Author: Fiona Craig

  • Les entreprises de la zone euro restent optimistes quant à la croissance malgré les pressions sur les bénéfices

    Les entreprises de la zone euro restent optimistes quant à la croissance malgré les pressions sur les bénéfices

    Les entreprises de la zone euro continuent d’afficher une confiance dans leurs perspectives de croissance, même si leurs marges bénéficiaires sont sous pression, en partie à cause des tensions commerciales persistantes, selon une récente enquête publiée lundi par la Banque centrale européenne (BCE).

    La dernière enquête trimestrielle de la BCE sur l’accès au financement des entreprises a montré qu’un solde net de 8 % des entreprises a enregistré une hausse du chiffre d’affaires au cours des trois derniers mois, tandis qu’un solde net de 23 % reste optimiste quant à leurs performances au cours du trimestre à venir.

    Malgré une croissance économique modérée ces dernières années, les entreprises ont maintenu des niveaux d’emploi stables, anticipant un redressement économique éventuel.

    L’enquête a également mis en lumière une baisse généralisée de la rentabilité, les petites et moyennes entreprises étant les plus touchées.

    La plupart des répondants ont reconnu avoir été affectés dans une certaine mesure par les tensions commerciales, en particulier les exportateurs vers les États-Unis et les entreprises du secteur manufacturier.

    Par ailleurs, les attentes d’inflation à long terme sont restées stables, mais les entreprises ont revu à la baisse leurs prévisions d’augmentation des prix pour l’année à venir, de 2,9 % à 2,5 %, a noté la BCE.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or progresse légèrement face à l’incertitude sur les tarifs commerciaux et la situation politique au Japon

    L’or progresse légèrement face à l’incertitude sur les tarifs commerciaux et la situation politique au Japon

    Les prix de l’or ont légèrement augmenté lors des échanges asiatiques lundi, soutenus par la prudence croissante des investisseurs face aux futurs tarifs douaniers américains et à la situation politique changeante au Japon après une élection majeure.

    Le métal précieux a gagné du terrain alors que les marchés digéraient les résultats des élections de la chambre haute au Japon, où le Parti libéral-démocrate (PLD) du Premier ministre Shigeru Ishiba a perdu sa majorité. Ce résultat jette un doute sur la politique à court terme du pays, poussant les investisseurs vers des valeurs refuge. Le yen s’est renforcé en réaction, signe d’une fuite vers la qualité.

    Un léger repli du dollar américain, après deux semaines de hausse, a également contribué à soutenir l’or et d’autres métaux, bien que le cours du métal jaune reste dans une fourchette familière de 200 dollars depuis avril.

    L’or au comptant a progressé de 0,4 % à 3 364,21 dollars l’once, et les contrats à terme sur l’or pour septembre ont augmenté de 0,4 % à 3 371,42 dollars l’once à 01:20 ET (05:20 GMT).

    Tensions géopolitiques et craintes commerciales alimentent la demande de valeur refuge

    Les nouvelles inquiétudes concernant la politique commerciale américaine ont stimulé la progression de l’or. Un article du Wall Street Journal publié dimanche a révélé que l’Union européenne prépare des mesures de représailles contre les tarifs douaniers prévus par le président Donald Trump.

    Selon le rapport, les responsables américains ont demandé des concessions supplémentaires à l’UE, y compris un tarif de base de 15 %, bien plus élevé que prévu, déstabilisant les négociateurs européens.

    L’article souligne le malaise du marché à l’approche de la date limite du 1er août. « Le 1er août est une date limite stricte pour les tarifs », a rappelé dimanche le secrétaire au Commerce américain Howard Lutnick, précisant que les nouveaux tarifs pourraient varier entre 20 % et 50 %.

    Les élections japonaises accroissent l’incertitude

    L’or a également bénéficié du risque politique au Japon, où la défaite du PLD à la chambre haute a soulevé des doutes sur la capacité du gouvernement à faire passer ses réformes économiques et à négocier les accords commerciaux avec les États-Unis.

    Cette défaite introduit de nouvelles incertitudes dans la stratégie économique japonaise et pourrait compliquer sa position commerciale à un moment de tensions mondiales croissantes.

    Platine et argent poursuivent leur progression

    D’autres métaux précieux ont prolongé leurs gains en 2025. Le platine au comptant a progressé de 1 % à 1 439,59 dollars l’once, tandis que l’argent a gagné 0,3 % à 38,3045 dollars l’once. Les deux métaux ont surperformé l’or cette année, soutenus par des signaux de demande plus forts et des attentes de restrictions de l’offre.

    L’argent et le platine atteignent désormais des sommets pluriannuels — respectivement 14 et 11 ans — grâce à une rotation des investisseurs vers des actifs sous-évalués dans un contexte d’incertitude globale.

    Le cuivre profite de la hausse des métaux industriels

    Les métaux industriels ont également suivi la tendance, aidés par un dollar légèrement plus faible et les espoirs d’une croissance durable de la demande. Les contrats à terme sur le cuivre à la LME ont augmenté de 0,6 % à 9 846,45 dollars la tonne, tandis que ceux sur le cuivre au COMEX ont gagné 0,2 % à 5,6170 dollars la livre.

    Malgré les inquiétudes liées aux différends commerciaux mondiaux, la vigueur du cuivre reflète la confiance dans la croissance axée sur les infrastructures et la reprise de l’activité industrielle.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les marchés européens stagnent face aux publications d’entreprises et aux tensions commerciales avec les États-Unis

    Les marchés européens stagnent face aux publications d’entreprises et aux tensions commerciales avec les États-Unis

    Les bourses européennes ont débuté la semaine sans direction claire, les investisseurs digérant une série de résultats trimestriels tout en surveillant de près les discussions commerciales tendues entre les États-Unis et l’Union européenne.

    À 08h06 GMT lundi, l’indice paneuropéen Stoxx 600 était stable, à l’image du DAX allemand. Le CAC 40 reculait de 0,2 % (-16 points), tandis que le FTSE 100 à Londres progressait de 0,1 % (+12 points).

    Des résultats d’entreprise contrastés

    Ryanair (LSE:0RYA) a soutenu le moral des marchés après avoir plus que doublé son bénéfice net sur le trimestre avril–juin, grâce à des hausses de prix de dernière minute et à l’effet calendrier de Pâques. La compagnie a également signalé une forte demande pour la saison estivale.

    En revanche, Stellantis (BIT:STLAM) a pesé sur le marché milanais après avoir anticipé une perte nette de 2,3 milliards d’euros pour le premier semestre 2025, ce qui a entraîné un recul de son titre.

    Tensions commerciales : l’Europe sur ses gardes

    Les regards se tournent également vers les discussions cruciales entre Bruxelles et Washington alors que le risque d’une guerre tarifaire se précise.

    Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré qu’un accord pourrait être trouvé avant l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs « réciproques » décidés par Donald Trump, prévue le 1er août. Toutefois, l’incertitude demeure.

    Alors que l’UE plaide pour maintenir une taxe de base à 10 %, le Wall Street Journal indique que les États-Unis exigeraient des concessions supplémentaires, incluant un taux de 15 % ou plus.

    Face à cela, l’Allemagne a durci sa position et rejoint la France dans une approche plus offensive. L’UE envisage même de nouvelles sanctions ciblant des entreprises américaines, au-delà des mesures déjà proposées.

    En parallèle, Ursula von der Leyen et Antonio Costa doivent rencontrer le président chinois Xi Jinping jeudi, dans un contexte diplomatique déjà chargé.

    La BCE sur le radar

    La prochaine décision de la Banque centrale européenne est attendue le 24 juillet. Les marchés anticipent un statu quo sur les taux, actuellement à 2 %, après la baisse de 25 points de base en juin.

    Il s’agissait de la huitième réduction en un an, mais les responsables de la BCE avaient annoncé vouloir marquer une pause en juillet en raison des incertitudes liées au commerce mondial.

    « Les décisions futures de la BCE dépendront fortement de l’évolution des tensions commerciales et de leur impact sur la croissance », ont noté les analystes d’Erste Group.

    Le pétrole fléchit légèrement

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé en raison des inquiétudes sur la demande mondiale et de l’impact des sanctions européennes sur le brut russe.

    À 04h23 ET, le Brent reculait de 0,3 % à 69,08 dollars le baril, tandis que le WTI cédait également 0,3 %, à 65,89 dollars.

    Le dernier train de sanctions de l’UE vise notamment Nayara Energy, une entreprise indienne qui raffine du pétrole russe. ING note que les marchés sont restés sceptiques quant à leur efficacité, mais souligne que l’interdiction d’importer des produits raffinés à partir de brut russe dans des pays tiers pourrait avoir un impact majeur.

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  • Deutsche Bank reste optimiste sur l’Euro Stoxx 50 avec un potentiel de hausse de 6 % d’ici fin 2025

    Deutsche Bank reste optimiste sur l’Euro Stoxx 50 avec un potentiel de hausse de 6 % d’ici fin 2025

    Deutsche Bank anticipe une progression d’environ 6 % de l’indice Euro Stoxx 50 d’ici la fin de l’année 2025, maintenant son objectif malgré les tensions commerciales persistantes à l’échelle mondiale. Le scénario de base de la banque prévoit un droit de douane général de 10 % et des taxes sectorielles ciblées, dont les effets seraient déjà intégrés dans les valorisations actuelles.

    « Une grande partie de ces impacts semble déjà prise en compte par le marché, » déclare Maximilian Uleer, responsable de la stratégie actions européennes et cross-asset chez Deutsche Bank. Il fait référence aux révisions à la baisse de 10 % des bénéfices attendus pour 2025 depuis octobre 2024, soulignant que même un affaiblissement du dollar américain a été largement anticipé.

    Uleer estime que l’impact des droits de douane sur les bénéfices de 2025 se situerait juste en dessous de 4 %, un chiffre absorbé par les ajustements déjà opérés. Dans un scénario plus pessimiste où les tarifs atteindraient 20 %, la croissance des bénéfices pourrait être annulée, entraînant une baisse de 10 % des valorisations, mais Uleer considère ce scénario peu probable en raison de ses conséquences négatives pour l’économie et les marchés financiers américains.

    Les actions européennes ont surperformé en 2025, soutenues notamment par de fortes mesures budgétaires en Allemagne. L’indice MDAX, préféré de Deutsche Bank, a progressé de 10 % par rapport au STOXX 600 depuis février, et son panier de valeurs allemandes liées à la reprise a gagné 28 % depuis son lancement.

    Malgré cette surperformance, Uleer continue de privilégier les petites et moyennes capitalisations aux grandes capitalisations. Au niveau régional, il adopte désormais une position neutre entre les actions européennes et américaines, après avoir favorisé temporairement les États-Unis en avril lorsque les tensions commerciales semblaient s’apaiser. Il maintient néanmoins une préférence stratégique pour les marchés européens, soutenus par des plans de relance, une amélioration du moral des investisseurs et la reprise industrielle.

    Pour l’Euro Stoxx 50, Uleer anticipe une stabilisation des valorisations, avec une reprise de la croissance bénéficiaire au second semestre 2025 et en 2026. Les récents soutiens politiques, tels que les dépenses fiscales anticipées de l’Allemagne, la réforme fiscale américaine et les nouveaux objectifs de financement de l’OTAN, renforcent ses perspectives positives.

    Côté secteurs, Deutsche Bank reste favorable aux banques, à la construction et aux industriels hors défense, tout en se montrant plus prudent vis-à-vis de la santé et des biens de consommation de base.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances contrastées alors que les craintes liées aux tarifs s’atténuent grâce à des données américaines solides

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances contrastées alors que les craintes liées aux tarifs s’atténuent grâce à des données américaines solides

    Les actions européennes ont connu une journée mitigée vendredi, soutenues en partie par des indicateurs économiques américains encourageants et de solides résultats dans le secteur technologique, qui ont temporairement apaisé les inquiétudes autour des tarifs.

    Le DAX allemand a reculé de 0,3 %, tandis que le CAC 40 français a progressé de 0,1 % et le FTSE 100 londonien de 0,2 %.

    Sur le plan économique, les prix à la production en Allemagne ont continué leur baisse pour le quatrième mois consécutif en juin, en raison de la baisse des coûts de l’énergie, selon Destatis. L’indice des prix à la production a enregistré une baisse de 1,3 % en glissement annuel, accélérant par rapport à la chute de 1,2 % de mai.

    Dans les actualités d’entreprise, le groupe d’ingénierie Senior (LSE:SNR) a progressé après avoir annoncé la vente de sa division Aerostructures pour un montant pouvant atteindre 200 millions de livres sterling, ainsi qu’un programme de rachat d’actions de 40 millions de livres.

    Les actions du groupe de luxe Burberry (LSE:BRBY) ont également augmenté suite à des ventes comparables du premier trimestre meilleures que prévu.

    Le géant chimique BASF SE (TG:BAS) a grimpé après avoir conclu un contrat d’approvisionnement en gaz naturel de dix ans avec Equinor.

    Le groupe de défense Saab (BIT:1SAAB) a bondi après avoir publié des bénéfices et des ventes du deuxième trimestre supérieurs aux attentes.

    En revanche, les actions de Salzgitter AG (TG:SZG) ont chuté après que le producteur allemand d’acier ait abaissé ses prévisions annuelles suite à un deuxième trimestre faible.

    Le géant pharmaceutique GSK (LSE:GSK) a été sous pression après qu’un comité consultatif de la FDA américaine a recommandé de ne pas approuver son médicament contre le cancer du sang, Blenrep.

    Enfin, Electrolux, fabricant suédois d’appareils électroménagers, a fortement reculé malgré des bénéfices d’exploitation du deuxième trimestre supérieurs aux attentes.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les actions américaines prêtes à progresser grâce aux données économiques et aux résultats d’entreprise

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les actions américaines prêtes à progresser grâce aux données économiques et aux résultats d’entreprise

    Les marchés américains devraient ouvrir en hausse vendredi, prolongeant les solides gains des deux derniers jours. Des données économiques positives et des résultats trimestriels solides atténuent les inquiétudes liées aux politiques commerciales du président Trump.

    Les actions de 3M (NYSE:MMM) ont bondi de 2,7 % avant l’ouverture après avoir dépassé les attentes du deuxième trimestre et relevé ses prévisions de ventes. American Express (NYSE:AXP) a également impressionné avec des bénéfices trimestriels supérieurs aux prévisions, soutenant un climat positif sur le marché.

    Netflix (NASDAQ:NFLX) a cependant chuté de 2,9 % avant l’ouverture malgré des revenus meilleurs que prévu, en raison d’inquiétudes concernant une baisse des marges opérationnelles pour le reste de l’année.

    Les actions du secteur immobilier pourraient être soutenues après un rapport du Département du Commerce montrant un rebond plus important que prévu des nouvelles constructions de logements en juin.

    Jeudi, le Nasdaq et le S&P 500 ont atteint de nouveaux sommets historiques à la clôture, avec des gains respectifs de 0,7 % et 0,5 %, tandis que le Dow a progressé de 0,5 %.

    Les ventes au détail ont augmenté de 0,6 % en juin, bien au-delà des attentes, et les demandes d’allocations chômage ont atteint leur plus bas niveau en trois mois, soulignant la solidité de l’économie américaine. Les prix à l’importation ont progressé modérément, moins que prévu.

    Les secteurs technologique, services pétroliers, financier, acier et logiciel ont mené les gains, tandis que les secteurs pharmaceutique et de la santé ont accusé un retard.

    Chris Zaccarelli, directeur des investissements de Northlight Asset Management, a souligné que la forte consommation et le marché du travail robuste continuent d’alimenter le rallye boursier, malgré les tensions commerciales et les valorisations élevées.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme américains en hausse alors que Netflix publie ses résultats ; sentiment du Michigan et régulation crypto au centre de l’attention

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme américains en hausse alors que Netflix publie ses résultats ; sentiment du Michigan et régulation crypto au centre de l’attention

    Les contrats à terme sur actions américaines ont légèrement progressé vendredi, les investisseurs surveillant les résultats d’entreprise et attendant des données économiques clés. Netflix (NASDAQ:NFLX) a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, mais ses actions ont reculé après que des analystes ont souligné que les résultats n’ont pas pleinement répondu aux attentes très élevées. L’attention se tourne également vers l’indice du sentiment des consommateurs à venir, tandis que le Bitcoin a progressé après l’adoption par la Chambre des représentants américaine de trois projets de loi importants visant à établir un cadre réglementaire clair pour les monnaies numériques.

    Les contrats à terme montrent des gains modérés

    Les contrats à terme de Wall Street étaient en légère hausse vendredi, suggérant une poursuite des gains de la session précédente alimentés par des résultats solides au deuxième trimestre et des signes de croissance économique stable malgré les incertitudes liées aux tarifs douaniers.

    À 03h51 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones ont progressé de 64 points (0,1 %), ceux sur le S&P 500 de 8 points (0,1 %), et ceux sur le Nasdaq 100 ont gagné 27 points (0,1 %).

    Les principaux indices ont enregistré des gains jeudi, soutenus par des résultats d’entreprise positifs et des commentaires encourageants des dirigeants. Les données économiques de la semaine ont également suggéré que l’économie américaine gagne en vigueur, même si les pressions inflationnistes liées à la politique commerciale agressive du président Donald Trump persistent.

    Les économistes avertissent que les tarifs pourraient faire augmenter les prix et freiner la croissance, bien que l’impact exact reste incertain.

    « [N]otre scénario de base reste que les tarifs finalement imposés ne provoqueront pas de récession — bien que nous prévoyions un ralentissement de la croissance », ont déclaré les analystes de Capital Economics dans une note.

    Résultats de Netflix

    Les actions de Netflix ont légèrement reculé dans les échanges après la clôture malgré des résultats et des prévisions solides pour le deuxième trimestre. La société a enregistré un bénéfice dilué par action de 7,19 $, dépassant les attentes de 7,08 $, soutenu par le succès de sa série phare “Squid Game”, selon les données LSEG citées par Reuters.

    Netflix a également relevé ses prévisions de revenus annuels à une fourchette comprise entre 44,8 et 45,2 milliards de dollars, contre 44,5 milliards précédemment.

    La société a noté que cette amélioration des perspectives était en partie due à un affaiblissement récent du dollar américain, que les analystes de Vital Knowledge ont qualifié de « source de faible qualité ».

    Thomas Monteiro d’Investing.com a commenté que les prévisions « semblent maintenant assez conservatrices », ajoutant que cela est « problématique pour une action évaluée à la perfection ». Les actions Netflix ont augmenté de plus de 43 % cette année, portées par l’espoir que la société continue à renforcer sa position dans le streaming.

    Rapport sur le sentiment des consommateurs du Michigan

    Les investisseurs attendent les données mensuelles sur le sentiment des consommateurs de l’Université du Michigan, qui devraient montrer une légère hausse en juillet avec des attentes d’inflation stables.

    « Nous verrons si les attentes d’inflation à un an ont continué de baisser : elles sont actuellement à 5 %, bien que les opinions divergent fortement entre les répondants démocrates (très élevées) et républicains (très faibles) », ont déclaré les analystes d’ING.

    Cette publication fait suite à une semaine de solides ventes au détail et de demandes d’allocations chômage inférieures aux prévisions, renforçant la perception d’une économie résiliente malgré les pressions tarifaires.

    Waller de la Fed soutient une baisse des taux

    Dans ce contexte, la Réserve fédérale a adopté une approche d’attente quant aux décisions sur les taux d’intérêt. Cependant, le gouverneur de la Fed Christopher Waller a déclaré jeudi qu’une baisse des taux lors de la prochaine réunion était justifiée, citant des risques accrus pour l’économie.

    Il a suggéré que l’impact inflationniste des tarifs est probablement temporaire plutôt que durable.

    « Il est logique de baisser » le taux directeur de 25 points de base lors de la réunion de la Fed des 29-30 juillet, a déclaré Waller lors d’un événement.

    Ces commentaires interviennent alors que le président Trump exerce une pression croissante sur le président de la Fed Jerome Powell pour réduire rapidement les coûts d’emprunt. Powell, soulignant l’indépendance de la Fed, privilégie une approche prudente afin d’évaluer pleinement les effets des tarifs.

    Bitcoin en hausse après l’adoption par la Chambre de lois sur la régulation crypto

    Le Bitcoin a brièvement dépassé les 120 000 $ lors des échanges asiatiques vendredi, visant sa quatrième hausse hebdomadaire consécutive après que la Chambre des représentants américaine a adopté trois projets de loi visant à établir un cadre réglementaire pour les cryptomonnaies.

    À 03h52 ET, le Bitcoin se négociait en hausse de 1,1 % à 119 583,3 $.

    Plus tôt cette semaine, le Bitcoin avait atteint des sommets historiques au-dessus de 123 000 $, mais la prise de bénéfices et les inquiétudes sur l’approbation finale des lois crypto ont limité les gains.

    Le “GENIUS Act”, adopté par un vote bipartisan de 308-122, oblige les émetteurs de stablecoins à détenir des réserves équivalentes en dollars de haute qualité et à subir des audits réguliers, avec une supervision fédérale et étatique.

    Deux autres projets de loi adoptés sont le CLARITY Act, qui clarifie la juridiction entre la SEC et la CFTC sur les tokens numériques, et l’Anti-CBDC Surveillance State Act, qui interdit à la Fed d’émettre une monnaie numérique de banque centrale sans l’accord explicite du Congrès.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le dollar recule légèrement mais vise des gains hebdomadaires grâce à des données économiques solides aux États-Unis

    Le dollar recule légèrement mais vise des gains hebdomadaires grâce à des données économiques solides aux États-Unis

    Le dollar américain a légèrement baissé vendredi, mais était en voie d’enregistrer une deuxième semaine consécutive de gains, des données économiques robustes renforçant les attentes selon lesquelles la Réserve fédérale pourrait retarder les baisses de taux d’intérêt.

    À 04h15 ET (08h15 GMT), l’indice du dollar, qui mesure la valeur du billet vert face à six devises principales, a reculé de 0,4 % à 98,100. Malgré cette baisse, l’indice était sur le point de clôturer la semaine avec un gain de 0,7 %, après une hausse de près de 1 % la semaine précédente.

    Le dollar soutenu par la résilience économique

    Les dernières données économiques ont montré une vigueur continue de l’économie américaine, renforçant l’hypothèse que la Fed pourrait différer un assouplissement monétaire.

    Les données de jeudi ont montré que les ventes au détail de juin ont dépassé les attentes, tandis que les nouvelles demandes d’allocations chômage ont chuté à leur plus bas niveau depuis trois mois, signe d’une forte activité des consommateurs.

    Plus tôt dans la semaine, un rapport indiquait que l’inflation des prix à la consommation avait accéléré au rythme le plus rapide en cinq mois, probablement sous l’effet des tarifs douaniers.

    « L’une de nos principales prévisions pour cet été est que ce retour à la ‘fonctionnalité’ du dollar réduit la probabilité de nouvelles ventes massives – sauf si Trump licencie le président de la Fed Jay Powell (comme l’a montré le bref effondrement du dollar mercredi) ou intensifie le protectionnisme au-delà de la tolérance actuelle des marchés, en particulier contre la Chine », ont écrit les analystes d’ING dans une note.

    « Nous ne prévoyons aucun de ces scénarios, et voyons encore un certain soutien pour le dollar dans les mois à venir, alors que les 14 points de base intégrés dans le contrat de la Fed de septembre se dissipent. »

    Les marchés anticipent actuellement environ 45 points de base de baisses de taux de la Fed pour le reste de l’année, en légère baisse par rapport aux attentes initiales d’environ 50 points de base.

    Le calendrier de vendredi comprend des données sur le logement et l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan.

    L’euro se redresse après ses plus bas, la livre pénalisée par de faibles données britanniques

    L’euro a gagné 0,3 % à 1,1623 face au dollar, rebondissant après un plus bas de trois semaines à 1,1556 enregistré jeudi. Il reste cependant en passe d’afficher une perte hebdomadaire d’environ 0,6 %.

    Les prix à la production allemands ont baissé de 1,3 % sur un an en juin, conformément aux attentes. Par ailleurs, la lecture finale de l’inflation dans la zone euro a confirmé une hausse annuelle de 2,0 %, conforme à l’objectif de la BCE.

    Avec des pressions inflationnistes limitées en Allemagne, la BCE pourrait avoir une marge de manœuvre pour de nouvelles mesures de soutien. Cependant, les menaces de Trump d’instaurer des droits de douane de 30 % sur les importations de l’UE compliquent probablement les décisions de la banque centrale.

    Après sa réunion de juin, la BCE a indiqué qu’elle devrait maintenir ses taux d’intérêt inchangés plus tard ce mois-ci. ING a cependant averti que la surprise était possible.

    « Cela dit, la réunion de la BCE pourrait s’avérer moins ennuyeuse que prévu », a déclaré ING. « Une baisse est hautement improbable compte tenu de la communication récente, mais les risques liés aux tarifs douaniers et un euro fort pourraient raviver un front accommodant qui semblait s’orienter vers un pivot neutre. »

    Entre-temps, la paire GBP/USD a augmenté de 0,2 % à 1,3432 mais est en voie de perdre environ 0,5 % sur la semaine. Les données récentes montrent une hausse du taux de chômage au Royaume-Uni et une contraction du PIB en mai, ce qui suggère que la Banque d’Angleterre devra continuer à baisser ses taux.

    Le yen recule face aux incertitudes politiques

    La paire USD/JPY a progressé de 0,1 % à 148,63, le yen étant en voie de perdre environ 0,8 % sur la semaine, alors que les craintes grandissent quant à la possibilité que la coalition gouvernementale japonaise perde sa majorité.

    Un gouvernement affaibli pourrait donner plus de poids aux partis d’opposition qui soutiennent des baisses de la taxe sur la consommation pour alléger le fardeau de l’inflation pour les ménages.

    Les données de vendredi ont montré que l’inflation sous-jacente au Japon a légèrement ralenti en juin, mais est restée au-dessus de l’objectif de 2 % fixé par la Banque du Japon.

    Le dollar australien et le yuan évoluent

    Le dollar australien a rebondi de 0,5 % à 0,6516 après être tombé à son plus bas niveau en plus de trois semaines, les données décevantes sur l’emploi alimentant les attentes d’une baisse des taux de la RBA.

    Le yuan chinois a également légèrement reculé, le USD/CNY reculant de 0,1 % à 7,1782.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or stable, le platine s’envole sur la semaine

    L’or stable, le platine s’envole sur la semaine

    Les prix de l’or sont restés quasi inchangés vendredi en Asie, alors que des données économiques solides aux États-Unis ont renforcé le dollar et stimulé l’appétit pour le risque, réduisant ainsi la demande pour les valeurs refuges.

    À 05h16 GMT, l’or au comptant s’échangeait à 3 339,61 dollars l’once, tandis que les contrats à terme pour septembre se maintenaient à 3 344,62 dollars. Le métal précieux se dirige vers une baisse hebdomadaire de 0,5%, pénalisé par des rendements américains élevés et des indicateurs économiques solides.

    Les ventes au détail américaines refroidissent les espoirs de baisse des taux

    Les marchés ont salué les ventes au détail de juin, meilleures que prévu, qui montrent une consommation robuste aux États-Unis. Combinées à une inflation persistante, ces données ont réduit les attentes d’une baisse imminente des taux par la Réserve fédérale.

    En conséquence, le dollar a progressé de 0,7% cette semaine, exerçant une pression supplémentaire sur l’or et les autres actifs sans rendement.

    Par ailleurs, une série de résultats solides d’entreprises américaines a détourné les investisseurs des actifs refuges. L’incertitude autour des politiques commerciales de Donald Trump n’a eu qu’un effet limité sur la demande d’or.

    Le platine dépasse 1 400 dollars et atteint un sommet de 11 ans

    Le platine a surperformé cette semaine, franchissant un niveau technique clé à 1 400 dollars et atteignant 1 465,43 dollars l’once, en hausse de 5,5%.

    Cette envolée est alimentée par les prévisions de pénurie d’offre, une demande industrielle en hausse et l’intérêt croissant pour les métaux précieux alternatifs au vu du prix élevé de l’or.

    Métaux mixtes en dehors du platine

    L’argent s’échangeait à 38,1225 dollars l’once, en baisse d’environ 0,5% sur la semaine.

    Le cuivre a connu des gains modestes : les contrats de la London Metal Exchange ont progressé de 0,3% à 9 706,50 dollars la tonne, tandis que les futures COMEX gagnaient 0,6% à 5,5320 dollars la livre. Les deux sont restés dans une fourchette étroite.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les prix du pétrole se stabilisent après les frappes en Irak, mais restent en baisse sur la semaine

    Les prix du pétrole se stabilisent après les frappes en Irak, mais restent en baisse sur la semaine

    Les cours du pétrole sont restés inchangés vendredi durant les échanges asiatiques, soutenus par les attaques de drones en Irak, mais toujours orientés à la baisse sur la semaine en raison d’un climat géopolitique incertain.

    À 01h56 GMT, les futures sur le Brent (échéance septembre) restaient stables à 69,51 dollars le baril, tandis que le WTI stagnait à 67,51 dollars. Les deux références avaient progressé de plus de 1,5% jeudi sur fond de craintes de perturbations de l’offre.

    Des attaques de drones sur les champs pétroliers irakiens inquiètent les marchés

    Des frappes de drones visant les infrastructures pétrolières du Kurdistan irakien ont mis hors service environ la moitié de la capacité de production régionale. Ces attaques, attribuées à des milices pro-iraniennes, ravivent les tensions sur l’approvisionnement en brut.

    Malgré cela, Bagdad a annoncé un accord pour relancer les exportations de pétrole vers la Turquie, suspendues depuis deux ans.

    Trump temporise face à la Russie

    Le repli hebdomadaire des prix a été aggravé par un ton plus modéré du président américain Donald Trump, qui a différé d’éventuelles sanctions contre la Russie. Il a donné 50 jours à Moscou pour désengager ses troupes d’Ukraine, ce qui a atténué les tensions immédiates sur les marchés.

    Les stocks américains reculent davantage que prévu

    Les données de l’EIA ont révélé une baisse des stocks de pétrole brut aux États-Unis de 3,9 millions de barils, bien supérieure aux attentes (1,8 million). Ce recul reflète un marché de plus en plus tendu, stimulé par la demande estivale.

    L’AIE a souligné que malgré l’augmentation inattendue de la production par l’OPEP+, le marché mondial du pétrole pourrait être plus tendu qu’il n’y paraît. L’OPEP a pour sa part maintenu ses prévisions de demande jusqu’en 2026.

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