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  • 5 Grandes Décisions d’Analystes sur l’IA : Objectif Relevé pour Amazon, Apple en Retard dans la Course à la GenAI

    5 Grandes Décisions d’Analystes sur l’IA : Objectif Relevé pour Amazon, Apple en Retard dans la Course à la GenAI

    1. Apple Doit Réagir Rapidement sur l’IA Générative, Avertit Needham

    La société Needham a lancé un avertissement sérieux concernant la position d’Apple (NASDAQ:AAPL) dans la course à l’intelligence artificielle générative (GenAI). L’analyste Laura Martin estime qu’Apple risque de prendre encore plus de retard si elle ne dévoile pas une stratégie claire en matière d’IA lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre.

    « Nous ne croyons pas qu’Apple puisse rester en retrait sans une stratégie de GenAI clairement définie et un plan d’action concret », écrit Martin.

    Elle souligne que l’écart technologique entre iOS et Android s’élargit chaque trimestre, ce qui représente un « risque existentiel » pour une entreprise dont les revenus dépendent fortement de l’iPhone et de ses services.

    Martin anticipe également une hausse des dépenses à venir, suggérant qu’Apple pourrait conclure un accord de licence de plusieurs milliards de dollars par an avec Anthropic ou un autre fournisseur de LLM, ou encore augmenter ses investissements pour développer sa propre infrastructure GenAI.

    Elle avertit aussi que si Apple n’intègre pas rapidement l’IA dans son écosystème produit, elle risque de perdre ses meilleurs talents en IA au profit de META (NASDAQ:META), OpenAI, Anthropic, et autres.

    L’action Apple a chuté de 14 % depuis le début de l’année, sous-performant le S&P 500 (+8 %). Cette contre-performance reflète l’impatience des investisseurs face au retard de la firme en matière d’IA. Contrairement à Google (NASDAQ:GOOGL) et Amazon (NASDAQ:AMZN), Apple ne dispose pas encore de sources de revenus claires issues de la GenAI. Son ratio cours/bénéfices (P/E) anticipé reste élevé, à 27,7x, malgré un ralentissement de la croissance.

    « Nous pensons que le cours de l’action AAPL chutera lorsque les investisseurs comprendront les montants d’investissement nécessaires pour rattraper les géants technologiques qui ont adopté l’IA dès le départ », conclut Martin.


    2. Amazon : Objectif de Cours Relevé par BofA grâce à des Résultats Solides et à l’IA

    Bank of America a relevé son objectif de cours sur Amazon (NASDAQ:AMZN), passant de 248 $ à 265 $, tout en maintenant sa recommandation Achat, sur fond d’attentes favorables pour le deuxième trimestre et de dynamisme accru d’AWS dans le domaine de l’IA.

    BofA prévoit désormais un chiffre d’affaires de 164 milliards de dollars au T2, supérieur au consensus de 162 milliards, et un bénéfice de 17,8 milliards, au-dessus des 17,0 milliards attendus par le marché et des 17,5 milliards du haut de la fourchette fournie par Amazon.

    La banque fonde sa confiance sur les données de paiements par carte et les estimations de Bloomberg Second Measure, qui indiquent une forte dynamique dans le commerce de détail, en particulier en Amérique du Nord.

    À l’international, BofA anticipe un effet de change favorable : « L’euro est en hausse de 5 % en glissement annuel et de 8 % par rapport au trimestre précédent, ce qui devrait soutenir les revenus internationaux ».

    Pour le T3, la banque prévoit une fourchette de chiffre d’affaires comprise entre 169 et 174 milliards de dollars, et un EBIT GAAP entre 14 et 18 milliards, en dessous du consensus de 19,4 milliards. Les récentes réductions d’effectifs chez AWS pourraient améliorer les marges, tandis que la demande liée à l’IA et les carnets de commandes restent solides.

    « AWS sera le principal moteur du titre au second semestre 2025 », précise la note.

    Avec un multiple EV/EBITDA 2026 de 13,4x, BofA voit un « potentiel d’expansion des multiples » pour le titre Amazon.


    3. AMD Passé à l’Achat grâce à la Demande Croissante en CPU et GPU

    Erste Group a relevé sa recommandation sur AMD (NASDAQ:AMD), passant de Conserver à Acheter, soulignant de solides perspectives de croissance grâce à une demande croissante en calcul haute performance dans les centres de données.

    L’analyste Hans Engel estime qu’AMD est bien positionné pour 2025, avec des gains attendus sur les segments CPU et GPU.

    « Pour 2025, AMD prévoit une croissance continue portée par la demande en processeurs et cartes graphiques haute performance dans les data centers », écrit-il.

    Il prévoit également une amélioration des marges d’exploitation à moyen terme, ce qui devrait favoriser une nette accélération des bénéfices.

    « Le cours de l’action devrait continuer à progresser en raison des solides perspectives de croissance de l’entreprise », conclut Engel.


    4. ASML, Meilleur Titre Semicap pour 2026 selon New Street

    New Street Research a relevé sa recommandation sur ASML (NASDAQ:ASML) à Acheter et fixé un objectif de cours de 790 €, estimant que l’entreprise est idéalement positionnée sur le long terme dans le secteur des équipements de production de semi-conducteurs.

    Alors que le consensus prévoit une croissance de chiffre d’affaires de seulement 2 % pour ASML en 2025 (bien en dessous des 6 % à 12 % attendus pour ses pairs), New Street juge cette estimation trop prudente. La société bénéficie selon eux d’une exposition stratégique aux technologies de pointe (leading edge) dans la fabrication de puces.

    Les analystes notent également un risque limité de perte de parts de marché en Chine, ce qui devrait permettre à ASML de croître dans le haut de la fourchette par rapport à ses concurrents.

    Côté valorisation, ASML se négocie à 25 fois les bénéfices anticipés, un niveau inférieur à sa moyenne historique et à celle de concurrents comme KLA, ce qui limite le risque de dévalorisation.

    L’objectif de 790 € repose sur un multiple de 25x les bénéfices estimés pour 2027, soit 31,90 € par action.


    5. BCA : L’IA Va Déstabiliser la Politique Intérieure et la Sécurité Internationale

    BCA Research avertit que l’intelligence artificielle est susceptible de bouleverser à la fois la politique intérieure des États-Unis et la stabilité mondiale. Dans une note récente, le stratège en chef en géopolitique Matt Gertken a évoqué les récentes initiatives de Donald Trump visant à accélérer l’innovation IA et à influencer la politique monétaire de la Fed.

    « L’intelligence artificielle va déstabiliser la politique intérieure et la sécurité internationale », a écrit Gertken, soulignant que les progrès rapides de l’IA pourraient intensifier la polarisation politique aux États-Unis et la méfiance entre grandes puissances.

    Il anticipe une hausse des impôts sur les entreprises ainsi que des politiques fiscales plus “créatives”, ciblant en particulier les grandes entreprises technologiques. Sur le plan géopolitique, les avancées militaires liées à l’IA pourraient accroître la méfiance stratégique, sans pour autant améliorer la coopération mondiale.

    Ces dynamiques pourraient accentuer la volatilité des marchés financiers et accélérer les changements de cap en matière de politique économique, avec une IA jouant le rôle de facteur déstabilisateur dans les années à venir.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Mise à jour hebdomadaire des marchés mondiaux

    Mise à jour hebdomadaire des marchés mondiaux

    Plusieurs accords commerciaux signés avant la date limite des droits de douane « réciproques »

    États-Unis

    Les marchés atteignent de nouveaux sommets grâce à l’optimisme commercial

    Les actions américaines ont enregistré de nouveaux records, portées par des annonces positives sur le front commercial. Le S&P 500 et le Nasdaq ont atteint des sommets historiques pour la deuxième semaine consécutive, tandis que le Dow Jones a progressé de 1,26 %. Les indices S&P MidCap 400 et Russell 2000 ont également affiché des gains de plus de 0,9 %, les actions de valeur devançant légèrement celles de croissance.

    L’enthousiasme des investisseurs a été alimenté par des accords commerciaux entre les États-Unis et le Japon, l’Indonésie et les Philippines. L’espoir d’un accord avec l’Union européenne avant le 1er août, date à laquelle des droits de douane de 30 % devraient être appliqués sur les produits européens, a également soutenu le marché.

    Du côté des résultats d’entreprises, Alphabet a bondi de 4,38 % après avoir dépassé les attentes et mis en avant ses avancées en intelligence artificielle, tandis que Tesla a reculé de 4,12 % à la suite de résultats décevants.

    Le secteur des services soutient la croissance économique

    L’indice PMI flash composite de S&P Global est monté à 54,6 en juillet, son plus haut niveau en sept mois. La croissance a été entièrement tirée par les services, dont le PMI a atteint 55,2. En revanche, l’indice manufacturier est retombé à 49,5, signalant une contraction. Les économistes soulignent une reprise déséquilibrée, vulnérable à un affaiblissement du secteur industriel.

    Un marché immobilier toujours freiné par des taux hypothécaires élevés

    Les ventes de logements existants ont baissé de 2,7 % en juin, à un rythme annualisé de 3,93 millions d’unités. Le prix médian a atteint un nouveau record de 435 300 dollars, en raison d’une offre limitée et de taux d’emprunt toujours élevés.

    Obligations et prêts bancaires en mouvement

    Les rendements des bons du Trésor ont légèrement baissé, générant des performances positives. Les obligations d’entreprises de qualité ont surperformé grâce au resserrement des spreads. Le lundi a marqué la quatrième journée la plus active de l’histoire du marché des prêts bancaires, dominée par des opérations de re-pricing.


    Europe

    Les marchés progressent sur fond d’espoir d’un accord commercial avec les États-Unis ; la BCE maintient ses taux

    L’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a gagné 0,54 %, soutenu par l’optimisme entourant un possible accord UE–États-Unis, malgré les menaces de représailles tarifaires. La Banque centrale européenne a maintenu son taux directeur à 2 %, conformément aux attentes. Les propos jugés légèrement restrictifs de Christine Lagarde ont renforcé l’euro.

    L’activité économique en zone euro a progressé en juillet, l’indice PMI composite flash atteignant 51,0. La croissance est restée modeste dans les services et l’industrie. La confiance s’est améliorée en Allemagne mais a reculé en France.

    Royaume-Uni : des indicateurs économiques en repli

    Les ventes au détail britanniques ont augmenté de 0,9 % en juin, en deçà des attentes malgré des conditions météo favorables. L’indice PMI composite est descendu à 51,0, avec un affaiblissement du marché de l’emploi. Les hausses des charges sociales et les tarifs douaniers pèsent également sur l’économie privée.


    Japon

    Les marchés japonais en forte hausse après un accord commercial avec les États-Unis

    Les indices Nikkei 225 et TOPIX ont bondi de 4,1 % après l’annonce d’un accord commercial limitant les droits de douane américains sur les exportations japonaises à 15 %, bien en deçà des 25 % initialement envisagés. Le Japon a également promis des investissements de 550 milliards USD aux États-Unis et un accès élargi aux produits américains.

    Des attentes de hausse de taux restent en jeu

    Malgré l’incertitude politique intérieure, les rendements obligataires ont augmenté et l’inflation reste au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque du Japon. L’indice des prix à la consommation de Tokyo a progressé de 2,9 % sur un an. Le PMI des services reste solide, mais l’activité manufacturière a chuté, un repli qui pourrait s’atténuer avec la signature de l’accord commercial.


    Chine

    Les marchés progressent dans l’attente d’un nouvel accord commercial avec les États-Unis

    Les actions chinoises ont progressé dans l’espoir d’une prolongation de la trêve tarifaire avec les États-Unis. L’indice CSI 300 et le Shanghai Composite ont gagné plus de 1,6 %, tandis que le Hang Seng de Hong Kong a avancé de 2,27 %.

    De nouvelles discussions sont prévues à Stockholm après les rencontres de Genève (mai) et Londres (juin), qui avaient permis une suspension temporaire des droits de douane. Les investisseurs espèrent une stabilisation durable des relations sino-américaines.


    Autres marchés clés

    Hongrie : taux inchangés malgré les risques inflationnistes

    La Banque nationale de Hongrie a maintenu son taux directeur à 6,50 %, notant des risques d’inflation toujours élevés malgré une croissance stagnante. Elle prévoit un redémarrage de l’économie en 2025, grâce à des baisses d’impôts, des hausses de salaires réels et des plans de relance de l’UE.

    Turquie : baisse de taux, mais ton toujours prudent

    La banque centrale turque a abaissé son taux directeur de 46,0 % à 43,0 %, estimant que la désinflation se renforce. Toutefois, elle a conservé un ton prudent, affirmant maintenir une politique monétaire stricte jusqu’à stabilisation complète des prix, en coordination avec la politique budgétaire.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Les actions américaines terminent la semaine en hausse modérée

    Les actions américaines terminent la semaine en hausse modérée

    Les marchés boursiers américains ont légèrement progressé vendredi, clôturant une semaine positive alors que les investisseurs évaluaient les résultats trimestriels et les perspectives de nouveaux accords commerciaux.

    À 09h32, le Dow Jones Industrial Average gagnait 67 points (+0,2 %), le S&P 500 avançait de 9 points (+0,1 %), tandis que le Nasdaq Composite restait pratiquement stable.

    Les principaux indices de Wall Street s’apprêtent à terminer la semaine dans le vert. Le Dow et le Nasdaq enregistrent des gains hebdomadaires proches de 1 %, tandis que le S&P 500 progresse d’environ 1,1 % depuis le début de la semaine.

    Les solides résultats d’entreprises ont largement soutenu le marché. Sur les 155 sociétés du S&P 500 ayant déjà publié leurs résultats, près de 83 % ont dépassé les attentes de Wall Street, propulsant le S&P 500 et le Nasdaq à de nouveaux records historiques, en séance et à la clôture, jeudi.

    Optimisme autour des accords commerciaux

    Au-delà des résultats financiers encourageants, le moral des marchés a été renforcé par les avancées sur le front commercial. L’annonce d’un accord avec le Japon cette semaine alimente l’espoir d’autres ententes à venir avant la date limite du 1er août, qui verrait l’imposition de nouveaux droits de douane.

    La Commission européenne a déclaré qu’une solution négociée était à portée de main, tandis que des représentants américains et chinois doivent se réunir à Stockholm la semaine prochaine pour discuter d’une prolongation des négociations. Bien que les deux pays aient convenu plus tôt cette année de réduire certains tarifs et aient signé un accord-cadre, des droits de douane de 30 à 50 % restent en vigueur sur de nombreux produits chinois. Les discussions visent désormais un accord plus large.

    Intel déçoit, Deckers impressionne

    Les investisseurs examinent également une nouvelle série de résultats. Intel (NASDAQ: INTC) a reculé après avoir annoncé des pertes plus importantes que prévu au troisième trimestre et présenté un plan de réduction de ses effectifs de 22 %, visant un effectif de 75 000 employés d’ici la fin de l’année, par attrition et autres mesures.

    À l’inverse, Deckers (NYSE: DECK) a bondi grâce à d’excellents résultats trimestriels, soutenus par des ventes solides de ses marques Hoka et Ugg. Paramount Global (NASDAQ: PARAA) a également légèrement progressé après que la Federal Communications Commission a approuvé sa fusion de 8 milliards de dollars avec Skydance Media.

    Le pétrole se stabilise après un rebond

    Les prix du pétrole sont restés stables vendredi, après un fort rebond la veille. À 09h38 ET, le Brent évoluait sans changement à 69,17 dollars le baril, tandis que le WTI américain reculait de 0,1 % à 65,97 dollars.

    Les deux références avaient gagné plus de 1 % jeudi, soutenues par une forte baisse des stocks de brut aux États-Unis. Le marché pétrolier bénéficie aussi des espoirs de nouveaux accords commerciaux entre les États-Unis et leurs partenaires internationaux.

  • Les actions Nexity s’envolent après des résultats semestriels qui rassurent le marché

    Les actions Nexity s’envolent après des résultats semestriels qui rassurent le marché

    Le titre Nexity (EU:NXI) a grimpé vendredi suite à l’annonce d’un retour à un bénéfice opérationnel positif au premier semestre 2025, dépassant les attentes des analystes.

    « Nexity a publié ses résultats du 1S25 hier montrant un bénéfice opérationnel sur une base comparative », a noté Bernstein dans une mise à jour destinée à ses clients.

    Si le chiffre d’affaires du deuxième trimestre est resté globalement conforme aux estimations, c’est le bénéfice opérationnel qui a marqué les esprits, atteignant 6 millions d’euros contre une perte de 54 millions d’euros à la même période l’an dernier.

    Bernstein a attribué cette performance aux économies de coûts de 20 millions d’euros réalisées sur le semestre ainsi qu’à un « effet de rattrapage », la transformation du groupe ayant lourdement pesé sur les résultats de l’année précédente.

    « L’effet de levier opérationnel a bénéficié de : 1) 20 millions d’euros d’économies de coûts au 1S25 ; 2) un effet de rattrapage, car le 1S24 avait été fortement impacté par le plan de transformation », ont expliqué les analystes.

    Nexity a également confirmé ses prévisions pour 2025, incluant l’objectif d’atteindre un EBIT positif sur l’ensemble de l’année, une nette amélioration après une perte de 120 millions d’euros en 2024.

    La société progresse même plus vite que prévu dans son programme de réduction des coûts, visant désormais 40 millions d’euros d’économies pour l’année complète.

    Bernstein a toutefois signalé certaines inquiétudes, soulignant que la dette financière nette est passée à 398 millions d’euros, contre 330 millions d’euros fin 2024.

    « Il y a des points positifs (bénéfice opérationnel positif au premier semestre, meilleures prévisions sur les réservations) et des points négatifs (absence de désendettement et manque de détails sur les prévisions) », indiquait la note.

    Malgré ces signaux mitigés, Bernstein a conclu que ces résultats « devraient rassurer le marché et permettre au cours de l’action de progresser à nouveau aujourd’hui ».

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  • Barclays : Le recul des inquiétudes douanières pourrait déclencher une percée des actions européennes

    Barclays : Le recul des inquiétudes douanières pourrait déclencher une percée des actions européennes

    Les analystes de Barclays estiment que les actions européennes pourraient connaître un fort rebond, alors que les craintes liées aux droits de douane s’atténuent, après avoir freiné les marchés ces derniers mois.

    « Le recul du risque extrême lié aux droits de douane pourrait donner de l’élan au rebond des actions de l’UE et ouvrir la voie à une percée », a écrit la banque dans sa dernière note sur les marchés boursiers, citant l’évolution positive du contexte commercial.

    Les marchés ont bien accueilli l’accord commercial signé entre les États-Unis et le Japon, qui a fixé des droits de douane de 15 % sur la majorité des importations — un niveau inférieur aux attentes. Le Financial Times a également rapporté que l’UE et les États-Unis sont proches d’un accord similaire, bien en dessous du taux de 30 % envisagé par l’administration Trump.

    « Nous pensons que les marchés ont de bonnes raisons de se réjouir de la réduction du risque extrême, car le pire scénario devrait être évité », a affirmé Barclays, suggérant que la probabilité d’un conflit commercial sévère a nettement diminué.

    Bien que les actions européennes aient progressé de 10 % depuis le début de l’année, elles évoluent latéralement depuis avril. Barclays considère les derniers développements comme un tournant :
    « La suppression de l’incertitude liée aux droits de douane est une condition préalable à la concrétisation de notre scénario de percée au second semestre, ce qui semble maintenant sur la bonne voie. »

    Cela dit, les droits de douane continueront d’avoir un effet économique. Barclays prévient qu’un relèvement des taux de 5 % à 15 % « aura un impact négatif sur la croissance à un moment donné. »

    Cependant, une partie de ces effets semble déjà reflétée dans les prévisions de bénéfices. « La croissance bénéficiaire pour 2025E dans les secteurs sensibles aux droits de douane a été fortement révisée à la baisse — maintenant à -20 % », a noté la banque, ce qui montre que les marchés ont déjà anticipé une partie des conséquences.

    Barclays reste surpondérée sur les secteurs domestiques comme les banques et les télécommunications, mais recommence à s’intéresser aux valeurs exportatrices à la traîne. Les analystes notent aussi des signes positifs du côté de la Chine :
    « Une stabilisation de la croissance chinoise pourrait également offrir un soutien supplémentaire aux exportateurs européens », écrivent-ils, tout en restant prudents sur les secteurs structurellement en difficulté comme l’automobile.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme de Wall Street légèrement en hausse; Intel et Centene chutent, Deckers bondit

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Les contrats à terme de Wall Street légèrement en hausse; Intel et Centene chutent, Deckers bondit

    Les contrats à terme américains progressaient légèrement vendredi matin, soutenus par des résultats trimestriels globalement positifs, malgré d’importants mouvements en préouverture pour certains titres. Les investisseurs se tournent également vers la réunion de politique monétaire de la Fed prévue la semaine prochaine.

    Voici les principales variations en préouverture :

    • Intel (NASDAQ:INTC) a chuté de 8% après avoir prévu des pertes plus importantes que prévu pour le troisième trimestre. Le fabricant de puces a également annoncé un plan de restructuration, visant à réduire son effectif à environ 75 000 d’ici la fin de l’année, soit une baisse de 22%, via l’attrition et d’autres mesures d’économies.
    • Centene (NYSE:CNC) a plongé de 13% après avoir annoncé une perte trimestrielle inattendue, affectée par une hausse des coûts médicaux liés à ses plans d’assurance.
    • Deckers Outdoor (NYSE:DECK) a bondi de 12% grâce à des résultats solides, portés par des ventes supérieures aux attentes des marques Hoka et Ugg.
    • Phillips 66 (NYSE:PSX) a progressé de 0,6% après avoir dépassé les prévisions de bénéfices du deuxième trimestre, grâce à des marges de raffinage plus élevées et à une baisse des coûts de maintenance.
    • Charter Communications (NASDAQ:CHTR) a reculé de 7,6% après avoir publié des résultats inférieurs aux attentes, les pertes de clients continuant de peser sur la performance.
    • Newmont (NYSE:NEM) a gagné 1,9% après avoir dépassé les attentes, soutenu par la hausse des prix de l’or et une solide performance opérationnelle.
    • Paramount Global (NASDAQ:PARA) a progressé de 1,1% après que la FCC a approuvé la fusion de 8 milliards de dollars avec Skydance Media.
    • Boyd Gaming (NYSE:BYD) a augmenté de 0,8% après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes, soutenus par une demande constante des clients réguliers et des progrès dans les jeux de détail.
    • Sarepta Therapeutics (NASDAQ:SRPT) a chuté de 10% après que les autorités européennes ont recommandé de ne pas approuver Elevidys, son traitement génique contre la dystrophie musculaire de Duchenne.

    Alors que les résultats des géants de la tech et la décision de la Fed se profilent, les marchés se préparent à une semaine décisive. Pour l’heure, les contrats à terme sur le Dow, le S&P 500 et le Nasdaq 100 indiquent une ouverture légèrement en hausse.

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  • Carrefour bondit de plus de 7 % après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes et une guidance annuelle confirmée

    Carrefour bondit de plus de 7 % après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes et une guidance annuelle confirmée

    L’action Carrefour (EU:CA) a grimpé de plus de 7 % vendredi après la publication de résultats du deuxième trimestre supérieurs aux prévisions, accompagnée d’une confirmation de ses objectifs pour l’exercice 2025.

    Le géant français de la distribution a enregistré une croissance de 4,4 % des ventes à périmètre comparable (hors carburant et effets calendaires), dépassant les attentes de Barclays et du consensus qui tablaient sur 2,7 %. Le chiffre d’affaires brut s’est élevé à 23,89 milliards d’euros, au-dessus des prévisions du consensus (23,50 milliards) et de Barclays (23,70 milliards).

    L’EBIT sous-jacent du premier semestre a atteint 681 millions d’euros, devançant les estimations du consensus (670 millions) et de Barclays (645 millions). Bien que l’EBIT ait reculé de 8,5 % en glissement annuel, il est resté stable à taux de change constants. Le flux de trésorerie disponible a été négatif de 2,09 milliards d’euros, une amélioration par rapport à la prévision de Barclays de -2,28 milliards.

    Sur son marché domestique, Carrefour a affiché une légère progression, avec une hausse de 0,6 % des ventes comparables dans les hypermarchés et de 0,7 % dans les supermarchés, deux chiffres meilleurs qu’attendu. L’EBIT en France a atteint 264 millions d’euros, soit 12 % au-dessus du consensus. Le retour sur investissement (ROI) y a augmenté de 20 % sur un an, avec une amélioration de marge de 34 points de base hors impact de l’intégration de Cora et Match.

    En Europe, l’EBIT s’est établi à 80 millions d’euros, conforme au consensus et supérieur de 20 millions à l’estimation de Barclays. L’Espagne a affiché une solide performance avec une croissance de 2,9 % des ventes comparables, tandis que l’Italie a surpris à la hausse avec une progression de 1,6 %, à rebours des attentes d’un recul de 1 %.

    Carrefour a confirmé avoir conclu un accord pour céder ses activités en Italie au groupe NewPrinces, sur la base d’une valeur d’entreprise d’environ 1 milliard d’euros — bien au-dessus de l’évaluation de Barclays à 870 millions. La division italienne a affiché une perte d’EBIT de 67 millions d’euros et un flux de trésorerie disponible négatif de 180 millions d’euros l’an dernier. Une charge de dépréciation de 460 millions a été enregistrée au premier semestre dans ce cadre.

    En Amérique latine, les ventes comparables au Brésil ont augmenté de 4,4 %, dépassant l’estimation de Barclays (3,5 %) mais en dessous du consensus (5,4 %). L’EBIT régional s’est élevé à 366 millions d’euros, 8 % en dessous du consensus. Le ROI du Brésil a progressé de 6,5 % à taux de change constants, mais reculé de 7,1 % en données publiées. En Argentine, le ROI a été divisé par deux, passant de 51 à 26 millions d’euros.

    Les coûts des fonctions globales ont chuté de 35 % sur un an, soit 16 millions d’euros en dessous des prévisions du consensus. Carrefour a également comptabilisé 529 millions d’euros de charges exceptionnelles, principalement liées à la cession des activités italiennes.

    L’entreprise a maintenu sa prévision annuelle d’une légère croissance de l’EBITDA, du ROI et du flux de trésorerie disponible. Elle a déjà réalisé 610 millions d’euros d’économies de coûts au premier semestre, et confirme son objectif de 1,2 milliard d’euros pour l’année.

    Par ailleurs, 274 nouveaux magasins de proximité ont été ouverts en France au premier semestre. L’intégration de Cora et Match a eu un impact négatif de 80 millions sur le ROI. Pour satisfaire les exigences de l’Autorité de la concurrence française, Carrefour prévoit de vendre neuf magasins, avec un impact de trésorerie estimé à environ 70 millions d’euros en 2026.

    L’objectif de synergies de 130 millions d’euros à l’horizon 2027 reste inchangé. En Espagne, le ROI a progressé de 9,4 %, tandis que le marché polonais reste difficile en raison d’une forte concurrence.

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  • Le dollar progresse légèrement alors que les marchés attendent la réunion de la Fed

    Le dollar progresse légèrement alors que les marchés attendent la réunion de la Fed

    Vendredi, le dollar américain a gagné un peu de terrain, se redressant après un plus bas de deux semaines, mais il reste fragile alors que les investisseurs évaluent l’évolution du climat commercial mondial avant la réunion de la Réserve fédérale la semaine prochaine.

    À 04h35 ET (08h35 GMT), l’indice du dollar, qui mesure la valeur du billet vert par rapport à un panier de six devises, a progressé de 0,2 % à 97,340. Malgré ce gain, le dollar s’apprête à enregistrer une baisse hebdomadaire d’environ 1 %, sa pire performance en un mois.

    Un peu de soutien pour le dollar

    Alors que la semaine touche à sa fin, le dollar trouve un soutien limité, aidé par les discussions sur de futurs accords commerciaux avec l’Union européenne et la Chine, deux des principaux partenaires commerciaux des États-Unis. Plus tôt cette semaine, la Commission européenne a indiqué qu’un accord négocié pourrait être conclu avant la date butoir du 1er août. Par ailleurs, des responsables américains et chinois se rencontreront la semaine prochaine à Stockholm pour discuter d’une prolongation des délais de négociation.

    Les regards se tournent maintenant vers la réunion de la Fed la semaine prochaine, où les taux devraient être maintenus. Les opérateurs surveilleront les commentaires de la Fed pour anticiper le calendrier du prochain ajustement.

    « Nous restons d’avis que le dollar peut trouver un peu de stabilité cet été grâce à une inflation élevée et des coupes de taux retardées de la Fed – mais clairement, cette vision s’oppose au pessimisme généralisé sur le dollar sur le marché », ont déclaré les analystes d’ING dans une note.

    L’euro près d’un sommet de quatre ans

    L’euro a légèrement reculé, EUR/USD perdant 0,1 % à 1,1745, mais la monnaie unique reste proche du sommet de près de quatre ans à 1,183 atteint début juillet. La Banque centrale européenne a maintenu son taux directeur à 2 % jeudi, mettant fin à une année d’assouplissement dans l’attente d’une plus grande clarté sur les futures relations commerciales avec les États-Unis.

    La présidente de la BCE Christine Lagarde a décrit l’économie comme résiliente et meilleure que prévu lors de la conférence de presse qui a suivi. Cependant, les données publiées vendredi ont montré que le moral des entreprises allemandes s’est amélioré moins que prévu en juillet.

    L’institut Ifo a indiqué que son indice du climat des affaires était de 88,6 en juillet, en légère hausse par rapport à 88,4 en juin, mais inférieur à la prévision de 89,0.

    « La reprise de l’économie allemande reste anémique », a déclaré le président de l’Ifo Clemens Fuest.

    La livre sterling recule après des données décevantes sur les ventes au détail au Royaume-Uni

    La livre sterling a chuté de 0,4 % à 1,3468 face au dollar après la publication de chiffres montrant que les volumes des ventes au détail au Royaume-Uni ont augmenté de 0,9 % en juin, en dessous de la prévision de 1,2 %, et ont récupéré moins d’un tiers de la baisse de 2,8 % enregistrée en mai. Les ventes d’articles pour la maison ont reculé de 0,1 % pour le deuxième mois consécutif alors que le marché immobilier continue de subir des difficultés après les modifications de la taxe sur les transactions immobilières.

    Le yen recule après des données d’inflation faibles

    Ailleurs, l’USD/JPY a progressé de 0,5 % à 147,71 après que les données ont montré que l’inflation des prix à la consommation à Tokyo a ralenti plus que prévu en juillet, bien que l’inflation de base reste au-dessus de la cible de la Banque du Japon. La BOJ devrait maintenir ses taux inchangés la semaine prochaine, face aux tarifs américains et à l’instabilité politique intérieure.

    L’AUD/USD a reculé de 0,4 % à 0,6568, mais est toujours en bonne voie pour un gain hebdomadaire d’environ 1 % après l’accord commercial entre le Japon et les États-Unis, tandis que l’USD/CNY a progressé de 0,2 % à 7,1672.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Mercialys revoit ses prévisions annuelles à la hausse après une forte croissance du BPA récurrent au premier semestre

    Mercialys revoit ses prévisions annuelles à la hausse après une forte croissance du BPA récurrent au premier semestre

    La société française spécialisée dans l’immobilier commercial Mercialys (EU:MERY) a annoncé une augmentation de 4 % de son bénéfice par action récurrent au premier semestre 2025, atteignant 0,66 € par action par rapport à la même période l’an dernier. Cette performance a conduit l’entreprise à relever ses prévisions de bénéfices pour l’ensemble de l’année.

    Mercialys a ajusté ses prévisions 2025 à la hausse de 1,6 %, fixant une fourchette entre 1,24 € et 1,27 € par action, dépassant ainsi le consensus actuel du marché à 1,21 €.

    Sur la période, la croissance des loyers à périmètre constant s’est établie à 2,7 %, dont 2,5 % liés à l’indexation. Par ailleurs, les revenus locatifs ont progressé de 2,6 %, tandis que les ventes des locataires ont augmenté de 1,7 %.

    La valorisation des actifs a légèrement augmenté de 0,7 % par rapport à décembre 2024. La société a réalisé des acquisitions pour un montant total de 174 millions d’euros à un rendement moyen de 9 %, aboutissant à un ratio prêt/valeur de 39,6 % (taxes foncières incluses) à la fin juin.

    Malgré ces résultats encourageants et des perspectives améliorées, le cours de l’action Mercialys a reculé de 1,8 % suite à l’annonce.

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  • Les actions Rémy Cointreau augmentent après un premier trimestre supérieur aux attentes et une révision à la hausse des prévisions de bénéfices

    Les actions Rémy Cointreau augmentent après un premier trimestre supérieur aux attentes et une révision à la hausse des prévisions de bénéfices

    Les actions de Rémy Cointreau (EU:RCO) ont progressé de 4 % vendredi, suite à des ventes du premier trimestre meilleures que prévu et une révision à la hausse de ses prévisions de bénéfices pour l’ensemble de l’année. Cette croissance a été portée par un net rebond dans la division Liqueurs et Spiritueux ainsi qu’un impact tarifaire réduit en Chine.

    Au cours du trimestre clos le 30 juin, les ventes organiques ont augmenté de 5,7 % pour atteindre 220,8 millions d’euros, dépassant l’estimation consensuelle de 213,9 millions d’euros.

    Le producteur français de cognacs, liqueurs et champagnes a confirmé ses perspectives de croissance organique à un chiffre moyen pour l’ensemble de l’année.

    En ce qui concerne le bénéfice opérationnel, Rémy Cointreau prévoit désormais une baisse comprise entre un chiffre moyen et élevé en pourcentage sur l’exercice, une amélioration par rapport à la prévision antérieure d’une chute entre un chiffre élevé et très élevé.

    Plus précisément, la société s’attend à une baisse du bénéfice opérationnel de l’ordre de 6 à 7 % sur l’ensemble de l’année, contre une prévision précédente d’une baisse entre un chiffre élevé et très élevé. Par ailleurs, l’impact tarifaire attendu en provenance de Chine a été réduit de 40 millions d’euros à 10 millions d’euros.

    Jefferies a souligné dans une note : « Nous soulignerions que le point médian de la fourchette de guidance mise à jour (environ -6-7 % sur l’EBIT) est légèrement pire que le consensus actuel à -4,5 %, cependant il inclut un impact punitif de -35 millions d’euros dû à un taux de tarif de 30 %. »

    Les ventes de Cognac ont progressé de 1,3 % pour atteindre 131,3 millions d’euros, dépassant le consensus de 0,5 %. Les livraisons aux États-Unis ont augmenté de manière significative en pourcentage sur une base faible, tandis que les déplétions ont chuté en chiffres à un seul chiffre bas.

    En Chine, les ventes de Cognac ont reculé de quelques points en raison d’une demande faible et de perturbations dans la distribution liée au tourisme.

    Le segment Liqueurs et Spiritueux a enregistré une croissance organique de 17,3 % pour atteindre 86,2 millions d’euros, dépassant les attentes de 5,8 %. Cette progression a été portée par des gains à deux chiffres en Amérique du Nord et dans la région Asie-Pacifique, avec une hausse de plus de 10 % des ventes directes aux consommateurs en Chine, incluant le commerce électronique.

    Dans la région EMEA, les Liqueurs et Spiritueux ont progressé de quelques points en chiffres simples, grâce à de solides performances au Benelux et en France.

    Les revenus des Marques partenaires ont chuté de 41,7 % à 3,3 millions d’euros, sous le consensus de 5,5 millions d’euros, avec des baisses dans plusieurs marchés clés.

    Par région, l’Amérique du Nord a enregistré une croissance à deux chiffres dans les Liqueurs et Spiritueux, bien que le mix prix du Cognac aux États-Unis ait diminué de 5 points de pourcentage d’une année sur l’autre. L’Amérique latine a connu une croissance à trois chiffres pour le Cognac et à deux chiffres pour les Liqueurs et Spiritueux.

    En revanche, les ventes de Cognac dans la région EMEA ont reculé de manière significative, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne.

    En Asie-Pacifique, les perturbations liées au tourisme ont réduit la performance de 6,5 points de pourcentage, tandis que le reste de l’Asie a subi une baisse à un faible chiffre double, impactée par des promotions et un tourisme faible.

    Les effets des fluctuations des changes ont réduit les ventes d’environ 50 à 60 millions d’euros et le bénéfice opérationnel de 15 à 20 millions d’euros — des chiffres supérieurs aux prévisions précédentes de 30 à 35 millions d’euros pour les ventes et de 10 à 15 millions d’euros pour le bénéfice, respectivement.

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