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  • Les actions européennes progressent, portées par le rally asiatique

    Les actions européennes progressent, portées par le rally asiatique

    Les marchés européens ont débuté la semaine en hausse lundi, stimulés par la forte progression des places asiatiques et dans l’attente d’une série de publications de résultats d’entreprises.

    À 07h10 GMT, l’indice DAX en Allemagne gagnait 1 %, le CAC 40 en France progressait de 0,5 % et le FTSE 100 au Royaume-Uni avançait de 0,4 %. Cette hausse survient après une clôture en forte baisse vendredi, liée aux inquiétudes sur le secteur bancaire américain. Un rebond des banques régionales aux États-Unis a ensuite contribué à atténuer les craintes liées au crédit.

    Le sentiment a été renforcé par la flambée des marchés japonais. L’indice Nikkei 225 a bondi de plus de 3 %, franchissant la barre des 49 000 points pour la première fois, après des informations indiquant que le Liberal Democratic Party avait obtenu le soutien nécessaire pour former une coalition dirigée par Sanae Takaichi. Considérée comme accommodante sur le plan budgétaire, Takaichi devrait augmenter les dépenses publiques et s’opposer à de nouvelles hausses de taux par la Bank of Japan. Le vote parlementaire sur sa nomination est prévu mardi, ouvrant la voie à la première femme Première ministre du Japon.

    En Chine, le PIB du troisième trimestre a progressé de 4,8 % en glissement annuel, légèrement au-dessus des prévisions (4,7 %), mais en ralentissement par rapport à la hausse de 5,2 % enregistrée au trimestre précédent, selon les données officielles publiées lundi. Il s’agit du rythme de croissance le plus faible depuis l’automne 2024, dans un contexte de désinflation persistante et de tensions commerciales avec les États-Unis. En Europe, les prix à la production en Allemagne ont reculé de 0,1 % en septembre, en baisse de 1,7 % sur un an, signalant des pressions inflationnistes toujours limitées dans la première économie de la zone euro.

    Le secteur du luxe retient particulièrement l’attention après que Kering (EU:KER) a annoncé ce week-end la vente de sa division beauté à L’Oréal (EU:OR) pour 4 milliards d’euros. Cette décision s’inscrit dans la stratégie du nouveau PDG Luca de Meo visant à réduire la dette et à recentrer le groupe sur la mode.

    La semaine démarre calmement sur le front des résultats en Europe, mais l’agenda s’intensifiera. L’Oréal publiera mardi, tandis que SAP SE, Barclays et Heineken N.V. présenteront leurs résultats mercredi. Jeudi, ce sera au tour de Kering, Roche Holding AG, Unilever et Lloyds Banking Group.

    Aux États-Unis, la semaine des résultats inclura Tesla, Inc., Ford Motor Company, General Motors, Netflix, Inc., Procter & Gamble, The Coca-Cola Company, RTX Corporation, International Business Machines Corporation (IBM) et Intel Corporation.

    Les prix du pétrole ont poursuivi leur repli lundi, dans un contexte de craintes persistantes concernant une demande atone et une offre excédentaire. Les contrats à terme sur le Brent ont reculé de 0,8 % à 60,83 dollars le baril, tandis que le WTI américain a perdu 0,8 % à 56,72 dollars. Les deux références ont chuté de plus de 2 % la semaine dernière, leur troisième baisse hebdomadaire consécutive, pénalisées par les prévisions de la International Energy Agency faisant état d’un surplus d’offre en 2026.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.
    Certaines parties de ce contenu peuvent avoir été générées ou assistées par des outils d’intelligence artificielle (IA) et ont été vérifiées pour en garantir l’exactitude et la qualité par notre équipe éditoriale.

  • Kering s’envole en Bourse après la vente de sa division beauté à L’Oréal pour 4 milliards d’euros

    Kering s’envole en Bourse après la vente de sa division beauté à L’Oréal pour 4 milliards d’euros

    Kering (EU:KER) a vu son cours de Bourse grimper d’environ 5 % lundi après l’annonce de la cession de sa division beauté à L’Oréal (EU:OR) pour un montant de 4 milliards d’euros. Cette opération marque un virage stratégique majeur sous la direction de son nouveau directeur général Luca de Meo, qui cherche à recentrer le groupe sur son cœur de métier et à renforcer sa structure financière.

    L’accord inclut la cession de la maison de parfums de luxe Creed — acquise en 2023 — et accorde à L’Oréal une licence exclusive de 50 ans pour développer et commercialiser les gammes de parfums et de produits de beauté de Gucci, Bottega Veneta et Balenciaga, une fois les contrats existants, dont celui de Gucci avec Coty Inc. (qui expire en 2028), arrivés à leur terme.

    Cette opération revient ainsi sur l’une des initiatives de diversification les plus marquantes de l’ère de François-Henri Pinault, qui avait créé Kering Beauté afin d’élargir le périmètre du groupe au-delà de la mode et de capter une plus grande part de la valeur dans la beauté — un secteur historiquement dominé par des licences.

    La cession intervient dans un contexte de pression croissante sur la structure financière de Kering. Fin juin, la dette nette atteignait 9,5 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent environ 6 milliards d’euros d’engagements locatifs. Le ralentissement de Gucci — qui génère plus de la moitié des bénéfices du groupe — notamment en Chine, a accentué les inquiétudes des investisseurs autour de l’endettement.

    L’intégration de Creed et le lancement de lignes de parfums internalisées, comme Bottega Veneta, n’ont pas produit les effets de levier espérés : la division restait déficitaire sur la première moitié de 2025. En choisissant de vendre plutôt que de développer davantage la plateforme beauté, Luca de Meo affiche une volonté claire de recentrer Kering sur la mode, la simplification opérationnelle et la génération de trésorerie.

    Pour L’Oréal, cette acquisition est également structurante. Elle lui permettra de prendre le contrôle direct de Creed et, à terme, de la franchise Gucci Parfums — l’une des plus attractives au monde dans le secteur de la beauté. Il s’agira de la plus importante acquisition de l’histoire de L’Oréal, dépassant le rachat d’Aesop en 2023 pour 2,5 milliards de dollars, et renforcera son expansion dans le segment en forte croissance de la parfumerie de luxe. Les deux groupes créeront par ailleurs une coentreprise dans les domaines du bien-être et de la longévité, élargissant ainsi leur collaboration stratégique au-delà des licences.

    Les analystes ont globalement salué l’opération. UBS a estimé que la valorisation de 4 milliards d’euros représentait « un petit point positif pour Kering », contribuant à renforcer un bilan qui préoccupait les investisseurs depuis plusieurs mois. La réduction de la dette est devenue une priorité, notamment après le report de l’opération Valentino, et cette vente pourrait compenser une éventuelle dépréciation liée à l’acquisition de Creed.

    Bernstein a décrit la décision comme un « remède amer mais nécessaire », estimant que se retirer de la beauté en interne permettra au nouveau CEO de concentrer toute son attention sur le redressement de Gucci. Les analystes ont souligné que Creed reste l’un des actifs les plus attractifs du marché du parfum de luxe et que le prix de vente semble élevé, mais que la priorité des actionnaires est désormais clairement axée sur le désendettement plutôt que sur l’expansion sectorielle.

    De son côté, JPMorgan Chase & Co. a qualifié cette vente de « premier acte stratégique majeur » de la nouvelle direction et d’« inflexion nette » dans la stratégie du groupe, évoquant la possibilité de cessions supplémentaires d’actifs moins rentables. Selon la banque, le marché pourrait apprécier la simplification de la structure de Kering et l’allègement des contraintes financières, tout en avertissant que l’abandon de l’activité beauté à long terme pourrait limiter les perspectives de croissance si Gucci Parfums surperforme dans les années à venir.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.
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  • Forvia maintient son chiffre d’affaires trimestriel à 6,1 milliards d’euros malgré la faiblesse en Chine

    Forvia maintient son chiffre d’affaires trimestriel à 6,1 milliards d’euros malgré la faiblesse en Chine

    Forvia (EU:FRVIA) a enregistré un chiffre d’affaires de 6,1 milliards d’euros au troisième trimestre 2025, stable en données organiques. La solide dynamique dans sa division Électronique et dans d’autres segments en croissance a été compensée par des ventes plus faibles en Chine et par des effets de change défavorables. Le groupe a confirmé ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice malgré ce contexte difficile.

    Le chiffre d’affaires publié a reculé de 3,7 % par rapport aux 6,36 milliards d’euros de l’an dernier, en raison d’un impact de change de 238 millions d’euros, principalement lié à la dépréciation de l’euro face au dollar américain et au yuan chinois. Les ventes de produits ont progressé de 1,1 % en organique, portées par la demande dans l’Électronique, la Mobilité Propre et les Solutions Cycle de Vie, compensant les baisses enregistrées dans les sièges et l’éclairage.

    D’après S&P Global Mobility, la production automobile mondiale a augmenté de 4,4 % sur la période, mais Forvia a sous-performé de 440 points de base en raison d’un mix régional défavorable, de la normalisation de l’outillage et de volumes plus faibles.

    L’Électronique s’est distinguée comme le segment le plus performant, en hausse de 18,6 % en organique à 1,14 milliard d’euros, soutenue par la forte demande pour les systèmes radar, les technologies de gestion des batteries et les solutions d’infodivertissement embarquées. La Mobilité Propre a progressé de 8,7 % à 959 millions d’euros, grâce notamment à des programmes avec Ford Motor Company et Stellantis N.V. en Amérique du Nord et à une croissance solide en Europe. Les Solutions Cycle de Vie ont renoué avec la croissance après cinq trimestres consécutifs de baisse, avec une hausse de 4,9 % à 237 millions d’euros.

    En revanche, les ventes de la division Sièges ont reculé de 9,5 % à 1,83 milliard d’euros, pénalisées par la réduction de la production chez les constructeurs chinois BYD Company Limited et Li Auto Inc.. Les Intérieurs ont baissé de 1,4 % à 1,09 milliard d’euros en raison d’une activité d’outillage plus faible après une année 2024 exceptionnelle, tandis que l’Éclairage a chuté de 6,4 % à 862 millions d’euros sous l’effet d’une demande plus faible en Europe et de la fin de certains programmes en Chine.

    Sur le plan géographique, les ventes organiques ont reculé de 1,8 % en Europe, progressé de 5,8 % dans les Amériques et diminué de 2,7 % en Asie. En Chine, elles ont baissé de 7,4 %, tandis que le reste de la région a enregistré une hausse de 14,4 %.

    Forvia a également signé un accord avec Chery Automobile Co., Ltd. pour explorer un partenariat élargi en vue d’une expansion internationale. Le groupe poursuit la mise en œuvre de son programme de restructuration EU-FORWARD, visant à restaurer sa compétitivité européenne d’ici 2028. Au cours du trimestre, 800 suppressions d’emplois supplémentaires ont été annoncées, portant le total à 5 800, soit environ 60 % de l’objectif fixé.

    En parallèle, le groupe a lancé le déploiement mondial de son plan de réduction des coûts SIMPLIFY, qui vise à économiser 110 millions d’euros sur les frais généraux, administratifs et de production d’ici 2028.

    Forvia a levé environ 1,3 milliard d’euros sur le trimestre via des émissions obligataires en euros et en dollars ainsi que par des placements Schuldschein. Les fonds ont été utilisés pour refinancer la dette court terme et allonger les échéances. Depuis janvier, les nouveaux financements totalisent 2,7 milliards d’euros, couvrant presque l’ensemble des maturités 2026 et réduisant les obligations de 2027, ce qui permet d’équilibrer le profil de dette jusqu’en 2033.

    Le directeur général Martin Fischer a souligné que la stabilité des ventes et la rigueur dans la maîtrise des coûts démontrent la résilience de l’entreprise dans un contexte difficile, tout en maintenant le cap sur ses programmes d’efficacité et de transformation.

    Forvia a confirmé ses objectifs 2025, visant un chiffre d’affaires compris entre 26,3 et 27,5 milliards d’euros à taux de change constants, une marge opérationnelle comprise entre 5,2 % et 6 %, ainsi qu’un flux de trésorerie net d’au moins 655 millions d’euros. Le groupe prévoit également de ramener son ratio dette nette/EBITDA ajusté à 1,8x ou moins d’ici la fin de l’année.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures de Wall Street stables alors que les investisseurs évaluent les risques bancaires et les tensions commerciales

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Futures de Wall Street stables alors que les investisseurs évaluent les risques bancaires et les tensions commerciales

    Les contrats à terme sur les indices américains évoluaient autour de l’équilibre vendredi matin, signalant une ouverture prudente pour la dernière séance de la semaine. Les marchés peinent à se stabiliser après la forte baisse de jeudi, déclenchée par le retour des inquiétudes liées aux risques de crédit des banques régionales.

    Les futures, initialement en baisse, ont regagné du terrain grâce à une légère amélioration du sentiment. Les actions de Jefferies Financial Group (NYSE:JEF) ont progressé de 4 % en préouverture après que Oppenheimer & Co. a relevé sa recommandation de “Perform” à “Outperform”. Ce rebond intervient après une chute de plus de 10 % jeudi, liée à des craintes sur l’exposition de Jefferies à First Brands. Oppenheimer a toutefois précisé que son exposition était “très limitée”.

    Les valeurs bancaires ont également soutenu le marché. Fifth Third Bancorp (NASDAQ:FITB), Huntington Bancshares (NASDAQ:HBAN) et Truist Financial (NYSE:TFC) ont toutes gagné du terrain après des résultats trimestriels supérieurs aux prévisions.

    American Express (NYSE:AXP) a aussi avancé après avoir dépassé les estimations du troisième trimestre et relevé ses perspectives pour l’année.

    Malgré cela, l’activité pourrait rester modérée en raison d’un calendrier économique allégé aux États-Unis et du maintien de la fermeture partielle du gouvernement. Les investisseurs suivent également de près les développements de la guerre commerciale entre Washington et Pékin.

    Dans une interview à Fox Business ce matin, le président Donald Trump a déclaré que les tarifs douaniers qu’il a menacés d’imposer sur les importations chinoises sont “probablement pas [soutenables]” mais a ajouté que “ils m’ont forcé à faire ça”.

    Jeudi, après un début de séance solide, Wall Street a perdu de l’élan et a terminé en territoire négatif. L’Dow Jones Industrial Average a reculé de 301,07 points (-0,7 %) à 45 952,24, l’S&P 500 de 41,99 points (-0,6 %) à 6 629,07 et l’Nasdaq Composite de 107,54 points (-0,5 %) à 22 562,54.

    La faiblesse s’explique par la montée des inquiétudes concernant des prêts douteux liés aux faillites de First Brands et Tricolor Holdings. “Quand vous voyez un cafard, il y en a probablement d’autres,” a déclaré Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase, plus tôt cette semaine.

    Les banques régionales Zions Bancorporation (NASDAQ:ZION) et Western Alliance Bancorporation (NYSE:WAL) ont fortement chuté, tout comme Jefferies.

    Dans la tech, Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (NYSE:TSM) a brièvement soutenu les marchés après des résultats solides alimentés par la demande de puces IA et une révision à la hausse de ses prévisions annuelles. Le titre a néanmoins clôturé en baisse de 1,6 % après un record intraday.

    Sur le plan macroéconomique, la Federal Reserve Bank of Philadelphia a rapporté une chute brutale de son indice manufacturier régional, passé de 23,2 en septembre à -12,8 en octobre, signalant une contraction.

    Les valeurs financières ont mené la baisse, entraînant une chute de 3,6 % de l’KBW Bank Index. Le secteur du courtage a également reculé, avec une perte de 1,9 % pour l’NYSE Arca Broker/Dealer Index.

    Les secteurs aérien, énergétique et de la distribution ont également été sous pression, tandis que les valeurs aurifères ont surperformé grâce à la flambée du prix de l’or.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes chutent alors que les inquiétudes sur les banques américaines gagnent les marchés

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes chutent alors que les inquiétudes sur les banques américaines gagnent les marchés

    Les bourses européennes ont fortement reculé vendredi, alors que les inquiétudes liées à la santé des banques régionales américaines ont ravivé la nervosité des investisseurs à l’échelle mondiale.

    La correction a été déclenchée après que Zions Bancorporation (NASDAQ:ZION) et Western Alliance Bancorporation (NYSE:WAL) ont révélé leur exposition à une fraude présumée, réactivant les craintes de turbulences sur le marché du crédit.

    L’DAX a reculé de 1,4 %, le FTSE 100 de 1,0 %, tandis que l’CAC 40 est resté quasiment inchangé.

    Le secteur bancaire a mené la baisse. Les actions de Commerzbank (TG:CBK), Deutsche Bank (TG:DBK), BNP Paribas (EU:BNP), Société Générale (EU:GLE) et Lloyds Banking Group (LSE:LLOY) ont toutes reculé, dans un contexte de tensions sur le crédit aux États-Unis.

    Le constructeur Volvo Group (BIT:1VOLC) a également chuté après avoir averti que les nouvelles taxes américaines pourraient peser sur la demande nord-américaine de poids lourds en 2025.

    Le laboratoire Novo Nordisk (NYSE:NVO) a enregistré une forte baisse après la promesse du président américain Donald Trump de réduire le prix de son médicament emblématique pour la perte de poids, Ozempic.

    Quelques titres ont toutefois résisté à la tendance générale. Pearson (LSE:PSON) a bondi après avoir annoncé une hausse de 4 % de ses ventes sous-jacentes au troisième trimestre 2025.

    L’action BBVA (NYSE:BBVA) a progressé après l’échec de son offre publique d’achat hostile sur Banco de Sabadell (BIT:1SAB), ce qui a contribué à améliorer le sentiment du marché.

    Enfin, Smiths Group (LSE:SMIN) a gagné du terrain après avoir annoncé son intention de céder ou de scinder deux de ses quatre divisions principales dans le cadre d’une stratégie de recentrage.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats a terme reculent face aux inquietudes bancaires ; Oracle devoile des previsions ambitieuses ; CSX depasse les attentes ; Micron suspend ses livraisons a la Chine ; l’or poursuit son rallye record

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street, Les contrats a terme reculent face aux inquietudes bancaires ; Oracle devoile des previsions ambitieuses ; CSX depasse les attentes ; Micron suspend ses livraisons a la Chine ; l’or poursuit son rallye record

    Les contrats a terme de Wall Street ont recule vendredi, alors que les inquietudes concernant la solidite des banques regionales americaines s’ajoutent aux tensions commerciales persistantes entre Washington et Pekin. Oracle Corporation (NYSE:ORCL) a presente des previsions de croissance a long terme portees par une forte demande en intelligence artificielle, CSX Transportation (NASDAQ:CSX) a publie des resultats superieurs aux attentes malgre une baisse des benefices, et Micron Technology (NASDAQ:MU) prevoit de suspendre ses livraisons de puces serveur aux centres de donnees chinois. Parallelement, l’or continue d’atteindre de nouveaux sommets.

    Les marches a terme poursuivent leur repli

    Les contrats a terme americains ont prolonge leur baisse, les investisseurs s’inquietant de la sante financiere des banques regionales. A 03 h 46 ET, les contrats sur le Dow reculaient de 546 points (1,2 %), ceux sur le S&P 500 de 96 points (1,5 %) et ceux sur le Nasdaq 100 de 382 points (1,5 %).

    La baisse fait suite au repli de jeudi, declenche par une mauvaise nouvelle sur le credit de Zions Bancorporation, qui a ravive les inquietudes liees aux recents effondrements de First Brands et TriColor. L’action de Zions a chute de 13 %, tandis que Western Alliance Bancorporation a perdu plus de 10 % apres avoir revele une plainte pour fraude contre un emprunteur. La hausse des rendements obligataires a ajoute une pression supplementaire sur les actions.

    Les analystes de Vital Knowledge ont indique que “people [are growing] more concerned about a potential systemic problem,” mais ont precise que “based on all the bank reports thus far, it does seem like First Brands and TriColor are isolated, as credit quality in aggregate remains healthy.”

    Oracle mise sur l’intelligence artificielle

    Oracle Corporation a presente jeudi une prevision de croissance a long terme tres optimiste, attribuee a une demande explosive pour l’intelligence artificielle, une dynamique jugee “really hard to comprehend” par ses dirigeants.

    L’entreprise prevoit un chiffre d’affaires de 225 milliards de dollars et un benefice ajuste de 21 dollars par action d’ici l’exercice 2030, depassant les previsions de Wall Street. Pres des deux tiers des revenus devraient provenir de l’infrastructure cloud dopee a l’IA. Le PDG Clay Magouyrk a souligne que les nouvelles commandes proviennent d’une clientele variee, et pas uniquement de OpenAI.

    Les analystes ont note que ces previsions optimistes etaient largement anticipees mais ont averti que les marges pourraient etre mises sous pression en raison des investissements dans l’IA. Selon les donnees LSEG citees par Reuters, la marge brute pourrait legerement reculer d’ici 2027. L’action Oracle a baisse dans les echanges apres cloture.

    CSX bat les attentes

    L’action de CSX Transportation a progresse apres la cloture, malgre un benefice trimestriel en baisse a 694 millions de dollars (0,37 $ par action). Hors charges exceptionnelles de 164 millions de dollars, le benefice aurait ete de 0,44 $ par action, legerement au-dessus des previsions des analystes.

    Le PDG Steve Angel a declare que la societe etait prete a envisager “any strategic options” pertinentes, relancant les speculation sur d’eventuelles fusions. Un accord de 85 milliards de dollars entre Union Pacific et Norfolk Southern a deja alimente ces discussions dans le secteur ferroviaire.

    CSX et BNSF Railway avaient deja conclu en aout un partenariat reliant la cote Est et la cote Ouest des Etats-Unis, reduisant en partie les rumeurs d’une fusion complete. Cependant, Ancora Holdings continue de faire pression sur CSX pour explorer des options strategiques.

    Micron suspend ses livraisons a la Chine

    Micron Technology prevoit de cesser de fournir des puces serveur aux centres de donnees chinois, selon Reuters, citant deux sources proches du dossier.

    Cette decision fait suite a l’interdiction en 2023 de ses puces dans les “infrastructures critiques” chinoises, consideree comme une mesure de retorsion face aux restrictions americaines sur les exportations de technologies avancees. Micron continuera de vendre a Lenovo Group et a d’autres clients operant hors de Chine, ainsi qu’aux secteurs automobile et mobile. La Chine representait environ 12 % des revenus de Micron l’an dernier.

    L’or poursuit son rallye historique

    Les prix de l’or ont prolonge leur volee record, portes par les attentes de baisse des taux de la Federal Reserve et par les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. L’or au comptant a progresse de 0,3 % a 4 339,28 $ l’once a 03 h 33 ET, apres avoir atteint un pic a 4 379,29 $ plus tot. Les contrats a terme sur l’or pour decembre ont augmente de 1,0 % a 4 348,86 $.

    Le metal est en bonne voie pour enregistrer sa neuvieme semaine consecutive de gains et sa cinquieme seance record d’affilee. Au-dela des anticipations sur les taux, l’or beneficie des achats des banques centrales, des flux vers les ETF et d’une forte demande asiatique. Les tensions commerciales et les inquietudes liees a une fermeture prolongee du gouvernement americain ont renforce cette dynamique.

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  • Le pétrole glisse vers une perte hebdomadaire alors que la rencontre Trump-Poutine ravive l’incertitude des marchés

    Le pétrole glisse vers une perte hebdomadaire alors que la rencontre Trump-Poutine ravive l’incertitude des marchés

    Les prix du pétrole ont reculé vendredi, se dirigeant vers une baisse hebdomadaire proche de 3 %, alors que les marchés réagissent à l’annonce d’un sommet entre Donald Trump et Vladimir Putin et aux inquiétudes liées à une possible surabondance de l’offre.

    Les contrats à terme sur le Brent ont perdu 16 cents, soit 0,26 %, pour s’établir à 60,90 dollars le baril à 06 h 45 GMT. Les contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) américain ont reculé de 15 cents, ou 0,26 %, à 57,31 dollars.

    Un contexte géopolitique en mutation

    L’annonce surprise jeudi d’un nouveau sommet Trump-Poutine en Hongrie — attendu dans les deux prochaines semaines — a ajouté de la nervosité aux marchés. La rencontre intervient alors que Moscou s’inquiète d’un éventuel renforcement de l’aide militaire américaine à Kiev.

    Cette évolution intervient dans le contexte de la visite de Volodymyr Zelenskiy à Washington, où le président ukrainien cherche à obtenir davantage de soutien militaire, notamment des missiles Tomahawk à longue portée. En parallèle, les États-Unis intensifient la pression sur l’Inde et la Chine afin qu’elles réduisent leurs achats de pétrole russe.

    “Concerns of tighter supplies were eased after it was announced that Trump would be meeting with Putin to discuss ending the war in Ukraine,” a déclaré Daniel Hynes, analyste chez ANZ.

    Les pressions sur l’offre s’accentuent

    La U.S. Energy Information Administration a annoncé une hausse inattendue de 3,5 millions de barils des stocks de brut américains la semaine dernière, portant le total à 423,8 millions de barils. Un chiffre nettement supérieur aux 288 000 barils attendus par les analystes interrogés par Reuters.

    Cette augmentation plus forte que prévu est en grande partie liée à la baisse des taux de raffinage pendant les opérations de maintenance saisonnières. Parallèlement, la production de pétrole aux États-Unis a atteint un niveau record de 13,636 millions de barils par jour, soulignant la solidité de l’offre.

    Les prévisions récentes de la International Energy Agency, qui anticipe un excédent de l’offre mondiale d’ici 2026, ont également pesé sur le sentiment des investisseurs.

    Lors de la séance précédente, les contrats à terme sur le Brent et le WTI ont tous deux chuté de plus de 1 %, atteignant leur plus bas niveau depuis le 5 mai.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.
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  • L’or atteint de nouveaux sommets alors que les anticipations de baisse des taux et les tensions commerciales alimentent la ruée vers les valeurs refuges

    L’or atteint de nouveaux sommets alors que les anticipations de baisse des taux et les tensions commerciales alimentent la ruée vers les valeurs refuges

    Le prix de l’or a atteint de nouveaux records vendredi matin en Asie, se rapprochant du seuil des 4 400 dollars l’once, porté par les anticipations croissantes d’une baisse des taux de la Federal Reserve et par les tensions commerciales accrues entre les États-Unis et la Chine, qui ont incité les investisseurs à rechercher des valeurs refuges.

    L’or au comptant a progressé de 0,9 % à 4 362,63 dollars l’once à 01 h 49 ET (05 h 49 GMT), après avoir brièvement atteint un nouveau record historique à 4 379,29 dollars plus tôt dans la séance. Les contrats à terme sur l’or pour décembre ont grimpé de 1,7 % à 4 376,91 dollars.

    Le métal précieux affiche une hausse hebdomadaire proche de 10 % et une neuvième semaine consécutive de progression, prolongeant sa série record pour la cinquième séance de suite.

    La Fed alimente l’optimisme des investisseurs sur l’or

    Les opérateurs de marché anticipent de plus en plus une baisse des taux de la Fed en octobre, les données économiques américaines continuant de signaler un ralentissement de l’inflation et de la croissance.

    Début de semaine, le président de la Fed Jerome Powell a adopté un ton plus conciliant, mettant en garde contre les risques pesant sur le marché du travail et soulignant que la banque centrale restera guidée par les données et avancera “réunion par réunion”.

    Le soutien à une politique monétaire plus accommodante gagne du terrain au sein de la Fed. Le gouverneur Christopher Waller a déclaré jeudi soutenir une baisse de 25 points de base en octobre, invoquant “des signes persistants de faiblesse sur le marché de l’emploi”. Le nouveau gouverneur Stephen Miran s’est quant à lui prononcé en faveur d’une trajectoire d’assouplissement plus agressive.

    Outre les anticipations de baisse de taux, l’or bénéficie également d’une forte demande physique, notamment des achats des banques centrales, des flux vers les ETF adossés à l’or et d’une demande saisonnière soutenue en Asie — en particulier en Inde durant la période des festivals.

    Les tensions commerciales ont également soutenu la demande refuge : Washington a menacé d’imposer des droits de douane de 100 % sur certains produits chinois, et Pékin a promis de riposter.

    En parallèle, le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Putin ont convenu d’organiser un nouveau sommet pour discuter de la guerre en Ukraine, ajoutant un facteur supplémentaire d’incertitude géopolitique.

    Les autres métaux reculent

    Alors que l’or poursuit son ascension, les autres métaux ont terminé en baisse.

    Les contrats à terme sur l’argent ont reculé de 0,2 % à 53,17 dollars l’once, tandis que ceux sur le platine ont perdu 1,2 % à 1 732,60 dollars.

    Les métaux industriels ont également fléchi : les contrats de référence sur le cuivre à la London Metal Exchange ont chuté de 1 % à 10 545,20 dollars la tonne, tandis que les contrats à terme sur le cuivre aux États-Unis ont baissé de 0,7 % à 4,95 dollars la livre.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.
    Certaines parties de ce contenu peuvent avoir été générées ou assistées par des outils d’intelligence artificielle (IA) et ont été vérifiées pour en garantir l’exactitude et la qualité par notre équipe éditoriale.

  • Le dollar recule face aux inquiétudes bancaires, les marchés anticipent de nouvelles baisses de taux

    Le dollar recule face aux inquiétudes bancaires, les marchés anticipent de nouvelles baisses de taux

    Le dollar américain a poursuivi sa baisse vendredi, se dirigeant vers son plus fort repli hebdomadaire en près de trois mois, alors que les inquiétudes sur la stabilité du secteur bancaire renforcent les anticipations de nouvelles baisses de taux d’intérêt par la Federal Reserve d’ici la fin de l’année.

    À 04 h 10 ET (08 h 10 GMT), l’U.S. Dollar Index — qui mesure la valeur du billet vert face à six grandes devises — perdait 0,1 % à 97,975, en baisse de 0,7 % sur la semaine, sa plus forte chute sur cinq jours depuis fin juillet.

    Les banques régionales américaines sous pression

    La devise américaine a subi de nouvelles pressions après que Zions Bancorporation et Western Alliance Bancorporation ont signalé des problèmes liés à des prêts frauduleux, relançant les inquiétudes sur la solidité des banques régionales dans un contexte de ralentissement économique aux États-Unis.

    “Le contagion à d’autres actifs risqués montre non seulement que les marchés restent sensibles aux inquiétudes liées aux banques régionales (un héritage de l’effondrement de SVB en 2023), mais aussi potentiellement au marché du crédit au sens large, qui a fonctionné avec des spreads exceptionnellement serrés ces derniers mois”, ont indiqué les analystes de ING Group.

    Ces inquiétudes, combinées aux tensions commerciales et aux signes de faiblesse économique, ont renforcé les anticipations de nouvelles baisses de taux.

    “Dans un environnement aussi volatil, il est difficile de trouver un point bas pour l’USD. Le DXY pourrait devoir reculer jusqu’à 97,50 avant de rencontrer un solide support, sauf si de bonnes nouvelles domestiques viennent à la rescousse aujourd’hui”, a ajouté ING.

    L’euro profite de la politique française

    L’EUR/USD a progressé de 0,2 % à 1,1713 après que le Premier ministre Sébastien Lecornu a survécu à deux votes de défiance jeudi en acceptant de reporter la réforme des retraites.

    “C’est… suffisant pour que l’euro élimine une bonne partie de la prime de risque française et, sauf effondrement du gouvernement avant la fin de l’année, cela devrait permettre à l’EUR/USD de se recentrer sur les moteurs de marché classiques (taux et actions)”, a déclaré ING.

    La devise unique a également été soutenue par l’annonce d’une rencontre à venir entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Putin pour discuter d’une possible fin de la guerre en Ukraine.

    La paire GBP/USD a reculé de 0,1 % à 1,3424, effaçant une partie de ses gains de la veille après la publication de données montrant une modeste croissance de l’économie britannique en août.

    Le yen se renforce avant la réunion de la BOJ

    L’USD/JPY a chuté de 0,6 % à 149,60 après que le gouverneur de la Bank of Japan, Kazuo Ueda, a déclaré que la banque centrale poursuivrait la hausse des taux d’intérêt si la confiance dans la trajectoire économique s’améliore.

    Bien qu’Ueda n’ait donné aucun calendrier précis, ses propos ont soutenu le yen à quelques jours de la prochaine réunion de la BOJ prévue fin octobre.

    Autres devises en ordre dispersé

    L’USD/CNY a légèrement augmenté de 0,1 % à 7,1269, tandis que le yuan est resté stable cette semaine face à des données d’inflation faibles et aux tensions commerciales.

    L’AUD/USD a perdu 0,5 % à 0,6449 après des chiffres décevants sur l’emploi en Australie, renforçant les anticipations de baisses de taux supplémentaires de la Reserve Bank of Australia.

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  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent sur fond d’inquiétudes bancaires ; l’inflation dans la zone euro au centre de l’attention

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent sur fond d’inquiétudes bancaires ; l’inflation dans la zone euro au centre de l’attention

    Les marchés européens ont chuté vendredi, dans le sillage des pertes enregistrées à Wall Street, alors que les inquiétudes grandissent quant à la santé des banques régionales américaines. Les investisseurs attendent également la publication de données clés sur l’inflation dans la zone euro.

    À 07 h 10 GMT, l’indice DAX en Allemagne reculait de 2 %, le CAC 40 en France perdait 1,1 %, et le FTSE 100 au Royaume-Uni baissait de 1,5 %.

    Les marchés américains ont clôturé en baisse jeudi, plombés par une forte chute des valeurs bancaires en fin de séance. Le Dow Jones Industrial Average a perdu plus de 300 points (-0,7 %), tandis que S&P 500 et NASDAQ Composite ont reculé respectivement de 0,6 % et 0,5 %.

    Secteur bancaire sous pression

    Le secteur bancaire européen est de nouveau sous surveillance après que Zions Bancorporation (NASDAQ:ZION), Jefferies Financial Group (NYSE:JEF) et Western Alliance Bancorporation (NYSE:WAL) ont révélé jeudi une série de prêts problématiques, alimentant les craintes liées au risque de crédit.

    Le système bancaire régional américain a déjà connu plusieurs faillites retentissantes depuis 2023, et ces derniers développements ravivent les doutes sur sa solidité. D’autres banques régionales, comme Comerica (NYSE:CMA) et Fifth Third Bancorp (NASDAQ:FITB), publieront leurs résultats plus tard dans la journée.

    En Europe, Norion Bank a annoncé une hausse de 10 % de son bénéfice net au troisième trimestre et le lancement d’un nouveau programme de rachat d’actions.

    Inflation dans la zone euro attendue

    Les investisseurs attendent maintenant la confirmation des chiffres de l’inflation de septembre dans la zone euro, qui devraient s’établir à 2,2 % en rythme annuel, en ligne avec l’estimation flash et légèrement au-dessus de l’objectif de 2 % fixé par la European Central Bank.

    La BCE a réduit ses taux directeurs de deux points de pourcentage entre 2023 et juin 2025, mais n’a plus bougé depuis, estimant que l’inflation est proche de la cible. Le marché s’attend largement à ce que les taux restent inchangés lors de la prochaine réunion de fin de mois.

    Tensions politiques en France

    La situation politique reste tendue en France après que le Premier ministre Sébastien Lecornu a survécu à deux motions de censure jeudi, réduisant le risque d’élections anticipées mais affaiblissant le gouvernement du président Emmanuel Macron. Pour éviter une crise politique, Macron a dû reporter sa réforme économique phare à après l’élection présidentielle de 2027.

    Les auditeurs ont averti que ce report pourrait creuser un déficit de 13 milliards d’euros par an dans les finances publiques d’ici 2035 si aucune mesure n’est prise après 2027.

    Actualité des entreprises

    Sur le front des résultats, Pearson PLC (LSE:PSON) a enregistré une croissance des ventes de 4 % au troisième trimestre, portant la hausse depuis le début de l’année à 2 %. L’entreprise anticipe une accélération au quatrième trimestre, portée par une dynamique favorable et ses offres numériques.

    Volvo Group (BIT:1VOLC) a publié des bénéfices opérationnels en ligne avec les attentes, bien que la demande plus faible en Amérique du Nord et du Sud ait pesé sur les résultats.

    Hermès (EU:RMS) a confirmé le départ de Véronique Nichanian, directrice artistique de la mode masculine, après 37 ans dans la maison. Par ailleurs, Bild a révélé que le conseil de surveillance de Porsche AG (TG:PAH3) avait désigné un successeur au PDG Oliver Blume.

    Le pétrole recule dans l’attente de pourparlers de paix

    Les prix du pétrole ont reculé vendredi après que le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Putin ont convenu de se rencontrer pour discuter d’une éventuelle résolution du conflit en Ukraine.

    Les contrats à terme sur Brent Crude ont reculé de 0,8 % à 60,60 dollars le baril, tandis que ceux sur West Texas Intermediate ont baissé de 0,8 % à 57,01 dollars. Les deux références sont en baisse d’environ 3 % sur la semaine, atteignant leur plus bas niveau depuis début mai, alors que le sommet de paix prévu à Budapest accentue la pression baissière.

    Les inquiétudes liées à une demande affaiblie, à un excès d’offre potentiel et à la hausse des stocks américains continuent également de peser sur le marché pétrolier.

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