Orange (EU:ORA) a vu ses actions cotées à Paris légèrement augmenter jeudi après avoir annoncé des résultats du troisième trimestre supérieurs aux attentes des analystes, portés par une croissance régulière de la clientèle et une gestion rigoureuse des coûts.
Le résultat opérationnel avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement après loyers (EBITDAaL) a augmenté de 3,7 % sur un an pour atteindre 3,44 milliards d’euros, dépassant de peu les 3,43 milliards d’euros anticipés par les analystes. L’entreprise a attribué cette progression à l’expansion de sa base de clients et à une bonne maîtrise des dépenses.
Le nombre de clients fibre a atteint 16 millions dans le monde, contre 15,5 millions au trimestre précédent, tandis que le nombre de clients mobiles est passé de 98,1 millions à 100,4 millions. La croissance a été particulièrement forte au Moyen-Orient et en Afrique, où le chiffre d’affaires a augmenté à un rythme à deux chiffres pour le dixième trimestre consécutif.
Une « détérioration progressive » du marché français de l’entreprise au cours des derniers trimestres « ne s’aggrave pas », ont indiqué les analystes de Kepler Cheuvreux, qualifiant les résultats globaux de « rassurants ».
Orange a également relevé ses prévisions annuelles et anticipe désormais une croissance de son résultat opérationnel d’au moins 3,5 %, contre une prévision précédente de « plus de 3 % ». Les analystes, dont Javier Borrachero chez Kepler Cheuvreux, ont estimé que cette révision était encore « plus encourageante » que la performance du T3, notamment compte tenu d’un « contexte difficile » et « d’un environnement macroéconomique tendu, qui a un impact négatif plus important que prévu sur l’activité d’Orange ».
Le directeur financier Laurent Martinez a souligné que le bilan solide de l’entreprise lui donne « la puissance de feu nécessaire » pour saisir des opportunités de fusions-acquisitions en France et en Espagne. Orange a déjà déposé une offre pour acquérir les 50 % restants de MasOrange et participe à une offre conjointe de 17 milliards d’euros avec Bouygues Telecom et Free-Groupe Iliad pour racheter une large partie des activités françaises de Altice. L’entreprise a toutefois précisé qu’« il n’y a aucune certitude » que cet accord aboutisse.

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