentation inattendue de 7,1 millions de barils dans les stocks de pétrole américains pour la semaine se terminant le 4 juillet, dépassant largement la baisse prévue de 2,8 millions de barils.

    Les marchés attendent désormais la confirmation du rapport officiel de l’Energy Information Administration, attendu plus tard dans la journée, notamment alors que le week-end de la fête de l’Indépendance est généralement synonyme d’une forte demande de déplacements.

  • L’or baisse avec le rebond du dollar ; le cuivre atteint des sommets historiques face aux menaces tarifaires

    L’or baisse avec le rebond du dollar ; le cuivre atteint des sommets historiques face aux menaces tarifaires

    Les prix de l’or ont légèrement reculé sur les marchés asiatiques mercredi, les investisseurs montrant peu d’intérêt pour le métal comme valeur refuge. L’incertitude liée aux tarifs commerciaux américains et à la politique de la Réserve fédérale en matière de taux d’intérêt a, en revanche, stimulé la demande pour le dollar américain, pesant sur l’or et d’autres métaux.

    À l’inverse, les prix du cuivre aux États-Unis ont grimpé à des niveaux sans précédent après l’annonce du président Donald Trump d’imposer une lourde taxe de 50 % sur les importations de cuivre. Cette annonce a fait bondir les contrats à terme sur le cuivre aux États-Unis, alors que les prix du cuivre à la London Metal Exchange ont chuté mardi et mercredi.

    Le renforcement du dollar, qui se remet de ses plus bas de trois ans, a fortement pesé sur le complexe des métaux, contribuant à une baisse générale des prix. Le sentiment du marché a favorisé le billet vert après des données américaines sur l’emploi solides, réduisant les attentes de baisses imminentes des taux d’intérêt par la Fed.

    L’or au comptant a reculé de 0,2 % à 3 294,88 dollars l’once, les contrats à terme sur l’or pour septembre ayant diminué de 0,4 % à 3 303,20 dollars l’once tôt mercredi matin (HE). Les prix de l’or sont restés proches de leur plus bas niveau en plus d’une semaine, les inquiétudes concernant les tensions commerciales n’ayant pas déclenché l’habituel afflux vers les valeurs refuges.

    Les investisseurs se sont tournés vers un dollar déprécié, qui a gagné en vigueur face aux craintes d’une escalade des tarifs douaniers. L’administration américaine a commencé à envoyer des notifications officielles de tarifs visant plusieurs partenaires commerciaux majeurs cette semaine, alimentant la prudence sur les marchés.

    La Réserve fédérale a averti que si les tarifs atteignent leurs niveaux prévus, les pressions inflationnistes aux États-Unis pourraient augmenter, rendant moins probable une baisse rapide des taux. Cette perspective a pesé sur les métaux précieux, qui avaient enregistré de solides gains en juin et subissent désormais des prises de bénéfices.

    Les contrats à terme sur le platine ont reculé de 1,1 % à 1 376,35 dollars l’once, tandis que ceux sur l’argent ont légèrement augmenté à 36,84 dollars l’once dans un contexte de dynamique de marché mitigée.

    Le cuivre américain a fortement progressé en raison des attentes d’un resserrement de l’offre lié aux tarifs. Les contrats à terme sur le cuivre aux États-Unis ont augmenté de 2,6 % à 5,6457 dollars la livre mercredi, après avoir atteint un record historique de 5,8955 mardi. Les producteurs nationaux comme Freeport-McMoRan pourraient bénéficier de ce tarif, qui vise à renforcer l’extraction locale et réduire la dépendance aux importations.

    Le cuivre joue un rôle de plus en plus important dans la transmission électrique et l’industrie des véhicules électriques, éléments clés de la transition mondiale vers une énergie plus propre.

    Hors des États-Unis, les prix du cuivre ont reculé face aux inquiétudes concernant un affaiblissement de la demande en provenance de Chine, premier importateur mondial de cuivre. Les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange ont chuté de 1,6 % à 9 644,45 dollars la tonne, proche d’un creux de trois semaines, les données chinoises sur l’inflation mitigées accentuant les craintes sur la demande future.

  • Les prix du pétrole reculent après une forte hausse des stocks américains et de nouvelles inquiétudes tarifaires

    Les prix du pétrole reculent après une forte hausse des stocks américains et de nouvelles inquiétudes tarifaires

    Les prix du pétrole ont reculé après avoir atteint un plus haut de deux semaines lors de la séance asiatique de mercredi, suite à des données montrant une augmentation significative des stocks de pétrole brut aux États-Unis. Par ailleurs, les investisseurs restent prudents en attendant d’autres annonces de tarifs douaniers du président Donald Trump.

    À 21h44 ET (01h44 GMT), les contrats à terme sur le Brent de septembre ont chuté de 0,3 % à 69,91 dollars le baril, tandis que les contrats WTI ont reculé de 0,4 % à 68,10 dollars le baril. Ces deux indices avaient grimpé mardi à leur plus haut niveau depuis deux semaines, soutenus par les craintes de perturbations de l’approvisionnement dues aux récentes attaques des Houthis sur les routes maritimes de la mer Rouge.

    Selon un rapport Reuters de mardi, quatre membres d’équipage du vraquier Eternity C, battant pavillon libérien et exploité par une compagnie grecque, ont été tués lors d’une attaque coordonnée par drones et vedettes au large des côtes yéménites.

    Hausse inattendue des stocks de pétrole américains

    L’American Petroleum Institute (API) a annoncé une hausse inattendue de 7,1 millions de barils des stocks de pétrole brut américains pour la semaine se terminant le 4 juillet, bien au-delà des prévisions qui tablaient sur une baisse de 2,8 millions de barils. Cela fait suite à une hausse modeste de 0,68 million de barils la semaine précédente.

    Les stocks d’essence ont diminué de 2,2 millions de barils, tandis que ceux de distillats ont reculé de 800 000 barils. Ces chiffres indiquent un ralentissement de la demande et des risques de surplus sur le marché américain.

    Les acteurs du marché attendent le rapport officiel de l’Energy Information Administration (EIA) prévu plus tard dans la journée. Si l’EIA confirme les chiffres de l’API, il s’agira de la plus forte hausse hebdomadaire des stocks de pétrole depuis janvier.

    Trump annonce de nouveaux tarifs sur le cuivre et d’autres à venir

    Le président Trump a annoncé mardi son intention d’imposer un tarif de 50 % sur les importations de cuivre, avec d’autres droits de douane sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques à venir prochainement.

    Auparavant, il a envoyé des notifications officielles à 14 pays, indiquant que les tarifs majorés entreront en vigueur le 1er août. Ces notifications prévoient un droit de 25 % sur toutes les importations en provenance du Japon et de la Corée du Sud, tandis que certains pays pourraient faire face à des tarifs allant jusqu’à 40 %.

    Mardi soir, Trump a tweeté : « Nous allons publier demain matin la liste d’au moins 7 pays concernés par le commerce, avec un nombre supplémentaire de pays annoncés dans l’après-midi. » Les détails restent limités, ce qui accroît la prudence des investisseurs face au risque d’escalade des tensions commerciales.

  • La croissance des revenus de l’App Store reste stable en juin, selon UBS

    La croissance des revenus de l’App Store reste stable en juin, selon UBS

    Les revenus de l’App Store d’Apple (NASDAQ:AAPL) ont augmenté d’environ 12 % en glissement annuel en juin, ont rapporté mardi les analystes d’UBS, citant les données de Sensor Tower. Cette croissance est similaire à celle observée en mai, légèrement soutenue par un affaiblissement du dollar américain.

    L’effet des changes a eu un impact positif d’environ 200 points de base, a noté UBS, bien que sur une base neutre par rapport aux changes (FXN), la croissance ait ralenti à environ 10 %, soit une baisse de 70 points de base par rapport au mois précédent. Cependant, « la croissance était assez cohérente entre les États-Unis (~12 %) et le reste du monde (ROW) (~13 %) sur une base déclarée », selon l’équipe UBS, même si les comparaisons sous-jacentes différaient.

    Aux États-Unis, les revenus de l’App Store au trimestre de juin ont augmenté de 11 %, dépassant de 100 points de base le trimestre de mars. Par ailleurs, les marchés du reste du monde (ROW) ont également affiché une croissance de 12 % sur une base déclarée, une amélioration de 250 points de base par rapport au trimestre précédent. Cependant, la croissance FXN du ROW est restée stable à 10 %.

    UBS a maintenu ses prévisions de revenus pour le segment Services d’Apple au trimestre de juin, prévoyant une croissance d’environ 11 %. Cependant, la banque voit un potentiel de hausse grâce au contexte des changes : « Étant donné que l’impact des changes devrait être au moins 100 points de base moins pénalisant que prévu auparavant, nous pensons qu’il existe un risque à la hausse pour notre estimation des revenus ‘Services’. »

    La banque a ajouté que si la croissance des Services dépassait les attentes d’un point de pourcentage, les revenus totaux du segment pourraient atteindre 27,1 milliards de dollars au lieu de 26,9 milliards, augmentant potentiellement le BPA d’environ un centime par rapport à la prévision actuelle de 1,40 $.

    En ce qui concerne les changements réglementaires, UBS a indiqué que le nouveau Digital Markets Act de l’UE — qui permet la distribution d’applications en dehors de l’App Store — n’a pas encore eu d’impact significatif sur la croissance. « Les données de Sensor Tower suggèrent que l’impact a été relativement modéré dans l’UE jusqu’à présent, avec un taux de croissance dans les 20 % depuis janvier 2024 », ont écrit les analystes.

    Puisque l’UE représente seulement une part élevée à un chiffre des revenus totaux de l’App Store, tandis que les États-Unis comptent pour près d’un tiers, UBS conclut que le risque financier global reste « relativement limité », malgré les récents ajustements des commissions de l’App Store.

    UBS a maintenu sa recommandation Neutre sur les actions Apple, avec un objectif de cours à 12 mois de 210 $, en ligne avec le cours actuel.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens hésitent alors que les projets de droits de douane de Trump pèsent sur l’ambiance

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens hésitent alors que les projets de droits de douane de Trump pèsent sur l’ambiance

    Les actions européennes ont peu bougé mardi, les investisseurs évaluant les nouvelles tensions commerciales liées aux dernières propositions tarifaires du président américain Donald Trump et leurs effets potentiels sur la croissance mondiale.

    Lundi, Trump a déclaré que des droits de douane plus élevés sur les importations provenant de 14 pays seraient appliqués à partir du 1er août — une date repoussée par rapport à l’échéance initiale du 9 juillet. L’Union européenne chercherait activement à obtenir des exemptions du tarif de base américain de 10 % actuellement en vigueur.

    Sur le plan économique, l’Allemagne a enregistré une baisse continue de ses exportations. Selon Destatis, les exportations ont chuté de 1,4 % en mai par rapport au mois précédent, enregistrant un deuxième recul mensuel consécutif en raison d’une baisse marquée de la demande américaine. Les importations ont, elles aussi, reculé de 3,8 %, contre une hausse de 2,2 % en avril.

    À la mi-journée, le CAC 40 français reculait de 0,3 %, tandis que le DAX allemand se maintenait légèrement dans le vert. Le FTSE 100 britannique enregistrait un léger gain de 0,1 %.

    Du côté des entreprises, Hansa Biopharma a vu son titre progresser après avoir nommé Richard Philipson au poste de directeur médical. Basilea (TG:PK5) a également enregistré une hausse, soutenue par un financement de 39 millions de dollars accordé par la BARDA pour faire avancer ses traitements antifongiques Fosmanogepix et BAL2062.

    À l’inverse, les actions de Victrex (LSE:VCT) ont chuté après l’annonce d’un nouveau directeur général et de résultats décevants au troisième trimestre.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les marchés hésitent après une séance agitée ; l’attention reste sur les tarifs de Trump et les minutes de la Fed

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les marchés hésitent après une séance agitée ; l’attention reste sur les tarifs de Trump et les minutes de la Fed

    Les contrats à terme sur les indices boursiers américains indiquaient une ouverture stable mardi, alors que les investisseurs digéraient une nouvelle vague d’incertitude liée aux politiques commerciales du président Donald Trump. L’attente des minutes de la Réserve fédérale alimente également la prudence.

    Le Dow Jones et le S&P 500 étaient proches de l’équilibre, tandis que les futures sur le Nasdaq 100 affichaient une légère hausse de 0,2 %. Cette attitude attentiste fait suite à un net repli lundi, après une série de séances haussières.

    L’ordre exécutif signé lundi par Trump prolonge jusqu’au 1er août la suspension des droits de douane réciproques, initialement prévue pour expirer le 10 juillet. Le document cite des “informations supplémentaires et recommandations de hauts responsables” comme justification.

    Trump a toutefois précisé : “Si quelqu’un nous appelle et présente les choses différemment, nous serons ouverts à cela.” Il a aussi reconnu que la date du 1er août n’était “pas ferme à 100 %”.

    Dans le même temps, Trump a publié sur Truth Social des captures d’écran de lettres adressées à plusieurs dirigeants mondiaux, menaçant d’imposer des droits de douane accrus à au moins 14 pays. Les importations en provenance du Japon, de la Corée du Sud, de la Malaisie et du Kazakhstan seraient taxées à 25 %, celles d’Afrique du Sud à 30 %, et celles du Laos et du Myanmar à 40 %.

    “Ce qui inquiète les investisseurs, c’est que Trump semble encore modifier les règles du jeu,” a déclaré Dan Coatsworth, analyste chez AJ Bell. “Il a l’habitude d’introduire de nouvelles conditions et menace maintenant un tarif supplémentaire de 10 % pour les pays alignés sur les politiques ‘anti-américaines’ des BRICS.”

    “Il suggère aussi que certains droits pourraient atteindre 70 %, bien au-delà des niveaux antérieurs,” a-t-il ajouté. “Les marchés préfèreraient des règles claires et cohérentes de la part de l’administration Trump.”

    Lundi, les marchés ont reculé : le Dow a perdu 422,17 points (-0,9%) à 44.406,36, le Nasdaq a chuté de 0,9 % à 20.412,52 et le S&P 500 a reculé de 0,8 % à 6.229,98.

    Ce recul reflète notamment des prises de bénéfices après la forte hausse alimentée par de solides chiffres de l’emploi publiés la semaine précédente. Les minutes de la Fed, attendues mercredi, pourraient apporter de nouvelles indications sur les taux d’intérêt.

    Le marché estime à 95,3 % la probabilité que la Fed maintienne les taux inchangés lors de sa réunion des 29-30 juillet, selon l’outil FedWatch du CME Group.

    Les actions technologiques et énergétiques ont été les plus pénalisées. L’indice NYSE Arca Computer Hardware a chuté de 2,2 %, tandis que le Philadelphia Oil Service Index a reculé de 2 %. Les secteurs des semi-conducteurs, des compagnies aériennes et de l’acier ont également souffert. À l’inverse, les valeurs aurifères ont résisté.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Trump envoie des lettres sur les tarifs et repousse la date limite, les marchés réagissent

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Trump envoie des lettres sur les tarifs et repousse la date limite, les marchés réagissent

    Les contrats à terme américains ont principalement progressé mardi alors que les investisseurs digéraient les dernières mesures du président Donald Trump concernant les tarifs douaniers. Trump a envoyé des lettres formelles à plus d’une douzaine de pays détaillant les tarifs plus élevés auxquels ils devront faire face, mais a repoussé la date limite pour la mise en œuvre de ces taxes. Par ailleurs, la Chine a averti Washington de ne pas raviver les tensions commerciales.

    Contrats à terme en légère hausse

    Mardi matin tôt, les contrats à terme sur le Dow étaient stables, ceux sur le S&P 500 ont légèrement augmenté de 0,1 % et ceux sur le Nasdaq 100 ont progressé de 0,2 %. Les marchés avaient reculé lundi suite aux lettres sur les tarifs de Trump, certains traders ayant pris des bénéfices dans un climat d’incertitude. Pourtant, l’optimisme demeure car certains investisseurs pensent que Trump pourrait rester ouvert à la négociation, soutenu par des signes de croissance économique stable et un ralentissement de l’inflation.

    Les analystes de Vital Knowledge ont commenté : « Malgré la baisse de lundi et les inquiétudes liées aux tarifs, les haussiers continuent de contrôler la narration. »

    Les lettres sur les tarifs annoncent des hausses mais une échéance flexible

    Lundi, Trump a envoyé des notifications tarifaires à 14 pays, avertissant d’une augmentation prochaine des taxes supérieure au taux de base actuel de 10 %, bien que moins sévère que lors de ses annonces d’avril. La nouvelle date limite pour appliquer ces tarifs est repoussée au 1er août, offrant plus de temps aux pays — dont les principaux fournisseurs comme le Japon et la Corée du Sud — pour négocier.

    Interrogé sur la fermeté de cette échéance, Trump a déclaré qu’elle était « ferme, mais pas à 100 % », laissant la porte ouverte à des propositions alternatives si les partenaires commerciaux le demandent.

    Il est important de noter que ces nouveaux tarifs ne s’ajouteront pas aux tarifs sectoriels déjà en vigueur sur les voitures, l’acier et l’aluminium. L’Inde et l’Union européenne n’ont pas reçu de notifications dans ce dernier round, alimentant les spéculations sur des accords commerciaux potentiels imminents.

    Le Japon a manifesté sa volonté de poursuivre les négociations, le Premier ministre Shigeru Ishiba confirmant les discussions en cours. Le ministre sud-coréen du Commerce, Yeo Han-koo, a rencontré le secrétaire au Commerce américain Howard Lutnick pour évoquer d’éventuelles exemptions ou réductions tarifaires dans des secteurs clés.

    La Chine met en garde les États-Unis contre une escalade

    Par ailleurs, la Chine a exhorté les États-Unis à ne pas raviver les différends tarifaires susceptibles de compromettre la fragile trêve commerciale récemment conclue. Bien qu’en juin les États-Unis et la Chine aient réaffirmé un accord-cadre après de longues négociations, de nombreux détails restent flous, ce qui suscite des doutes quant à la durabilité de l’accord.

    La Chine dispose jusqu’au 12 août pour conclure un accord avec les États-Unis, sous peine de voir les tarifs dépasser 100 % sur certains produits. Le People’s Daily, journal officiel du Parti communiste, a appelé à poursuivre le « dialogue et la coopération », qualifiant les tarifs de Trump de « intimidation ». Il a également averti les petits pays contre des accords avec les États-Unis excluant la Chine, menaçant de représailles.

    Le pétrole recule face aux incertitudes commerciales et à l’offre accrue

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé alors que les investisseurs pesaient l’impact incertain des tarifs sur la demande mondiale, conjugué à la hausse de la production de l’OPEP+. Les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 0,1 % à 69,54 dollars le baril, ceux sur le WTI américain de 0,2 % à 67,76 dollars.

    L’OPEP+ a annoncé une augmentation de la production de 548 000 barils par jour en août, soit plus que les hausses enregistrées en mai, juin et juillet, exerçant une pression supplémentaire sur le marché.

    Amazon lance son Prime Day prolongé

    Amazon (NASDAQ:AMZN) a lancé mardi son Prime Day, prolongeant l’événement annuel de vente à quatre jours, plus long que d’habitude. Les analystes prévoient que les dépenses en ligne aux États-Unis atteindront 23,8 milliards de dollars, soit une hausse de 28,4 % par rapport à l’événement de deux jours de l’an dernier.

    Amazon explique cette extension par la demande des membres souhaitant plus de temps pour profiter des offres. En 2024, les Américains avaient dépensé 14,2 milliards de dollars lors du Prime Day, soit une augmentation de 11 % par rapport à l’année précédente.

    L’événement fait face à une forte concurrence de Walmart, Target et TikTok Shop, qui ciblent surtout les jeunes acheteurs à la recherche de réductions pour la rentrée scolaire. Amazon a répondu en proposant des abonnements Prime à tarif réduit et d’autres avantages pour les jeunes.

  • Les marchés européens progressent légèrement suite au report de la date limite commerciale ; les exportations allemandes chutent

    Les marchés européens progressent légèrement suite au report de la date limite commerciale ; les exportations allemandes chutent

    Les actions européennes ont légèrement augmenté mardi, les investisseurs évaluant les implications du report de la date limite commerciale aux États-Unis et analysant de nouvelles données en provenance d’Allemagne.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand gagnait 0,3%, le CAC 40 français prenait 0,1% et le FTSE 100 britannique progressait également de 0,1%.

    Trump prolonge la date limite des accords commerciaux, suscitant l’optimisme

    Le sentiment des investisseurs européens a été légèrement amélioré après des signes de flexibilité de Washington concernant les négociations commerciales internationales. Lundi, le Président Donald Trump a signé un décret exécutif repoussant la date limite pour finaliser les accords commerciaux du 9 juillet au 1er août, précisant que cette nouvelle échéance n’est “pas gravée dans le marbre”, laissant la porte ouverte à des discussions supplémentaires.

    La Maison-Blanche a également publié une liste de 14 pays menacés par des hausses tarifaires, notamment le Japon, la Corée du Sud, l’Indonésie, la Serbie et la Tunisie, avec des droits de douane à 25% prévus pour certains alliés clés en l’absence d’accords.

    Cependant, ces nouvelles mesures ne seront pas cumulées avec les précédents droits spécifiques aux secteurs comme l’automobile, l’acier et l’aluminium, offrant ainsi un certain répit aux industries concernées.

    L’Union européenne n’est pas concernée par cette nouvelle liste tarifaire. Un porte-parole de la Commission européenne a indiqué que les échanges entre la Présidente Ursula von der Leyen et Trump ont été constructifs, les deux parties visant toujours un accord d’ici mercredi.

    Baisse des exportations allemandes en raison des incertitudes commerciales

    Sur le plan économique, les exportations allemandes ont reculé de 1,4% en mai par rapport au mois précédent, bien plus que la baisse de 0,2% anticipée. Ce repli est principalement dû à une demande plus faible des États-Unis, les exportations vers ce marché ayant chuté de 7,7% sur un mois.

    Cette baisse fait suite à plusieurs mois de forte activité d’exportation, probablement liée à des commandes anticipées avant la mise en place des droits de douane.

    Novartis obtient l’approbation pour un traitement antipaludéen pédiatrique

    Sur le plan des entreprises, Novartis (BIT:1NOVN) a annoncé avoir obtenu l’autorisation réglementaire en Suisse pour son nouveau médicament Coartem Baby — le premier traitement contre le paludisme spécifiquement conçu pour les nourrissons et jeunes enfants.

    Par ailleurs, le groupe énergétique autrichien OMV (TG:OMV) a indiqué dans une mise à jour commerciale une baisse des prix de l’énergie et des volumes de production au deuxième trimestre. Cependant, il a noté une hausse des marges dans le secteur chimique qui a partiellement compensé ce recul.

    Le pétrole recule face aux craintes commerciales et à la hausse de la production de l’OPEP+

    Les marchés pétroliers ont fléchi alors que les opérateurs évaluaient les répercussions économiques potentielles des tensions commerciales. Les inquiétudes concernant une baisse possible de la demande mondiale et l’augmentation de l’offre par l’OPEP+ ont ajouté une pression à la baisse sur les cours.

    À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 0,5% à 69,25 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) baissait de 0,6% à 67,50 dollars.

    Le cartel OPEP+ a annoncé ce week-end une hausse de sa production de 548 000 barils par jour en août, un accroissement notable par rapport aux 411 000 barils par jour ajoutés au cours des trois derniers mois.

    Cette combinaison d’une offre accrue et des incertitudes commerciales renforce les craintes d’un excès d’offre à court terme.