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  • Les prix du pétrole reculent alors que la prime de risque diminue après le cessez-le-feu à Gaza

    Les prix du pétrole reculent alors que la prime de risque diminue après le cessez-le-feu à Gaza

    Les prix du pétrole ont légèrement baissé vendredi, prolongeant les pertes de la veille, alors que l’apaisement des tensions géopolitiques a réduit la prime de risque du marché après l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas visant à mettre fin au conflit à Gaza.

    À 06h36 GMT, les contrats à terme sur le Brent Crude reculaient de 24 cents (–0,4 %) à 64,98 dollars le baril. Les contrats sur le West Texas Intermediate (WTI) perdaient 20 cents (–0,3 %) à 61,31 dollars.

    L’accord de cessez-le-feu, signé jeudi dans le cadre de l’initiative de paix du président américain Donald Trump, a été ratifié vendredi par le gouvernement israélien. L’accord prévoit la fin des hostilités, un retrait partiel d’Israël de Gaza et la libération des otages restants par le Hamas en échange de centaines de prisonniers détenus par Israël.

    Malgré la baisse du jour, les deux références pétrolières affichent encore une hausse hebdomadaire d’environ 0,7 %, après une forte chute la semaine précédente. Plus tôt dans la semaine, les prix avaient atteint un sommet d’une semaine en raison du blocage des négociations de paix en Ukraine, renforçant les perspectives de sanctions prolongées contre la Russie, deuxième exportateur mondial de pétrole.

    « L’accord de cessez-le-feu à Gaza a été une étape majeure vers la fin d’un conflit de deux ans qui avait accru le risque de perturbations de l’approvisionnement en pétrole », a déclaré Daniel Hynes, analyste chez ANZ.

    « Cet accord a recentré l’attention sur l’imminent excédent de pétrole, à mesure que l’OPEP réduit progressivement ses coupes de production », a ajouté Hynes.

    Une hausse de production moins importante que prévu décidée par OPEC et ses alliés (OPEP+) a également atténué les craintes de surabondance.

    « Les attentes du marché quant à une forte augmentation de l’offre de brut ne se sont pas traduites par une baisse significative des prix », ont indiqué les analystes de BMI Research. « La dernière hausse de la production est inférieure à ce que l’on craignait, ce qui a légèrement soutenu les prix cette semaine », ont-ils ajouté.

    Parallèlement, les investisseurs surveillent de près la situation à Washington. Un shutdown prolongé du gouvernement américain pourrait freiner l’activité économique et peser sur la demande de pétrole du premier consommateur mondial.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes stables alors que l’automobile et les banques compensent les pertes dans la santé

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes stables alors que l’automobile et les banques compensent les pertes dans la santé

    Les marchés européens ont ouvert en ordre dispersé vendredi, les gains dans les secteurs automobile et bancaire compensant les pertes enregistrées dans la santé. Les investisseurs ont également les yeux tournés vers la France, où le président Emmanuel Macron devrait prochainement annoncer le nom d’un nouveau Premier ministre.

    À 07h12 GMT, l’indice STOXX 600 restait stable à 571,2 points, se dirigeant vers une troisième hausse hebdomadaire consécutive.

    Le secteur automobile a progressé de 0,9 %, porté par une hausse de 1,5 % des actions Stellantis N.V. (BIT:STLAM) à Milan, après que le constructeur a signalé une augmentation de 13 % des livraisons mondiales au troisième trimestre par rapport à l’an dernier. Les banques de la zone euro ont également gagné 0,5 %, avec BNP Paribas (EU:BNP) et Commerzbank AG (TG:CBK) en hausse d’environ 1 %.

    À l’inverse, le secteur de la santé a reculé de 0,5 %. AstraZeneca PLC (LSE:AZN) au Royaume-Uni et Novo Nordisk A/S (NYSE:NVO) au Danemark ont chacune cédé environ 1 %.

    Sur le plan politique, la France reste au centre de l’attention alors que Macron réunit les principaux partis politiques avant la date limite pour nommer un nouveau Premier ministre. Les grandes capitalisations françaises ont progressé de 0,3 %.

    En Allemagne, Energiekontor AG (TG:EKT) a chuté de 13,3 % après que le développeur de parcs éoliens et solaires a abaissé ses prévisions de bénéfices pour 2025.

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  • La demande d’or des banques centrales double et propulse les prix à des niveaux records

    La demande d’or des banques centrales double et propulse les prix à des niveaux records

    Le prix de l’or a franchi la barre des 4 000 dollars l’once cette semaine, atteignant son niveau le plus élevé ajusté à l’inflation depuis 1980. Ce rally historique est principalement alimenté par une vague sans précédent d’achats des banques centrales.

    Les stratégistes de Deutsche Bank indiquent que les banques centrales achètent actuellement de l’or à un rythme deux fois supérieur à la moyenne observée entre 2011 et 2021, avec China en tête des acquisitions mondiales. Cette accumulation constante a été un facteur clé de la montée du métal précieux à de nouveaux sommets nominaux, et les analystes prévoient encore des hausses supplémentaires.

    L’or représente désormais 24 % des réserves des banques centrales, selon les données du deuxième trimestre 2025, en forte hausse par rapport au creux de 9 % observé fin 2015. Bien que ce niveau reste en deçà du pic historique de 74,5 % atteint au début des années 1980, cette étape marque la première fois en 45 ans que l’or retrouve son record réel ajusté à l’inflation.

    Le long délai pour revenir à ces sommets historiques trouve son origine dans les changements de politique engagés en 1979, lorsque le International Monetary Fund a interdit à ses membres d’adosser leurs monnaies à l’or. Cette décision, prise après l’effondrement du Bretton Woods system, a supprimé l’obligation pour les banques centrales de détenir d’importantes réserves en or, entraînant des décennies de ventes nettes.

    Aujourd’hui, cette tendance s’est inversée. Alors que les banques centrales réaffirment l’importance stratégique de l’or, des parallèles sont établis avec le débat autour du Bitcoin. Deutsche Bank souligne que de plus en plus de décideurs envisagent la possibilité que la cryptomonnaie devienne, bien que de manière controversée, un actif de réserve à l’avenir.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens contrastés, Londres en recul sous la pression des banques

    DAX, CAC, FTSE100, Marchés européens contrastés, Londres en recul sous la pression des banques

    Les bourses européennes ont affiché des performances mitigées jeudi, l’indice londonien sous-performant par rapport à ses homologues continentaux en raison de la faiblesse des valeurs bancaires.

    La séance a été calme sur le plan macroéconomique, mais les nouvelles données commerciales venues d’Allemagne ont ajouté à la prudence des investisseurs. Selon Destatis, les exportations allemandes ont reculé de 0,5 % en août par rapport à juillet, à l’encontre des prévisions d’une hausse de 0,3 %. Ce repli fait suite à une baisse de 0,2 % en juillet.

    Les importations ont également diminué plus fortement, en baisse de 1,3 % contre -0,7 % le mois précédent et au-delà des attentes de -0,5 %. Sur un an, les exportations ont chuté de 3,9 % après une hausse de 1,4 %, tandis que les importations ont progressé de 1,0 % contre +4,4 % en juillet.

    Les réactions ont divergé selon les places boursières. L’indice FTSE 100 a perdu 0,2 %, pénalisé par les banques, tandis que CAC 40 et DAX ont gagné 0,5 %.

    Parmi les valeurs en hausse, Südzucker AG (USOTC:SUEZF) a progressé malgré une chute de 82 % de son bénéfice d’exploitation trimestriel, les investisseurs misant sur sa capacité de résistance à long terme malgré la faiblesse des prix du sucre.

    Le groupe d’énergie renouvelable Drax Group (LSE:DRX) a également grimpé après avoir annoncé une extension de son programme de rachat d’actions de 450 millions de livres.

    Le propriétaire résidentiel Grainger plc (LSE:GRI) a bondi après une mise à jour faisant état d’une solide croissance locative avant la publication de ses résultats annuels 2025 prévue pour le 20 novembre.

    En France, Alten (EU:ATE) a gagné du terrain après avoir annoncé qu’elle allait séparer les fonctions de président et de directeur général dans le cadre d’une réforme de gouvernance.

    Mais certaines sociétés ont reculé. Gerresheimer AG (TG:GXI) a chuté lourdement après avoir abaissé ses prévisions 2025 pour la troisième fois cette année.

    Le secteur bancaire a pesé sur le marché britannique. HSBC Holdings (LSE:HSBA) a reculé après avoir proposé de privatiser sa filiale en difficulté à Hong Kong, Hang Seng Bank Limited. Lloyds Banking Group (LSE:LLOY) a également cédé du terrain après avoir averti de provisions supplémentaires liées à des ventes abusives dans le financement automobile.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street devrait ouvrir sans élan après le rallye de mercredi

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures, Wall Street devrait ouvrir sans élan après le rallye de mercredi

    Les contrats à terme sur les indices américains indiquent une ouverture prudente jeudi, les investisseurs préférant consolider les gains après la forte hausse de la veille.

    Avec la fermeture partielle du gouvernement fédéral qui entre dans son neuvième jour, la publication de plusieurs indicateurs économiques clés — notamment les demandes hebdomadaires d’allocations chômage — a été reportée. L’absence de nouvelles données pourrait limiter l’activité des marchés alors que les opérateurs surveillent la situation politique à Washington.

    L’impasse sur une mesure de financement temporaire n’a toujours pas été résolue. Les législateurs débattent encore de l’inclusion d’une extension des crédits d’impôt renforcés de l’Obamacare, au cœur des désaccords.

    Les investisseurs suivront également de près les déclarations de responsables de la Réserve fédérale. Le président Jerome Powell n’a donné aucun nouvel indice lors de son discours à la Community Bank Conference, mais les interventions prévues du gouverneur Michael Barr et de la vice-présidente à la supervision Michelle Bowman pourraient fournir davantage d’éléments.

    Mercredi, Wall Street a rebondi après la baisse de mardi. Le Nasdaq a gagné 255,02 points (+1,1 %) à 23 043,38, le S&P 500 a progressé de 39,13 points (+0,6 %) à 6 753,72, tandis que le Dow Jones Industrial Average est resté stable, en léger repli de 1,20 point à 46 601,78.

    Le moteur principal de la hausse a été l’envolée de 2,2 % du titre NVIDIA Corporation (NASDAQ:NVDA), qui a atteint un nouveau record après que le PDG Jensen Huang a déclaré sur CNBC “Squawk Box” que la demande pour l’IA avait augmenté “de manière substantielle” au cours des six derniers mois.

    Les marchés sont restés confiants après la publication des minutes de la Fed, qui ont révélé des divergences sur la trajectoire future des taux. La majorité des responsables se sont prononcés pour de nouvelles baisses cette année, tandis que certains ont plaidé pour la prudence.

    Le secteur technologique a mené la hausse, avec les valeurs de matériel informatique propulsant l’indice NYSE Arca Computer Hardware en hausse de 4,3 % à un niveau record. Les valeurs de semi-conducteurs et de réseaux ont également contribué à la progression du Nasdaq.

    En dehors de la tech, les minières aurifères ont progressé dans le sillage de la hausse du cours de l’or, portant l’indice NYSE Arca Gold Bugs à +2,8 %. Les valeurs de l’acier et des compagnies aériennes ont également avancé, tandis que les bancaires ont légèrement reculé.

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  • Le dollar reste stable alors que le shutdown américain se prolonge et que les tensions politiques s’intensifient en Europe et au Japon

    Le dollar reste stable alors que le shutdown américain se prolonge et que les tensions politiques s’intensifient en Europe et au Japon

    Le dollar américain est resté stable jeudi, soutenu par la faiblesse de l’euro et du yen, alors que les investisseurs faisaient face à une instabilité politique croissante en Europe et au Japon, ainsi qu’à la poursuite du blocage du gouvernement fédéral américain.

    En Europe, l’attention s’est de nouveau portée sur la crise politique en France après une brève pause liée aux discussions sur les tarifs européens. Le bureau du président Emmanuel Macron a confirmé mercredi qu’il nommerait un nouveau Premier ministre dans les 48 heures, à la suite de la démission soudaine de Sebastien Lecornu. Cette sortie — intervenue quelques heures seulement après l’annonce de son gouvernement — a replongé la deuxième économie européenne dans une phase d’incertitude politique.

    Les spéculations se sont accrues sur la possibilité d’élections législatives anticipées, même si le bureau de Macron a souligné que la majorité des parlementaires y est opposée.

    « C’est une crise politique interne et, probablement bientôt, économique. Un contagion directe vers d’autres pays de la zone euro semble improbable. En revanche, un contagion indirecte est possible », ont déclaré les analystes d’ING.

    Sous pression, l’euro a reculé de 0,1 % à 1,1622 dollar. La devise unique a perdu environ 0,8 % en une semaine, atteignant mercredi son plus bas niveau depuis fin août.

    Au Japon, les marchés ont réagi à la victoire de Sanae Takaichi à la tête du Parti libéral-démocrate. Les investisseurs s’attendent à ce qu’elle soutienne des dépenses budgétaires plus importantes et une politique monétaire plus souple. Combiné à la baisse des attentes de nouveaux resserrements par la Bank of Japan, cela continue de peser sur le yen.

    « La réévaluation des anticipations de marché concernant un rythme plus lent de hausses des taux de la Bank of Japan continue d’exercer une pression à la baisse sur le yen, avec des effets de contagion sur les devises régionales », ont écrit les analystes de MUFG dans une note.

    Le yen s’échangeait à 152,67 pour un dollar, proche de ses plus bas niveaux depuis février, et a reculé de plus de 3,6 % face au billet vert cette semaine.

    L’U.S. Dollar Index, qui mesure la valeur du dollar face à six grandes devises, est resté stable à 98,94 à 05 h 28 ET (09 h 28 GMT), après avoir atteint un sommet de deux ans plus tôt dans la séance.

    Les investisseurs surveillent également de près la fermeture prolongée du gouvernement américain, désormais dans sa deuxième semaine, qui a retardé la publication de données économiques clés susceptibles d’influencer la politique de la Federal Reserve pour le reste de l’année.

    Les minutes de la Federal Open Market Committee de septembre ont révélé des divergences sur le rythme des ajustements de taux, alors que la banque centrale cherche à équilibrer un marché du travail en ralentissement et une inflation persistante.

    La plupart des responsables « ont estimé qu’il serait probablement approprié d’assouplir davantage la politique monétaire au cours de l’année », bien que le calendrier et l’ampleur des baisses restent incertains, ont indiqué les minutes.

    Dans une note, les analystes de Capital Economics ont souligné que la majorité des membres du FOMC souhaitent ramener les taux à un niveau plus « neutre », invoquant les « risques baissiers » sur l’emploi.

    « Néanmoins, puisque ‘la majorité des participants’ soulignent encore ‘les risques haussiers pour leurs perspectives d’inflation’, nous restons confiants dans notre vision selon laquelle le FOMC avancera à un rythme plus lent que celui anticipé par les marchés », ont-ils ajouté.

    Les marchés anticipent toujours une baisse de 25 points de base lors de la prochaine réunion de la Fed à la fin du mois.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • L’or recule légèrement après la trêve à Gaza, mais reste au-dessus de 4 000 $/oz

    L’or recule légèrement après la trêve à Gaza, mais reste au-dessus de 4 000 $/oz

    Les prix de l’or ont légèrement reculé jeudi lors des échanges asiatiques, après avoir atteint des sommets historiques, alors que l’annonce d’un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël a réduit la demande pour les valeurs refuges. Malgré cette baisse, le métal jaune est resté confortablement au-dessus du seuil symbolique des 4 000 dollars l’once.

    Le sentiment des investisseurs est resté soutenu par les inquiétudes persistantes concernant la stabilité budgétaire du Japon, la fermeture prolongée du gouvernement américain et la crise politique en France. Les minutes de la réunion de septembre de la Réserve fédérale ont également adopté un ton accommodant, renforçant les paris sur de futures baisses de taux — un élément qui a fortement soutenu le marché de l’or ces dernières semaines.

    À 01h30 ET (05h30 GMT), l’or au comptant a reculé de 0,1 % à 4 039,34 dollars l’once, tandis que les contrats à terme de décembre ont perdu 0,3 % à 4 056,67 dollars. Plus tôt dans la séance, les prix spot avaient atteint un nouveau record historique de 4 059,34 dollars après avoir franchi la barre des 4 000 dollars pour la première fois.

    La trêve déclenche des prises de bénéfices

    Cette légère correction est intervenue après que l’Israël et le Hamas ont convenu de la première étape d’un accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis. L’accord a été conclu lors de discussions indirectes en Égypte, quelques jours après le deuxième anniversaire de l’attaque du Hamas ayant déclenché le conflit.

    Le plan en 20 points proposé par le président américain Donald Trump prévoit un retrait complet d’Israël de Gaza et une feuille de route vers une future gouvernance palestinienne. S’il est pleinement mis en œuvre, il représenterait une avancée majeure vers une paix durable.

    L’annonce de la trêve a pesé sur les prix du pétrole et stimulé l’appétit pour les actifs risqués, incitant certains investisseurs à prendre leurs bénéfices sur l’or après sa forte hausse.

    Les attentes d’une baisse des taux de la Fed soutiennent les métaux

    Les marchés des métaux ont évolué de manière contrastée, mais sont restés proches de leurs récents sommets, soutenus par les anticipations d’une baisse des taux de la Réserve fédérale le mois prochain.

    Le platine au comptant est resté stable à 1 660,98 dollars l’once après avoir atteint un sommet de plus de dix ans. L’argent a progressé de 0,5 % à 49,11 dollars l’once, soutenu par une révision à la hausse des prévisions de prix de HSBC, qui a déclaré s’attendre à un nouveau record prochainement.

    Selon les données du CME FedWatch, les marchés anticipent presque entièrement une baisse de 25 points de base en octobre. Des taux plus bas renforcent généralement l’attrait des actifs sans rendement comme l’or et l’argent.

    L’attention se tourne désormais vers le discours du président de la Fed, Jerome Powell, qui pourrait donner de nouveaux signaux sur la trajectoire future de la politique monétaire.

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  • Les prix du pétrole restent stables alors que les investisseurs équilibrent la trêve à Gaza et l’impasse en Ukraine

    Les prix du pétrole restent stables alors que les investisseurs équilibrent la trêve à Gaza et l’impasse en Ukraine

    Les prix du pétrole ont peu évolué jeudi, les investisseurs pesant l’optimisme autour d’un accord de cessez-le-feu à Gaza — perçu comme un facteur d’apaisement des tensions au Moyen-Orient — face à l’absence de progrès dans les négociations de paix en Ukraine, susceptible de maintenir les sanctions contre la Russie et de limiter ses exportations.

    À 06h29 GMT, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 2 cents pour atteindre 66,27 dollars le baril, tandis que le WTI américain a reculé de 1 cent à 62,54 dollars.

    Le président américain Donald Trump a annoncé qu’un « accord de cessez-le-feu et de libération des otages attendu depuis longtemps » pour Gaza avait été conclu dans le cadre d’un plan visant à mettre fin au conflit de deux ans. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué qu’il convoquerait son gouvernement pour approuver l’accord, dont la signature est prévue à midi, heure locale (09h00 GMT).

    « Le diable se cache toujours dans les détails, et j’éviterais de spéculer pour l’instant en raison des nombreux faux départs que nous avons connus par le passé », a déclaré Claudio Galimberti, économiste en chef chez Rystad Energy.

    Le conflit à Gaza a contribué à soutenir les prix du pétrole ces derniers mois, les marchés anticipant le risque d’un élargissement du conflit à la région.

    Michael McCarthy, PDG de la plateforme d’investissement Moomoo Australia et Nouvelle-Zélande, a estimé que la trêve n’aurait probablement pas d’impact majeur sur l’offre régionale, car l’OPEP+ « n’a pas atteint ses objectifs d’augmentation de la production ». L’alliance des producteurs a annoncé une hausse de production pour novembre plus faible que prévu, ce qui a contribué à atténuer les craintes de surabondance.

    Mercredi, les prix du pétrole ont progressé d’environ 1 %, atteignant leur plus haut niveau en une semaine, après que les marchés ont interprété l’absence d’avancée dans les négociations de paix en Ukraine comme le signe que les sanctions contre la Russie — deuxième exportateur mondial — pourraient durer.

    « Tant que la guerre en Ukraine se poursuit, la prime de risque géopolitique est destinée à rester élevée, car la production pétrolière russe en danger demeure importante », a ajouté Galimberti.

    Aux États-Unis, la fourniture hebdomadaire totale de produits pétroliers — un indicateur clé de la demande — est montée à 21,99 millions de barils par jour, son plus haut niveau depuis décembre 2022, selon l’Energy Information Administration.

    Les analystes de JP Morgan ont noté que la demande mondiale de pétrole avait débuté le mois d’octobre de manière plus modérée. Des indicateurs tels que le trafic de conteneurs au port de Los Angeles, le kilométrage des camions en Allemagne et l’activité portuaire en Chine signalent un ralentissement. La demande mondiale moyenne s’est établie à 105,9 millions de barils par jour au cours de la première semaine d’octobre, soit 300 000 barils de plus qu’il y a un an, mais 90 000 barils de moins que leurs prévisions.

    Les stocks mondiaux de brut et de produits pétroliers ont également augmenté à un rythme plus lent, avec une hausse de 8 millions de barils la semaine dernière — la plus faible en cinq semaines, ont-ils ajouté.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les minutes de la Fed, les résultats de Delta et PepsiCo et le repli de l’or pèsent sur les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Futures, Les minutes de la Fed, les résultats de Delta et PepsiCo et le repli de l’or pèsent sur les marchés

    Les contrats à terme américains sont restés stables jeudi matin, les investisseurs jonglant entre l’enthousiasme suscité par l’intelligence artificielle et les nouvelles informations provenant des dernières minutes de la Federal Reserve. Les responsables de la banque centrale sont divisés sur le rythme et l’ampleur de nouvelles baisses de taux en 2025, dans un contexte de marché du travail en ralentissement et d’inflation tenace.

    Les prochains résultats de Delta Air Lines (NYSE:DAL) et PepsiCo (NASDAQ:PEP), ainsi qu’un léger repli de l’or, influencent également le sentiment du marché.

    Les contrats à terme restent calmes face aux minutes de la Fed

    À 03h12 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500 étaient pratiquement inchangés, tandis que ceux sur le Nasdaq 100 gagnaient 0,1 %. Mercredi, le S&P 500 et le Nasdaq ont clôturé à des niveaux record, soutenus par les valeurs technologiques liées à l’IA.

    Malgré certaines inquiétudes concernant « la nature circulaire perçue de nombreux accords récents liés à l’IA », l’appétit pour la technologie reste fort. Parallèlement, la fermeture prolongée du gouvernement américain retarde la publication de données économiques importantes, laissant les marchés sans véritables catalyseurs avant la saison des résultats du troisième trimestre.

    Les minutes de la FOMC révèlent des divisions

    Les minutes de la réunion de septembre du Federal Open Market Committee montrent que la banque centrale a réduit ses taux de 25 points de base et qu’elle reste ouverte à de nouvelles baisses d’ici la fin de l’année. Les responsables sont divisés sur le rythme de ces ajustements, dans un contexte de marché du travail plus faible et d’inflation persistante.

    La plupart des membres « ont estimé qu’il serait probablement approprié d’assouplir davantage la politique au cours du reste » de 2025, même si le calendrier et l’ampleur des réductions demeurent incertains.

    Selon les analystes de Capital Economics, ces minutes confirment une volonté de ramener les taux à un niveau plus « neutre » en raison des « risques à la baisse » pesant sur l’emploi.

    « Cependant, avec ‘une majorité de participants’ soulignant encore les ‘risques à la hausse concernant leurs perspectives d’inflation’, nous restons confiants dans notre vision selon laquelle la FOMC avancera à un rythme plus lent que celui anticipé par les marchés », ont-ils ajouté.

    Les anticipations de marché sur une nouvelle baisse de 25 points de base ce mois-ci n’ont pas été modifiées après la publication.

    Delta donne le ton pour le secteur du voyage

    Bien que la saison des résultats commence officiellement la semaine prochaine, les investisseurs scrutent les chiffres de Delta, attendus avant l’ouverture de Wall Street. La compagnie aérienne a récemment confirmé ses prévisions annuelles et relevé la borne basse de sa prévision de chiffre d’affaires pour le troisième trimestre à 2 %-4 %.

    Cette amélioration reflète une reprise de la demande de voyages après les turbulences liées aux tarifs douaniers de Donald Trump. Les promotions estivales ont dynamisé les réservations et les dirigeants restent confiants quant à la possibilité d’augmenter les prix des billets plus tard dans l’année.

    PepsiCo sous la pression d’Elliott

    PepsiCo publiera également ses résultats avant l’ouverture, alors que les investisseurs suivent de près l’influence d’Elliott Investment Management, qui a pris une participation de 4 milliards de dollars en septembre. Elliott a proposé de céder certaines marques comme Quaker et d’envisager une scission de l’activité d’embouteillage afin de « réduire les coûts et d’augmenter les marges ».

    L’investisseur activiste estime que ces changements permettraient à Pepsi de se concentrer sur ses produits phares et de simplifier sa structure. Certains actionnaires restent cependant sceptiques quant à la rapidité et à l’efficacité d’une telle opération. Le titre PepsiCo a reculé de plus de 7 % depuis le début de l’année.

    « Le sentiment s’est quelque peu amélioré avec la présence d’Elliott et les attentes d’une action stratégique visant à accroître la valeur pour les actionnaires, mais l’ensemble du secteur des produits de base est confronté à des vents contraires cycliques et structurels et la direction pourrait résister aux propositions les plus radicales, comme la scission de l’embouteillage », ont noté les analystes de Vital Knowledge.

    L’or se replie après ses records

    Les prix de l’or ont légèrement reculé après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, réduisant la demande de valeurs refuges. Le métal reste toutefois proche de ses récents sommets au-dessus de 4 000 $ l’once.

    Les inquiétudes concernant la situation budgétaire du Japon, la fermeture du gouvernement américain et l’instabilité politique en France soutiennent toujours les cours. Le ton accommodant des minutes de la Fed alimente aussi les attentes de nouvelles baisses de taux. L’or au comptant a reculé de 0,2 % à 4 032,10 $ l’once, tandis que les contrats à terme de décembre ont baissé de 0,5 % à 4 050,50 $ à 03h48 ET.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent, HSBC pèse sur les banques avec son projet Hang Seng

    DAX, CAC, FTSE100, Les marchés européens reculent, HSBC pèse sur les banques avec son projet Hang Seng

    Les actions européennes ont ouvert en baisse jeudi, entraînées par le repli du secteur bancaire après une forte chute de HSBC (LSE:HSBA), qui a annoncé son intention de privatiser Hang Seng Bank. Les gains enregistrés dans les secteurs minier et technologique ont toutefois limité les pertes globales.

    À 07 h 11 GMT, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 reculait de 0,1 % à 573,4 points, restant proche de son record historique atteint la veille.

    Le titre HSBC a plongé de 6,6 % après la présentation d’un projet de privatisation de Hang Seng, évalué à 106,1 milliards de dollars de Hong Kong (13,64 milliards de dollars US), entraînant une baisse de 1,2 % du secteur bancaire dans son ensemble.

    Lloyds Banking Group (LSE:LLOY) a perdu 3,4 % après avoir averti qu’il pourrait devoir provisionner davantage de fonds pour couvrir les compensations liées au financement automobile.

    En dehors des banques, Gerresheimer AG (TG:GXI) a chuté de 10,7 % après avoir abaissé ses prévisions annuelles.

    À l’inverse, le secteur des ressources de base a progressé de 1,4 %, soutenu par la hausse des prix du cuivre et du minerai de fer. Les valeurs technologiques ont gagné 0,4 %, menées par la société française Alten, qui a grimpé après l’annonce de la séparation des fonctions de président et de directeur général dans le cadre d’une réforme de gouvernance.

    Du côté du luxe, Burberry (LSE:BRBY) a pris 2,4 % à la suite de la décision de Deutsche Bank d’élever sa recommandation de “hold” à “buy”, offrant une note positive dans une séance globalement morose.

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