Author: Fiona Craig

  • Les prix de l’or rebondissent depuis un plus bas d’un mois grâce à un dollar plus faible ; l’optimisme sur les accords commerciaux limite les gains

    Les prix de l’or rebondissent depuis un plus bas d’un mois grâce à un dollar plus faible ; l’optimisme sur les accords commerciaux limite les gains

    Les prix de l’or ont augmenté lors des échanges asiatiques lundi, se redressant après un plus bas d’un mois grâce à un affaiblissement du dollar américain. Cependant, la demande de valeur refuge est restée modérée en raison de l’apaisement des tensions au Moyen-Orient et de l’optimisme autour des accords commerciaux majeurs des États-Unis.

    L’or au comptant a progressé de 0,5 % à 3 290,25 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or pour août ont gagné 0,4 % pour s’établir à 3 300,00 dollars l’once à 02h00 ET (06h00 GMT). Le métal précieux avait chuté de près de 3 % la semaine dernière, enregistrant sa plus forte baisse hebdomadaire depuis début mai. Malgré ces pertes, l’or devrait terminer le mois quasiment stable, après que les gains initiaux liés aux tensions géopolitiques ont été annulés par le cessez-le-feu récent entre Israël et l’Iran.

    Le dollar faible soutient l’or, les accords commerciaux influencent le sentiment du marché

    Le cessez-le-feu négocié la semaine dernière par le président américain Donald Trump entre Israël et l’Iran a réduit les risques géopolitiques, diminuant l’attrait de l’or comme valeur refuge. Sur le plan commercial, l’optimisme a été renforcé par un accord récent signé à Genève entre les États-Unis et la Chine, qui traite des exportations de terres rares et réduit certaines barrières commerciales clés.

    De plus, un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni est entré en vigueur lundi, abaissant les droits de douane sur les voitures à 10 % et supprimant entièrement les droits sur les pièces d’aéronefs. Cependant, le marché reste prudent avant la date limite du 9 juillet, qui pourrait voir la réintroduction des droits sur d’autres partenaires commerciaux ainsi que sur l’acier et l’aluminium à l’échelle mondiale.

    L’or a également bénéficié d’un affaiblissement du dollar américain, les opérateurs pariant de plus en plus sur une baisse des taux de la Fed d’ici septembre. L’indice du dollar américain a chuté de 0,2 % pendant les heures de négociation asiatiques, restant proche d’un plus bas de trois ans.

    Autres métaux : mouvements contrastés ; le platine en passe de réaliser un bond mensuel

    La faiblesse du dollar rend les matières premières comme l’or plus abordables pour les acheteurs étrangers, ce qui stimule la demande. Les contrats à terme sur le platine ont bondi de 1,9 % à 1 377,00 dollars, après un récent repli depuis un plus haut décennal, plaçant le métal pour un gain de plus de 30 % ce mois-ci.

    Les contrats sur l’argent sont restés stables autour de 36,05 dollars l’once. Les contrats à terme sur le cuivre à la London Metal Exchange sont restés inchangés à 9 888,95 dollars la tonne, tandis que les contrats américains sur le cuivre ont progressé de 0,7 % à 5,13 dollars la livre.

    Les gains du cuivre ont été limités par des données montrant que le secteur manufacturier chinois s’est contracté en juin, indiquant une faiblesse persistante de la demande extérieure dans un contexte de tarifs américains élevés affectant le plus grand consommateur mondial de cuivre.

  • Les prix du pétrole chutent alors que les risques d’approvisionnement au Moyen-Orient s’atténuent ; l’augmentation de la production par l’OPEP+ au centre des préoccupations

    Les prix du pétrole chutent alors que les risques d’approvisionnement au Moyen-Orient s’atténuent ; l’augmentation de la production par l’OPEP+ au centre des préoccupations

    Les prix du pétrole ont baissé lors des échanges asiatiques de lundi, alors que l’apaisement des tensions géopolitiques entre Israël et l’Iran a conduit les traders à réduire la prime de risque. Par ailleurs, les anticipations d’une nouvelle hausse de la production de l’OPEP+ ont pesé sur les cours du brut.

    Le Brent pour livraison en août a reculé de 0,8 % à 67,20 dollars le baril, tandis que le WTI (West Texas Intermediate) a chuté de 1,1 % à 64,77 dollars le baril à 21h44 ET (01h44 GMT). Malgré cette baisse récente, le pétrole reste en bonne voie pour enregistrer une hausse de plus de 5 % ce mois-ci, portée initialement par le conflit entre Israël et l’Iran.

    Les données mitigées sur l’activité manufacturière en Chine, avec un indice des directeurs d’achat (PMI) en contraction en juin, ont apporté un soutien modéré à la demande de pétrole.

    Le cessez-le-feu tient, les risques d’approvisionnement au Moyen-Orient diminuent

    Les cours du brut ont reculé après des gains importants la semaine dernière, le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran semblant stable, ce qui réduit les craintes de perturbations prolongées de l’approvisionnement au Moyen-Orient. Le conflit de 12 jours avait fait monter le pétrole près de ses plus hauts annuels, notamment après des frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires iraniennes.

    Les États-Unis ont négocié ce cessez-le-feu, et le président Donald Trump a annoncé des négociations nucléaires à venir avec l’Iran, ce qui a encore apaisé les tensions. Le cessez-le-feu a également atténué les inquiétudes concernant un possible blocage du détroit d’Ormuz par l’Iran, une route clé pour le transport pétrolier.

    Hausse de la production de l’OPEP+ attendue avant la réunion de juillet

    L’attention du marché se tourne désormais vers la réunion de l’OPEP+ prévue le 6 juillet, où le groupe devrait approuver une augmentation de la production d’environ 411 000 barils par jour pour le mois d’août, conforme aux hausses mensuelles récentes.

    Au début de l’année, l’OPEP+ avait commencé à réduire deux années de coupes de production pour compenser les prix durablement bas et sanctionner les membres dépassant leurs quotas.

    En dehors de l’OPEP+, les traders surveillent aussi la demande en carburant aux États-Unis, avec la montée en puissance de la saison estivale des voyages.

  • Le dollar vacille, l’euro progresse ; les marchés attendent l’inflation américaine

    Le dollar vacille, l’euro progresse ; les marchés attendent l’inflation américaine

    Le dollar américain a légèrement progressé vendredi matin, tout en restant proche de ses plus bas niveaux depuis plusieurs années, affaibli par l’apaisement des tensions géopolitiques et commerciales. De son côté, l’euro continue de grimper, soutenu par des données d’inflation robustes dans la zone euro.

    Le dollar sous pression, entre détente mondiale et politique accommodante

    À 04h45 ET (08h45 GMT), l’indice du dollar, qui mesure sa performance face à six devises majeures, gagnait légèrement à 96,770, mais reste proche de ses plus bas depuis mars 2022. Le billet vert s’oriente vers une perte de 1,5% sur le mois de juin, sa sixième baisse mensuelle consécutive.

    La trêve entre Israël et l’Iran, qui tient pour l’instant, a réduit l’attrait du dollar comme valeur refuge. Par ailleurs, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les États-Unis et la Chine ont finalisé un accord commercial basé sur un cadre établi à Genève. Lutnick a également évoqué des progrès dans un accord avec l’Inde, tandis que l’Union européenne envisagerait de réduire certains droits de douane pour accélérer un accord avec le président Donald Trump.

    L’attention revient sur la Fed et les indicateurs économiques

    Le président de la Fed Jerome Powell a maintenu un ton prudent sur d’éventuelles baisses de taux lors de sa récente audition au Congrès. Ses propos ont été critiqués par Donald Trump, qui pourrait nommer un successeur plus “dovish”. Ce scénario augmente la probabilité d’une politique monétaire plus souple à court terme.

    Les marchés anticipent désormais 64 points de base de baisse des taux d’ici fin 2025, contre 46 points la semaine dernière. Le PCE core, indicateur d’inflation préféré de la Fed, sera publié dans la journée et pourrait faire évoluer ces anticipations.

    “Les risques pour le dollar restent orientés à la baisse,” notent les analystes d’ING. “Les facteurs comme la Fed, les données macro, la loi budgétaire et les tarifs douaniers pourraient peser davantage sur le dollar.”

    L’euro porté par la hausse surprise des prix en zone euro

    L’euro a progressé de 0,2% à 1,1715, atteignant un sommet inédit depuis septembre 2021. L’inflation en France et en Espagne a surpris à la hausse.

    En France, l’indice des prix harmonisé a bondi à 0,8% en glissement annuel en juin, après 0,6% en mai. En Espagne, l’inflation est passée de 2,0% à 2,2% sur la même période.

    Les investisseurs attendent les données de l’Allemagne prévues lundi pour avoir une meilleure lecture des tendances pour la Banque centrale européenne. Selon ING, EUR/USD pourrait viser 1,20, bien que l’évolution dépende surtout des nouvelles en provenance des États-Unis.

    La livre sterling a également progressé, avec GBP/USD en hausse de 0,1% à 1,3743, proche de son pic d’octobre 2021.

    Devises asiatiques stables malgré des signaux divergents

    En Asie, le yen japonais s’est légèrement renforcé, avec USD/JPY en recul de 0,1% à 144,32, après des chiffres d’inflation plus faibles que prévu à Tokyo, ce qui pourrait limiter les marges de manœuvre de la Banque du Japon. Le yuan chinois est resté quasi inchangé, avec USD/CNY à 7,1694, après l’annonce d’un accord commercial entre Pékin et Washington, encore flou dans ses détails.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures américains en hausse avant les données sur l’inflation ; Nike bondit après ses résultats

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les futures américains en hausse avant les données sur l’inflation ; Nike bondit après ses résultats

    Les contrats à terme sur les actions américaines progressent vendredi, alors que les investisseurs attendent des données clés sur l’inflation et se montrent rassurés par un apaisement des tensions commerciales et géopolitiques. Les résultats meilleurs que prévu de Nike et son plan de réorganisation de la production soutiennent également l’optimisme des marchés.

    Des marchés portés par une amélioration du climat global

    Wall Street s’apprête à ouvrir dans le vert. À 09h33 (heure de Paris), les futures du Dow Jones montaient de 149 points (+0,3%), ceux du S&P 500 de 20 points (+0,3%) et les futures du Nasdaq 100 de 87 points (+0,4%).

    Les marchés saluent la trêve entre Israël et l’Iran, qui a rassuré sur le risque de propagation régionale du conflit. En parallèle, la Maison Blanche a annoncé un accord avec la Chine pour accélérer l’exportation de terres rares essentielles à de nombreuses industries.

    Le président Trump envisagerait de prolonger la suspension tarifaire au-delà du délai initial, et des rumeurs évoquent un possible changement à la tête de la Réserve fédérale avec un dirigeant plus conciliant sur les taux.

    Le dollar américain poursuit sa chute, atteignant son plus bas niveau depuis 3 ans et demi.

    L’indice PCE au centre de l’attention

    Le point focal de la journée sera l’indice PCE, principal indicateur d’inflation surveillé par la Fed. Pour mai, les économistes prévoient une hausse annuelle de 2,3% et une progression mensuelle stable de 0,1%.

    La banque centrale reste prudente et attend davantage de données avant de modifier sa politique monétaire, notamment pour évaluer l’effet des droits de douane.

    Nike rassure les marchés et change de stratégie de production

    Les actions de Nike ont bondi dans les échanges après-Bourse après des résultats trimestriels meilleurs que prévu.

    Le chiffre d’affaires a reculé de 12% à 11,1 milliards de dollars, mais est resté au-dessus des prévisions. Pour le trimestre à venir, Nike prévoit une baisse de ses ventes plus modérée qu’attendu.

    L’entreprise a averti que les nouveaux tarifs douaniers pourraient lui coûter 1 milliard de dollars supplémentaires, mais elle prévoit de réduire sa dépendance à la production chinoise (actuellement 16% des importations) à un niveau à chiffre unique élevé d’ici mai 2026.

    Tests de résistance des banques à venir

    La Réserve fédérale publiera aujourd’hui les résultats de ses stress tests annuels sur les grandes banques. La plupart des analystes anticipent que les établissements passeront les tests avec succès, renforçant leur capacité à distribuer dividendes ou procéder à des rachat d’actions.

    Le pétrole reprend un peu de terrain, mais reste en forte baisse hebdomadaire

    Les prix du pétrole remontent légèrement, bien qu’ils s’orientent vers leur plus forte baisse hebdomadaire depuis mars 2023.

    À 09h32 (heure de Paris), les futures du Brent gagnaient 0,7% à 67,14 dollars, tandis que le WTI progressait de 0,7% à 65,69 dollars.

    La trêve au Moyen-Orient a conduit les investisseurs à retirer une grande partie de la prime de risque sur le brut. Une légère reprise est visible grâce à la baisse des stocks américains, signe d’une demande toujours solide.

  • Les marchés européens progressent grâce à un climat mondial plus favorable ; les données clés sur l’inflation attendues

    Les marchés européens progressent grâce à un climat mondial plus favorable ; les données clés sur l’inflation attendues

    Les marchés boursiers européens ont terminé la semaine en hausse vendredi, se remettant d’une période de volatilité provoquée par les tensions au Moyen-Orient et les différends commerciaux.

    À 07h10 GMT, l’indice allemand DAX a gagné 0,8 %, le CAC 40 français a progressé de 0,9 % et le FTSE 100 britannique a augmenté de 0,2 %.

    Un sentiment mondial en amélioration

    La confiance des investisseurs s’améliore à l’échelle mondiale, portée par un cessez-le-feu apparemment stable entre Israël et l’Iran, négocié en début de semaine par le président américain Donald Trump.

    Les relations commerciales entre les États-Unis et la Chine montrent également des signes précoces d’apaisement. Lors d’une interview à Bloomberg Television, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les deux pays ont finalisé un accord commercial conclu initialement à Genève le mois dernier, même si les détails restent limités. Il a ajouté que les États-Unis sont également proches d’un accord commercial avec l’Inde.

    Par ailleurs, l’Union européenne envisage de réduire les tarifs douaniers sur certaines importations américaines afin de faciliter un accord commercial rapide avec les États-Unis, selon le Wall Street Journal. Malgré l’échéance du 9 juillet fixée par la Maison Blanche pour conclure de nouveaux accords commerciaux, la porte-parole Karoline Leavitt a indiqué que ce délai « n’est pas critique ».

    Focus sur les données américaines sur l’inflation

    L’optimisme des marchés a également été soutenu par les attentes de baisses possibles des taux d’intérêt par la Réserve fédérale, dans un contexte de données économiques américaines faibles et de spéculations sur une direction plus accommodante de la banque centrale. Le président de la Fed, Jerome Powell, a averti que les baisses de taux attendraient une meilleure compréhension de l’impact inflationniste des tarifs douaniers, suscitant les critiques du président Trump, qui a laissé entendre qu’il nommerait un successeur à Powell avant la fin de son mandat en mai 2026.

    La publication imminente de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) – l’indicateur d’inflation préféré de la Fed – devrait apporter de nouvelles indications sur la trajectoire de la politique monétaire.

    En Europe, les données montrent que les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,9 % sur un an, dépassant les prévisions de 0,7 %, tandis que l’inflation en Espagne a progressé de 2,2 %, au-dessus des 2,0 % attendus.

    Actualités des entreprises : Akzo Nobel et Unilever

    Dans le secteur des entreprises, Akzo Nobel (EU:AKZA) a annoncé la vente de sa participation dans une filiale indienne au groupe JSW pour environ 1,4 milliard d’euros. Une partie des recettes sera utilisée pour un programme de rachat d’actions.

    Par ailleurs, Unilever (LSE:ULVR) achète la marque américaine de soins personnels masculins Dr Squatch à la société de capital-investissement Summit Partners pour 1,5 milliard de dollars, selon le Financial Times.

    Le pétrole rebondit mais reste en baisse sur la semaine

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté vendredi mais s’acheminent vers leur plus forte baisse hebdomadaire depuis plus de deux ans, le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran ayant réduit la prime de risque géopolitique sur le marché.

    À 03h10 ET, les contrats à terme sur le Brent ont progressé de 0,7 % à 67,17 dollars le baril, tandis que le pétrole américain West Texas Intermediate a gagné 0,8 % à 65,76 dollars le baril.

    Malgré cette hausse modeste, les deux indices affichent des pertes hebdomadaires d’environ 12 %, la baisse la plus importante depuis mars 2023, revenant aux niveaux d’avant le conflit. Les gains limités en fin de semaine ont été soutenus par des données gouvernementales américaines montrant une baisse des stocks de pétrole brut et de carburant, témoignant d’une demande solide dans la plus grande économie mondiale.

  • Les prix de l’or approchent un plus bas de quatre semaines alors que la trêve Israël-Iran tient et que les données d’inflation PCE sont attendues

    Les prix de l’or approchent un plus bas de quatre semaines alors que la trêve Israël-Iran tient et que les données d’inflation PCE sont attendues

    Les prix de l’or ont légèrement baissé lors des échanges en Asie vendredi, atteignant leur niveau le plus bas depuis près d’un mois, la trêve en cours entre Israël et l’Iran ayant apaisé les tensions géopolitiques et réduit la demande pour ce métal refuge. Pendant ce temps, les investisseurs se tournent vers les données américaines sur l’inflation, qui pourraient influencer les décisions de la Réserve fédérale concernant les taux d’intérêt.

    L’or au comptant a reculé de 1 % à 3 293,79 dollars l’once, son plus bas niveau depuis début juin. Les contrats à terme sur l’or pour août ont chuté de 1,2 %, s’établissant autour de 3 306,70 dollars l’once tôt vendredi (01:15 ET / 05:15 GMT). Le métal s’apprête à enregistrer une perte hebdomadaire de plus de 2 %, marquant ainsi une deuxième semaine consécutive de baisse, et accusant une chute de près de 6 % depuis son sommet record de fin avril.

    La trêve au Moyen-Orient tient, les données d’inflation attendues

    Le cessez-le-feu négocié par le président américain Donald Trump entre Israël et l’Iran semblait tenir jeudi, atténuant les inquiétudes liées aux conflits régionaux et affaiblissant le rôle traditionnel de l’or en tant que valeur refuge en période de crise.

    Les marchés attendent maintenant la publication de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de mai — l’indicateur d’inflation préféré de la Fed — prévue pour vendredi. Les prévisions tablent sur une hausse mensuelle de 0,1 % pour les indices PCE global et de base, correspondant à une augmentation annuelle de 2,3 % et 2,6 % respectivement, légèrement supérieure aux chiffres de l’année précédente.

    Cela fait suite au témoignage récent du président de la Fed, Jerome Powell, devant le Congrès, où il a mis en garde contre une réduction prématurée des taux d’intérêt et souligné que les pressions inflationnistes, notamment liées aux tarifs douaniers, pourraient être plus durables que prévu.

    En réaction, le président Trump a vivement critiqué Powell et indiqué qu’il envisageait “trois ou quatre personnes” pour le remplacer, des rapports suggérant qu’une nomination pourrait intervenir dès septembre.

    Les prix des matières premières chutent alors que le dollar se renforce légèrement

    L’indice du dollar américain a progressé de 0,1 % pendant les heures asiatiques, mais reste proche de son plus bas niveau en plus de trois ans. Un dollar plus fort rend les matières premières libellées en dollars, comme l’or, plus coûteuses pour les acheteurs étrangers, ce qui réduit la demande.

    Les contrats à terme sur le platine ont chuté de 1,3 % à 1 392 dollars l’once, reculant depuis des niveaux jamais vus depuis plus d’une décennie, même si le métal affiche une hausse de 32 % sur le mois. Les contrats à terme sur l’argent ont reculé de 0,6 %, s’établissant à 36,38 dollars l’once.

    Par ailleurs, le cuivre a affiché des mouvements mitigés : les contrats à terme sur le cuivre à la Bourse des métaux de Londres ont baissé de 0,2 % à 9 891,15 dollars la tonne, tandis que les contrats américains ont légèrement progressé, se négociant autour de 5,06 dollars la livre.

  • Les prix du pétrole remontent alors que les tensions Israël-Iran s’apaisent, mais la perte hebdomadaire reste importante

    Les prix du pétrole remontent alors que les tensions Israël-Iran s’apaisent, mais la perte hebdomadaire reste importante

    Les prix du pétrole ont légèrement augmenté sur les marchés asiatiques vendredi, soutenus par des signes d’une demande stable aux États-Unis. Cependant, Brent et West Texas Intermediate (WTI) sont toujours en voie d’afficher de fortes pertes hebdomadaires après l’atténuation des craintes de perturbations de l’approvisionnement au Moyen-Orient.

    À 21h10 ET (01h10 GMT), le Brent pour livraison en août a gagné 0,5 %, à 68,07 dollars le baril, tandis que le WTI a progressé de 0,5 %, à 65,57 dollars le baril.

    La récente hausse des prix a été en partie soutenue par une forte diminution des stocks de brut américains, indiquant une demande intérieure robuste. Par ailleurs, l’optimisme concernant de potentielles mesures de relance économique en Chine, premier importateur mondial de pétrole, a renforcé le sentiment du marché.

    Un dollar américain plus faible — tombé jeudi à son plus bas niveau en plus de trois ans — a également soutenu les prix, alimenté par les spéculations croissantes sur une possible baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale. Les investisseurs attendent désormais les données de l’indice des prix PCE qui seront publiées vendredi, susceptibles d’influencer les décisions de la Fed.

    Baisse hebdomadaire de plus de 12 % alors que les risques géopolitiques se calment

    Malgré les modestes gains de vendredi, les contrats à terme Brent et WTI ont perdu plus de 12 % chacun cette semaine. Ces pertes ont suivi l’annonce par le président américain Donald Trump d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, ce qui a contribué à calmer les craintes de perturbations d’approvisionnement dans une région cruciale pour le pétrole mondial.

    Le cessez-le-feu, initialement incertain, semblait stable vendredi matin. Trump a également indiqué que l’Iran pourrait continuer à vendre du pétrole à la Chine — un signal baissier pour les marchés pétroliers — et a mis en avant les prochains pourparlers nucléaires avec Téhéran prévus la semaine prochaine.

    De plus, l’Iran n’a pas fermé le détroit d’Hormuz, une voie maritime vitale, assurant ainsi la continuité des flux pétroliers vers l’Asie et l’Europe.

    Les acteurs du marché se concentrent désormais sur les résultats des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes. Les premiers rapports indiquaient que ces frappes n’avaient pas totalement stoppé les ambitions nucléaires iraniennes, bien que la Maison-Blanche ait contesté ces affirmations.

    Pas de plan immédiat pour reconstituer la réserve stratégique de pétrole des États-Unis

    Ajoutant aux pressions sur les prix du pétrole, l’administration Trump a annoncé qu’elle ne prévoit pas de reconstituer immédiatement la réserve stratégique de pétrole (SPR) des États-Unis. Celle-ci est actuellement à son plus bas niveau depuis les années 1980, après des prélèvements importants réalisés par l’administration Biden pour stabiliser les prix de l’essence au début du conflit Russie-Ukraine.

    Avec des niveaux de réserve aussi bas, le pays dispose de moins de stocks d’urgence pour faire face à des chocs d’approvisionnement ou des pics de prix.

    Néanmoins, Trump a appelé à une augmentation de la production pétrolière américaine, une tendance qui pourrait en partie compenser ces faibles niveaux de réserve.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq : les futures suggèrent une ouverture en hausse à Wall Street

    Dow Jones, S&P, Nasdaq : les futures suggèrent une ouverture en hausse à Wall Street

    Les contrats à terme sur les principaux indices boursiers américains indiquent une ouverture en hausse ce jeudi, les marchés semblant prêts à prolonger les récents gains après la publication de données économiques positives.

    L’élan initial a été soutenu par un rapport du Département du Travail montrant que les nouvelles demandes d’allocations chômage ont chuté de manière inattendue durant la semaine se terminant le 21 juin. Elles ont reculé de 10 000 pour atteindre 236 000, alors que les économistes s’attendaient à un chiffre stable à 245 000.

    Par ailleurs, un rapport distinct du Département du Commerce a révélé que les commandes de biens durables ont bondi de 16,4 % en mai, dépassant largement les attentes qui tablaient sur une hausse de 8,5 %. Ce chiffre fait suite à une baisse révisée de 6,6 % en avril. Même en excluant le secteur des transports, plus volatil, les commandes ont progressé de 0,5 %, ce qui indique une solidité générale de la demande manufacturière.

    Cependant, des signaux de prudence subsistent : les chiffres révisés du PIB montrent que l’économie américaine s’est contractée plus fortement qu’annoncé initialement au premier trimestre 2025. Le PIB réel a reculé de 0,5 %, contre une baisse de 0,2 % précédemment rapportée. Cette révision s’explique principalement par une consommation et des exportations plus faibles, bien que cela ait été partiellement compensé par une baisse des importations.

    Mercredi, les marchés avaient ouvert en hausse, prolongeant les gains du début de semaine, mais l’élan s’est atténué en fin de séance. Le Nasdaq a atteint un sommet de quatre mois, clôturant en hausse de 0,3 % à 19 973,55. Le S&P 500 est resté stable à 6 092,16, tandis que le Dow Jones a reculé de 0,3 % à 42 982,43.

    La force initiale des marchés s’explique par un sentiment positif persistant, bien que les investisseurs se soient ensuite tournés vers l’actualité géopolitique, à la suite d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, ce qui a entraîné des prises de bénéfices.

    Dans l’immobilier, les ventes de logements neufs ont fortement chuté en mai, selon le Département du Commerce, diminuant de 13,7 % à un rythme annuel de 623 000 unités. Ce chiffre fait suite à une hausse de 9,6 % en avril et est inférieur aux attentes, qui anticipaient une baisse de 7,1 %.

    Les actions liées à l’immobilier ont reculé après ces données. L’indice immobilier Dow Jones U.S. Real Estate a perdu 2,4 %, tandis que l’indice du secteur résidentiel de Philadelphie a chuté de 1,9 %. Des pertes ont également été observées dans les secteurs des services pétroliers, des compagnies aériennes et du gaz naturel. À l’inverse, les valeurs du réseau informatique ont soutenu le Nasdaq, lui permettant de surperformer le marché élargi.

  • DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en hausse malgré les inquiétudes liées aux droits de douane

    DAX, CAC, FTSE100, les actions européennes en hausse malgré les inquiétudes liées aux droits de douane

    Les marchés européens affichent une tendance haussière ce jeudi, malgré les préoccupations concernant l’indépendance de la Réserve fédérale et l’approche de la date limite pour la suspension des droits de douane décidée par le président américain Trump.

    Sur le plan économique, la confiance des consommateurs allemands devrait reculer en juillet après trois mois consécutifs de hausse, la montée de l’épargne venant neutraliser les effets positifs des meilleures perspectives de revenus, selon une enquête.

    L’indice de confiance des consommateurs, à caractère prospectif, a reculé de manière inattendue à -20,3 pour juillet, contre -20,0 en juin, selon une étude conjointe du groupe de recherche GfK et de l’Institut de Nuremberg pour les Décisions de Marché. Les analystes anticipaient un indice à -19,1.

    L’indice allemand DAX progresse de 0,5 %, le FTSE 100 britannique gagne 0,4 %, et le CAC 40 français avance de 0,2 %.

    Les actions de 3i Group (LSE:III) ont bondi, après que la société de gestion a indiqué que sa filiale majoritaire Action continuait de bien performer, avec une croissance des ventes comparables de 6,9 % depuis le début de l’année.

    Le détaillant de carrelage Topps Tiles (LSE:TPT) a également enregistré une forte progression après la nomination d’un nouveau PDG et d’un directeur financier par intérim.

    Le distributeur de vêtements Next (LSE:NXT) a aussi grimpé après avoir publié des résultats solides pour le premier trimestre fiscal et relevé ses prévisions annuelles pour la deuxième fois.

    Le groupe de construction et d’infrastructures Balfour Beatty (LSE:BBY) a bondi après avoir remporté un contrat de 833 millions de livres sterling (1,14 milliard de dollars) auprès de la société française Technip Energies.

    Enfin, le géant de la mode H&M a également flambé après avoir dépassé les attentes de bénéfices au deuxième trimestre.

  • Les futures boursiers progressent légèrement alors que Trump envisage de remplacer Powell – Les mouvements du marché aujourd’hui

    Les futures boursiers progressent légèrement alors que Trump envisage de remplacer Powell – Les mouvements du marché aujourd’hui

    Les futures sur actions américaines ont légèrement augmenté jeudi, l’indice S&P 500 se rapprochant de ses plus hauts historiques. Parallèlement, l’ancien président Donald Trump envisagerait de remplacer le président de la Fed, Jerome Powell, en raison d’un mécontentement persistant vis-à-vis de la politique mesurée de la banque centrale. Par ailleurs, les actions du leader chinois des véhicules électriques BYD ont chuté suite à des rapports de réduction de production, tandis que Shell a démenti des rumeurs d’acquisition potentielle de son concurrent BP.

    Les futures américains en légère hausse

    Les futures indiquaient des gains modestes jeudi matin. À 03h10 ET, les futures Dow Jones gagnaient 84 points (+0,2 %), ceux du S&P 500 montaient de 14 points (+0,2 %) et les futures Nasdaq 100 grimpaient de 74 points (+0,3 %).

    Wall Street a terminé la séance de mercredi en ordre dispersé, mettant fin à une hausse de deux jours. Les investisseurs ont pesé les développements géopolitiques, notamment une possible trêve entre Israël et l’Iran, ainsi que le témoignage du président de la Fed Jerome Powell devant le Congrès.

    L’attention se tourne désormais vers la publication vendredi de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), la mesure d’inflation privilégiée par la Fed. Powell a réitéré une approche prudente, dépendante des données, pour les décisions sur les taux, soulignant l’incertitude économique, notamment face aux effets des tarifs américains.

    « Les marchés semblent faire confiance à la trêve […], et le dollar teste de nouveau ses plus bas. Les données américaines devraient désormais être au centre de l’attention, surtout compte tenu du ton subtilement accommodant de Powell », ont noté les analystes d’ING.

    Trump envisage de remplacer Powell à la Fed

    L’ancien président Donald Trump réduirait sa liste de candidats pour succéder à Jerome Powell à la tête de la Fed. Trump a critiqué à plusieurs reprises la réticence de Powell à baisser plus agressivement les taux d’intérêt, affirmant que cela coûte au gouvernement fédéral des centaines de milliards en paiements d’intérêts.

    Selon le Wall Street Journal, Trump pourrait annoncer un remplaçant dès cet été, bien que septembre ou octobre soient plus probables. Mercredi, il a même remis en question la santé mentale de Powell, alimentant les spéculations sur un changement de direction à la banque centrale.

    Les actions BYD chutent en raison d’un ralentissement de la production

    Les actions de BYD Co. (SZ:002594), l’un des principaux fabricants chinois de véhicules électriques, ont chuté de plus de 2 % après un rapport de Reuters indiquant que la société avait réduit sa production et retardé ses plans d’expansion.

    Selon des sources proches du dossier, BYD aurait annulé les équipes de nuit et réduit sa production d’au moins un tiers dans quatre usines chinoises. Les plans d’installation de nouvelles lignes de production ont également été reportés en raison de l’augmentation des stocks et des pressions sur les coûts.

    Malgré avoir dépassé Tesla en 2023 avec un record de 4,27 millions de véhicules vendus – et un objectif de 5,5 millions pour 2024 – BYD fait face à une concurrence accrue et à une baisse des marges dans un marché des VE de plus en plus encombré.

    Shell nie tout projet d’acquisition de BP

    Shell a démenti les rumeurs médiatiques selon lesquelles elle envisagerait de racheter BP. Dans une déclaration officielle, le géant pétrolier a affirmé ne pas avoir fait d’offre ni avoir l’intention d’en faire.

    Conformément aux règles britanniques sur les acquisitions, ce démenti public empêche Shell de formuler une offre formelle pour BP pendant six mois.

    « Shell souhaite préciser qu’elle n’a pas activement envisagé de faire une offre pour BP et confirme n’avoir engagé aucune approche ni discussion », a indiqué la société.

    Le Wall Street Journal avait précédemment rapporté que Shell était en discussions préliminaires sur une possible acquisition de BP, citant des sources proches du dossier.

    Les prix du pétrole augmentent suite à une baisse des stocks

    Les prix du pétrole ont légèrement progressé après l’annonce d’une baisse des stocks américains supérieure aux attentes, signe d’une demande robuste.

    À 03h15 ET, le Brent gagnait 0,2 % à 66,54 dollars le baril, tandis que le WTI augmentait de 0,1 % à 65,00 dollars.

    Les deux indices ont gagné près de 1 % mercredi, rebondissant après des pertes initiales, après que les données de l’Energy Information Administration ont montré une baisse des stocks de pétrole américains pour la cinquième semaine consécutive — de 5,8 millions de barils. Les stocks d’essence ont également diminué de 2,1 millions de barils, avec une demande au plus haut depuis décembre 2021.