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  • Le CAC 40 se stabilise malgré la crise politique française, Nvidia attendu

    Le CAC 40 se stabilise malgré la crise politique française, Nvidia attendu

    La Bourse de Paris tente de reprendre son souffle ce mercredi après deux séances particulièrement turbulentes. Le CAC 40, secoué par les tensions politiques internes, a enregistré un léger rebond à l’ouverture, en hausse de 0,5 % à 7 748 points.

    Les investisseurs, encore marqués par le plongeon de lundi et le nouveau recul de mardi, espèrent une pause, mais la prudence domine, l’incertitude politique en France pesant fortement sur les marchés.

    Le contexte national reste dominé par l’annonce de François Bayrou. Le Premier ministre a déclaré hier qu’il présenterait son gouvernement à l’Assemblée nationale le 8 septembre afin que son projet de budget soit adopté. Le plan prévoit des mesures de réduction des dépenses et des recettes pour un montant d’environ 43,8 milliards d’euros, visant à ramener le déficit public à 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,8 % l’an dernier.

    Cependant, un gouvernement déjà affaibli par l’absence de majorité parlementaire semble marcher sur une corde raide. L’opposition, dans toutes ses composantes, s’est rapidement déclarée hostile au plan, alimentant les craintes d’une chute possible de l’exécutif.

    Les marchés gardent en mémoire la crise de l’année dernière, lorsque le gouvernement de Michel Barnier n’avait pas réussi à s’accorder sur le budget 2025, provoquant une forte hausse des spreads des obligations françaises. Ce souvenir reste vif et rend les investisseurs particulièrement nerveux.

    L’écart entre les rendements des obligations françaises (OAT) et allemandes (Bund) s’est déjà élargi à 77 points de base, contre 70 la semaine dernière, illustrant une confiance décroissante dans la signature française. Selon les analystes de grandes banques, cet écart pourrait rester compris entre 75 et 80 points de base jusqu’au 8 septembre, le marché adoptant une stratégie attentiste.

    Au-delà de cette échéance politique, le climat général demeure fragile. Si le gouvernement tombait, Emmanuel Macron pourrait soit nommer un nouveau Premier ministre, probablement plus centriste ou de centre-gauche pour obtenir un soutien accru, soit convoquer de nouvelles élections législatives.

    Cette dernière hypothèse, qui replongerait la France dans une phase d’incertitude politique et budgétaire, est celle qui inquiète le plus les marchés. Les sondages récents placent les populistes en tête, loin devant la coalition présidentielle centriste, augmentant le risque de freiner l’effort de consolidation budgétaire et d’un nouveau déclassement de la note française.

    Pour l’heure, le rebond parisien est principalement alimenté par l’attente des résultats trimestriels de Nvidia (NASDAQ:NVDA), attendus ce soir à Wall Street. Le géant américain des semi-conducteurs, dont la capitalisation boursière dépasse désormais les 3 000 milliards de dollars, constitue un baromètre clé pour le secteur technologique et, plus largement, pour l’ensemble des marchés mondiaux.

    La vigueur des actions technologiques asiatiques ce matin, soutenue par de solides résultats de Cambricon en Chine et la spectaculaire envolée de Nikon au Japon, a donné un certain élan à la Bourse de Paris. Toutefois, tout le monde sait que la tendance de fin de journée dépendra largement des résultats du champion américain de l’intelligence artificielle.

    La nervosité reste palpable dans tous les secteurs. Les banques françaises, fortement exposées à la dette souveraine, ont particulièrement souffert au début de la semaine et peinent encore à retrouver de la stabilité. Le marché obligataire demeure volatile, tandis que l’euro évolue sans direction claire autour de 1,14 $, fluctuant selon la confiance ou la méfiance des traders vis-à-vis de l’avenir politique français.

    Dans ce climat tendu, les investisseurs jonglent avec l’incertitude politique, la fragilité fiscale et l’attente des résultats technologiques américains. Le CAC 40 bénéficie ce matin d’une brève pause, mais l’équilibre reste précaire, suspendu entre deux échéances : la réaction du marché aux résultats de Nvidia et, surtout, le vote de confiance du 8 septembre, qui déterminera l’avenir du gouvernement Bayrou et, peut-être, la trajectoire fiscale de la France.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or recule après un sommet de deux semaines face aux controverses sur la Fed

    L’or recule après un sommet de deux semaines face aux controverses sur la Fed

    Les prix de l’or ont reculé dans les échanges asiatiques mercredi, après avoir atteint un sommet de deux semaines, suscité par les inquiétudes concernant la tentative du Président américain Donald Trump de révoquer la gouverneure de la Fed, Lisa Cook, ce qui soulève des questions sur l’indépendance de la banque centrale.

    Le métal jaune avait initialement bondi après l’annonce de Trump lundi soir de licencier immédiatement Cook pour des accusations de fraude hypothécaire, ce qui avait fait chuter le dollar et soutenu les métaux.

    Cependant, le dollar a repris du terrain et les rendements du Trésor se sont stabilisés après que Cook et la Fed ont affirmé que Trump n’avait pas l’autorité pour procéder au licenciement. L’or au comptant a chuté de 0,5 % à 3.378,29 $ l’once, tandis que les contrats à terme sur l’or d’octobre ont reculé de 0,1 % à 3.428,70 $/oz à 00h23 ET (04h23 GMT).

    La bataille judiciaire stimule la demande de valeur refuge

    Les investisseurs se sont tournés vers l’or alors que Cook a promis de contester son licenciement devant les tribunaux.

    Cook a déclaré : « Je ne démissionnerai pas et j’ai l’intention de contester mon licenciement, affirmant que Trump n’avait aucune raison de me révoquer. » La Fed a soutenu cette position.

    L’action de Trump a suscité de plus grandes inquiétudes concernant l’ingérence politique dans la Fed, traditionnellement indépendante. Plus tôt cette année, Trump avait également menacé de licencier le président Powell pour ne pas avoir baissé davantage les taux.

    “Replacing Cook with his own nominee would give Trump a potential majority on the Fed’s seven-member rate-setting board, allowing him to pursue calls for lower interest rates,” ont noté les analystes.

    Les marchés restent prudents, car la Fed a maintenu une approche prudente en matière d’assouplissement, citant les risques inflationnistes liés aux tarifs de Trump. Bien que Powell ait laissé entendre une possible réduction des taux en septembre, il reste en grande partie non engagé. Des taux plus bas favorisent cependant l’or et les autres métaux.

    Le dollar se redresse, les métaux modèrent leurs gains

    L’indice du dollar a dépassé 98 points mercredi, récupérant les pertes des jours précédents, tandis que les rendements du Trésor se sont stabilisés après la récente volatilité.

    Cela a pesé sur les métaux en général. Le platine au comptant a perdu 0,1 % à 1.353,71 $/oz, tandis que l’argent au comptant a reculé de 0,3 % à 38,5035 $/oz.

    Les métaux industriels ont également modéré leurs gains, les contrats à terme sur le cuivre du London Metal Exchange reculant de 0,1 % à 9.838,55 $ la tonne et le cuivre COMEX de 0,5 % à 4,5248 $ la livre. Les deux contrats avaient enregistré de solides gains la semaine dernière, portés par l’optimisme concernant des taux d’intérêt américains plus bas et de possibles mesures de relance de la Chine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les marchés pétroliers stables alors que les droits secondaires sur l’Inde sont au centre de l’attention

    Les marchés pétroliers stables alors que les droits secondaires sur l’Inde sont au centre de l’attention

    Les prix du pétrole sont restés proches des récents plus bas lors des échanges asiatiques mercredi, après de fortes pertes la veille, alors que les investisseurs évaluaient l’impact des nouveaux droits américains sur l’Inde et la baisse moins importante que prévu des stocks de pétrole aux États-Unis.

    À 22h00 ET (02h00 GMT), le Brent d’octobre a légèrement reculé de 0,1 % à 67,16 dollars le baril, tandis que le WTI pour le même mois a également perdu 0,1 % à 63,17 dollars le baril. Les deux contrats ont chuté de plus de 2 % mardi, reflétant le recul de l’optimisme concernant un accord de paix Russie-Ukraine à court terme.

    Droits secondaires sur l’Inde désormais appliqués

    En réponse aux achats continus de pétrole russe par l’Inde, les États-Unis ont imposé un droit supplémentaire de 25 % sur les importations indiennes, doublant le taux total à 50 % à partir du 27 août à 00h01 ET. Cette mesure vise à freiner les liens énergétiques de l’Inde avec la Russie dans le cadre du conflit en cours en Ukraine.

    “Le droit secondaire n’a pas suffi à empêcher l’Inde d’acheter du pétrole russe. Initialement, les droits secondaires ont conduit les raffineurs indiens à suspendre leurs achats. Ils ont repris leurs achats,” ont déclaré les analystes d’ING.

    “Le marché surveillera de près les flux de pétrole russe vers l’Inde afin d’évaluer l’impact, le cas échéant, des droits secondaires,” ont-ils ajouté.

    Le conflit en Ukraine reste le principal moteur du sentiment sur le marché. Le président américain Donald Trump a cherché à se positionner en tant que médiateur, mais il a averti la semaine dernière qu’il imposerait de nouvelles sanctions à Moscou si aucun progrès vers un accord de paix n’était réalisé dans les deux semaines.

    Les stocks de pétrole américains chutent moins que prévu

    Mardi, l’American Petroleum Institute (API) a indiqué que les stocks de pétrole américains ont diminué de 970 000 barils pour la semaine se terminant le 22 août, moins que les 1,7 million de barils attendus par les analystes. Les stocks d’essence ont reculé de 2,1 millions de barils et ceux de distillats de 1,5 million de barils.

    “La baisse des stocks de distillats a été légèrement favorable au marché des distillats moyens, particulièrement compte tenu de la période où les stocks ont tendance à augmenter,” ont noté les analystes d’ING.

    Les investisseurs attendent désormais les données officielles de l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis mercredi pour confirmer la tendance de la demande.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Marchés sous surveillance : résultats de Nvidia, tarifs USA-Inde et instabilité politique en France

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Marchés sous surveillance : résultats de Nvidia, tarifs USA-Inde et instabilité politique en France

    Les contrats à terme américains ont légèrement augmenté mercredi alors que les investisseurs attendaient les résultats trimestriels clés de Nvidia, susceptibles d’influencer le sentiment du marché à court terme. Entre-temps, de lourds tarifs américains sur les importations indiennes sont désormais en vigueur, tandis que la France reste au centre de l’attention en raison de l’instabilité politique.

    Résultats Nvidia sous les projecteurs

    Nvidia (NASDAQ:NVDA), indicateur clé du secteur de l’intelligence artificielle (IA), doit publier ses résultats du deuxième trimestre fiscal après la clôture du marché américain.

    Après avoir propulsé les marchés pendant une grande partie de l’année, les actions technologiques ont récemment perdu de leur élan. Les résultats de Nvidia devraient influencer l’appétit pour le risque à court terme et fournir des indications sur la pertinence des valorisations actuelles des leaders de l’IA.

    On prévoit une hausse de 53 % du chiffre d’affaires du deuxième trimestre, à 46 milliards de dollars selon les données LSEG, bien loin toutefois de la croissance à trois chiffres observée lors des trimestres précédents. Les investisseurs surveilleront également les perspectives concernant les activités de Nvidia en Chine, dépendantes des négociations commerciales et des restrictions sur les puces.

    Futures américains en légère hausse

    Avant les résultats de Nvidia, les contrats à terme américains ont montré de modestes gains. À 03h00 ET, les futures S&P 500 ont gagné 20 points (0,1 %), le Nasdaq 100 a progressé de 4 points (0,1 %) et le Dow a ajouté 15 points (0,1 %).

    La clôture de mardi avait été positive, soutenue par la confiance en vue des résultats de Nvidia, considéré comme un indicateur clé du développement de l’IA. Nvidia a dépassé les attentes de bénéfices lors de 11 de ses 12 derniers trimestres.

    Bien qu’août soit historiquement un mois difficile pour les actions, les trois principaux indices américains sont en hausse : S&P 500 +2 %, Dow Jones Industrial Average +2,9 %, Nasdaq Composite +2 %.

    Tarifs USA-Inde désormais en vigueur

    Les droits de douane de 50 % sur les produits indiens imposés par le président Donald Trump sont désormais effectifs, après l’échec des négociations entre Washington et New Delhi.

    Au début du mois, Trump avait annoncé des droits de 25 %, avertissant qu’ils doubleraient à 50 % dans trois semaines en réponse aux achats continus de pétrole russe par l’Inde. Les données de transport de juillet montrent que l’Inde était le deuxième plus grand acheteur de pétrole russe après l’Arabie saoudite.

    Avec le Brésil, l’Inde fait désormais face à certains des taux de droits de douane les plus élevés imposés par les États-Unis.

    « Nous estimons que 70 % (55 milliards de dollars) des exportations indiennes vers les États-Unis sont désormais sérieusement menacées, ce qui accélère les risques à la baisse pour la croissance », a déclaré Aastha Gudwani, économiste en chef pour l’Inde chez Barclays. « D’‘ami fidèle’ à ‘mauvais partenaire commercial’, il y a eu un long chemin. »

    France sous les projecteurs

    Les marchés français restent sous pression après l’échec du Premier ministre François Bayrou à obtenir le soutien de son impopulaire plan de réduction de la dette, accentuant l’instabilité politique et financière.

    Bayrou avait fixé le vote de confiance au 8 septembre, mais la proposition a été rejetée par l’opposition, interrompant probablement son court mandat à la tête d’un gouvernement minoritaire.

    Si Bayrou tombe, le président Emmanuel Macron pourrait dissoudre le parlement pour de nouvelles élections ou nommer un nouveau gouvernement. Aucune des deux options ne devrait résoudre complètement les problèmes budgétaires ou l’impasse politique.

    Le CAC 40 a chuté de plus de 3 % cette semaine, tandis que l’écart entre les rendements des obligations françaises et allemandes à 10 ans, indicateur de la prime exigée par les investisseurs pour détenir la dette française, s’est élargi mardi à environ 79 points de base, son plus haut niveau depuis avril.

    Prix du pétrole en stabilisation

    Les cours du pétrole se sont stabilisés après de fortes pertes lors de la séance précédente, alors que les traders évaluaient l’impact des nouveaux tarifs américains sur l’Inde.

    À 03h00 ET, les contrats Brent ont reculé de 0,1 % à 66,66 $ le baril, tandis que les contrats WTI ont progressé de 0,1 % à 63,27 $. Les deux contrats avaient chuté de plus de 2 % mardi après avoir ouvert la semaine à un sommet de deux semaines.

    Goldman Sachs prévoit que le Brent pourrait descendre dans les bas 50 $ le baril d’ici fin 2026 en raison de l’augmentation de l’excédent mondial de pétrole.

    « Nous nous attendons à ce que l’excédent de pétrole s’élargisse et atteigne en moyenne 1,8 million de barils par jour au T4 2025 (jusqu’au T4 2026), entraînant une augmentation d’environ 800 millions de barils des stocks mondiaux d’ici fin 2026 », a indiqué la banque américaine dans une note à ses clients.

    Les prix du Brent devraient rester proches des niveaux des contrats à terme pour le reste de 2025, mais pourraient descendre en dessous de ces contrats en 2026 avec l’augmentation des stocks de l’OCDE.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes mixtes alors que les résultats de Nvidia et la politique française attirent l’attention

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes mixtes alors que les résultats de Nvidia et la politique française attirent l’attention

    Les marchés européens ont affiché une performance mitigée mercredi, les investisseurs attendant des résultats d’entreprises clés et suivant les développements politiques en France.

    À 08h05 GMT, le DAX en Allemagne a reculé de 0,2%, le CAC 40 en France a gagné 0,5% et le FTSE 100 au Royaume-Uni a progressé de 0,2%.

    Les résultats de Nvidia sous surveillance

    Les investisseurs attendaient avec attention les résultats du deuxième trimestre de Nvidia (NASDAQ:NVDA), un indicateur central du boom de l’intelligence artificielle, prévus après la clôture des marchés américains. Ce rapport devrait influencer le sentiment des investisseurs à court terme et donner des indications sur la justification des valorisations élevées des actions technologiques liées à l’IA.

    La valeur de Nvidia a fortement augmenté ces dernières années, représentant la pondération la plus importante de l’indice S&P 500 et ayant une influence majeure sur les marchés américains. Selon les données LSEG, le chiffre d’affaires du deuxième trimestre devrait augmenter de 53 % pour atteindre 46 milliards de dollars, bien que cette croissance reste loin des taux à trois chiffres observés lors des trimestres précédents.

    Focus sur la politique française

    L’attention se concentre également sur la France, où le Premier ministre François Bayrou devrait perdre un vote de confiance sur son plan de réduction de la dette le mois prochain, ce qui pourrait écourter son mandat à la tête d’un gouvernement minoritaire. En cas de chute de Bayrou, le président Emmanuel Macron pourrait dissoudre le Parlement pour de nouvelles élections ou former un nouveau gouvernement, bien qu’aucune de ces options ne semble en mesure de résoudre les problèmes budgétaires ou l’impasse politique du pays.

    Le CAC 40 a légèrement progressé mercredi mais reste en baisse de plus de 3 % cette semaine. Par ailleurs, l’écart entre les rendements des obligations françaises et allemandes à 10 ans, indicateur du risque perçu par les investisseurs sur la dette française, reste proche de son niveau le plus élevé depuis avril.

    En Allemagne, le sentiment des consommateurs devrait baisser pour le troisième mois consécutif en septembre, l’indice GfK étant estimé à -23,6 points contre -21,7 points révisés en août.

    Actualités des entreprises

    JD Sports Fashion (LSE:JD.) a enregistré un recul plus marqué des ventes sous-jacentes au deuxième trimestre, affecté par la faiblesse du marché britannique, bien que ses activités aux États-Unis montrent des signes de stabilisation après un fort recul au trimestre précédent.

    Rio Tinto (LSE:RIO) a annoncé une réorganisation de ses opérations en trois divisions : Iron Ore, Aluminium & Lithium et Copper, afin de simplifier sa structure et de se concentrer sur ses activités les plus rentables.

    Hochschild Mining (LSE:HOC) a réduit ses prévisions de production d’or pour l’année, après une production décevante sur le site de Mara Rosa au Brésil, désormais estimée entre 35 000 et 45 000 onces en 2025, soit moins de la moitié de la prévision précédente de 94 000–104 000 onces.

    Prix du pétrole stables après de fortes pertes

    Les cours du pétrole se sont stabilisés après de lourdes pertes lors de la séance précédente, alors que les marchés digéraient les nouvelles taxes américaines sur l’Inde, le troisième consommateur mondial de brut. À 04h05 ET, le Brent a reculé de 0,1 % à 66,67 dollars le baril, tandis que le WTI américain a augmenté de 0,1 % à 63,27 dollars. Les deux contrats avaient chuté de plus de 2 % mardi, après avoir commencé la semaine près d’un plus haut sur deux semaines.

    Les États-Unis ont doublé les tarifs sur les produits indiens jusqu’à 50 %, invoquant les achats continus de pétrole russe par l’Inde, avec effet mercredi. Les investisseurs suivent également les développements du conflit en Ukraine, l’envoyé spécial américain Steve Witkoff devant rencontrer les représentants ukrainiens à New York cette semaine.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Barclays prévoit de bonnes perspectives pour les bénéfices du secteur énergétique alors que le marché pétrolier reste résilient

    Barclays prévoit de bonnes perspectives pour les bénéfices du secteur énergétique alors que le marché pétrolier reste résilient

    Les prix du pétrole sont restés globalement stables malgré les tensions géopolitiques, les analystes soulignant que les fondamentaux du secteur continuent de soutenir des perspectives favorables pour les bénéfices des entreprises énergétiques.

    Dans une note aux clients lundi, l’analyste énergie de Barclays, Amarpreet Singh, a réaffirmé une vision positive sur le secteur, citant la demande persistante et les contraintes d’approvisionnement dans les principaux pays producteurs.

    Les données du premier semestre 2025 montrent une baisse des stocks mondiaux de pétrole, contredisant les attentes d’un surplus.

    “En plus de l’absence d’accumulation de stocks au S1 25, les preuves des contraintes d’approvisionnement parmi les membres de l’OPEP+ renforcent également notre vision constructive des prix du pétrole,” a déclaré Singh.

    L’OPEP+ avait augmenté son objectif de production de 1,4 million de barils par jour d’ici juillet, mais la production réelle n’a augmenté que de 0,5 million de barils par jour, certains membres peinant à atteindre leurs quotas.

    Les risques géopolitiques restent déterminants. Le sommet Trump-Poutine n’a produit aucun progrès tangible sur l’Ukraine, augmentant la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie. Par ailleurs, l’Iran fait face à une échéance fin août pour reprendre les négociations nucléaires sous peine de sanctions plus larges des Nations Unies. Les États-Unis ont déjà élargi les sanctions sur les exportations de pétrole iranien, ce qui pourrait resserrer davantage l’offre, selon Barclays.

    En dehors de l’OPEP+, la production américaine est conforme aux prévisions, même si les données hebdomadaires montrent un léger déclin depuis fin 2024. La production brésilienne, en revanche, a surpris à la hausse en juillet, approchant 4 millions de barils par jour grâce à la mise en service de nouveaux puits pré-sel.

    “Sur la base du pipeline de développement prévu et de notre vision des déclins de base, nous pensons que la croissance de la production pétrolière du Brésil ralentira probablement à nouveau de manière marquée l’année prochaine,” a déclaré Singh.

    Les prévisions de prix de Barclays restent supérieures aux niveaux du marché et au consensus. Le Brent est prévu à 74 $ le baril pour le T4 2025 et à 70 $ pour le T1 2026, tandis que le WTI est estimé à 71 $ et 67 $ pour les mêmes périodes.

    “Les marchés pétroliers ont défié les attentes d’un large surplus au S1 25 et les principaux producteurs de l’OPEP+ n’ont pas pu suivre l’augmentation des objectifs de production,” a indiqué Singh.

    La banque maintient également sa recommandation sur les long WTI calendar spreads, s’attendant à ce que le resserrement de l’offre soutienne de nouvelles hausses de prix.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les Marchés Européens en Baisse face aux Tensions sur la Fed et aux Incertitudes Politiques Françaises

    DAX, CAC, FTSE100, Les Marchés Européens en Baisse face aux Tensions sur la Fed et aux Incertitudes Politiques Françaises

    Les actions européennes ont reculé mardi, pénalisées par les inquiétudes concernant l’indépendance de la Réserve fédérale américaine et par la montée des risques politiques en France.

    Les investisseurs ont réagi à la décision inhabituelle du président américain Donald Trump, qui a tenté de révoquer la gouverneure de la Fed Lisa Cook, alimentant les doutes sur l’autonomie de la banque centrale.

    En France, les obligations d’État ont chuté après que le Premier ministre François Bayrou a annoncé un vote de confiance le 8 septembre lié à son programme d’austérité. Les principaux partis d’opposition ont déjà fait savoir qu’ils ne soutiendraient pas le gouvernement, augmentant le risque d’instabilité politique.

    Sur le plan économique, l’inflation des prix en magasin au Royaume-Uni a accéléré en août, atteignant son plus haut niveau depuis mars de l’année dernière. Selon le British Retail Consortium, les prix ont progressé de 0,9% contre 0,7% en juillet, tirés par une hausse de l’inflation alimentaire à 4,2% contre 4,0%.

    En fin de matinée, le CAC 40 français reculait de 1,3%, le FTSE 100 britannique de 0,4% et le DAX allemand de 0,3%.

    Côté valeurs :

    • Bunzl (LSE:BNZL) a progressé après l’annonce de deux acquisitions en Espagne et au Mexique.
    • Halma (LSE:HLMA) a gagné du terrain après l’acquisition de Brownline, société néerlandaise spécialisée dans les systèmes gyroscopiques, pour environ 129 millions de livres sterling.
    • Novartis (NYSE:NVS) a avancé à Zurich après avoir dévoilé un partenariat avec la société suédoise BioArctic afin de développer de nouveaux traitements pour des maladies neurologiques graves.
    • British American Tobacco (LSE:BATS) a reculé après l’annonce du départ immédiat de sa directrice financière Soraya Benchikh, en poste depuis un peu plus d’un an.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains reculent face aux tensions sur la Fed et aux menaces commerciales

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats à terme américains reculent face aux tensions sur la Fed et aux menaces commerciales

    Les contrats à terme sur actions américaines étaient légèrement dans le rouge mardi, prolongeant les pertes de la veille, alors que les investisseurs réagissaient aux incertitudes politiques entourant la Réserve fédérale et aux nouvelles menaces tarifaires de l’ancien président Donald Trump.

    Trump a annoncé la révocation de la gouverneure de la Fed, Lisa Cook, l’accusant sur Truth Social d’avoir fait “de fausses déclarations sur un ou plusieurs contrats hypothécaires”. Cook a répliqué en affirmant que Trump n’avait pas l’autorité de la congédier.
    “Je continuerai à exercer mes fonctions pour aider l’économie américaine comme je le fais depuis 2022”, a-t-elle déclaré.

    Les tensions commerciales ont encore assombri le climat. Trump a menacé d’imposer des “tarifs supplémentaires substantiels” aux pays qui maintiennent des taxes numériques et des réglementations défavorables aux entreprises technologiques américaines.
    “L’Amérique et les Entreprises Technologiques Américaines ne sont plus la ‘tirelire’ ni le ‘paillasson’ du monde”, a-t-il écrit. “Montrez du respect à l’Amérique et à nos incroyables Entreprises Technologiques ou, considérez les conséquences !”

    Il a également averti la Chine qu’il imposerait des droits de douane de 200% si Pékin ne fournissait pas aux États-Unis des aimants aux terres rares.

    Lundi, Wall Street a perdu une partie des gains enregistrés la semaine précédente : le Dow Jones a reculé de 349 points, le S&P 500 a cédé 0,4% et le Nasdaq 0,2%. Selon les analystes, ce mouvement reflète des prises de bénéfices après le rallye de vendredi, porté par les déclarations du président de la Fed Jerome Powell laissant entendre une baisse des taux en septembre.

    Les investisseurs attendent désormais les prochains catalyseurs : les résultats trimestriels de Nvidia (NASDAQ:NVDA), attendus mercredi, ainsi que les données économiques américaines de la fin de semaine, notamment les chiffres de l’inflation suivis de près par la Fed.

    En ce début de semaine, les performances sectorielles ont été contrastées : les biotechs et les valeurs du transport ont reculé, tandis que les producteurs de pétrole ont progressé grâce à la hausse du prix du brut.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions Puma chutent après les rumeurs de vente de la participation d’Artemis

    Les actions Puma chutent après les rumeurs de vente de la participation d’Artemis

    Les actions de Puma SE (TG:PUM) (BIT:1PUM) ont reculé de plus de 2 % mardi, effaçant une partie des gains de lundi, après que des informations ont indiqué qu’Artemis, la holding de la famille Pinault, envisageait de vendre sa participation de 29 % dans le fabricant d’articles de sport.

    Cette participation, évaluée à environ 930 millions d’euros selon le cours de clôture de lundi, avait augmenté plus tôt, les actions Puma ayant grimpé de 16 % après le premier rapport de Bloomberg sur la possible transaction.

    « Nous considérons que la cession potentielle de la participation de 29 % d’Artemis dans PUMA est un facteur positivement additionnel dans une histoire actionnariale qui a été marquée par des performances financières en baisse et une perte de pertinence dans un secteur des articles de sport de plus en plus concurrentiel », ont indiqué les analystes de RBC Capital Markets.

    Artemis serait en contact avec des acheteurs potentiels en Asie, aux États-Unis et au Moyen-Orient, avec les entreprises chinoises Anta et Li Ning identifiées comme candidats possibles.

    La holding est sous pression pour réduire sa dette de 27 milliards d’euros enregistrée à la fin de 2024. Les analystes estiment que toute vente inclurait probablement une prime modeste par rapport aux prix actuels du marché. Cependant, la transaction interviendrait après une forte baisse du titre Puma, qui a chuté d’environ 80 % depuis son sommet de novembre 2021.

    Anta est considérée comme un acquéreur potentiel en raison de sa stratégie multi-marques et de ses acquisitions, dont Jack Wolfskin plus tôt cette année et une participation dans Amer Sports. « Nous ne pensons pas que Li Ning soit un candidat approprié compte tenu de son modèle mono-marque », a ajouté RBC.

    Acquérir la participation de 29 % d’Artemis ne donnerait pas immédiatement le contrôle de Puma. Dépasser le seuil de 30 % conférerait le statut d’actionnaire majoritaire selon les règles du marché, tandis qu’une majorité nécessite au moins 50 %.

    Cette information intervient alors que Puma traverse une période de transition au niveau de sa direction. Le PDG Arthur Hoeld, qui a pris ses fonctions en avril, devrait présenter la mise à jour de l’entreprise lors des résultats du troisième trimestre le 30 octobre.

    Les analystes ont souligné que les performances financières de Puma se sont détériorées ces dernières années et que la marque a perdu du terrain sur un marché très concurrentiel. Ils s’attendent également à ce que la nouvelle direction expose des stratégies visant à stabiliser les revenus et les bénéfices.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les marchés français chutent alors que le gouvernement fait face à une menace de vote de confiance

    Les marchés français chutent alors que le gouvernement fait face à une menace de vote de confiance

    Les actions françaises, en particulier celles du secteur bancaire, ont fortement reculé mercredi, tandis que les obligations d’État ont également faibli, alors que les inquiétudes grandissaient quant à la possibilité que le gouvernement minoritaire du Premier ministre François Bayrou soit confronté à un vote de défiance le mois prochain.

    Les trois principaux partis d’opposition du pays ont confirmé qu’ils ne soutiendraient pas la motion de confiance prévue pour le 8 septembre, invoquant ses projets de réductions budgétaires significatives.

    L’indice CAC 40 a reculé de 2,1 % après une baisse de 1,6 % mardi, les géants bancaires BNP Paribas (EU:BNP) et Société Générale (EU:GNE) perdant chacun plus de 6 %.

    Parallèlement, le rendement des obligations françaises à 10 ans a augmenté d’environ 4 points de base, atteignant 3,53 %, son plus haut niveau depuis mars. L’écart entre les rendements français et allemands à 10 ans, un indicateur de la prime demandée par les investisseurs pour détenir de la dette française, s’est élargi à environ 79 points de base, son plus haut niveau depuis avril.

    Les analystes avaient prévu un retour du risque politique en France cet automne, alors que le gouvernement peinait à obtenir un soutien pour ses réformes fiscales. Cependant, les développements récents ont surpris les marchés.

    Si Bayrou perd le vote de confiance à l’Assemblée nationale, son administration tomberait. Le président Emmanuel Macron pourrait alors nommer un nouveau Premier ministre, demander à Bayrou de diriger un gouvernement intérimaire, ou convoquer des élections anticipées.

    « Nous observons une volatilité accrue et une pression sur les spreads des obligations françaises dans les prochains jours », a déclaré Mohit Kumar, économiste en chef pour l’Europe chez Jefferies, lors d’un briefing matinal.

    L’écart entre les rendements français et italiens à 10 ans, qui était d’environ 150 points de base il y a deux ans, n’est plus aujourd’hui que de 9 points de base.

    Cependant, le ministre français des Finances, Éric Lombard, a déclaré qu’il n’était « certainement pas résigné » à l’idée que le gouvernement minoritaire de Bayrou s’effondre le mois prochain. Lombard a également suggéré la possibilité d’une intervention du FMI si le gouvernement venait à tomber.

    « Nous sommes dans le feu de la bataille », a déclaré Lombard à la radio France Inter.

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