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  • L’or rebondit après son creux mensuel alors que les tensions commerciales s’intensifient ; le cuivre américain plonge

    L’or rebondit après son creux mensuel alors que les tensions commerciales s’intensifient ; le cuivre américain plonge

    Les prix de l’or ont rebondi en séance asiatique jeudi, se redressant depuis un creux d’un mois alors que les inquiétudes liées aux droits de douane imminents poussaient les investisseurs vers des actifs refuges. L’échéance du 1er août fixée par le président Donald Trump a ravivé l’intérêt pour l’or.

    Mais ce rebond a été limité par la décision de la Réserve fédérale de maintenir les taux inchangés, tout en excluant une baisse en septembre.

    L’or au comptant a progressé de 0,8 % à 3 301,21 dollars l’once, tandis que les contrats à terme sont restés quasiment stables à 3 352,70 dollars à 02h08 ET (06h08 GMT). Les prix avaient chuté plus tôt dans la semaine après le ton ferme de la Fed, malgré les critiques de Trump.

    L’or profite des tensions commerciales

    Les marchés se sont focalisés sur la date butoir du 1er août pour la mise en place de nouveaux droits de douane, avec de nouvelles mesures annoncées mercredi par Trump. Un accord avec la Corée du Sud inclura une taxe de 15 %. L’Inde, sans accord à ce jour, fera face à une taxe de 25 % sur ses exportations dès vendredi, et les produits brésiliens pourraient être taxés jusqu’à 50 %.

    Un article de Politico a révélé que “Trump signera jeudi des décrets imposant des droits de douane plus élevés aux pays n’ayant pas conclu d’accords commerciaux.”

    L’incertitude croissante a stimulé la demande pour des actifs refuges comme l’or, effaçant certaines pertes précédentes. Un optimisme temporaire avait émergé en début de semaine avec des avancées dans les négociations avec l’UE et le Japon.

    La Fed calme les espoirs de baisse de taux

    La Fed a maintenu les taux entre 4,25 % et 4,50 %, avec un vote de 9 contre 2. Le président Jerome Powell n’a donné aucun calendrier pour une potentielle baisse, refroidissant les attentes du marché.

    Des désaccords sont apparus au sein de la Fed : les gouverneurs Michelle Bowman et Christopher Waller ont voté pour une réduction, craignant un ralentissement du marché du travail.

    Le maintien de taux élevés a pesé sur l’or, actif non rémunérateur moins attractif dans un contexte de politique monétaire restrictive.

    Chute du cuivre après exclusion tarifaire

    Le prix du cuivre aux États-Unis s’est effondré mercredi après que Trump a décidé d’exclure le métal raffiné des droits de douane de 50 %. Les contrats à Londres ont baissé de 0,3 % à 9 683,15 dollars la tonne, tandis que les contrats américains ont chuté de 4,2 % à 4,43 dollars la livre.

    Le cuivre américain a perdu 19 % en une seule journée — la pire chute journalière jamais enregistrée.

    Les nouvelles taxes, effectives à partir du 1er août, s’appliqueront aux produits semi-finis contenant du cuivre, mais pas aux minerais, concentrés ni cathodes raffinées.

    “Les premières déclarations de Trump sur une taxe sur le cuivre en janvier ont provoqué un afflux record de métal vers les ports américains,” ont déclaré les analystes d’ING.
    “Il y a maintenant un excédent de stock aux États-Unis, qui pourrait être réexporté,” ont-ils ajouté.

    Métaux précieux : performances mixtes

    Le platine a gagné 1,8 % à 1 339,05 dollars l’once, tandis que l’argent a reculé de 1,4 % à 37,218 dollars.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Le pétrole reste stable : faiblesse de la Chine et menaces de Trump sur l’offre s’équilibrent

    Le pétrole reste stable : faiblesse de la Chine et menaces de Trump sur l’offre s’équilibrent

    Les prix du pétrole sont restés stables lors des échanges asiatiques ce jeudi, effaçant les gains initiaux. La faiblesse des données économiques chinoises a ravivé les inquiétudes sur la demande, contrebalançant les craintes liées à une réduction de l’offre en raison des menaces de Donald Trump.

    Le marché pétrolier avait connu trois séances de hausse consécutives, porté par des inquiétudes sur l’approvisionnement après que Trump a menacé d’imposer des droits de douane sévères aux pays achetant du pétrole russe. Mais cet élan s’est estompé face à la publication de données décevantes en provenance de Pékin.

    Le raffermissement du dollar a également pesé sur les cours. Le billet vert s’est apprécié après que la Réserve fédérale a maintenu ses taux inchangés, sans s’engager sur une éventuelle baisse.

    À 21h34 ET (01h34 GMT), le Brent pour livraison en septembre était stable à 73,26 dollars le baril, tandis que le WTI américain progressait légèrement à 70,10 dollars. Les deux contrats avaient initialement gagné jusqu’à 0,3 %.

    Le recul du PMI chinois pèse sur les perspectives de demande

    Des indicateurs PMI chinois inférieurs aux attentes ont alimenté les doutes. L’indice manufacturier a chuté en juillet, affecté par des conditions météorologiques extrêmes et les droits de douane américains. L’indice non manufacturier a également déçu, montrant un ralentissement général de l’économie.

    Ces chiffres ravivent les craintes quant à la demande en provenance de la Chine, principal importateur mondial de brut. Les précédents plans de relance semblent montrer leurs limites, et le Politburo chinois a signalé son intention d’en introduire de nouveaux.

    Trump menace de sanctions secondaires contre les acheteurs de pétrole russe

    Le soutien initial au pétrole cette semaine vient surtout des nouvelles déclarations de Trump. L’ancien président a annoncé qu’il envisage d’imposer des tarifs douaniers de 100 % sur les pays continuant à acheter du pétrole russe.

    Il a spécifiquement déclaré : « L’Inde fera face à des droits de douane de 25 % sur toutes ses exportations vers les États-Unis », en ajoutant qu’une sanction non spécifiée entrerait en vigueur à partir du 1er août. Il a aussi mis en garde la Chine contre les achats de brut russe.

    En parallèle, de nouvelles sanctions américaines ont été imposées à des entités liées au secteur pétrolier iranien. Avec la Russie et l’Iran figurant parmi les plus grands producteurs mondiaux, les marchés redoutent une contraction de l’offre mondiale.

    Les stocks américains renforcent l’incertitude

    Par ailleurs, les données sur les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont surpris. Bien que les réserves d’essence aient diminué, les stocks globaux de brut ont connu une hausse inattendue, remettant en question la vigueur de la demande.

    Les marchés restent partagés entre des signes de faiblesse de la demande asiatique et des risques accrus sur l’offre. Dans ce contexte incertain, les cours du pétrole pourraient rester très volatils.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Accord commercial États-Unis–Corée du Sud, décision de la Fed et résultats technos : ce qui fait bouger les marchés

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Accord commercial États-Unis–Corée du Sud, décision de la Fed et résultats technos : ce qui fait bouger les marchés

    Les contrats à terme sur actions américaines ont bondi jeudi, soutenus par les excellents résultats de Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT), qui ont atténué l’impact modéré de la dernière décision de la Réserve fédérale sur les taux d’intérêt. Pendant ce temps, l’ancien président Donald Trump a annoncé un nouvel accord commercial avec la Corée du Sud à l’approche de l’échéance du 1er août pour ses nouvelles politiques de “réciprocité”.

    Futures en hausse

    À 03:43 ET, les contrats à terme sur le Dow Jones gagnaient 171 points (+0,4 %), ceux sur le S&P 500 montaient de 64 points (+1,0 %) et le Nasdaq 100 progressait de 330 points (+1,4 %).

    La Fed a maintenu son taux directeur entre 4,25 % et 4,5 %, comme prévu. Jerome Powell a déclaré qu’il est “trop tôt pour dire” si un assouplissement interviendra en septembre, ajoutant que l’inflation reste “quelque peu élevée” mais que l’économie est “globalement solide”.

    Accord commercial entre Washington et Séoul

    Trump a annoncé une nouvelle entente tarifaire : “Les États-Unis appliqueront un droit de 15 % sur les importations sud-coréennes”, bien inférieur au taux de 25 % initialement menacé. Il a ajouté que la Corée du Sud investirait 350 milliards de dollars dans des projets américains et achèterait pour 100 milliards de dollars d’énergie américaine. Il a affirmé : “C’est un accord important pour les deux économies, qui générera de l’emploi aux États-Unis.”

    Les analystes de Capital Economics ont toutefois averti : “Des incertitudes subsistent quant aux modalités, notamment sur les délais de financement et l’application des taxes sur les produits électroniques et pharmaceutiques.”

    Meta impressionne grâce à la publicité

    Meta a affiché un chiffre d’affaires en hausse de 22 % au deuxième trimestre, atteignant 47,5 milliards de dollars, avec un bénéfice net de 18,3 milliards. Vital Knowledge a précisé que “la performance de Meta repose sur une hausse de 11 % des impressions publicitaires et une augmentation de 9 % des prix publicitaires”.

    La société prévoit une croissance du chiffre d’affaires entre 17 % et 24 % au trimestre en cours, mais elle a souligné que les comparaisons annuelles pourraient freiner les gains au quatrième trimestre.

    Les dépenses en intelligence artificielle restent élevées, avec des investissements prévus entre 66 et 72 milliards de dollars en 2025. Meta a également averti que “la dépréciation et les coûts de main-d’œuvre pourraient exercer une pression haussière importante” sur les dépenses opérationnelles en 2026.

    Microsoft porté par Azure et l’IA

    Microsoft a vu sa branche cloud Azure croître de 39 % au quatrième trimestre fiscal, dépassant les prévisions. Le chiffre d’affaires global s’est élevé à 76,4 milliards de dollars, avec un bénéfice net de 27,2 milliards (3,65 dollars par action). La directrice financière Amy Hood a déclaré : “Nous prévoyons des dépenses en capital supérieures à 30 milliards au premier trimestre pour soutenir nos capacités d’IA.”

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  • Marchés aujourd’hui : le S&P 500 recule alors que la Fed maintient ses taux inchangés malgré des divisions internes

    Marchés aujourd’hui : le S&P 500 recule alors que la Fed maintient ses taux inchangés malgré des divisions internes

    Le S&P 500 a clôturé en baisse mercredi après que la Réserve fédérale a décidé de laisser ses taux d’intérêt inchangés, malgré l’opposition de deux membres – la première double dissidence depuis 1993 – signe de divisions croissantes sur l’avenir de la politique monétaire.

    À la clôture de 16h00 ET, le Dow Jones Industrial Average a progressé de 171 points, soit 0,4 %, le S&P 500 a reculé de 0,1 % et le Nasdaq Composite a gagné 0,2 %.


    La Fed reste immobile, mais les tensions montent

    Le Federal Open Market Committee (FOMC) a maintenu son taux directeur dans la fourchette de 4,25 % à 4,5 %. Les gouverneurs Michelle Bowman et Christopher Waller ont voté contre cette décision, préférant un abaissement de 25 points de base. Cette dissidence met en lumière un fossé grandissant au sein de la Fed quant à la durée pendant laquelle maintenir des taux élevés.

    Le président Trump continue de faire pression sur la banque centrale pour qu’elle abaisse rapidement les taux afin de soutenir la croissance économique.

    Les données économiques publiées mercredi montrent une économie résiliente : le PIB américain a progressé de 3,0 % au deuxième trimestre, dépassant les attentes de 2,5 % et rebondissant après une contraction de 0,5 % au premier trimestre. Les emplois privés ont également surpris à la hausse en juillet, avec 104 000 créations de postes après une baisse révisée de 23 000 en juin, en attendant le rapport officiel sur l’emploi non agricole prévu vendredi.


    Les résultats des géants de la tech sous les projecteurs

    La saison des résultats bat son plein : 82 % des 199 entreprises du S&P 500 ayant déjà publié ont dépassé les prévisions, selon FactSet.

    Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT) publieront leurs résultats après la clôture des marchés, suivis jeudi par Apple (NASDAQ:AAPL) et Amazon (NASDAQ:AMZN). Sont également attendus les chiffres d’Arm Holdings (NASDAQ:ARM) et de Robinhood Markets (NASDAQ:HOOD).

    Plusieurs entreprises ont annoncé de solides résultats mercredi :

    • Starbucks (NASDAQ:SBUX) a bondi après des revenus trimestriels supérieurs aux attentes, signe de progrès dans son plan de redressement.
    • Humana (NYSE:HUM) a grimpé après avoir relevé ses prévisions de revenus annuels à la suite d’un trimestre meilleur que prévu.
    • Etsy (NASDAQ:ETSY) a progressé grâce à des revenus supérieurs aux prévisions, portés par des stratégies de personnalisation basées sur l’intelligence artificielle.
    • VF Corporation (NYSE:VFC) a gagné du terrain après avoir dépassé les estimations de revenus grâce à une demande accrue pour ses marques de vêtements et de chaussures.

    Le retour des tensions commerciales

    Les marchés ont également dû digérer de nouvelles inquiétudes commerciales. Deux jours de discussions entre les États-Unis et la Chine en Suède se sont achevés sans avancée majeure, bien que les deux parties aient qualifié les échanges de constructifs et aient accepté de travailler à une extension de leur trêve commerciale de 90 jours.

    Par ailleurs, le président Trump a annoncé un nouveau tarif douanier de 25 % assorti de sanctions contre l’Inde, effectif le 1er août, invoquant les achats du pays d’équipements militaires et d’énergie auprès de la Russie. Cette mesure intervient quelques jours après un accord commercial préliminaire avec l’Union européenne, mais plusieurs accords avec d’autres pays restent à conclure à l’approche de la date limite du 1er août pour l’entrée en vigueur des tarifs “réciproques”.

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  • Les géants de la tech au cœur de la saison des résultats

    Les géants de la tech au cœur de la saison des résultats

    Cette semaine est la plus chargée de la saison des résultats : 199 entreprises du S&P 500 ont déjà publié et, selon FactSet, près de 82% ont dépassé les prévisions des analystes.

    Ce mercredi marque l’arrivée des premiers résultats des “Magnificent Seven”, les géants de la tech. Meta Platforms (NASDAQ:META) et Microsoft (NASDAQ:MSFT) publieront leurs chiffres après la clôture, suivis de Apple (NASDAQ:AAPL) et Amazon (NASDAQ:AMZN) jeudi. D’autres publications sont attendues, notamment celles de Arm Holdings (NASDAQ:ARM) et Robinhood Markets (NASDAQ:HOOD).

    En dehors du secteur technologique, Starbucks (NASDAQ:SBUX) a bondi après avoir annoncé des revenus trimestriels supérieurs aux attentes, signe de progrès dans son plan de redressement. Humana (NYSE:HUM) a également grimpé après avoir relevé ses prévisions de chiffre d’affaires annuel. Etsy (NASDAQ:ETSY) a surpris positivement grâce à un marketing plus personnalisé et à l’intégration de technologies d’intelligence artificielle. VF Corporation (NYSE:VFC) a également progressé après avoir battu les estimations de revenus, portée par une demande accrue pour ses vêtements et chaussures.


    Les négociations commerciales restent un frein

    Le sentiment des marchés a été quelque peu affecté après deux jours de pourparlers commerciaux entre les États-Unis et la Chine en Suède, qui se sont terminés sans avancée majeure. Les deux parties ont qualifié les discussions—visant à prolonger la trêve commerciale de 90 jours—de “constructives”, mais aucun progrès concret n’a été réalisé.

    Par ailleurs, le président Trump a annoncé l’instauration, à partir du 1er août, d’un droit de douane de 25% assorti de sanctions contre l’Inde, en raison de ses achats d’équipements militaires et d’énergie russes. Cette décision survient quelques jours après un accord-cadre avec l’Union européenne, tandis que les négociations avec d’autres pays n’ont toujours pas abouti à l’approche de la date limite pour les nouveaux tarifs.


    La Fed conclura sa réunion de juillet ce soir

    La Réserve fédérale clôturera aujourd’hui sa réunion de juillet et devrait largement maintenir ses taux directeurs inchangés, dans une fourchette de 4,25%-4,5%. Jerome Powell et plusieurs responsables de la Fed ont récemment signalé une approche plus prudente concernant les prochains ajustements, le temps d’évaluer l’impact économique de la politique tarifaire agressive de l’administration Trump.

    La Maison Blanche a intensifié sa pression pour que la Fed baisse rapidement les taux afin de soutenir la croissance. Cette demande s’est accentuée après les dernières données économiques : le PIB américain a progressé de 3,0% en rythme annualisé au deuxième trimestre, au-dessus des attentes (2,5%), après une contraction de 0,5% au premier trimestre. De plus, l’emploi privé a surpris en hausse avec 104 000 créations de postes en juillet, après une baisse révisée de 23 000 en juin. Ces chiffres précèdent le rapport clé sur l’emploi non agricole attendu vendredi.


    Les prix du pétrole poursuivent leur hausse

    Les cours du pétrole ont encore progressé mercredi, prolongeant les forts gains de la séance précédente. À 06h00 ET, le Brent gagnait 0,6% à 72,11 dollars le baril et le West Texas Intermediate (WTI) 0,7% à 69,70 dollars. Les deux références avaient terminé mardi à leur plus haut niveau depuis le 20 juin, après un bond de plus de 3%, Donald Trump ayant menacé de nouvelles mesures contre la Russie si elle ne faisait pas de progrès vers la fin de la guerre en Ukraine.

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  • DAX, CAC, FTSE 100 en ordre dispersé face aux résultats et aux données macroéconomiques

    DAX, CAC, FTSE 100 en ordre dispersé face aux résultats et aux données macroéconomiques

    Les marchés boursiers européens ont évolué de manière contrastée mercredi, alors que les investisseurs digéraient une série de résultats d’entreprises et de statistiques économiques régionales.

    En Allemagne, les chiffres préliminaires de Destatis indiquent que le PIB s’est contracté de 0,1 % au deuxième trimestre, conforme aux attentes, après une croissance révisée de 0,3 % au premier trimestre. Les ventes au détail allemandes ont surpris positivement, avec une hausse mensuelle de 1,0 % en juin, après une baisse révisée de 0,6 % en mai.

    En France, le PIB du deuxième trimestre a progressé de 0,3 % par rapport au trimestre précédent, porté par une reprise des dépenses des ménages, selon l’INSEE.

    Côté indices, le FTSE 100 britannique reculait de 0,3 %, tandis que le DAX allemand gagnait 0,1 % et le CAC 40 français montait de 0,4 %.

    Casino Group (EU:CO) s’est envolé de 36 % à Paris après avoir confirmé son objectif de retour à un flux de trésorerie disponible à l’équilibre avant frais financiers d’ici 2026, dans le cadre de son plan stratégique « Renouveau 2028 ».

    À l’inverse, Hermès International (EU:RMS) a chuté de 3,2 % après avoir publié une baisse de son bénéfice semestriel. Worldline (EU:WLN) a perdu 5,7 % après avoir élargi ses pertes au premier semestre.

    Danone (EU:BN) a bondi de 7 %, ses ventes comparables au deuxième trimestre ayant dépassé les prévisions.

    Adidas (TG:ADS) a plongé de plus de 6 % après avoir averti que les droits de douane américains pourraient entraîner des pertes de plusieurs dizaines de millions d’euros au deuxième trimestre.

    Les constructeurs Mercedes-Benz (TG:MBG) et Porsche (TG:P911) ont reculé après avoir abaissé leurs perspectives de bénéfices.

    Malgré une performance contrastée selon les divisions, BASF (TG:BAS) a gagné 1 %.

    Siemens Healthineers (TG:SHL) a pris 1,3 % après avoir annoncé des revenus trimestriels supérieurs aux attentes.

    En Espagne, Banco Santander (LSE:BNC) a chuté de près de 3 %, après avoir dévoilé une charge exceptionnelle liée à son activité brésilienne au deuxième trimestre.

    UBS (BIT:W3XAU4) a progressé de 1,1 % après avoir publié un bénéfice supérieur aux attentes pour le deuxième trimestre.

    Au Royaume-Uni, Taylor Wimpey (LSE:TW.) a perdu 5 % après avoir abaissé sa prévision de bénéfices pour l’exercice. BAE Systems (LSE:BA.) a reculé de près de 2 %, malgré une révision haussière de ses prévisions annuelles.

    GSK (LSE:GSK) a grimpé de 1 % après des résultats trimestriels supérieurs aux attentes et des prévisions revues en haut de fourchette.

    Enfin, HSBC (LSE:HSBA) a cédé 2,6 %, après une chute de 26 % de son bénéfice avant impôts au premier semestre.

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  • Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street s’oriente vers une ouverture calme dans l’attente de la décision de la Fed et des résultats Tech

    Dow Jones, S&P, Nasdaq, Wall Street s’oriente vers une ouverture calme dans l’attente de la décision de la Fed et des résultats Tech

    Les contrats à terme américains sur les principaux indices sont quasi stables mercredi matin, suggérant une ouverture sans direction claire alors que les investisseurs attendent la décision de la Réserve fédérale et plusieurs publications d’enseignes technologiques majeures.

    Cette absence de mouvement matinal survient après une légère baisse lors de la session précédente, les investisseurs préférant rester prudents jusqu’à ce que la Fed offre des indications actualisées sur le niveau futur des taux. Un statu quo est anticipé, mais les acteurs restent attentifs à tout inflexion concernant l’inflation ou la politique monétaire.

    Les attentes se portent aussi sur les résultats trimestriels de Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta Platforms (NASDAQ:META), qui seront diffusés après la clôture des marchés aujourd’hui. Ces annonces des leaders du groupe des « Magnificent Seven » influenceront probablement le sentiment sur le secteur technologique dans son ensemble.

    La politique commerciale demeure un sujet sensible. Sur Truth Social ce matin, l’ancien président Donald Trump a annoncé l’entrée en vigueur, dès vendredi, d’un tarif de 25 % sur les importations en provenance d’Inde, accentuant les tensions commerciales internationales. Ses avertissements antérieurs évoquant des tarifs de 15 à 20 % pour les pays sans accord bilatéral continuent de peser sur les marchés.

    Mardi, les indices américains ont terminé en baisse après avoir perdu leur dynamique matinale : le Dow a reculé de 204,57 points (-0,5 %) à 44 632,99, le Nasdaq a chuté de 80,29 points (-0,4 %) à 21 098,29, et le S&P 500 a cédé 0,3 %, clôturant à 6 370,86.

    Cette correction semble refléter des prises de bénéfices après une longue série de records pour les indices Nasdaq et S&P. La prudence avant l’annonce de la Fed a contribué au manque de direction.

    Les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine à Stockholm sont également surveillées, à l’approche de l’échéance des droits de douane réciproques prévue vendredi. Les marchés craignent une escalade si les discussions restent infructueuses.

    Concernant les données économiques, le Conference Board a relevé l’indice de confiance des consommateurs à 97,2 en juillet contre 95,2 en juin, dépassant les prévisions (95,8). Les offres d’emploi aux États-Unis ont légèrement baissé en juin, bien que moins que prévu.

    Au niveau sectoriel, on observe des divergences marquées : les actions pharmaceutiques et du transport sont fortement à la baisse (–2,6 % pour l’indice NYSE Arca Pharmaceutical, –2,3 % pour le Dow Jones Transportation), tandis que les secteurs des services publics, du gaz naturel et de l’immobilier commercial affichent une performance plus résistante. Les secteurs des services pétroliers et de l’acier se sont également repliés, reflétant une posture de prudence généralisée.

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  • Les actions Danone bondissent grâce à la solide performance de la nutrition spécialisée qui soutient les résultats du T2 au-dessus des attentes

    Les actions Danone bondissent grâce à la solide performance de la nutrition spécialisée qui soutient les résultats du T2 au-dessus des attentes

    Les actions de Danone (EU:BN) ont progressé de plus de 6 % suite à l’annonce d’une croissance des ventes comparables (LFL) au deuxième trimestre meilleure que prévu. Cette progression est largement portée par une augmentation généralisée des volumes dans la plupart des régions et catégories de produits, la nutrition spécialisée affichant des résultats particulièrement solides.

    Les ventes comparables ont augmenté de 4,1 % au T2, dépassant la hausse de 3,8 % prévue par les analystes interrogés par Danone. La croissance des volumes a contribué pour 3,2 points de pourcentage, tandis que la tarification a ajouté 1 %. Les analystes anticipaient une croissance des volumes de 2,5 % et une hausse des prix de 1,4 %.

    Sur la première moitié de l’année, les ventes comparables ont progressé de 4,2 %, soutenues par une hausse des volumes de 2,6 %. Cependant, les ventes rapportées pour le trimestre ont légèrement diminué, à 6,91 milliards d’euros (7,98 milliards de dollars) contre 6,94 milliards un an plus tôt, manquant l’estimation consensuelle de 6,92 milliards, principalement en raison d’effets de change défavorables.

    Par segment, la division nutrition spécialisée a mené la performance avec une hausse des ventes comparables de 8,7 %. Le segment des produits laitiers essentiels et à base de plantes a progressé de 3 %, tandis que la division eaux a enregistré un léger recul de 0,5 %.

    Danone a souligné une forte dynamique dans la région Chine, Asie du Nord et Océanie (CNAO), où les ventes comparables ont bondi de 12,4 %, portées par une hausse des volumes de 13,2 %. Dans cette région, la nutrition spécialisée a enregistré une croissance organique des ventes de 15,5 %, bien au-delà des 7 % prévus par Jefferies. Les analystes ont attribué cette surperformance à la demande en formule infantile en phase tardive, indiquant un marché résilient malgré des problèmes spécifiques de déstockage chez Feihe.

    « Ce sont de solides résultats, menés par un dépassement significatif en Chine dans la nutrition spécialisée », ont commenté les analystes de Jefferies.
    « La forte surperformance en Chine dans la nutrition va dissiper les inquiétudes selon lesquelles la catégorie/la compétitivité serait moins favorable. Les autres unités clés affichent une performance résiliente (c’est-à-dire les produits laitiers en Europe et aux États-Unis) », ont-ils ajouté.

    Pour l’avenir, Danone a confirmé ses prévisions pour 2025, anticipant une croissance organique des ventes de 3 à 5 % sur l’année complète, en ligne avec le consensus Visible Alpha de 4 %. L’entreprise s’attend également à une croissance du résultat opérationnel supérieure à celle du chiffre d’affaires, ce qui laisse présager une légère amélioration des marges. Les estimations consensuelles projettent une marge opérationnelle à 13,3 %, contre 13 % l’an dernier.

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  • Hermès affiche une hausse de 9 % de ses ventes au deuxième trimestre grâce à des hausses de prix et une forte demande en Amériques

    Hermès affiche une hausse de 9 % de ses ventes au deuxième trimestre grâce à des hausses de prix et une forte demande en Amériques

    La marque de luxe Hermès (EU:RMS) a enregistré une augmentation de 9 % de ses ventes au cours du deuxième trimestre, soulignant une demande soutenue de la part des consommateurs fortunés malgré les récentes hausses de prix et les difficultés liées aux tarifs douaniers.

    Le célèbre fabricant des sacs Birkin a déclaré un chiffre d’affaires du deuxième trimestre de 3,9 milliards d’euros (4,5 milliards de dollars) à taux de change constants, correspondant globalement aux attentes d’une hausse de 10 % selon le consensus Visible Alpha cité par UBS.

    Pour le premier semestre 2025, les ventes totales du groupe ont atteint 8,03 milliards d’euros, tandis que l’EBIT s’est élevé à 3,33 milliards d’euros et le bénéfice par action à 21,39 euros — des chiffres légèrement inférieurs aux prévisions consensuelles de Jefferies, respectivement de 3,27 milliards d’euros et 21,90 euros.

    Hermès a appliqué une hausse mondiale des prix de 7 % cette année, ainsi qu’une augmentation supplémentaire de 5 % aux États-Unis, où la société prévoit de répercuter intégralement les tarifs douaniers de 15 % imposés par l’administration Trump et l’Union européenne. Le président exécutif Axel Dumas a déclaré que « ces ajustements devraient suffire à compenser l’impact des tarifs douaniers. »

    Sur le plan régional, les ventes du premier semestre ont été les plus fortes au Japon avec une hausse de 14,7 %, suivies par les Amériques à 12,3 %. La région Asie-Pacifique hors Japon a progressé plus modestement de 5,2 %.

    La division Maroquinerie & Sellerie (LG&S) a continué à être le principal moteur de croissance, en hausse de 14,8 % au cours du trimestre, creusant l’écart avec les segments non cuir.

    « Les investisseurs vont débattre de la manière dont il faut interpréter un écart d’environ 1000 points de base entre les divisions cuir et non cuir au deuxième trimestre », a commenté l’analyste de Jefferies James Grzinic. Il a ajouté : « Comme c’est le cas pour tous les acteurs du luxe dans l’industrie, la conférence d’aujourd’hui (8h, heure du Royaume-Uni) se concentrera tout particulièrement sur la demande au début du troisième trimestre. »

    Les autres segments ont montré des performances mitigées, avec une baisse de 5,5 % des ventes dans les montres au premier semestre et une chute de 7,2 % dans le parfum et la beauté, tandis que le segment Autres Hermès a progressé de près de 15 %.

    Pour l’avenir, Hermès a réaffirmé son objectif à moyen terme de forte croissance du chiffre d’affaires à taux de change constants.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.

  • DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent légèrement alors que les résultats et les données de croissance retiennent l’attention

    DAX, CAC, FTSE100, Les actions européennes reculent légèrement alors que les résultats et les données de croissance retiennent l’attention

    Les marchés boursiers européens ont légèrement reculé mercredi alors que les investisseurs digéraient une vague de résultats d’entreprises et attendaient des données clés sur la croissance régionale, ainsi que la conclusion de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine.

    À 07h02 GMT, le DAX allemand reculait de 0,2 %, le CAC 40 français de 0,2 % et le FTSE 100 britannique de 0,4 %.

    Bilan des résultats du deuxième trimestre

    L’accord commercial récemment annoncé entre les États-Unis et l’Union européenne ce week-end a renforcé le sentiment des entreprises européennes. Cependant, l’incertitude liée aux tactiques commerciales imprévisibles de l’administration Trump a déjà pesé sur les résultats des entreprises au deuxième trimestre.

    La plus grande banque suisse, UBS (NYSE:UBS), a vu son bénéfice du deuxième trimestre plus que doubler par rapport à l’année précédente, profitant d’un volume de transactions accru dans un marché turbulent.

    HSBC (LSE:HSBA) a enregistré une baisse de 27 % de son bénéfice semestriel, affecté par des charges exceptionnelles liées à son investissement dans la Banque de Communications chinoise, tout en annonçant un nouveau programme de rachat d’actions de 3 milliards de dollars.

    Adidas (TG:ADS) a indiqué que les droits de douane américains plus élevés entraîneraient environ 200 millions d’euros (231 millions de dollars) de coûts supplémentaires au second semestre, précisant qu’ils avaient déjà impacté ses résultats du deuxième trimestre à hauteur de « dizaines de millions d’euros à deux chiffres ».

    Mercedes-Benz (TG:MBG) prévoit une marge bénéficiaire de 4 % à 6 % pour sa division automobile cette année, inférieure aux prévisions d’avril dans sa première évaluation des dommages causés par la guerre commerciale américaine.

    Porsche (BIT:1PORS) a revu à la baisse son objectif de rentabilité annuel après avoir enregistré un impact de 400 millions d’euros (462 millions de dollars) lié aux droits de douane au premier semestre.

    Le constructeur de voitures de luxe Aston Martin (LSE:AML) a abaissé ses prévisions de bénéfice, citant des droits de douane américains « évolutifs et perturbateurs », ajoutant qu’il prévoit désormais un résultat opérationnel ajusté « à peu près à l’équilibre ».

    Le groupe français Danone (EU:BN) a dépassé les attentes avec une croissance des ventes au deuxième trimestre, portée par une forte demande en Chine pour les laits infantiles et les produits de nutrition médicale, compensant la faiblesse du marché américain très concurrentiel des crèmes pour café.

    La maison de luxe française Hermès (EU:RMS) a affiché une hausse de 9 % de ses ventes trimestrielles, reflétant l’appétit toujours fort des acheteurs aisés pour ses sacs Birkin emblématiques.

    Le géant minier Rio Tinto (LSE:RIO) a déclaré son plus faible bénéfice sous-jacent au premier semestre depuis cinq ans, les prix du minerai de fer restant faibles en raison d’un excès d’offre et d’une demande chinoise atone, compensant les gains de son activité cuivre.

    La société française de conseil en informatique Capgemini (EU:CAP) a resserré ses prévisions pour l’exercice en cours, invoquant la prudence face au ralentissement de la demande au deuxième trimestre.

    Les investisseurs suivront également de près les résultats des géants technologiques américains, Microsoft (NASDAQ:MSFT) et Meta (NASDAQ:META), qui publieront leurs résultats après la clôture mercredi.

    Focus sur les données de croissance en zone euro

    Sur le plan économique, l’attention principale en Europe se porte sur l’estimation préliminaire de la croissance du PIB du deuxième trimestre dans la zone euro, les marchés cherchant des indices sur les prochaines décisions de taux de la Banque centrale européenne.

    Des données publiées mercredi ont montré que l’économie française a progressé de 0,3 % au deuxième trimestre, dépassant les prévisions grâce à une reprise de la consommation des ménages, renforçant la deuxième économie de la zone euro.

    Par ailleurs, les ventes au détail en Allemagne ont augmenté de 1,0 % en juin par rapport au mois précédent, dépassant les attentes avant la publication du PIB allemand du deuxième trimestre.

    La semaine dernière, la BCE a maintenu son principal taux directeur à 2 %, marquant une pause après une année d’assouplissement pour attendre plus de clarté sur les relations commerciales futures de l’Europe avec les États-Unis.

    De l’autre côté de l’Atlantique, la Réserve fédérale devrait laisser les taux inchangés à l’issue de la réunion prévue plus tard dans la journée.

    Les prix du pétrole calment leurs ardeurs en attendant les sanctions contre la Russie

    Les marchés pétroliers ont marqué une pause mercredi après les fortes hausses de la veille, les traders attendant les développements liés à d’éventuelles nouvelles sanctions contre la Russie visant à faire pression pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

    À 03h02 ET, les contrats à terme sur le Brent ont progressé de 0,1 % à 71,77 dollars le baril, tandis que ceux du West Texas Intermediate américain ont également augmenté de 0,1 % à 69,29 dollars le baril.

    Les deux contrats avaient clôturé mardi à leur plus haut niveau depuis le 20 juin, après une hausse de plus de 3 % suite à l’annonce du président Trump qu’il imposerait des mesures supplémentaires contre la Russie si aucun progrès n’était réalisé pour mettre fin à la guerre dans un délai de 10 à 12 jours, réduisant le délai initial de 50 jours.

    Ce contenu est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue pas un conseil financier, en investissement ou de toute autre nature professionnelle. Il ne doit pas être considéré comme une recommandation d’acheter ou de vendre des titres ou instruments financiers. Tous les investissements comportent des risques, y compris la perte possible du capital investi. Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Vous devez effectuer vos propres recherches et consulter un conseiller financier qualifié avant de prendre toute décision d’investissement.