Author: Fiona Craig

  • L’or progresse face aux craintes liées aux tarifs ; les droits américains sur les lingots d’un kilo suscitent des inquiétudes sur l’offre

    L’or progresse face aux craintes liées aux tarifs ; les droits américains sur les lingots d’un kilo suscitent des inquiétudes sur l’offre

    Les prix de l’or ont légèrement augmenté sur les marchés asiatiques vendredi, en route vers un gain hebdomadaire alors que les tarifs commerciaux américains ravivent l’incertitude économique. L’attention s’est également portée sur la possible imposition par les États-Unis de droits de douane sur les lingots d’or d’un kilo, ce qui pourrait perturber les marchés du lingot et restreindre la disponibilité physique de l’or.

    L’or au comptant a progressé de 0,1 % à 3 398,65 $ l’once, tandis que les contrats à terme de décembre sur le COMEX ont bondi de 1 % à 3 488,60 $ l’once à 00h26 ET (04h26 GMT). Pour la semaine, l’or au comptant a gagné environ 0,8 %, les contrats à terme étant en passe de terminer avec une hausse de 2,6 %.

    Les États-Unis imposent des droits sur les lingots d’or d’un kilo, rapporte le Financial Times

    Le Financial Times a indiqué jeudi que les États-Unis ont instauré des droits de douane sur l’importation de lingots d’or d’un kilo, une mesure qui pourrait perturber le commerce mondial du lingot et peser sur la Suisse, principale raffinerie et exportatrice d’or.

    Selon une décision de l’Agence américaine des douanes et de la protection des frontières (CBP) datée du 31 juillet, les lingots d’un kilo et de 100 onces seront désormais soumis à des droits de douane. Cela contraste avec les attentes initiales selon lesquelles ces lingots seraient exemptés des larges tarifs imposés par Trump. Les lingots d’un kilo sont la taille la plus couramment négociée sur le COMEX, la plus grande bourse de contrats à terme sur l’or au monde, dont une grande partie provient de Suisse.

    Ces droits ajoutent une pression supplémentaire sur la Suisse, qui fait déjà face à un tarif de 39 % sur ses exportations vers les États-Unis. Le pays reste un acteur clé du raffinage de l’or et exporte d’importantes quantités vers l’Amérique.

    Cette annonce a alimenté un fort rallye des contrats à terme sur l’or au COMEX cette semaine, surpassant nettement les gains des prix au comptant.

    L’or a atteint des sommets historiques cette année, en raison d’une incertitude économique mondiale croissante et d’une demande accrue d’actifs refuges, largement provoquée par les tensions commerciales liées aux tarifs de Trump.

    En revanche, les autres métaux précieux ont reculé vendredi, les traders se tournant vers l’or par crainte de perturbations de l’offre. Le platine au comptant a chuté de 0,5 % à 1 334,14 $ l’once, tandis que l’argent au comptant a baissé de 0,2 % à 38,2065 $ l’once.

    Les métaux industriels ont enregistré des gains modestes, les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange progressant de 0,4 % à 9 716,65 $ la tonne, et les contrats à terme sur le cuivre au COMEX augmentant de 0,2 % à 4,4235 $ la livre.

    Après un pic initial au-dessus de 5 $ la livre suite à l’annonce par Trump de droits de 50 % sur les importations de cuivre, le cuivre raffiné a été exempté, ce qui a provoqué une correction nette des prix américains.

    La faiblesse du dollar profite aux métaux ; les spéculations sur la succession à la Fed s’intensifient

    La baisse du dollar américain a soutenu les prix des métaux cette semaine, dans un contexte de paris croissants sur une baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale en septembre.

    Ce sentiment est intervenu après une série de rapports décevants sur le marché du travail américain, signalant un refroidissement progressif du secteur de l’emploi.

    Par ailleurs, Bloomberg a rapporté que le gouverneur de la Fed Christopher Waller émerge comme le candidat favori de Trump pour succéder à Jerome Powell, dont le mandat prendra fin à la mi-2026.

    Waller, qui a voté en faveur d’une baisse des taux en juillet avec un autre membre de la Fed, est aligné avec la préférence de Trump pour une politique monétaire plus accommodante.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le dollar recule alors que les traders surveillent l’impact des tarifs ; la livre sterling soutenue par les signaux hawkish de la BoE

    Le dollar recule alors que les traders surveillent l’impact des tarifs ; la livre sterling soutenue par les signaux hawkish de la BoE

    Le dollar américain a baissé vendredi, s’acheminant vers une perte hebdomadaire alors que les investisseurs restent prudents face aux conséquences des tarifs commerciaux américains et aux récentes initiatives du président Donald Trump pour influencer la politique de la Réserve fédérale.

    À 04h20 ET (08h20 GMT), l’indice du dollar, qui suit le billet vert face à un panier de six devises, a chuté de 0,3 % à 97,957, en route pour une baisse d’environ 1 % sur la semaine.

    Miran nommé au conseil de la Fed

    Les tarifs de Trump sont entrés en vigueur jeudi, imposant des taxes allant de 10 % à 50 % sur les exportations de plusieurs économies régionales. Bien que beaucoup de ces tarifs aient été annoncés à l’avance, la baisse du dollar reflète des inquiétudes croissantes quant aux dommages potentiels pour l’économie américaine.

    Les indicateurs économiques ont accentué l’incertitude : le rapport sur l’emploi de la semaine dernière était décevant, l’activité dans les services cette semaine est faible, et les demandes initiales d’allocations chômage ont augmenté. Les traders attribuent désormais plus de 90 % de chances à une baisse des taux par la Fed en septembre, contre environ 50 % il y a une semaine.

    La pression sur le dollar vient aussi des questions sur l’indépendance de la Fed. Jeudi, Trump a annoncé qu’il nommerait Stephen Miran, président du Conseil des conseillers économiques, pour occuper le siège vacant au conseil de la Fed pour le reste du mandat, après la démission surprise de la gouverneure Adriana Kugler la semaine dernière.

    « Miran a fait écho aux appels dovish de Trump et aux critiques de la Fed ces derniers temps, tout en minimisant l’impact inflationniste des tarifs », ont déclaré les analystes d’ING. « Il devrait largement rejoindre Christopher Waller et Michelle Bowman dans le camp dovish pour les quelques réunions auxquelles il assistera, avec un risque non négligeable qu’il tente de construire un consensus pour un mouvement de 50 points de base. »

    Cette nomination intérimaire devrait renforcer l’influence de Trump sur la Fed, alors que l’administration cherche un successeur au président Jerome Powell, dont le mandat se termine le 15 mai 2026. Bloomberg News a rapporté que le gouverneur Christopher Waller émerge comme le principal candidat pour diriger la banque centrale.

    L’euro recule légèrement alors que les espoirs de paix en Ukraine grandissent

    L’euro a légèrement baissé à 1,1662 face au dollar, juste en dessous d’un plus haut d’une semaine, alors que les investisseurs réagissaient aux pourparlers en cours visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

    Le président russe Vladimir Poutine doit rencontrer le président Trump dans les prochains jours, après des discussions entre l’envoyé de Trump, Steve Witkoff, et Poutine.

    « Les marchés doivent maintenant évaluer à quel point une trêve est réaliste », a noté ING. « Nous nous attendons à ce qu’ils avancent prudemment sur ce sujet, étant donné qu’il y a peu d’indications jusqu’à présent que la Russie soit prête à accepter un cessez-le-feu total en Ukraine. »

    La livre sterling soutenue par la position hawkish de la BoE

    GBP/USD a progressé de 0,1 % à 1,3447, soutenue par une plus grande faction hawkish que prévu au sein de la Banque d’Angleterre. Bien que la BoE ait abaissé les taux de 25 points de base, quatre de ses neuf décideurs ont voté pour maintenir les taux, signalant une possible pause dans les futures baisses.

    « La forte dissidence hawkish met davantage l’accent sur les futures données sur l’inflation. Une modération plus convaincante semble désormais nécessaire pour réintégrer pleinement une nouvelle baisse en 2025 », a déclaré ING.

    Le yen soutenu par les assurances sur les tarifs

    USD/JPY a légèrement augmenté de 0,1 % à 147,23 après que les dépenses des ménages en juin ont été nettement plus faibles que prévu, suggérant un affaiblissement persistant de la demande des consommateurs.

    Les pertes du yen ont été limitées après que Tokyo a assuré que le taux tarifaire effectif américain sur les produits japonais serait plafonné à 15 %, selon le principal négociateur commercial japonais Ryosei Akazawa.

    Cela a apaisé les craintes que le tarif de 15 % ne s’ajoute aux tarifs existants, ce qui aurait fortement augmenté les coûts.

    Autres devises

    AUD/USD a gagné 0,3 % à 0,6531 avant la réunion de la Reserve Bank of Australia. Le marché s’attend largement à de nouvelles baisses de taux dans un contexte d’inflation en ralentissement, après une pause surprise en juillet.

    USD/CNY a légèrement augmenté à 7,1824.

  • Les prix du pétrole stables mais en route vers de fortes pertes hebdomadaires en raison des tarifs et des inquiétudes sur l’offre

    Les prix du pétrole stables mais en route vers de fortes pertes hebdomadaires en raison des tarifs et des inquiétudes sur l’offre

    Les prix du pétrole sont restés globalement inchangés lors de la séance asiatique de vendredi, mais ils s’acheminent vers des pertes hebdomadaires importantes en raison des préoccupations croissantes concernant un ralentissement de la demande lié aux mesures tarifaires et à un surplus imminent d’offre.

    Le brut a trouvé un soutien temporaire après que le président américain Donald Trump ait annoncé des restrictions renforcées sur l’industrie pétrolière russe, notamment des tarifs élevés ciblant l’Inde. Ces nouveaux tarifs, entrés en vigueur jeudi dans le cadre des mesures commerciales réciproques de Trump contre des partenaires majeurs, ont suscité des craintes de perturbations économiques mondiales plus larges susceptibles d’affaiblir la demande de pétrole.

    Un dollar américain plus fort a également pesé sur le brut, dans un contexte de spéculations croissantes sur le prochain président de la Réserve fédérale après Jerome Powell.

    À 21h41 ET (01h41 GMT), les contrats à terme Brent d’octobre se stabilisaient à 66,43 dollars le baril, tandis que les contrats WTI (West Texas Intermediate) se maintenaient à 63,03 dollars le baril. Les deux contrats ont perdu environ 4 % à 5 % au cours de la semaine.

    Le pétrole s’oriente vers sa plus forte baisse hebdomadaire depuis fin juin en raison des inquiétudes sur la demande et l’offre

    La pression à la baisse sur les prix du pétrole cette semaine est liée aux inquiétudes sur un affaiblissement de la demande, notamment en raison des tarifs américains qui affectent les dynamiques commerciales mondiales.

    Les signes de refroidissement du marché du travail américain ont accru les craintes concernant la solidité de la demande, bien que les réductions de stocks aient partiellement compensé ce sentiment négatif.

    Côté offre, le pétrole reste sous pression après la décision de l’OPEP+ d’augmenter les quotas de production en septembre, poursuivant le processus de levée progressive de près de trois ans de réductions de production.

    La diplomatie Russie-Ukraine ajoute une nouvelle variable

    La Russie a confirmé jeudi que le président Vladimir Poutine devrait bientôt rencontrer le président américain Donald Trump, alors que les dirigeants occidentaux appellent à une résolution du conflit Russie-Ukraine, qui dure depuis plus de trois ans.

    Le conflit a soutenu les prix du pétrole en raison des attentes d’exportations russes plus restreintes, mais un cessez-le-feu potentiel pourrait atténuer cette pression.

    Malgré des sanctions américaines strictes sur le secteur pétrolier russe, les approvisionnements mondiaux n’ont pas connu de réductions significatives jusqu’à présent.

    Cette semaine, Trump a imposé des tarifs pouvant atteindre 50 % sur les importations indiennes de pétrole russe et a menacé des tarifs similaires pour la Chine, le plus grand acheteur.

    Ces mesures n’ont offert qu’un soutien temporaire aux prix du pétrole.

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  • Le Bitcoin grimpe à 116 500 $ après l’ordre de Trump sur les 401(k) cryptos, rallye des altcoins

    Le Bitcoin grimpe à 116 500 $ après l’ordre de Trump sur les 401(k) cryptos, rallye des altcoins

    Bitcoin (COIN:BTCUSD) a prolongé son récent rallye vendredi, soutenu par le nouvel ordre exécutif du président américain Donald Trump, qui élargit la gamme d’actifs alternatifs, y compris les cryptomonnaies, autorisés dans les plans de retraite 401(k).

    Les altcoins ont surperformé Bitcoin, avec Ether proche de ses sommets de 2021 et XRP en forte hausse après la résolution de son long contentieux avec la Securities and Exchange Commission américaine.

    Pourtant, malgré ce momentum positif, les cryptomonnaies ont connu une certaine volatilité en raison des préoccupations croissantes sur l’appétit pour le risque mondial, suite à l’entrée en vigueur des tarifs douaniers de Trump sur d’importants partenaires commerciaux. Bitcoin est également resté en deçà de ses sommets intrajournaliers.

    À 01h47 ET (05h47 GMT), Bitcoin progressait de 1,7 %, à environ 116 570 $.

    L’ordre de Trump ouvre la voie aux actifs alternatifs dans les comptes de retraite

    L’ordre exécutif ouvre des opportunités pour les gestionnaires d’actifs alternatifs d’accroître leur part dans le vaste marché américain des retraites. Il facilite également l’accès des investisseurs aux actifs alternatifs dans leurs plans à cotisations définies.

    Trump a affirmé que « la sur-réglementation et les risques juridiques » ont jusqu’à présent limité la capacité des retraités à obtenir des rendements plus élevés en investissant dans des actifs alternatifs. Les critiques avertissent cependant que ces investissements comportent plus de risques et peuvent ne pas convenir aux portefeuilles de retraite à long terme.

    Cette initiative s’inscrit dans l’agenda pro-crypto plus large de Trump, qui a inclus plusieurs réformes réglementaires favorables aux cryptos plus tôt cette année.

    L’annonce a aidé Bitcoin à franchir la fourchette de négociation entre 110 000 $ et 115 000 $ dans laquelle il était confiné depuis fin juillet.

    Pour autant, des gains plus importants se sont fait attendre, les ETF Bitcoin au comptant connaissant quatre jours consécutifs de sorties de capitaux. La prise de bénéfices après les sommets records de juillet et les inquiétudes liées aux tarifs ont également freiné certains acheteurs.

    Panorama du marché crypto : Ether proche de 4 000 $, XRP bondit suite à la résolution judiciaire

    Les autres cryptos ont enregistré des gains plus importants vendredi, récupérant une grande partie des pertes de la semaine dernière.

    Ether, la deuxième crypto par capitalisation, a grimpé de 5,6 % à 3 902,01 $, se rapprochant de ses sommets de 2021 au-dessus de 4 000 $.

    Cette hausse a été notamment stimulée par l’augmentation du nombre d’entreprises achetant de l’Ether pour constituer une trésorerie d’entreprise, à l’image de ce que font les détenteurs de Bitcoin comme MicroStrategy. Cette stratégie a été très rentable pour la société de Michael Saylor, qui a vu ses actions grimper de façon spectaculaire l’année dernière.

    XRP a bondi de 10,5 % à 3,31 $, atteignant un plus haut de près de trois semaines.

    Cette progression est survenue après que Ripple et la SEC ont accepté de mettre fin à leur longue bataille judiciaire — un développement attendu après que Trump a nommé des responsables plus favorables aux cryptos à la SEC et transféré la régulation des cryptomonnaies à la Commodity Futures Trading Commission.

    Parmi les autres gains notables : Solana +3 %, Cardano +7,1 %.

    Parmi les meme coins, Dogecoin a grimpé de 7,1 % et $TRUMP de 3,1 %.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq,, Wall Street, Les futures américains en hausse alors que Trump nomme un gouverneur intérimaire de la Fed ; TSMC et SoftBank profitent de l’essor de l’IA

    Dow Jones, S&P, Nasdaq,, Wall Street, Les futures américains en hausse alors que Trump nomme un gouverneur intérimaire de la Fed ; TSMC et SoftBank profitent de l’essor de l’IA

    À l’approche de la dernière séance de la semaine, les futures américains ont affiché de légers gains vendredi. Le président Donald Trump a annoncé le choix d’un proche conseiller pour occuper temporairement un siège vacant au Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale. Parallèlement, Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. (TSMC) a annoncé une forte hausse de ses ventes en juillet, et les actions de SoftBank (USOTC:SFTBY) ont atteint des niveaux record grâce à l’enthousiasme suscité par les investissements dans l’intelligence artificielle.

    Les futures progressent

    À 2h56 ET, les futures Dow Jones ont gagné 57 points (0,1 %), ceux du S&P 500 ont progressé de 11 points (0,2 %) et les futures du Nasdaq 100 ont ajouté 43 points (0,2 %). Les investisseurs digèrent la nomination de Trump à la Fed, dans une journée plus calme pour les résultats d’entreprise.

    La clôture de jeudi à Wall Street a été mitigée, avec des reculs pour le Dow et le S&P 500, tandis que le Nasdaq Composite a progressé après une séance volatile.

    Les données économiques ont offert un tableau contrasté. Les analystes de Vital Knowledge ont souligné des signaux “menaçants” sur le marché du travail et une hausse des anticipations d’inflation, partiellement compensées par une productivité solide au deuxième trimestre.

    Le débat sur la trajectoire des taux d’intérêt reste vif. Bien que plusieurs membres de la Fed aient évoqué une possible baisse des taux en septembre, le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, a averti qu’“il pourrait n’y avoir de la place que pour une seule réduction cette année.”

    Trump nomme un nouveau gouverneur Fed

    Dans ce contexte, Trump a annoncé que Stephen Miran, son principal conseiller économique, occupera temporairement le siège vacant de gouverneur de la Fed, en attente de la confirmation du Sénat. S’il est confirmé, Miran pourra voter lors des prochaines décisions sur les taux d’intérêt.

    Miran est un fidèle allié de Trump, qui a critiqué vivement Jerome Powell et la réticence de la Fed à baisser rapidement les taux.

    Ancien membre du Trésor sous Trump et stratège senior dans un hedge fund, Miran estime que les larges tarifs américains ne feront pas fortement augmenter l’inflation intérieure, les coûts retombant surtout sur les fournisseurs étrangers — une théorie contestée par certains économistes.

    Cette nomination fait suite à la démission soudaine d’Adriana Kugler la semaine dernière, avant la fin de son mandat en janvier. Trump a qualifié le rôle de Miran de “temporaire” mais a ajouté : “Nous continuerons à chercher un remplaçant permanent.” Cette personne pourrait finalement remplacer Powell à la fin de son mandat l’année prochaine.

    TSMC enregistre de solides gains

    TSMC a annoncé une hausse de ses ventes de 25,8 % en juillet par rapport à l’année précédente, atteignant 323,17 milliards de T$ (10,8 milliards de dollars), avec une croissance de 22,5 % par rapport à juin. Le fabricant de puces attribue la forte croissance des ventes en 2025 — près de 38 % sur les sept premiers mois — à la demande portée par l’IA.

    Les actions ont atteint un sommet historique après que Taiwan a confirmé que TSMC serait exemptée d’un tarif américain potentiel de 100 % sur les exportations de puces, annoncé par Trump en début de semaine.

    SoftBank en hausse grâce à l’optimisme sur l’IA

    Les actions de SoftBank Group cotées à Tokyo ont grimpé de plus de 13 % à 14 230 yens, entraînant l’indice Nikkei 225 à une hausse de plus de 2 %. L’entreprise a publié un bénéfice net de 421,8 milliards de yens (2,87 milliards de dollars) pour le trimestre clos en juin, soutenue par l’enthousiasme croissant autour de l’IA et la hausse de la valeur de son portefeuille d’investissements.

    SoftBank détient des participations dans plusieurs sociétés liées à l’IA, dont Nvidia, et possède la majorité de Arm Holdings (NASDAQ:ARM), un concepteur britannique de puces.

    OpenAI lance GPT-5

    OpenAI a dévoilé son nouveau modèle d’intelligence artificielle GPT-5, la dernière version de la technologie qui alimente ChatGPT. Ce chatbot est devenu un élément central de l’engouement multiforme autour de l’IA, transformant OpenAI en l’une des entreprises privées les plus valorisées au monde.

    Selon des médias, des discussions seraient en cours pour permettre aux employés d’OpenAI de vendre leurs actions à une valorisation possible de 500 milliards de dollars, bien au-dessus des 300 milliards actuels.

    Cette sortie intervient alors que plusieurs grands groupes technologiques, dont Meta Platforms (NASDAQ:META), Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Alphabet (NASDAQ:GOOGL), multiplient leurs investissements dans le développement de capacités en IA, notamment via la construction de centres de données.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes terminent en léger repli après une semaine mitigée ; Munich Re déçoit

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes terminent en léger repli après une semaine mitigée ; Munich Re déçoit

    Les marchés boursiers européens ont peu évolué vendredi, clôturant une semaine majoritairement positive marquée par une avalanche de résultats d’entreprises et l’entrée en vigueur des tarifs imposés par l’administration Trump.

    À 07h05 GMT, l’indice allemand DAX a reculé de 0,2 %, tandis que le CAC 40 français a gagné 0,4 % et que le FTSE 100 britannique a progressé de 0,2 %.

    Malgré la faiblesse des échanges vendredi, les principaux indices européens sont en voie d’enregistrer des gains solides sur la semaine, soutenus par une saison des résultats du deuxième trimestre globalement favorable. Le DAX est en passe de gagner plus de 3 %, le CAC 40 a progressé de plus de 2 %, tandis que le FTSE 100 a sous-performé avec une hausse modeste de 0,4 %.

    « L’Europe a désormais complété environ 80 % de sa saison des résultats. Bien que les chiffres du chiffre d’affaires soient légèrement décevants, la croissance des bénéfices a été étonnamment forte. Les entreprises de la région ont affiché une croissance des bénéfices de 10 % – avec une surprise positive de 14 % par rapport aux attentes », a souligné Charles Stanley dans une note.

    Munich Re révise à la baisse ses prévisions de revenus pour 2025

    Vendredi, les publications de résultats des grandes entreprises se sont faites plus rares. Munich Re (TG:A2TSS7) a abaissé ses prévisions de revenus d’assurance pour 2025, invoquant des tendances commerciales difficiles et des effets de change, ainsi que des renouvellements plus faibles en juillet. Néanmoins, le réassureur allemand a maintenu son objectif de bénéfice annuel.

    Par ailleurs, l’assureur néerlandais NN Group (EU:NN) a enregistré une forte baisse de son bénéfice net au premier semestre 2025, pénalisé par des pertes sur ventes d’obligations d’État, des réévaluations de dérivés, des coûts de restructuration et la cession d’opérations turques, compensant des résultats opérationnels plus solides.

    La société immobilière suisse Mobimo (TG:M1H) a annoncé une forte hausse de ses bénéfices au premier semestre 2025, portée par des plus-values importantes sur réévaluation immobilière et des revenus accrus issus de projets de développement et de ventes immobilières.

    L’éditeur français de jeux Asmodee Group (TG:2EX) a vu son chiffre d’affaires net du premier trimestre progresser de 32 % sur un an, soutenu par une augmentation de 49,9 % des ventes de jeux publiés par des partenaires.

    Les tarifs douaniers entrent en vigueur

    Sur le front commercial, les tarifs introduits par l’administration Trump sont entrés en vigueur jeudi, avec des droits pouvant atteindre 50 % sur certaines économies régionales.

    Bien que plusieurs pays, dont l’Union européenne, aient négocié des accords avec les États-Unis pour réduire ces niveaux tarifaires, les investisseurs restent inquiets quant aux répercussions économiques.

    Au moment de l’entrée en vigueur de ces tarifs, le négociateur commercial de Tokyo a déclaré que le gouvernement américain avait promis jeudi d’ajuster certains tarifs qui se chevauchent sur des produits japonais afin d’éviter une double taxation sur certains articles.

    En dehors des tensions commerciales, Moscou a confirmé que le président russe Vladimir Poutine doit rencontrer dans les prochains jours son homologue américain Donald Trump, suscitant l’espoir d’un possible cessez-le-feu dans le conflit ukrainien.

    Les prix du pétrole chutent, en route vers de fortes pertes hebdomadaires

    Les cours du pétrole ont reculé vendredi, craignant que les nouveaux tarifs américains ne freinent la croissance économique mondiale et ne réduisent la demande de brut.

    À 03h05, les contrats à terme sur le Brent ont perdu 0,8 % à 65,92 dollars le baril, tandis que ceux sur le West Texas Intermediate américain ont chuté de 0,9 % à 63,31 dollars le baril.

    Les deux références s’acheminent vers des pertes hebdomadaires comprises entre 4 % et 5 %, leurs plus fortes depuis fin juin.

    Les inquiétudes sur l’impact à long terme sur la demande mondiale se sont accrues après l’entrée en vigueur jeudi de tarifs américains plus élevés ciblant plusieurs partenaires commerciaux.

    Pour aggraver la situation, les marchés pétroliers ont dû digérer la décision de l’OPEP+ de lever complètement sa plus grande réduction de production en septembre, plusieurs mois avant la date prévue.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Bourses européennes mitigées ; le FTSE 100 à la traîne après une nouvelle baisse des taux de la BoE

    DAX, CAC, FTSE100, Bourses européennes mitigées ; le FTSE 100 à la traîne après une nouvelle baisse des taux de la BoE

    Les marchés actions européens affichent des performances contrastées ce jeudi, avec un FTSE 100 britannique en net repli après une nouvelle réduction du taux directeur par la Banque d’Angleterre, dans un contexte de pressions économiques internes et géopolitiques.

    Le Comité de politique monétaire a voté à une courte majorité (5 contre 4) en faveur d’une baisse de 25 points de base, ramenant le taux directeur à 4,00%. Il s’agit du cinquième assouplissement depuis août dernier, et du taux le plus bas depuis début 2023.

    Sur le plan macroéconomique, les exportations allemandes ont progressé de 0,8 % en juin par rapport au mois précédent, malgré une baisse des livraisons vers les États-Unis. Ces chiffres, publiés par Destatis, font suite à une baisse de 1,4 % en mai. En revanche, la production industrielle allemande a reculé de 1,9 % en juin, une baisse plus marquée qu’en mai (-0,1 %) et bien inférieure aux prévisions (-0,4 %).

    Au Royaume-Uni, l’indice Halifax indique que les prix de l’immobilier ont augmenté de 0,4 % en juillet par rapport à juin, un chiffre supérieur aux attentes.

    Côté indices, le FTSE 100 cède 0,8 %, tandis que le CAC 40 progresse de 1,1 % et le DAX gagne 1,6 %.

    Parmi les valeurs en vue :

    • A.P. Moller-Maersk (TG:DP4A) grimpe de plus de 3 % après avoir relevé ses perspectives 2025 suite à des résultats solides au deuxième trimestre.
    • United Internet (TG:UTDI) recule de 1,7 % malgré une légère hausse de ses bénéfices semestriels.
    • Valneva (EU:VLA) bondit de 6 % après que la FDA a levé la pause recommandée sur le vaccin IXCHIQ.
    • Henkel (TG:HEN3) s’apprécie de 2,2 % après avoir relevé ses prévisions de marges pour l’exercice 2025.
    • Rheinmetall (TG:RHM) chute de 5,2 % en raison de ventes trimestrielles inférieures aux attentes.
    • Siemens (TG:SIE) progresse de 1,2 % grâce à un chiffre d’affaires et des commandes meilleurs que prévu au troisième trimestre.
    • Allianz (TG:ALV) s’envole de 5,4 % après des résultats trimestriels solides et la confirmation de ses objectifs annuels.
    • Deutsche Telekom (TG:DTE) perd 3 % à la suite de performances décevantes sur le marché domestique.
    • Swisscom (TG:SWJ) avance de 1,5 % avec une hausse de son chiffre d’affaires semestriel.
    • WPP (LSE:WPP) recule de 3,7 % après une chute de 48 % de son résultat opérationnel au premier semestre.
    • Serco Group (LSE:SRP) grimpe de près de 8 % après des résultats solides et la reconduction de ses prévisions 2025.
    • Hikma Pharmaceuticals (LSE:HIK) dévisse de près de 7 % après avoir abaissé ses objectifs de marges pour la division injectables.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street à la hausse après l’annonce d’investissements d’Apple et d’un tournant protectionniste sur les puces

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street à la hausse après l’annonce d’investissements d’Apple et d’un tournant protectionniste sur les puces

    Les indices à terme américains signalent une ouverture en hausse ce jeudi matin, confirmant le mouvement positif initié mercredi, porté par de nouvelles mesures industrielles et l’accent mis sur la production nationale.

    Les marchés ont réagi favorablement à la décision de Donald Trump d’imposer une taxe de 100 % sur les puces et semi-conducteurs importés, tout en exemptant les entreprises qui produisent aux États-Unis.

    « The good news for companies like Apple is if you’re building in the United States or have committed to build, without question, committed to build in the United States, there will be no charge, » a déclaré Trump.

    « So in other words, we’ll be putting a tariff on of approximately 100 percent on chips and semiconductors, » a-t-il poursuivi. « But if you’re building in the United States of America, there’s no charge. »

    Cette annonce a été faite aux côtés de Tim Cook de chez Apple, qui a confirmé un investissement supplémentaire de 100 milliards de dollars aux États-Unis. Cette information avait déjà propulsé l’action Apple de +5,1 % mercredi ; elle gagne encore +2,8 % en avant-marché jeudi.

    De son côté, Intel (NASDAQ:INTC) dévisse de 3,1 % en préouverture, après que Trump ait qualifié le PDG Lip‑Bu Tan d’« highly conflicted », appelant à sa démission.

    Mercredi, les principaux indices ont tous clôturé en forte hausse. Le Nasdaq a bondi de 252,87 points (+1,2 %) à 21 169,42 points, le S&P 500 a pris 45,87 points (+0,7 %) à 6 345,06, tandis que le Dow Jones a progressé de 81,38 points (+0,2 %) à 44 193,12.

    Apple a véritablement emmené la tendance haussière.

    « Today’s announcement with Apple is another win for our manufacturing industry that will simultaneously help reshore the production of critical components to protect America’s economic and national security, » a déclaré Taylor Rogers, porte-parole de la Maison-Blanche, à CNN.

    Plus tard, Tim Cook est apparu aux côtés de Trump pour annoncer que les investissements d’Apple aux États-Unis atteindront 600 milliards de dollars sur les quatre prochaines années.

    D’autres résultats d’entreprises ont également soutenu le marché : McDonald’s (NYSE:MCD) a gagné +3,0 % après avoir dépassé les attentes du deuxième trimestre.

    Shopify (NYSE:SHOP) s’envole de +22,0 % grâce à des revenus supérieurs aux prévisions et à des perspectives trimestrielles optimistes.

    Mais toutes les nouvelles n’étaient pas bonnes : Super Micro Computer (NASDAQ:SMCI) chute de 18,3 % suite à une guidance décevante, Snap (NYSE:SNAP) recule de 17,2 % sur faibles revenus, et Disney (NYSE:DIS) recule également après des résultats mitigés.

    Les valeurs du secteur des réseaux ont brillé : l’indice NYSE Arca Networking gagne 5,6 %, enregistrant un plus haut historique. Arista Networks (NYSE:ANET) a bondi de +17,5 % grâce à des résultats solides et une révision à la hausse de ses prévisions.

    Les titres retail, l’or et les compagnies aériennes ont également bénéficié d’un fort intérêt, tandis que le secteur pharmaceutique a reculé, entraînant l’indice NYSE Arca Pharmaceutical à -1,9 %.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances mitigées alors que les résultats d’entreprise et la décision de la Banque d’Angleterre attirent l’attention

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens affichent des performances mitigées alors que les résultats d’entreprise et la décision de la Banque d’Angleterre attirent l’attention

    Les marchés actions européens ont évolué de manière contrastée jeudi, les investisseurs digérant une nouvelle vague de résultats trimestriels d’entreprises avant la prochaine décision de politique monétaire de la Banque d’Angleterre.

    À 07h05 GMT, le DAX allemand a progressé de 0,1 %, le CAC 40 français a gagné 0,3 %, tandis que le FTSE 100 britannique reculait de 0,2 %.

    Cette saison des résultats continue de révéler la santé financière des entreprises, les résultats du deuxième trimestre apportant jusqu’ici un certain soulagement aux investisseurs inquiets des effets des tensions commerciales sur la performance des sociétés. Il s’agit notamment de la première période de reporting reflétant l’impact de la guerre commerciale menée par le président Donald Trump. Après le récent accord commercial entre l’UE et les États-Unis, les analystes ont globalement revu à la hausse leurs prévisions de croissance des bénéfices pour ce trimestre.

    Points clés des entreprises

    Le géant du transport maritime AP Moeller-Maersk (USOTC:AMKAF), souvent considéré comme un baromètre des flux commerciaux mondiaux, a dépassé les attentes avec son bénéfice d’exploitation au deuxième trimestre et a relevé ses prévisions de bénéfices pour l’année complète.

    L’assureur allemand Allianz (TG:ALV) a enregistré un bénéfice opérationnel record au trimestre, soutenu par de fortes performances dans sa division Property-Casualty, portée par des revenus d’assurance plus élevés et une meilleure souscription.

    Le leader des télécoms Deutsche Telekom (TG:DTE) a maintenu ses prévisions annuelles après avoir publié un bénéfice de base au deuxième trimestre conforme aux attentes, citant une croissance continue en Allemagne et aux États-Unis.

    Siemens (TG:SIE) a affiché un bénéfice industriel conforme aux estimations pour le trimestre, bien que la faiblesse du dollar ait pesé sur ses résultats globaux.

    Le groupe de défense Rheinmetall (TG:RHM) a publié des ventes légèrement inférieures aux attentes au deuxième trimestre, en partie à cause de retards dans l’attribution de contrats de défense allemands, mais a confirmé ses prévisions annuelles.

    Une réduction des taux attendue de la Banque d’Angleterre

    En dehors des résultats d’entreprise, l’attention du marché se tourne vers la réunion de politique monétaire de la Banque d’Angleterre prévue plus tard dans la journée. La plupart des analystes anticipent une nouvelle baisse des taux d’intérêt d’un quart de point, marquant la cinquième réduction en un an.

    Les investisseurs seront attentifs aux indications futures de la banque centrale, alors que les décideurs politiques tentent de concilier un marché de l’emploi en ralentissement avec des préoccupations persistantes sur l’inflation.

    Production industrielle et évolutions tarifaires

    Données publiées jeudi matin ont montré que la production industrielle allemande a chuté de 1,9 % en juin, dépassant les prévisions, alors que l’effet temporaire des entreprises accélérant les expéditions pour devancer les tarifs américains s’est estompé.

    Les tarifs restent au centre des préoccupations des investisseurs, notamment après que le président Trump a annoncé mercredi soir via les réseaux sociaux que de nouvelles taxes commerciales sur plusieurs grandes économies entreront en vigueur à minuit.

    La semaine dernière, Trump avait annoncé des tarifs allant de 15 % à 50 % visant des partenaires commerciaux clés des États-Unis. Jeudi, il a en outre relevé les tarifs sur l’Inde à un total cumulé de 50 %, citant ses achats continus de pétrole russe.

    Trump a également déclaré son intention d’imposer des tarifs d’environ 100 % sur les semi-conducteurs importés, tout en exemptant les fabricants produisant des puces sur le sol américain.

    Rebond des prix du pétrole dans un contexte mitigé

    Les prix du pétrole ont rebondi jeudi, soutenus par des signes d’une forte demande américaine malgré des inquiétudes persistantes quant à l’impact macroéconomique des tarifs et à la possible reprise des exportations de pétrole russe sur les marchés mondiaux.

    À 03h05 ET, les contrats à terme sur le Brent ont gagné 0,7 % à 67,33 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate américain a progressé de 0,7 % à 64,81 dollars le baril.

    Ce soutien provient d’une baisse plus importante que prévu des stocks américains de pétrole la semaine dernière. L’Energy Information Administration a annoncé mercredi que les réserves avaient diminué de 3 millions de barils pour la semaine se terminant le 1er août, dépassant les attentes des analystes.

    Les deux indices de référence avaient atteint leur plus bas niveau en huit semaines mercredi, après une série de cinq jours de baisse, suite aux propos de Trump sur les progrès des pourparlers avec Moscou visant à mettre fin au conflit en Ukraine, ce qui pourrait permettre un retour des exportations de pétrole russe.

    Cependant, les États-Unis préparent toujours des sanctions secondaires, pouvant inclure la Chine, pour faire pression sur Moscou afin qu’il mette fin aux opérations militaires en Ukraine.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les futures montent alors que les nouvelles taxes de Trump entrent en vigueur — Ce qui fait bouger les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les futures montent alors que les nouvelles taxes de Trump entrent en vigueur — Ce qui fait bouger les marchés

    Les contrats à terme sur actions américaines ont progressé jeudi suite à l’entrée en vigueur des nouvelles taxes du président Donald Trump, qui touchent un large éventail de pays dans le but de remodeler les dynamiques commerciales mondiales. Parallèlement, Apple a annoncé une augmentation de ses investissements dans la fabrication américaine, tandis que Trump a évoqué une possible taxe de 100 % sur les importations de semi-conducteurs, tout en indiquant des exemptions pour les entreprises qui renforcent la production locale. Toyota (NYSE:TM) a abaissé ses prévisions de bénéfices d’exploitation annuels en raison des pressions liées aux taxes.

    Les marchés grimpent grâce aux taxes et aux résultats

    À 2h45 ET, les futures affichaient une légère hausse : Dow en hausse de 34 points (0,1 %), S&P 500 en hausse de 17 points (0,3 %), Nasdaq 100 en hausse de 67 points (0,3 %). Lors de la séance précédente, les principaux indices de Wall Street avaient progressé, soutenus par des résultats solides, notamment un bon trimestre pour McDonald’s (NYSE:MCD). Les actions Apple (NASDAQ:AAPL) ont également augmenté, portées par l’annonce d’investissements accrus dans la fabrication locale (détails ci-dessous).

    Le S&P 500 s’est redressé après une baisse en fin de semaine dernière causée par des données sur l’emploi décevantes.

    Les analystes de Vital Knowledge ont déclaré : « L’explication la plus simple est qu’il ne s’est rien passé qui ait modifié la tendance actuelle (qui est à la hausse) ; la charge de la preuve repose sur les baissiers pour changer l’humeur du marché, et (jusqu’à présent) ils ont échoué. » Ils ont ajouté que les attentes d’une baisse des taux par la Réserve fédérale en raison de données d’emploi faibles ont également renforcé le sentiment des investisseurs. Certains responsables de la Fed ont récemment laissé entendre qu’ils pourraient réduire les taux lors de la prochaine réunion pour soutenir un marché du travail en ralentissement, malgré les inquiétudes persistantes que les taxes pourraient alimenter l’inflation.

    Les taxes de Trump entrent en vigueur

    Après minuit, heure de l’Est, les nouvelles taxes de Trump sont entrées en vigueur, affectant plus de 90 pays dans le cadre de la politique commerciale en cours de l’administration.

    Des pays comme la Bolivie et le Nigeria font désormais face à une taxe de 15 %, tandis que Taïwan et d’autres subissent un droit de 20 %. Le Brésil et l’Inde sont soumis à des taxes encore plus élevées, en partie en raison de différends politiques — le procès contre l’allié de Trump Jair Bolsonaro au Brésil et l’achat de pétrole russe par l’Inde.

    Certains partenaires commerciaux, notamment le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Japon, la Corée du Sud et le Vietnam, ont négocié des accords commerciaux préliminaires avec Washington avant l’entrée en vigueur des taxes, obtenant des taux entre 15 % et 20 %. Ces accords comprennent souvent des engagements d’ouverture des marchés aux produits américains et, dans certains cas, des investissements aux États-Unis.

    La taxe de 30 % sur les produits chinois reste en vigueur après une trêve commerciale plus tôt dans l’année, mais elle doit expirer le 12 août.

    Trump a également menacé une taxe de 100 % sur les importations de semi-conducteurs afin d’encourager le retour de la production nationale, mais « les entreprises qui promettent d’investir et de produire aux États-Unis seront exemptées. »

    Apple s’engage à investir massivement aux États-Unis

    Le PDG d’Apple, Tim Cook, a rejoint Trump à la Maison Blanche pour annoncer un investissement supplémentaire de 100 milliards de dollars aux États-Unis, mettant en avant les efforts pour accroître la production américaine et rapatrier une partie de sa chaîne d’approvisionnement.

    Cook a déclaré qu’il prenait « très au sérieux » l’appel de Trump à rapatrier les opérations.

    Les actions Apple ont grimpé de plus de 2 % lors des échanges en dehors des heures normales jeudi, après une hausse de plus de 5 % la veille.

    Au début de l’année, Apple avait annoncé son intention d’investir 500 milliards de dollars aux États-Unis, avec pour objectif d’embaucher 20 000 travailleurs en quatre ans et de construire une nouvelle usine au Texas dédiée à la fabrication de machines pour l’intelligence artificielle.

    Malgré la menace de Trump en mai d’une taxe de 25 % sur les smartphones importés, Apple n’a pas encore rapatrié toute la production d’iPhone aux États-Unis, déplaçant plutôt une partie de la production de la Chine vers l’Inde et la Thaïlande.

    Toyota réduit ses prévisions de bénéfices en raison des taxes

    Les actions de Toyota ont chuté après que le constructeur automobile a réduit de 16 % ses prévisions de bénéfices d’exploitation pour l’exercice, citant un coût de 10 milliards de dollars lié aux taxes américaines sur les véhicules importés, à la hausse des coûts des matières premières et à un yen plus fort.

    Toyota prévoit désormais un bénéfice d’exploitation de 3,2 trillions de yens pour l’année fiscale se terminant en mars 2026, contre 3,8 trillions auparavant. Seules les taxes américaines devraient réduire les revenus de 1,4 trillion de yens (environ 9,5 milliards de dollars), bien plus que prévu.

    Cette révision, associée à un bénéfice trimestriel en baisse, illustre l’impact des politiques commerciales agressives de Trump sur les constructeurs étrangers.

    Cependant, la demande est restée solide : Toyota a enregistré des ventes mondiales record au premier semestre et un bénéfice d’exploitation de 1,17 trillion de yens au premier trimestre, dépassant les attentes des analystes.

    La croissance des exportations chinoises s’accélère

    Les exportations chinoises ont augmenté plus rapidement en juillet, malgré la baisse des livraisons vers les États-Unis, montrant que les taxes n’ont pas encore gravement affecté ce secteur clé de l’économie chinoise.

    Les exportations de juillet ont augmenté de 7,2 % en glissement annuel en dollars, contre 5,8 % en juin, selon les données de l’Administration générale des douanes de Chine.

    Cependant, les exportations vers les États-Unis ont chuté de 22 % en glissement annuel en juillet, après des baisses de 16 % et 35 % en juin et mai.

    Ces chiffres indiquent que, bien que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se soient quelque peu apaisées, la Chine a réussi à maintenir ses exportations en redirigeant ses expéditions vers d’autres pays, une tendance essentielle compte tenu de la faible demande intérieure et de la crise prolongée du marché immobilier.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.