Author: Fiona Craig

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent légèrement alors que les résultats et les données de croissance retiennent l’attention

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent légèrement alors que les résultats et les données de croissance retiennent l’attention

    Les marchés boursiers européens ont légèrement reculé mercredi alors que les investisseurs digéraient une vague de résultats d’entreprises et attendaient des données clés sur la croissance régionale, ainsi que la conclusion de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine.

    À 07h02 GMT, le DAX allemand reculait de 0,2 %, le CAC 40 français de 0,2 % et le FTSE 100 britannique de 0,4 %.

    Bilan des résultats du deuxième trimestre

    L’accord commercial récemment annoncé entre les États-Unis et l’Union européenne ce week-end a renforcé le sentiment des entreprises européennes. Cependant, l’incertitude liée aux tactiques commerciales imprévisibles de l’administration Trump a déjà pesé sur les résultats des entreprises au deuxième trimestre.

    La plus grande banque suisse, UBS (NYSE:UBS), a vu son bénéfice du deuxième trimestre plus que doubler par rapport à l’année précédente, profitant d’un volume de transactions accru dans un marché turbulent.

    HSBC (LSE:HSBA) a enregistré une baisse de 27 % de son bénéfice semestriel, affecté par des charges exceptionnelles liées à son investissement dans la Banque de Communications chinoise, tout en annonçant un nouveau programme de rachat d’actions de 3 milliards de dollars.

    Adidas (TG:ADS) a indiqué que les droits de douane américains plus élevés entraîneraient environ 200 millions d’euros (231 millions de dollars) de coûts supplémentaires au second semestre, précisant qu’ils avaient déjà impacté ses résultats du deuxième trimestre à hauteur de « dizaines de millions d’euros à deux chiffres ».

    Mercedes-Benz (TG:MBG) prévoit une marge bénéficiaire de 4 % à 6 % pour sa division automobile cette année, inférieure aux prévisions d’avril dans sa première évaluation des dommages causés par la guerre commerciale américaine.

    Porsche (BIT:1PORS) a revu à la baisse son objectif de rentabilité annuel après avoir enregistré un impact de 400 millions d’euros (462 millions de dollars) lié aux droits de douane au premier semestre.

    Le constructeur de voitures de luxe Aston Martin (LSE:AML) a abaissé ses prévisions de bénéfice, citant des droits de douane américains « évolutifs et perturbateurs », ajoutant qu’il prévoit désormais un résultat opérationnel ajusté « à peu près à l’équilibre ».

    Le groupe français Danone (EU:BN) a dépassé les attentes avec une croissance des ventes au deuxième trimestre, portée par une forte demande en Chine pour les laits infantiles et les produits de nutrition médicale, compensant la faiblesse du marché américain très concurrentiel des crèmes pour café.

    La maison de luxe française Hermès (EU:RMS) a affiché une hausse de 9 % de ses ventes trimestrielles, reflétant l’appétit toujours fort des acheteurs aisés pour ses sacs Birkin emblématiques.

    Le géant minier Rio Tinto (LSE:RIO) a déclaré son plus faible bénéfice sous-jacent au premier semestre depuis cinq ans, les prix du minerai de fer restant faibles en raison d’un excès d’offre et d’une demande chinoise atone, compensant les gains de son activité cuivre.

    La société française de conseil en informatique Capgemini (EU:CAP) a resserré ses prévisions pour l’exercice en cours, invoquant la prudence face au ralentissement de la demande au deuxième trimestre.

    Les investisseurs suivront également de près les résultats des géants technologiques américains, Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta (NASDAQ:META), qui publieront leurs résultats après la clôture mercredi.

    Focus sur les données de croissance en zone euro

    Sur le plan économique, l’attention principale en Europe se porte sur l’estimation préliminaire de la croissance du PIB du deuxième trimestre dans la zone euro, les marchés cherchant des indices sur les prochaines décisions de taux de la Banque centrale européenne.

    Des données publiées mercredi ont montré que l’économie française a progressé de 0,3 % au deuxième trimestre, dépassant les prévisions grâce à une reprise de la consommation des ménages, renforçant la deuxième économie de la zone euro.

    Par ailleurs, les ventes au détail en Allemagne ont augmenté de 1,0 % en juin par rapport au mois précédent, dépassant les attentes avant la publication du PIB allemand du deuxième trimestre.

    La semaine dernière, la BCE a maintenu son principal taux directeur à 2 %, marquant une pause après une année d’assouplissement pour attendre plus de clarté sur les relations commerciales futures de l’Europe avec les États-Unis.

    De l’autre côté de l’Atlantique, la Réserve fédérale devrait laisser les taux inchangés à l’issue de la réunion prévue plus tard dans la journée.

    Les prix du pétrole calment leurs ardeurs en attendant les sanctions contre la Russie

    Les marchés pétroliers ont marqué une pause mercredi après les fortes hausses de la veille, les traders attendant les développements liés à d’éventuelles nouvelles sanctions contre la Russie visant à faire pression pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

    À 03h02 ET, les contrats à terme sur le Brent ont progressé de 0,1 % à 71,77 dollars le baril, tandis que ceux du West Texas Intermediate américain ont également augmenté de 0,1 % à 69,29 dollars le baril.

    Les deux contrats avaient clôturé mardi à leur plus haut niveau depuis le 20 juin, après une hausse de plus de 3 % suite à l’annonce du président Trump qu’il imposerait des mesures supplémentaires contre la Russie si aucun progrès n’était réalisé pour mettre fin à la guerre dans un délai de 10 à 12 jours, réduisant le délai initial de 50 jours.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Mouvements du marché : négociations commerciales, décision de la Fed et résultats des grandes tech au centre de l’attention

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Mouvements du marché : négociations commerciales, décision de la Fed et résultats des grandes tech au centre de l’attention

    Les contrats à terme américains ont légèrement progressé mercredi alors que les investisseurs se préparent à une série d’événements majeurs, notamment la décision de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt, les prochains indicateurs économiques et les résultats de certaines des plus grandes sociétés technologiques. Bien que la Fed soit attendue pour maintenir ses taux actuels malgré la pression croissante du président Donald Trump pour une baisse rapide des coûts d’emprunt, tous les regards sont tournés vers les résultats de Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT), avec une attention particulière portée à leurs stratégies d’intelligence artificielle.

    Futures en légère hausse

    Dans les premiers échanges de mercredi, les contrats à terme Dow étaient pour la plupart stables, ceux du S&P 500 en hausse de 0,1 % et ceux du Nasdaq 100 en progression d’environ 0,2 %. Cela fait suite à un recul mardi, lorsque le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont reculé par rapport à leurs récents sommets historiques.

    Plusieurs actions du Dow — dont le géant pharmaceutique Merck (NYSE:MRK), l’assureur santé UnitedHealth (NYSE:UNH) et le leader aérospatial Boeing (NYSE:BA) — ont perdu du terrain après la publication de leurs résultats trimestriels. United Parcel Service (NYSE:UPS) a chuté de plus de 10 %, la société de livraison ayant une nouvelle fois refusé de fournir des prévisions annuelles sur le chiffre d’affaires et les marges, alimentant les craintes sur l’impact des politiques commerciales américaines imprévisibles.

    Procter & Gamble (NYSE:PG) a également reculé après avoir publié des prévisions annuelles inférieures aux attentes et signalé des hausses de prix prochaines sur certains produits pour compenser les coûts liés aux droits de douane. Le fabricant d’appareils électroménagers Whirlpool (NYSE:WHR) a réduit ses perspectives annuelles, ses actions chutant de plus de 13 %, citant les droits de douane comme facteur important.

    Pas de percée majeure dans les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine

    Les récentes négociations commerciales en Suède entre les États-Unis et la Chine se sont achevées sans avancée majeure après deux jours de discussions. Toutefois, les deux parties ont qualifié les échanges de constructifs, visant à prolonger la trêve commerciale actuelle de 90 jours.

    Le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a déclaré : “It’s just that we haven’t given the signoff.” Les responsables américains ont indiqué que la décision de prolonger la trêve — qui expire le 12 août — revient en dernière analyse au président Trump. En cas de non-prolongation, les droits de douane sur les produits chinois pourraient revenir à des taux à trois chiffres.

    Les négociations commerciales restent une priorité pour l’administration Trump. Cette semaine a vu l’annonce d’un accord-cadre avec l’Union européenne, bien que Trump ait indiqué mardi que les discussions avec l’Inde n’étaient pas encore finalisées, après des rapports selon lesquels l’Inde s’apprête à accepter des droits de 20 % à 25 % sur ses exportations vers les États-Unis.

    Malgré quelques progrès, de nombreux accords commerciaux restent en suspens, la date limite du 1er août pour l’entrée en vigueur des droits de douane “réciproques” renforcés de Trump approchant rapidement.

    Décision de la Fed imminente

    L’attention se tourne désormais vers la Réserve fédérale, qui devrait maintenir ses taux inchangés à l’issue de sa réunion de deux jours mercredi. Plusieurs responsables de la Fed ont récemment préconisé une approche prudente, souhaitant mieux comprendre comment les droits de douane affecteront l’économie dans son ensemble.

    Des inquiétudes persistent quant à la possibilité que les droits de douane stimulent l’inflation et freinent la croissance. Bien que les hausses de prix aient été modestes jusqu’à présent et que l’économie soit restée résiliente, les craintes grandissent que les entreprises répercutent ces coûts supplémentaires sur les consommateurs.

    La Fed maintient ses taux entre 4,25 % et 4,5 %, une position soutenue par le président Jerome Powell mais critiquée par Trump, qui réclame des baisses de taux plus rapides pour stimuler la croissance.

    Données économiques à venir

    Les marchés attendent une série de publications économiques pour mieux évaluer la santé de l’économie américaine. Le point culminant de mercredi est la première estimation du PIB du deuxième trimestre, qui devrait montrer une croissance de 2,5 % après une contraction de 0,5 % au premier trimestre.

    L’emploi privé en juillet devrait également augmenter de 77 000, rebondissant après une baisse de 33 000 en juin. Ce chiffre ADP préparera le terrain pour la publication cruciale des chiffres de l’emploi non agricole vendredi.

    Malgré une amélioration de la confiance des consommateurs, les données ont aussi montré une baisse des offres d’emploi et des embauches, suggérant un ralentissement du marché du travail.

    Résultats Microsoft et Meta au centre de l’attention

    Mercredi verra la publication des résultats de deux géants technologiques du groupe des “Magnificent Seven”.

    Les ambitions de Microsoft en matière d’IA seront scrutées, notamment après qu’OpenAI, son partenaire, ait commencé à utiliser les services cloud de concurrents comme Google (NASDAQ:GOOGL), CoreWeave (NASDAQ:CRWV) et Oracle (NYSE:ORCL). Le succès d’OpenAI a stimulé la croissance du cloud Azure de Microsoft, faisant de l’entreprise un des grands gagnants de l’engouement pour l’IA.

    Meta Platforms sera également sous observation, avec son PDG Mark Zuckerberg qui mise beaucoup sur l’IA, prévoyant d’investir environ 55 milliards de dollars dans des centres de données IA au cours des trois derniers trimestres de 2025. Les investisseurs surveillent comment Meta compte monétiser ces investissements.

    Parmi les autres résultats attendus après la clôture figurent ceux du concepteur de puces Arm Holdings (NASDAQ:ARM) et de la plateforme de trading Robinhood Markets (NASDAQ:HOOD).

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les prix du pétrole restent stables alors que les stocks américains augmentent et que la réunion de la Fed approche

    Les prix du pétrole restent stables alors que les stocks américains augmentent et que la réunion de la Fed approche

    Les prix du pétrole sont restés stables lors de la séance asiatique de mercredi, revenant en partie sur les gains précédents en raison d’une hausse inattendue des stocks de brut américains et dans l’attente de la décision de la Réserve fédérale sur les taux.

    En début de semaine, le brut avait fortement augmenté suite aux annonces selon lesquelles les États-Unis envisagent de sanctionner les principaux acheteurs de pétrole russe pour faire pression sur Moscou concernant le conflit en Ukraine. Les progrès dans les négociations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne ont également soutenu les cours.

    Cependant, l’élan s’est affaibli après la publication des données de l’American Petroleum Institute montrant une augmentation de 1,5 million de barils des stocks de pétrole américains pour la semaine se terminant le 25 juillet, à l’opposé des prévisions d’une baisse de 2,5 millions de barils. Cette hausse inattendue a suscité des doutes sur la vigueur de la demande dans le plus grand consommateur de pétrole au monde.

    Alors que les marchés attendent les chiffres officiels des stocks qui seront publiés mercredi plus tard, l’attention reste tournée vers la fin de la réunion de deux jours de la Fed. La banque centrale devrait maintenir les taux dans la fourchette actuelle de 4,25 % à 4,50 %.

    Par ailleurs, un dollar américain fort avant l’annonce de la Fed exerce une certaine pression à la baisse sur les prix du pétrole.

    Pour la suite, le rapport sur l’emploi non agricole (nonfarm payrolls) de vendredi apportera des indications clés sur le marché du travail, tandis que la date limite pour les tarifs de Trump arrive le même jour, après que Washington ait conclu quelques accords commerciaux limités.

    En Asie, les regards se tournent vers les données PMI de la Chine attendues jeudi, qui donneront des indices sur la santé du plus grand importateur de pétrole au monde après l’apaisement des tensions commerciales sino-américaines plus tôt cette année.

    Jeudi également, la Banque du Japon devrait maintenir ses taux inchangés dans un contexte d’incertitude persistante sur le commerce et la direction politique du Japon.

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  • L’or reste stable alors que les marchés attendent la décision de la Fed et la date limite des tarifs de Trump

    L’or reste stable alors que les marchés attendent la décision de la Fed et la date limite des tarifs de Trump

    Les prix de l’or sont restés quasiment inchangés lors de la séance asiatique de mercredi, alors que les investisseurs pesaient les incertitudes commerciales persistantes aux États-Unis et attendaient l’annonce de la politique monétaire de la Réserve fédérale.

    L’or au comptant a légèrement reculé de 0,1 % à 3 323,66 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or ont également diminué de 0,1 % à 3 378,62 dollars l’once à 02h18 ET (06h18 GMT).

    La séance précédente avait vu des gains modestes pour l’or, soutenus par les inquiétudes liées aux tensions commerciales à l’approche de la date limite des tarifs du 1er août fixée par le président Donald Trump.

    Cependant, ces dernières semaines, l’or a fléchi en raison des progrès réalisés dans les négociations commerciales américaines, ce qui a réduit la demande pour le métal précieux en tant que valeur refuge.

    Les progrès commerciaux et un dollar fort pèsent sur l’or

    Un récent accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne a réduit les tarifs douaniers sur la plupart des biens européens de 30 % initialement proposés à 15 %, atténuant les craintes d’une escalade du conflit commercial.

    Si cette évolution a apaisé certaines inquiétudes du marché, elle a aussi renforcé le dollar américain. Un dollar plus fort rend l’or plus coûteux pour les détenteurs d’autres devises, ce qui exerce une pression à la baisse sur les prix.

    L’indice du dollar est resté élevé mercredi, poursuivant les gains enregistrés au début de la semaine.

    À l’approche de la date limite des tarifs du 1er août, les marchés restent prudents, limitant l’optimisme général et offrant un soutien modéré au statut de valeur refuge de l’or.

    Les analystes ont souligné : « Les accords commerciaux liés aux tarifs favorisent généralement le dollar et réduisent l’attrait de l’or lorsque l’appétit pour le risque des investisseurs augmente. »

    Les métaux précieux reculent en attendant la décision de la Fed

    L’attention se porte désormais sur la réunion de deux jours de la Réserve fédérale, qui se termine mercredi, où les taux d’intérêt devraient rester stables entre 4,25 % et 4,50 %.

    Les investisseurs scruteront les commentaires du président Powell à la recherche d’indices sur les futures décisions de taux, certains anticipant une possible baisse en septembre.

    Les prochaines données économiques américaines cette semaine, notamment le rapport sur l’inflation PCE et le rapport mensuel sur l’emploi, seront également des éléments clés pour le marché.

    Par ailleurs, les contrats à terme sur le platine ont reculé de 0,3 % à 1 415,05 dollars l’once, tandis que ceux sur l’argent ont diminué de 0,4 % à 38,15 dollars l’once.

    Les prix du cuivre ont également baissé, les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange reculant de 0,3 % à 9 781,45 dollars la tonne et ceux américains de 0,5 % à 5,64 dollars la livre.

    Les prix du cuivre ont été sous pression après les déclarations du ministre des Finances chilien, qui a déclaré que le Chili chercherait une exemption des tarifs américains proposés sur le cuivre.

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  • Le dollar recule légèrement avant la décision de la Fed ; l’euro en route pour sa première perte mensuelle en 2025

    Le dollar recule légèrement avant la décision de la Fed ; l’euro en route pour sa première perte mensuelle en 2025

    Le dollar américain a légèrement fléchi mercredi, restituant une partie des gains enregistrés en début de semaine, alors que les marchés attendent la prochaine décision de politique monétaire de la Réserve fédérale. Parallèlement, l’euro s’oriente vers sa première perte mensuelle de l’année.

    L’indice du dollar, qui suit la devise américaine par rapport à six autres monnaies majeures, a reculé de 0,1 % à 98,542 à 03h00 ET (08h00 GMT), restant proche d’un sommet d’un mois et en voie d’enregistrer son premier gain mensuel en 2025.

    La réunion de la Fed touche à sa fin

    La force du dollar ce mois-ci a été soutenue par l’accord commercial UE-USA, des ajustements de position et des flux de fin de mois. Toutefois, les analystes d’ING ont noté que « ces facteurs devraient commencer à s’estomper maintenant, concentrant toute l’attention sur les données et la Fed ». Ils ont ajouté : « Avant d’entrer dans le calendrier américain, il convient de noter que la pression sur les positions signifie que le dollar est dans une position moins survendue et fait donc face à des risques plus équilibrés. »

    Les investisseurs attendent la fin de la réunion de deux jours de la Fed, où les taux devraient rester inchangés. Les commentaires du président Jerome Powell seront scrutés pour déceler des indices sur la trajectoire future de la politique, surtout face aux appels répétés du président Donald Trump pour des baisses de taux.

    Les données publiées mardi ont montré une baisse des offres d’emploi et des embauches en juin, ce qui laisse présager un ralentissement de l’activité du marché du travail avant le rapport crucial sur l’emploi de vendredi. Les marchés analyseront également les données sur les emplois privés de juillet et la première estimation du PIB du deuxième trimestre. Les économistes prévoient une croissance de 2,5 % au T2 après une contraction de 0,5 % au T1.

    L’euro en difficulté, avec une perte mensuelle probable

    L’euro a progressé de 0,1 % face au dollar à 1,1553, juste au-dessus d’un creux d’un mois enregistré lors de la séance précédente, mais reste en voie d’enregistrer sa première baisse mensuelle de l’année. Malgré un rallye de plus de 11 % en 2025, en grande partie grâce à la faiblesse du dollar provoquée par les politiques commerciales erratiques de Trump, l’euro fait désormais face à des défis croissants.

    Les investisseurs attendent la première estimation de la croissance de la zone euro au T2, qui orientera les attentes concernant les décisions futures de la Banque centrale européenne sur les taux d’intérêt. Les données récentes ont montré que l’économie française a progressé de 0,3 % au trimestre, dépassant les prévisions grâce à un rebond de la consommation des ménages, tandis que l’économie allemande a reculé de 0,1 %.

    Dans l’ensemble, la zone euro devrait afficher une croissance nulle au T2, la dynamique positive des exportations du T1 s’estompant. Les analystes d’ING ont déclaré : « La divergence marquée dans les nouvelles de croissance entre les États-Unis et l’Europe devrait soutenir la dynamique baissière de l’EUR/USD selon nous, et il y a une forte probabilité d’une rupture sous 1,150. »

    La livre sterling a gagné 0,1 % à 1,3363, se négociant juste au-dessus d’un plus bas de deux mois.

    Focus sur la décision de la BOJ

    L’USD/JPY a reculé de 0,4 % à 147,87 après des hausses marquées récentes, avec l’attention désormais portée sur la réunion de la Banque du Japon jeudi. La BOJ devrait maintenir ses taux inchangés et adopter une posture prudente face aux incertitudes économiques et politiques.

    L’AUD/USD a chuté de 0,1 % à 0,6510 suite à des données d’inflation un peu plus faibles que prévu pour le T2. L’inflation a encore ralenti par rapport au trimestre précédent, l’inflation sous-jacente restant dans la fourchette cible de 2 % à 3 % de la Reserve Bank of Australia. Les données mensuelles de l’IPC pour juin ont aussi montré un repli plus marqué que prévu. Ces chiffres plus doux donnent à la RBA plus de marge pour envisager des baisses de taux après la décision surprise de maintenir les taux en juillet.

    L’USD/CNY a légèrement reculé à 7,1764 alors que les traders attendent le rapport PMI de jeudi, qui pourrait montrer une amélioration après un apaisement récent des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street attendue en hausse, entre avancées commerciales et décision de la Fed

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street attendue en hausse, entre avancées commerciales et décision de la Fed

    Les contrats à terme sur les principaux indices américains indiquent une ouverture en hausse ce mardi, les investisseurs poursuivant sur la lancée haussière qui a récemment porté les marchés à des sommets historiques. Après une séance stable mais partagée lundi, les marchés semblent prêts à progresser à nouveau.

    Les gains du Nasdaq et du S&P 500 traduisent la solidité persistante du secteur technologique et la confiance envers les résultats des entreprises. Les regards se tournent désormais vers les négociations commerciales et les annonces de politique monétaire.

    À Stockholm, les discussions entre les États-Unis et la Chine se poursuivent, à l’approche de la date limite de vendredi pour éviter le retour de droits de douane réciproques. L’issue de ces discussions pourrait fortement influencer le climat boursier.

    Le président Donald Trump a déclaré lundi : « La plupart des partenaires commerciaux qui ne négocieront pas d’accords séparés seront bientôt soumis à des droits de douane de 15 à 20 % sur leurs exportations vers les États-Unis. »

    Si les espoirs commerciaux stimulent les marchés, la prudence reste de mise avant la décision monétaire de la Réserve fédérale attendue mercredi. La Fed devrait maintenir ses taux inchangés, mais ses commentaires pourraient orienter les perspectives économiques.

    Les investisseurs surveillent également le rapport mensuel sur l’emploi du Département du Travail, ainsi que les publications des géants technologiques comme Apple (NASDAQ:AAPL), Amazon (NASDAQ:AMZN), Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ:META).

    Lundi, les marchés ont connu une progression modérée avant de stagner. Malgré cette volatilité, le Nasdaq et le S&P 500 ont atteint de nouveaux records de clôture. Le Nasdaq a progressé de 70,27 points (+0,3 %) à 21 178,58. Le S&P 500 a légèrement avancé de 1,13 point à 6 389,77. Le Dow Jones a perdu 64,36 points (-0,1 %) à 44 837,56.

    La dernière partie de la séance a été soutenue par l’annonce d’un accord de dernière minute entre les États-Unis et l’Union européenne, ainsi que par des rumeurs d’une extension de la trêve tarifaire avec la Chine de 90 jours.

    L’accord USA-UE prévoit une taxe de 15 % sur les produits européens, contre 30 % initialement envisagés. En contrepartie, l’UE s’est engagée à acheter 750 milliards de dollars d’énergie américaine et à investir 600 milliards supplémentaires dans l’économie des États-Unis.

    Le secteur de l’énergie a mené la séance, porté par la hausse du prix du pétrole à la suite de cet accord. L’indice NYSE Arca Oil a grimpé de 2,1 % et le Philadelphia Oil Service Index a gagné 1,8 %.

    Les valeurs de semi-conducteurs se sont également bien comportées, l’indice Philadelphia Semiconductor ayant progressé de 1,6 %. Les actions de matériel informatique ont affiché une belle performance, tandis que les valeurs aurifères, sidérurgiques et immobilières ont été sous pression.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent grâce à de bons résultats et à un climat commercial plus serein

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens progressent grâce à de bons résultats et à un climat commercial plus serein

    Les principales places boursières européennes étaient en hausse mardi, portées par des résultats d’entreprises solides et un apaisement des tensions commerciales.

    La prudence reste de mise parmi les investisseurs, l’euro s’étant affaibli après que l’accord commercial entre l’UE et les États-Unis a reçu un accueil mitigé de la part de plusieurs dirigeants européens. Les marchés suivent également de près les négociations entre les États-Unis et la Chine en Suède, où les discussions visent à prolonger une trêve tarifaire temporaire.

    Dans l’après-midi, le CAC 40 gagne 1,2 %, le DAX progresse de 1,1 % et le FTSE 100 britannique prend 0,5 %.

    Parmi les valeurs en vue, le groupe suisse ABB (TG:ABB) grimpe d’environ 1 % après avoir décroché un contrat pour participer au projet de décarbonation de Tata Steel à Port Talbot, au Royaume-Uni.

    Tobii AB (TG:24T), spécialisé dans les technologies de suivi oculaire, chute de 16 %, malgré de solides résultats au deuxième trimestre, en raison de perspectives jugées décevantes.

    À Londres, AstraZeneca (LSE:AZN) avance de 2,2 % après avoir publié des résultats trimestriels supérieurs aux prévisions.

    Essentra (LSE:ESNT) s’envole de 6 %. Le fabricant de composants en plastique et fibres a maintenu ses prévisions annuelles après des résultats semestriels conformes aux attentes.

    TeamViewer SE (TG:TMV) prend plus de 5 %. Le fournisseur allemand de logiciels d’accès à distance a confirmé ses prévisions de chiffre d’affaires annuel après une amélioration de ses résultats au premier semestre.

    Stellantis NV (BIT:STLAM) recule de 2,4 % après avoir annoncé une perte nette de 2,3 milliards d’euros (2,65 milliards de dollars) pour les six premiers mois de l’année.

    Le groupe néerlandais Philips (EU:PHIA) bondit de 10 % après avoir relevé ses prévisions de rentabilité.

    Air Liquide (EU:AI) progresse de 2,6 %. Le spécialiste français des gaz industriels a confirmé sa marge cible jusqu’en 2026, avec des revenus semestriels conformes aux attentes du marché.

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  • L’or rebondit après un creux de trois semaines alors que les tensions commerciales s’apaisent

    L’or rebondit après un creux de trois semaines alors que les tensions commerciales s’apaisent

    Les prix de l’or ont légèrement progressé mardi, se redressant après un creux de près de trois semaines, tandis que l’atténuation des tensions commerciales mondiales a limité la demande pour le métal refuge avant une réunion clé de la Réserve fédérale américaine.

    À 04h50 ET (08h50 GMT), l’or au comptant a augmenté de 0,4 % à 3 327,10 $ l’once, les contrats à terme sur l’or progressant également de 0,4 % à 3 381,00 $ l’once.

    L’accord commercial entre les États-Unis et l’UE freine l’élan de l’or

    L’or a chuté pendant quatre séances consécutives alors que les progrès récents dans les négociations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne ont réduit la demande pour les actifs refuges.

    L’accord-cadre conclu ce week-end entre les États-Unis et l’Union européenne a apaisé les tensions entre les deux grandes économies, réduisant ainsi l’appétit à court terme pour l’or.

    L’indice du dollar américain a bondi de plus de 1 % lundi et reste dans le vert ce mardi, rendant les matières premières comme l’or, libellées en dollars, plus chères pour les acheteurs étrangers.

    Cependant, malgré la faiblesse récente, le prix de l’or devrait rester au-dessus de 3 000 $ l’once, selon un sondage Reuters auprès d’analystes.

    Le sondage auprès de 40 analystes et traders a donné une prévision médiane de 3 220 $ l’once pour 2025, en hausse par rapport à 3 065 $ il y a trois mois. La prévision pour 2026 a également été relevée à 3 400 $ contre 3 000 $ précédemment.

    “Bien que les incertitudes liées au commerce et aux finances aient renforcé l’attrait de l’or, la plupart des analystes estiment que les banques centrales restent le moteur principal du rallye de l’or, poussées par une diversification à long terme des réserves loin de la domination du dollar.”

    Focus sur la Fed

    Les investisseurs attendent maintenant la réunion de deux jours de la Réserve fédérale américaine, qui se terminera mercredi, où les taux d’intérêt devraient rester stables. Toute indication sur la politique monétaire future sera scrutée de près.

    Cette prudence avant la réunion a maintenu l’or dans une fourchette étroite, les traders étant réticents à prendre des positions importantes.

    Par ailleurs, plusieurs indicateurs économiques américains clés sont attendus cette semaine, notamment le PIB du deuxième trimestre, l’inflation PCE et le rapport mensuel sur l’emploi.

    Autres métaux

    Les contrats à terme sur le platine ont reculé de 0,1 % à 1 418,15 $ l’once, tandis que ceux sur l’argent ont progressé de 0,4 % à 38,38 $ l’once.

    Le cuivre a légèrement baissé, avec un recul de 0,1 % sur le London Metal Exchange à 9 782,45 $ la tonne et une baisse de 0,2 % des contrats américains à 5,60 $ la livre.

    Les prix du cuivre aux États-Unis ont chuté de près de 3 % lundi après que le ministre des finances chilien a indiqué que le pays cherchera à obtenir une exemption des droits de douane américains prévus sur le métal.

    “Le marché du cuivre attend plus de détails sur les tarifs prévus, qui doivent entrer en vigueur le 1er août,” ont déclaré les analystes d’ING.

    “Ils ont ajouté que les traders ont expédié des volumes record de cuivre vers les États-Unis pour anticiper les tarifs, ce qui a créé un écart de prix historique entre les prix du cuivre américains et ceux du LME,” ont-ils conclu.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Air Liquide améliore ses marges au premier semestre ; le bénéfice récurrent progresse de 9,6 % à 1,84 milliard d’euros

    Air Liquide améliore ses marges au premier semestre ; le bénéfice récurrent progresse de 9,6 % à 1,84 milliard d’euros

    Air Liquide (EU:AI) a annoncé mardi une hausse de sa marge opérationnelle et de ses résultats au premier semestre 2025, soutenue par une gestion rigoureuse des coûts et des investissements dynamiques dans les secteurs de la transition énergétique et de l’électronique.

    La marge opérationnelle de la société s’est améliorée de 100 points de base pour atteindre 19,9 %, hors impact des prix de l’énergie. Le retour sur capital employé récurrent (ROCE) a atteint 11 %, dépassant l’objectif de 10 % fixé dans le cadre du plan stratégique ADVANCE.

    Le bénéfice net a augmenté de 7,2 % pour atteindre 1,8 milliard d’euros, tandis que le bénéfice net récurrent a progressé de 9,6 % à 1,84 milliard d’euros. Le bénéfice par action (BPA) s’est élevé à 3,12 €, soit une hausse de 6,8 %, avec un BPA récurrent en hausse de 9,2 %.

    Le chiffre d’affaires total a progressé de 2,6 % sur un an, à 13,72 milliards d’euros, ou de 1,8 % à périmètre comparable. Le segment Gaz & Services, qui représente 97 % des revenus du groupe, a augmenté de 4 % en valeur publiée et de 1,8 % à périmètre comparable.

    Par zone géographique, les revenus ont augmenté de 2,9 % dans les Amériques et de 2,1 % dans la région Asie-Pacifique, tandis que l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA) ont enregistré une hausse plus modérée de 0,5 %.

    Dans les Amériques, les Grandes Industries ont progressé de 6,5 %, portées par la croissance de l’hydrogène, et le secteur Santé a bondi de 11,7 %. Les revenus du segment Industrie Marchande ont augmenté de 1,3 %, tandis que l’électronique a reculé de 2,2 % en raison d’une baisse des ventes d’équipements.

    En EMEA, les Grandes Industries ont baissé de 1,9 %, mais l’Industrie Marchande a augmenté de 1,8 % et la Santé a progressé de 2,8 %.

    En Asie-Pacifique, les ventes dans le secteur Électronique ont augmenté de 3,5 %, soutenues par de nouvelles installations de gaz porteurs, tandis que les Grandes Industries et l’Industrie Marchande ont progressé de plus de 2 % chacune.

    Le résultat opérationnel récurrent du groupe s’est élevé à 2,74 milliards d’euros, en hausse de 5,2 % en données publiées et de 7,2 % à périmètre comparable.

    La marge Gaz & Services a atteint 22 %, en progression de 130 points de base hors impact énergétique. Les économies de coûts ont atteint 287 millions d’euros, soit une hausse de 23,3 %.

    Les flux de trésorerie issus des opérations avant variation du fonds de roulement se sont élevés à 3,25 milliards d’euros, en hausse de 3,1 %. La dette nette a diminué, passant de 10,2 milliards à 9,8 milliards d’euros par rapport à l’année précédente.

    Le taux d’imposition effectif s’est établi à 25,1 %, affecté par une surcharge exceptionnelle en France. Les charges financières se sont améliorées, passant de 216 millions à 185 millions d’euros. Le coût moyen de la dette nette s’est établi à 3,3 %.

    Les décisions d’investissement industriel et financier ont progressé de 39 % pour atteindre 2,3 milliards d’euros. Le carnet d’investissement s’élevait à 4,6 milliards d’euros, dont plus de 40 % sont liés à la transition énergétique et environ un tiers dédiés à l’électronique.

    Parmi les projets phares figurent un investissement de 250 millions d’euros en Allemagne et une extension de 200 millions d’euros en Louisiane.

    Air Liquide a finalisé l’électrolyseur ELYgator de 200 MW aux Pays-Bas et annoncé une coentreprise de 250 MW dans l’électrolyse avec TotalEnergies (EU:TTE).

    En Asie, le groupe a inauguré une nouvelle usine de matériaux avancés en Corée du Sud et a entamé la construction d’une installation de gaz ultra-purs à Singapour. Dans le secteur Santé, deux sociétés de soins intensifs ambulatoires ont été acquises en Allemagne.

    Le chiffre d’affaires Engineering & Construction a progressé de 1,8 % à périmètre comparable, atteignant 412 millions d’euros. Les commandes ont augmenté de 38 % à 1,31 milliard d’euros. Le résultat opérationnel s’est élevé à 54 millions d’euros, avec une marge de 13,2 %.

    La société prévoit que les démarrages et montées en cadence contribueront pour 310 à 340 millions d’euros au chiffre d’affaires annuel.

    Le pipeline d’investissements à 12 mois s’élevait à 4,1 milliards d’euros, avec un portefeuille total d’opportunités dépassant 10 milliards d’euros.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent alors que les marchés digèrent l’accord commercial USA-UE, les résultats d’entreprises et la réunion de la Fed

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes progressent alors que les marchés digèrent l’accord commercial USA-UE, les résultats d’entreprises et la réunion de la Fed

    Les marchés européens ont ouvert en hausse ce mardi, alors que les investisseurs évaluent les implications du nouvel accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne, en parallèle d’une vague de résultats d’entreprises et à la veille d’une importante réunion de la Réserve fédérale.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand montait de 0,5 %, le CAC 40 français gagnait 0,2 % et le FTSE 100 britannique avançait de 0,1 %.

    Un accord transatlantique qui rassure, mais suscite aussi des inquiétudes

    L’accord signé ce week-end entre Washington et Bruxelles a contribué à apaiser une partie de l’incertitude pour les entreprises transatlantiques, soutenant ainsi les marchés boursiers. Néanmoins, la réaction des investisseurs est restée modérée.

    Selon les analystes, les termes de l’accord semblent largement favoriser les États-Unis, ce qui pourrait nuire aux perspectives économiques de l’Europe.

    À partir du mois prochain, un droit de douane de 15 % sera appliqué à la majorité des exportations européennes vers les États-Unis. Le Premier ministre français François Bayrou a vivement critiqué l’accord :

    “C’est un jour sombre quand une alliance de peuples libres, réunis pour affirmer leurs valeurs communes et défendre leurs intérêts communs, se résigne à la soumission”, a-t-il écrit sur X.

    Le chancelier allemand Friedrich Merz a également averti que ces tarifs entraîneraient des dommages “significatifs” pour l’économie allemande.

    À eux deux, les États-Unis et l’Union européenne représentent près d’un tiers du commerce mondial, ce qui confère à cet accord une portée majeure.

    Résultats contrastés dans les entreprises européennes

    Du côté des entreprises, Stellantis (BIT:STLAM) a publié des perspectives positives pour la seconde moitié de l’année. Le constructeur automobile prévoit une reprise modérée de ses revenus et le maintien de marges opérationnelles à un chiffre. Il anticipe également une amélioration de sa trésorerie après avoir enregistré une consommation de 3 milliards d’euros (3,48 milliards $) au premier semestre.

    Barclays (LSE:BARC) a annoncé un bénéfice en hausse de 23 % au premier semestre, dépassant les attentes, avec des résultats solides dans ses activités de marchés, alimentés par la volatilité post-annonce des tarifs de l’administration Trump.

    AstraZeneca (LSE:AZN) a battu les estimations pour le deuxième trimestre, soutenu par des ventes solides de traitements contre le cancer, les maladies cardiaques et rénales. Toutefois, le groupe a maintenu ses prévisions annuelles, citant les pressions tarifaires et les incertitudes commerciales.

    Philips (NYSE:PHG) a vu son bénéfice net trimestriel chuter de 47 %, en raison de l’absence d’un gain exceptionnel d’assurance enregistré l’année précédente. Néanmoins, les marges et les flux de trésorerie se sont améliorés.

    Le groupe suisse Sika (TG:SIKA) a augmenté ses marges au premier semestre malgré un recul de ses revenus dû à des effets de change.

    Air Liquide (EU:AI) a relevé sa marge opérationnelle et publié une hausse de ses résultats semestriels, soutenu par un strict contrôle des coûts et des investissements dans la transition énergétique et l’électronique.

    Tous les regards tournés vers la Fed

    Les marchés attendent maintenant la réunion de deux jours de la Réserve fédérale américaine, qui débute ce mardi. Si un statu quo monétaire est anticipé, les débats au sein du comité pourraient porter sur la possibilité de baisses de taux dans les mois à venir.

    L’ancien président Donald Trump a relancé cette idée lundi en appelant une nouvelle fois la Fed à baisser les taux, affirmant que cela “aiderait à propulser l’économie américaine”.

    Le pétrole se stabilise après ses gains récents

    Les prix du pétrole ont oscillé autour de l’équilibre mardi matin, après de solides hausses lundi.

    À 03h05 ET, le Brent se maintenait à 69,32 $ le baril, tandis que le WTI restait inchangé à 66,71 $.

    Les deux contrats avaient grimpé de plus de 2 % la veille, le Brent atteignant un sommet depuis le 18 juillet, stimulé par l’accord commercial américano-européen qui a écarté le risque d’une guerre commerciale majeure.

    L’accord prévoit également que l’Union européenne achètera 750 milliards de dollars d’énergie américaine dans les années à venir.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.